Voilà qu'avant qu'elle ne tire probablement sa révérence d'ici la fin de l'année, la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget annonce le contraire de ce qu'elle nous disait encore en janvier. Donc, oui, il y aura un déficit. Et oui, le Québec est en récession. Désolée, mais les Québécois le savaient déjà!
Mais dire une chose et son contraire aussi rapidement, et sur une question aussi fondamentale, c'est ce qui s'appelle un déficit – un déficit de crédibilité.
Même chose dans le dossier de la Caisse de dépôt et placement, laissée sans tête depuis des mois et dont elle nous dit ne rien connaître de la hauteur réelle des pertes.
Mais on nous dit que MJF pourrait rester quelques mois, question de se présenter en bouc-émissaire parfait pour les mauvais coups économiques du gouvernement.
Facile. Trop facile.
Car de cette négation d'un déficit, de la récesssion, ainsi que cette gouvernance burlesque de la CDP, le Conseil des ministres et le premier ministre en portent également la responsabilité.
Mais comme il a enfin reconquis sa majorité, il saura bien traverser cette tempête politique. La question sera toutefois de savoir dans quel état il en émergera? Et dans quel état se retrouvera sa crédibilité?
M. Charest va demander à Mme Forget de se sacrifier pour le bien commun : le Parti Libéral.
Dans les fourmillières, les rûches, les soldats n’hésitent pas à monter au front. L’esprit d’abnégation est la matière première des soldats de ces sociétés. Mme Forget montera donc à l’échaffaud, comme un bon soldat, et on la déchirera comme les hyennes le font, sans états d’âme : primo vivere, à la guerre comme à la guerre.
Les Libéraux nous ont menti sans vergogne durant toute la campagne, et maintenant, il faudra faire face à la musique. Mais n’ayons craintes, ce sera sans coups férir. Ils ont toutes les cartes maîtresses en mains, et ce sera pour eux de la rigolade, un amusement de plus, à nos frais.
Il n’y a pas de lois contre le mensonge en politique. Au contraire, mieux on manie cet instrument de pouvoir, mieux on se porte. Robert Bourassa en était la preuve vivante, et maintenant M. Charest.
Mentez! Mentez! disait Voltaire. Il en restera toujours quelque chose. Pour le moment, reste le pouvoir aux mains du plus habile en la chose. Pour cinq ans.
M. Charest a fait preuve de mépris en déclenchant ces élections, nous lui avons donné raison. Il a préféré passer pour un incompétant, un non instruit de la situation réelle. On l’a cru et on lui a donné les rênes du pouvoir. Ce qu’il doit rire. Il doit en avoir des crampes.
Le déficit de crédibilité d’un(e) ministre peut toujours passer mais le déficit de notre grosse Caisse de placements, c’est un gros motton dans notre gruau qui va passer de travers longtemps et qui devrait en étouffer qui en sont responsables, assez rapidement.
On comprend ce matin que Mme Jérôme-Forget, la sacoche à terre, songe à quitter son ministère et la politique. Snif, snif, snif.
« la sacoche à terre » Bien trouvé, Monsieur Bousquet.
; )
Comme on dit au Québec, on dirait que cette femme fonctionne comme un robot qu’on crinque et on est sûr et certain qu’elle fera exactement dans le temps que durera la manivelle ce qu’elle est supposés faire.
Sans émotion, sans analyse fastidieuse pour justifier ou minimalement faire un mea-culpa. Non, tout est nickel pour elle. Au fait, qui la crinque pour qu’elle soit aussi à l’aise avec une chose et son contraire?
Quelqu’un m’a laissé entendre que l’ambivalence est un trait de caractère québecois. Oups, du coup que la majorité commencerait à comprendre ce que cela signifie. Quand oui et non s’équivalent en politique, c’est moins le cas en mathématique où les considérations sont plus implacables.
Tes chiffres d’hier doivent absolument être les mêmes que ceux de demain. À la condition d’en voiler ou en ajouter d’autres paramètres. domaine où le mensonge intervient. Dans ce cirque où les défaillances en et mensonges sont souvent cousus avec du grossier fils blanc… nn n’est toujours l’imbécile de quelqu’un, Je crois surtout que nous avons les politiciens qui manquent de la hauteur tout simplement comme beaucoup d’entre nous… pourquoi les en vouloir?
Quoi ?!
Ëtes-vous en train de nous dire que le gouvernement 13/13 va être bousculé bientôt et que le bel équilibre hommes/femmes cosmétique créé par les stratèges du parti Libéral du Québec va être brisé ???
Je l’avais bien dit que le 13 ne porterait pas bonheur à Jean Charest.
Comme le fait qu’il y ait 13 provinces et territoires au Canada.
Enfin, peu importe.
Le fait est que je l’avais bien dit : Monique Jérôme Forget, ce n’est pas Lise Bacon… et la conclusion logique de cette affirmation c’est que
Jean Charest n’est pas Robert Bourassa II, il est bel et bien la réincarnation politique de Robert Bourassa I.
Au moins, le plus jeune homme québécois à devenir PM avait l’inexpérience comme excuse pour ses erreurs de jugement.
Ce n’est pas le cas de Jean Charest, dont les cheveux blancs poussent à vue d’oeil… et qui ne semble pas comprendre que la convention de Vancouver du Parti Libéral du Canada coulera son leadership en même temps que celui de Michael Ignatieff.
Le mouvement souverainiste n’a jamais été aussi bien placé pour frapper fort et profondément dans les fondements du fédéralisme canadien (car il existe un fédéralisme québécois étant donné que les deux paliers de gouvernement fonctionne sous le même régime électif et parlementaire) étant donné le virage « nationaliste » de monsieur klaxon, il ne faut pas être étonné si Stephen Harper considérait l’ADQ comme la dernière chance du fédéralisme canadien lors du dernier scrutin fédéral…
lol
On voit ce que ça donne… On veut faire passer Maxime Bernier de plus mauvais ministre des affaires étrangères canadiennes à plus mauvais chef de parti québécois au Canada…
ouf !
Je crois que le déficit de crédibilité est visible partout, moi je dis.
Sauf que Pauline Marois a toujours 30 ans d’expérience au service de l’État québécois en ayant occupé toutes les fonctions clefs du pays en devenir… en plus d’avoir remonté la cote de popularité du PQ et bouter Gilles Duceppe hors du Québec.
Même Jean Charest, lors de la retraite temporaire de madame Marois, a eu ses mots doux à son endroit :
« Je ne connais aucun autre parlementaire qui a occupé à la fois les fonctions de ministre des Finances, vice-première ministre, ministre de l’Éducation, ministre de la Santé, présidente du Conseil du trésor. Un jour, sait-on jamais, peut-être qu’un homme fera la même chose. Permettez-moi d’en douter. »
– Jean Charest
M. Boudrias,
Si l’équilibre hommes-femmes est rompu avec le départ de Mme Jérôme-Forget, M. Charest n’a qu’à faire opérer M. Bachand qui doit la remplacer vu que le changement de sexe réussit très bien de nos jours et que certains hommes finissent pas faire d’assez jolies femmes avec quelques hormones.
J’ajoute, pour ne pas trop apeurer M. Bachand, « Seulement si le bassin de femmes du PLQ vient à se tarir et que la théorie du PLQ du 50/50 vient à périr »
Certains hommes du PLQ feraient de très belles femmes, c’est certain.
Certaines femmes du même parti sont déjà de très beaux hommes même en se maquillant.
Anyway, je préfère une femme à la tête du Québec qui a de l’expérience et du jugement, entouré de députés ministrables COMPÉTENTS et représentant la diversité régionale du pays (le Québec) que ce genre d’arragement cosmétique imbuvale.
M. Bachand, si vous êtes à l’écoute comme votre gouvernement devrait l’être, vous êtes photophénique uniquement avec un chèque ou une subvention, je tiens à vous le dire…
Et ben ! Elle vas probablement s’en allé avec un bonus la Forget. Checké la ben s’en allé avec des milliers de dollars injustement arraché à la société québécoise. Non mais !!!
Brillant énoncé M. Lacroix, ça hausse le niveau du débat. Si vous insistez pour franciser le mot check, peut-être faudrait-il utiliser l’impératif au lieu du passé composé, ça rendrait votre commentaire plus lisible pour le simple des mortels . tzé veuh dire.
Le déficit de crédibilité était déjà omniprésent tout au long de la dernière campagne électorale québécoise.
D’un côté on avait un Jean Charest qui nous suppliait continuellement de lui confier, à lui seul, le volant afin qu’il puisse affronter adéquatement l’inévitable tempête économique du siècle qui s’annonçait. Qui dit tempête économique du siècle dit logiquement récession et déficit.
De l’autre côté Monique Jérôme-Forget nous répétait sans cesse que le Québec ne plongerait pas en récession et qu’un déficit était aussi improbable qu’une canicule au Québec en janvier.
De qui Jean Charest détenait-il ses informations? De qui Monique Jérôme-Forget détenait-elle ses informations? Visiblement d’un clown dans les deux cas mais pas du même clown.
Madame Jérôme-Forget vient de perdre toute sa crédibilité et sa crédulité.
Quant à Jean Charest il a perdu sa crédibilité (pour ceux qui pensent qu’il en avait) au moment même de la campagne électorale en nous annonçant la tempête du siècle tout en laissant sa ministre des finances nous annoncer un coup de vent à peine décoiffant.
Ni l’un ni l’autre n’est crédible. Par contre dans le cas de Jean Charest il me semble qu’il nous l’avait déjà amplement démontré dès les premiers mois de son premier mandat. Pendant qu’on s’interroge sur la crédibilité nouvellement perdue par Madame Jérôme-Forget on ferme encore une fois les yeux sur le déficit chronique de crédibilité que Jean Charest a toujours ouvertement manifesté. Ce bonhomme est vraiment né avec un inusable enduit de téflon. Jean Charest fait probablement son poids santé. Son surplus apparent c’est du téflon, rien que du téflon.
On peut critiquer Madame Jérôme-Forget pour son optimisme démesuré mais on doit également critiquer celui qui devait la ramener à la raison lorsqu’elle déraisonnait et qu’elle annonçait le contraire de son chef.
Un ministre ne peut partir avec une prime de rendement. Ce n’est pas dans la loi. Un ministre démissione, est remercié, et redevient simple député, ou il quitte la politique. Eventuellement, il reçoit une pension.
Les députés, tout comme les fonctionaires, sont assujettis à des lois similaires. Il n’y a pas de primes de départ mirobolantes.
Le cas de M. Rousseau est exceptionel, grâce à M. Landry, grand ami de l’entreprise privée.
Mme Forget et M. Charest jouaient la même berceuse. Ils jouaient de différents instruments, mais suivaient le même chef d’orchestre. M. Desmarais.
Il n’y avait pas de subordonnés dans ce duo, les deux suivaient la même partition, en harmonie. C’était beau et attendrissant. C’était aussi un tissu de mensonges, et les deux le savaient.
Nous avons fait semblant de les croire alors que les journalistes auraient dû les tailler en pièces sur la place publique pour leurs mensonges. Mais la presse est bien contrôlée, grâce aux politiciens qui ont permis la concentration de la presse, écrite et parlé.
Aux USA, il y a dix propriétaires de grandes chaînes de journeaux. Il est donc impossible de critiquer le pouvoir ou ses amis. On a vu le résultats aux lendemains du 11 septembre. Fausses notes interdites. Tous derrière George W.
Au Québec, aucun journal d’importance n’a pu mettre à mal le Parti Libéral et ses mensonges. Personne de normallement intelligent ne pouvait croire que le Premier Ministre et le Ministre du trésor\revenu pouvaient ignorer la situation réelle. Les faits prouvent, après coup, qu’ils étaient parfaitement au courant de la catastrophe et que c’est bien pour cela que des élections anticipées ont été déclenchées.
Y a-t-il une loi qui permettrait de déclarer ces élections, nulles, caduques et non avenues, pour cause d’hypocrisie et de mensonges éhontés?
On s’est fait avoir, et de belle façon. Bravo! pour le clown.
Pauvres de nous.
Je ne m’attendais pas a autre chose ! Les Elvis Gratton au Québec se sont multipliés depuis la dernière décennie , surtout chez les fédéralistes .Si nous aurions un PM québécois digne de ce nom , sensible a la communauté francophone québécoise et fier d’être leader de notre supposée nation et bien ce PM aurait déjà fait connaître de façon ferme son mécontentement !
Mais hélas , notre PM est avant tout un » canadian very prood » et un bien petit québécois ! Et les autres groupies insignifiant comme Labeaume vont se frotter les mains de satisfaction !
Excusez-moi ! Mon commentaire précédent était pour le billet » André Bruneau apparaîtra » ……..!
Concernant Madame Forget , elle en a patinée un coup ce matin a l’émission de Paul Arcand au 98.5 FM ! Mais faut pas s’étonner, le mensonge n’a jamais été aussi présent chez le PLQ depuis deux mandats !
Il ne faudrait pas tomber dans le panneau des alibis de la quotidienneté de la politique. La Ministre des finances de ce gouvernement libéral lui sert d’alibi, d’écran derrière lequel il espère se réfugier pour tenter d’esquisser une retraite, encore une autre, poussant toujours plus loin la politique de l’irresponsabilité, de l’attentisme, du reflet d’opinion. Pourtant, elle incarne cette vision qui était portée par ce gouvernement porté au pouvoir pour y accomplir sa mission propre, soit celle de privatiser le maximum possible de services du filet social des Québécois sous le couvert des partenariats du public et du privé, les fameux PPP censément susceptibles de nous apporter leur justice et notre, du moins celle de quelques-uns uns, prospérité. En plus d’effectuer ce miracle et de réduire en même temps les impôts, ce gouvernement allait mordre de la sorte sur la clientèle adéquiste et faire rentrer ses brebis égarées dans le giron libéral.
Mais maintenant qu’il appert que toute cette belle stratégie politique tourne au cauchemar avec le rejet de cette vision non dissimulée par l’ADQ dont ce parti a payé le prix, le Premier ministre Charest tourne le dos à celle qu’il supportait pourtant de toutes ses attentions et encouragements, préférant écouter ceux de la fraction de son parti qui garde les yeux sur les stratégies politiques mises de l’avant du temps de Bourassa. Ces nouveaux alibis sont bien connus. C’est un faux nationalisme, un nationalisme de façade doublé d’une défense pour la forme des services publics. Parades verbales dans les deux cas qui masquent la mise au rancart des politiques affirmant une présence encore plus forte du Québec ou le refus de laisser le privé empiéter dans des domaines qui privent le secteur public de ressources essentielles, notamment en santé.
Rappelé, hier soir, à l’émission de Marie-France Bazzo, la prime de rendement, instaurée ces dernières années à la CDPQ. Les fonctionnaires auraient cédés à l’appât du gain… Ceci expliquant cela?
Devons-nous comprendre que chez Teachers il n’y a pas de primes de rendement?
Six des dix derniers billets de Mme Legault porte sur Sarko ou la bataille des Plaines. Gagez-vous que dans 6 mois, ces deux sujets seront totalement oubliés et que nous parlerons encore d’économie et de la CDP ?
On dirait que les souverainistes en manque de scandale, cherchent des bébittes pour relancer la popularité de leur option. Trop c’est comme pas assez.