Deux petites choses:
1- Dans la saga de la «commémoration» de 1759, non seulement le Bloc présente aujourd'hui une motion pour convoquer André Juneau devant le Comité du patrimoine. (Juneau est évidemment le président de la Commission des champs de bataille nationaux, responsable de la dite «commémoration».
Mais également, l'ancien président de la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ), Pierre Boucher, propose, comme je le faisais dans ma chronique «Le sens de l'État», de rapatrier le parc des plaines d'Abraham, soit pour le céder à la Ville de Québec, soit à la CCNQ. (À mon humble avis, la CCNQ serait un choix nettement moins «politique», quoique je demeure persuadée que ce parc historique devrait être cédé au Gouvernement du Québec même. Mais qu'importe, l'important est que l'idée d'un rapatriement fasse son chemin.
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2- La Presse de ce matin nous apprend que le gouvernement Charest nommera sous peu Hélène Desmarais au comité d'administration du CHUM. Madame Desmarais est l'épouse de Paul Desmarais jr, président du conseil de Power Corporation. Elle est également de plusieurs CA et préside le conseil de l'Institut économique de Montréal, un lobby influent portant idéologiquement très à droite.
Madame Desmarais favorise aussi très fortement l'essor d'une «industrie» de la santé et militait ouvertement pour que le futur CHUM soit construit à Outremont – un site adapté à la multiplication de méga cliniques privées qui entoureraient alors ce même CHUM.
Question 1): cela signale-t-il un changement de cap éventuel au gouvernement où le CHUM serait envoyé à Outremont?
Question 2): cela confirme-t-il que ce gouvernement entend poursuivre son ouverture au privé? (La seconde question étant plutôt rhétorique….)
En parlant de nomination bizarre et partisane, est-ce que j’ai bien lu ou on veut ou on voulait nommer Michael Fortier à la tête de la Caisse de dépôt du Québec dernièrement ??
(Peut-être que je lis trop de commentaires farfelus sur des blogues et que je m’égare, ICI… désolé si c’est le cas..)
C’est excellent, votre suggestion de rapatrier le parc des plaines d’Abraham, soit pour le céder à la Ville de Québec, soit à la CCNQ.
Mais, pourquoi est-ce que le fédéral voudrait changer ce qui peut l’aider à conserver le Québec dans la fédération actuelle ? Il a même le pouvoir d’invalider les lois de SA province. Fait que…même si le Québec voulait passer une loi pour exproprier les Plaines d’Abraham, il ne le pourrait pas, selon moi et ce n’est pas M. Charest qui va tenter la chose.
Pour le CHUM, M. Charest, les 2 mains su le volant du Québec, va y penser encore un peu, il a 5 ans devant lui.
Ma femme est d’origine Franco-Américaine et, parfois, malgré son jeune âge, elle me pose des questions-piège qui semble innocente mais auxquelles je ne peux pas répondre étant donné ma faible connaissance du système de santé en France.
Ainsi, elle me demande souvent pourquoi le système Québécois/Canadien ne s’inspire pas de la France dans sa privatisation partielle (par le biais des cliniques) et par son régime qui permet le remboursement de certaines dépenses occasionnées par une visite chez le médecin de famille.
En passant, les problèmes de médecin de famille ne me semblent pas aussi présent là-bas qu’ici…
Quelqu’un peut éclairer ma lanterne ?
Est-ce que le rapprochement du Québec avec la France pour moderniser et rénovers son système de santé est une voie d’avenir, un compromis intéressant ou un faux-fuyant de la formule états-unienne ?
Je préférerais que des sujets aussi différents que Les Plaines et le CHUM d’Outremont soient traités dans des articles différents et non dans un seul.
Pourtant, les deux dossiers sont dans le champ, en ce moment, non ?
On entend les criquets pendant qu’on attend le leadership économique et politique de l’équipe Charest, dit Bourassa II.
J’ai comme l’impression qu’il va avoir l’air de Bourassa I bientôt à VOIR aller Harper et Ignatieff en ce moment en ce qui concerne l’avenir du Québec…
» Dans la saga de la «commémoration» de 1759, non seulement le Bloc présente aujourd’hui une motion pour convoquer André Juneau devant le Comité du patrimoine. (Juneau est évidemment le président de la Commission des champs de bataille nationaux, responsable de la dite «commémoration».
Mais également, l’ancien président de la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ), Pierre Boucher, propose, comme je le faisais dans ma chronique «Le sens de l’État», de rapatrier le parc des plaines d’Abraham, soit pour le céder à la Ville de Québec, soit à la CCNQ. (À mon humble avis, la CCNQ serait un choix nettement moins «politique», quoique je demeure persuadée que ce parc historique devrait être cédé au Gouvernement du Québec même. Mais qu’importe, l’important est que l’idée d’un rapatriement fasse son chemin. »
J’applaudis. C’est tout ce qu’on veut au fond. Qu’on annule la reconstitution de bataille et qu’on parle maintenant d’Histoire oui.
Bravo Dame Legault pour vos papiers sur le sujet. Ils ont certainement fait poids dans la balance.
@ M. Boudrias
Le système de santé en France est en crise. Il ne peut servir d’exemple.
je me base pour affirmer cela sur une émission de télé française animée par Laurent Ruquier où un médecin d’expérience était invité à discuter de son livre sur le sujet. D’après ce que j’ai entendu, c’est la catastrophe sociale.
De plus, il y a des centaines de milliers de cas d’infections nozoconiales d’après la Ministre de la santé. J’ai cru à une faute de frappe, mais le chiffre était répété à plusieurs reprises. Lu dans le Nouvel Obs au mois de janvier, peu de temps après les fêtes.
Je ne fait que répéter.
Quand nous vivions en France, on payait la valeur de $10.00 par visite chez un médecin de famille. Tout est public-privé, quand j ai du amené ma belle-soeur a
l ‘urgence a Montelimar on m a fait payer en arrivant dans une salle d urgence absolument vide..pas d attente.
Le systeme marche tres bien en France je n ai jamais eu a me plaindre des soins. Il y a aussi ;les ambulances SAMU et les privés qu ont doit souvent apeller la nuit parce que SAMU ne travaille pas bien fort en fin de semaine !!!.
Parfois M. Charest me fait penser à un administrateur de succursale, de concession, qui attend les directives d’en haut, du grand patron, et qui se moque éperdument de tout le reste.
Il semble soit indifférent, soit inconscient, mais certes pas responsable et attentif. Son langage corporel est très révélateur. Il est un comédien qui joue mal son rôle. Si au moins on pouvait croire qu’on l’intéresse.
M. Charest n’a aucune préocupation en ce qui nous concerne. Nous n’existons pas.
Cinq ans. Cinq ans de cirque. Dieu que ça va être long, et quel prix allons-nous payer? On a un bel échantillon avec la Caisse de dépots.
Desmarais et Charest !
Cela fait 4 mains sur le volant si je ne me trompe pas !
Et il va manquer une paire de mains très bientôt:
http://www.cyberpresse.ca/…/01-826493-la-dame-de-fer-prepare-son-depart.php
Bonjour Mme Teasdale.
Je ne nie pas que le système en France ait déjà bien fonctionné. Il l’a fait.
Ces dernières années, c’est la catastrophe, selon mes renseignements qui datent de cette année.
Quand étiez-vous en France?
La Ministre de la santé a avancé le chiffre de 600 000 cas d’infections nozoconiales, en une seule année. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. On a d’ailleurs puni le médecin qui a osé tirer la sonnette d’alarme. Il a été démis et muté. Ça lui fera les pieds.
Cordialement.
Dans la même veine, j’ai un ami qui demeure en France et qui a été opéré début janvier à la colonne vertébrale. Opération majeure. On devait faire cette opération en deux temps. La deuxième partie n’a pas encore été faite car lors de l’opération, il a attrappé une infection nosocomiale. En ce moment, il souffre énormément avec des effets secondaires à un pied et n’est toujours pas encore débarrassé de cette saleté de nosocomiale.
Il vient de prévenir le chirurgien -après plusieurs jours de tentatives-, ce dernier lui a dit qu’il devait passer un scanner d’urgence. Il attend la prescription du chirurgien. Combien de temps attendra-t-il ?
Ça ne va pas bien en France de ce côté, vous avez bien raison Monsieur Gingras.
Et bien oui ! Voilà ! L’arnaque contre le secteur public est consommée. Les véritables maîtres du Québec sortent de l’ombre. L’étau se referme sur les ressources du Québec.
Les investisseurs qui avaient un pied dans la porte, auront bientôt les deux. En plus d’un accès privilégié à un marché dont les législations passées par le gouvenrment Charest (Arrêt Chaouli, Cliniques médicales privées) ils auront le cerbère du secteur privé en la personne d’Hélène Demarais. Madame La Sacoche peut partir en paix, la table est mise. Les lois ouvrant la porte au secteur privé dans le domaine de la santé ont presque toutes été adoptées sous le bâillon, dans l’indifférence générale.
Je l’écrivais sur ce blogue alors que David Lépine se faisait le chevaleresque défenseur de la famille Desmarais.
«La fille de Paul, Hélène Desmarais est l’une des personnalités les plus influentes dans le milieu québécois des affaires. Présidente du c.a. de l’Institut économique de Montréal, un think tank de droite associé au puissant Fraser Institute, ses interventions dans le domaine de la santé, de l’enseignement médical et de la recherche biomédicale sont nombreuses. En 1997, madame Desmarais préside une commission mandatée par la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec pour étudier l’industrie de la santé. Cette commission, formée d’une trentaine de spécialistes et de décideurs d’organismes privés et publics, proposera un plan d’action pour faire de l’industrie de la santé un pôle industriel international dans la grande région métropolitaine de Montréal. Remarquons le poids des mots : INDUSTRIE de la santé. »
Épouse de Paul Desmarais jr, propriétaire de la Great-West et de la London Life, les compagnies d’assurances, avec le pied dans la porte du privé en santé
Sarko/Desmarais/Charest/Gesca : même combat. J’écrivais aussi ceci:
«Paul Demarais n’a de cesse d’étendre son influence médiatique, politique et économique dans le sens de la privatisation des services publics de santé, d’éducation et de la sphère environnementale. Exemple : le controversé port méthanier Rabaska dont Power Corp contrôle un des principaux promoteurs, Gaz de France. Gesca n’est que l’arbre qui cache la forêt mais dont la ligne éditoriale est dans le droit fil des intérêts de la famille Desmarais et de ses nombreux amis investisseurs. »
Et tout cela en occupant les cervaux de la population avec les mensonges d’un Philippe Couillard et les pronostics fallacieux de Madame La Sacoche durant la campagne électorale de Jean Charest, le commis de Paul Desmarais.
Merci beaucoup Mme Gauthier. On est jamais de trop dans un même combat.
Ciao!
Merci pour les infos @ tous les participants.
Si je comprends bien, le système français subit le même traitement de choc que celui du Québec…
Reste à savoir ce qui fonctionnait en France et essayer de l’appliquer au Québec, dans ce cas, sinon… on s’enfonce, non ?
D’ailleurs, avec l’accord dans la mobilité de la main d’oeuvre, est-ce qu’on ne risque pas d’y ganger au change lorsque des infirmières ou des médecins français se joindront aux effectifs actuels ?
» Je l’écrivais sur ce blogue alors que David Lépine se faisait le chevaleresque défenseur de la famille Desmarais. »
Les USA ont mille Desmarais. Le ROC une vingtaine.
Le Québec en a quelques-uns : Desmarais, Péladeau …
Faudrait tout de même pas trop les maganer.
Le problème avec Desmrais c’est que les intérêts du clan ne coïncident pas, bien au contraire il s’opposent. Ce clan se sert du Québec comme d’un marche pied pour se faire accepter dans les affaires au Canada; c’est ce qui explique la déclaration d Sarkosy, le pion de mon oncle Paul.
Ce que je n’arrive pas a m’expliquer c’est pourquoi le 50 % de souverainiste qui forme la base critique de son lectorat ne réveille pas et arrête de nourrir la bête !
http://www.vigile.net/Arretons-de-nourrir-la-bete-Gesca
@ J.P. Dubé «Faudrait tout de même pas trop les maganer.»
Toute proportion gardée, l’empire Desmarais a plus d’influence sur l’orientation des politiques économiques du Québec et du Canada que n’importe lequel magnat de la presse et du monde des affaires à travers l’Amérique.
En se servant de son influence et de son statut de dirigeant d’une des plus importantes corporations au Canada (Power Corp) et d’un empire de presse, Paul Desmarais fait plus qu’enrichir son empire, il modèle les alliances politiques à son avantage économique.
Plus besoin de lobbies pour courtiser les pouvoirs en place. Ni de débat démocratique parlementaire pour établir les politiques commerciales. Avec la mise sur pieds en 2006 du Conseil nord-américain de la compétitivité (CNAC), composé des représentants de 30 corporations parmi les plus grandes d’Amérique du Nord, Paul Desmarais profite désormais d’un accès aussi exclusif aux leaders de l’Amérique du Nord qui jouent un rôle clé dans l’élaboration de la politique continentale que les politiciens eux-mêmes.
«Le Conseil nord-américain de la compétitivité (CNAC) est un groupe de travail trinational officieldu Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP). Mais il est beaucoup plus que ça. Créé au deuxième sommet annuel du PSP à Cancun, Mexique, en mars 2006, le CNAC
est composé de 30 PDG de quelques-unes des plus grandes entreprises de l’Amérique du Nord.
Sa tâche? Établir les priorités du PSP et veiller à ce que l’intégration continentale se poursuive au travers des changements de gouvernement.
l n’y a pas d’autres groupes, pas plus la société civile que les syndicats, les organismes de justice sociale ou nos politiciens élus, qui profite d’un
accès aussi exclusif aux leaders de l’Amérique du Nord ou qui joue un rôle clé comme le CNAC dans l’élaboration de la politique continentale.»
Pour la suite : http://www.canadians.org/francais/integration/documents/CNAC_0707.pdf
I
Et Paul Demarais fait partie du CNAC. Ses objectifs financiers s’appuient sur le pouvoir politique. Faudrait quand même pas le prendre trop en pitié.
Membres du CNAC
Canada:
@ J.P. Dubé «Faudrait tout de même pas trop les maganer.»
Toute proportion gardée, l’empire Desmarais a plus d’influence sur l’orientation des politiques économiques du Québec et du Canada que n’importe lequel magnat de la presse et du monde des affaires à travers l’Amérique.
En se servant de son influence et de son statut de dirigeant d’une des plus importantes corporations au Canada (Power Corp) et d’un empire de presse, Paul Desmarais fait plus qu’enrichir son empire, il modèle les alliances politiques à son avantage économique.
Plus besoin de lobbies pour courtiser les pouvoirs en place. Ni de débat démocratique parlementaire pour établir les politiques commerciales. Avec la mise sur pieds en 2006 du Conseil nord-américain de la compétitivité (CNAC), composé des représentants de 30 corporations parmi les plus grandes d’Amérique du Nord, Paul Desmarais profite désormais d’un accès aussi exclusif aux leaders de l’Amérique du Nord qui jouent un rôle clé dans l’élaboration de la politique continentale que les politiciens eux-mêmes.
«Le Conseil nord-américain de la compétitivité (CNAC) est un groupe de travail trinational officieldu Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP). Mais il est beaucoup plus que ça. Créé au deuxième sommet annuel du PSP à Cancun, Mexique, en mars 2006, le CNAC
est composé de 30 PDG de quelques-unes des plus grandes entreprises de l’Amérique du Nord.
Sa tâche? Établir les priorités du PSP et veiller à ce que l’intégration continentale se poursuive au travers des changements de gouvernement.
l n’y a pas d’autres groupes, pas plus la société civile que les syndicats, les organismes de justice sociale ou nos politiciens élus, qui profite d’un
accès aussi exclusif aux leaders de l’Amérique du Nord ou qui joue un rôle clé comme le CNAC dans l’élaboration de la politique continentale.»
Pour la suite : http://www.canadians.org/francais/integration/documents/CNAC_0707.pdf
I
Et Paul Demarais fait partie du CNAC. Ses objectifs financiers s’appuient sur le pouvoir politique. Faudrait quand même pas le prendre trop en pitié.
Membres du CNAC
Canada:
Excusez le doublon
@ Andrée Proulx
No problemo, vaut mieux se répéter (même involontairement) que de se contredire…
😉
Mais puisque vous parlez de club sélect, connaissez-vous le club dont fait partie Jean Chrétien ?
Jean Chrétien est membre de Bilderberg[1].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bilderberg
(article dont les sources ne sont pas vérifiés mais quand même…)
Bonsoir Steve Boudrias. Les seuls liens connus de Jean Chrétien avec Paul Desmarais sont des liens familiaux. La fille du premier est mariée avec le fils du second.
Dans ce monde où l’influence se joue derrière des portes closes, les relations entretenues avec le clan Bilderberg sont obscures. Paul Desmarais et/ou ses fils font partie de nombreuses associations dont le clan Bilderberg, outre le Conseil nord-américain de la compétitivité qui définit le Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité, le Council on Foreign Relations de la famille Rockefeller.
Paul Desmarais de Power Corp. est aussi membre de Carlyle Group. Premier gestionnaire mondial de portefeuilles, le Carlyle Group rassemble le gratin de la politique mondiale. Piloté par l’ancien secrétaire à la Défense Frank Carlucci, il comprend aussi bien George Bush père que les Ben Laden, George Soros, Mikhail Khodorkovsky ou John Major. Il s’est spécialisé dans la prise de contrôle de sociétés d’armement et de médias. Le groupe réalise 30% de retour sur investissement. Lance des OPA au risque de se voir régulièrement mis en cause dans des affaires d’initiés et de corruption.
Power Corporation collabore avec The Carlyle Group auprès du demi-frère de Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy a privatisé les compagnies dans lesquelles Power Corporation a investi. Par l’entremise du groupe Carlyle plusieurs projets de port méthaniers sont en développement dont les controversés Rabaska au Québec. La légion d’honneur, ça pourrait aplanir beaucoup d’obstacles…
L’annonce de la faillite de la filiale de fonds d’investissement Carlyle Capital Corporation (CCC) suite à la crise des subprimes le 13 mars 2008, n’aurait « pas d’impact mesurable » sur la situation financière du Groupe Carlyle. En effet grâce à un ingénieux système de cloisonnement des filiales, le groupe permet de préserver l’intérêt des actionnaires en diluant le risque financier sur la collectivité.
http://www.lecho.be/article/Faillite_en_vue_pour_Carlyle__victime_du_subprime.6493278
Pour résumer, Paul Desmarais junior n’a aucun scrupule lorsqu’il s’agit de faire passer ses idées auprès des hommes politiques, tout comme il parvient à y promouvoir ses intérêts,
@ Andrée Proulx
Je m’intéresse de près au groupe Bilderberg ainsi à l’empereur Desmarais.
Je vous remercie pour ce portrait très bien présenté et documenté dans vos trois dernières interventions.
Une chose que j’ai noté, sur Wipikedia, sujet Bilderberg, il y avait beaucoup d’infos difficiles à trouver ailleurs sur les membres de cette organisation. Un jour, j’y retourne et plus rien à Bilderberg, retiré par un certain « Bombastus » sous le prétexte qu’il y avait des faussetés sur ces pages.
Un ami que j’avais prévenu, m’écrit quelques semaines plus tard que Bilderberg sur Wipikedia est revenu. Mais, mais, mais, nous y avons maintenant une version édulcorée en comparaison avec la précédente.
J’en conclue qu’il y a eut intervention du groupe même pour faire retirer des « vérités » qui ne doivent pas être connues du grand public.
Un site intéressant pour ceux qui s’intéressent au sujet:
http://www.syti.net/Organisations/Bilderberg.html
Il y en a d’autres, taper sur Google: BILDERBERG et il y en a pour des heures et des heures.
Moi, ce que je me dis, en lisant ça, c’est qu’il manque de paparazzis pour ces gens-là qui travaillent pour la sécurité et la prospérité dans le monde.
Trop discret, trop modeste, trop low profile.
Est-ce que Nicolas pourrait en laisser à ses nombreux amis et mécènes, des photographes et des journalistes qui fouillent les poubelles ?
Eh non, malheureusement, la version riche et puissant de TMZ n’existe que pour les (beaucoup moins) riches et (beaucoup trop) célèbres…
Ce qui faisait dire au PDG de Novartis, le patron le mieux payé du monde en 2006-2007, ancien membre de la Banque Mondiale et du CA de Pepsi – entre autres -, que le grand public ne se plaignait jamais du salaire indécent des sportifs ou des artistes du jet set. Et ce, afin de justifier son salaire mirobolant de plus de 20 millions d’euros par année, excusez du peu…
On vit une époque formidable comme dirait Noam Chomsky et Ignacio Ramonet.
» Toute proportion gardée, l’empire Desmarais a plus d’influence sur l’orientation des politiques économiques du Québec et du Canada que n’importe lequel magnat de la presse et du monde des affaires à travers l’Amérique. »
D’accord mais qu’on produise d’autres Desmarais pour lui faire concurrence alors ici même.
Les USA ont combien de richissimes Desmarais pour un seul au Québec ?