Ce matin, le Parti québécois et le Bloc ont rendu publique la réponse de Nicolas Sarkozy à la lettre de Pauline Marois et de Gilles Duceppe l'interpellant sur ses commentaires sur le «sectarisme» et la «détestation» de l'Autre que le président détecte chez les souverainistes.
À noter:
– La lettre est datée du 9 février, mais ne fut rendue publique que le 13, (certains médias en ont rapporté l'existence hier soir).
– Quant à son contenu, le président adoucit à peine sa position. Dans les faits, il ne s'adresse à peu près pas aux doléances des deux chefs politiques.
– Une réponse obligée, quoi, polie, mais confirmant, une fois de plus, que pour Sarkozy, la page du «ni-ni» est tournée et que l'axe politique qu'il privilégie est définitivement le suivant: Paris-Washington-Ottawa.
Prochain appel!
M. Sarkozy répond à côté du sujet abordé dans la lettre de Mme Marois et de M. Duceppe. Il ne semble pas s’excuser aux Québécois qui voudraient « s’enfermer » mais se dit bien disposé envers le Québec. Big deal.
M. Sarkozy est plus porté sur l’économie que sur la francophonie. « S’il pensait que l’anglicisation de la France serait payante, il prendrait les dispositions pour que ça se fasse plus vite que l’anglicisation actuelle qui s’y produit ».
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2009/02/13/sarko-r-233-pond.aspx Ça sent la St-Valentin
Il conviendrait sans doute de laisser aux spécialistes des relations internationales le soin de peser et de soupeser le langage et le métalangage de cette missive plutôt brève, très brève même au regard des paroles offensantes et non fondées que celles de son discours laissaient entendre lors même qu’il tenait la posture impériale de celui qui remet des médailles et des honneurs.
Beaucoup plus trivialement toutefois, il est possible d’y voir une orientation, une visée, une politique même. C’est celle qui dit que ces relations de la France et du Québec s’inscrivent maintenant et sans fard, dans une perspective strictement économique. L’économisme a toujours nourri ces relations, le Québec étant perçu comme l’une des portes d’entrée en apparence plus facile pour le marché nord américain, mais un argument politique lui servait jadis d’alibi, ce à quoi le Président actuel ne se croit plus obligé de référer. Nous demeurons des frères, certes, mais des frères qui ont d’autant plus d’intérêt qu’ils peuvent être des amis riches. Il nous est entre temps permis de jouer les Cheval de Troie, pas en raison de notre langue bien sur, mais parce que nous persistons à nouer des relations économiques de libre échange alors que la France de même que bon nombre d’autres pays et non les moindres, s’apprêtent à jouer celle du protectionnisme. Ironiquement, disons que ces stratégies économiqo-politiques nous font penser à cette devise qui dit qu’il faut battre son frère pendant qu’il est chaud, chaud partisan de la fraternité…
» M. Sarkozy est plus porté sur l’économie que sur la francophonie. « S’il pensait que l’anglicisation de la France serait payante, il prendrait les dispositions pour que ça se fasse plus vite que l’anglicisation actuelle qui s’y produit ». »
Heu … c’est que la France demeure passablement française. C’est pas quelques anglicismes ici et là qui vont angliciser la France M. Bousquet. Faudrait vraiment arrêter de dire ce genre d’inexactitude …
M. Dubé,
Je n’ai pas écrit que la France était aussi en danger que le Québec de s’angliciser, je crois seulement que l’anglicisation me semble une affaire mondiale, incluant la France, ce qui me semble dangereux pour les autres langues…point.
Ne tirez pas de conclusions trop rapidement avant de demander des explications, s.v.p. Merci
M. Dubé,
Complément de réponse : Si on écoute les émissions de variétés qui nous viennent de France et Star académie qui nous vient de Montréal, on peut entendre les artistes chanter souvent et majoritairement en anglais.
On a même entendu, cette semaine, un chanteur francophone du Québec, à Star académie, qui chantait en anglais avec un mauvais accent, une traduction d’une chansonnette française, je crois que c’était les feuilles mortes. Allô la francophonie !
Je ne souhaite pas ça, je le déplore seulement.
M. Dubé,
En référant à mon précédent commentaire, j »ajoute que vous aurez de la difficulté à trouver le contraire : Des chanteurs anglophones qui chantent en français en Ontario ou en Angleterre.
Qu’on se le tienne pour dit, le Québec c’est bien beau, mais ça ne rapporte pas, comme le chanterait Ricet Barrier.
M. Sarkozy n’a pas franchement répondu parce qu’il nous méprise, voilà tout. Nous sommes quantité négligeable.
Le chien aboie, la caravane passe. Dans 10 ans, M. Sarkoy aura passé à l’histoire et le Québec sera toujours là.
Que le diable l’emporte.
L’important, finalement, c’est de ne pas confondre la France avec Sarkozy.
Le Canada avec Stephen Harper.
Le Québec avec Jean Charest.
Et Montréal avec le maire Tremblay, non ?
Je me trompe ?
» M. Sarkozy n’a pas franchement répondu parce qu’il nous méprise, voilà tout. Nous sommes quantité négligeable. »
Non, il ne nous méprise pas. S’il « nous » méprisait ou méprisait Duceppe-Marois ou méprisait les souverainistes, IL NE SE SERAIT PAS DONNÉ LA PEINE DE RÉPONDRE À LA RÉPLIQUE.
Non M. Gingras. Relisez bien les mots de Sarko.
Si le Québec est ou veut être INDÉPENDANT, il faudra qu’il cesse de demander de l’amour de la France ou d’ailleurs ! On s’en fout de Sarko M. Gingras. Un Québec indépendant passera-t-il son temps à exiger du Président Français quelque preuve d’amour ?!? Allez …
Oui sinon le Québec est un petit joueur objectivement dans la Cour des Grands : USA (300M d’habitants), France (60M), Angleterre (60M), Allemagne (80M)… Et là on ne parle que du nombre d’habitants et pas de l’Économie …
» En référant à mon précédent commentaire, j »ajoute que vous aurez de la difficulté à trouver le contraire : Des chanteurs anglophones qui chantent en français en Ontario ou en Angleterre. »
C’est pour ça qu’on va étendre le bilinguisme officiel à l’Amérique au complet … si elle nous empêche une Indépendance géo-politique ! Ils ont le droit de ne pas aimer cette langue, ils en ont besoin aussi … comme à l’ONU, comme aux JO.
Allez les copains, un peu d’audace … Nous ne sommes plus dans la survivance depuis longtemps.
» Le français n’a de chances de survivre que s’il devient synonyme d’audace, de culture, de civilisation et de liberté. »
– Jean-Charles Harvey, première moitié du 20e siècle
» Si on écoute les émissions de variétés qui nous viennent de France et Star académie qui nous vient de Montréal, on peut entendre les artistes chanter souvent et majoritairement en anglais. »
Oui, je sais. Peut-on leur en vouloir ? La chanson pop-anglo est partout. La langue anglaise est LA langue internationale par excellence. L’auditoire anglophone est mondial.
Que les Pascale Picard et compagnie continuent de chanter en anglais si cela leur chante … L’Art est libre, jusqu’à preuve du contraire. Ce n’est pas sûr par contre que la Business lucrative pop-music anglo soit vraiment de l’Art dans le sens puriste du terme.
Que faut-il en comprendre ? Peut-être le fait que chanter en français en Amérique du Nord est aussi un geste politique.
Sarkosy est un Con
mais
Sir Paul est un Dieu.
tellement québécois
on se cherche n est ce pas???
@ M. Dubé
L’attitude de certains Québécois face à la France est plus que déplorable. Nous n’avons pas à quémander le soutient, ni même la sympathie de la France. L’autonomie du Québec est notre affaire et uniquement notre affaire.
Si notre combat était armé, Dieu merci il ne l’est pas, nous aurions besoin d’armes et de munitions de l’étranger. Notre combat est cérébral et émotionel, les tripes et le cerveau et vice versa. Nous n’avons pas besoin de cautions extérieures au Québec. C’est notre combat.
Tous les commentateurs sont d’avis que M. Sarkozy n’a pas répondu directement aux propos de Mme Marois et de M. Duceppe. Donc, il n’a pas répondu dans le sens strict du terme. Il a fait de la dentelle autour du sujet, se gardant bien de l’aborder de front. M. Sarkozy favorise les attaques frontales lorsqu’il lance les premières salves. Si le combat continue, il se défile. C’est ce qu’il fait toujours, même en politique intérieure. Vous vous en êtes sans doute apperçu si vous suivez le moindrement la politique française. M. Sarkozy est comme un chien peureux : il jappe mais ne mord pas. Sauf quand il s’agit de punir des journalistes impudents qui ont osé offenser Sa Magesté. Il est impitoyable envers les gens sans défense; il est lâche devant les forts. M. Sarkozy est petit, moralement.
Cordialement.
M. Gingras, vous avez raison, M. Sarkozy n’a pas répondu directement, il n’a fait que le tour du pot mais, ouf ! L’honneur du Québécois souverainiste est sauvé.
M. Sarkozy se met les pieds dans les plats grossièrement mais se les sort assez élégamment. Est-ce français ou sarkozien ou les 2 à la fois ? L’avenir nous le dira.
« L’important, finalement, c’est de ne pas confondre la France avec Sarkozy.
Le Canada avec Stephen Harper.
Le Québec avec Jean Charest.
Et Montréal avec le maire Tremblay, non ? »
S. Boudrias
Tout à fait d’accord avec vous. Maintenant si le mouvement souverainiste, largement minoritaire, arrêtait de se confondre avec le Québec tout entier , là peut-être le dialogue serait plus facile.
« M. Sarkozy est plus porté sur l’économie que sur la francophonie. « S’il pensait que l’anglicisation de la France serait payante, il prendrait les dispositions pour que ça se fasse plus vite que l’anglicisation actuelle qui s’y produit ».
S. Bousquet
Beau procès d’intentions, n’est-ce pas?
Barack Obana est-il plus porté sur l’anglophonie que sur l’économie ? Angela Merkel est-elle plus portée sur la germanophonie que sur l’économie ? Poser la question c’est y répondre.Pourquoi dès qu’il s’agit de pays francophone, les priorités doivent être toujours sur la langue et la culture ?
L’économie fond à vue d’oeil et depuis 15 jours tous nos politicos souverainistes ne trouvent rien de plus important qu’une commémoration d’une bataille et les paroles d’un politico étranger. Ensuite on se félicite de notre maturié.
@ David Lépine
« Tout à fait d’accord avec vous. Maintenant si le mouvement souverainiste, largement minoritaire, arrêtait de se confondre avec le Québec tout entier , là peut-être le dialogue serait plus facile. »
Le jour où le PLQ redeviendra fédéraliste, le mouvement souverainiste arrêtera de se confondre avec le Québec tout entier.
Et, d’après moi, on prépare déjà le jumelage (qui est naturel, tradionnel et reconnu en Ontario) entre les libéraux provinciaux et les libéraux fédéraux.
Le problème, c’est que vous avez un Conservateur à la tête du Québec, tout comme vous avez un Conservateur à la tête de Terre-Neuve, qui ne s’entendent pas avec le néo-Conservateur du Canada.
Un moment donné, c’est bien beau de traiter les souverainiste de tarla, on pourrait aussi traité Jean Charest et Dany Williams de caves… sauf qu’on ne peut pas faire ça puisque Stephen Harper est minoritaire et les deux autres majoritaire dans leurs parlements respectifs.
Ça va mal à la shop pour les fédéralistes canadiens.
Alors, je préfère être fédéraliste québécois, point.
J’aime mieux que ma capitale nationale soit à Québec qu’à Ottawa.
Ça fait moins loin pour aller chiâler, d’après moi.
C’est peut-être ça qu’on appelle rapprocher la population de ses dirigeants nationaux, l’indépendance politique du Québec du ROC, non ?
Oui, je sais, c’est assez tordu comme raisonnement, mais, que voulez-vous, j’ai déjà été Libéral fédéral et adéquiste dans le passé. Alors, ceci explique cela…
Et puisqu’on ne peut s’empêcher de parler du président Obama (parce qu’il va passer un gros SIX HEURES chez les pygmées d’Ottawa, eh bien, j’aimerais rappeler au président des États-Unis que le traité de réciprocité, ancêtre du Libre-Échange, a déjà été abandonné après la guerre de Sécession dans son pays.
Alors, s’il veut être protectioniste dans son approche en temps de crise, je n’ai rien contre ça… en autant qu’on puisse faire de même au Nord du 52e parallèle.
Ça ne va pas dans le sens de la globalisation ? So what ?
La globalisation de l’économie nous a mené là où nous en sommes en ce moment, alors si on veut vraiment parler de
HOPE
and
CHANGE
je crois qu’on est en droit d’espérer du VRAI changement, non ?
A change we can trust, for change, that would finger licking good !
« Le jour où le PLQ redeviendra fédéraliste, le mouvement souverainiste arrêtera de se confondre avec le Québec tout entier. » S. Boudrias
Quel jour ? Ça fait 40 ans que les souverainistes se prennent pour les seuls légitimes porte-parole du Québec tout entier.
Je ne traite personne de tarla, je ne fais qu’illustrer les priorités politiques des souverainistes qui sont beaucoup plus axées sur la survie de leur option que sur les intérêts supérieurs du Québec. Le pire , c’est qu’ils sont tout à fait sincères, ils croient vraiement que leurs intérêts sont ceux du Québec. Difficile de contrer des arguments aussi dogmatiques.
» Maintenant si le mouvement souverainiste, largement minoritaire, arrêtait de se confondre avec le Québec tout entier , là peut-être le dialogue serait plus facile. »
Ben voyez-vous, le dialogue serait plus facile si vous commenciez par mieux analyser la situation. 43% d’appui à la souverainté du Québec N’EST PAS UN MOUVEMENT LARGEMENT MINORITAIRE. Le dialogue est rompu. Faites mieux vos devoirs M. Lépine. Pour le reste, vous avez raison sur un point : certains souverainistes parlent un peu trop facilement pour tout le QUébec. Mais je préfère cela à un M. Bourgeois du RRQ qui parle au nom d’un « Québec français », une ridicule appellation…
» Tous les commentateurs sont d’avis que M. Sarkozy n’a pas répondu directement aux propos de Mme Marois et de M. Duceppe. Donc, il n’a pas répondu dans le sens strict du terme. Il a fait de la dentelle autour du sujet, se gardant bien de l’aborder de front. M. Sarkozy favorise les attaques frontales lorsqu’il lance les premières salves. Si le combat continue, il se défile. C’est ce qu’il fait toujours, même en politique intérieure. Vous vous en êtes sans doute apperçu si vous suivez le moindrement la politique française. M. Sarkozy est comme un chien peureux : il jappe mais ne mord pas. Sauf quand il s’agit de punir des journalistes impudents qui ont osé offenser Sa Magesté. Il est impitoyable envers les gens sans défense; il est lâche devant les forts. M. Sarkozy est petit, moralement. »
Le Président Français est un allié objectif du Québec. Au-delà de tout ce qui se dira sur une position fédéraliste. Cessez d’être dur avec M. Sarkozy. C’est pas lui qui va renverser l’inéluctabilité de l’Indépendance du Québec. Remercions-le à la place.
Derrière le ROC (25M d’habitants), il y a les USA (300 M d’habitants).
La Question Nationale est la même : notre pays le Québec, notre province américaine, est-elle prête à s’établir État à côté de l’Empire Américain, est-il prêt aussi à être son allié objectif ?
Si la réponse est OUI alors je m’envole avec d’autres à New York, Washington ou Los Angeles faire contre-poids aux potentiels ennemis, aussi rares pourraient-ils être, de notre Patrie.
« Je ne traite personne de tarla, je ne fais qu’illustrer les priorités politiques des souverainistes qui sont beaucoup plus axées sur la survie de leur option que sur les intérêts supérieurs du Québec. Le pire , c’est qu’ils sont tout à fait sincères, ils croient vraiement que leurs intérêts sont ceux du Québec. Difficile de contrer des arguments aussi dogmatiques. »
Je sais bien que vous ne traitez personne de « tarla », monsieur Lépine, c’est moi qui a tendance à faire ça assez régulièrement… et uniquement pour les gens qui sont supposés être de « mon » camp.
Tout comme vous, je crois que l’approche souverainiste est souvent « dogmatique » et légèrement « anachronique » (comme la monarchie constitutionnelle uninominal à un tour) mais contrairement à vous, je crois que la solution est davantage dans la rénovation du discours indépendantiste OU – plus probable parce que plus facile – dans la relance de l’option autonomiste.
Par exemple, je verais bien l’ADQ se lancer en campagne provinciale avec pour slogan : le parti de la dernière chance des fédéralistes.
Et en guise de plateforme politique constitutionnelle ? Le rapport Allaire.
On aurait du plaisir, pour une fois, en politique québécoise…
« 43% d’appui à la souverainté du Québec N’EST PAS UN MOUVEMENT LARGEMENT MINORITAIRE. »
Un sondage ne fait pas une réalité. Les élections sont plus révélatrices: ni PQ ni Bloc capable de dépasser 38% depuis au moins 5 ans. Si l’appui n’était pas si minoritaire, le PQ aurait le courage de parler de référendum. Tant qu’une date ne sera pas fixée, on peut honnêtement parler de mouvement largement minoritaire. Je ne pense pas que la crise financière majeure que nous traversons sera propice au mouvement.
Ne laissez pas votre coeur prendre le dessus sur votre cerveau M. Dubé.
« La Question Nationale est la même : notre pays le Québec, notre province américaine, est-elle prête à s’établir État à côté de l’Empire Américain, est-il prêt aussi à être son allié objectif ? »
@ JP Dubé
Les Américains des États-Unis ne sont pas fous ou difficiles à comprendre. Est-ce à dire que le ROC l’est ? parfois, je le crois quand on repense à l’échec du Lac Meech… En tous cas, tout ça pour dire que si vous faites coincidez les intérêts ou certains intérêts du Québec avec une partie ou l’ensemble des États-Unis, vous allez obtenir l’oreille du président et l’attention du Nord-Est des États-Unis, ça c’est certain.
Peut-être que vous allez même intéressé la Californie, autre joueur important de la politique progressiste américaine.
Toutefois, en faisant cela, il faut aussi s’assurer de se préserver de l’annexion (culturelle, économique ou politique) du pays du Québec.
Voilà pourquoi je crois que la crise financière et le plan de relance américain pourrait être bénéfique pour l’indépenandce du Québec dans la mesure où un protectionnisme ciblé et modéré de part et d’autre de la frontière nous permettrait de diversifié nos ports d’attaches commerciaux et relancer par le fait même nos relations diplomatiques outre-mer tout en nous assurant un plus large nombre d’appuis advenant l’indépendance du Québec.
Bref, ce n’est pas impossible.
Sauf que les souverainistes, pour ce faire, doivent se mettre dans la tête de faire une révolution bourgeoise passant par le prisme de la génération montante ET le dédouanement de la classe moyenne.
Encore une fois, le meilleur argument pour la séparation du Québec, c’est la suppression d’un rapport d’impôt.
D’ailleurs, le climat de guerre actuel répond coup pour coup au climat de guerre ayant précipité le Québec économe de ses cennes de Duplessis vers la création d’un nouvel impôt.
On pourrait répondre à l’Histoire en supprimant un palier de gouvernement d’un seul coup en accédant au statut de pays.
Pourquoi pas ?
Je suis toujours surpris par l’image que projette les péquistes et les bloquistes de la mentalité du Québec à travers le monde.
Parfois, je me demande pourquoi on perçoit encore Gilles Duceppe comme un ancien ML alors que l’on ne se fait aucune illusion sur les principes de Alain Dubuc, qui est passé lui aussi par la même école politique…
Conflit de génération, moi je dis.
André Boisclair semblait pouvoir remettre les pendules à l’heure au PQ mais, finalement, il semblerait que ce soit Pauline Marois qui soient en train de le faire mine de rien en catimini… du moins, je l’espère pour l’avenir politique de son option au prochain party électoral provincial…
« Encore une fois, le meilleur argument pour la séparation du Québec, c’est la suppression d’un rapport d’impôt. » S. Boudrias
Les citoyens des 9 autres provinces canadiennes n’ont qu’un seul rapport d’impôt à soumettre.
« Alain Dubuc, qui est passé lui aussi par la même école politique… »
Dubuc est un journaliste, Duceppe chef d’un parti politique, il y a une grosse nuance surtout que depuis la fondation du Bloc , il est devenu beaucoup plus pro syndical sous M. Duceppe.
« André Boisclair semblait pouvoir remettre les pendules à l’heure au PQ »
Les idées de M. Boisclair étaient plus modernes, ce qu’il lui manquait c’était du leadership.
» Un sondage ne fait pas une réalité. » – M. David Lépine
Mon coeur et mon cerveau vous demandent de ne pas utiliser la « réalité » pour avoir raison sur celle-ci. La Réalité est une notion qui se partage. À 43% ou 38%, rares sont les mouvements politiques de quelque nature que ce soit qui récoltent autant d’appui en Occident. Si je me trompe, je serai heureux de l’entendre. Oui, je serai bien content d’écouter votre sens de la réalité ou votre cerveau au-dessus du coeur m’en apprendre.
» Ne laissez pas votre coeur prendre le dessus sur votre cerveau M. Dubé. » Comme je vous ai déjà dit, je ne vous suggère pas de me faire le coup de la rationalité supérieure à une autre. Même la rationalité utilise l’émotivité. Dommage que vous ayez du trouble à le comprendre. Vous pourriez en bénéficier.
Tenez, un peu de rationalité pour vous cher M. David Lépine. Vous avez parlé d’un « mouvement largement minoritaire » ! Pour le mouvement minoritaire, je veux bien. Pour le « largement minoritaire », VOUS AVEZ OBJECTIVEMENT TORT. 43% n’est pas « largement minoritaire » ! Malheureusement, je dois écraser votre pseudo-rationalité encore une fois et vous servir la même sauce que vous m’avez servi : ne laissez pas votre émotivité prendre le dessus sur votre rationalité. Utilisez votre émotivité avec votre rationalité et non contre elle.
Je suis désolé de faire dans le mépris gentleman-qui-se-met-un-peu-trop-au-dessus-de-la-tribu. Je vous avais averti. Ne me faites plus le coup de la « réalité », le « cerveau », la « Realpolitik » M. Lépine. Ne le faites plus à d’autres. Mettez de côté ce mépris emprunté d’un autre. Désolé encore.
Sarko, il ne chante pas lui. Sa femme non plus, d’ailleurs. ;D
C’est fou comme il peut faire jaser ce petit insignifiant.
De toute façon lors du prochain référendum Sarkozy ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Il sera probablement réduit au rôle d’imprésario pour Carla. Un genre de René lilliputien, gérant d’une minuscule entreprise, si la belle arrive encore à l’endurer. Mais qu’est-ce qu’elle lui trouve à ce nabot même pas beau? Y a-t-il un couple plus mal assorti?
Et si Sarkozy devait coller au pouvoir pour plus d’un mandat et que le Québec devenait souverain pendant son règne, il s’empressera de reconnaître le nouveau pays, dans l’honneur et l’enthousiasme, quoi qu’il en dise maintenant.
…
Pourtant quelqu’un m’a dit qu’il nous aimait encore,
C’est quelqu’un qui m’a dit qu’il nous aimait encore.
Serait-ce possible alors?
…
Je vous lance un défi. Essayez de trouver la taille réelle du petit président sur Internet. Des heures d’amusement en perspective. C’est bien connu que Sarkozy est grandement complexé par sa petite taille. Cela explique pourquoi il se grandit sur certaines photos par toutes sortes de subterfuges. Je prétends que ça explique également pourquoi il est souvent coiffé en hauteur. Alors ne vous étonnez pas de constater que le petit Sarkozy préfère le grand Canada au petit Québec, qu’il soit farouchement opposé aux divisions, qu’il n’aime pas ce qui est replié sur lui-même, qu’il déteste le sectarisme (une autre forme de division) et le renfermement (un obstacle à l’expansion), qu’il soit attiré par la grande Carla, qu’il soit ami avec le grand Paul, qu’il ait tant apprécié son passage à la direction de la grande Union Européenne, qu’on le compare à Napoléon, un autre petit homme mégalomane. Sarkozy est un nabot grandement complexé. C’est sans doute pourquoi il éprouve un plaisir jouissif, presque sadique, à diminuer ceux qui désirent grandir et s’affirmer tout en choisissant d’être maîtres d’une plus petite entité.
Sarkozy est un beau cas pour la psychanalyse. L’histoire est truffée de petits hommes complexés qui sont détestables et parfois même dangereux. Ils aiment s’opposer et s’imposer aux plus grands. Les hommes d’État (grands de taille) sont rarement aussi exaspérants. Regardez Sarkozy et écoutez un peu son discours. Vous constaterez à quel point sa vie et sa carrière politique est continuellement teintée par sa lutte incessante contre le complexe que lui inflige sa petitesse. C’est profondément pathétique.
Voilà pourquoi il ne faut pas accorder trop d’attention aux divagations d’un président atomique, homéophatique et infinitésimal. Il ne sort presque jamais rien de bien de quelqu’un qui est petit de taille, qui ne l’a jamais accepté et qui devient donc étroit d’esprit. Attention, je ne dis pas qu’être petit est une tare. Il y a de petits hommes qui sont grands, il y a des grands qui sont grands, des grands qui sont petits, des petits qui sont petits et des petits qui jouent les matamores pour se grandir mais qui ne réussissent qu’à se rapetisser encore davantage. Sarkozy appartient à cette dernière catégorie et ça explique peut-être pourquoi face à la question de l’avenir du Québec il se croit obligé, pour se grandir, de dire le contraire du grand Charles.
Pour un président aussi dérisoire s’excuser équivaudrait à se réduire encore davantage. S’excuser et reconnaître ses torts est un luxe que ne peuvent se permettre que les grands esprits. Sarkozy n’a pas cette marge de manoeuvre.
Fin de cette psychanalyse à 5 cennes pour laquelle je me sentirais ridicule de charger ne serait-ce qu’un seul sou. Ça vaut ce que vaut. Je me suis amusé à l’écrire et je ne force vraiment personne à la lire.
Lors du prochain référendum le meme probleme sera encore présent et votre probleme ce n est pas le
ROC mais le ROQ (rest of Quebec)
Mme Teasdale a raison, c’est le ROQ qu’il faut commencer à convaincre, pas le ROC qui ne négociera pas tant que le ROQ sera un trop gros bloc contre le PQ et le Bloc.
A1, Mme Teasdale.
» Lors du prochain référendum le meme probleme sera encore présent et votre probleme ce n est pas le ROC mais le ROQ (rest of Quebec) »
Vous voulez diviser le Québec ? C’est ça Madame Teasdale ? Vous ne savez pas ce que vous dites Madame Teasdale.
Je vous demande s’il vous plaît de retirer ce mot.
Jean Dubé
Montréal
M. Dubé,
J’ai compris de Mme Teasdale que ce qui barre le Québec de sa souveraineté c’est plus nos fédéralistes québécois que les fédéralistes des autres provinces qui ne peuvent quand même pas vouloir se séparer à notre place. Je crois que c’est asez évident.
Je me demande qu’est-ce que cette dame devrait retirer dans son commentaire et pourquoi, selon vous ?
M. Dubé vous devez vous rendre a l évidence que nous ne pouvons pas le faire pour vous, et que 43% pour..
c est déja une division. Il vous reste une partie de 57% de la population a convaincre et les amener de votre coté.
Et meme a 50.1 % c est encore une grande division.
Pas sure que tout se fera dans la joie et l ‘harmonie..
Pour répondre à cette dame, qu’il suffise de dire que ce ne sont pas seulement les francophones, mais s’y ajoutant, les francophiles, qui peuvent voir dans ce projet de société une raison de se joindre à eux. Les récalcitrants, les purs et durs des opposants, ce ne sont pas les anglophones, ni les allophones, mais les francophobes. À bon entendeur, salut !
» Je me demande qu’est-ce que cette dame devrait retirer dans son commentaire et pourquoi, selon vous ? »
Évoquer un ROQ c’est évoquer un partitionnisme. Évoquer un Rest Of Québec c’est évoquer un Québec divisible. Évoquer un ROQ c’est évoquer la théorie partitionniste.
Mais bon si Mme Teasdale veut se faire partitionniste comme d’autres, elle est libre de le faire … Qu’elle sache que des types comme moi répondront coup sur coup à des pions « french canadians » enrôlés. Je lui répondrai of course avec toute la politesse qu’un débat démocratique l’exige.
Cordialement
Jean Dubé
Montréal
M. Marc Audet,
Je ne comprends pas trop ce que vous tentez d’expliquer ici.
Est-ce que vous pouvez être plus clair ?
» Il vous reste une partie de 57% de la population a convaincre et les amener de votre coté. »
Donnez-nous quelques décennies ou siècles et on y arriverai. On n’est pas pressé n’est-ce pas ? Le Canada n’est pas le goulag. Le Canada supporte bien le Bloc Québécois à Ottawa n’est-ce pas ?
On fera les choses par étapes. Cela s’appelle l’étapisme de Claude Morin du Parti QUébécois. Nous avons tout notre temps. On fait les choses une étape à la fois. La prochaine étape : on enlève la statue de Wolfe. L’étape suivante : on enlève la statue du Père de la Confédération (qui n’en est plus une). On fera tout cela calmement, politiquement, institutonnellement, démocratiquement, pacifiquement.
Si vous avez une objection Madame Teasdale, je serai heureux de l’entendre. Nous allons en discuter tranquillement.
Cordialement
M. Dubé,
Est-ce du cynisme avec Mme Teasdale ou si c’est le fond de votre pensée ? Dur à dire.
L’étapisme de M. Morin n’avait que 3 niveaux : 1, le PQ prend le pouvoir, 2, il gagne un référendum et 3, le Québec devient un pays. Badam ! Ou Bingo !, Selon votre goût.
Ça serait encore plus difficile d’enlever la statue de Wolfe que de faire l’indépendance. Pour celle de la Confédération, on n’a qu’à peinturer le CON de la même couleur que son socle pour faire FÉDÉRATION, ce qui est ce que nous avons, Badam ! Un autre problème de réglé.
On a entendu trop de conneries sur un partionnisme du Québec pour ne pas faire dans le cynisme massacrant quand un pion de la Machine évoque celui-ci, même sur un coin de table. Le fond de ma pensée ? Oui. Que madame Teasdale comprenne bien ce mot.
Pour élever les statues de NOS Grandes et Grands, demandons aux Jeunes Patriotes du Québec et autres groupes parapolitiques de faire pression de pétitions. Ils servent ça non ? Pacifiquement.
L’étapisme avait trois niveau ? Pour le troisième niveau, on va s’arranger pour avoir le troisième référendum gagnant avant son annonce.
On s’en fout du ni-ni. C’est « out »,c’est dépassé.
Ce qu’ils peuvent être colonisés, ces militants péquistes…
J’aurai du respect pour ces « souverainistes » roses seulement quand ils seront prêts à prendre les armes pour conquérir leur pays.
Leur stratégie étapiste est ridicule et mal fondée, tant sur le plan légal que philosophique, Comme si la volonté d’un peuple pouvait s’incarner dans un référendum, qui n’est qu’un sondage « glorifié »
Nicolas Sarkozy par ci, Louise Teasdale par là, André Juneau quelque part entre les deux, il me semble que des énergies se perdent de plus en plus inutilement sur ce blogue lorsque certains membres s’interpellent sans cesse dans une logique d’action-réaction qui ultimement ne mène jamais nulle part. Il y a des gens qu’on ne pourra jamais amener dans le camp souverainiste et il y a en d’autres qu’on n’a pas à essayer d’amener dans ce camp.
Il y a des discussions vaines qui reviennent sans cesse comme celles tournant autour de la partition. Ce piège à cons n’a pas à refaire surface constamment. C’est une impossibilité constitutionnelle, juridique et même simplement logique. Combien de fois faudra-t-il le répéter? Le Canada est formé de provinces. Chaque province est propriétaire de son territoire. Le Canada est donc divisible en provinces mais chaque province est indivisible. La partition est une vue de l’esprit, une invention théorique pour faire peur au monde. Le Québec ne peut pas être divisé en régions, en MRC, en municipalités, en quartier, en rues, en maisons, en pièces selon le bon vouloir de chacun. Le territoire appartient à la province et non pas aux régions, aux MRC, aux municipalités, ni même au propriétaire légal d’un terrain. Si quelqu’un décidait de décréter que son terrain est canadien (au Québec) cela n’aurait aucune valeur. Le Québec pourrait l’exproprier n’importe quand, avec ou sans raison. Fin de la discussion.
Pour ce qui est des résultats du prochain référendum il faudrait cesser de spéculer. Au cours des deux derniers mois l’appui au OUI est passé de 37% à 43%. Ces données fluctuent au gré des événements marquant l’actualité. Personne ne sait quand aura lieu le prochain référendum. Alors pour ce qui est des résultats on le sait encore moins. Ce sont des discussions inutiles.
Par contre, encore aujourd’hui, l’exécrable John James Charest est venu gâcher ma St-Valentin en apparaissant dans ma télé pour venir débiter ses litanies complètement absurdes et insupportables. Il est venu une fois de plus nous annoncer ce qu’il vient de réaliser et de comprendre, c’est-à-dire, tout ce que tous les québécois ont réalisé et compris depuis au moins 6 mois. Il nous annonce une récession, des déficits à venir, que son gouvernement ne pourra pas respecter tous ses engagements électoraux, que certains tarifs devront être augmentés et certains programmes révisés. Tout ça à peine 2 mois après avoir été élu en nous promettant le contraire. C’est pas possible comme ce gouvernement prend les électeurs pour des caves. Ses électeurs ont cependant été caves… Encore une fois. Est-ce que les gens vont finir par apprendre qu’on ne fait pas de l’or avec des patates, pas plus qu’on peut faire un premier ministre respectable avec un rat d’égout, avec un 2 de pique ou avec un minable minus (pour ne pas trop verser dans la grossièreté)?
Nos dirigeants agissent comme s’ils gouvernaient une république de bananes. C’est honteux de traiter l’électorat comme une bande d’imbéciles qu’on peut manipuler à sa guise pour servir les intérêts personnels d’un petit groupe d’individus. Il y a à peine deux jours c’est le ministre de la santé qui décidait tout à coup qu’il ne se fixerait plus d’objectifs précis qu’il jugeait irréalistes concernant les temps d’attente dans les urgences. Pourtant avant le dernier scrutin il croyait être en mesure de solutionner ce problème. Une fois élu il décide unilatéralement de laisser de côté ses objectifs. C’est quoi ça? Un de nos employés qui décide du sort des objectifs fixés par l’employeur (nous). Il a été « embauché » parce qu’on le croyait capable de remplir les objectifs de notre « entreprise » et voilà qu’une fois « syndiqué » il vient nous dire que nos objectifs on peut bien se les mettre quelque part. Et on n’a pas le pouvoir de « congédier » celui qui nous annonce qu’il ne fera pas ce qu’on attend de lui mais uniquement ce qu’il lui est possible de faire. Depuis quand on engage une personne qui n’est pas en mesure de faire ce qu’on attend d’elle? Si c’est pour lui laisser faire son possible aussi bien engager n’importe qui d’autre qui ferait tout autant son possible. C’est rendu qu’on ne peut plus rien exiger ou attendre de nos élus. Ce sont eux qui décident ce qu’ils vont nous donner, une fois reniées toutes leurs belles promesses électorales. Et s’ils ne nous donnent rien ce sont eux qui choisiront le moment où on pourra enfin les congédier. Ça leur donne tout le temps voulu pour qu’ils puissent à nouveau mystifier assez d’électeurs pour revenir au pouvoir, d’autant plus qu’ils ont à mystifier un nombre toujours plus restreint d’électeurs puisque que leur attitude éloigne de plus en plus l’électorat de ses devoirs de citoyen. Nous ne sommes pas loin ici d’une usurpation de pouvoir, par le mensonge et la tromperie. Les plus cyniques diront que tous les partis politiques agissent de la même façon. Rien n’est plus faux. Le PLQ est carrément au service l’establishment. C’est comme ça depuis toujours mais c’est devenu tellement évident que c’est devenu grossier. Les partis politiques ne servent pas tous les mêmes maîtres.
Voilà le type de choses dont il est urgent de discuter. Les divagations de Sarkozy on peut très bien les ignorer. C’est bon pour les médias qui font dans la pipolisation. Ce type pratique la provocation et la divagation chronique. On a autre chose à s’occuper. La saga de la commémoration de la bataille des plaines d’Abraham tire à sa fin. Fondamentalement c’était complètement idiot de songer à commémorer une bataille qui n’est pas du tout encore terminée et qui ne se terminera que le jour où le Québec accédera à sa souveraineté. Il semble qu’on comprend enfin cette réalité. En fin de compte cette « reconstitution » n’avait probablement comme but tordu que de faire croire au plus grand nombre que cette bataille était bel et bien terminée. Une autre façon détournée de démobiliser les gens nouvellement attirés par le mouvement souverainiste. Il semble que ça ait eu l’effet contraire. Finalement il aurait peut-être été préférable de les laisser faire, tout comme les divagations de Sarkozy semblent bénéfiques au mouvement souverainiste. On devrait peut-être se contenter de s’indigner le plus possible, jusqu’à l’extrême limite qui ferait cependant en sorte que les provocateurs ne reculent pas. Dans le fond ils servent notre cause et c’est probablement au moment où ils s’en rendent compte qu’ils se mettent à reculer. Quant aux « curieux » commentaires de Mme Teasdale je me contenterais d’une réponse simple à une simple question. C’est qui ça Louise Teasdale? Quelqu’un qui est en mission commandée ou quelqu’un qui s’est donné comme mission de toujours dire le contraire des autres?
» J’aurai du respect pour ces « souverainistes » roses seulement quand ils seront prêts à prendre les armes pour conquérir leur pays. » – M. Leblanc
» Il y a des discussions vaines qui reviennent sans cesse comme celles tournant autour de la partition. Ce piège à cons n’a pas à refaire surface constamment. C’est une impossibilité constitutionnelle, juridique et même simplement logique. Combien de fois faudra-t-il le répéter? » – M. Mitriou
De belles paroles mais vaines également. On dit quoi et on fait quoi pour obtenir l’appui de ce 57% de Québécois ? Si armes il faut prendre, ou se trouve la milice québécoise ? On fait quoi avec les armées canadienne et américaine et les accusations de « terroristes » qui vont fuser de partout ?
La reconnaissance de la nation québécoise par Ottawa devrait empêcher ces partitionnistes de se manifester à partir de maintenant. On divise plus facilement une province qu’une nation. Avant 2006, la nation québécoise n’existait pas… du moins pour Ottawa, le ROC et compagnie.
PS M. Mitriou, je soupçonne Madame Teasdale d’être une fûtée espionne pour le compte du Canada TM. On ne doit jamais sous-estimer un adversaire, surtout quand il ne semble pas dangereux.
M. Paolo Mitriou écrit : «Il y a des discussions vaines qui reviennent sans cesse comme celles tournant autour de la partition. Ce piège à cons n’a pas à refaire surface constamment. C’est une impossibilité constitutionnelle, juridique et même simplement logique»
Réponse : L’occupation de la Palestine et les colonies israéliennes sont des impossibilités constitutionnelles approuvées par le Canada, les États-Unis et l’Europe au grand complet.
M. Mitriou ajoute : «Finalement il aurait peut-être été préférable de les laisser faire »la reconstitution de la bataille des Plaines », tout comme les divagations de Sarkozy semblent bénéfiques au mouvement souverainiste. On devrait peut-être se contenter de s’indigner le plus possible, jusqu’à l’extrême limite qui ferait cependant en sorte que les provocateurs ne reculent pas. Dans le fond ils servent notre cause et c’est probablement au moment où ils s’en rendent compte qu’ils se mettent à reculer. »
Réponse : Totalement d’accord. On attend à mardi pour voir ce qu’il va en rester pour savoir comment réagir.
M. Jean Pierre Dubé pose la bonne question : «On dit quoi et on fait quoi pour obtenir l’appui de ce 57% de Québécois ? »
Réponse : C’est le cœur de l’affaire, convaincre le ROQ, les Québécois qui votent NON aux référendums.
M. Dubé pense que la partition est impossible parce que le fédéral a déclaré les Québécois être une nation.
Réponse : mais…à l’intérieur du Canada. Fait que, dès qu’ils voudront en sortir, il ne sera plus une nation, selon sa résolution, il redeviendra un gang de simples séparatissss terrorisssss, s’ils ne sont pas assez nombreux du genre de 60 % et plus.
Conclusion : Toutes ces discussions ne me semblent pas une perte de temps mais un brassage d’idées…en attendant.
M.J.-P. Dubé a écrit : « De belles paroles mais vaines également. On dit quoi et on fait quoi pour obtenir l’appui de ce 57% de Québécois ? »
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Bonne question. C’est un énorme défi pour les souverainistes. Voici pourquoi:
– Il faut d’abord commencer par les convaincre que l’identité fondamentale « nation + territoire + état = Québec » est vraie et, surtout, qu’elle améliorerait le « bien commun ».
– Concrètement, le couple PQ/Bloc a subtilement ajouté un 4è terme à l’identité fondamentale: leur stratégie fait que l’identité fondamentale s’écrit maintenant « nation + territoire + état + ‘grand projet de société ouverte de gauche’ = Québec ». Dès lors, cette identité devient une duperie (… au moins, pour un bon % de québécois comme moi qui n’en peuvent plus d’être saignés à blanc par l’état).
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M.J.-P. Dubé a écrit : « Si armes il faut prendre, ou se trouve la milice québécoise ? »
C’est simple:nulle part.
Voyons la réalité en face: les québécois sont un peuple de Ricardo, de Ti-Poils, de bons Jacks et, plus généralement, de « pense-gentil ». Nos gros bras s’enrôlent dans la FTQ-Construction, les Hells et les Cols bleus de Montréal, donc tout pour faire rigoler les armées canadienne et américaine.
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« ….les accusations de « terroristes » qui vont fuser de partout ? »
Ça, c’est une preuve d’immaturité: un adulte se fout de l’opinion des autres.
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Tous les états-nations sont nés dans le sang. C’est une loi historique qui s’applique aussi au Québec.
Relisez l’histoire même de la France, c’est un bel exemple. Voyez comme cet état-nation s’est progressivement construit à travers les siècles en annihilant tous les peuples qui vivaient sur son territoire.
» J’aurai du respect pour ces « souverainistes » roses seulement quand ils seront prêts à prendre les armes pour conquérir leur pays. » – M. Leblanc
Ok peut-être mais encore faut-il distinguer deux états : être prêt à prendre les armes vs prendre les armes.
Le Canada évoluera d’une fédération asymétrique à la véritable Confédération d’États souverains avant la prise d’arme.
La canadian army reviendra à Montréal avant que ces généraux en herbe d’une armée québécoise n’aient eu le temps d’organiser les troupes pour la reconquête officielle du pays.
L’american army reviendra à Montréal avant que l’armée québécoise n’ait le dessus sur la canadian army.
Quel est le plan militaire M. Leblanc ? Si vous ne répondez pas, vous êtes irresponsable. L’arme poétique est suffisante quant à moi. Elle peut faire autant de dégâts. Les forces sur le terrain nord-américain nous laissent peu de place à l’erreur. Nous le savons depuis longtemps.
» « ….les accusations de « terroristes » qui vont fuser de partout ? » Ça, c’est une preuve d’immaturité: un adulte se fout de l’opinion des autres. »
Je reprends mon mot. Les « révolutionnaires » felquistes sont encore considérés de nos jours comme des « terroristes ». Ils le sont encore dans l’Histoire officielle. Vous vous souvenez d’un Manifeste du FLQ ? Non, ne sous-estimez pas M. Leblanc la facilité déconcertante avec laquelle Ottawa Inc. pourrait sortir le mot « terroriste » contre ces vilains séparatissses.
L’adulte que je suis vous demande un peu plus de maturité politique. Je me soucie de l’opinion de l’autre oui. Cet Autre est aussi en surnombre sur ce Continent. Pour les intérêts supérieurs du Québec.
» Tous les états-nations sont nés dans le sang. C’est une loi historique qui s’applique aussi au Québec. »
Un certain Hubert Aquin, révolutionnaire québécois indépendantiste, le savait autant que vous. Son sang répandu pour la nation est suffisant. Comprenez-le et faites-le comprendre.
Un aquinien
» Conclusion : Toutes ces discussions ne me semblent pas une perte de temps mais un brassage d’idées…en attendant. »
Bien d’accord. Merci de le dire …
Par nos patronymes issus de l’ethnie canadienne (au-delà d’un brassage multiethnique transgénérationnel) Dubé, Leblanc, Gingras, Bousquet … Ottawa et Washington et l’ONU pourraient facilement nous dépeindre comme de vilains séparatissses racissses et nazissses.
PS Mitriou c’est un peu plus exotique. Vous pourriez vous en sortir.
» M.J.-P. Dubé a écrit : « Si armes il faut prendre, ou se trouve la milice québécoise ? » C’est simple:nulle part. Voyons la réalité en face: les québécois sont un peuple de Ricardo, de Ti-Poils, de bons Jacks et, plus généralement, de « pense-gentil ». Nos gros bras s’enrôlent dans la FTQ-Construction, les Hells et les Cols bleus de Montréal, donc tout pour faire rigoler les armées canadienne et américaine. »
Vous êtes mal renseigné. Il existe des Ti-Poils comme vous dites qui ont déjà mis les bases d’une milice québécoise.
Votre mépris grossier envers le peuple que vous aimez, si patriote vous êtes vraiment, ne risque pas de vous attirer ses bonnes grâces derrière vous … quand vous prendrez les armes.
Faut faire mieux M. Leblanc.
M. Claude s Leblanc écrit : «Nos gros bras s’enrôlent dans la FTQ-Construction, les Hells et les Cols bleus de Montréal, donc tout pour faire rigoler les armées canadienne et américaine. »
Vous avez raison, en partie, mais vous avez oublié les prisons, très équipées de centres de poids et altères pour les prisonniers qui n’ont rien à faire. Ceux qui n’avaient pas de gros bras avant, en ont après, s’ils restent là au moins, quelques années.
Fait que, si on veut faire peur aux Anglais, faudrait ne pas oublier nos prisonniers québécois bien entraînés sauf les Hell’s, qui sont fédéralistes, si on en juge par le drapeau canadien rouge et blanc qui flotte au vent sur leur repaire de Trois-Rivières. Qui serait d’accord pour tenter de les convaincre de changer leur penchant constitutionnel pour augmenter notre force de frappe ? Une médaille du patriote moderne vous attend.
Quand on est prêt à attendre des éternités pour qu’advienne la souveraineté, répéter des référenda à tous les 15 ans ad nauseam, alors il me semble qu’on fait la preuve que notre projet n’est pas si pressant, pas si nécessaire que ça, souhaitable sans doute mais pas critique.
Si l’indépendance était si nécessaire, elle se ferait spontanément et rapidement et si cela devait causer des effusions de sang, comme presque partout ailleurs au monde, on s’en cacherait pas. Au lieu de nier la possibilité de « turbulences maroisiennes » ou de partition, on dirait la vérité au peuple. On avouerait que ces choses- là sont une possibilité et qu’on s’y prépare en conséquence.
On avouerait que le ROC deviendrait peut-être un ennemi et qu’il ferait tout en son pouvoir pour diviser notre territoire, pour ébranler notre économie, pour intimider nos alliés. Afin de réussir notre projet dans de telles conditions, ça va prendre une solidarité d’un ordre beaucoup plus important qu’une simple majorité courte à une question piège.
En fait quand M. Mitriou parle de l’indivisibilité d’un Québec il nie complètement la realpolitik et se fie sur un document constitutionnel que nous n’avons toujours pas ratifié.
C’est pour cela que la majorité de Québécois n’est pas prête à donner un mandat à des rêveurs idéalistes incapables de préparer un plan B. Pour chaque Tchèquoslavie il existe une Yougoslavie.
Nos bons rêveurs croient sincèrement qu’il ne faille convaincre qu’un 6-7 % de la population pour se rendre à 50 % et hop vlam, nous voilà maîtres chez nous , que personne n’oserait contester, que le ROC accueillerait ça presque à bras ouverts.
Au lieu d’un vrai mouvement de libération nationale, nous nous sommes dotés d’une industrie de la souveraineté quasi permanente dont le comble est une députation bloquiste dans la capitale ennemie qui se réserve tous les droits et dont la majorité comptabilise déjà ses crédits de pension fédérale indexée. Et on voudrait que les Québécois les prennent au sérieux dans leur « patriotisme » payant.
Lien : http://www.youtube.com/watch?v=1licCgoOEpw
LA LÉGION DHONNEUR À JEAN CHAREST
Sarkozy est pour le fédéralisme canadien.
On n’en a rien à cirer.
Desmarais a agi.
Sarkozy vient faire une saucette lors du Sommet de la Francophonie.
On n’en a rien à cirer.
Desmarais a agi.
Sarkozy a changé la formule de « Non-ingérence, mais non-indifférence »
Pour nous dire que « Le Canada est son ami, les Québécois sont ses frères ».
On choisit ses amis pas sa famille.
On n’en a rien à cirer de Sarkozy.
Les Français non plus.
Desmarais a agi.
Sarkozy remet la Légion d’honneur à Jean Charest.
Mais pourquoi ?
Qu’a-t-il fait ?
Qu’a-t-il dit ?
Cest un fédéraliste.
Ah ! Sarkozy aussi.
Charest est donc plus qu’un frère, il a été élevé au rang d’ami.
Ah bon ! Comme Desmarais.
Desmarais est plus qu’un ami pour Sarkozy.
Desmarais a encore agi.
J’espère que les Québécois pourront aussi, un jour, choisir leurs amis.
Il est fort probable qu’à ce moment-là, Sarkozy et Desmarais, on n’en aura rien à cirer.
Qu’est-ce que Charest a promis à Desmarais pour obtenir cette faveur ?
Une partie dHydro-Québec ?
Quand on a peur que son chien s’égare, est-ce qu’on ne lui met pas une médaille au cou ?
Le Québec occupe la 22e position dans le monde en 2006 quant à son produit intérieur brut par habitant. Sur le plan de la superficie de son territoire (1 667 441 km2), le Québec se placerait au 18e rang dans le monde. Le Québec n’est pas un petit pays. Cependant, les Québécois, petit peuple menacé malgré son potentiel immense , ne gèrent pas leur propre pays.
Les pseudo-fédéralistes à Ottawa n’ont cessé d’étendre leurs tentacules centralisatrices étouffantes dans les champs de compétence du Québec. Des fédéralistes dignes de ce nom devraient plutôt défendre une vraie fédération, en respectant la répartition des pouvoirs. Que le fédéral se retire donc des champs de compétence provinciale et que le Québec récupère les points d’impôt que le fédéral lui a empruntés lors de la dernière guerre mondiale, mais qu’Ottawa a confisqués depuis.
Il faut contrer l’action des pseudo-fédéralistes impérialistes à Ottawa, et contrer le travail de sape continu des médias, inféodés au fédéralisme invasif et centralisateur, qui s’acharnent à rapetisser le Québec et à ralentir sa marche vers la souveraineté.
L’affaire Sarko devrait faire réféchir les Québécois. Ceux-ci devraient s’inspirer des juifs qui partout dans le monde se serrent les coudes et réagissent d’une seule voix quant leur ethnie, race ou religion (appelez leur spécificité comme vous voulez) est attaquée. Ainsi le réseau B’nai B’rith à travers le monde réagit publiquement et très rapidement.
L’unité du peuple québécois exige bien sûr de la réaction face aux attaques, mais encore plus de l’action continue et de la pro-action pour défendre ce que nous sommes. Le Québec est une nation pacifique avec ses caractéristiques distinctes qui mérite de se perpétuer dans son identité et selon ses propres choix.
Nous avons pleinement le droit d’être ce que nous sommes. Il est temps que le Québec soit le maître de son avenir.
« Nous avons pleinement le droit d’être ce que nous sommes. »
C’est que trop souvent ce nous veut dire les souverainistes au lieu de tous les Québécois. Ne confondez pas les deux svp. Tous les Juifs ne sont pas des sionistes non plus.
Non, M. Saint-Arnand, vaut mieux de ne pas prendre exemple sur les Juifs qui se font haïr partout depuis quelques années spécialement et même, avant sauf pour leur habilité à être pesants au gouvernement de divers États dont le canadien, le québécois, l’américain et cetera.
» Nos bons rêveurs croient sincèrement qu’il ne faille convaincre qu’un 6-7 % de la population pour se rendre à 50 % et hop vlam, nous voilà maîtres chez nous , que personne n’oserait contester, que le ROC accueillerait ça presque à bras ouverts.
Au lieu d’un vrai mouvement de libération nationale, nous nous sommes dotés d’une industrie de la souveraineté quasi permanente dont le comble est une députation bloquiste dans la capitale ennemie qui se réserve tous les droits et dont la majorité comptabilise déjà ses crédits de pension fédérale indexée. Et on voudrait que les Québécois les prennent au sérieux dans leur « patriotisme » payant. »
C’est justement parce que l’État canadien ne veut pas mourir qu’il fait dans le contre-étapisme et que les Québécois, pas plus niaiseux que d’autres, ne tiennent peut-être pas à se faire accuser de terroristes destructeurs de pays.
Les « bons rêveurs » dont vous parlez sont aussi à l’origine de certains progrès du pays. Vous devriez le savoir.
Vous proposez quoi donc M. Lépine ? Un moratoire sur la Question Nationale ? Peut-être est-ce une bonne idée … mais encore faut-il des gens pour porter une bonne idée. Vos idées sont pas claires du tout pour moi en tout cas. C’est beau chiâler comme vous le faites mais vous tournez en rond vous aussi.
» L’indépendance du Québec serait un crime contre l’histoire de l’humanité. » – Pierre E. Trudeau
» Quand on est prêt à attendre des éternités pour qu’advienne la souveraineté, répéter des référenda à tous les 15 ans ad nauseam, alors il me semble qu’on fait la preuve que notre projet n’est pas si pressant, pas si nécessaire que ça, souhaitable sans doute mais pas critique. »
L’étapisme de Morin et compagnie était pourtant de la Realpolitik. Étrange que vous ne soyez pas en mesure de le constater M. Lépine …
Le projet politique des années 1960-70 que vous évoquez était jugé irrationnel pour plusieurs raisons. Le même projet dans les années 2000-10 a plus de chances d’aboutir … grâce à cette Realpolitik qu’est l’étapisme.
Pourquoi le PQ à l’article 1 de son programme non éliminé a-t-il repris du poil de la bête déjà ? Un « mouvement largement minoritaire » vous disiez ? Minoritaire M. Lépine, minoritaire. Pas largement minoritaire. Vous trahissez un peu trop votre émotivité pour quelqu’un qui parle de Realpolitik …
@ David Lépine a dit :
« Nous avons pleinement le droit d’être ce que nous sommes. »
C’est que trop souvent ce nous veut dire les souverainistes au lieu de tous les Québécois. Ne confondez pas les deux svp. Tous les Juifs ne sont pas des sionistes non plus. »
Euh, monsieur Lépine… le sionisme est-il devenu un terme péjoratif sans que les dictionnaires s’en aperçoivent ?
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Petite définition en ligne, gracieuseté Wikipédia :
Le sionisme (qui doit son nom au mont Sion, colline sur laquelle fut bâtie Jérusalem) est une idéologie politique prônant l’existence d’un État juif en Palestine[1]. Sur un plan idéologique et institutionnel, le sionisme entend œuvrer à redonner aux Juifs un statut perdu depuis l’Antiquité, à savoir celui d’un peuple regroupé au sein d’un même État.
Le mouvement sioniste est né à la fin du XIXe siècle, parmi les communautés ashkénazes d’Europe centrale et orientale sous la pression des pogroms, mais aussi en Europe occidentale suite au choc causé par l’affaire Dreyfus – qui compte parmi les motifs du lancement du Congrès sioniste par Theodor Herzl. Bien qu’ayant des caractères spécifiques du fait de la dispersion des Juifs, cette idéologie est contemporaine de l’affirmation d’autres nationalismes en Europe.
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Question : est-ce que par hasard l’État hébreu, au Moyen Orient, aurait perdu aux yeux de la communauté internationale après 60 ans d’existence sans qu’on le sache ?
Sous-question : serait-il encore péjoratif d’être juif aujourd’hui et/ou de réclamer un pays où que ce soit dans le monde ?
Question de logique : attendu que « le sionisme est le mouvement national de renaissance des juifs, qu’il soutient que les juifs sont un PEUPLE et ont donc le DROIT à leur auto-détermination dans LEUR PROPRE FOYER NATIONAL, qu’il vise à fixer et à soutenir un foyer national légalement reconnu pour les juifs dans leur patrie d’origine et à lancer et stimuler une renaissance de la VIE, de la CULTURE et de la LANGUE nationale juive », serait-ce à dire que ce qui est bon pour les juifs au Moyen-Orient n’est pas bon pour les québécois d’origine judéo-chrétienne en Occident ?
Sous-question de logique : serait-ce à dire que les québécois, en tant que peuple ou nation reconnue par motion parlementaire à Ottawa, n’aurait pas DROIT à leur juste renaissance populaire et à leur tout aussi juste reconnaissance mondiale ?
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Êtes-vous un Sioniste ?
Chaque juif doit décider DE LUI-MÊME s’il est sioniste.
Que vous apparteniez OU NON à n’importe quelle organisation sioniste, que vous acceptiez ou non n’importe quelle définition « officielle » du sionisme, SI VOUS HABITEZ EN ISRAEL OU PROJETEZ D’HABITER EN ISRAEL, si vous croyez que les juifs sont un peuple et soutenez que les juifs ont droit à un foyer national, ou bien alors, si vous êtes prêt à agir pour cela même si c’est un défi, alors vous pouvez vous appeler un Sioniste.
C’est en lisant ce genre de déclaration juive que je me dis que Falardeau est un con.
Les Québécois doivent cesser de s’identifier à des perdants ou des opprimés afin d’être reconnus comme peuple indépendant.
Et s’il faut utiliser la rhétorique acceptée pour les juifs et remplacer ce dernier terme pas le mot souverainiste, alors, oui, je crois que la cause à de l’avenir.
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Et autre petit rappel en même temps pour les adeptes de la politique du francophone hors-Québec pour freiner l’élan du séparatisme :
On peut scinder les diasporas en trois types :
pôle entrepreneurial (influence des entreprises et de l’État-nation de plus en plus forte)
pôle religieux et linguistique (religion trop diversifiée, peu d’impact de l’État-nation d’origine)
pôle POLITIQUE (lorsque le territoire d’origine est dominé par une puissance étrangère).
Évidemment, le dernier pôle est le plus important pour moi.
à vous la parole, monsieur Lépine, je suis certain que vous voulez passer pour un anti-sémite devant tout le monde… non ?
😉
» Les Québécois doivent cesser de s’identifier à des perdants ou des opprimés afin d’être reconnus comme peuple indépendant. »
Bien d’accord mais les tribus et petites nations du monde entier ont peut-être aussi besoin de cette nation d’Amérique, petite mais tout de même forte.
» Une nation a le droit de sa force. » – Maurice Séguin, historien québécois
All we have to fear is fear itself.
– Churchill
Qui dira la même chose en français ICI ??
Ah oui, c’est vrai, nous ne sommes pas en guerre et l’économie va bien… alors la comparaison ne tient pas…
Voyez-vous, monsieur Dubé, ce que je déteste à m’en confesser, chez les souverainistes québécois (car on est souverainiste partout où on habite un pays capable d’excercer le plein pouvoir sur sa destinée politique), c’est cette manie de ne pas vouloir sortir des années 60-70.
Au coeur même de l’État hébreu se trouve des sympatisants sérieux et légitimes de la stabilité politique du Liban et de la reconnaissance possible d’un éventuel État palestienien.
Mais trouverez-vous parmi eux quelqu’un d’assez imbécile pour prôner l’auto-destruction d’Israel ou même risquer que ses ennemis publics affichés et assumés comme tel (et je parle ici de l’IRAN avant de parler de la base d’Oussama) détruise le pays qu’ils ont choisis d’habiter et qui existe démocratiquement depuis plus de 60 ans ?
Non.
Et pourtant, au début de la fondation de l’État hébreu, les combattants étaient équipé d’arme d’origine soviétique et non américaine.
Les kibboutz ressemblaient à s’y méprendre à des soviets marxistes.
Les temps ont bien changé.
La logique des états et la reconnaissance politique de ceux-ci : abosolument pas.
Voyez-vous, j’en ai mon voyage au restaurant, comme dirait JC, de me faire traiter de raciste parce que je crois, tout comme Lucien Bouchard avait osé le croire à voix haute avant de se faire rabrouer par les bien pensants de la génération lyrique, que le fait français en Amérique est menacé.
Il l’est.
Ma culture française et, surtout, souverainement québécoise, l’est également.
Et pas seulement sur les plaines d’Abraham.
Abraham, en passant, c’est qui ? Et que fait-il près des murailles de Québec ?
Et Montréal ? La retrouve-t-on uniquement en Occident ?
Non, monsieur. On la retrouve aussi en Orient encore aujourd’hui et c’est un endroit stratégique d’un autre bataille légendaire en référence aux croisades.
On veut faire de l’histoire. Qu’on en fasse ! Mais qu’on n’oblitère pas au passage les passages qui nous gênent.
Mon propre professeur d’histoire était d’origine arabe, il ne s’est JAMAIS affiché en classe comme musulman.
Et c’est pourtant lui qui a été ma petite tête de « juif » a passer haut la main mon cours d’histoire en suivant le manuel scolaire qu’il avait écrit lui-même.
Mais ce n’est pas tout, cet homme-là était aussi un très grand entrepreneur et ne se gênait pas pour vanter les vertus du commerce.
A ce que je sache, au Musée des Beaux Arts de Montréal, section ouverte à tous ET sans frais, on peut VOIR des traces des caravanes en Chine, tabaranak !
Autre chose, les langues sémitiques parlées dans le Moyen-Orient sont un signe de parenté chanté par Natacha Atlas at large dans le putain de monde entier comme Celine Dion peut chanter mondialement.
J’en ai mon truck, monsieur Dubé, de me faire dire que le Québec est né pour un petit pain, mange des petits pains et devraient prendre exemple sur de petits peuples.
J’en ai aussi mon ostie de voyage de me faire citer un intellectuel suicidaire ou un politicien perdant à tout bout de champ pour me faire parler d’avenir.
Aquin était brillant comme un soleil noir.
Lévesque portait un nom de curé mais n’en était pas un.
Qu’on arrête de faire de l’un un prophète sanglant et de l’autre un curé, sacrament !
Et les conneries de s’associer au Hezbollah, inventé par le bon Falardeau, j’en ai ma claque également !
Car si le ROQ ne comprend pas toujours les références go-gauchistes de Montréal français, ils sont en droit d’avoir un discours qui soient autre chose que du misérabilisme en soutane blanche en guise de discour souverainiste.
Si vous voulez continuer à perdre. Continuez à vous associez à ces gens-là. Si vous jouez en politique pour GAGNER, vous allez chercher les appuis qu’il vous faut aux États-Unis en parlant aux bonnes personnes.
Rappel important : si Paul Martin, du PLC, n’avait pas saccagé les transferts aux provinces en 1995, nous n’aurions jamais perdu le référendum avec Jacques Parizeau et Lucien Bouchard.
Chronologie des événements : mars arrive avant octobre même en 1995.
Le budget Martin passe en mars (après une campagne de propagande incroyable dans les médias favorisant le remboursement de la dette exigé par le FMI) quelques mois avant la date fatidique d’octobre 1995, date du référendum Parizeau.
Vous la pognez la joke ?
La question n’était pas : pour ou contre le Québec indépendant, c’était pour le ministre des Finaances du Canada ou pour l’économiste des Finances du Québec ?
Critique du Budget Martin 1995-1996 par la CSN
(pour qu’on ne m’accuse pas d’être anti-syndicat parce que je n’achète pas tout le discours dogmatique de la gauche)
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« Notre gouvernement veut que les Canadiens puissent le juger non sur son discours, mais sur ses résultats – non sur les promesses faites, mais sur les progrès réellement accomplis. » (Paul Martin, Discours du budget 1995, p.7)
En effet, oubliez le discours et les promesses des libéraux, particulièrement en ce qui concerne leur dernière campagne électorale. Maintenant, la population les découvre sous leur vrai jour et le budget Martin 95 constitue rien de moins qu’une véritable volte-face politique. On ne parle plus d’emploi mais de mises à pied massives, d’équité fiscale mais de taxation encore plus régressive, de chômage mais d’attaque au régime d’assurance-chômage. Le tout se déroule sur un fond de centralisation politique à Ottawa et de délestage économique à l’égard des individus, des régions et des provinces. Mais l’important, c’est que les milieux financiers soient plutôt satisfaits…
» Voyez-vous, monsieur Dubé, ce que je déteste à m’en confesser, chez les souverainistes québécois (car on est souverainiste partout où on habite un pays capable d’excercer le plein pouvoir sur sa destinée politique), c’est cette manie de ne pas vouloir sortir des années 60-70. »
Mais M. Boudrias, non seulement il ne faut pas en sortir mais y plonger ben comme il faut !
Jusqu’à preuve du contraire, le débat souverainiste-fédéraliste origine du débat Trudeau-Aquin en 1962. La réconciliation Trudeau-Aquin devrait nous permettre d’en sortir justement …
C’est quelqu’un né dans les années 1970 qui vous le dit.
« All we have to fear is fear itself.
– Churchill »
c’était Franklin Delano Roosevelt qui a prononcé ces mots durant la grande dépression des années 30
Je suis né dans les années 70 également et ne venez pas me dire que Trudeau est une référence (autre que historique) pour triompher souverainement comme du monde.
Me semble que c’est clair : le Québec occupe le territoire occupé autrefois par la Nouvelle-France.
Le Rest Of Canada ne sont que des rajouts accumulés au cours de l’histoire Britannique en Amérique du Nord où on peut trouver encore des traces de la francophonie de l’époque anté-AANB.
Alors, l’argument le plus fumeux et le plus fumigène du show de boucane de Trudeau (la préservation du fait français hors-Québec) se résout de toutes les manières suivantes :
1) invitation au rapatriement des francophones hors-Québec, boom migratoire assuré ;
2) ouverture des frontières d’un Québec souverain à tous les réfugiés de la séparation du Québec qui subirait trop de « love in » de la part des canadiens-anglais après une déclaration unilatérale de souveraineté de la part du gouvernemet québécois ;
3) reconnaissance d’une diaspora franco-judéo-chrétienne en Amérique du Nord par Québec afin de protéger les acquis et soutenir (via une fondation indépendante de l’État) les francophones du continent.
Vu comme ça, ça m’étonnerait ben gros que notre bon Michael « Trudeau » Ignatieff réussisse à nous faire le coup (dont il parle déjà à Larocque Lapierre) du protectorat Anglais de la Nation québécoise ou Franco-Canadienne.
Ça fait des décennies que nous gouttons le bilinguisme hors-Québec mis sur pied par Trudeau et on voit ce que ça donne…
Ça fait des années que nous récoltons les fruits de la loi 101 concrètement au Québec MALGRÉ la Cour Suprême du Canada (qui rendra un autre jugemnet bientôt) et, croyez-moi, il est clair et évident que Trudeau s’est trompé et Camile Laurin avait raison.
Ce qui veut dire que Lévesque avait tort également de simplement pensé qu’on ne protège pas une langue avec une ou des lois.
Donc, comprenez-moi bien, si Trudeau est dans le champ et qu’on a donné son nom au mauvais aéroport ; Lévesque a toujours sa place sur l’ancien Boulevard Dorchester devant Hydro-Québec… et on avait tort de ne pas l’écouter quand il disait de laisser les rues portées leurs nom d’origine et les statues où elles sont afin que tous se souviennent de l’absurdité anachronique dans laquelle les québécois vivent aujourd’hui.
Le temps du mépris et de la méprise fédéraliste canadienne est terminée.
Le fédéralisme tranquille « sans surprise » et « coopératif » et « basé sur l’écoute » est une toute aussi grande insulte à notre intelligence collective et à notre histoire récente.
La vie politique du Québec indépendant commencera lorsque nous serons vraiment libres.
Et la liberté, comme chacun le sait, commence là où celle des autres se terminent.
Pour ma part, la liberté de dicter des lois en provenance d’Ottawa se termine à la frontière du Québec et de l’Ontario.
C’est pas plus méchant que ça. Chacun sa voix, chancun trance son chemin comme il l’entend.
Et le chemin il se fait en marchant, comme dirait Neruda.
Messieurs Dubé et Boudrias, est-ce qu’il serait possible d’écrire ici, un résumé de ce que vous souhaitez qu’il se fasse au Québec, en allant droit aux moyens et au but.
Est-ce que vous êtes fédéralistes, souverainistes avec ou sans association ou partenariat ou confédération ou quelque chose comme ça ? Pour moi, en vous lisant, ce n’est pas trop clair.
C’est quoi votre solution pour le Québec, le statu quo ?
@ Jean Pierre Dubé
Y a-t-il trace du débat Aquin/Trudeau quelque part sur le web.
Échange épistolaire, débat one on one, n’importe quoi, j’aimerais savoir de quoi il en retourne exactement…
@ David Lépine
Roosevelt ? Vous avez raison !
Et c’est encore mieux !
C’est une référence américaine et non Anglaise.
Je trouve ça mieux même si Churchill s’est trompé sur Gandhi en le qualifiant de fakir à moitié nu.
Et que Roosevelt n’a jamais vu ce que Churchill voyait venir de la Russie de Staline après la Deuxième Guerre mondiale.
Merci pour la correction !
C’est le genre d’erreur que j’adore faire en public !
lol
@ Gilles Bousquet
Monsieur Dubé est clairement souverainiste.
Moi, je suis clairement en faveur de la sécession du Québec du reste du Canada, association à négociée ou pas avec le ROC.
Le seul partenaire avec lequel le Québec doit négocié, c’est les USA, l’endroit sur le continent qui accueille 80 % et plus de nos exportations québécoises.
Si le ROC veut faire la sourde oreille, le gouvernement du Québec est capable et mandaté pour négocier avec l’Ontario plutôt qu’Ottawa, qui représente une autorité fédérale tout fourrée dans ses crosses péréquationnelles, si je puis dire.
Pour ce qui est de Michael Inactif, j’aimerais savoir ce qu’il est également :
– centralisateur ;
– asymétrique ;
– extra-terrestre or what ?
Charles de Gaule disait, lorsqu’on lui demandait s’il était de Gauche ou de Droite qu’il était au-dessus de tout ça.
Michael Ignatieff, en me basant sur ses déclaration évasives et fouareuses, ne pourrait que répondre honnêtement que les questions le concernant, il peut bien y répondre… mais quand vient le temps de répondre aux questions de la presse sur la place d’Ottawa dans la répartition des pouvoirs et dans son droit de dépenser comme il l’entend dans la fédération canadienne prisonnière de son rêve pogné dans les presses de son éditeur, on pourrait dire que ça lui passe par-dessus la tête, non ?
Bref, il y a des jours où je suis OBLIGÉ d’être souverainiste parce qu’être fédéraliste avec des imbéciles comme Harper et Ignatieff, c’est impossible d’assumer ça en public.
Désolé.
Et vous ? vous êtes quoi, en ce moment ? Davantage fier d’être canadien ou québécois ?
@ M. Bousquet
Je veux essentiellement la même chose qu’un très dangereux petit chanoine historien de notre Histoire québécoise : l’État souverain du Québec à l’intérieur ou à l’extérieur d’une véritable confédération pancanadienne. Ce que je veux ? Sortir d’un état provincial.
Ça ressemble pas mal à ce que souhaite M. Boudrias. Ça ressemble aussi à ce que préconise paradoxalement un Conservateur Harper avec son fédéralisme asymétrique.
C’est plus clair ?
@ M. Boudrias
Il y a plusieurs extraits de « La fatigue culturelle du Canada français » (1962) sur Vigile.net. Pas le texte au complet je crois. Pour ce qui est de « La nouvelle trahison des clercs » de Trudeau (même année), je ne l’ai pas vu sur le web.
http://www.vigile.net/La-honte-se-fabriquer-des-heros
Comprendre le Québec c’est aussi comprendre le Canada. Comprendre le Canada c’est aussi comprendre Trudeau. N’est-il pas un des plus grands, sinon le plus grand Premier Ministre du Canada du 20e siècle ?
Bonne lecture !
M. Boudrias,
Mon plan A personnel est souverainiste mais…comme je crois qu’on n’aura pas un assez élevé pourcentage de souverainistes au Québec pour gagner un référendum à plus de 50 % dans les années à venir, je suis d’accord pour sauter maintenant à un plan B qui devrait être une bonne amélioration sur la fédération anglicisante et centralisatrice actuelle. Celui qui me plairait comme deuxième choix est une vraie confédération parce que c’est formé d’États souverains. « Faute de pain, on mange de la galette, principalement si elle est bien faite, à la place de mourir de faim ».
Le fédéraliste québécois qui vote NON mais qui serait prêt à améliorer la place du Québec dans le Canada, ne va pas voter OUI s’il croit que le Québec va sortir complètement du Canada parce que ses épargnes sont en argent canadien et que le ROC peut, avec ses amis Américains, nous boycotter. Si on lui dit que nous aurons notre piastre québécoise, il va capoter, fait que…faudrait négocier une confédération avant de sortir de la fédération actuelle « la Cour suprême a déclaré que le ROC serait tenu de la faire si les Québécois commenceraient par se décider clairement sur une solution claire ». Si on ne peut même pas se décider, oublions les solutions, on va rester dans la fédération asymétrique d’une façon administrative de M. Charest jusqu’à la fin des temps…me semble, ce qui n’est pas un souhait mais un simple flair du futur.
@ M. Bousquet
» Le fédéraliste québécois qui vote NON mais qui serait prêt à améliorer la place du Québec dans le Canada, ne va pas voter OUI s’il croit que le Québec va sortir complètement du Canada parce que ses épargnes sont en argent canadien et que le ROC peut, avec ses amis Américains, nous boycotter. Si on lui dit que nous aurons notre piastre québécoise, il va capoter, »
C’est à peu près la position de l’ex-souverainiste ayant voté OUI au référendum de 1995 André Pratte, nationaliste québécois mais fédéraliste canadien.
Vraisemblablement aussi celle de Stéphane « je suis nationaliste québécois » Dion.
Plutôt bien résumé.
Continuons à discuter. Cela ne nous nuit pas, au contraire. La discussion a aussi permis la reconnaissance officielle par Ottawa de la nation québécoise récemment.
M. Jean-Pierre Dubé, vous écrivez, ce que je veux : «Ça ressemble aussi à ce que préconise paradoxalement un Conservateur Harper avec son fédéralisme asymétrique.»
Je vous comprend difficilement. Le fédéralisme asymétrique est ce que veut aussi M. Charest. Comment est-ce que vous pouvez être souverainiste et vous contenter d’une fédération asymétrique de provinces « territoires conquis » canadiennes soumises au fédéral ?
» Mon plan A personnel est souverainiste mais…comme je crois qu’on n’aura pas un assez élevé pourcentage de souverainistes au Québec pour gagner un référendum à plus de 50 % dans les années à venir »
On ne doit pas se faire d’illusion, dès que l’appui à la souveraineté du Québec redépassera le 50% + 1, Ottawa sortira un bonbon. J’appelle ça le contre-étapisme.
M. Dubé,
C’est vrai que 50 % + 1 c’est trop peu, ça prendrait 60 % et plus. Faudrait donc trouver une solution qui aurait l’accord de 60 % et plus de Québécois, quoi ?
Si on ne trouve pas, on oublie ça et on commence à penser ce que l’on va semer dans notre jardin ou sur le balcon, si on en a un.
» C’est vrai que 50 % + 1 c’est trop peu, ça prendrait 60 % et plus. Faudrait donc trouver une solution qui aurait l’accord de 60 % et plus de Québécois, quoi ? »
C’est le statu quo. Pas de référendum nécessaire.
Le seul petit problème : je n’aime pas personnellement un état provincial.
» Je vous comprend difficilement. Le fédéralisme asymétrique est ce que veut aussi M. Charest. Comment est-ce que vous pouvez être souverainiste et vous contenter d’une fédération asymétrique de provinces « territoires conquis » canadiennes soumises au fédéral ? »
Je ne m’en contente pas. Si je m’en contentais, je n’écrirais pas tous ces messages ici. Je ferais autre chose. L’état provincial ne m’intéresse pas précisément parce que, comme vous l’insinuez bien, nos chers fédéralistes provincialistes sont les premiers à mépriser un provincialisme québécois tout en le maintenant.
Par contre, une majorité de Québécois semble s’en contenter. C’est le 60% dont vous parlez. C’est mon impression.
M. Dubé,
Si on ne se contente pas d’être une province et si la séparation de notre province d’avec le Canada ne peut pas recevoir le OUI d’une assez bonne majorité de Québécois, on fait quoi ?
Le fédéralisme asymétrique n’est que du provincialisme légèrement excentrique. Si on veut que le Québec devienne un État « un pays », faut qu’il remplace la fédération actuelle par autre chose. Cet autre chose, on peut l’appeler n’importe comment mais le meilleur mot me semble être une confédération qui conserve les liens que l’on veut avec un organisme appelé le Canada, ce qui rassurerait les Québécois nationalistes encore hésitants mais pas trop raides de l’option.
Des fois, il s’agit du bon mot pour mieux faire passer un concept. La souveraineté-association et la souveraineté-partenariat étaient des concepts qui ressemblaient à une confédération mais ça avait l’air de séparer le Québec du ROC. C’est pourquoi les fédéralistes appelaient les souverainistes : SÉPARATISSSSS, pour faire peur.
Voter pour un Québec souverain qui formerait une vraie confédération canadienne, difficile pour les fédéralistes de dire : Une confédération, ce n’est pas bon pour le Québec et les autres Canadiens.
» Mon plan A personnel est souverainiste »
Le seul plan A souverainiste c’est le référendum gagnant à 60% et plus (passons les détails sur un acceptable 50% + 1). Le plan B est multiple, ouvert, individuel et collectif.
» Un climat assez particulier s’est établi dans certains milieux, un sentiment de complicité entre militants indépendantistes, étudiants, jeunes fonctionnaires et « crypto-séparatistes » infiltrés un peu partout. On compte sur une sorte de révolution tacite, dont il n’y a guère lieu de parler sinon par de subtiles allusions, qui découlera tout normalement de l’action isolée de chacun. » – Le colonialisme au Québec, André D’Allemagne, 1966
Tant qu’un plan B ne contredit pas trop le plan A, les choses vont dans la bonne direction non ? Et même s’il le contredisait un certain temps, traiter de traître un patriote peut lui être utile non ?
» Si on ne se contente pas d’être une province et si la séparation de notre province d’avec le Canada ne peut pas recevoir le OUI d’une assez bonne majorité de Québécois, on fait quoi ?
(…)
Voter pour un Québec souverain qui formerait une vraie confédération canadienne, difficile pour les fédéralistes de dire : Une confédération, ce n’est pas bon pour le Québec et les autres Canadiens. »
Oui, cette impuissance … Cette impuissance politique qu’on connaît trop bien. Cette impuissance que René Lévesque a personnellement vécu après 1980. Que faire en effet ?
Votre proposition n’est pas mauvaise mais personne ne voudrait s’embarquer dans un tel référendum « confédératif ». Pourquoi ? Parce que c’est dans les grandes lignes les tentatives ratées de Meech et Charlottetown.
Ma réponse M. Bousquet : on ne demandera pas à un peuple d’aller plus vite qu’il ne le souhaite mais on ne s’empêchera pas individuellement d’aller plus vite qu’un opposant idéologique. Ma réponse vous convient ?
La situation n’est pas bloquée M. Bousquet. La solution c’est le TRAÎTRE. Eh oui ! Le bon vieux TRAÎTRE. Celui qui connaissait le TRAÎTRE PAPINEAU et le TRAÎTRE RIEL. J’ai nommé Pierre E. Trudeau. Si on pense à tort ou à raison qu’il a trahi le Québec, il a aussi objectivement trahi le Canada. En fait, PET nous offre l’Indépendance du Québec sur un plateau d’argent. Il suffit que le comprendre et le faire comprendre.
M. Dubé,
Je ne comprend pas du tout le sens ce que vous venez d’écrire : «En fait, PET nous offre l’Indépendance du Québec sur un plateau d’argent. Il suffit que le comprendre et le faire comprendre»
Comment ça ?.
» Le hasard aurait très bien pu faire que je sois Premier ministre ou politicien à Québec. »
Oui PET a bien dit ça en 1977. Il a dit beaucoup de choses en fait. Il a dit des choses bonnes pour l’indépendance du Québec avant, pendant et après son règne à Ottawa. Je peux vous en donner d’autres si vous le voulez.
À une question lui demandant ce que l’Histoire retiendrait de son oeuvre politique, il a déjà répondu : » ça dépend qui l’écrit « .
PET : « Aujourd’hui, nous, Québécois, sommes assez forts, assez confiants pour faire face aux grands problèmes économiques de l’heure. Nous sommes aussi assez ingénieux, assez entreprenants, assez enthousiastes pour nous épanouir au Québec (…) », dit-il lors d’un discours prononcé à Sept-Îles le 4 septembre 1970. http://archives.radio-canada.ca/politique/premiers_ministres_canadiens/clips/291/
C’est quasiment un discours qu’un PM du Québec pourrait tenir quelque 40 ans plus tard, n’est-ce pas ?
Alors M. Bousquet, vous en voulez plus ? Vous me le direz quand vous serez prêts à déclarer Pierre Elliott Trudeau TRAÎTRE ENVERS LE CANADA.
M. Dubé,
Cette citation de M. Trudeau n’indique en rien que c’est une bonne chose pour l’indépendance du Québec, en fait, M. Trudeau a tout fait pour que la souveraineté du Québec n’arrive pas, il a même mis son siège en jeu en promettant des changements pour conserver le Québec comme province sous tutelle d’Ottawa s’il votait NON au référendum de 1980.
Est-ce que vous prétendez que M. Trudeau a fait choquer les Québécois pour les faire réagir en moussant leur sentiment souverainiste ? Drôle d’idée, selon moi.
Bien sûr qu’une citation ne fait pas une oeuvre. Une accumulation de citations par contre …
Ce que je prétends ressemble à ce que vous dites. L’oeuvre de Trudeau est complexe. C’était d’abord un intellectuel ayant étudié à Londres et Boston, rappelons-le. Il connaissait la cybernétique. La connaissez-vous vous-même ?
Trudeau, un peu avant de mourir, a dit quelque chose ressemblant à ceci : » les Québécois seraient capables de faire du Québec un pays respectable « .
Vous résistez bien à ce que je vous dis. Il le faut bien oui. La compréhension de la dernière trahison de Trudeau pourrait avoir d’énormes conséquences. La LIBERTÉ fait peur.
Un plan B parmi d’autres : révéler la dernière trahison d’un traître.
M. Dubé,
Les députés du PQ ont tenté de réaliser la souveraineté du Québec mais ils se sont butés aux Libéraux fédéraux et provinciaux incluant leur pire ennemi, M. Trudeau et son âme damné, M. Chrétien, 2 Canadiens centralisateur à Ottawa, qui craignaient le nationalisme québécois.
Écrire que « PET nous offre l’indépendance sur un plateau d’argent » me semble de la fabulation », il a combattu la chose jusqu’à sa mort.
Quant à mot TRAÎTRE, je ne l’utilise pas ici ou ailleurs. Tout le monde a droit à son idée même si elle n’est pas comme la nôtre.
P.s. Tout ça a commencé avec SARKO RÉPOND… »nous sommes rendus, avec d’autres, à plus de 90 commentaires » sur la souveraineté du Québec. On développe.
S’cusez ma faute : «2 Canadiens centralisateur à Ottawa» centralisateur prend ici un S parce qu’ils sont 2 et solides à part de ça.
Au risque de déranger, je crois – tout comme monsieur Dubé – que Trudeau était bel et bien souverainiste.
Le problème, c’est que ceux qui l’ont appelé au front lui ont demandé de défendre la souveraineté d’un pays autre que le sien – du temps où il était jeune et fou et défendait le Québec contre le premier de ses dictateurs populistes : Maurice Duplessis.
Et ce n’est pas insulté la mémoire de Trudeau de dire qu’il aura été un dictateur raté, c’est-à-dire tout le contraire que ce que les indépendantistes aveuglés par leur cause essaie de coller comme étiquette sur le par-dessus amérindien du bonhomme.
Trudeau ne croyait même pas que le travail de Premier Ministre était un vrai job, tout au plus une « situation ».
Et encore là, certainement pas une situation enviable.
Je crois surtout qu’il aura poussé très loin la provocation et la « trahison » afin que l’on voit les dommages que pourraient causer un seul monarque constitutionnel sur l’avenir du fait français au Québec.
Trudeau a échoué et ceux qui essaient de réhabiliter sa mémoire emprunte le mauvais aéroport pour essayer de lui rendre hommage.
On l’a embarqué dans un train le jour de sa mort… et s’il avait été vivant au moment où on essayait de se servir de son cadavre pour mousser l’unité canadienne, il en aurait ri bien fort, se serait fâché une seconde et aurait botter le cul du con qui a eu cette idée-là.
Trudeau était un avant-gardiste se déplaçant en canot d’écorce, un politicien jouant l’avocat du diable en évoquant le mythe de la chasse-galerie, un manipulateur de mythe, une espèce de chaman qui a tué APRÈS avoir été PM deux tentatives (non péquistes, non indépendantistes québécoises) parce qu’il savait de quel bord il était vraiment.
Il n’était pas du côté de ceux qui se contentent de peu pour un peuple.
Il n’était pas du côté de ceux qui croient qu’il suffit d’avoir une idole d’un peuple pour faire un peuple qui se tient droit.
Il faut des partisans pour faire un parti. Il faut avoir un parti pris pour l’indépendance pour faire un pays. Il faut un pays pour faire des habitants fiers et indépendants dans ce pays.
C’est aussi simple que ça.
Lorsque le PQ voudra ce qu’il y a de mieux pour les québécois et non pas simplement changer une province de couleur sur la carte du monde, à ce moment-là, nous aurons la chance de VOIR notre OBAMA.
Et ce sera une femme qui aura le prénom de la muse de Gérald Godin, moi je dis…
L’affaire Sarko a du bon: elle réveille le sentiment souverainistre chez plusieurs.
Mais le temps presse. Plus de 50% des allophones vont au cégep et à l’université en anglais, et commencent ainsi leur vie sociale et adulte en anglais. Alors, avec 55 000 nouveaux immigrants par année, proportionnellement plus que tout autre pays qui n’est même pas menacé de survie, la côte est dure à monter pour l’indépendance. D’autant plus que les francophones sont divisés et se tirent dans le pied assez souvent.
Ainsi, il existe au Québec un scandale systémique et récurrent : alors que la population anglophone du Québec est de moins de 10 % de la population totale, les collèges et universités anglophones du Québec reçoivent 26 % des subventions gouvernementales. Ce qui revient à dire que les universités francophones ne reçoivent pas la juste part qu’elles devraient avoir. Le Québec finance lui-même son assimilation à l’anglais.
Et au collégial, plus de la moitié des allophones vont au Cégep anglais.
Pour une question de justice envers la majorité, il est grand temps que le réseau d’enseignement anglophone au Québec ne soit subventionné qu’au prorata de la proportion de véritables anglophones au Québec, et ce à tous les niveaux : primaire, secondaire, et surtout aux niveaux collégial et universitaire.
@ Boudrias
Vous m’enlevez les mots de la bouche mais je désire tout de même apporter quelques précisions aux vôtres.
Trudeau s’est déjà dit « patriote ». Il aimait le peuple, en l’occurence le peuple canadien français/québécois. Les indices sont nombreux pour le prouver. Si ce n’était que son engagement pour ce peuple lors de la Révolution tranquille préparée pendant toute la décennie 1950 (Cité Libre).
Trudeau était un Coureur des Bois des temps modernes. Celle-là ne vient pas de moi. Ce n’était pas un « roi-nègre » mais un « roi-philosophe ». Celle-là vient de moi.
Le problème M. Boudrias est que quand plusieurs souverainistes traitent Trudeau et Morin de traîtres, ils n’ont justement pas complètement tort. Traîtres mais pas envers notre pays … Ne sous-estimez pas la connaissance que certains haut-fonctionnaires du Gouvernement du Québec ont des trahisons de Trudeau et Morin. La politique étant la politique, certaines choses ne peuvent être révélées aussi facilement qu’on le voudrait. Appuyons donc le travail de Québec-Ottawa-Washington pour une paix américaine profitable au plus grand nombre. Au plus grand nombre …
Jean Dubé
Membre en règle d’un peuple au petit nombre
PS Ce sera une femme. Je le crois aussi.
» Mais le temps presse. Plus de 50% des allophones vont au cégep et à l’université en anglais, et commencent ainsi leur vie sociale et adulte en anglais. »
Le Gouvernement du Québec, celui du territoire québécois, continue de fonctionner en français, de légiférer en français, d’accueillir les allophones en français.
Ces allophones qui connaissent approximativement le français commencent leur vie sociale et adulte du mauvais pied au Québec. Ils le savent mieux que vous ne le croyez. Les Montréalais « d’héritage canadien-français » cotoyant des « allophones » le savent mieux que vous. L’anglais peut bien représenter la langue des affaires, la bonne connaissance du français n’est pas seulement un incontournable mais une banale vérité.
Il est inutile de verser dans la « panique ». Le Temps joue désormais en notre faveur. Surtout depuis la reconnaissance officielle par Ottawa de la nation québécoise dont le territoire est celui de la Province de Québec.
Continuons le travail sans trop verser dans l’alarmisme s’il vous plaît M. Saint-Arnaud. Si on aime la liberté, on en fait un bon usage.
Voici maintenant que M. Steve Boudrias va dans la même direction que M. Jean-Pierre Dubé en écrivant : «Au risque de déranger, je crois – tout comme monsieur Dubé – que Trudeau était bel et bien souverainiste. »
Je rêve éveillé ici, faut me pincer. M. Trudeau était un souverainiste canadien, pas québécois. M. Trudeau était contre le souverainisme québécois parce qu’il était contre le nationalisme ethnique qu’il associait aux souverainistes québécois…est-ce assez clair de même ?
Si on vous écoutait Messieurs Boudrias et Dubé, faudrait que les souverainistes québécois aillent vénérer M. Trudeau au cimetière. Je crois que vous êtes des comiques, des farceurs qui écrivent n’importe quoi. Je n’irai pas plus loin dans ce quiproquo.
« Je reviens à Montréal vers 1976. Le temps est mûr de déclarer l’indépendance du Québec. »
– Pierre Elliott Trudeau, dans son jeune temps
http://www.vigile.net/TRUDEAU-ET-L-INDEPENDANCE-DU
Il n’est pas impossible que Trudeau ait été Indépendantiste avant bien des Québécois …
M. Boudrias, ça vous dit une accusation de « traître » ? À voir M. Bousquet parler, on se dirige tout droit vers cela.
M. Dubé,
Relisez un peu plus haut, je n’utilise jamais le mot traître parce que je crois que tout le monde a droit à son opinion incluant ceux qui pensent que M. Trudeau était un souverainiste, ce qu’il a peut-être été quand il avait 30 ans mais il est mort full-fédéraliste canadien centralisateur…point, ce qui était son droit. Les souverainiste québécois, étaient Messieurs Lévesque, Parizeau et compagnie.
Bien là, je ne sais pas si c’est un précédent mais, on vient de « péter » le 100 commentaires même si on ne tentait pas de le faire.
lol
Monsieur Bousquet, je peux vous avouer une chose ?
Eleanor Roosevelt m’a toujours fasciné.
Parce qu’il y a toujours une femme extraordianaire derrière un homme exceptionnel ou le contraire ?
Non, parce qu’elle disait que l’on ne peut vous faire sentir inférieur à ce que vous êtes sans votre consentement.
Alors, oui, je crois que Trudeau a été recruté par la mauvaise équipe. Que son « mépris » n’était pas dirigé vers les Québécois ou le Québec mais, oui, vous avez amplement raison : contre le nationalisme ethnocentriste fonctionnant à l’eau bénite, avec la bénédiction des curés défroqués, si vous préférez.
Il a dirigé le Canada d’une manière tellement frondeuse qu’il est absolument impossible d’y VOIR une quelconque filiation avec le Canadien de St-Lin, par exemple (Wilfrid Laurier).
Avez-vous lu le Maclean’s lui étant consacré lors de sa mort en 2000 ?
J’y ai vu plusieurs articles forts pertinents sur ses échecs, ses bévues et ses limites canadiennes.
Mais de mon point de vue, tout ça était d’un divertissement extrême.
Trudeau agissait comme s’il était une taupe québécoise, un James Bond se moquant de Sa Majesté la Reine d’Angleterre et tout son apparat.
Un peu comme si IXE 13 était apparu dans la réalité canadienne comme un chef de file fédéraliste !
Et c’est moi qui fait un duo comique avec un internaute que je ne connais ni des lèvres ni des dents ? lol
Enfin, je vous le concède, c’est une hypothèse de ma part… Amusante, certes, mais est-ce que ça peut être plus amusant qu’un président Français qui distribue les légions d’honneur comme si c’était des colliers à puces ?
Je ne crois pas…
On revisite de Gaule juste pour le fun, ensemble sur une autre entrée de blogue ? Je suis certain que Juliette au balcon est encore plus sexy que le Général à Montréal dans les années 60…
Si je vous ai bien compris on devrait oublier la souveraineté parce que le Québec risque d’éclater, de se partitionner en millions de morceaux mélangés, parce que le Canada et le monde entier, en particulier la France de Sarko, risquent de refuser le verdict de la majorité comme nous nous l’avons accepté deux fois sans broncher, parce que le ROC serait moins respectueux de la démocratie que nous, parce que les armées canadiennes et américaines nous attendent avec une brique et un fanal, parce que le Québec souverain se palestiniserait et devrait subir les foudres de son voisin sans espérer un coup de pouce de l’ONU, parce qu’un Québec souverain ne deviendrait qu’une créature chétive, dépouillée de son génie, de ses richesses et de ses capacités, une entité condamnée à s’appauvrir, à geler en hiver, à manger des hot dog à l’année longue, à pourrir et à puer. Et quoi encore?
Si je vous ai bien compris les québécois n’ont plus besoin des peurs irrationnelles véhiculées par les fédéralistes depuis la montée du mouvement souverainiste au début des années ’70. Si je vous ai bien compris vous êtes en train de dire qu’on est né pour un petit pain et que les souverainistes sont maintenant en mesure de se faire peur à eux-mêmes sans l’aide jusque là indispensable des fédéralistes. Décidément on n’a plus les souverainistes qu’on avait. On a maintenant des souverainistes cons comme des navets.
Monsieur Mitriou, je vous ai bien compris. Dix sur Dix. Il est aussi facile de décoder la nouvelle cryptographie fédéraliste que de lire les messages encodés qu’il faut reproduire pour s’inscrire à un concours sur Internet. L’ancienne stratégie, celle des commandites plus récemment, mais aussi celle inaugurée sous le régime Trudeau visant à faire paraître terne le patriotisme québécois par comparaison avec un nationalisme canadien tous azimuts, est relayée maintenant par des opinions en service commandé qui prennent pour monde celui qui se croit au-dessus du monde ordinaire, celui de la blaguoshère (sic). Cette dernière stratégie a pour objectif et pour mission de décourager les forces progressistes et souverainistes à partir de messages qui seraient censés partir l’intérieur des troupes.
Cependant il y a un hic, c’est que cela ne prend d’aucune manière.
M. Paolo Mitriou, quand vous écrivez : «Si je vous ai bien compris on devrait oublier la souveraineté parce que le Québec risque d’éclater, de se partitionner en millions de morceaux mélangés »
De qui parlez-vous ? Et c’est quoi ces propos que vous avez bien compris ?
Vous ajoutez : «On a maintenant des souverainistes cons comme des navets. »
S’il n’est pas utile d’insulter des fédéralistes, ça ne semble pas mieux d’insulter des souverainistes. Ce n’est pas parce qu’un Québécois pense d’une façon différente de vous qu’il est automatiquement con, ça pourrait être le contraire, qui sait ? Voilà pourquoi il est dangereux d’être impolis, ce qui ne fera jamais avancer votre cause.
» Relisez un peu plus haut, je n’utilise jamais le mot traître parce que je crois que tout le monde a droit à son opinion incluant ceux qui pensent que M. Trudeau était un souverainiste »
Je n’aime pas le terme « souverainiste » de Boudrias concernant Trudeau. Post-néo-nationaliste ou multinationaliste québécois s’appliquerait mieux.
PET a déjà séjourné chez les Attikhameks dans sa jeunesse si ma mémoire est bonne. Il aimait faire du canot … comme les Amérindiens. Sur le territoire québécois, il y a aussi 11 nations autochtones et inuit.
» Le Québec n’est pas une nation. C’est une entité multionationale. » – PET
M. Jean-Pierre Dubé qui écrit : «Je n’aime pas le terme « souverainiste » de Boudrias concernant Trudeau. Post-néo-nationaliste ou multinationaliste québécois s’appliquerait mieux.
Je dirais multinationaliste canadien à la place de multinationaliste canadien
Qui ajoute : » Le Québec n’est pas une nation. C’est une entité multionationale. » – PET»
Ça veut dire, multinationale « dans le Canada » comme Harper le pense aussi, 2 fédéralistes comme dans la fédération actuelle, jusqu’à la fin des temps, une province « territoire conquis » sous le pouvoir central canandien.
» S’il n’est pas utile d’insulter des fédéralistes, ça ne semble pas mieux d’insulter des souverainistes. Ce n’est pas parce qu’un Québécois pense d’une façon différente de vous qu’il est automatiquement con, ça pourrait être le contraire, qui sait ? Voilà pourquoi il est dangereux d’être impolis, ce qui ne fera jamais avancer votre cause. »
Un Québec officiellement indépendant permettra les opinions différentes. Merci de le rappeler M. Bousquet.
Tâchons de ménager les insultes oui.
@ M. Audet
» L’ancienne stratégie, celle des commandites plus récemment, mais aussi celle inaugurée sous le régime Trudeau visant à faire paraître terne le patriotisme québécois par comparaison avec un nationalisme canadien tous azimuts, est relayée maintenant par des opinions en service commandé qui prennent pour monde celui qui se croit au-dessus du monde ordinaire, celui de la blaguoshère (sic). »
Si le nation-building canadien/canadian vous énerve à ce point depuis 40 ans et quelques centaines millions de dollars, vous avez juste à l’éclairer à d’autres en vous servant de la pensée trudeauiste à sa source même.
Écrivez-donc un texte polémiste en utilisant la parole de PET concernant ce contre-poids au séparatisme. Cette citation que vous m’avez servi l’autre jour. Faites-en un texte publiable dans tous les quotidiens de Montréal, du Québec, du Canada, d’Amérique du Nord, d’Europe … Vous aurez révéler au grand jour la belle arnaque du « nationalisme fédéral » comme PET disait …
Soyez donc cette force progressiste M. Audet. Soyez cryptographe souverainiste. Qu’est-ce qui vous bloque ? Quelque représaille de quelque trudeauiste de quelque Government of Canada TM ?
@ Bousquet
PET a effectivement travaillé toute sa vie pour un multinationalisme pancanadien (also against a ethnic british-canadian nationalism, we seem to forget) … avant de parler d’un multinationalisme québécois. C’est aussi ça sa dernière trahison.
Voyez-vous un problème à l’établissement d’un État du Québec multinational (fort d’une alliance avec les nations autochtones et inuit de son territoire) … associé à un ROC (qui se redéfinira lui aussi) ?
N’est-ce pas là quelque chose qui ressemble à la Confédération que vous souhaitez ?
@ M. Dubé,
À votre dernière question, je réponds…OUI.
Chouette. Alors si le Government of Canada TM trahit un peu trop certaines vérités historiques, en bon citoyen canadien on en fera tout autant.
Travaillons bien, avec précision et rapidité. La victoire n’en sera que plus totale dans l’Histoire.
Passons à un autre fil, un autre blog
Au plaisir compatriote
Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de s’inféoder à la pensée de quelqu’un dont la mort remonte déjà à plusieurs années pour faire progresser une cause, celle de l’indépendance du Québec. S’il m’arrive de goûter les rebondissements de la pensée dialectique, je ne la confonds jamais avec les contradictions, encore moins avec l’esprit de contradiction. Or il appert que Trudeau aurait été un modèle du genre selon certains, selon une certaine même qui, se référant à son passé de Frère pêcheur le considérait comme ayant appartenu à un mouvement d’extrême droite, ce qui lui ferait une belle jambe pour venir ensuite se braquer contre le nationalisme ethnique. À cette contradiction référant à des moments très éloignés dans le temps de sa vie, ceux de la prime jeunesse et les apartés voilés de la vieillesse, il y a eu toute sa vie active, intellectuelle et politique qui elle s’est soudée à une vision fédéraliste sans appel pour le Saint-Just de la politique canadienne, car à ses yeux tout dissident était condamnable sans appel. C’est ainsi qu’ayant lu Cité Libre durant toutes ces années où Trudeau y publiait ses articles, je n’y ai jamais décelé un iota d’appui pour l’indépendance ou la souveraineté du Québec, bien au contraire. Il a toujours tenté de pousser ce qu’il appelait le nationalisme québécois dans ses derniers retranchements, de le réduire intellectuellement en tentant de le faire apparaître comme étant tribal, refermé sur lui-même et à la limite, raciste. On dirait même que les actuels adversaires de la souveraineté du Québec ont été incapables d’évoluer depuis. Ce sont encore les mêmes arguments qui sont repris par les politiciens qui tournent autour du pivot de ceux qui ont mis au point cette stratégie de promotion du fédéralisme, le groupe de Paul Desmarais pour le nommer par son nom.
Nous avons l’impression que ce petit monde d’opposants ne se renouvelle pas puisque ce sont ces mêmes arguments qui sont revenus dans le décor dans la bouche de Sarkosy en passant par le briefing de qui vous savez. C’est d’ailleurs autour de ce même groupe d’influence que les carrières politiques des Trudeau, Bourassa, Chrétien se sont tissées. À ce propos, Claude Frenette, adjoint de Paul Desmarais a dit : <>.
Nous avons vu par la suite que de bien tristes événements sont venus corroborer et porter à son pinacle cette cynique stratégie du fédéral quand il s’est agi de faire sortir toute l’armée de ses casernes parce que toute la population du Québec aurait été menacée de mort par de dangereux serpents pouvant surgir de toutes les crevasses de son sol.
Il est venu, nous l’avons vu et il a été vaincu, car depuis, nous savons que notre souveraineté ne correspond pas à ce que Trudeau et ses pareils auraient voulu qu’elle soit. Nous la voulons francophone, mais aussi ouverte aux francophiles, que leur langue maternelle soit l’anglais ou quelque autre langue encore heureusement parlées sur cette planète qui ne se réduit pas, pas encore du moins, aux balises jetées ici et là par les restaurants de restauration rapide. Nous la voulons donc politique au sens large du terme et pour que ce terme ne soit pas la coquille de toutes les méprises, destinée à faire grandir et prospérer les francophones et les francophiles qui l’habiteront.
Désolé d’avoir offusqué certains d’entre vous en utilisant l’expression « cons comme des navets ». Je cherchais simplement à faire un jeu de mots avec l’autre affirmation voulant « qu’on ait plus les souverainistes QU’ON N’AVAIT ». Un genre de rime malheureuse j’en conviens, à une époque où on se doit d’être « politically correct » avec tout le monde, avec tous les animaux, les végétaux et même le objet. Je ne suis pas végétophobe. Je n’ai rien contre les navets. S’il n’y en N’AVAIT pas il faudrait les inventer.
Je voulais juste en venir à une simple constatation. Toutes les peurs montées par les fédéralistes depuis le début des années ’70 je les ai probablement déjà toutes entendues. Ce fut des ennemies inutiles à combattre ou plutôt il aurait été mieux de ne pas avoir à les combattre et de mettre nos énergies ailleurs, pour vendre notre projet. Depuis quelques années on ne tente plus, dans le camp fédéraliste, d’alimenter ces vieilles peurs qui ne font plus peur à personne. Je constate avec horreur que certains auteurs sur cette page, souvent même des souverainistes, ont comblé le vide laissé par les fédéralites. Tentez de nous faire croire que le Québec souverain deviendrait un gruyère partitionné, une nation attendue dans le tournant par l’armée américaine et par l’armée canadienne, un clone de la Palestine, c’est tiré par les cheveux coupés en quatre. Et c’est là que je me dis que les fédéralistes n’ont plus à nous faire peur puisque que avons commencé à nous auto-effrayer.
@ M. Audet
« Un des moyens de contrebalancer l’attrait du séparatisme, c’est d’employer un temps, une énergie et des sommes énormes au service du nationalisme fédéral (sic). Il s’agit de créer de la réalité nationale une image si attrayante qu’elle rende celle du groupe séparatiste peu intéressante par comparaison. » (Trudeau, 1964)
Vous pensez bien M. Audet. Vous écrivez bien. Mais trop ! Tout comme M. Mitriou d’ailleurs ! Pouvez-vous cesser de vous étendre sur des mots et des mots qu’on connaît bien dans l’ensemble ? Est-ce trop vous demander ?
Si vous voulez DÉTRUIRE LE CANADA TM, vous éclairez la PROPAGANDE DU GOVERNMENT OF CANADA TM depuis Trudeau. C’est simple ! Vous éclairez le machiavélisme de Trudeau et ceux qui l’ont utilisé contre le Québec ! Est-ce si difficile à comprendre ?
Si vous ne voulez pas DÉCONSTRUIRE LE CANADA en utilisant Trudeau, ce n’est pas grave, un autre s’en chargera à votre place ! Ménagez cependant vos énergies pour les autres combats à venir …
» C’est ainsi qu’ayant lu Cité Libre durant toutes ces années où Trudeau y publiait ses articles, je n’y ai jamais décelé un iota d’appui pour l’indépendance ou la souveraineté du Québec, bien au contraire. »
Bien sûr que non ok mais tout de même …
L’important est de montrer aux trudeauistes « multiculturels », « bilingues » et « anti-nationalistes » … que Trudeau, tout aussi anti-nationaliste était-il, a tout de même été un nationaliste canadien français « ethnique » dans sa jeunesse puis un néo-nationaliste canadien ou un rétro-nationaliste canadien ayant puisé aux Papineau et compagnie …
Petit détail non négligeable aussi, un compatriote Frère Chasseur comme lui, un certain Lessard, révélait au grand jour il y a quelques décennies de ça, QUE PIERRE ELLIOTT TRUDEAU TRAHISSAIT AUSSI LE CANADA ANGLAIS ! C’est juste un petit détail pouvant être utile à la Cause que vous chérissez tant depuis des décennies justement … Un petit détail aux grandes conséquences.
Inféodez-vous à la pensée de Trudeau. C’est un ordre. Je m’inféoderai à la vôtre ensuite.
» Et c’est là que je me dis que les fédéralistes n’ont plus à nous faire peur puisque que avons commencé à nous auto-effrayer. »
Si vous n’avez peur de rien alors éclairez donc la PROPAGANDE CONFESSÉE PAR TRUDEAU EN 1964 QUI EXPLIQUE AUSSI LES COMMANDITES DU DÉBUT DES ANNÉES 2000.
Enfin, je vous dis ça comme ça, si vous souhaitez couronner votre carrière militante dans l’ombre d’une reconnaissance publique bien méritée, vous prenez la citation de Trudeau que M. Audet a exposé et vous déconstruisez totalement le Canada TM.
Si vous ne le faites pas, je devrai conclure que vous avez peur vous aussi…
Un peureux
Non Monsieur Dubé, je ne me suis pas étendu sur des mots, mais sur des réalités reliées par des concepts critiques dans une armature de béton armé montrant toute l’incohérence et la perfidie de la pratique politique fédéralisante de ce triste sire. Je ne m’inféoderai pas à sa pensée, car le critiquant de la sorte, c’est lui qui devient mon vassal.
M. Paolo Mitriou qui m’écrit : «Et c’est là que je me dis que les fédéralistes n’ont plus à nous faire peur puisque que avons commencé à nous auto-effrayer. »
Faut être réaliste pour ne pas finir comme la Palestine vu que notre gouvernement canadien approuve tout ce que fait Israël à la Palestine et tout ce qu’il a fait au Liban incluant l’occupation, la déportation, les colonies illégales, le mur et tout le bataclan, fait que…je n’hésite pas à écrire et dire que si le Québec avait voté ou voterait OUI à la souveraineté par une faible marge, disons 51 %, toutes les possibilités de partition du territoire québécois et boycott économique du ROC et de ses amis, les Américains sont du domaine du probable avec le genre de morale que le Canada prône, en tenant compte de ce qui précède.
D’ailleurs, M. Chrétien l’a bien écrit dans son récent livre de ses mémoires, son gouvernement n’aurait pas accepté une courte victoire du OUI en 1995, il aurait brassé les séparatissss et n’aurait pas reconnu un tel résultat. Est-ce assez clair pour vous ? Moi, je le crois.
Seule, une victoire solide d’un OUI pourrait conduire à une négociation avec les autres Canadiens qui ne voient pas en rose, la possibilité du Canada coupé en deux, par un Québec complètement séparé d’eux..genre.
Nos Patriotes de la région de Montréal se sont aussi attaqués à plus fort qu’eux en 1837/38, mal leur en pris. Il ne s’agit pas seulement d’être intrépide, faut bien connaître ses adversaires afin de mieux se préparer tout en évaluant le danger. Si vous choisissez de l’ignorer, libre à vous.
@ Gilles Bousquet
Vous établissez des rapprochements douteux entre le Québec et la Palestine et entre le Canada et Israël.
Le Canada n’est pas un minuscule État entouré d’un vaste monde qui lui est férocement hostile. Le Canada ne jouit pas d’un soutien militaire et diplomatique aussi puissant que celui soutenant Israël. La raison en est simple. Israël est fortement et dangereusement menacé depuis sa création. Le Québec ne représente aucune menace hostile envers le Canada. Certains y verront une « menace » séparatisssssse mais cette « menace » ne met la vie de personne en danger ni au Québec ni au Canada. Personne ne prendrait au sérieux une demande de soutien exprimée par le Canada.
Le Québec ce n’est la Palestine. Nous ne sommes pas un peuple de nomades enfermés dans un vaste poulailler. Nous avons déjà un État gouverné pacifiquement en alternance pas des fédéralistes et des souverainistes. Il y a même des souverainistes dans le parlement canadien. Il n’y a pas d’hostilité autre que verbale entre le Canada et le Québec. Les dirigeants souverainistes ne sont pas des terroristes. Ils prônent la souveraineté par choix démocratique. Aucun souverainiste sain d’esprit ne va se faire exploser au milieu d’une foule canadienne anglaise. Les souverainistes respectent une victoire du non, ne serait-ce que par un vote. Ils attendent le même respect de l’autre camp. Les opinions de Jean Chrétien on s’en fout. Il n’a plus aucun pouvoir légitime. En démocratie une marge est une marge, faible ou pas. Le NON l’a emporté par une faible marge en 1995. Cela a donné lieu à certaines discussions mais le résultat reste le même. Comment pouvez-vous partitionner un territoire qui ne vous appartient pas? Si vous soustrayez le West Island du Québec, comment pourrez-vous empêcher ceux qui le voudront de se soustraire du West Island? On ne fait un pays où 30% des terrains sont dans un autre pays. Il faudrait faire des douanes devant chaque porte. On n’impose pas un embargo économique contre un pays juste pour le fun, parce qu’on est fâché, quand nous avons autant besoin d’acheter que de vendre à ce pays pour le bien de notre propre économie. Ça va dans les deux sens.
Quant à la peur irrationnelle que le Canada soit coupé en deux par un Québec souverain, il n’en tient qu’au Canada de se montrer assez respectueux et diplomate envers le Québec pour que celui-ci autorise le passage sur son territoire ou même accorde au Canada une bande de terrain le long de la frontière américaine pour tracer une autoroute à 32 voies si cela était nécessaire. Le Québec ne cherchera jamais à compliquer la vie au Canada si celui-ci ne cherche pas à compliquer la nôtre. Ce n’est pas parce qu’on se sépare qu’on est obligé de se chicaner par la suite, surtout lorsque la séparation vise justement à mettre un terme aux chicanes qui perdurent depuis le début de l’union.
Les êtres humains n’étant pas toujours entièrement rationnels c’est évident qu’il y a un risque de dérapage suite à une séparation. Le même risque de dérapage existe dans la situation actuelle. Il y a toujours un risque à tous les choix que nous faisons. Moi je suis prêt à prendre les risques qui viennent avec la souveraineté du Québec parce que je suis persuadé que les problèmes qui subsisteront après la souveraineté seront moins grands que ceux qui existent depuis la fondation du Canada.
Vous croyez que le ROC serait fâché de nous voir partir et qu’il nous en voudrait assez pour nous faire des problèmes? Ce n’est pas impossible. Je crois par contre qu’il y a une forte possibilité que le ROC soit soulagé de voir enfin le mouton noir quitter la famille. De toute façon c’est au bien des québécois qu’il faut d’abord penser. Si c’est bon également pour le Canada, tant mieux. Et ce le sera, pour les deux.
Je n’ignore pas le danger. Il est toujours réel. Selon moi vous le surestimer nettement. Vous direz que je le sous-estime. Ce n’est pas impossible. Il n’y a cependant qu’une seule façon de le savoir. Qui risque rien n’a rien. Je suis prêt à prendre ce risque car le Canada n’est pas un pays pour moi et j’ai envie d’avoir mon pays, même s’il est plus petit et même si ce pays c’est l’hiver.
Je travaille juste à faire en sorte qu’un jour nous soyons majoritaires à penser ainsi et que le gouvernement en place sera le bon à ce moment-là. Cela n’a rien d’une utopie. J’ai consulté des archives mesurant l’appui à l’option souverainiste dans les 18 mois précédant le dernier référendum. Il y a des mesures pour presque toutes les semaines. Pendant cette période l’appui à la souveraineté a varié entre 40% et 60%, parfois même, à quelques reprises, de 10% en l’espace d’une seule semaine. L’écart de 7% qui nous sépare actuellement d’une victoire pourrait être très facile à combler suite à l’écoeurement inévitable des québécois face aux fédéralistes actuels qui nous gouvernent au Québec (ou qui tentent de nous gouverner), et face aux Conservateurs qui nous gouvernent très mal en ce moment à Ottawa. Et oubliez Iggy La Guidoune. Il ne changera rien dans ce pays. Il ne sait pas où il s’en va et il est trop mou pour s’y rendre.
@ Jean-Pierre Dubé
« Si vous ne voulez pas DÉCONSTRUIRE LE CANADA en utilisant Trudeau, ce n’est pas grave, un autre s’en chargera à votre place ! Ménagez cependant vos énergies pour les autres combats à venir … »
Je ne sais pas si cette missive s’adressait à Marc Audet et à moi-même ou juste à Monsieur Audet. Je profite néanmoins de l’occasion pour réitérer une demande que je crois avoir déjà formulée quelque part sur ce blogue. SVP Monsieur Dubé ne me recommandez plus jamais la lecture de ce bonhomme qui visiblement vous obsède. Il y a des voies infiniment plus agréables pour réfléchir à la question de la souveraineté du Québec. Ce bonhomme que je ne nomme pas je l’ai personnellement enterré longtemps avant qu’il soit prêt à être enterré. Ne me demandez pas de lire ne serait-ce qu’un paragraphe des écrits de ce bonhomme. Ça ne m’intéresse pas du tout. Probablement que je préfèrerais m’enfoncer un clou de 6 pouces dans le nez. Il semblerait que ça se fait sans trop de problèmes. De toute façon les séquelles possibles sont, à l’évidence, beaucoup moins dramatiques que celles laissées par la lecture des écrits de Monsieur Le Bonhomme.
Capiche???
» Nos Patriotes de la région de Montréal se sont aussi attaqués à plus fort qu’eux en 1837/38, mal leur en pris. Il ne s’agit pas seulement d’être intrépide, faut bien connaître ses adversaires afin de mieux se préparer tout en évaluant le danger. Si vous choisissez de l’ignorer, libre à vous. »
Oui. Banal principe de Sun Tzu. Écoutez donc M. Bousquet. Intrépide et connaisseur de l’autre en face oui.
» Le Québec est une inspiration pour les peuples qui n’ont pas l’avantage du nombre. » – PM Charest, mai 2007
@ M. Audet
» Non Monsieur Dubé, je ne me suis pas étendu sur des mots, mais sur des réalités reliées par des concepts critiques dans une armature de béton armé montrant toute l’incohérence et la perfidie de la pratique politique fédéralisante de ce triste sire. Je ne m’inféoderai pas à sa pensée, car le critiquant de la sorte, c’est lui qui devient mon vassal. »
Ainsi M. Audet valorise l’indépendantisme d’esprit mais s’empêchera de noter celui d’un maître traître … L’indépendantisme d’esprit exige aussi d’être cohérent M. Audet. Il serait facile de déceler en votre pensée une inféodation à celle de plusieurs grands penseurs de l’Humanité sans que vous soyez capable d’en redire quoi que ce soit. Je ne vois absolument aucun mal à m’INFÉODER comme vous dites à une pensée que je trouve belle et bonne.
Je suis aquinien avant d’être trudeauiste. Un aquinien ne trahit pas le Québec… même quand il dit » Vive l’Unité du Canada ! « . Peut-être qu’un patriote agit mieux sous le couvert du titre officiel de traître.
@ M. Mitriou
» Je profite néanmoins de l’occasion pour réitérer une demande que je crois avoir déjà formulée quelque part sur ce blogue. SVP Monsieur Dubé ne me recommandez plus jamais la lecture de ce bonhomme qui visiblement vous obsède. »
Je profite de l’occasion pour réitérer quelque banale vérité dans un combat qui nous est cher. Je ne vous demande d’aimer le « bonhomme », de lire le « bonhomme », d’être « bonhommien » ou de croire que l’Indépendance du Québec est possible avec le « bonhomme ». Je vous demande simplement de reconnaître deux points évidents :
– Reconnaître que le « bonhomme », au-delà d’un combat indépendantiste, fut un acteur majeur sinon un des chefs de file de la Révolution tranquille préparée dans la décennie 1950.
– Reconnaître qu’une bonne connaissance de la pensée du « bonhomme » est non seulement utile mais nécessaire pour mieux répondre à ces « ultra-bonhommiens ».
Je vous le répète : je suis aquinien avant d’être « bonhommien ». Si vous voulez vraiment l’Indépendance du Québec, vous ne me contredirez pas. Pour notre pays, les combats sont innombrables, les fronts multiples, les missions nombreuses.
Cordialement
Un autre détail : le fils du « bonhomme » est à Ottawa depuis l’automne dernier.
Si on ne veut pas qu’il soit utilisé contre notre pays, on s’arrange pour l’aider à aider notre pays et on s’arrange pour neutraliser ceux qui veulent déjà l’utiliser contre notre pays.
Vous comprenez, j’en suis sûr.
@ M. Dubé
Agissez sous le couvert de qui vous voudrez, cela ne me concerne guerre. Mais ne me donnez pas d’ordre en ce qui concerne qui je dois lire ou comment je dois penser. Je crois que vous n’en avez ni la maturité, ni la culture si j’en juge par les répétitions sur un même thème, quand ce n’est pas sur un même mot dont vous farcissez vos commentaires. Si votre objectif est d’augmenter le pourcentage des appuis pour la souveraineté, sachez que c’est aussi le mien, mais que je vous laisse le soin d’expliquer à votre manière la façon d’y arriver. Mais si je puis vous donner un conseil, un ordre même puisque vous aimez ce vocabulaire, cessez de proférer des phrases creuses, des mots vides de sens qui n’arrivent pas à faire cohérent malgré qu’ils soient truffés d’innombrables traits d’union.
Par ailleurs, sachez que je ne suis inféodé à un quelconque penseur, mon esprit critique faisant la part des choses quoi qu’il en soit. Quant à vous, il semble que ce ne soit pas le cas. C’est du moins ce que vous proclamez haut et fort. Continuez donc sur la route sinueuse que vous avez choisie, mais sachez que vous êtes seul à y cheminer.
@ Marc Audet
Je connais la définition de culture de Tylor comme vous. Je connais le désordre et l’ordre comme vous.
Je vous ai simplement indiquer et rappeler un moyen parmi d’autres de faire avancer une certaine Cause par la citation de Trudeau que vous m’avez servi. Au lieu de tourner en rond vous-même, vous n’avez qu’à éclairer cette propagande d’Ottawa Inc. par la confession écrite de Trudeau. Pas compliqué pantoute ! Je désirais simplement vous épargner quelques autres mots creux.
D’accord, je serai seul. Je ne suis pas le seul. Les « deux solitudes », on connaît bien ça n’est-ce pas ? Je m’envolerai peut-être à Ottawa. Préparez bien vos répliques. Nous nous rappellerons que derrière les invectives mutuelles et accusations de trahison, nous avons le même objectif.
PS Désolé de n’avoir jamais entendu parler d’un penseur appelé Marc Audet. C’est peut-être la gloire de n’être inféodé à personne, va savoir. Mais … mais … êtes-vous certain de ne rien devoir à personne ? À un Marx ou à une Théorie critique ? Ce serait vraiment prétentieux de votre part et être dépourvu de tout sens critique que de clamer être de la « génération spontanée », de ne devoir rien à personne, à des précurseurs, à des penseurs avant vous…
De nouveau Monsieur Dubé, je vous répète que je vous crois le plus apte à faire ce que vous me demandez de faire, soit prendre prétexte de la pensée de celui qui a servi de meilleur alibi aux majoritaires après Paul Desmarais. SI tant est que ce soit de sa pensée d’ailleurs dont il faille se servir, car à mon avis, il s’agit bien davantage de sa situation de minoritaire et de sa réflexion sur ce sujet qu’il faut savoir retourner contre ceux, les majoritaires, qui s’en servent comme d’un alibi pour inféoder les minoritaires.
Par ailleurs, pour vous conforter dans votre solitude, laissez-moi vous citer une bribe d’entrevue, l’une des rares que Paul Desmarais ait accordé et qui montre que c’est cette situation de minoritaire qui marque les perceptions, laquelle va comme suit :
À Paul Desmarais : Vous sentez-vous Québécois ?
– Mais pourquoi vous me posez cette question ?
– Parce que vous êtes né en Ontario.
– Je suis Québécois parce que je vis ici. Et je suis Ontarien en même temps parce que je parle anglais.
Elle explique grandement je crois la double identité des personnages dont vous nous citez souvent les textes.
Enfin, sachez que je dois à plusieurs grands penseurs de l’Humanité de m’être nourri à leur pensée. Je ne retiens des penseurs du passé que ce qu’ils peuvent donner, leur pensée, même celle des plus grands, étant forcément marquée par leur époque. J’essaie d’y voir clair, de comprendre, mais je demeure conscient de ces limites. Cet obstacle vaut d’ailleurs selon moi pour des penseurs d’un passé récent. Alors, regardons tous les deux vers l’avenir, puisque c’est dans la même direction que nos regards sont maintenant fixés.
Cordialement
Marc Audet,
esprit libre et orgueilleux de l’être
» la double identité des personnages »
Mais cher compatriote Audet, le Québécois a une double identité justement ! Le club de hockey LE CANADIEN DE MONTRÉAL ne pouvait qu’être celui de Montréal, au Québec !
Le Desmarais le sait peut-être mieux que vous. Il est Franco-ontarien oui. Le Franco-ontarien était lui aussi Canadien français et le Canadien français était auparavant LE CANADIEN. Je ne le défends pas. Je vous dis ce qu’il pense probablement.
Le Trudeau le savait aussi. L’Aquin le savait aussi. D’autres aussi …
» Le Canadien français est au sens propre et figuré un agent double. » Ça vous dit quelque chose ?
Cordialement
PS Comme je disais, on ne manque pas de leaders mais de suiveux au Québec. J’ai reconnu votre esprit libre depuis longtemps. Je ne vous « attaquerais » pas si je ne savais pas que vous êtes capable d’en prendre. Personne ne traitera de raciste un Dubé « attaquant » un Audet.
Comprendre le parcours de Trudeau et
ne pas oublier qu’il a échoué
a faire triompher sa Cause
c’est essentiel afin de battre nos adversaires politiques.
Car lorsque le Canada sera officiellement en faillite technique
en ce qui concerne ses principes fondateurs ET
aussi dans sa capacité d’arroser tous le Québec de cash
pour le faire voter pour la paix et la prospérité,
eh bien, oui, nous aurons l’avantage du terrain,
mes amis internautes politiques.
Les mensonges et les motifs de la fondation du Canada arrivent a échéance.
La boule a mythes canadienne est bonne pour les vidanges.
On n’a qu’a VOIR quel type d’individus défendent encore le Canada pour se rendre compte a quel point cette option ne fonctionne plus qu’avec des mercenaires du sophisme et de l’opportunisme de bas étage.
» Comprendre le parcours de Trudeau et ne pas oublier qu’il a échoué a faire triompher sa Cause »
Voilà sieurs Mitriou et Audet ! Cet échec du trudeauisme est aussi écrit dans l’Histoire.
Lisons donc TRUDEAU ET LA FIN DU RÊVE CANADIEN du constitutionnaliste de l’Université Laval Guy Laforest. Un livre qui date déjà de plusieurs années.
http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/livre.asp?id=234
« Désolé de n’avoir jamais entendu parler d’un penseur appelé Marc Audet. »
Je me permets de m’immiscer dans vos échanges. J’ai tout lu même si je vous avais prévenu, Monsieur Dubé, qu’à l’avenir je ne vous lirais plus. Redites, rebâchages, radotages, insultes, provocation, ordres même et surtout une certaine confusion insidieuse dans vos propos. Je ne sais, Monsieur, sur quelle branche vous êtes posé, je sais cependant que nous ne sommes les cibles des mêmes chasseurs. Je ne vous lirai plus, je connais à l’avance ce que vous écrirez. Cette fois je m’y tiendrai.
À Messieurs Audet et Mitriou, j’endosse toutes vos interventions qui sont de fort grande qualité. Il va de soi que votre pensée sensée et documentée rejoint la mienne. Avec vous, aucune ambiguïté. Et écrivez autant que vous le désirez, quand c’est un texte long avec vous, cela ne pose pas de problèmes, au contraire. On ne va tout de même pas commencer à niveler par le bas sur ce blogue sous le prétexte que quand c’est long on perd son lecteur… Il y a la substance que contient un texte qui prime et cela est mon seul critère.
@ Mme Gauthier
Je ne suis pas plus confus que le Canada. J’ose croire que vous me donnez raison.
M. Audet m’a provoqué, je lui ai répondu. Il s’est expliqué, je lui ai donné raison. La dialectique approfondit une pensée individuelle et collective. Les sieurs Mitriou et Audet me donneront raison.
J’aime la poésie comme vous … Lisez-moi encore. C’est un (dés)ordre. Je ne suis pas dangereux pour notre pays Mme Gauthier mais le suis pour un ennemi commun.
Cordialement
Si vous ne me lisez plus, je quitte ce blog Mme Gauthier. Je vous le jure. J’ai mieux à faire que de parler dans le vide. J’ai mieux à faire que de taper sur clavier sans être lu.
Cordialement
C’est m’accorder trop d’importance, Monsieur Dubé. D’autres vous liront et vous répondront.
Non non, j’y tiens. Si vous ne me lisez plus, je quitte voir.ca.
Pensez-vous vraiment que je vais clamer ouvertement avoir déclaré la guerre poétique à l’Amérique ? On me prendrait pour un terrorisant ! Le Rest Of Canada et/ou le Canada est un 51e État américain mais ce n’est pas une raison d’en faire un ennemi. L’Ennemi est ailleurs …
À vous je le dis Mme Gauthier, c’est New York, Washington et Los Angeles qui m’intéressent. Je laisse à d’autres le soin de s’occuper d’Ottawa, Toronto et Calgary.
De fait, nous sommes nombreux à lire les échanges sur ce blogue. Croyez-moi! Incluant, il va sans dire, votre humble servante (difficile, en effet, de féminiser l’expression «humble serviteur»….). Enfin, ça c’est une autre histoire…
Nombreux ? C’est vrai ! Si seul(s) disions-nous … Les « deux solitudes » ont peut-être été décrites par un « Anglais » de Montréal, elles n’ont jamais été que la Canadienne/Québécoise et l’Autochtone en Amérique anglo-saxonne ou celle du Québec face à la France et l’Amérique anglo-saxonne …
Alors, qu’est-ce qu’on fait Dame Legault ? Comment éclaire-t-on » La dernière trahison du maître traître » ? Ça vous dit d’écrire cet Article qui ébranlera l’Amérique et la Planète ? Vous auriez plus de poids qu’un simple citoyen comme moi. Ou peut-être faut-il demander à notre excellent journaliste-enquêteur Normand Lester ?
» La révolution démocratique est la seule nécessaire. Tout le reste en découle. » disait le maître traître en 1958 dans un Manifeste démocratique. C’était deux avant la Révolution tranquille. Cela ressemble à de l’étapisme n’est-ce pas ? Demandez donc au Claude Morin ses liens occultes avec le Pierre E. Trudeau. Nous aurons peut-être notre réponse. Si Morin juge que les conditions gagnantes ne sont pas complètement réunies, il niera bien sûr son contact à Ottawa. Si elles lui paraissent réunies, il devrait vous l’avouer candidement. Ma simple hypothèse. Je peux bien sûr me tromper.
Au plaisir
Jean Dubé
M. Mitriou : » Le Canada n’est pas un minuscule État entouré d’un vaste monde qui lui est férocement hostile. »
Le Canada est menacé de destruction à rebours par le » Sauveur du Canada » lui-même M. Mitriou. Le Québec pourrait y passer aussi. Voilà ce que j’essaie de vous dire. Catastrophisme ? Peut-être mais vaut mieux prévenir que guérir.
» Thucydide a écrit que la grandeur de Thémistocle a été de reconnaître qu’Athènes n’était pas immortelle. Nous devons nous rendre à l’évidence que le Canada n’est pas immortel, mais s’il doit disparaître, que ce soit avec éclat, non en douce. » – PET
L’hostilité, celle d’un ROC comprenant la trahison d’un PET, peut très facilement se retourner contre le Québec M. Mitriou. Vous êtes un militant d’expérience. Je vous demande seulement de le comprendre et d’agir en conséquence si les hostilités dirigées vers notre pays devaient s’intensifier. Le Gouvernement du Québec n’a pas d’armée nationale. On est encore mieux de s’arranger à l’amiable, de négocier. La Confédération pancanadienne est encore préférable à la fédération asymétrique.
Quand un fictif Wolfe inextrémiste qualifie d’extrémiste un réel RRQ non armé qui s’oppose politiquement à la tenue de la reconstitution d’une Bataille, il faut prendre cela au sérieux. Le fictif Wolfe c’est le citoyen qui était supposé de jouer le rôle du Wolfe lors de cette reconstitution historique ! On lui pardonnera son mot de trop mais qu’il ne recommence plus, qu’il cesse de se prendre pour un autre, de prendre son rôle fictif un peu trop au sérieux !
@ Jean Pierre Dubé
La citation que vous faites de Pierre Ellitott Trudeau répond bien aux vélléités de changement orchestrées à partir de l’Ouest, plus précisément à partir de Calgary par monsieur Flanagan.
On peut d’ailleurs y VOIR une certaine forme de backlash.
Ainsi, non seulement le Canada voit-il sa fédération être ébranlée par le nationalisme affirmé et reconnu du bout des lèvres par Stephen Harper et les forces de l’ARC (allianciste, réformiste et conservateur purs) mais il est aussi contesté vivement et très fortement par des gouvernements provinciaux majoritaires qui ébranle chaque jour le moindre consensus émergeant d’Ottawa.
Chaque PM provincial voyant dans les diffréntes coalitions formées sur la colline parlementaire outaouaise une forme de bargain nécessairement not fair pour le British Columbia, Newfoundland, the Maritimes (excepté Terre-Neuve), the Prairies ou le Québec et même Ontario !
Ce qui nous ramène au casse-tête de 1982 et le « triomphe » de Jean Chrétien, Pierre Elliott Trudeau et Jean Pelletier.
Le problème, dans ce rapatriement, c’est que non seulement il porte encore les marques de la coalition des huit mais il porte également les cicatrices des décisions centralisatrices des années 70 des Libéraux fédéraux au détriment des demandes du grenier pétrolier du Canada.
Le Canada qui suivra, celui des progressistes conservateurs de Brian Mulroney, une autre invention ou initiative québécoise pour sauver le Canada en tant que fédération et non en tant que nation, finira lui aussi par tourner court à cause des mêmes points de frictions et d’écroulement : l’ouest des prairies n’ayant pas intégré le rêve de métissage de Riel (un autre canadien d’origine « québécoise », en passant) et l’insularité légendaire et inaltérable des habitants de Terre-Neuve ET Labrador.
D’ailleurs, la preuve est qu’on humanise pas un homme en lui donnant un chien, pas plus ne faisons-nous d’une province insulaire comme le Newfoundlang and Labrador un membre à part entière d’une nouvelle forme d’unité nationale canadienne.
Le Canada s’écroule, et la plupart des observateurs croient qu’il s’ébranle afin de repartir dans une nouvelle direction, sur de nouvelles bases et fondations.
Ce qui est une forme pathologiquement politique de déni ardent.
Le Canada est instable et demeurera instable jusqu’à ce qu’il est rétabli le juste et bon équilibre de ses forces régionales sinon il périra.
Il préfère périr en ce moment.
Soit.
Le royaume du Canada est moribond.
Vive le Canada !
Vive la Nouvelle-France !
Vive le Québec libre de ses choix et de ses lois.
@ Boudrias
Vous savez comme moi que le Canada souhaité par Trudeau était celui du Bas-Canada, celui de la Déclaration d’Indépendance du Bas-Canada des Frères Chasseurs de 1839.
Il est juste normal et attendu qu’un ROC n’en ait pas vraiment voulu et continue de ne pas trop en vouloir. Peut-on leur reprocher ? Pas vraiment. Trudeau le savait au-delà de ses tentatives de soumettres des provinces à l’Ouest de la rivière des Outaouais.
Le ROC est coincé entre le Québec, les USA, la Russie et la Chine. Qu’est-ce qu’on lui dit ? Qu’est-ce qu’on fait ? Le Canada n’est pas obligé de mourir pas plus que le Québec n’est obligé de s’empêcher de vivre. On peut encore sauver le Canada … mais ce sera à nos conditions gagnantes. L’Unité du Canada est encore possible … mais ce sera avec l’Indépendance du Québec dans l’Histoire.
Oui compatriote bien d’accord avec vous : le Canada de la Nouvelle-France est mort ! Vive le Canada ! Vive le Canada libre ! Vive le Québec libre !
Boudrias : » Ce qui nous ramène au casse-tête de 1982 et le « triomphe » de Jean Chrétien, Pierre Elliott Trudeau et Jean Pelletier. »
C’est quoi au juste le « triomphe » de 1982 M. Boudrias ? Le rapatriement de Londres … sans la signature du Québec ? Oui peut-être. On pourra peut-être le dire aussi. La Constitution Québécoise n’en sera peut-être que plus rapide dans l’Histoire.
L’Astuce est complète …