Petit retour sur le conseil national du Parti québécois des 21 et 22 février derniers.
Le thème: le PQ et la «violence».
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Question de se dissocier de certains propos tenus par Patrick Bourgeois du journal indépendantiste Le Québécois contre la reconstitution de la bataille des Plaines d'Abraham par la Commission des champs de bataille nationaux, le PQ s'est voté une résolution disant qu'il «reste solidaire des organisations indépendantistes qui oeuvrent pacifiquement à la promotion du Québec». L'usage du mot «pacifiquement» laissant sous-entendre qu'il en existerait donc de moins pacifiques.
Lors de son point de presse, Pauline Marois a beaucoup insisté sur le fait que M. Bourgeois avait «incité» à la violence par certains propos: «moi, quand on veut inciter à la violence, je me dissocie. Quand les propos sont violents, je me dissocie». Parmi les dits propos, il y avait cette opinion de M. Bourgeois voulant que si la reconstitution n'était pas annulée, le résultat ressemblerait au fameux samedi de la matraque(*)?
Opinion? Incitation? C'est selon le point de vue.
Mme Marois a demandé à M. Bourgeois de «retirer» ses propos, de les «regretter» et de s'en «excuser». Sans quoi, les députés du PQ n'achèteraient plus de publicité dans son journal. Un genre d'excommunication plus ou moins temporaire, dépendant du degré d'expiation du pécheur. Le tout envoie un message bien particulier: le PQ se croit obligé de répondre de tous les propos tenus par quiconque milite pour la même cause, même à l'extérieur de ses rangs. S'il fallait que le PLC, le PC et le PLQ aient le même réflexe face à certains éléments fédéralistes plus extrêmes, il y a des époques, même récentes, où ils auraient enfilé leurs propres dissociations comme autant de perles d'un très long chapelet! Faut croire qu'on se sent moins coupable, ou moins contrôlant, de ce côté de la question nationale.
L'expiation
M. Bourgeois a accepté cette perte annuelle de 10 000$ et promis de soigner son langage à l'avenir. Par contre, le diktat ne passa pas très bien auprès de certains membres et députés, dont Marc Laviolette du SPQLibre (**). Identifié comme l'«aile radicale» du PQ, le SPQLibre commence peut-être à se demander s'il ne sera pas le prochain sur la liste des admonestés officiels, rejoignant un jour Jean-Claude St-André, cet ancien député et autre «radical» dont le PQ avait bloqué la candidature l'an dernier. Mais ça, c'est une autre histoire…
N'empêche que des péquistes ont dû se demander pourquoi une fois la reconstitution annulée, leur direction donnait ainsi l'impression qu'elle blâmait après coup les «provoqués» plus vertement que les «provocateurs», c'est-à-dire les organisateurs du 250e de la dite bataille? Ce faisant, un moment de réjouissance prenait des airs de vieux refrains chicaniers.
Certains ont vu dans l'approche de Mme Marois un bonne décision visant à écrémer le mouvement souverainiste d'éléments parfois plus gênants devant la visite. D'autres, considérant que la politique n'est pas toujours un salon de thé, y voient plutôt l'art de compter dans ses propres buts en accrochant ses propres coéquipiers au passage. Il est tout de même incongru de voir ce parti vouloir lancer un vaste «dialogue» avec toutes les forces nationaliste au même moment où il tape publiquement sur les doigts de quelques membres plus tapageurs de sa famille élargie.
Il n'est pas question ici de cautionner les propos de qui que ce soit. Force est seulement de constater deux éléments cruciaux dans ce dossier. Primo: si la classe politique, dont son parti, avait fait montre de leadership en exigeant plus tôt l'annulation de cette reconstitution, certains auraient sûrement eu moins de raison de hausser le ton.
Secundo: en se scandalisant de la sorte, cette même classe politique montre qu'elle a également mal mesuré la force avec laquelle l'opinion publique, de toutes tendances, a rejeté ce projet dès qu'elle en fut informée. Personnellement, je ne compte même plus les personnes immigrées récemment m'ayant dit que si quelqu'un dans leur pays avait tenté de venir leur jouer leur pire défaite sous le nez, ils auraient sorti les pancartes tout de suite. N'empêche que, pancartes ou non, c'est bel et bien la société civile qui aura eu raison de cette reconstitution mal avisée. Et non ses élus.
Dernière remarque: lors de son point de presse, la chef du PQ a utilisé le mot «violence» à plusieurs reprises, comme si cela constituait tout à coup un problème au point de nécessiter une résolution du PQ en bonne et due forme. Les mots ont pourtant un sens. De fait, on croyait presque entendre André Juneau, alors que le président de la Commission des champs de bataille nationaux usait du prétexte de menaces de «violence» pour justifier l'annulation de la reconstitution de la bataille de 1759.
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Cela étant dit, toute cette histoire ne sera plus qu'un bruit de fond dès que les citoyens se verront confirmer l'ampleur des pertes à la Caisse de dépôt et placement.
Et le mot «violence» s'appliquera là où il doit l'être. Soit pour décrire la nature du choc face aux pertes de la Caisse…
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(*) Samedi de la matraque: le 10 octobre 1964, des manifestations contre la visite de la Reine Elizabeth II à Québec furent durement réprimées par la police.
(**) Syndicalistes et progressistes pour une Québec libre: club politique de gauche, créé au sein du PQ sous la gouverne de Bernard Landry.
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Désolée si ce billet est plus long que les autres.
Dîtes-vous qu'en y ajoutant ma chronique hebdomadaire, vous en aurez eu deux pour le prix d'une!
Pour le 250 ième anniversaire de la bataille des Plaines d’Abraham, on avait une reconstitution festive fédérale qui vient d’être cancellée. Maintenant, on va avoir une déconstruction sévère provinciale, à la place. Ce n’est pas M. Charest qui va faire de quoi avec ça. Il va être bien trop occupé à expliquer ce qui s’est passé à notre moins grosse Caisse de dépôt.
Les Québécois francophones qui ont protesté viennent d’éviter un affront à eux et à leurs ancêtres morts sur le champ, frappés par les balles anglaises. Ouf ! Font les fédéralistes comme M. Charest et les souverainistes comme Mme Marois. Et en plus, le Canada sauve de l’argent, alors, tout le monde il est content.
M. Falardeau suggérait des coups de pied au cul et le lancer de tout incluant, de la « marde », lors de l’évènement projeté mais cancellé. Il devrait tout conserver pour être utilisé à une prochaine occasion destinée à nous faire choquer.
1) « matante » Pauline a fait ce qu’il fallait :
le temps de la mollesse doit cesser
face aux excités qui déforment le mouvement souverainiste
encore plus que n’importe quel libéral ;
2) ce que le SPQ-libre pense, je m’en moque
et ne me dites pas que Bernard Landry
l’homme derrière l’imposition des employés a pourboire
et celui qui a procédé aux absurdes fusions
est une référence actuelle en matière de progressisme
ou de vitesse de réaction face a l’injustice ;
3) lorsque Pierre Falardeau va arrêter de carburer au mépris d’inspiration socialiste en travaillant pour un conglomérat qui méprise les grévistes ou le travail du cervotariat, il va neiger de la merde sur les plaines ;
4) lorsque le PQ va s’imposer comme opposition raisonnable et favorable a la classe moyenne et aux employés a contrat et ceux étant victime de clauses orphelins, on aura une opposition qui sera aussi critique socialement et politiquement respectable ;
5) le conservatisme et l’esprit d’entreprise doivent redevenir des valeurs pequistes ;
6) finalement, si le PQ se rend compte qu’ils ont pris la place d’un parti prônant une vision beaucoup plus critique et réformatrice de l’état Providence, on aura peut-être un parti valable pour défaire le PLQ ;
Bref, je doute beaucoup de la pertinence de cette analyse critique de la lenteur et de la sévérité de la chef du PQ envers Bourgeois et consorts.
C’était la chose a faire et il fallait réagir après mûres réflexions.
PS : ou avez-vous jamais vu de la violence fédéraliste envers les souverainistes au Québec ??? L’intimidation libérale ou adequiste est bien plus sournoise que ça. Contentons-nous de ridiculiser les propositions du PLQ et la vacuité de l’ADQ dans sa vision de l’état et sa place en Amérique du Nord, ce sera bien plus efficace que de discourir d’ex communication.
C’est un rappel a l’ordre et il est le bienvenu selon moi.
Pauvre Mme Marois. Et pauvre PQ. Depuis le coup de Jarnac de 1970, où les fédéralistes ont tout fait pour associer FLQ et PQ, l’épiderme de ce dernier a des réactions disproportionées, peu importe la situation.
Une simple admonestation, un doux morigénage aurait suffit. Mais non. On a pété les plombs. Il faudra apprendre à mieux tempérer ses ardeurs. Ce ne sont pas les occasions qui vont manquer.
Les Québécois savent très bien faire la différence entre pacifisme et violence. Il n’était pas nécessaire de faire tout ce cirque. Quoique l’on fasse, il y aura toujours de nos adversaires pour nous noircir. Point n’est besoin de nous humilier nous même. Laissons leur ce plaisir. Ça leur prend si peu.
Il y a plus sérieux devant nous : La Caisse de dépôt et son déficit monstrueux. Que c’est-il passé? C’est là où l’indignation aura toute sa place. M. le PDG viendra-t-il nous expliquer pourquoi au Québec on a mordu à l’ameçon, à bouche que veux-tu. Et pourquoi, en Ontario, on a dit : » Je passe « .
D’après M. Attali, que je suis en train de lire, une chatte y retrouverait pas ses petits, tellement on a compliqué les choses à souhait. Sera-ce l’excuse invoquée par M. Rousseau? On ne pouvait pas prévoir. On a fait confiance. Qui l’eu cru? J’en perds mon latin et vos épargnes, etc.
A suivre.
» Pauvre Mme Marois. Et pauvre PQ. Depuis le coup de Jarnac de 1970, où les fédéralistes ont tout fait pour associer FLQ et PQ, l’épiderme de ce dernier a des réactions disproportionées, peu importe la situation. »
Et pour cause non ?
Le PQ et le Bloc Québécois doivent aussi chercher à se montrer sur leur jour favorable. Le référendum démocratique qu’ils proposent est aussi « révolutionnaire » dans les changements projetés et qui dit « révolution » dit aussi « terreur » pour d’autres. Or, on a un géant à côté de nous qui ne fait pas de concession envers tout ce qui s’apparente à de la « terreur ».
Dans la saga, M. Bourgeois semble bien se défendre non ? C’était plutôt attendu que certains apeurés fassent passer le RRQ, Le Québécois, Bourgeois et Falardeau pour des « terrorisants ».
Mais redisons-le, la violence symbolique elle était d’abord sous cette reconstitution historique de la CCNB ! Laisser entendre aux « imbéciles » qu’on veut les renseigner sur leur Histoire tout en déformant celle-ci par une poignée de mains ?!? Redire aux « imbéciles » que c’est important de rappeler cet épisode historique important DANS L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ tout en la taisant une dizaine d’années plutôt dans les MINUTES DU PATRIMOINE destinées elles aussi à renseigner les « imbéciles » sur l’Histoire du Canada !?! Et on s’étonne ensuite de quelques mots « violents » ?!? La « violence » qui s’est exprimée dans la saga 1759 EST ULTRAPACIFISTE. Que le Monde le comprenne bien !
Que Juneau démissionne et laisse sa place à un autre haut-fonctionnaire plus « historien » que lui ! Quand il annoncera sa démission, il n’aura pas le droit à aucune « sensibilité » ou « victimisation » exprimée ! La démission de Juneau confirmera encore davantage la victoire de Bourgeois-Falardeau !
Non, le Juneau n’aurait pas dû parler de « sensibilité » de façon désinvolte et rejeter le blâme sur les méchants séparatissses ! Non il n’aurait pas dû ! Out Juneau ! Qu’on le remplace par un autre diplomate plus respectueux des citoyens !
M. Bousquet : » Pour le 250 ième anniversaire de la bataille des Plaines d’Abraham, on avait une reconstitution festive fédérale qui vient d’être cancellée. Maintenant, on va avoir une déconstruction sévère provinciale, à la place. »
Ouaip, on poursuit notre construction de pays par de savantes déprovincialisation et déconstruction. On en sortira tous gagnants.
Ceux qui accusent les autres de vouloir « détruire le Canada » savent très bien que déconstruire n’est pas détruire. Que les constructeurs de deux pays à la fois soient reconnus tels dans l’Histoire. C’est tout ce qui leur faut pour une certaine paix politique durable.
Une seconde !!!!je ne peux pas me retenir. Vous dites::
Personnellement, je ne compte même plus les personnes immigrées récemment m’ayant dit que si quelqu’un dans leur pays avait tenté de venir leur jouer leur pire défaite sous le nez, ils auraient sorti les pancartes tout de suite.
Ils font quoi chez vous ces immigrés si ils étaient si bien traités et si heureux chez eux.
Vous charriez madame…
Merci encore à Dame Legault pour les mots qui touchent la cible.
» Il n’est pas question ici de cautionner les propos de qui que ce soit. Force est seulement de constater deux éléments cruciaux dans ce dossier. Primo: si la classe politique, dont son parti, avait fait montre de leadership en exigeant plus tôt l’annulation de cette reconstitution, certains auraient sûrement eu moins de raison de hausser le ton. Secundo: en se scandalisant de la sorte, cette même classe politique montre qu’elle a également mal mesuré la force avec laquelle l’opinion publique, de toutes tendances, a rejeté ce projet dès qu’elle en fut informée. »
Oui. Triste aussi que le PQ ait laissé la job sale à quelque groupe para-politique pour ensuite s’en laver les mains ! C’est pas sûr qu’un simple « chiâlage » de quelques séparatissses aurait fait pencher la balance ! Mais bon on comprend tous que le PQ joue la game du pouvoir et qu’un Québec indépendant n’y échapperait pas non plus. A-t-on seulement le choix …
Je n’ai pas aimé la façon avec laquelle le PQ a géré cette bataille des Plaines. À force de ménager la chèvre et le chou, on perd les deux. C’est comme l’affaire Mc Cartney, l’été dernier, où on a fait taire Pierre Curzi.
À trop vouloir gagner des votes avec les gens de Québec, on risque d’en perdre ailleurs.
Je me demande où on va comme ça. C’est comme si on ne voulait pas déranger avec la question de la souveraineté; un peu comme si on voulait se faire oublier pour un certain temps.Je pense qu’il faut défendre le fait français et protester avec véhémence contre ces absurdités de récupérations fédérales. On doit se faire respecter.
Effectivement, Patrice Bourgeois va trop loin dans ses « éditoriaux »; toutefois si le PQ s’était mieux occupé de protester plus fort contre la reconstitution, le monsieur n’y serait peut-être pas allé aussi si loin.
Bourgeois a surfé sur la vague de protestations des Québécois. Il l’a alimentée, pas suscitée.
Avec le scandale des partes de notre Caisse de dépôts cette semaine, l’affaire du lancer de la m…. et des coups de pied au c.. va s’éteindre sous la tonne de pertes financières.^¸Ca va faire plus mal au porte-feuille que la reconstitution aurait fait mal à l’honneur de celles et ceux qui le prenaient « personnel ».
Dame Legault, je suis déçu, je dois vous le dire.
L' »imbécile » que je suis ne s’est toujours pas fait répondre par un autre « imbécile ». Je n’ai toujours pas compris pourquoi en l’espace d’une décennie le Government of Canada/Gouvernement du Canada a jugé bon de taire cette importante Bataille dans l’Histoire de l’Humanité avant de vouloir la commémorer en grandes pompes ? Je n’ai toujours pas saisi pourquoi les commanditées Minutes du Patrimoine n’ont pas évoqué la Bataille des Plaines d’Abraham alors que la CCNB voulait rien de moins que la reconstituer ? http://archives.vigile.net/pol/propagande/ledoyenpatrimoine.html
J’ai beau demander à tous les autres « imbéciles » sur la rue des explications, aucun ne veut me répondre. J’ai beau faire toutes les tribunes « imbéciles » pour avoir des détails, aucun « imbécile » ne semble vouloir s’attarder à cette délicate question.
Comme je n’aime pas trop faire l' »imbécile » devant les autres, je vais me réfugier dans mon « imbécilité » pour tenter de mieux comprendre pourquoi celui qu’on prend pour un « imbécile » le devient. En fait, je soupçonne maintenant le pacifissse plussse meilleur pays de mieux comprendre pourquoi ce peuple n’est pas plus « imbécile » qu’un autre mais je dois encore le vérifier.
Au plaisir Dame Legault et merci encore pour vos mots éclairés
Jean Dubé pseudo-imbécile
PS Désolé à mes répliques un peu brutales. À plus tard. Je prends une pause.
Le PQ de Madame Marois est décevant , le PQ de Madame Marois marche sur des oeufs constamment !
Falardeau et Bourgeois ont fait le travail que le PQ se devait de faire , peut-être de façon plus musclé mais ils ont dit quand même ce que la majorité des québécois francophones de toutes allégeances ( a part les irréductibles french canadians ) pensaient de cette niaiserie gigantesque des ti-n’enfants qui voulaient jouer aux soldats.
Si Jean Charest , cet animal politique qui ne sort qu’en campagne électorale et parfois pour recevoir une petite médaille dans un pays lointain , si Charest dis-je aurait porté ses culottes de PM QUÉBÉCOIS il aurait dénoncé cette initiative de Mister Juneau ! Et si Pauline aurait été moins frileuse elle aurait dénoncée vertement elle aussi cette niaiserie ! Mais ni un ni l’autre se sont comportés comme des chefs , alors le dérapage était a prévoir ! Personnellement je comprend fortement la réaction de Falardeau et de Bourgeois….. et je ne suis pas un terroriste n’en déplaise a Madammmme Teasdale !
@ Réjean Asselin
«Falardeau et Bourgeois ont fait le travail que le PQ se devait de faire , peut-être de façon plus musclé mais ils ont dit quand même ce que la majorité des québécois francophones de toutes allégeances ( a part les irréductibles french canadians ) pensaient de cette niaiserie gigantesque des ti-n’enfants qui voulaient jouer aux soldats.
Si Jean Charest , cet animal politique qui ne sort qu’en campagne électorale et parfois pour recevoir une petite médaille dans un pays lointain , si Charest dis-je aurait porté ses culottes de PM QUÉBÉCOIS il aurait dénoncé cette initiative de Mister Juneau ! Et si Pauline aurait été moins frileuse elle aurait dénoncée vertement elle aussi cette niaiserie ! Mais ni un ni l’autre se sont comportés comme des chefs , alors le dérapage était a prévoir ! Personnellement je comprend fortement la réaction de Falardeau et de Bourgeois….. et je ne suis pas un terroriste n’en déplaise a Madammmme Teasdale !»
Je ne veux pas faire téteuse, mais comme j’ai beaucoup à faire aujourd’hui, je ménagerai mon temps et mon énergie en endossant mot pour mot ce que vous écrivez.
J’ajouterai qu’avec des amis comme ceux qui nous représentent, on n’a pas besoin d’ennemis.
Et voilà le Québec aujourd’hui :
– la Presse sort des éditoriaux et des chroniques pour faire le travail de langue sale ou de sabotage de l’indépendance ;
– le Québécois et Pierre Falardeau répliquant ce que le PQ ne peut pas dire en public.
Pendant ce temps-la, on continue a faire deux classes de travailleurs a l’intérieur d’entreprises syndiqués.
On continue d’imposer la générosité des clients envers les employés a pourboire.
On continue a VOIR de plus en plus de travailleurs autonomes négligés par la classe politique.
On continue a faire deux types de contributions équivalentes sur nos chèques de paie, tant au niveau fédéral que provincial, sans jamais se demander si nous recevons le même type de services essentiels.
On continue a présenter l’action démocratique comme un droit épisodique au lieu de le présenter comme un devoir de citoyen envers la collectivité et stimuler par l’état.
On continue de parler de pays a faire sans parler :
– de régime politique ;
– de réformes constitutionnelles possibles ;
– de « nouvelles » formes de participation a la vie publique.
Bref, quand est-ce que cessera l’infantilisation de la population au Québec de la part des fédéralistes canadiens ET des souverainistes québécois ??
D’ailleurs, qui parle encore de revenu minimal garanti afin de sortir la honte de la personne assistée socialement afin que celle-ci sort de sa dépendance étatique ?
Qui parle de service communautaire obligatoire afin de développer un NOUS qui soit autre chose que « j’aime mon pays, mon voisin je l’hais » ?
Qui parle de la nécessité de former et de pratiquer des métiers que l’on identifie a tort pour les hommes seulement ou les sots ?
Qui se penche sur l’économie sociale afin de VOIR des pistes de solutions a la crise ?
Qui essaiera d’apprendre au québécois comment entrer dans le réseau de la Santé sans en faire exploser les coûts parce qu’on cogne a la mauvaise porte (l’urgence) afin d’identifier et soigner le moindre bobo ?
Qui essaie d’apprendre aux québécois se qu’il en coûte réellement a toute la classe moyenne de faire rouler un système public de Santé sans la collaboration de tous les autres intervenants corporatistes ?
Qui essaie de comprendre pourquoi on sélectionne des immigrants qualifiés et diplômés qui finissent chauffeurs de taxi ou livreurs de pizza ?
Un moment donne, l’approche paternaliste du PLQ et l’approche matriarcale du PQ, ça va faire !
Un projet de société, ce n’est pas une stratégie politique pour reprendre le pouvoir.
C’est avant tout un dialogue d’espoir et de CHANGEMENTS courageux entretenus entre une population lassée par les discours creux et les promesses d’ivrogne.
Le PQ doit arrêter de dire a ses membres de convertir sans moyens de persuasion convainquant et concrets ET parler a la population a nouveau.
Car aujourd’hui, dans les partis traditionnels, on semble plus préoccupés par l’opinion publique que par l’intérêt public qui s’exprime hors des médias typiques a la dernière révolution tranquille.
Allez VOIR ailleurs si votre discours y est : chez les québécois du Québec.
On a raison de dire que si Mme Marois avait affirmé haut et fort, dès le début, son désaccord avec l’aspect festif de la reconstitution, et soutenu uniquement la pétarade des amateurs de batailles anciennes, les esprits auraient été plus calmes.
Ménager la chèvre et le choux irrite les deux partis. Encore une fois, Mme Marois a perdu des plumes par électoralisme. En politique, je préfère les gens qui campent solidement sur leurs positions. Mme Marois ne l’a pas fait, d’où le dérapage de certains individus frustrés par l’absence de leadership des élus. La nature a horreur du vide, on l’a oublié.
Extrait de la dernière comédie dramatique produite par la compagnie théâtrale, PQ inc.
Titre : Alors là, ça ne va pas. Mais alors : PAS DU TOUT !
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– Patrick Bourgeois !
Levez-vous devant le Saint Tribunal de l’Inquisition péquiste.
Moi, Pauline 1ère, en vertu des pouvoirs que me confère la chefferie du Parti québécois et sans même avoir entendu vos explications sur le fond, je vous déclare coupable d’avoir «formulé des commentaires inacceptables, inappropriés, qui s’apparentent à des propos violents », lors d’une rare victoire remportée par les souverainistes, soit le recul des fédés sur les Plaines. Par conséquent, je vous condamne à ne plus recevoir de $outien de notre part, car nous cessons, dès ce jour, de placer des publicités dans les pages du Journal Le Québécois.
Ainsi dieu vous soit en aide !
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Madame Marois,
Si vous désirez « vraiment » l’indépendance du Québec, vous devrez apprendre à avoir du courage et le démontrer quand c’est nécessaire.
Je suis encore en maudit que mon parti ait pris un temps fou à dénoncer du bout des lèvres le projet de reconstitution de la Bataille des Plaines, alors que des indépendantistes (purs et durs) se sont tenus debout pour tenir le fort pendant que vous tergiversiez, je ne sais comment, pourquoi, et avec qui, sur la manière de réagir à cette inqualifiable provocation de la part des fédéralistes.
Après tout, qu’importe, puisque des membres de mon parti (membres de la base, bien sûr), des partenaires souverainistes et même (Ô, éloignez de moi ce calice!), des « fédéralistes » étaient sur la place publique pour dénoncer fortement ce projet ourdi par Super-Juneau, le protecteur des femmes et des enfants.
Madame êtes-vous bien consciente que ce sont les forces vives de la souveraineté que vous rejetez tant vous avez peur que le PQ passe pour un parti associé à des extrémistes ?
Tous les Patrick Bourgeois de ce monde sont d’impétueux souverainistes. Ce sont surtout nos enfants à qui l’on a donné le goût de se donner un pays. Ils sont jeunes et parfois un peu fous.
Heureusement!
Sinon, ça dormirait encore au gaz chez les souverainistes… Il est vrai qu’au PQ, on est venu au monde frileux et on n’a pas cessé de l’être depuis, sauf sous la chefferie de Monsieur Parizeau. Un vrai homme d’État.
Hé oui ! Je sais. Les membres de ce groupe sont dérangeants, impétueux, tonitruants, et certains jeunes et moins jeunes emploient un langage sacralisé heurtant les bien-pensants.
So what, câlisse !!!
Ils font partie de ceux qui se tiennent debout. Ils sont notre espoir. Ils sont l’avenir que je veux.
Et surtout, tout comme vous, ils ont droit à l’erreur !
Madame Marois, je ne renierai pas mes enfants parce qu’ils ont sacré un peu trop fort et que les voisins se sont plaints.
J’admettrai plutôt que je ne suis pas particulièrement fier du type de pédagogie employé par le PQ pour inciter le bon peuple à réclamer ce qui lui revient de droit : un pays.
Le message émis par le PQ et reçu par le bon peuple est plutôt du genre : Rrrooonnn et parfois même : Zzzzzzzzzzz
En ce qui me concerne, je ne me tairai certes pas devant cette injustice. Que dis-je… devant ce manque de jugement de votre part et de votre équipe de suiveux. (Il est vrai que électoralisme oblige…).
Je termine Madame, en espérant que vous saurez reconnaître qu’il y a eu erreur sur la personne.
Serge Longval,
Longueuil
Josée Legault a dit:: Question de se dissocier de certains propos tenus par Patrick Bourgeois du journal indépendantiste Le Québécois contre la reconstitution de la bataille des Plaines d’Abraham par la Commission des champs de bataille nationaux (…)
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Sauf le respect que je vous dois, Josée, les propos les plus controversés tenus par Bourgeois et qui lui sont reprochés par le PQ en fin de semaine ne concernaient pas directement la reconstitution, mais bien les stations de radio dites « poubelles » de Québec, notamment CHOI.
C’est suite à ces propos que Agnès Maltais, sur les ondes de cette station, a donné le premier coup contre Bourgeois en se dissociant de ses menaces de « mettre le feu » ou de leur « pèter la yeule ». Le reste est à l’avenant.
Voici les propos exact qu’il a tenu dans son émission de radio (poubelle?) diffusée sur Internet :
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Patrick Bourgeois a dit :
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J’ai donné une entrevue à CHOI (…) ben c’est parce que tu vois là (…) le problème que j’ai avec la radio poubelle, pis moi je les ai toutes faites (…) la seule place où j’ai trouvé que ça dépassait les bornes, c’est Stéphane Gasse pis Jérôme Landry a CHOI 98,1. Des enculés de première. Et là je pèse mes mots. Des écœurants qui t’invitent (…) Là ils te bombardent, ils te laissent pas parler, ils sautent du coq à l’âne, ils disent toutes sortes de conneries (…)
Ils peuvent ben se mettre des concombres dans le cul osti dans des bars, c’est des trisomiques osti, ces gens là sont idiots. J’en reviens pas là. Invitez pas le monde si c’est pour faire la marde que vous faites, osti, étouffez-vous avec vos niaiseries, moi j’en suis toujours pas revenu (…)
C’est un malade mental. ben là, pourquoi vous m’avez invité, parlez-en entre vous autres osti de gang de trisomiques. (..) J’ai écrit un texte qui s’appelle « y’a toujours ben des ostis de limites » dans lequel je dis qu’on peut toujours ben pas mettre le feu dans les radios, mais moi, si y’a quelqu’un qui le fait un jour, moé m’a applaudir ostifi. Les radio poubelles là, si ça brûle, m’a être content. J’irai pas mettre le feu là monsieur de la police qui m’écoutez, c’est pas moi qui va le faire parce que je sais que vous allez être ben trop content si c’est moi qui le fait.
Non mais regarde, ça pourrait être ça à la place [effet sonore:bruit de lance-missile et explosion] FINI CHOI RADIO X.
J’en reviens pas. Ces gens là je les trouve petits et peureux. Moé Jérôme Landry là, dans le temps qu’il était à TQS, c’est un estifi de face de bout de pissette ce gars là. Non non là, je le sais. Un moment donné y’était Chez Son Père pis y’a commencé à vouloir bardasser. Hey il pèse à peu près 92 livres mouillé. Il commence à vouloir venir bardasser avec moé. J’y ai dit rien qu’une affaire, je l’ai pogné par la petite face j’y ai dit : tu veux tu t’énerver toé? -Ah non non, j’mexcuse j’mexcuse. Y’a chié dans ses lottes comme une ostifi de lopette qu’il est.
Sauf que ces gens là y’on juste du courage derrière un micro ostifi. Ça déscend pas dans rue, ça va nulle part. Si un moment donné comme j’écrivais dans mon texte, à tous les fois qu’y sortaient de leur cristi de studio de merde y’avait des Québécois en colère qui les accueillaient pour leur cracher en pleine face y’arrêteraient peut-être. Parce qu’un moment donné va falloir régler ça le problème des radios poubelles là. Parce que, un moment donné, c’est René qui me disait, tu sais Patrick, sont pas pire que Gesca. Oui sont pire que Gesca. Parce que Gesca, une personne qui va lire un éditorial d’André Pratte, y’a un baggage politique derrière lui, c’est quelqu’un qui a une culture politique qui est intéresse par là chose. À CHOI, ceux qui écoutent ça, c’est pas nécessairement des gens qui ont une culture politique, c’est monsieur madame tout le monde. Donc y’écoutent ces ramassis de conneries, parce que c’est vraiment des ramasseries de connerie qui sont déblatérées là-bas, pis les gens disent [prenant un voix de moron] « Wouan, si c’est à radio c’est vrai. » Ah osti c’est épouvantable. Faut règler ce problème là pis je sais pas comment on va le règler à part que de leur pèter a yeule.
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Voilà…
S.
Madame Legault écrit:
« S’il fallait que le PLC, le PC et le PLQ aient le même réflexe face à certains éléments fédéralistes plus extrêmes, il y a des époques, même récentes, où ils auraient enfilé leurs propres dissociations comme autant de perles d’un très long chapelet! Faut croire qu’on se sent moins coupable, ou moins contrôlant, de ce côté de la question nationale. »
Ah oui ? Mais quels exemples avez-vous en tête, madame ? Depuis les années 60, j’aurais bien du mal à en trouver un seul.
Je ne veux pas défendre Pierre Falardeau et compère; sont bien capables tout seuls.
Mais entre deux brassées de lavage et une valise à boucler, il me semble opportun de rapporter une phrase que le chroniqueur d’ICI cite dans sa chronique intitulée «Résistance», et dans laquelle il rend hommage aux jeunes créateurs québécois qui ont fait dans les années soixante, et durant une vingtaine d’années, «un endroit de création unique au monde». Ces cinéastes qui, dans leurs documentaires, ont donné une voix aux gens de chez nous, qui ont extrait l’essence d’un peuple et ont donné naissance à une oeuvre cinématographique venant combler le silence du vaincu, ces cinéastes dont l’oeuvre est dorénavant immortalisée sur internet, ont su rendre un devoir de mémoire à la résistance du peuple québécois et ont donné la parole à ceux qui ont fait le pays en silence.
Voici cette phrase généreuse que cite Falardeau dans sa chronique.
«Je ne veux pas donner de leçon. Mais les artistes, nous sommes là pour consoler et venger le public qui n’a pas la parole. Du coup, nous avons le devoir de résister». (Guy Bedos)
Cet «endroit de création unique» que j’ai omis de nommer est l’Office National du Film, l’ONF.
Monsieur Sauvé:
«Ah oui ? Mais quels exemples avez-vous en tête, madame ? Depuis les années 60, j’aurais bien du mal à en trouver un seul.»
Comme ça, rapidement: la multiplication des groupes et discours partitionnistes après 1995 – un appel, on s’entend, à une violence potentielle. Non seulement le PLC n’a rien dit, mais son nouveau ministre de l’époque, Stéphane Dion, se disait d’accord avec eux. Il fut même un temps où Alliance Québec était présidé par un partitionniste et néanmoins subventionné.
Et Juneau et son groupe en remettent : ( je viens de recevoir)
SOCIETE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE MONTREAL
SOCIETE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE MONTREAL
Quand ces fédérastes vont-ils s’arrêter ?
Yvan
A l’attention du directeur de l’information:
Impératif français – «Le fédéral veut fêter la défaite des Plaines d’Abraham dans les écoles primaires du Québec»
GATINEAU, QC, le 24 févr. /CNW Telbec/ – Le mouvement Impératif français et la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB) dénoncent le projet du gouvernement fédéral et de sa Commission des champs de bataille nationaux, qui vise à poursuivre leurs « célébrations » de la défaite de la Nouvelle-France, mais cette fois-ci auprès d’une clientèle plus vulnérable, les élèves des écoles primaires du Québec qui, de surcroît, en seront les principaux « reconstituteurs »!
Dans la page Internet suivante http://www.ccbn-nbc.gc.ca/_fr/primaire, le
gouvernement du Canada annonce « des animations éducatives et divertissantes où les jeunes sont au coeur de l’action »! La CCBN invite nos jeunes du primaire « à s’enrôler comme milicien canadien avec le général Wolfe ou le général Montcalm et à participer à de palpitantes manoeuvres militaires.
Outils : drapeaux, tambours, canon et objets militaires. » et à
« participer à l’entraînement militaire sous le commandement des généraux Wolfe et Montcalm : analyse des stratégies militaires utilisées en 1759, animation théâtrale et grande revue militaire sur le site des batailles (si la
température le permet). Outils : plan mural du territoire en 1759, drapeaux
des régiments, tambours, uniformes d’officiers et dossards aux couleurs des armées ».
La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et Impératif français exigent
du gouvernement du Canada qu’il abandonne son projet de « reconstitution » de la défaite de la Nouvelle-France chez les écoliers québécois, qu’il reconnaisse la compétence exclusive du Québec sur son patrimoine national et qu’il rétrocède au Québec les plaines d’Abraham, dont la propriété fédérale est toujours un symbole de la défaite et de l’occupation anglaise !
Les présidents du mouvement Impératif français et de la Société
Saint-Jean-Baptiste de Montréal, MM. Jean-Paul Perreault et Mario Beaulieu, seront présents à la comparution de M. André Juneau devant le Comité permanent du Patrimoine canadien le mercredi 25 février prochain.
Renseignements: Jean-Paul Perreault, Président, Mouvement Impératif
français, (819) 684-8460, (613) 282-7119, [email protected];
http://www.imperatif-francais.org; Mario Beaulieu, Président, Société
Saint-Jean-Baptiste de Montréal, (514) 839-4140, (514) 843-8851,
[email protected]; http://www.ssjb.com
Et faudra-t-il que Patrick Bourgeois s’en occupe lui aussi ?
« Et faudra-t-il que Patrick Bourgeois s’en occupe lui aussi ? »
Meuh non!
Je suis certain que Madame Marois aura compris qu’il faille intervenir fermement et rapidement dans ce nouveau développement du dossier de propagande dont le caractère provocant n’échappe plus aux gens bien informés.
Serge Longval,
Longueuil.
P.-S. : Dois-je comprendre que « l’éducation » au primaire est une nouvelle compétence fédérale ?
Je m’attendais à une réponse de ce genre, madame Legault. Mais revendiquer, la partition du Québec, ce n’est pas en soi appeler à la violence.
On peut discuter du droit à la partition ( mais si le Canada est divisible… comme disait monsieur Dion…) mais appeler « violents » ceux qui la prônent, ce n’est pas honnête.
Si l’indépendance du Québec se fait, il y aura des appels à la partition, c’est clair. Il faudra alors être prudent de part et d’autre, pour éviter la violence, justement. Accuser ceux dont on ne partage pas le point de vue de prôner la violence, ce n’est pas bien.
Ces fédéralistes ne manquent pas d’air. Envahir un champ de juridiction provincial. Que va dire Mme Courchène? Dehors! Du balaie! ou bien, Entrez, je vous prie. C’est Jean Charest qui vous invite.
Quelle sera l’excuse de M. Juneau cette fois-ci? » J’ignorais que l’éducation était de juridiction provinciale. Mes intentions étaient honorables. »
Quel mépris tout de même. Encore une fois, ajouter l’insulte à l’injure. C’est la spécialité de la maison, sans doute.
Quels c…, ces gens-là.
Bon… Encore la machine de la démagogie.
Est-ce que quelqu’un a seulement consulté le lien ???
http://www.ccbn-nbc.gc.ca/_fr/primaire.php
Il s’agit d’une activité que les enseignants peuvent proposer en classe, au même titre que d’aller visiter le musée Pointe-à-Caillère ou faire venir une troupe de théâtre à l’école.
Il ne s’agit en rien d’envahir un champ de juridiction provincial. Pas plus que le zoo de Granby ou le Parc Safari se substitue au ministère de l’éducation lorsqu’on les visite.
Coudonc, est-ce que ce pays est à ce point ennuyant pour que des cossins du genre puissent faire office de scandale???
Vivement le printemps pour que tous puissent prendre l’air!
S.
Monsieur Jodoin, l’éducation est de juridiction provinciale. La propagande de Juneau ou le recrutement de clientèle du Canadien de Montréal n’a pas lieu d’être dans nos écoles et encore moins au primaire. Laissons nos professeurs à leurs programmes, ils en ont déjà plein les mains !
Et si une école fait une sortie au Parc de la Mauricie (Parc Canada), doit-on conclure que le fédéral empiète sur une compétence provinciale???
Franchement là. C’est du gros n’importe quoi.
Si les professeurs et les directeurs d’école jugent que cette activité n’a pas lieu d’être dans leurs écoles, eh bien, ils ne la commanderont pas. C’est tout.
Il ne s’agit en rien d’une activité imposée dans le cadre d’un programme d’éducation. C’est une activité mis sur pied que les écoles peuvent commander si elles le désirent, de la même manière qu’un école peut choisir d’aller visiter le parlement d’Ottawa.
S.
Désolé pour les coquilles…
S.
Depuis 1763, nous n’avons plus d’Histoire, sinon celle, par réfraction, que nos conquérants veulent bien nous laisser vivre, pour nous calmer. Cette tâche leur est d’autant plus facile que nous secrétons nos propres bourreaux. – Léon Dion
L’indépendance, c’est le saut que doit faire le Québec hors de la « survivance » pour entrer dans l’existence normale…Sinon, ce qui nous attend, c’est l’extinction graduelle, avec tous les soubresauts de violence anarchique qui accompagnent l’agonie insensée d’un organisme bâti pour vivre. – René Lévesque
Quand on a réussi à faire croire à l’esclave que ses chaînes sont disparues, il ne croit plus à la liberté. – Doris Lussier
Ouais, ouais…
Vous m’avez fait réfléchir, Monsieur Jodoin.
Alors, j’ai rapidement préparé un argumentaire qui va dans le bon sens.
Je vous le livre en vrac:
1. Il ne s’agit que d’une activité scolaire optionnelle sous forme de jeu de guerre où l’on peut choisir le camp des gagnants ou des perdants.
2. Cette activité est tout à fait compatible avec le fait que l’on interdise le ballon-chasseur dans les écoles parce que c’est trop violent.
3. Jouer aux petits soldats de plomb, y’a rien là, on jouait bien aux cowboys et aux Indiens dans le temps.
4. Nous déplorons que les jeunes ne jouent plus dehors et cette activité se déroulant en plein air fera décoller les jeunes de leur ordi.
5. Mieux encore, cette activité à caractère ludique pourrait favoriser le recrutement pour notre armée qui est en manque de viande fraîche. Après tout, il faut bien justifier l’énorme progression du budget militaire canadien.
Merci de nous ramener à l’ordre.
Serge Longval,
Longueuil
P.-S. : À propos, quelqu’un pourrait nous indiquer combien coûte mensuellement la guerre non déclarée, en Afghanistan ?
Monsieur Jodoin, les parcs du Québec, qu’ils soient ou pas sous juridiction du Canada, sont sur NOS TERRES… L’enfant n’y verra rien d’autre que la Beauté. Celle qui appartient à son Québec.
Un jour, tout ne sera que Parcs Québec !
Comparer cette activité qui est fort politisée n’est nullement comparable à Parc Safari ou le Zoo de Granby… c’est une activité tout autre. Vous ne comprenez vraiment pas ou vous êtes de mauvaise foi.
Je clos la discution.
Vos citations sont appropriées mais vous oubliez que la vie ou le « jeu » démocratique reposent sur le discours fédérateur (et non fédéraliste) que doivent adopter ceux qui veulent faire de tous les habitants du Québec des Québécois indépendants, libres et reconnus comme tels par tous.
En ce moment, un chef de parti officialise son départ de la vie politique et on est la en train de discuter la couleur du tapis en face de l’assemblée Nationale.
Je suis désolé, mais le discours partitionoste ne peut pas être considéré comme de la violence envers les Québécois.
C’est un discours extrémistes qui n’acceptent pas les règles de la démocratie et qui refuse de VOIR au-delà du WestIsland lorsqu’ils essaient de comprendre leur rapports de force face au gouvernement du Québec.
Ce qu’on essaie de faire ICI est encore plus dommageable au PQ parce qu’on accorde au discours marginal et marginalisé au sein même du PQ la force et la pertinence d’un parti politique qui doit rassembler a travers un discours politique inclusif étant capable d’aller au-delà de l’attitude revancharde envers l’Histoire du Québec et du Canada.
Ce qui est dommage pour TOUS, bien au-delà des plaines et pour les générations futures qui continueront a avoir nos chicanes de clôtures entre les mains dans 100 ans….
Quel progrès…
Serge Longval a dit :
« 2. Cette activité est tout à fait compatible avec le fait que l’on interdise le ballon-chasseur dans les écoles parce que c’est trop violent. »
he he he… Pas mal.
Juste une précision : Je ne dis pas qu’il n’y aurait pas des raisons -bonnes ou mauvaises- de s’opposer à ces activités. (et selon moi le fait que ce soit « fort politisée » serait une mauvaise raison, sinon une lubie).
Ce que je dis c’est qu’il ne s’agit d’aucune manière d’un empiètement du fédéral sur des compétences provinciales en matière d’éducation… Point.
S.
Avant que de parler de communion et de son refus aux ex, peut-être le moment est-il venu de sortir de nos églises et se retrouver sur le perron. La première communication entre fumeurs ou bien entre ceux que les sermons ennuient aboutira certainement et sans qu’il soit nécessaire de passer par le sport national sur le constat que les visées derrières ceux qui voulaient faire paraître la reconstitution de la bataille des plaines comme étant un fait divers, un non-événement historique, un alibi pour faire croire à l’existence d’une société de langue française lors de la conquête, n’ont pas passé dans l’opinion publique. Pas dans l’opinion de quelques citoyens extravagants, mais dans celui des modérés issus de toutes ces générations silencieuses qui ont appris tout petit cette histoire qui culminait dans une bataille à l’issue de laquelle, ils savaient, même à partir de leur pauvre niveau d’abstraction étant donné leur jeune âge, que quelque chose d’irrémédiable s’était alors produit et que cela n’était pas à leur avantage. Cela, que des phraseurs en tout genre et de toute catégorie tentent maintenant de le retourner comme bon leur semble, rien n’y fera.
Alors, cessons d’attribuer à une poignée de gens qui seraient déconnectés le fait que cette bataille symbolique par reconstitution ait été perdue par ceux qui voulaient en détourner le sens pour la faire paraître comme un fait divers, un match de la LNI avec son arbitre à la manière de Ponton nommé Juneau. Les écarts de langage ne sont venus que se greffer sur ce phénomène de fond blotti au fond des consciences de tout un chacun.
Par ailleurs, il est un peu facile de faire porter tout le poids du mépris sur le dos de quelques individus. Que l’on veuille se distancier de leurs propos pour toutes sortes de bonnes raisons ! Soit. Mais que l’on tente d’en faire des boucs émissaires coupables de tous les maux, non. Par exemple, je viens de lire le livre de Pierre Falardeau : la liberté n’est pas une marque de yogourt. Rien dans cela qui laisse paraître les traits grossiers de quelqu’un qui serait au final un raciste, un exalté. Au contraire, il apparaît à quiconque le lira comme quelqu’un de terriblement indépendant d’esprit, qui a su prendre ses distances avec les pensées dominantes de son époque et qui voue à Henri Lefebvre beaucoup d’admiration, soit à un penseur hors norme qui se référait autant à Nietzsche qu’à Marx. Il estimait les gens intelligents, même quand ceux-ci lui disaient qu’ils n’avaient rien compris…
Madame legault,
N’en jette plus la cour est Plaine.
…………………………………..
Demain on va publier les chiffres de la Caisse. Le plus grand scandale financier de toute notre histoire. Pour vous faire une tête sur les raison pour lesquelles demande un enquete publique je vous soumet son argumentaire:
http://www.vigile.net/Caisse-de-depot-et-placement-une
Pourquoi une commission parlementaire n’est le moyen de connaitre la vérité, au contraire.
http://www.vigile.net/Commission-parlementaire-ou
Qui devraient la présider:
http://www.vigile.net/M-Claude-Beland-serait-le-candidat
et mon commentaire: Du Québec inc au Québec « sink »
http://www.vigile.net/Quebec-sink
Ces suggestions de lectures sont pour ceux qui veulent comprendre comment une petite compagnie de Toronto nous a produit et distribuer avec l’aide de NOTRE Caisse la majorité des papiers commerciaux au Canada. Pertes sèches anticipées: 10 milliards; a êtres absorbées par TOUS les québécois.
………………………………..
jcpomerleau
@ Couture
» Depuis 1763, nous n’avons plus d’Histoire, sinon celle, par réfraction, que nos conquérants veulent bien nous laisser vivre, pour nous calmer. Cette tâche leur est d’autant plus facile que nous secrétons nos propres bourreaux. » – Léon Dion
Il n’est pas le seul à avoir dit quelque chose comme ça ! Plusieurs autres ont dit des trucs semblables.
Le Québec n’aura véritablement d’Histoire oui que lorsqu’il deviendra Pays. Avant ce jour, le Québec est une province d’un pays (qui porte son ancien nom) qui elle fait l’Histoire. Ok, le Québec est plus connu depuis la Révolution tranquille et de Gaulle notamment oui peut-être mais …
On connaît l’Histoire d’Allemagne, peu ou mal celle de la Bavière. On connaît l’Histoire de la France, peu ou mal celle de la Bretagne.
C’est comme ça ! En « branding » (les Commandites nous l’ont bien appris aussi), un Pays surclasse de loin une Province dans l’Histoire comme dans d’autres domaines !
@ M. Jodoin
» Coudonc, est-ce que ce pays est à ce point ennuyant pour que des cossins du genre puissent faire office de scandale??? »
J’ai parfois entendu dire dans le ROC un « CAnada is boring » ! J’imagine qu’on le compare alors aux USA hollywoodiens ! Mais bon, on peut se demander ce que serait le « boring » Canada sans le Québec n’est-ce pas ?\!?
« Ennuyant » vous dites M. Jodoin ? Pourquoi d’autres parlent depuis des décennies de PSYCHODRAME à propos d’une Question Nationale ?!? Faudrait se décider M. Jodoin, ou bien notre pays est « ennuyant » parce que paficiste ou bien il est « excitant » parce que psychodramatique.
PS Sinon, votre référence à un « scandale » ne doit pas banaliser un autre scandale, le Scandale des Commandites, qui imprègne aussi l’opération 1759 comme on l’a appris. Ce « Scandale » touche l’identité même de ce pays « ennuyant » parce que les Commandites furent aussi mises de l’avant devant une menace séparatissse bien réelle en 1995.
J’ai commis il y a deux ou trois jours le texte que voici. Certains (et je le comprends) seront heurtés et vexés. Mais, en ce qui me concerne, l’essentiel, dans une société, c’est de maintenir le sens du débat, c’et d’admettre que tout n’est pas simple, simpliste ou simplet.
***LE REFUS DE LA COMPLEXITÉ ET LE DÉBAT SUR LA CONQUÊTE ANGLAISE***
En tant que sociologue, l’un des auteurs qui m’a toujours intéressé, et parfois marqué, c’est Edgar Morin. Or, il y a, dans les réflexions et analyses de Morin, un concept qui revient de manière quasi-obsessionnelle: le concept de complexité. Dans de nombreux textes et ouvrages, Morin rejette le paradigme de la simplicité et prône plutôt le paradigme de la complexité (ce qui ne signifie pas que tout est compliqué). Dans son livre «Introduction à la pensée complexe», Morin affirme sans ambages, dès l’avant-propos: «Mais s’il apparaît que les modes simplificateurs de connaissance mutilent plus qu’ils n’expriment les réalités ou les phénomènes dont ils rendent compte, s’il devient évident qu’ils produisent plus d’aveuglement que d’élucidation, alors…».
Je me permets de couper ici le propos passionnant de Morin pour souligner que, dans le débat récent concernant la fameuse bataille des Plaines d’Abraham, nous, Québécois et Québécoises, avons dû entendre une pléthore d’arguments simplistes et d’affirmations fracassantes fondés sur »un mode simplificateur de connaissance». Le problème qui va de pair avec le paradigme de la simplicité (ou de la simplification), c’est qu’il détruit toute tentative de débat, c’est qu’il ne reconnaît pas la possible complexité de la question. Personnellement je ne voyais pas la nécessité de laisser un certain Juneau s’amuser à organiser de puériles reconstitutions de batailles mais je trouvais que toute cette chicane nous offrait l’occasion de procéder à un débat adulte sur le sens profond de la fameux Conquête anglaise. D’ailleurs, certains historiens ont tenté, dans les médias, de proposer des lectures moins apocalyptiques des événements de 1759-1760 (et de ce qui s’est passé par après). Mais nous avons surtout eu droit aux hurlements hystériques de Pierre Falardeau, de Patrick Bourgeois et de leurs «disciples». Pour de très nombreuses personnes, une seule lecture, misérabiliste à souhait, est acceptée en ce qui concerne la Conquête anglaise.
Pourtant, je crois savoir que de très nombreux Québécois sont plus disposés à débattre qu’à émettre des décrets dogmatiques et indiscutables.
En somme, nous avons raté une bonne occasion de réfléchir à notre passé et, du même coup, à ce que «nous» sommes devenus!
JSB
@ Monsieur Baribeau
Pour une fois, je suis d’accord avec vous sur ce point.
Non seulement la référence à Edgar Morin est extrêmement pertinente mais la disctionciton entre « simplicité » et « simplisme », « complexité » et « complication », etc., me semblent tombé juste au bon moment.
Au début du « débat » (que l’on confond avec le « combat » d’origine), j’étais d’accord avec le mouvement d’opposition à cette mascarade acommpagnée d’informations pertinentes sur l’événement historique en question.
Mais le problème s’est scindé en deux parties irréconciliables quand d’une part on a voulu faire dans la martyrisation nationaliste québécoise ET aussi dans la trivialisation de la bataille maudite (on peut parler de malédiction parce que depuis Wolfe et Montcalm, les Anglais et les Français n’ont toujours pas enterré la hache de guerre contrairement aux amérindiens d’Amérique envers les puissances coloniales).
Bref, je suis d’accord avec le fait que vous rappeliez que la bataille des Plaines d’Abraham soulèvent des questions que des considérations partisanes trop intenses font basculer dans le dialogue de sourds et les admonestations de « mauvaise foi ».
p.s. : svp, monsieur Baribeau, ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain en faisant comme si TOUTES les activités de sensibilisation à l’histoire et au contexte de cette guerre américaine avait été totalament évacué des commémorations du mois de juillet QUI S’EN VIENT. Merci de votre attention.
Monsieur Boudrias, vous avez raison lorsque vous affirmez que TOUTES les activité de sensibilisation n’ont pas été évacuées. Mais j’ai dû mal m’exprimer. Je pensais, en écrivant cette «bêtise» à des courants minoritaires mais vigoureux qui agitent l’univers fédéraliste et certains milieux nationalistes.
Si tout débat était évacué à 100% de la société québécoise, que j’aime bien, je déménagerais ou je me tairais définitivement, ce qui ferait plaisir à quelques adversaires intellectuels.
SALUTATIONS!
JSB
Monsieur Baribeau
Vous appelez cela débattre vous :
» Mais s’il apparaît que les modes simplificateurs de connaissances mutilent plus qu’ils n’expriment les réalités ou les phénomènes dont il rendent compte s’il devient évident qu’ ils produisent plus d’aveuglement que de délucidation »
Sachez Monsieur Baribeau que votre avant -dernier commentaire me laisse perplexe ! Intellectualiser a l’extrême une histoire comme celle de la bataille de 1759 et de laisser entendre que des gens comme Falardeau et Bourgeois sont des hystériques me donne l’impression que seul vous et vos semblables avez le bons pas !
Ce sont les supposés hystériques qui ont fait que Juneau et sa gang ont reculés ! Si les gens comme vous auraient pris cette affaire en main , la » Fête » de la victoire de Wolf aurait eu lieu , la reconstitution de la bataille aussi et peut-être que l’année prochaine après en avoir discuté à satiété , vous et autres » ogues » du Québec , vous nous auriez éclairés de vos sages réflexions ….inutiles !
Discuter et réfléchir sur la bataille est une chose . en faire une foire et une reconstitution en est une autre !
Bravo aux hystériques !
BRAVO À RÉJEAN ASSELIN! MILLE FOIS BRAVO!
@ M. Baribeau
» D’ailleurs, certains historiens ont tenté, dans les médias, de proposer des lectures moins apocalyptiques des événements de 1759-1760 (et de ce qui s’est passé par après). Mais nous avons surtout eu droit aux hurlements hystériques de Pierre Falardeau, de Patrick Bourgeois et de leurs «disciples». Pour de très nombreuses personnes, une seule lecture, misérabiliste à souhait, est acceptée en ce qui concerne la Conquête anglaise. Pourtant, je crois savoir que de très nombreux Québécois sont plus disposés à débattre qu’à émettre des décrets dogmatiques et indiscutables. En somme, nous avons raté une bonne occasion de réfléchir à notre passé et, du même coup, à ce que «nous» sommes devenus! »
Le sociologue ferait-il un peu de simplification ? Heille come on ! Nous aurions raté une bonne occasion de réfléchir sur notre passé ?!?! Les conférences sur ladite chose SONT EN AOÛT 2009. L’avez-vous oublié cher sociologue ? Faudrait pas tomber trop vite dans l’Analyse finale ! Un peu de patience. Sortez votre Diagnostic sociologique en automne 2009 s’il vous plaît ! Sinon, je vais être tenté de dire comme vous : le JSB fait dans le décret dogmatique !
Sinon, je partage l’avis de M. Asselin, vous simplifiez les circonstances des « hurlements hystériques » des Bourgeois-Falardeau … Sans eux d’ailleurs, cette ridicule reconstitution historique aurait peut-être lieu ! Vous auriez aimé ça ?
La « complexité » de Morin c’est bien mais l’Histoire du Canada/Québec est complexe par définition alors on tentera d’être clément envers tout le monde ok ?! Les accusations de « misérabilisme » ou de « mythologie souverainiste » devraient être réservées pour des cas extrêmes. Ils sont rares … À sortir ces accusations, ON COMPLIQUE LES CHOSES ! Vous connaissez sûrement cher sociologue la différence entre COMPLEXITÉ et COMPLICATION n’est-ce pas ?
DE RIEN MONSIEUR BARIBEAU !
À Monsieur Dubé!
Il y a beaucoup de vrai dans vos assertions. Mais, quant à moi, je suis de ceux qui, peut-être erronément, pensent que les felquistes et les extrémistes comme Falardeau, Bourgeois, Brûlé, Villeneuve (et bien d’autres) sont ceux qui font reculer la cause de la souveraineté. Aussi, ils mutilent et hypersimplifient les analyses lorsqu’il s’agit de saisir certains événements. J’accepte que l’on voie les choses autrement mais, à moins d’un virage extrême, je continuerai à défendre cette thèse. Pour moi Falardeau incarne la régression intellectuelle et politique qui gangrène la société québécoise.
Je persiste et signe!
Jean-Serge Baribeau
Merci à vous M. Baribeau. Je reconnaissais aussi du vrai dans les vôtres. Je ne faisais que contre-poids un peu …
Bien sûr que l’intellectuel bourru Falardeau s’exprime dans un langage cru ! Bien sûr ! Que veut-il déjà ? Une chose bien simple : la déprovincialisation du Québec, le passage du pays québécois au titre de pays, la reconnaissance que les Québécois, dans une étrange errance d’un no man’s land constitutionnel (objective et non pas victimisante), construisent DEUX PAYS À LA FOIS DEPUIS TOUJOURS : le Québec et le Canada.
Des francs-parleurs un peu bourrus, nous en produisons beaucoup : Chartrand, Avard, Falardeau … Je juge pour ma part qu’ils méritent du respect pour leurs combats sur le terrain. Les intellectuels posés comme vous critiquent avec raison les « coins ronds » simplificateurs de ceux-ci. Oui et je l’encourage aussi ! Je demande seulement pour ma part à ces intellectuels de ne pas tomber dans un dénigrement inutile quand ces francs-parleurs bourrus font aussi une partie du travail de ces intellectuels « au-dessus de la tribu » !
Cordialement
Monsieur Dubé, merci de votre commentaire nuancé et marqué au sceau d’une finesse que je trouve essentielle.
Juste un petit mot, sans prétention: dans les années 60 et 70, j’ai eu l’occasion de fréquenter assez régulièrement le fameux MICHEL CHARTRAND. Je l’ai assez bien connu. Et que dirais-je concerant le grand Michel? C’est un être qui a suscité chez moi, petit jeunot, la plus grande des admirations et un ravissement total. Mais, en même temps, c’est un être qui, parfois, savait me révolter totalement. Il savait manifester une intolérance toxique et, par moments, il était totalement incapable d’écouter ou de bien saisir les propos des autres, lesquels, très souvent, l’admiraient et l’aimaient beaucoup.
AINSI VA LA VIE!
JSB
Je comprends oui. Je connais moi aussi des « nationalistes » et/ou indépendantistes capables des deux ! Je l’ai été peut-être aussi … avec quelques-uns ici aussi ! Pourquoi donc ? Peut-être à cause de ce que je dis plus haut. Un Hubert Aquin décrivait bien aussi cette oscillation entre le désir de vie et le désir de mort, entre l’indépendance et la dépendance …
Les forces sur le terrain peuvent expliquer certaines choses … Continuons donc avec l’effort d’un juste milieu, du plus libre équilibre. Nous en sortirons que plus gagnants.
Bonne journée à vous