Bon. D'accord.
Je sais bien que ce soir, devant le Congrès, Barack Obama ne parlait ni de la Caisse de dépôt et de placement, ni du laissez-faire du gouvernement québécois dans ce dossier, lorsqu'il a dit:
«Short term gains were prized over long term prosperity».
(Des gains à court terme ont été préférés à une prospérité à plus long terme.)
Je sais bien qu'il faisait référence à la crise financière et économique des États-Unis. Et à la «culture» de l'avidité qui l'a créée.
Mais je n'ai pu m'empêcher d'entendre aussi dans cette phrase ce qui, dans les faits, résumerait tout aussi bien ce qui a provoqué les pertes que la Caisse de dépôt annoncera ce mercredi.
Eh oui. Des gains à court terme – et j'ajouterais même l'ILLUSION de gains à court terme -, au nom desquels la prospérité des générations à venir fut sacrifiée en partie.
Et des gains à court terme ordonnés par un gouvernement qui a modifié le mandat même de la Caisse pour marginaliser son rôle dans l'économie québécoise au «profit» de profits rapides.
Comme une course pour couvrir les pensions des Boomers. Quitte à prendre des risques de manière imprudente. Et quitte pour ce faire à ne pas investir suffisamment dans une économie apte à profiter aux générations suivantes. En passant: ce que Mario Dumont tentait de dire depuis des mois…
Mais oups! Résultat: nous n'aurons ni l'un, ni l'autre. Bien des Boomers à un cheveux de leur pension en paieront la note. Tout comme les prochaines générations la paieront avec une économie moins bien soutenue par les deniers des Québécois…
En effet. Des gains à court terme – ou plutôt, leur illusion -, ont été préférés à une prospérité à plus long terme.
Tout est la faute des bonus à la « performance » pour les dirigeants de notre Caisse de dépôts. Plus ils risquaient, plus ils gagnaient pour leurs poches.
L’appât du gain des dirigeants et de la direction est central ici.
C’est qui le cave qui a autorisé les bonus à la performance à notre Caisse de dépôt qui faisaient doubler , tripler et m^^eme quadrupler les salaires de base? Il ou elle est le principal(e) responsable tentateur(trice).
C’est quelqu’un de la trempe de Jarislowsky que j’aimerais voir à la tête de la caisse de dépôt.
Évidemment, la crise financière est responsable des déboires de la Caisse de dépôt. Mais, si celle-ci avait continué à investir dans l’industrie québécoise au lieu de jouer à la bourse et miser sur les papiers commerciaux, les pertes auraient sûrement été moindres. Le débat sur le mandat de la Caisse de dépôt de date pas d’hier. Si ma mémoire est bonne, dans les premières années au pouvoir du PQ, la haute finance canadienne et surtout ontarienne, Power Corporation en tête, dénonçaient la concurrence déloyale que représentait la Caisse dont les actifs étaient mis au service des entreprises québécoises. À cette époque, tous s’entendaient pour dire que la souveraineté du Québec passait d’abord par une économie forte. En contribuant à mettre en place le PLQ de Jean Charest, ces financiers ont obtenu ce qu’ils voulaient : réduire l’intervention de la Caisse auprès des entreprises québécoises, affaiblir le pouvoir de concurrence de celles-ci, réduire le pouvoir d’influence de l’état du Québec (il faut que le Québec soit faible pour que le Canada demeure uni) et s’assurer que le principe dépassé de la non intervention de l’état dans l’économie soit respecté.
J’espère qu’on saura dans les semaines à venir où ça nous a mené et aussi, qui en a profité. Le beau concept des « intérêts supérieurs » du Québec n’a pas la même signification pour tous nos politiciens. Se pourrait-il que l’acharnement de certains, lorsqu’il est question des intérêts du Québec, à tout ramener au débat fédéralistes vs souverainistes serve à masquer des magouilles financières (et autres) dont nous faisons les frais? Ils profitent de ce que depuis la dernière défaite référendaire, l’humiliation et la souffrance des québécois sont telles qu’ils se ferment les yeux et la bouche et se mettent les mains sur les oreilles dès qu’il est question de souveraineté et de nationalisme.
Charest est maintenant seul au volant mais il a des backseat-drivers dont il devrait se débarrasser avant qu’ils nous fassent prendre le fossé pour nous vendre à crédit un char usagé.
Sous le PLQ-Charest
« Québec sink »
N’en déplaise à Gesca-La Presse, en mission pour sauver le soldat Charest, celui-ci porte une responsabilité politique indéniable dans le pire scandale financier de notre histoire
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
« Il faut séparer les choses du bruit qu’elles font »
(Sénèque)
La Caisse de dépôt et placement du Québec est devenue une « victime consentante ».
[1] Voici comment la Caisse de dépôt et placement du Québec (la CDPQ) a aidé activement une petite entreprise de Toronto (Coventree Capital inc.) à produire et déverser sur le Québec la majorité des 33 milliards $ de papiers commerciaux adossés à des actifs (PCAA) nous infligeant des pertes sèches qui dépasseront les 10 milliards !
[2] En effet, en attendant la divulgation des résultats désastreux de la Caisse à la fin du mois, il est urgent et impérieux de comprendre ce qui explique ce désastre avant que la déferlante médiatique nous noie dans leur bruit ambiant : surtout celle de l’État Desmarais et sa filiale Gesca-La Presse, déjà en mission pour « sauver le soldat Charest ».
[3] Mentionnons au départ que la sous-performance de la Caisse est de l’ordre de 26% alors que l’indice de référence est à 18%, une différence de 8% (ou de 155 milliards$), ce qui équivaut à des pertes accrues de plus de 10 milliards$ !
[4] Une partie importante de ces pertes est attribuable aux désormais « fameux » PCAA que l’on désigne souvent comme des « papiers commerciaux adossés à des actifs » mais qui – appelons les choses par leur nom – sont dans les faits des « papiers commerciaux adossés à des créances » dont 71% provenaient de produits dérivés dit « synthétiques » par comparaison avec ceux émis traditionnellement par les banques que l’on désigne comme des produits conventionnels.
[5] « Ils se sont fait « presque bernés » par l’achat des PCAA , a dit la ministre des Finances du gouvernement Charest, Mme Monique Jérôme-Forget. D’autre part, à l’émission « Tout le monde en parle », M. Yves Michaud, ancien président fondateur du MÉDAC a soulevé 2 questions « qui tuent » : quelle est l’entreprise de Toronto qui nous a vendu ces papiers commerciaux ? et qui au Québec étaient en lien avec eux pour leur faciliter la tâche ?
Voici quelques éléments de réponse.
La CDPQ est une victime consentante
[6] Voici les 4 conditions qui devaient être remplies pour qu’une petite entreprise de Toronto, Coventree Capital Group inc. devienne le plus gros fournisseur de PCAA non bancaire au Canada et que la CDPQ en soit l’acheteur le plus important.
[7] Première condition : La CDPQ a été un partenaire déterminant dans la structuration du capital-action de Coventree :
[8] En effet, si la CDPQ est aujourd’hui l’organisation qui détient le plus de PCAA au Canada, elle était également, en 2006, le plus important actionnaire de la firme de financement Coventree. Aujourd’hui moribonde, Coventree était le plus important promoteur indépendant de PCAA au pays. » (1). Sans cette participation de la CDPQ, il est douteux que cette petite entreprise eut produit 16 milliards$ de PCAA, pour ensuite les « dumper » sur le Québec, nous infligeant des pertes nettes qui atteindront au moins 10 milliards$ lesquels devront être absorbés par l’ensemble. Quant aux pertes du Mouvement Desjardins, elles pourraient atteindre un milliard$, somme qui évidemment ne sera pas distribuée comme ristournes aux 5 sociétaires du Mouvement. Alphonse Desjardins doit se retourner dans sa tombe.
[9] Il faut préciser au passage que Coventree est présentement sous enquête de la part de la Commission de valeurs mobilières de l’Ontario pour cette émission publique d’actions en 2006, à laquelle a participé la CDPQ. Les résultats de cette enquête serviront sans doute d’argumentaire pour la création d’une commission des valeurs mobilières unique au Canada, comme le souhaite le gouvernement Harper. Tout se tient. Il faut ajouter que la perte possible de « notre » Commission des valeurs mobilières serait évidemment un dommage « collatéral » qui s’ajouterait au bilan désastreux de la Caisse. Un malheur ne vient jamais seul.
[10] Deuxièmement, pour qualifier ce « produit toxique » comme un placement de haute qualité, il fallait dans ce cas la participation d’une agence de notation, car les fondateurs de Conventree (dont 2 avocats) savaient que la réglementation canadienne accordait une dispense de prospectus sur les PCAA – émis au tout début par les banques – à la condition qu’il soit coté par une agence de notation. Une agence de Toronto, Dominion Bond Rating Service s’est retrouvée dans une position privilégiée lorsque 2 autres agences sérieuses (Moody’s et Standard and Poor’s) se sont retirées de ce marché, le jugeant peu sûr.
[11] Inutile de mentionner que DBRS, qui ne s’embarrasse pas des conflits d’intérêts, a évidemment accordé la note la plus élevée au produit pour qu’il soit attirant pour les investisseurs. Sans cette cotation de DBRS obtenue par Coventree, les PCAA non bancaires auraient eu peu de chance de trouver des acheteurs institutionnels comme la Caisse :
« While U.S. rating agencies refused to endorse Canadian paper because of the OSFI-created bank loan flaw, DBRS jumped in and gave the notes its highest ratings. Without the DBRS rating, flawed Canadian ABCP would likely never have found a buyer. » (DAVID EBNER ; The Globe and Mail).
[12] En clair et pour employer un vocabulaire « alimentaire », les « cuisiniers » de Toronto nous ont vendu du « baloney enveloppé sous vocable de filet mignon » avec la participation active de NOTRE Caisse. Comment cette institution a-t-elle pu placer plus de 8 % de tout son actif sur ce produit, ignorant la zone grise de l’évaluation de cette notation ? Encore dernièrement une porte-parole de la Caisse est venue nous servir l’excuse que ces titres étaient coté AAA. Comme Me Pierre Cloutier l’a demandé dans un article récent publié sur Vigile, il est évident qu’une enquête publique s’impose.(2)
[13] Troisièmement : pour que les PCAA trouvent des acheteurs, il fallait une garantie à l’effet qu’il n’y aurait pas de rupture de marché, puisqu’il s’agit de titres à court terme, adossés à des dettes à moyens et à long termes. La garantie des banques d’assurer le maintien du marché (Market non disruptive clause) était donc indispensable pour la vente de ces PCAA. La crise américaine des « subprime » a créé cette rupture, mais les banques se sont défilées et n’ont pas honoré leurs engagements. La CDPQ, à son corps défendant, a dû reprendre en mains la restructuration de ce marché (Accord de Montréal et Plan Crawford), ce qui a entrainé des frais (juridiques) additionnels de 75 millions (3).
[14] Quatrièmement : Coventree Capital Group n’aurait pas réussi à utiliser la CDPQ comme levier dans son opération, sans avoir établi une relation structurée et privilégiée avec elle. Alter Moneta inc., une petite compagnie québécoise spécialisée dans la location et le financement d’équipements a joué ce rôle :
« Alter Moneta …. jouit d’une présence marquée au Québec, et elle fait partie intégrante de notre stratégie visant à mettre en marché et à livrer nos services dans cette province », a ajouté Dean Tai, administrateur de Coventree Capital Group. (…) Les principaux actionnaires de Alter Moneta sont Capital d’Amérique CDPQ et la Banque Nationale du Canada ». (Source : Alter Moneta Corporation). (4)
[15] Ces liens structurés au niveau du capital-action entre la CDPQ, la Banque nationale, Alter Moneta et Coventree, supposent un réseau de relations privilégiés entre personnes influentes du Québec inc, agissant sous l’influence de ceux de Toronto. Qui a fait quoi à l’intérieur de ces organisations pour que le Québec soit inondé de ces produits toxiques ? Seule une enquête publique pourrait nous éclairer.
[16] Le Québec inc. de Jacques Parizeau n’existe plus. Avec le PLQ-Charest au pouvoir, c’est plutôt le « Quebec sink » Comment s’étonner alors, dans un tel contexte, que le Mouvement Desjardins a participé activement à la prise de contrôle de la Bourse de Montréal par celle de Toronto (encore Toronto).
[17] Depuis la Révolution tranquille des années 60, le Québec inc. a pris de la consistance. Fédéralistes comme souverainistes (Lesage, Bourassa, Parizeau) ont été solidaires pour défendre et promouvoir les intérêts économiques du Québec. Toutefois, cet esprit de corps s’est dangereusement étiolé dernièrement avec la prise du pouvoir du « canadian first and foremost » Jean Charest. La culture néo-libérale du « Tout au marché » baigne maintenant tout notre État.
[18] Jean Charest a ouvert toutes grandes les portes à une bande d’affairistes qui « squattent » notre État, à tous les niveaux, systématiquement, à leurs profits et au détriment du bien commun. Son intervention politique à la Caisse pour la détourner de sa mission première et la transformer en instrument financier en quête de rendement à tout prix, a donné le signal aux « jeunes loups affairistes » et sans loyauté du « nouveau » Québec inc. de l’ instrumentaliser au profit des officines de Toronto.
[19] N’en déplaise à Gesca-La Presse, en mission pour sauver le soldat Charest, celui-ci porte une responsabilité politique indéniable dans le pire scandale financier de notre histoire :
« La Caisse est allée trop loin et aujourd’hui on en paie le prix. Ce n’est pas très beau », a fait savoir hier au Soleil un membre du conseil d’administration du « bas de laine » des Québécois sous le couvert de l’anonymat. (…) « La gestion de rendement demandé par le gouvernement Charest a fait en sorte d’oublier le développement de l’économie québécoise. C’est une erreur. (…) « Nous pensons qu’il y a encore trop de politique à la Caisse. On nous a imposé Richard Guay alors que nous avions opté pour un autre candidat. La politique et l’économie, ça ne reste pas longtemps dans le même lit » (5)
[20] L’abandon de notre État à Jean Charest et ce Québec inc, devenu « Québec sink », indique que nous sommes dans un dangereux reflux de notre histoire : serions-nous passés de l’État Parizeau à l’État Desmarais ? Il y aurait un prix à payer. Et il devient de plus en plus évident qu’il sera lourd, très lourd.
[21] D’où l’urgence de reprendre en main notre État pour arrêter son saccage programmé par Charest. Quel but poursuit-il sinon de fragiliser cet État, de réduire sa capacité et de mettre en péril nos choix politiques futurs ? Il ne faut jamais oublier que cet État est le seul que nous n’aurons jamais et il est le seul sur les assises duquel nous fondons notre espoir d’exister dans la pérennité comme peuple et nation francophone en Amérique !
***
1. http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2009/01/20090116-063246.html
2. http://www.vigile.net/Caisse-de-depot-et-placement-une
3. http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2009/01/20090112-152642.html
4. http://www.infrastructures.com/1000/bref.htm
5. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/200901/25/01-694032-dissension-sur-les-placements-au-ca-de-la-caisse.php
La raison pour laquelle le Globe and Mail a sorti le scoop sur les pertes monstres appréhendées par la CDP devraient être également expliquées à la population du Québec, d’après moi.
Car s’il y a une incurie au niveau gouvernemental dans cette affaire, il y a aussi des intérêts financiers convergents qui se protègent dans cette histoire-là et qui empêchent les petits épargnants d’avoir l’heure juste sur l’état de santé du bas de laine des québécois.
Cela étant dit, n’est-il pas étonnant de VOIR que c’est du même Globe and Mail que nous est parvenu la nouvelle du scandale des commandites ?
N’y a-t-il pas là un signe que ce qui se passe au Québec de croche ne finit par être dénoncé que par l’intermédiaire d’un journal « indépendant » de la province tissée serrée que l’on appelle le Québec ?
Quand c’est rendu que vous apprenez d’un « pays étranger » officieux ce qui se passe chez vous, c’est aussi grave que de devoir attendre l’intervention d’une cour supérieure fédérale pour protéger la source d’un scandale canado-québécois sorti en plein jour par un quotidien national basé en Ontario.
Bref, il y a quelques questions que les médias eux-mêmes ne se posent pas et certains mea culpa qui ne sortent pas de la Presse, du Journal de Montréa, du TVA 22 heures, de CTV, de CBC/SRC, etc.
Où sont ces gens-là quand une institution du Québec inc. est sur le point de se casser la gueule ?
Est-ce qu’on peut avancer l’hypothèse que pour les médias anglophones, ça leur fait plaisir de savoir que le Quebec inc. s’en va dans le champ et que dans les médias francophones, il y a beaucoup trop d’intérêts financiers convergents pour qu’on ose mettre un journaliste sur l’affaire en assumant son compte de dépenses ?
Les médias aussi doivent faire leur post-mortem là-dessus et se demander pourquoi des médias marginaux doivent faire le boulot des médias nationaux distribués à grande échelle lorsqu’on essaie de leur faire un enfant dans le dos dans les hautes sphères du Quebec inc. tricoté torp serré pour délier les cordons de la Bourse sans détruire la crédibilité d’une institution comme la CDP.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2009/02/24/005-pertes-caisse-etude.shtml?ref=rss
Ce matin à RDI, le fiscaliste Nadeau a affirmé que la CDP a perdu $10 milliards depuis janvier 2009. Donc, la perte serait jusqu’à maintenant de $50 milliards…
Yves Michaud vient aussi de déclarer que Desmarais pourrait tenter de mettre la main sur la CDP.
Lire Pomerleau: «Paul Desmarais prend le contrôle de la Caisse de dépôt»
http://www.vigile.net/Paul-Desmarais-prend-le-controle
Tout cela est plus qu’inquiétant.
Et au moment où je vous écrit, Jean Charest continue à mentir sans gêne à RDI.
Il faut demander une commission d’enquête indépendante menée par Jarislowsky, Béland et d’autres du même calibre.
Commentaire suite à un article dans Le Devoir : http://www.ledevoir.com/2009/02/26/236007.html
Mensonges et perte de temps…
Vous avez dit : »D’ici quelques semaines, les députés tiendront une commission parlementaire où les dirigeants de la Caisse, dont l’ancien président Henri-Paul Rousseau, seront appelés à comparaître. Ce sera le moment où les élus pourront exprimer leurs critiques… »
Ça va coûter une fortune et ça sera tout à fait inutile. Vous pensez vraiment que les dirigeants de la caisse de dépôts vous donneront l’heure juste ? Vous diront la vérité ? Vous êtes d’une naiveté, mon cher. Êtes-vous, premièrement, sûr, que les chiffres qu’ils ont laissé sortir, sont exacts ? Qu’il n’y a pas eu d’erreurs sur les amortissements ou encore ont-ils inventé une nouvelle manière d’additionner les chiffres tel que Jérôme-Forget le proposait dernièrement…
Ça sera juste un gros »show » et une parti de plaisir pour l’opposition de lyncher sur la place publique quelques individus ainsi que le PLQ qui leur mentiront comme ils ont l’habitude de le faire.
Est-ce que ça règlera notre problème ? Nous redonnera notre argent ? Non. J’irais même jusqu’à dire que pendant que les médias seront concentrés là-dessus on va détourner l’attention des citoyens du vrai problème la direction de la caisse qui continue actuellement le dilapidage.
Y a t-il des dirigeants qui ont un problème de »gambling » ?
Depuis quand la caisse fait du gambling à la bourse avec des fonds de retraite ???
Premièrement avant de penser qu’est-ce que l’on fera à l’avenir avec la caisse faut s’occuper du présent. Il faut envoyé la vérificatrice générale du Canada faire le ménage afin que l’on n’ait l’heure juste.Le Vérificateur du Québec, je crois que c’est un poste de figuration, je n’ai jamais entendu dire qu’il avait fait le ménage à quelque part, ni qu’il avait vérifié HQ, Loto-Québec, SAQ, ou autre….
Il faut qu’elle nous dresse le portrait réel et précis de la situation et ses prévisions pour les deux prochaines années en plus de vérifier s’il y a eu négligence financière frauduleuse.
Selon moi, les économistes portent des lunettes très roses ou alors ils sont d’une naiveté…
Nos politiciens manquent tellement de vision, de créativité, de leadership que l’économie canadienne n’est que le copié collé de l’économie américaine. Donc, depuis des décénies le gouvernement canadien applique la même chose mais après eux. Il y a un décalage d’environ 6 mois à un an.
Il ne peut pas nous arriver autre chose que ce qui arrive aux États-Unis puisqu’on fait la même chose qu’eux. Comme exemple, l’aide aux manufacturiers automobiles imcompétents et dont on ne veut plus les produits. C’est une erreure. Dans moins de 10 ans ils commenceront à recevoir des poursuites, des demandes en dommages et intérêts parce que des gens seront malades à cause de la polution causée par leurs véhicules alors qu’ils en conaissaient les dangers et n’ont rien fait pour la réduire. Ils ne nous rembourseront donc jamais, c’est encore de l’argent perdu. De plus c’est de la dictature et du protectionniste ça va à l’encontre du système capitaliste ! Si les gens n’achètent plus de leur bagnole, c’est parce qu’ils n’en veulent plus ! S’ils n’en veulent plus, c’est que ces voitures ne répondent plus à leur besoin. Ces compagnies doivent donc mourrir tranquilement si elle ne veulent pas évoluées et laisser la place à ceux qui naîtront et nous permettront de garder la jouisance de l’automobile sans polluer.
Donc, à mon avis, la situation actuelle aux États-Unis est à peu près identique à celle qui sera au Canada dans 6 mois à un an. On se dirige selon moi vers une dépression, c’est le boomerang qui nous revient c’est en majorité causé par la spéculation boursière qui n’est pas naturelle dans le capitaliste car elle fausse la réelle demande.
À mon avis on entrera dans le pire de la crise en 2010. En 2012 on commencera à se sortir la tête de l’eau tranquillement si un parti souverainiste (sans référendum)compétent et sans corruption est au pouvoir.
Un Québec souverain nous permettrait de se sauver de la gigantesque dette fédéral ou sa faillite qui s’en vient de l’ouest. Les sables bitummineux ce n’est pas l’avenir…
En reprenant notre économie en main on pourra miser sur une économie verte puisqu’on n’a les ressources(le parti Jeanne du Lys a une plate-forme de développement économique vert.)C’est ça l’avenir !
Un Québec souverain nous permettrait, de transfèrer le 50 milliard que l’on verse au fédéral à chaque année dans nos coffres. Ça nous aiderait à veiller que chaque citoyen du Québec ait pendant la crise un toit et quelque cghose dans son assiette. De plus toutes nos infrastructures ont été négligés et sont à refaire avec cette argent on pourra le faire en plus de stimuler notre économie.
Après la crise, on pourrait en appliquant ce montant total à notre dette et à renflouer les pertes de la caisse de dépôt. En cinq ans, après la crise on pourra avoir renflouer la caisse et rembourser le déficit.
Une fois le Québec souverain, maître de ses lois, on pourra aussi se servir de ce 50 milliard pour nationaliser les raffineries sur notre territoire. Fini les cartels d’essence ! Ils ont voulu écoeuré le peuple ! Tant qu’à se faire poluer aussi bien en retirer les profits ! On va nationaliser celles-ci et ainsi contrôler le prix de l’essence, après le calcul de nos coûts et notre prix de vente on établira un prix de détail suggèré pour les détaillants.
Cependant, nous ne développerons pas l’exploitation. On tentera de produire l’équivalent de la consommation au Québec, en attendant que notre nouvelle énergie(nationalisé)100 % verte l’hydrogène soit prête à prendre la relève. Celle-ci par contre une fois organisé au Québec sera exporté. Des usines de véhicules qui peuvent fonctionnés soit au pétrole ou soit à l’hydrogène, dont BMW a la technologie, seront implanté au Québec.
Un avenir économique prospère pour le Québec passe par notre souveraineté. De continuer de laisser l’ouest et ses intérêts pétroliers faire les lois qui nous régissent nous appauvrira de plus en plus. C’est évident !!!
Quoi qu’il en soit, baby boomers, retraités, réveillez-vous ! Ou est l’intelligenscia québécoise ? Y a t-il des avocats dans la salle ? Ce n’est pas la génération Y, soit les enfants rois, qui vont sortir de ça…de toute manière ce n’est pas à eux de le faire, c’est votre négligence de la surveillance politique alors c’est à vous de le faire prenez vos responsabilités ! Je ne pense pas que votre retraite sera bien dorée si le Québec fait faillite… de surcroît même les sages de la cité auront de la difficulté à reprendre les rennes on ne peut pas demander à des enfants de nous sortir de cette impasse.
Agissez, si le PLQ ne veut pas bougé…faites-le par voie juridique, une requête en recours collectif demandant de mettre la caisse sous la tutelle de la vérificatrice général du Canada(j’ai confiance en elle, elle est compétente et n’a pas peur de personne, même pas d’Harper)et envoyé tous les cadres et l’exécutif en congé avec solde, pour le moment le temps que lumière soit faite. S’il y a lieu des saisis afin de récupérer une partie de notre argent pourraient être effectués ou des acusations portés si jamais il y avait lieu.
C’est notre argent et ont n’a le droit de l’exiger !!!
De plus je vois très mal un juge refuser la requête en plus de ce que ça pourrait entraîner pour lui si la mauvaise gouvernance et/ou d’autres pertes s’en suivaient pour la caisse après son refus…
Il faut immédiatement agir !
Ils sont présentement entrain de vouloir faire une vente de feu avec le parc immobilier des Québécois !!! Ce n’est pas le temps de donner notre immobilier !!!
Belle gang d’imcompétents ! Ont-ils vraiment des diplômes en économie ? Avec les salaires qu’ils gagnent ils sont suposés être la crème mondiale des gestionnaires de fond ???
Vous avez dit : »Si nous connaissions l’avenir, il serait facile de choisir entre une gestion active de portefeuille, souvent plus rentable mais aussi plus risquée, et une autre beaucoup plus prudente mais dont le rendement est assurément bas. Dans un contexte où la théorie de la diversification fait chou blanc parce que toutes les formes d’investissements présentent des rendements négatifs, sauf les obligations gouvernementales à taux bien inférieurs aux besoins des déposants, bien malin qui saurait dire où et comment investir. »
À mon point de vue, l’avenir est toujours prévisible puisqu’elle est le résultat des décisions du présent, comme le présent est le résultat des décisions prises par le passé.
Bravo à monsieur Bourgeois pour sa victoire contre la propagande des plaines. Cependant, même si je sais qu’il ne ferait pas mal à une mouche et que je comprends qu’à force de se faire oppresser et humilier en tant que québécois de langue française et de les voir manipuler et mentir au peuple ainsi ça peut provoquer, même si je n’approuve pas ces excès, des élans de colères verbales.
Si jamais Charest et/ou Harper, Ignatieff et cie. ont peur de Patrick Bourgeois….ils sont des peureux et des poules mouillées, je n’ai pas peu de lui moi !!!
On n’aurait peut-être une autre mission pour vous, le RRQ…lors d’un reportage j’ai vu à l’entrée de la chambre des communes une armoirie qui représente le Canada uni…sur laquelle ils ont enchaîné le Québec en poussant l’affront jusqu’à mettre un collier de chien au Québec ??? En plus, toute leur papetrie fédérale même au Québec porte cette armoirie ??? Pouvez-vous faire pression sur le Bloc, ils ne l’ont jamais vu ??
Je suis heureuse de savoir que maintenant je pourrai peut-être parler contre le PQ et le Bloc sur le forum du Québécois sans être bannie…
Sylvie R. Tremblay
Parti Jeanne du Lys
Souveraineté Autonomiste