Bon. Barack Obama vient tout juste de quitter la colline parlementaire à Ottawa.
Il fut généreux de son temps et de ses «bye-bye» à une foule atteinte d'Obamanie chronique. Ce qui, en ces temps de leadership politique décevant, se comprend parfaitement bien.
Et, on aura au moins pu découvrir que Stephen Harper est capable de sourire! Eh oui. On ne l'aura jamais vu sourire autant et aussi longtemps qu'aujourd'hui. Comme quoi, le sourire du président américain doit être drôlement contagieux pour que même M. Harper l'attrape…
Sur le fond, le fait que la première visite à l'étranger du nouveau président se fasse au Canada annonce des relations bilatérales nettement plus productives et sereines que sous W. Bush depuis l'invasion américaine de l'Irak.
Sur la question de l'Afghanistan, il est toutefois trop tôt pour savoir ce qu'en fera le Canada. Barack Obama veut accélérer ce «dossier», tandis que le Canada doit en sortir en 2011. Qu'adviendra-t-il de cette mission, hautement impopulaire ici pour cause de résultats déficients? S. Harper suivra-t-il l'appel d'Obama à un usage plus prononcé des voies diplomatiques, alors que le gouvernement conservateur a montré à quel point il s'y intéressait peu en nommant comme ministre des Affaires étrangères des Peter McKay, des Maxime Bernier ou des Laurence Cannon?
***********************************************************************
Un fait est pourtant incontournable: le charisme et la popularité extrême d'Obama ont pour ainsi dire réhabilité les États-Unis au Canada! Incluant même son drapeau! Mais aussi, cette confiance diffuse voulant, ou souhaitant, que Barack Obama devienne un grand président.
Non que nous ayons été, ou soyons «anti-américains», comme je le lisais dernièrement dans une chronique. Lorsqu'il y a opposition ici, elle est toujours dirigée contre le gouvernement américain.
Restera donc à voir si la manière dont Obama gouvernera les États-Unis au cours des quatre prochaines années saura maintenir cette réhabilitation intacte.
Cette réussite probable de M. Obama qui occupe la plus haute fonction aux États-Unis va tendre à prouver qu’il est possible pour une minorité de réussir. Ça ne va pas aider les souverainistes au Québec qui s’identifient quelques fois aux noirs américains, eux qui ne veulent pas obtenir la souveraineté pour un ou quelques États américains du sud où ils pourraient être ou devenir majoritaires mais tentent d’améliorer leur situation dans tous les États.
En attendant, si on voulait, nous aussi, avoir un chef de gouvernement noir et intelligent, faudrait aller chercher Grégory Charles qui peut, en même temps, jouer sur 2 pianos, chanter, animer, composer et enseigner la musique, faire de la radio et de la télé, diriger des chorales etc. Il réussit tout très bien, une sorte de génie qui n’a pas besoin de lampe pour se révéler. À moins que M. Ignatieff prouve sa réputation et devienne une sorte d’Obama blanc.
À l’époque où le Canada était un pays qui rayonnait dans le monde autrement que pour ses atteintes à la liberté de presse, la défense d’intérêts sociaux et autres encombrements gouvernementaux qui font chier un PM autoritaire, à cette glorieuse époque du French Power à Ottawa, c’était Trudeau qui visitait les États-Unis de Nixon.
Maintenant, c’est le contraire.
C’est un « Trudeau » états-uniens qui vient visiter un « tricky dick » des forces de l’ARC, la fameuse alliance entre les Réformistes religieux et les Conservateurs dénués de progressisme dans leur approche politique de la société civile.
Enfin, ce n’est pas demain la veille que le Canada se donnera un monarque moins autoritaire. On peut aisément prévoir, face à un chef du PLC qui se glorifie de son passé tsaristes anti-révolutionnaire (1917, ouache, quelle affreuse date !), on s’aperçoit que le Canada, en tant que pays post-industrialisé fragilisé sur ses bases économiques (le secteur manufacturier, des ressources naturelles et celui de la diplomatie mondiale) semble de plus en plus se conformer à l’une de mes prédictions de 1995, suite aux coupures du ministre des Finances Paul Martin :
Plus le Canada se rapproche économiquement de dictatures notoires, plus ces dernières (la Chine, surtout) finiront par rapprocher le pays de l’unifolié de la doctrine politique de ses partenaires commerciaux.
Les États-Unis réussiront-ils, alors qu’ils essaient de sauver leur prédominance économique et culturelle mondiale, à influencer suffisament positivement l’anachronique monarchie constitutionnelle uninominal bicamérale et bancale à un tour ?
J’en doute.
La même logique continuera de s’appliquer.
La logique autoritaire traditionnelle et typique du dominion britannique continuera de s’installer dans l’inconscient collectif du ROC.
Quand on est loyaliste un jour, on l’est pour toujours.
Le Québec ne sortira de ce cercle vicieux que le jour où il réconciliera ces tentations républicaines d’Amérique et d’Europe en un seul projet d’indépendance politique fonctionnel, fédérateur et constitutionnel.
Le gouvernement des États-Unis est avant tout le résultat d’un métissage utopique grandiose où le fédéralisme des tribus amérindiennes s’est vu joint à l’idéal de Montesquieu (pigé dans les paysages de la Perse et tout près des bagages culturels de l’Empire du Milieu de Marco Polo), le tout appuyé sur la clef de voûte finale : In God we trust.
Ce n’est pas un hasard si, lorsque les valeurs américaines cotées en Bourse s’écroule, les états-uniens se rassemblent autour d’un chef qui incarne à merveille les idéaux au coeur de la révolution américaine.
Et ICI, au Canada, au nord du 52e parallèle, que se passe-t-il en temps de crise ?
Nous nous apercevons encore une fois que nous n’avons rien en commun, pas même la bataille ayant servie de prélude à la naissance du comprosmis diplomatique que constitue le Canada.
Et si le Canada ne devient pas le Canada-Uni, en se servant du Royaume-Uni, la mère patrie pour modèle, ce pays s’auto-détruira dans le fameux boum ! tonitruant prévu par Trudeau de son vivant.
La bonne Fatima avait bien raison : « pauvre, pauvre Canada ».
Une vraie « monarchie » bannanière who’s going banana quand il reçoit un vrai chef d’État.
Pittoyable, dirait peut-être William Pitt, non ?
Face à l’incurie de la politique canadienne, face à notre incapacité en tant que fausse nation canadienne à nous donner le meilleur de nous-même collectivement, force est de constater que la Sécession pure et simple devient le seul argument moteur de notre Rénovation (référence britannique, encore une fois, pour ne pas trop effrayé le West Island et les Orangistes du Haut-Canada).
Je parlerais bien de Cromwell et de Vlad le Terrible, mais ça sera pour le prochain épisode… n’est-ce pas ?
😉
message spécial pour Madame Teasdale : les Flammes de Calgary s’appelaient auparavant les Flames d’Atlanta, allez VOIR gone with the wind pour VOIR ce à quoi ressemblera votre Alberta chérie si vous ne vous en occupez pas au lieu de vous occupé du Canada à partir d’Ottawa…
http://www.radio-canada.ca/regions/alberta/2009/02/19/001-alberta_recession_n.shtml
Boudrias : » Le Québec ne sortira de ce cercle vicieux que le jour où il réconciliera ces tentations républicaines d’Amérique et d’Europe en un seul projet d’indépendance politique fonctionnel, fédérateur et constitutionnel. »
Si le ROC est identitairement dépendant du Québec alors le Québec est déjà indépendant … Reste plus qu’à signer le Traité de Paix pour un nouveau Canada véritablement confédéré (auquel les Québécois semblent encore attachés).
Iggy travaille aussi en ce sens quoi que vous en disiez M. Boudrias. Voilà le paradoxe ! Il travaille pour un véritable État multionational. C’est mon impression. Mais en a-t-il vraiment le choix ?
Boudrias : » Le gouvernement des États-Unis est avant tout le résultat d’un métissage utopique grandiose où le fédéralisme des tribus amérindiennes s’est vu joint à l’idéal de Montesquieu (pigé dans les paysages de la Perse et tout près des bagages culturels de l’Empire du Milieu de Marco Polo), le tout appuyé sur la clef de voûte finale : In God we trust. »
Durant cette Conquête de l’Ouest américaine, that AMERICAN FREEDOM a aussi écrasé quelques tribus amérindiennes sur son passage. L’Utopie grandiose est effectivement totale : une Quête de Liberté américaine sur le dos d’une autre Liberté, l’Autochtone …
Les USA apportent beaucoup au Monde (y compris le Québec) certes … mais le Sauvage d’Amérique sait aussi ce que le Capitaliste Sauvage lui a pris historiquement. S’il y a une justice dans ce monde, le deuxième s’inclinera un jour devant le premier.
On n’apprend rien à personne ici n’est-ce pas !?
« Iggy travaille aussi en ce sens quoi que vous en disiez M. Boudrias. Voilà le paradoxe ! Il travaille pour un véritable État multionational. C’est mon impression. Mais en a-t-il vraiment le choix ? »
J’ai besoin d’une explication pour la comprendre, celle-là…
C’est aussi Iggy qui a poussé pour la reconnaissance de la nation québécoise en 2006 non ? Harper l’a peut-être récupéré au vol mais c’est Iggy et d’autres qui l’ont mis sur table … POur sa part, le Justin Trudeau n’était pas d’accord (ou le feignait ?) … Plusieurs autres ne voulaient rien savoir de la « nation québécoise » non plus ! Normal : cela remettait en question la canadian nation/nation canadienne.
Mais les dés sont joués depuis longtemps. Vous connaissez comme moi le double-jeu de Trudeau alors …
PS Si je me trompe, qu’on me corrige.
Si Iggy a poussé pour qu’on reconnaisse la motion sur la Nation québécoise, je n’ai pas senti ce type de pression de mon point de vue sur Ottawa.
J’ai plutôt vu le Bloc Québécois se faire devancer par le PC et le député Inactif du PLC prendre le train canadien-uni en marche.
Ce que Justin Trudeau pense, je suis loin de croire que Trudeau père le penserait également.
Entre un homme qui se transforme en mythe après avoir fait le tour du monde et un politicien/acteur qui découvre le Canada-Katimavik pour ensuite faire du cinéma et finalement de la politique en surfant sur le nom de son père en parlant le klingon sur internet, je vois AUCUN ostitoasté des deux bords de rapprochement possible.
C’est comme si on comparait un vaisseau spatial de la NASA avec un sofa IKEA.
Non, monsieur Dubé, Michael Inactif n’a rien d’un homme d’État, c’est encore un homme politique que l’on présente comme « un chef intérimaire » qui rencontre le président des USA dans un hangar d’aéroport d’Ottawa.
Cet homme-là a raté son rendez-vous doux avec l’Histoire.
Il ferait mieux d’étudier le Canada et son histoire davantage avant de sortir son ouvrage et se présenter à la convention au printemps parce qu’il risque d’avoir des surprises…
Pas que je n’aime pas son incompétence de grand bonze littéraire, après tout, j’aime toujours Charles Taylor même s’il a mangé sa volée face à PET dans Outremont, alors que le premier était néo-démocrate et le second libéral, mais peu importe…
L’avenir de la fédération canadienne se jouera au Québec, que ça plaise ou non au ROC. Nous sommes l’élément-clé d’une future politique d’harmonisation écologico-économique entre les USA et le Canada.
Quiconque ne comprend pas le pouvoir de l’or bleu et le potentiel hydro-électrique est un bleu qui ne comprend pas pourquoi exactement je vote bleu poudre au lieu de bleu foncé aux élections fédérales.
Boudrias : » Non, monsieur Dubé, Michael Inactif n’a rien d’un homme d’État, c’est encore un homme politique que l’on présente comme « un chef intérimaire » qui rencontre le président des USA dans un hangar d’aéroport d’Ottawa. Cet homme-là a raté son rendez-vous doux avec l’Histoire. »
Vous le sous-estimez trop compatriote. Pas bon ça en politique, surtout internationale. M. Ignatieff fut un universitaire professeur à Harvard. Il n’est pas imbécile.
Il ne sera pas « Sauveur de Canada » non ok. Il ne le pourra pas ok. Mais il n’est pas imbécile M. Boudrias. Ne le sous-estimez pas.
Il connaît bien le nationalisme. Il connaît celui du Québec. Pas autant qu’on le voudrait ? Ok peut-être mais il le connaît tout de même mieux que 90% des Canadians …
Boudrias : » J’ai plutôt vu le Bloc Québécois se faire devancer par le PC et le député Inactif du PLC prendre le train canadien-uni en marche. »
On ne parle d’unité que lorsqu’elle n’est pas évidente … Elle ne vient pas de moi celle-là. Parler d’Unité du Canada c’est aussi rappeler à quel point elle n’est pas évidente !
Anyway, si on veut mettre le grain dans l’engrenage (encore une fois !?), les Souverainistes n’ont qu’à parler de l’UNITÉ DU CANADA HISTORIQUE DEVENU LE QUÉBEC D’AUJOURD’HUI. On neutralise le slogan et on le récupère pour le Québec !!!
Ok ce serait cruel, très cruel … mais heille ! Realpolitik as usual n’est-ce pas ?! Enfin, c’est ce que certains « pragmatiques » ici suggèrent à ces « imbéciles » séparatissses … On les prend au mot. Qu’ils ne viennent pas nous brailler ça dans les bras ensuite par contre ! On deviendra très cruels ! On dira » Non à la victimisation ! « .
Un gentil Bourreau
Les américains ne sont ni pires ni meilleurs depuis qu’ils ont Barack Obama comme président. Je comprends mal comment on peut juger une nation par la qualité de son président, de son premier ministre, de son chancelier ou autre chef de gouvernement.
Barack Obama est fort certainement un personnage beaucoup plus attachant que George W. Bush. Pour le reste les américains d’avant Obama sont les mêmes que depuis Obama. C’est la même chose avec la France. Les français ne sont ni plus ni moins connards depuis qu’ils sont dirigés par le roi des cons. La seule personne qui soulève une interrogation dans mon esprit c’est la nouvelle épouse du roi des cons.
J’ose espérer que le reste du monde ne nous juge pas à la lumière de ce qu’ils perçoivent chez nos dirigeants. Je ne voudrais en aucun temps être associé à Stephen Harper ou à Jean Charest. Je vaux beaucoup mieux que ça et vous tous aussi.
MItriou : » Les américains ne sont ni pires ni meilleurs depuis qu’ils ont Barack Obama comme président. Je comprends mal comment on peut juger une nation par la qualité de son président, de son premier ministre, de son chancelier ou autre chef de gouvernement. Barack Obama est fort certainement un personnage beaucoup plus attachant que George W. Bush. Pour le reste les américains d’avant Obama sont les mêmes que depuis Obama. »
Oui, d’accord avec vous.
Au fait, ou se trouve le mythologiste Lépine pour faire une critique de la mythologie messianique américaine ? Obama c’est le « Nouveau Messie » non ? L’obamamanie, tout aussi porteuse d’espoir, ne devrait empêcher le sens critique … Étrange qu’on ne vous entende pas ici M. Lépine ! Vous n’avez pas eu le temps de formuler une pensée critique face aux USA et Obama ? Ok, on comprendra. Personne n’est parfait.
Cependant, que le mythologiste Lépine comprenne bien que la mythologie souverainiste n’est pas pire ni meilleure que l’américaine. La « Manifest Destiny » : http://fr.wikipedia.org/wiki/Destin%C3%A9e_manifeste. La profusion de « God Bless America » dans les discours politiques d’Obama et compagnie sont là pour rappeler que la « Manifest Destiny » n’est pas complètement dépassée si elle ne le pourra jamais …
Si vous en connaissez plus que les « imbéciles » M. Lépine, il faut le démontrer ou renseigner ceux-ci. Vous ne laissez pas les « imbéciles » dans l’ignorance ou l’erreur. Vous les sortez de leur « imbécilité ». De la Pédagogie 101.
Sinon, encore une fois : bon travail agent double
M. Mitriou qui écrit : «Je comprends mal comment on peut juger une nation par la qualité de son président, de son Premier ministre, de son chancelier ou autre chef de gouvernement. »
Facile à comprendre : Une nation qui procède à l’élection d’un fou furieux genre Hitler ou Bush, ne peut pas être considérée comme saine, au moment de l’élection « dans le cas de Bush, c’était la peur maladive » mais, souvent, ce n’est qu’un peu plus de 50 % de votes qui gagne 100 % de la gouverne du pays.
Ici, au Québec, Harper, notre Bush, ne s’est pas fait élire par les Québécois et Charest a reçu beaucoup moins de 50 % des votes des francophones et plus de 90 des anglophones apeurés par les séparatisss.
Fait que…faut tout compter ça dans les résultats.
« La peur ayant baissé chez les Américains depuis 2001, ils ont été en mesure de mieux réfléchir et d’élire M. Obama mais faut pas oublier que presque 50 % d’entre eux ont voté quand même pour M. McCain avec Mme Palin ».
Cette première visite du chef d’état américain en pays étranger, si tant est qu’il faille employer un tel qualificatif dans le cas du Canada, est bien avant d’être une rencontre de travail et de discussions avec des partenaires étrangers, un premier essai, une première répétition pour la mise en place d’un autre cadre diplomatique pour les relations internationales de ce pays, les USA. Le Canada, qui offre l’avantage d’être le partenaire idéal pour mettre au point ce retournement de la diplomatie américaine que l’on voudra désormais fonder sur la séduction plutôt que sur l’arrogance d’une position dominante dans le monde.
En ce sens, je ne crois pas que l’épisode de la visite au marché ait eu un caractère improvisé comme se plaisent à le souligner des manchettes de nos journaux. Cette visite cadre parfaitement à celui que l’on veut maintenant établir pour le spectacle de la diplomatie américaine en action. Il faut dire que son président possède toutes les qualités humaines pour mener à bien une telle entreprise de séduction. Quant à la diplomatie canadienne, elle devra en rabattre et faire le constat que cette visite en fut une de courtoisie.
Barak Obama a deux facettes : une que l’on aime, une que l’on préfèrerait oublier. Malgré son charisme, M. Obama doit défendre les intérêts de Corporate America, que cela lui plaise ou non.
En Afghanistan, il doit s’enfoncer, sachant que la cause est perdue, pour les USA comme pour tous les autres envahisseurs qui se sont cassés la gueule avant eux, et pour les même raisons. La seule façon d’avoir la paix dans cette partie du globe est de faire place nette, et on ne verra pas ça.
Le jour où les capitalistes méprisants comprendront que le respect donne de meilleurs fruits que le mépris, qui leur vient naturellement, nous aurons franchi une étape fondamentale dans les relations internationales.
Entre temps, les humiliés continueront à nous faire payer le prix que nous méritons : ce que nous appelons terrorisme. Les Allemands, pendant l’occupation, appelaient terroristes ceux que nous appelions partisants, résistants. Aujourd’hui, la logique est la même et pour des raisons identiques.
Je ne sais pas qui a inventé les humains, mais il faudrait leur botter le cul jusqu’à ce que la logique de cette erreur de conception leur arrive au cerveau. Quel plaie que cette engeance.
Vivement une météorite pour faire le ménage.
Bonne fin de semaine… (sourire)
« Cette première visite du chef d’état américain en pays étranger, si tant est qu’il faille employer un tel qualificatif dans le cas du Canada, est bien avant d’être une rencontre de travail et de discussions avec des partenaires étrangers, un premier essai, une première répétition pour la mise en place d’un autre cadre diplomatique pour les relations internationales de ce pays, les USA. »
@ Marc Audet
J’aime bien le fait que vous doutiez du caractère « étranger » du Canada par rapport aux États-Unis car si on regarde les deux principaux partis fédéraux canadiens à la Chambre des Communes, on peut dire qu’il n’y a plus de différence de vision entre le PC et le PLC concernant l’indépendance ou la souverainté relative que doit conserver un partenaire commercial avec un autre.
Depuis l’accord de l’ALENA, les attentats de 2001 et la défaite des Libéraux de Jean Chrétien, plus rien ne se vote au Canada sans que ce soit plaquer ou inspirer sur la politique américaine, à part quelques détails.
Les certificats de sécurité répondaient au Patriot Act. L’engagement du Canada en Afghanistan répondait à l’engagement des USA sous la tutelle de l’OTAN – fait à noter, la majorité des troupes en Asie sont made in US malgré ce qu’on essaie de faire croire en utilisant l’OTAN comme paravent. De plus, le flou artistique entretenu autour du jeune prisonnier canadien à Guantanamo en dit long sur les dernières traces de traits distinctifs entre le Canada (pays de la charte des Droits de la personne depuis 1982) et les États-Unis.
Bref, depuis le règne turbulent de Harper, le Canada est un clone ou un drone des États-Unis dans ses relation diplomatiques.
—
Autres motifs d’amusement :
– Michael Ignatieff n’assume plus son rôle de chef d’un parti indépendant de la tutelle américaine et Chantal Hébert le souligne comme si c’était un acquis important et essentiel ;
– Rex Murphy, diffusé à la fois sur CNN et the National se plaint que le président Obama ne se soit pas adressé à la chambre comme Reagan et Clinton avant lui – comme quoi, non seulement on veut le VOIR mais on veut l’entendre aussi nous parler comme si c’était NOTRE président, NOTRE symbole d’espoir et NOTRE changement politique ;
– hier, toujours sur CBC, The Hour reçoit Brian Mulroney comme si celui-ci était réhabiliter dans une séance de Star lick digne de E-talk animée par le fils Mulroney ;
– les militants écologistes ont beau installer des banderolles gigantesques, aucune mention aux nouvelles télévisées…
Opération de relations publiques en cours, vous dites ?
Oui, mes amis, le Canada restera le pays du conservatisme longtemps… vous avez enterré Stephen Harper un peu trop tôt… et pourtant, le diplomate américain nommé par Bush l’avait dit avant de s’en aller du Canada : il nous avait prédit 2 ans à 2 ans et demi de paix canadienne avant d’aller aux urnes.
La prochaine élection prévue pour 2009 semble de plus en plus être repoussé aux calendes grecs, moi je dis…
À moins qu’il ne se passe quelque chose à la convention ce printemps…
Michael Inactif n’est pas l’homme de la situation.
Eh oui, les medias nous parles encore d’Obama.
Silence sur le SPP(Security and Prosperity Partnership) qui mine notre autonomie et la volonte democratique de la population (pas de reportage, de debat, de vote).
Alors qu’Israel porte le flambeau de l’Apartheid, poursuit l’occupation et la colonisation de la Cijordanie, le Canada a signe une entente de collaboration de securité crypto-fasciste avec Israel en Mars 2008. Israel utilise des compagnies de telecomunication et de securite pour espionner et ont leur ouvre la porte.
Bravo
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2009/02/20/004-charkaoui-conditions_n.shtml
M. Boudrias : » Depuis l’accord de l’ALENA, les attentats de 2001 et la défaite des Libéraux de Jean Chrétien, plus rien ne se vote au Canada sans que ce soit plaquer ou inspirer sur la politique américaine, à part quelques détails. »
C’est pas impossible qu’un ROC se rapproche aussi des USA … Une Annexion du Canada aux USA a déjà été souhaitée et encouragée n’est-ce pas ?
Alors, on fait quoi si le ROC refuse de se constituer en État souverain allié d’un Québec ? Qu’il préfère devenir un 51e État américain ? Ça ne risque pas d’arriver vous dites ?!? C’est pourtant ce que vous insinuez un peu non M. Boudrias ?
Le ROC ne voudra jamais ça … vous dites ? Pourtant, le Canada entier a déjà certaines allures de 51e État américain …
Je provoque la discussion oui …
M. Boudrias : » J’aime bien le fait que vous doutiez du caractère « étranger » du Canada par rapport aux États-Unis car si on regarde les deux principaux partis fédéraux canadiens à la Chambre des Communes, on peut dire qu’il n’y a plus de différence de vision entre le PC et le PLC concernant l’indépendance ou la souverainté relative que doit conserver un partenaire commercial avec un autre. »
Le Canada réduit à un Partenaire commercial aux USA ?!? Pas fin ça … Le Canada est un grand pays ami a-t-on dit non ?!?
» Dans le Québec ou ils n’avaient pas le nombre mais ou ils avaient l’argent, nos concitoyens (britanno-canadiens) ont souvent cédé à la tentation d’agir démesurément avec les moyens qu’ils avaient. » – Pierre E. Trudeau, 1952, Cité Libre, Réflexions sur la politique au Canada français
Bon bon bon … ok peut-être avez-vous raison M. Boudrias. Les récentes Commandites c’est aussi un peu ça, je vous l’accorde.
PS Pis que personne ne chiâle sur la date « passéiste » 1952 … quand le Gouvernement du Canada via son CCBN revient sur le 1759.
Au début il y a la reconnaissance de la Nation.
Ensuite il y a le retour du nationalisme comme discours fédérateur réunifiant.
Puis, il y a la bataille a mené sur ce qui nous apporte une meilleure protection ET un meilleur avenir en tant que nation.
Rappellons la définition du mot nation, la seule que j’accepte d’emblée : une collectivité située sur un territoire donné, consciente son UNITÉ et, surtout, ayant la VOLONTÉ de vivre en commun ou ensemble.
Voilà pourquoi les États-Unis m’intéresse tout comme ILS intéressaient René Lévesque – à une époque où Oncle Sam était peu intéressé par le changement et l’espoir (Nixon – Reagon, pas l’idéal pour discuter d’indépendance sous quelque forme que ce soit).
Donc il y a :
1) le peuple américain, la Constitution américaine, le drapeau américain (qui évolue selon la maturité du pays sans jamais vraiment changer de couleur – sauf lors de l’épisode de la Sécession), la Nation états-unienne ;
2) il y a la révolution des 13 colonies, ses mythes fondateurs, la bataille qui unit, la déclaration d’Indépendance où les concepts mis de l’avant sont avant tout la Vie, la Liberté et la poursuite du Bonheur (à la différence de la France où on déclare la suprématie des Droits de la personne et l’idéal de Liberté, Égalité et de Fraternité) ;
3) finalement, il y a le gouvernement américains ainsi que ses diverses agences et institutions.
Ainsi, parfois, on nomme États-Unis ce qui forment dans notre esprit une communauté de Droits, parfois une administration des institutions ou bien, souvent, un idéal d’évolution politique et un modèle d’affirmation nationale et culturelle dans le monde.
La réhabilitation du mythe fondateur américain par Obama est du troisième type.
Et ce n’est pas un hasard si la rencontre de ce troisième type de mythe fondateur chez BHO s’exprime sous l’oeil attentif de Steven Spielberg (le réalisateur d’Amistad, rappelons-le) durant la journée de l’assermentation (VOIR « wag the dog » et « primary colors » pour de plus amples informations).
Obama est le bon Démocrate qui triomphe AVEC gloire du méchant Maverick Républicain parce qu’il y eût de nombreux périls sur son chemin.
Mais Obama, c’est avant tout un profil communautaire élevé à son plus haut degré de persuasion à travers le discours suivant :
There is no Red States
There is no Blue States
There is the UNITED States of America.
Quiconque ne comprend pas la portée et l’envergure de ce simple rappel historique ne perçoit pas encore jusqu’où s’étend le concept de propriété des ÉTATS Unis d’Amérique (sans traits d’union, c’est encore plus évident, n’est-ce pas ?).
Alors, monsieur Dubé, provocation pour provocation, je pourrais aisément affirmé que deux délinquants écologiques aussi importants que le Canada, les États-Unis ne peuvent faire autrement que de se considérer comme une seule et même entité politique lorsque vient le temps de RÉFORMER leurs pays respectifs.
À la base du Reform Party, ne l’oubliez pas, il y a Preston Manning, un spécialiste des États-Unis.
À la base de l’Alliance Canadienne, il y a le désir de réunion dans la reconnaissance de tous et l’abolition des privilèges reliés au Sénat canadien.
À la base du Conservatisme de Stephen Harper, il n’y a pas une idée du rôle de l’État, il y a la certitude que pour diriger le Canada, il faut être un monarque sur l’échiquier politique.
On oublie trop souvent le pouvoir extraordinaire que concentre en lui seul le PM du Canada contrairement au président américain lorsqu’il est en situation MAJORITAIRE en Chambre bi-camérale.
Pour l’instant, la majorité des Sénateurs est obtenue. L’autre suivra bientôt.
Les canadiens ne prendrons aucun risque parce qu’ils n’ont personne en face d’eux qui tiennent ce type de discours sanctionné par dieu et la reine d’Angleterre.
Un loyaliste a ceci de particulier qu’il vote pour le confort et l’indifférence dans la continuité.
Le Canada a été fondé sur ce principe : la longévité, la stabilité et la lenteur du Régime.
Voilà pourquoi l’Ouest a une maîtrise aussi surprenante sur Ottawa en ce moment, c’est qu’elle n’est pas marquée au fer rouge par l’histoire du Canada depuis le Canada-Uni mais depuis la fondation d’un métissage des Prairies pendu haut et court après un bref séjour aux États-Unis.
D’ailleurs, regardez ce que le ROC regardent à la télévision :
– little mosquee on the PRAIRIE ;
– E-talk avec le fils Mulroney ;
– Who wants to be Prime Minister avec Brian Mulroney as a jury ;
– Corner GAS ;
– The BORDER ;
– Flashpoint.
Tout ce qui est made in Canada à la cTV est fondé sur l’ordre et la sécurité toutes nationalités confondues sur un territoire démesuré, au Nord d’un pouvoir impérial et culturel foudroyé.
Et qu’est-ce qui s’en vient réunir à nouveau le Canada comme ne 1976 ?
Les jeux olympiques de Vancouver 2010.
Principale caractéristique des Jeux jusqu’ici ?
La croyance : le slogan c’est BELIEVE
et la Sécurité : le budget de sécurité des jeux de Vancouver a triplé pour frôlé le milliards de $ CAN
Et où est situé Vancouver ? En Colombie-BRITANNIQUE. Dans l’Ouest, la Californie du Nord, Hong Kouver, le western canadien des « crazy canucks ».
Alors, je sous-estime le comte Inactif ?
So what ?
Je ne sous-estime pas Stephen Harper par contre.
Et c’est un bon conseil que je peux vous donner : Harper est toujours le monarque incontesté du Canada et ce qu’il a devant lui : c’est un diplomate.
Si les Alliancistes peuvent déprogressisé les Conservateurs, ils peuvent aussi avaler des Libéraux pour asseoir leur pouvoir hégémonique sur la fédération canadienne.
Bonne journée !
Suggestion de lecture : Eddie Goldenberg, Fides, « Comment ça marche à Ottawa »
ah oui, j’oubliais !
Est-ce qu’il y a encore quelqu’un ICI qui veut faire un parallèle ou une comparaison entre Kovalev et Ignatieff ?
Je suis preneur, là !
lol
M. Steve Boudrias demande : «Est-ce qu’il y a encore quelqu’un ICI qui veut faire un parallèle ou une comparaison entre Kovalev et Ignatieff ?»
Moi, ce sont 2 Russes. L’un est déjà le King du CH et l’autre devrait devenir King du Canada à la place de Harper qui devrait se trouver un job ches les polluerus de l’ouest canadien.. Vive les Russes qui « scorent » !
Euh, monsieur Bousquet, le king du CH s’est fait dire par le directeur général du Canadien de jouer dans les gradins.
Et le « king du Canada », comme vous dites, a rencontré Obama dans un corridor d’aéroport à Ottawa.
Faites le calcul… Michael Inactif est aussi bon patineur que l’artiste Kovalev.
D’ailleurs, autre comparaison intéressante, Kovalev boude quand il n’est pas Capitaine de l’équipe dont il fait partie (comme Ignatieff boudait lors de la formation de la coalition), et lorsqu’on le réintègre dans l’équipe il se pogne le cul en trouvant le fond du net 1 fois tous les 4 match.
Un peu comme les nombreuses entrevues du comte, en anglais comme en français, qui tirent à côté du net 3 fois sur 4.
très drôle…
Mais comme dirait l’Autre, il ne faut surtout pas interrompre un adversaire occupé à faire des erreurs stratégiques pour gagner son combat politique.
Alors, oui, go ! go ! go ! Inactif ! lol
Dance et « comte », le grand, au Match des Étoiles, c’est le seul endroit où il pourrait marquer des points, anyway.
p.s. : n’est-ce pas vous qui vouliez de Gregory Charles comme chef du PLC ? un peu plus tôt…. ça fait très sérieux comme propostion… à moins que de jouer le président de classe ou de Cégep dans Chambre en Ville soit devenu l’équivalent d’un prérequis électoral canadien ???
Tiens, ça, ça vaut son pesant d’or dans la « réhabilitation » des USA :
International Chine
Clinton se tait sur les droits de la personne
Mise à jour le samedi 21 février 2009 à 8 h 00
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/02/21/001-clinton-chine-droits.shtml?ref=rss
Hope and change for USA, not for China, I gues…
« Cependant, que le mythologiste Lépine comprenne bien que la mythologie souverainiste n’est pas pire ni meilleure que l’américaine. » J-P Dubé
Est-ce à dire que vous reconnaissez qu’il existe une mythologie souverainiste puisque vous la comparez à l’américaine?
« two wrongs don’t make a right »
vieux dicton populaire dans le Far West américain.
mythe : « représentation idéalisée de l’état de l’humannité dans un passé ou un avenir fictif » Robert
Cela existe dans toutes les cultures humaines , telles:
-the sun never sets on the British Empire (R-U)
-America’s manifest destiny is to rule the continent (USA)
-le peuple québécois est un des peuples qui a le plus souffert dans l’histoire et cette souffrance a débutée avec la Conquête et continue jusqu’à nos jours (Qué.)
– la civilisation française est la plus grande qu’ait connue l’humanité (France)
-le peuple allemand a besoin d’espace (lebensraum) pour s’épanouir (Allmagne nazie)
– le socialisme va enterrer le capitalisme ( URSS)
– le Québec ne peut survivre sans appartenir au Canada ( ROC)
-l’Ontario a le plus contribué financièrement au Canada (Ont.)
@ Gilles Bousquet
« Une nation qui procède à l’élection d’un fou furieux genre Hitler ou Bush, ne peut pas être considérée comme saine, au moment de l’élection « dans le cas de Bush, c’était la peur maladive » mais, souvent, ce n’est qu’un peu plus de 50 % de votes qui gagne 100 % de la gouverne du pays. »
Est-ce à dire que le multipartisme nous rend un peu plus sains que les américains? En élisant Harper et Charest nous démontrons que nous ne sommes pas plus sains d’esprit que les américains. En plus nous n’avons même pas l’excuse passagère de la crainte d’attaques terroristes pour justifier nos choix collectifs fortement douteux. Dans le cas du Québec je suis conscient que 50% des électeurs n’ont pas voté pour Charest. Par contre si on ajoute aux votes obtenus par le PLQ ceux obtenus par l’ADQ on dépasse 50% et le vote accordé à l’ADQ n’est pas plus sain que celui accordé au PLQ.
En supposant que Bush soit un fou furieux comme vous le dites, rien n’obligeait les américains à le suivre dans sa folie. Les américains n’ont pas élu Bush par peur maladive d’attaques terroristes. Ils l’ont élu par peur parfaitement légitime suite à des attaques terroristes réelles qui, on l’oublie trop souvent, visaient également le Pentagone et, vraisemblablement, le Capitole et peut-être la Maison Blanche et qui sait quoi d’autre. Il n’est pas nécessaire d’être un fou furieux pour répondre, même maladroitement, à une déclaration de guerre claire et nette. George W. Bush est peut-être un imbécile heureux mais le comparer à Hitler est nettement exagéré et tend à minimiser la folie réelle d’Hitler.
Je ne crois pas que les québécois soient bien placés pour faire la morale aux américains. Ceux-ci ont répondu à des craintes parfaitement justifiées suite à des attaques terroristes sans précédent contre des institutions névralgiques américaines. Les québécois, eux, ont refusé de grandir en répondant deux fois NON à une invitation que toutes les nations saines acceptent volontiers. Et tout ça suite à des peurs idiotes, non fondées et injustifiées. De plus les québécois n’ont pas eu peur de dangereux terroristes prêts à tout pour les détruire. Ils ont eu peur d’eux-mêmes et de leur ombre. Alors je ne vois pas quelle genre de leçon nous pourrions donner aux américains. Même si on les considère souvent comme ultra religieux et puritains, ils viennent d’élire un noir, afro-américain, fils d’un athée et d’une agnostique, lui-même de religion indéfinie, pendant que les québécois qu’on dit ouverts d’esprit, même écoeurés de Jean Charest, ont préféré réélire ce dernier plutôt que d’élire une femme super qualifiée qui « menaçait » de poser une question aux québécois. Alors pour ce qui est d’être gouverné par la peur j’ai davantage de respect pour ceux qui ont peur de ce qui est réellement dangereux plutôt que pour ceux qui ont peur d’eux-mêmes et qui ont peur de se faire poser une question à laquelle ils craignent de répondre OUI alors qu’ils voudraient répondre NON. C’est quoi cette peur de se faire poser une question alors que cette question ne représente finalement pas grand chose? C’est la réponse qui est la seule donnée importante.
Les américains sont bourrés de qualités ET de défauts. Je ne voudrais absolument pas devenir un des leurs. Par contre ils possèdent une chose que je leur envie. Cette nation a son pays, aussi imparfait soit-il. Les québécois ne sont que des locataires, même pas respectés par les propriétaires. Comment voulez-vous qu’on nous respecte quand nous ne nous respectons pas nous-mêmes?
@ David Lépine
Excellente énumération mais je doute qu’il s’agissent là nécessairement de mythes, et encore moins de mythes fondateurs.
La russie n’a pas pris naissance avec le Communisme, l’URSS, oui.
Le ROC n’est pas né en disant au Québec qu’il ne pouvait vivre qu’à l’intérieur de la fédération. Au contraire, il fallut bien des palabres et beaucoup de persuasion ferroviaire our embarquer l’Ouest dans le Canada-Uni.
L’Ontario a le plus contribué financièrement au Canada est un mythe Ontarien ? Je l’ignorais. Je crois plutôt que les fondements de l’Ontario – yours to discover – sont caché dans le Haut-Canada situé au Sud du Bas-Canada et que sa richesse provenait en grande partie des loyalistes refusant la révolution américaine et acceptant les privilèges de Londres… jusqu’à la révolte de 1837-38, qui eût lieu au Nord comme au Sud mais selon un étalage de force et de rage tout à fait différent.
Ce qui pourrait vouloir dire que le Canada-Uni a vécu sa guerre de Sécession sans en prendre bonne note au passage vers la « confédération » canadienne.
Pour ce qui est du mythe fondateur de l’Allemagne, celui que vous citez est le mensonge mis de l’avant par la PROPAGANDE nazie, pas par l’Allemagne en tant que telle.
Votre « mythe » français n’est qu’une prétention napoléonienne entretenue légèrement par Charlot en treillis pour étouffer Mai 1968 et mépriser l’Algérie. Non, le fondement même de la France remonte à 1911 dans sa volonté étatique d’uniformiser la langue parlée dans l’Hexagone. LE mythe français emprunte en grande partie ses racines à la commune de Paris.
D’où le magazine Marianne, en passant…
Pour ce qui est du Royaume-Uni, ne remettez pas à la reine Victoria le titre de mythologue, de grâce ! S’il y a un mythe à la base de l’Angleterre, c’est Camelot, mon cher monsieur Lépine.
Bref, je vois que le dictionnaire Robert fonctionne mais l’encyclopédie universelle, très peu chez vous, non ?
Enfin, si ça vous amuse de faire dans l’amalgame en insultant l’humanité entière et tous les nationalismes pour défendre le Canada ou rabaissez le nationalisme made in Québec, libre à vous… si ça vous amuse ou vous enchante, pourquoi pas ?
Mais vous ne discréditerez pas aussi facilement un mouvement politique qui a 40 ans d’âge et 400 ans de rejet du concert des Nations indépendantes à son actif.
Eh oui, la Nouvelle-France n’était pas un pays mais une colonie.
Mais la Nouvelle-Angleterre aussi était une colonie avant de formé une Nation après avoir livré une bataille réelle pour ne pas avoir vu ses revendicaitons diplomatique et économiques reconnues par Londres, un pouvoir jugé illégitimes par les révolutionnaires, non ?
Bref, vous confondez histoire et mythes un peu trop aisément, monsieur Lépine.
Vous vallez mieux que ça. Ne vous faites pas moins intelligents que nous le sommes collectivement, merci.
M. Lépine : » « Cependant, que le mythologiste Lépine comprenne bien que la mythologie souverainiste n’est pas pire ni meilleure que l’américaine. » J-P Dubé
Est-ce à dire que vous reconnaissez qu’il existe une mythologie souverainiste puisque vous la comparez à l’américaine?
(…)
-le peuple québécois est un des peuples qui a le plus souffert dans l’histoire et cette souffrance a débutée avec la Conquête et continue jusqu’à nos jours (Qué.) »
Merci de la recherche sur les mythes et la mythologie. Le dialogue s’enrichit.
Ce mythe souverainiste que vous élaborez, je ne l’ai jamais entendu. Même parmi les plus « victimisants », « purs-et-durs », « racistes » et compagnie. Vous fabulez ! À ceux qui le disent et pensent, je dirais que la « Conquête » fut un traumatisme collectif dans notre Histoire dont les effets furent ensuite atténués par certains droits et libertés « conquis » à une Angleterre dans une habile négociation plutôt méconnue (de moi aussi). Est-ce faire de la mythologie que de dire ça ? Vous auriez raison de dire oui, voilà le problème M. Lépine.
Cela dit, je reconnais comme vous que certains concitoyens n’ont pas THE WHOLE PICTURE de notre Histoire mais jusqu’à quel point peut-on les blâmer M. Lépine ? J’entends des historiens sérieux comme M. Létourneau vouloir simplifier l’Histoire du Québec, la dénationaliser, en coupant court sur des périodes de notre Histoire … Faire ceci pourrait au contaire AUGMENTER UNE CERTAINE MYTHOLOGISATION.
Je n’ai pas lu (ou pas vraiment lu) le Rapport de Durham et l’Histoire du Canada de FX Garneau avant l’âge de 28 ans … Or, la lecture de ces deux ouvrages me paraît essentiel pour mieux comprendre le CAnada d’aujourd’hui. Or, dès qu’on évoque Durham, certains « anti-nationalistes » vargent dans l’tas !!!
Continuons …
M. Boudrias : » Bref, vous confondez histoire et mythes un peu trop aisément, monsieur Lépine. »
Voilà un peu le noeud du problème. Je ne suis pas historien mais m’y intéresse. Pour moi, l’Histoire est aussi un peu « mythologique ». Je pense que plusieurs historiens pourraient dire la même chose. Plus un fait historique est loin, plus il est susceptible d’être déformé dans le rappel historique. Insinuer d’une façon ou d’une autre que les Québécois, souverainistes ou pas, fassent davantage que d’autres dans la « mythologie », c’est du subtil (auto-)mépris M. Lépine.
Tenez, demandons aux amis juifs si l’Ancien Testament est « mythologique » ! Demandons-leur si rappeler certains passages de l’Ancien Testament ou il est question de persécution c’est faire de la « victimisation » ? Pour ma part, je ne le pense pas.
Boudrias : » Voilà pourquoi les États-Unis m’intéresse tout comme ILS intéressaient René Lévesque – à une époque où Oncle Sam était peu intéressé par le changement et l’espoir (Nixon – Reagon, pas l’idéal pour discuter d’indépendance sous quelque forme que ce soit). »
Les USA intéressaient aussi LJ Papineau. Un peu trop au goût de certains même ! On a préféré la Confédération pancanadienne contre l’américaine … C’était un moindre mal. C’était une bonne décision rétrospectivement.
@ M. Lépine
Belle énumération en effet de « mythistoires » ! C’est peut-être le mot qu’il faut préférer !?! Quand je feuillette le wikkipedia, tous ces « mythes » nationaux évoqués n’y sont pas. Par exemple, on parle de « mythologie germanique » mais pas de « mythologie allemande » ou « mythologie nazie » !?! Pourquoi M. Lépine selon vous ? Les termes « mythe » ou « mythologie » ne sont peut-être pas les bons …
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mythologie
Sinon, militez pour édifier une plus grande statue au « mythe » René Lévesque dans la Métropole québécoise et les Québécois cesseront de faire dans la « mythologie » sur lui ! Je vous l’ai déjà dit. Faut pas trop prendre les concitoyens pour des « imbéciles » qui font dans la « mythologie souverainiste » ! Le problème est politique et historique avant d’être « mythologique » M. Lépine.
Tenez M. Lépine, lisez donc ce livre : Le Rêve de la Terre promise – les coûts de l’indépendance. De Marcel Côté (« économiste de renom »). Publié chez Stanké en 1995.
Vous pourrez mieux me répliquer … à moi et aux autres « mythistoriens » !
Cordialement
M. Mitriou qui écrit : «Les américains sont bourrés de qualités ET de défauts. Je ne voudrais absolument pas devenir un des leurs. Par contre ils possèdent une chose que je leur envie. Cette nation a son pays, aussi imparfait soit-il. Les québécois ne sont que des locataires, même pas respectés par les propriétaires. Comment voulez-vous qu’on nous respecte quand nous ne nous respectons pas nous-mêmes ? »
Réponse : Les noirs américains sont minoritaires aussi, comme nous. Eux, partagent la même langue anglaise mais ne sont pas de la même couleur « C’est plus difficile de pâlir un noir que d’angliciser un Québécois francophone » mais…les noirs se sentent maintenant chez-eux aux États-Unis et nous, non, au Canada, Ils ne cherchent pas à se réunir dans un État américain pour se « séparer » de l’Union ou à retourner en Afrique…pourquoi, selon vous ?
@ Gilles Bousquet
Vous avez dit :
« … Ils ne cherchent pas à se réunir dans un État américain pour se « séparer » de l’Union ou à retourner en Afrique…pourquoi, selon vous ? »
Je suis bien curieux de savoir votre réponse…
M. Bousquet : » Les noirs américains sont minoritaires aussi, comme nous. »
Faudrait pas trop se minoriser outre-mesure … cela pourrait susciter des commentaires « anti-victimisants » !
D’ailleurs, un peu plus et vous vous permettrez de comparer le « roi-nègre » Trudeau au roi afro-américain Obama !? L’obamanie à la trudeaumanie ?!? Trudeau ne faisait-il pas partie de d’une « minorité » aussi à l’époque ?!? On peut comparer beacoup de choses avec beaucoup de choses … Tenez, moi je compare le Québec à la Norvège because la neige ! J’suis pas le premier, Nelligan l’a déjà fait aussi.
Personnellement, j’aime pas trop entendre répéter des souverainistes qu’on est une « minorité » quand on ne l’est pas complètement ! Qu’on veuille ou non, 100% des Québécois, nés ici ou ailleurs, sont majoritaires dans la nation québécoise et la nation québécoise et 11 nations autochtones sont « majoritaires » sur un même territoire.
Sinon, indépendant ou non, le Québec sera encore oui une « minorité » en Amérique du Nord demain. Il y a quelque 325 000 000 habitants à côté de nous …
@ JP Dubé
Un québécois a collaboré et collabore certainement encore à la rédaction des discours d’Obama et on peut y sentir l’empreinte de l’Unité nationale évoqué à l’époque de Trudeau ou la réconciliation nationale incarnée par la volontée du p’tit gars de Baie Comeau.
Pendant ce temps-là, au Canada, d’une part, nous avons le choix entre un PM Conservateur calculateur, froidement pragmatique et idéologiquement partisan ; d’autre part, il se présente un homme dont les origines tsaristes sont mises de l’avant par sa propre équipe et qui se trouve entouré de la plupart des stratèges de l’ère Chrétien, Trudeau et Pearson (Don Boudrias, Ian Davey, Jim Coutts).
http://blog.macleans.ca/2009/02/11/the-making-of-a-politician/
Ce repli sur l’expérience peut paraître logique et évident mais pour moi, cela montre bien l’incapacité du PLC de se renouveler tant au niveau de sa plateforme politique que de sa mentalité conservatrice – incarnée par la vieille garde que je viens de nommer.
Et c’est pourquoi je ne vois pas d’un bon oeil ce type de couronnement offert à Michael Inactif…
___
Un lien vers la popularité « insensée » du président américain au Canada :
http://blog.macleans.ca/2009/02/13/canadas-love-affair-with-barack-obama/
Ce qui est surtout intéressant dans cet article, c’est de constater qu’un homme politique puisse être plus apprécié dans un autre pays que dans le sien propre. Et ce, alors qu’on ne connaît rien de la position diplomatique précise qu’il entend adopter face au Canada. D’ailleurs, durant sa campagne, sa volonté de réouvrir le pacte de l’ALENA avait causé une onde de chocs au Canada.
Mais le plus intéressant surgit lorsqu’un observateur affirme ENFIN que nous ne pouvons pas toujours blâmer les États-Unis pour ce qui ne va pas chez nous – que ce nous soit le Canada ou le Québec.
Bref, lors de la visite de Charlot au Québec dans les années 60, on nous reprochait notre engouement pour ce symbole un peu usé de la Libération et de la Résistance française. J’ai beau chercher, il est un peu curieux que le même symbole d’Espoir et de Changement politique venu des États-Unis fasse autant l’unanimité alors que ce message politique s’adresse avant tout aux États-Unis et à leurs intérêts stratégiques.
N’est-ce pas un grand homme politique qui disait que les intérêts des hommes sont toujours des moteurs de motivation plus puissants que leur désir de faire respecter leurs Droits ?
D’après moi, Obama, avant d’être Métis, président des USA et Démocrate semble simplement incarné un besoin de nouveauté que l’on peut retrouver dans tous les supermarchés politiques.
Le problème, au PLC et au PC, c’est que leurs chefs politiques sont davantage synonyme de conservatisme plus ou moins progressistes et ceux-ci n’ont rien de la fougue et la détermination de cet homme-là à faire de SON pays un nouvel Eldorado économique. La position de Hillary Rodham Clinton sur les droits de la personne en Chine montre bien l’envergure démocratique des priorités diplomatiques des USA. Pour ce qui est de la position de l’administration Obama concernant ses priorités entre l’alimentation énergétique sécuritaire et l’alimentation énergétique viable et durable, on voit où loge ses conseillers politiques.
Ainsi, si un État nord-américain veut se doter d’une politique distincte à l’étranger comme à l’intérieur de ses propres frontières, il devra se distinguer sur ses aspects-là de la question. Et l’État nord-américain le mieux placé pour faire ça, selon moi, ce serait un Québec indépendant politiquement mais interdépendant économiquement, écologiquement et alimentairement.
Les Américains de race noire n’ont pas de ploblème d’identité culturelle. Ils ont un problème d’intégration, d’acceptation. Acceptation par les blancs racistes.
C’est en restant chez-eux, aux USA, qu’ils vont se donner une patrie. Je suis convaincu que Eddy Murphy, ou Louis Armstrong ne s’est jamais senti africain.
Nous sommes des Nègres blancs qui désirons un pays bien à nous; ils sont des nègres noirs qui désirent être acceptés chez-eux. Ils l’ont déjà leur pays, pas nous. Pas vraiment.
Ciao!
@ Boudrias
» Et c’est pourquoi je ne vois pas d’un bon oeil ce type de couronnement offert à Michael Inactif… »
Que faites-vous du Justin Trudeau ? Une autre trudeaumanie en vue M. Boudrias. Si on ne veut pas passer pour des chiâleux, on est mieux de se préparer tu-suite. On aide le Justin à aider le Québec ou « ils » l’utiliseront contre « nous » !
» Bref, lors de la visite de Charlot au Québec dans les années 60, on nous reprochait notre engouement pour ce symbole un peu usé de la Libération et de la Résistance française. J’ai beau chercher, il est un peu curieux que le même symbole d’Espoir et de Changement politique venu des États-Unis fasse autant l’unanimité alors que ce message politique s’adresse avant tout aux États-Unis et à leurs intérêts stratégiques. »
On sera toujours en retard sur le ROC, le ROA ou le ROW pour certains oui vous avez raison de le souligner. Et quand on le dit, on se fera aussi toujours dire que cela est de la « victimisation » ! On n’en sort pas, c’est pourquoi on va en sortir ! Qu’on nous coince, on se décoincera ensuite ! On donnera quelques taloches au passage et si ça fait mal à ces gentlemen … ben on le dira qu’ils l’ont bien cherché ! Non non nous non plus on n’aime pas la violence non !
» D’après moi, Obama, avant d’être Métis, président des USA et Démocrate semble simplement incarné un besoin de nouveauté que l’on peut retrouver dans tous les supermarchés politiques. »
Vous avez dit « supermarché politique » ?! De la consommation politique prêt-à-porter ?! Oui peut-être. On aime consommer. D’ailleurs, le problème de la Crise économique actuelle est aussi un problème de croissance économique donc de consommation n’est-ce pas ?! Qu’on continue de consommer si on le veut bien … mais qu’on ne vienne pas chiâler de voir la planète imploser demain !
Sinon, je pense que les gens aiment bien Obama pour son apparente authenticité. Il dégage, quoi qu’on en dise, une authentique volonté de changement. Les gens sont désabusés de la politique de pancartes électoralistes » VOTONS POUR LE CHANGEMENT » à tous les deux ou quatre ans mais qui laissent place à de la continuité ou quelques changements techno-bureaucratiques ! Cela dit, je ne suis pas partisan pour ma part d’un changement pour le changement. À certains égards, tout change trop vite aujourd’hui alors …
» Le problème, au PLC et au PC, c’est que leurs chefs politiques sont davantage synonyme de conservatisme plus ou moins progressistes et ceux-ci n’ont rien de la fougue et la détermination de cet homme-là à faire de SON pays un nouvel Eldorado économique. »
L’indépendantiste québécois ne s’embarasse pas de voir un problème de leadership à Ottawa, aussi allié de Québec pourrait-il être. » Tout se jouera à Québec » disait Duceppe.
@ Serge Gingras
» Nous sommes des Nègres blancs qui désirons un pays bien à nous »
Non, nous sommes des Normands qui ont déjà un pays.
Quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, le Québec EST DÉJÀ PAYS PARCE QU’IL POSSÈDE TOUS LES ATTRIBUTS D’UN PAYS hormis le statut géo-politique. Identifier notre pays de province n’y changera rien ou ne fera que nuire à celui qui le dit.
M. Gingras, nous sommes des Normands avant d’avoir été des « Nègres Blancs » si nous l’avons jamais été.
Connaissez-vous la Nouvelle-France ? Connaissez-vous les Normands ?
» Je suis la nouvelle Norvège. » – Soir d’hiver, Émile Nelligan
M. Serge Gingras,
Vous écrivez : «Les Américains de race noire n’ont pas de ploblème d’identité culturelle. Ils ont un problème d’intégration, d’acceptation. Acceptation par les blancs racistes.»
Ça peut être semblable aux Québécois francophones, ce problème d’intégration des noirs. Me semble que la culture américaine des noirs n’est pas moins éloignée d’avec celle les blancs américains que les Québécois francophones avec les blancs anglophones canadiens.
Est-ce que la langue différente ferait plus d’écart que la couleur de peau différente ?
Pourquoi Louis Armstrong pouvait se sentir plus chez-lui aux États-Unis qu’un Québécois pouvait se sentir chez-lui au Canada malgré tout le racisme américain qui faisait pendre les noirs aux arbres dans le sud plus l’esclavage des noirs par les blancs ?
@ Bousquet
Pourquoi dire « Québécois francophones » ? Pourquoi préciser le Québécois ?
Je déplore ce qualificatif supplémentaire. Le journal Le Québécois l’emploie aussi. Il dit lui « Québec français ».
Une majorité sur un territoire n’a pas besoin de préciser qui elle est. C’est pas quelques citoyens, une minorité, qui vont/va redéfinir toute une majorité.
On dit Québec et Québécois, pas « Québec français » et « Québécois francophones ». Nos amis émigrants nés ailleurs deviendront des QUÉBÉCOIS et non pas ces termes aliénants … Par respect pour eux aussi !
Merci de corriger une sémantique qui n’est pas futile pour la suite des choses
Cordialement
M. Dubé,
Avant de devenir un pays, le Québec est une simple province « territoire conquis » selon mon dictionnaire. Fait que, notre nationalité actuelle est canadienne, selon nos passeports. Nous nous disons québécois en plus parce que nous sommes une nation « dans le Canada » selon M. Harper.
En plus, au Québec, nous avons 2 groupes, le francophone et l’anglophone. Fait que, pour bien distinguer de qui on parle, faut ajouter francophone ou anglophone, principalement quand on parle d’intégration à la majorité qui, au Canada, le pays, est anglophone.
M. Dubé,
Nous parlons français mais nous ne sommes pas Français. Les Français sont des citoyens de France. Nous sommes francophones « des parlants français »…me semble.
Nous avons probablement cessé d’être des Français quand, en 1763, la France nous a vendus à l’Angleterre.
» En plus, au Québec, nous avons 2 groupes, le francophone et l’anglophone. »
Hmmm… vous parlez à quelqu’un vit dans un quartier plutôt « bilingue » alors je sais de quoi vous parlez.
Cela dit, un certain Trudeau qu’on continue de conspuer disait pour sa part » non, les 2 groupes se retrouvent à l’ensemble du territoire pancanadien » !!!
On pourrait aussi dire » les 2 groupes se retrouvent à l’ensemble de l’Amérique du Nord » !!!
L’anglo-Québécois est un Québécois comme les autres. Peut-être veut-il lui aussi être Québécois comme les autres. Vous dites le contraire ? Vous voulez lui en empêcher ?
M. Bousquet
» Nous avons probablement cessé d’être des Français quand, en 1763, la France nous a vendus à l’Angleterre. »
Nous ne l’étions déjà plus avant la Guerre de Sept Ans. Un Français Bougainville le constatait pendant celle-ci.
Mais « Français » nous le sommes demeurés tout de même. La preuve ? De Canadiens, nous sommes devenus « Canadiens français ».
PS Il n’existe pas d' »Américains anglophones » !!!
M. Bousquet
» Avant de devenir un pays, le Québec est une simple province « territoire conquis » selon mon dictionnaire. Fait que, notre nationalité actuelle est canadienne, selon nos passeports. Nous nous disons québécois en plus parce que nous sommes une nation « dans le Canada » selon M. Harper. »
Pourquoi un L. Pearson PM du Canada parlait de « nation dans une nation » ? Parlons donc alors d’un « pays dans un pays ». Oui oui moi aussi je suis capable de lire « province » sur une carte géographique …
» Le Canada n’est pas un vrai pays. » – Lucien Bouchard
Quelques années plus tard, certains journalistes du ROC lui donnaient raison … C’était en plein Scandale des Commandites !
M. Dubé,
Bien oui, je laisse la chance aux Québécois anglophones, le plaisir de se dire québécois mais ils font passer le Canada, « où ils sont majoritaires », avant le Québec pour ne pas finir minoritaires dans un Québec souverain. C’est pourquoi ils votent, à toutes les élections provinciales, à 90 % pour le très provincial PLQ de M. Charest, un full-fédéraliste sur.
On peut comprendre le Québécois anglophone de ne pas vouloir être minoritaire puisque c’est justement ça qui nous pousserait à devenir souverainiste pour le Québec afin de ne plus être minoritaire dans le Canada uni.
M. Bousquet
Ce n’est pas vrai que cet West Islander va devenir « Quebecer » pendant que les « imbéciles » vont devenir « Québécois francophones ! Non, M. Bousquet !
Ce serait répéter l’Histoire à notre désavantage, encore une fois ! Vous vous souvenez bien d’un Canadien et d’un Anglais devenus « Canadien français » et « Canadian » respectivement n’est-ce pas ?
L’Histoire donne des leçons … Il n’y a pas de « Québécois francophones » non M. Bousquet ! Mes enfants ne passeront pas des heures et des heures à DÉSALIÉNER UNE IDENTITÉ NATIONALE DEMAIN comme les Révolutionnaires Québécois l’ont fait dans les années 1960 avec le « Canadien français » !
Pour le reste, on est d’accord … Je vous demande seulement de ne pas être plus catholique qu’le pape ! Ces rares West Islanders dont vous parlez ont des aïeux anti-papistes, vous le savez comme moi ! En parlant de « Québécois francophones », vous leur faites aussi plaisir !
» On peut comprendre le Québécois anglophone de ne pas vouloir être minoritaire » Il y a des anglo-Québécois fiers d’être Québécois. M. Robin Philpot en est un parmi d’autres ! On ne va pas laisser une minorité d’une minorité pousser une majorité à prendre un autre nom ! Ce serait n’avoir rien appris de NOTRE HISTOIRE ! Ce serait être être plus colonisé qu’un autre !
Si vous n’ajustez pas votre vocabulaire M. Bousquet, moi j’étends la « dualité linguistique » à l’ensemble de l’Amérique du Nord, pas seulement au Québec ou au Canada … Les USA ont quatre siècles comme le Québec, vous vous en souvenez aussi n’est-ce pas ?
Tenez, j’vais faire mon « dogmatique religieux », si vous n’abandonnez pas ce terme aliénant de « Québécois francophone », moi aussi je deviens full fédéraliste comme le PET ! Il n’y a pas plus de « Quebecer » que de « Québécois francophones » !
Pis croyez-moi les petites accusations ou insinuations de « traître », j’en n’aurai rien à foutre moi non plus ! Je me dédouanerai plus tard en parlant des « intérêts supérieurs du pays » !
C’est pas vrai que l’Histoire va se répéter à notre désavantage, non M. Bousquet !
Alors, est-ce que : Québécois d’expression française et Québécois d’expression anglaise, ferait votre affaire ?
Ça serait pour distinguer un M. Dubé d’un M. Smith qui ne parle pas français mais uniquement l’anglais et qui ne connaît ni la poutine, ni la ceinture fléchée ni Elvis Gratton et qui mange des muffins à la place des toasts, la matin.
Oui, peut-être … mais encore !
L’unilingue anglo M. Smith anti-canadien d’avant-hier, anti-québécois hier a foutu le camp à Toronto après l’élection du PQ en 1976 … faque on devrait pas trop s’inquiéter du West Islander qui est resté au Québec, plutôt bilingue et capable d’être fier Québécois comme les autres !
Parler de « Québécois francophones » et « Quebecer » est un non-sens. Je veux bien que ces qualificatifs, ou ceux que vous suggérez ici, soient utilisés pour préciser parfois de qui on parle MAIS S’ILS SE SYSTÉMATISAIENT, je dirais comme les autres : nous sommes des imbéciles-nés ! Je fais de la prévention pour ne pas être obligé demain d’adopter moi aussi LE MÉPRIS D’UN AUTRE. Nous travaillons déjà suffisamment fort pour qu’on se rajoute du boulot ! Un autre point : nous ne sommes peut-être plus vraiment catholiques au Québec mais parfois on parle en plus-catholiques-qu’le-pape !
Les Robert Nelson et compagnie au Bas-Canada étaient aussi des « anglos » non-Bureaucrates ayant assimilé du Canadien pour faire partie de la gang ! Ces citoyens « anglos » étaient devenus bilingues et CANADIENS comme les autres. La Répression bousillera tout ça ! On le comprend mal encore … Un PET le comprenait mieux que d’autres. A-t-on jamais demandé au Trudeau ce qu’il connaissait d’un Nelson ? Peut-être faudrait-il poser la question au Justin ! Voilà pour le Renseignement …
Ce n’est pas un rare unilingue M. Smith ignorant tout de la réalité québécois qui va modifier CETTE RÉALITÉ QUÉBÉCOISE … Le permettre ce serait être plus colonisé que celui qu’on dénonce comme colonisé chez nous.
Il y a quelque chose qui ressemble à du pragmatisme anglais derrière cette idée. Ce pragmatisme anglais que les Patriotes canadiens du début du 19e siècle connaissait aussi.
Cher Monsieur Dubé,
Mes ancêtres sont du Poitou et de l’Anjou. On est loin de la Normandie, relativement, s’entend.
@ tous les autres.
Les Québécois unilingues anglophones sont avant tout » Canadians « . Ils vivent au Québec parce que c’est moins cher ou parce qu’ils y sont nés. Ils n’ont jamais voulu apprendre le français, langue parfaitement inutile à leurs yeux : tous les francophones qu’ils croisent parlent anglais, alors, à quoi bon? dirait Gainsbourg. (sourire) Délicieuse chanson chantée par Jane Birkin.
Notre pays, pour le moment est dans la tête, dans le coeur, et je crains qu’il n’y demeure pour longtemps. Notre cause est juste mais impopulaire.
René Lévesque disait que tous les gens qui vivent au Québec sont des Québécois. C’est une évidence. Maintenant, y a-t-il des bons et des mauvais Québécois? Non. Il y a des Québécois irritants, et il y a des Québécois que l’on aime, ceux qui pensent comme nous, qui partagent notre rève.
Nous sommes condamnés à vivre ensemble, comme dans une famille nombreuse. C’est ça la vie.
Je reviendrai plus tard, après ma visite chez le dentiste.
Ciao!
M. Gingras : » René Lévesque disait que tous les gens qui vivent au Québec sont des Québécois. C’est une évidence. »
C’est ce que je dis. Redisons-le oui. Lévesque parlait aussi de « Rhodésie » …
Sinon, les Québécois sont aussi Anglois. Nous le sommes depuis longtemps.
Nous sommes aussi condamnés à être libres oui !
M. Gingras : » Notre pays, pour le moment est dans la tête, dans le coeur, et je crains qu’il n’y demeure pour longtemps. Notre cause est juste mais impopulaire. »
Oui, dans la tête et le coeur, depuis longtemps. Débordons de justice et on nous rendra justice tôt ou tard. La reconnaissance de la nation québécoise par Ottawa, au-delà d’un calcul politique circonstanciel, est aussi une justice. C’est aussi ça l’étapisme.
Sinon, un appui à 43% à la « cause » n’est pas ce qu’on peut appeler « impopulaire » ou « grande minorité » non ! On nous dira qu’il y a mieux à faire que de travailler à cette « cause » … alors faisons mieux oui !
« Les Québécois unilingues anglophones sont avant tout » Canadians « . Ils vivent au Québec parce que c’est moins cher ou parce qu’ils y sont nés. Ils n’ont jamais voulu apprendre le français, langue parfaitement inutile à leurs yeux : » S. Gingras
Recensement 2006
pop totale du Québec 7 435 905
qui parlent anglais seulement 336 785 ou 4,5%
Il serait intéressant de connaître l’âge moyen de ces derniers.
Beau procès d’intentions, et ceux sont arrivés ici juste avant le recensement et qui comprenait déjà l’anglais, vous les classifiez comment ?
Et vous vous plaignez des accusations de Sarkozy à l’égard des souverainistes, et bien cessez de lui donner raison.
« Non. Il y a des Québécois irritants, et il y a des Québécois que l’on aime, ceux qui pensent comme nous, qui partagent notre rève. »
Recensement 2006
pop totale du Québec 7 435 905
qui parlent anglais seulement 336 785 ou 4,5%
Il serait intéressant de connaître l’âge moyen de ces derniers.
M. Lépine, vous vous êtes bien gardé de donner le chiffre des anglophones. De ce chiffre, 336 785 sont unilingues. C’est ça le vrai portrait. On est loin de 4.5 %.
Présentement, depuis plusieurs années, depuis la révolution du bon sens de Mike Harris, l’Ontario est devenue invivable pour un grand nombre de familles ontariennes. Elles sont venues se réfugier, économiquement, en Outaouais québécois. Les parents travaillent toujours en Ontario, mais ils demeurent au Québec, près de chez-moi. Ils ne parlent pas anglais, ni leurs enfants. Tirez en les conclusions.
Apprendront-ils, ces gens, adultes et enfants, le français par respect pour nous? Un doute me hante.
Je ne suis ni raciste ni sectaire. J’appèle un chat un chat.
Cela dit, je connais des anglophones francophiles, une poignée. Certains demeurent au Québec, d’autres en Ontario. Je les compte sur les doigts d’une seule main. Que faut-il conclure?
Vous vivez à Montréal? Moi en Outaouais. Nous n’avons pas la même perspective.
@ M. Dubé
Vous êtes optimiste, je vous envie. Je suis pour l’étapisme : petit train va loin. M. Mulroney a réussi à mettre d’accord 10 premiers ministres provinciaux sur la spécificité du Québec. Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage… J’espère que l’on ne sera pas obligé de monter jusqu’à vingt. Le Comte Ignatieff semble avoir les atomes crochus pour nous aider. Reste les autres, dans son parti, à convaincre.
L’inertie est une force qui compte. Difficile à mettre en branle, mais tout aussi difficile à arrêter.
Une minorité, fut-elle de 43 %, n’en demeure pas moins une minorité. Ce chiffre semble un grand attracteur que peu de choses savent émouvoir. Au lendemain de l’échec de Meech, nous avions un gros 60-70 % en faveur de l’indépendance. M. Bourassa a su noyer le poisson en tergiversant. Si le PQ avait été au pouvoir, l’affaire aurait été dans le sac.
Notre salut est dans un autre Meech qui saura faire monter la pression dans la bouilloire souverainiste. Une bonne partie de la solution est entre les mains du ROC qui devra nous aiguilloner vers la voie de l’indépendance. Je crois qu’on peut leur faire confiance, avec un coup de main inteligent de notre part.
Il faut être deux pour danser.
@ Serge Gingras
Nous partageons un étapisme optimisme faut croire…
» M. Bourassa a su noyer le poisson en tergiversant. Si le PQ avait été au pouvoir, l’affaire aurait été dans le sac. »
Peut-être mais avec Meech il a aussi dit quelque chose qui ne va pas du tout avec le fédéralisme pancanadien et même renforce le mouvement souverainiste !
Vous vous souvenez ? » Le Canada anglais doit comprendre de façon très claire que, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, le Québec est, aujourd’hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement. »
– Discours prononcé le 22 juin 1990 à l’Assemblée nationale suite à l’échec de l’Accord du lac Meech
Et personne pour accuser le PM du QuébecBourassa de maudire l' »Anglais » !?! D’être anglophobe ?!? Suspect … Le séparatissse par définition « anti-anglais » ou « anglophobe » a décidément le dos large ! Le Québec est historiquement encastré entre deux Empires « anglais » et il ne faudrait surtout pas parler d’eux !? Aussi bien se taire à jamais ou cesser de parler français une fois pour toutes. Ce serait vraiment plus simple … Or, l’Histoire en a décidé autrement. Qu’est-ce qu’on fait M. Lépine ?
Je sors mon Shakespeare pour mieux attendre mon détracteur au revers d’une phrase … Disons aux « imbéciles » d’en faire tout autant compatriote ! Oui, il existe UN GÉNIE OBJECTIF ANGLAIS, on le sait bien, moi le premier.
« M. Lépine, vous vous êtes bien gardé de donner le chiffre des anglophones. De ce chiffre, 336 785 sont unilingues. C’est ça le vrai portrait. On est loin de 4.5 %. »
Malheureusement je n’ai pas accès aux chiffres comparables pour les recensements antérieurs, mais je suis profondément convaicu que depuis 1800, la proportion d’unilingues anglais au Québec n’a jamais été aussi bas qu’en 2006 à 4, 5%. Pensez aux années 60-70 alors que les anglophones , qui formait un bon 16-17% de la population, étaient unilingues à plus de 80%.
Je ne connais pas assez l’Outaouais pour répondre à votre commentaire, mais moi aussi j’appelle un chat un chat et prétendre que les anglophones sont hostiles au français au Québec en 2009 est d’un ridicule évident. Les statistiques parlent d’elle-même. C’est sûr que le mouvement souverainiste , qui carbure sur l’insécurité culturelle des Québécois, n’admettra jamais qu’il y a eu progrès, ce serait pour eux un suicide électoral évident.
» M. Bourassa a su noyer le poisson en tergiversant. Si le PQ avait été au pouvoir, l’affaire aurait été dans le sac. » S. Gingras
Puis-je vous rappeler que le PQ était contre cet accord et que s’il avait été au pouvoir il n’y aurait eu ni accord ni d’échec subséquent. Alors prétendre que l’affaire aurait été dans le sac est de fabuler sur des faits inexistants et contradictoires.
« Aussi bien se taire à jamais ou cesser de parler français une fois pour toutes. Ce serait vraiment plus simple … Or, l’Histoire en a décidé autrement. Qu’est-ce qu’on fait M. Lépine ? » J-P Dubé
Si vos meilleurs arguments sont de sombrer dans la dérision ironique, qui voudra débattre avec-vous? Certainement pas moi.
Vous semblez incapable d’accepter que quelqu’un puisse être contre le projet souverainiste tel qu’il est véhiculé sans qu’il ne soit un monarchiste orangiste anti-québécois, canadianiste, doncherryiste, unilinguiste, partitioniste, pro-bushiste etc etc etc. Ce n’est pas très exaltant comme argumentaire.
N’importe quoi !
Je fais d’abord dans l’auto-dérision avant la dérision d’autrui. L’ironie, je l’utilise pour marquer des points. Pour la discussion, je vous ai montré plus d’une fois que je suis capable d’en faire. Si vous avez du trouble à répondre à mes arguments, ce n’est pas de ma faute !
Je discute, je ne frappe pas de statue M. Lépine. Je suis tout à fait capable d’accepter qu’on puisse être contre le projet souverainiste oui ! Qu’est-ce qui vous fait croire le contraire ? Je répond qu’aux piètres arguments … comme vous d’ailleurs. Si exaltation argumentaire il y avait, vous seriez le premier à faire dans la critique sinon …
Tenez, je vais aller prier un peu pour me faire pardonner de mon « dogmatisme religieux ». Quand vous serez prêt à discuter, vous me le direz …
@
» Vous semblez incapable d’accepter que quelqu’un puisse être contre le projet souverainiste tel qu’il est véhiculé sans qu’il ne soit un monarchiste orangiste anti-québécois, canadianiste, doncherryiste, unilinguiste, partitioniste, pro-bushiste etc etc etc. Ce n’est pas très exaltant comme argumentaire. »
Non, pas du tout. Il y a de très bons arguments fédéralistes pour le Québec … mais que voulez-vous on les entend si rarement !!! Sinon, on ne prendra pas de chance en reconnaissant de nouveau les bienfaits civilisationnels de l’Angleterre et des États-Unis d’Amérique. On sait jamais, d’un coup qu’un ti-snoro voudrait absolument voir en nous des dangereux anglophobes ou anti-américains !
Par ailleurs, vous ne tenez pas plus que moi à revoir les 500 raisons de faire la souveraineté du Québec du Conseil de la souveraineté du Québec ou de relire un par un Les Grands Textes Indépendantistes de Miron et Ferretti. Vous l’avez très bien insinuer par votre utilisation péjorative des termes « dogmatisme religieux » et « mythologie souverainiste » ! D’ailleurs, je vous ai montré mon intérêt à discuter de cette « mythologie souverainiste » … Me demande pourquoi vous n’y avez pas donné suite !!! Ne vous inquiétez pas, je comprends tout à fait comment le chaos de la libre discussion peut faire emprunter des chemins sinueux … mais tout de même, je tiens seulement à vous rappeler que la discussion sous toutes ses formes je l’aime bien alors ne venez pas me faire le tour de la critique du séparatissse-qui-serait-incapable-de-discuter ! On la connaît depuis longtemps …
Pour terminer, je considère déjà que vous et moi avons fait pas mal de bonne discussion sur la Question Nationale … Je m’en vais bientôt jouer ailleurs anyway. Je ne vous embêterai plus.