Moins couvert, voici le point de vue de Québec solidaire sur les pertes de 39,8$ milliards à la Caisse de dépôt et placement du Québec:
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Pertes de la Caisse de dépôt : Une commission parlementaire maintenant, une enquête indépendante ensuite
MONTRÉAL, le 27 févr. /CNW Telbec/ - Le député de Mercier Amir Khadir et la porte-parole de Québec solidaire Françoise David demandent la tenue d'une commission d'enquête indépendante pour faire toute la lumière sur les résultats de la Caisse de dépôt et réitèrent leur volonté de voir comparaître le premier ministre Jean Charest en commission parlementaire. Ils formulent également un certain nombre de questions qui devront trouver réponse lors de ces audiences. «M. Charest se lave les mains de tout blâme alors que chacun sait maintenant qu'il a imposé par une loi-bâillon une modification au mandat de la Caisse de dépôt en 2004 pour la soumettre à la seule loi du rendement maximum à court terme. M. Charest doit se comporter en homme d'Etat et se présenter en commission parlementaire», a martelé la porte-parole de Québec solidaire Françoise David. Une commission d'enquête est nécessaire «Cette commission sera toutefois loin d'être suffisante pour faire toute la lumière sur les résultats désastreux de la Caisse. Il faut aller plus loin que la simple dénonciation politique à laquelle cet exercice donnera lieu et mettre en place une commission d'enquête. C'est à toute une culture de la spéculation et du boursicotage qu'il faut s'attaquer pour que les Québécois et les Québécoises se réapproprient leur bas de laine et le placent à l'abri des aléas de l'économie casino. Le modèle économique actuel est en crise, il est temps d'agir en conséquence en misant sur une économie qui ne soit plus assujettie aux marchés financiers et plus solidaire», a ajouté Amir Khadir. Des questions jusqu'ici sans réponse La porte-parole de Québec solidaire et le député de Mercier aimeraient qu'à l'issue de la commission d'enquête, les questions suivantes trouvent une réponse : << - Au-delà de l'illusion des rendements à court terme, pourquoi la Caisse a-t-elle acheté pour près de 13 milliards de dollars en PCAA ? Y a-t-il un lien à faire avec le positionnement de la Bourse de Montréal ? - La Caisse s'est-elle placée en conflit d'intérêt en achetant du papier commercial adossé à des actifs (PCAA) d'une banque d'investissement dont elle était le principal actionnaire (Coventry) ? - Quelle était l'urgence de modifier le mandat de la Caisse de dépôt en 2004 ? D'où venaient les pressions pour que soit modifié le mandat ? - Est-ce judicieux d'investir autant de capitaux à l'étranger ?
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Alain Dubuc, dans sa chronique sur les déboires de la CDP intitulée :
« Les raisons de la colère » (clin d’oeil à John Steinbeck, mais on se demande bougrement pourquoi ?! et quel rapport cela a-t-il avec les ratés d’une Caisse de dépôt et de placements, m’enfin, il a de la culture et il faut bien qu’il l’étende, j’imagine…)
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/alain-dubuc/200902/27/01-831659-les-raisons-de-la-colere.php
dit X chose importantes.
1) « Il y a quelque chose d’irrationnel à ce que cette colère se dirige vers le gouvernement. »
2) « Durant la campagne, le premier ministre Charest s’est piégé en faisant la langue de bois et en jurant sur tous les toits qu’il ne savait rien sur les résultats de la Caisse. »
3) « Le gouvernement est maintenant piégé parce que les gens (…) ne peuvent pas comprendre que le gouvernement n’était pas au courant de l’achat massif de PCAA par la Caisse. Mais dans les faits, le gouvernement, tout comme le conseil d’administration, ne connaissait pas le détail des décisions de placement. »
Cela étant dit, faisons preuve de logique et décortiquons le discours de monsieur Dubuc de la Presse.
1) « la colère est mauvaise conseillère », « la patience est la mère de toutes les vertus » et « un tien vaut mieux que deux tu l’auras » sont tous des dictons qu’un gouvernement élu adore entendre lorsqu’il fait des conneries ou ment carrément aux électeurs afin de prendre le pouvoir – alors, pas besoin de coller la colère sur l’insatisfaction compréhensible afin de rendre la dite colère strictement « irrationnelle » et par le fait même condamnable d’un point de vue condescendant envers le pauvre peuple qui ne comprends rien (c’est à dire pas plus que bien des journalistes généralistes lancés dans les dédales du papier commercial avant d’entrer en ondes sur les ondes de LCN, par exemple) ;
2) Durant la campagne électorale, Jean Charest ne s’est pas « piégé », il a effrontément menti et dissimulé de l’information qu’il était possible de divulguer au public en rappelant l’indépendance de la Caisse et tutti quanti. Non, au lieu de cela, on a préféré prendre les électeurs pour des enfants n’étant pas capable de faire la différence entre l’État et un organisme relevant du gouvernement afin de noyer le poisson en répétant constamment « tout va bien, pas de RAISONS suffisantes de paniquer. Bref, on a plongé le Québec dans le wishful thinking, la pensée magique et le slogan mensonger. Car si on avait vraiment jouer carte sur table on n’aurait même pas déclencher d’élections. Le vrai piège, c’est le PLQ qui l’a tendu à la population et prétendre le contraire c’est vraiment prendre la majorité des Québécois qui se sentent flouer par le gouvernement actuel pour des demeurés (tout de même assez intelligent pour lire et comprendre les chroniqueurs de la Presse, en passant).
3) Encore la notion de « piège » qui revient (mon dieu, si Jean Charest pouvait suivre la ligne éditoriale de la Presse, ça irait donc mieux au Québec, pas vrai ?) et on y ajoute une affirmation qui défait complètement le fondement même de l’argumentation visant à protéger Jean Charest, le PLQ et la ministre des Finances dans ce fiasco indéniable (parce que si on le pouvait, on se fermerait probablement les yeux à la Presse devant les agissements du gouvernement en se disant que l’amour est aveugle ou autre baliverne lénifiante), bref, supposons que Jean Charest n’était au courant de rien… pourquoi a-t-il refusé d’être au courant de quelque chose il y trois mois de cela ?
En fait, ce qui est imbécile dans le raisonnement creux et biaisé de monsieur Dubuc, c’est qu’il ne dit pas ce qu’il faut.
Ainsi, pour monsieur D., les gens sont des gnochons. Ensuite, la population ne fait pas la différence entre son cul et sa chemise en matière d’administratin publique et, pour couronner le tout, le PM du Québec ne savait rien alors laissons-le en paix, il est innocent. Blâmons ceux qui n’auraient pas fait mieux à sa place, semble-t-on dire…
Ah oui, on dit que la politique, c’est la politique alors, comprenons et calmons-nous le ponpon, tsé.
Refusons d’admettre l’évidence : on a déclenché des élections hâtives parce qu’on a peur de montrer à la population que le gouvernement du Québec, sans la collaboration complète et synergique ou magique d’Ottawa, Washington et du reste du foutu G20 n’est pas en mesure de conduire l’État québécois comme du monde.
Et, surtout, n’oublions pas de mentionner au passage à quel point l’État québécois est omniprésent dans nos vies en oubliant de dire que l’État Providence du Québec remplace actuellement les places occupées autrefois, il n’y a pas si longtemps, par l’Église et le crime organisé dans le secteur de la Santé, l’Éducation, les jeux de hasards, la vente d’alcool et bien d’autres domaines encore.
Ce sera probablement pour une autre chronique.
Celle où on expliquera pourquoi les Églises catholiques du Québec n’ont plus de financement depuis que les bingos ont quitté les sous-sol d’église pour aller se réfugier dans les centres communautaires et, finalement, se faire highjacker par loto-Québec afin de créer un impôt volontaire plus fort et plus puissant afin de soutenir un impôt « involontaire » qui n’arrive pas à faire le tour de tous nos problèmes de société de consommation.
Non, définitivement, si Jean Charest s’est piégé, c’est en croyant que des élections hâtives remportées par la peau des dents allaient assurer au Québec une paix sociale relative et un gouvernement efficace en toutes les matières. Mais non. L’économie n’est pas une panacée et encore moins un porte-bonheur infaillible pour un parti politique.
Le PLQ s’est soudé à l’économie de marché sans même se soucier de vouloir préserver autre chose de la sociale-démocratie, eh bien, maintenant elle en paie le prix fort politiquement parlant.
Et ce n’est là que justice !
Enfin, ce que j’aime surtout dans la chronique de Dubuc, c’est que NOUS (qui ça nous ? le nous du PQ qui veut faire l’indépendance ou le nous qui se fait fourrer à l’année par un État Providence incapable de trouver le bout de la queue du début d’une liste exhaustive et limitée de nos priorités ?) cherchons des « coupables » en temps de crise économique mondiale.
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Mais nous ne cherchons pas des coupables, monsieur Dubuc, nous cherchons des gouvernements responsables qui s’adressent à la population comme si elle était composée d’adultes ayant déjà vu autre chose que des pleutres ou des fuyards occupés les plus hautes responsabilités dans la fonction publique québécoise.
Et l’arrivée soudaine de Québec Solidaire est peut-être le signe avant-coureur d’une mémoire québécoise encore vive qui se rappelle que dans les années 1960 et 1970, on pouvait encore faire de la politique à l’Assemblée Nationale sans pour autant déshonnorer la fonction en passant son temps à chercher à l’opposition des noms d’oiseaux qui tournent qui tournent à 360 à l’année longue pour indiquer dans quelle direction affairiste le vent souffle…
Alors, OUI, il faut définitivement « aller plus loin que la simple dénonciation politique à laquelle cet exercice donnera lieu et mettre en place une commission d’enquête. C’est à toute une culture de la spéculation et du boursicotage qu’il faut s’attaquer pour que les Québécois et les Québécoises se réapproprient leur bas de laine et le placent à l’abri des
aléas de l’économie casino. »
Et OUI, surtout, il faut se demander :
« Y a-t-il un lien à faire avec le positionnement de la Bourse de Montréal ? »
(la bourse de Montréal ne s’occupe plus que des produits dérivés depuis l’évacuation des autres produits vers la bourse de Toronto, il y a quelques années)
Et OUI, il nous faut un pays indépendant pour déterminer qui est vraiment responsable dans ce pays qui s’ignore et ne se respecte pas davantage !
Quand on se compare on se console ?
http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2009/02/26/007-deficit-ontario.shtml?ref=rss
Je ne lis pas les chroniques d’Alain Dubuc, Marissal et Pratte parce que je suis persuadé qu’en cliquant sur leur lien d’article, mon clic sera comptabilisé et interprété comme un cautionnement de leurs commentaires-jupons-qui-dépasse. Ainsi, je m’en porte mieux et m’épargne « d’irrationnelles » émotions de dépits (colère et tristesse) ainsi que vivre de déprimants sentiments d’impuissance.
Parce qu’elle disqualifie la capacité d’un individu, ou d’un groupe d’individu, de percevoir avec justesse le réel, la négation de l’évidence est une attitude qui rend fou. Lorsqu’elle est pratiquée par des gens qui, par les médias auxquels ils ont accès, occupent une chaire aussi importante dans notre société , cela s’apparente à de la machination.
C’est pourquoi il faut garder la tête froide et défendre ce qui nous appartient. L’être humain étant ce qu’il est, quelques députés libéraux doivent faire des plans pour devenir calife à la place du calife. L’épisode de la Caisse sera peut-être aussi toxique au PLQ que les commandites l’ont été pour PLC.
D’autres questions pertinentes qui devraient être abordées:
– Qui aurait intérêt à saccager cet outil stratégique pour l’économie du Québec? Et pourquoi?
– Pourquoi entend-on, parmi les amis du pouvoir, un appel à scinder la Caisse, voire à la privatiser? Qui en profiterait? La clique à Desmarais est-elle parmi ces vautours?
– Y a-t-il un lien entre ces événements et le fait que l’on veuille retenir les travailleurs plus longtemps sur le marché du travail?
– Y a-t-il un lien entre ces événements et la « torontoïsation » de nos outils économiques?
Quelle coïncidence!…Je viens de recevoir ce courriel de Québec Solidaire :
« Toute la population du Québec est invitée à manifester son insatisfaction contre la cupidité des spéculateurs de la CDP en participant à la cérémonie du lancer de la galoche dimanche le 1er mars 2009.
Limite de 2 galoches par manifestant.
Où?
Centre CDP Capital
1000, place Jean-Paul-Riopelle
Montréal, Québec »
Intéressant… Intéressant!…. 😉
Refonder le capitalisme disait l’autre … Pourquoi pas !? Redistribuer la richesse disait l’autre … Pourquoi pas !? Votons pour le changement disait l’autre … Pourquoi pas !?
Il y a décidément trop d’Agents Smith 1776 dans l’coin … Qu’on demande aux amis autochtones un peu d’aide ! Qu’on complète nos respectives formations d’arts martiaux et scientifiques et qu’on s’élance affronter ces Agents Smith 1776 sur le grand terrain panaméricain ! Si on dit de ces Québécois qu’ils sont aussi des Gaulois, il faudrait savoir que les Gaulois n’ont pas seulement été battus par le César avec sa Guerre des Gaules mais ont aussi battu les Romains, à Rome même, plusieurs années auparavant ! Nous dirons que nous voulons nous aussi la Pax Americana. Nous dirons que nous aussi aimons beaucoup The Matrix, que nous aussi aimons bien Neo se battant contre d’innombrables Agents Smith !
Que chacun ici s’en prenne une dizaine … une dizaine de milliers ou millions bien sûr ! On dira que nous aussi avons le droit de délirer … comme Hollywood-la-capitaliste le fait à coup de centaines de millions de dollars ! Nous rappellerons la phrase de Morpheus « What’s reality Neo ? » à ces amis nord-américains qui réduisent la réalité à l’Économie post-néo-libéralo-conservatrice !
Allez, un peu de nouvelles réalités, de nouveaux changements, dans la continuité ou pas, pour notre Amérique, notre planète au bord du gouffre environnemental autodestructeur … Aucun ami américain ne nous résistera, ne résistera à ces agents de changement, à ces agents doubles américains que sont les Québécois !
Que la Force soit avec nous et eux …
PS Que la fiction refonde la réalité.
@ Steve Boudrias
» Refusons d’admettre l’évidence : on a déclenché des élections hâtives parce qu’on a peur de montrer à la population que le gouvernement du Québec, sans la collaboration complète et synergique ou magique d’Ottawa, Washington et du reste du foutu G20 n’est pas en mesure de conduire l’État québécois comme du monde. »
La Manifest Destiny, plus que latente chez Bush et pas complètement disparue chez un Obama car répétant souvent lui aussi « God Bless America », aura tôt ou tard besoin de manifestants plus terre-à-terre …
Le Québec peut bien avoir les allures d’une province américaine ou être une province plus-ou-moins-distincte d’un 51e État américain, c’est encore le lieu d’une autre civilisation européenne transplantée en ce Nouveau Monde … Sooner or later that America will understand it … That day, we’ll only have to be ready ! La patience donc une bonne vertu comme vous dites …
Québec solidaire aurait pu trouvé mieux qu’un lançage de souliers pour créer une manifestation…
L’imagination au pouvoir ?
Maybe… one day… over the rainbow.
p.s. : les coalitions arc-en-ciel, ce n’est pas seulement bon pour le village gai et le Chambre des Communes
n.b.: QS n’est pas le PQ et le PQ n’est pas le Québec nationaliste à lui tout seul – j’attends davatage de la table de concertation sur l’indépendance planifiée par le PQ parce qu’elle me semble davantage misée sur la fédération des forces souverainistes au Québec
NOTE en bas de commentaire : le PQ est né d’un démembrement salutaire (la « disparition » du RIN) et d’une union de plusieurs mouvements indépendants prônant la souveraineté, alors si QS croit qu’il peut faire l’indépendance TOUT SEUL dans son coin en doublant le PQ par la gauche ET en oubliant la Droite autonomiste, le PLQ – avec une nouvelle tête au sommet de son parti – a un bel avenir devant lui, moi je dis.
p.p.s : les années 1960 et 1970, c’est fini, les amis, et l’hiver il fait froid -Talleyrand, ce n’est pas tout à fait un crétin en matière de « révolution » et, personnellement, je préfère le concept de Rénovation, de Réforme et de Rationalisation (les trois R quoi) parce qu’on ne change pas le monde, il change tout seul en choisissant le véhicule politique qui convient le mieux a ses besoins essentiels, alors n’essayons pas de le manipuler bêtement ou de lui dicter un nouvel ordre du jour qui ne tiendrait pas compte des instances internationales de crédit que nous serions les seuls sur la planète à ignorer… en pleine crise économique, en plus !
(Ah oui, j’oubliais ! j’ai assisté à quelques réunions de la « Gauche » altermondialisante et j’en ai retenu une chose : pas trop connecté avec la réalité du porte à porte ces gens-là… et je ne parle pas du porte à porte des Témoins de Jéhovah mais du porte à porte politique. Et gagné la bataille électorale sur le terrain demande un peu plus de pragmatisme EN PLUS de ne pas abuser de certaines formules faussement productive. Car si la contestation est nécessaire, la modération a bien meilleur goût et les moyens pour la faire pénétrer au coeur de la population demande une approche beaucoup moins traditionnellement médiatique. Sans compter le fait que les manifestations statiques, c’est passé date… les moyens les plus efficaces sont souvent les plus simples et les plus radicaux : ne rien faire, par exemple, lorsque vient le temps de payer de l’impôt à UN seul palier de gouvernement… ou retarder le paiement par exemple… juste pour attirer l’attention sur un aspect du problème – le déséquilibre fiscal – ça m’amuserait bien, moi… mais il faut dire que j’aime un peu trop la propagande pacifiste de Gandhi… lol )
Au lieu de la « galoche », on aurait pu penser au lancer de la chaussette de laine trouée… Ce qui aurait été beaucoup plus représentatif…
Le lancer de la sacoche, ce serait plus drôle.
Avec le portefeuille, rendu désuet par le niveau de pauvreté.
Ce serait encore meilleur ! lol
Quand on est de gauche, on s’excite plus sur les galoches que sur les sacoches, objets capitalistes de droite.
Le lancer de la galoche ne frappera pas tellement fort à moins d’y adjoindre une petite brique à l’intérieur, avant le début de l’exercice, ce qui aiderait à mieux viser et diriger le projectile mais, un peu trop dangereux, s’il passe une tête, au mauvais moment, dans sa trajectoire.
D’un stupide consommé cette histoire de « lancer de la galoche ». Ce n’est pas une coutume québécoise, ( sauf pour les soirées d’impro avec les « claques » ) cela ne signifie pas ce que cela signifie ailleurs dans certaines contrées lointaines. Ce n’est certainement pas avec cette manif que les gens prendront le QS au sérieux. Stupide, on ne peut plus stupide !
Vous m’avez fait rire Boudrias avec votre lancer de la sacoche… vrai que ce serait plus près de notre réalité. lol Mais en réalité cette histoire est vraiment d’un manque d’imagination incroyable. Dans quelle bulle vivent donc les dirigeants de QS ?
Ben voyons donc, c’est un canular cette histoire de galoche… vous êtes tombés dans le panneau. Facile de se faire passer un sapin, hein…
Que je te garroche une galoche, ça fait poche.
Monsieur Fournier,
La dernière élection provinciale du PLQ, c’est ça le vrai canular.
Et selon votre logique, on devrait blâmer les électeurs pour la desinformation « pelquiste » au lieu de souligner la mauvaise foi de Jean Charest.
PS : le FLQ avait ses « felquistes », le PLQ a maintenant ses « pelquistes » – les premiers prenaient en otage des gens et faisaient sauter des boites aux lettres pour aboutir a leurs fins ; les pelquistes, eux, font sauter la Caisse de dépôt et de placement du Québec et profite de la crise économique pour prendre la population naïve du Québec en otage a l’aide de leur programme affairiste…
Le répétera-t-on assez ?
Et est-ce que ça servira de leçon à TOUS les partis politiques au Québec ?
Transformer l’économie en religion, c’est aussi ridicule que de dire aux québécois : l’enfer est rouge, le ciel est bleu, voter Union Nationale.
Un autre belle perle de ce genre-là ?
Les gens ne votent pas en assez grand nombre aux élections scolaires ?
L’Actions « démocratique » (sic) du Québec incite les Québécois à ABOLIR les commissions scolaires !!
Tant qu’à y être, pourquoi ne pas avoir proposé d’abolir les municipalités ou les MRC puisque le taux de participation est aussi dangeuresement bas dans ce domaine-là également ?
Non, c’est en voyant des déclaration démagogiques comme ça ou en examinant de près un slogan abominable et retors comme
L’économomie d’abord, OUI
que l’on se rend compte à quel point la queue branle le chien au Québec.
Et on réalise à quel point ils sont nombreux les chefs politiques à VOIR les choses à l’envers et mettre les priorités dans le désordre tout en prétendant être les garants de l’ordre mondial et la sécurité nationale.
Comme si les politiciens élus sur un territoire donné devait se faire les valets de l’économie de marché foncitonnant au doit et l’oeil de la puissance auto-régulatrice et aveugle du Marché afin de paraître crédible et réaliste aux yeux des gens.
Mais le comble dans tout ça, c’est que lorsque l’on exige de la transparence et un acte de présence en commission parlementaire de la part d’un PM et de sa ministre des Finances pour ÉVITER qu’un tel égarement se reproduit… Standard & Poor’s décote la CDP et le PLQ déchire sa chemise en public en accusant Pauline Marois de nuire à la réputation de la Caisse auprès de nos créanciers !!
Incroyable.
Non seulement le PLQ est incapable d’avoir le courage de se présenter comme des nationalistes canadiens ou des fédéralistes aux yeux des Québécois MAIS en plus le chef de ce parti réagit comme si le PQ était au pouvoir ou avait plus de pouvoir d’influence auprès de NOS créanciers en ce moment !!
Coudon’, on a élu le PLQ ou le PQ ?
Non, je crois que les 30 ans de service de Pauline Marois et sa crédibilité en tant que super ministre au moment où le PQ luttait contre le déficit du Québec commence à « payer ».
Bref, lorsqu’un créancier se rend compte de l’amateurisme et de la dissimulation d’un organisme (qu’il soit gouvernemental ou non) lors de la divulgation de ses chiffres ou de ses stratégies de placement, il prête l’oreille à ceux qui connaissent un peu mieux leurs « affaires ».
Grosse leçon pour le PLQ et les pelleteux de nuages en tous genres qui croient qu’on fait :
1) preuve de bonne gouvernance provinciale en mentant à la population et indirectement à ses créanciers pour gagner des élections ;
2) l’indépendance d’un pays basé sur du sable ou un discours élaboré en vase clos par des idéalistes….
It’s payback time, comme dirait les engliches…
ou
Quand on lève le nez sur la population afin de mépriser le peuple, on beaucoup moins le paon quand on se fait ramener à l’ordre par un organisme de cotation en crédit.
Comme quoi, il n’y a pas qu’en Bourse qu’on peut VOIR éclater une bulle spéculative nous exploser en pleine face…
Quand le clown se fait entarté par l’industrie du crémage, c’est assez rigolo, moi je dis.
Monsieur Boudrias,
Je m’étonnais seulement que quelques-uns d’entre vous aient pris au sérieux l’annonce de Claude S. Leblanc. 🙂 En aucun cas je ne blamais les électeurs pour s’être fait bernés.
C’est clair qu’on se fait berner, et depuis un bout, mais vous ne trouvez pas que dernièrement ça va de plus en plus vite?
Québec Solidaire de Charest. C’est exactement ce que j’ai dis a son Chef lors de la dernière campagne l’électorale.
Et effectivement, la présence de QS sur l’échiquier aura permis a Charest d’être majoritaire et de poursuivre le squattage de notre État. IEt c’est grace a QS que que le Quebec va subir les liberaux pendant 4 ans. Autrement on les aurait calise dehors immédiatement.
l est temps de reveiller les biens pensants qui appuis ce parti.
Entre autre Yvon Deschamps
:http://www.vigile.net/YVON-DANSLECHAMPS-et-avec-lui
jcpomerleau
@ monsieur Fournier
Je suis d’accord pour dire que j’ai mal interprété votre intervention.
Pour ce qui est de votre conclusion… je dirais simplement que l’information circule plus vite.
Ce n’est pas bon ou mauvais en soi.
Ce qui est rassurant, par contre, du point de vue de la citoyenneté, c’est que le dialogue et l’échange de points de vue sur de nombreuses tribunes publiques virtuelles est une avancée technologique et démocratique majeure.
Car tout ce qui est virtuel en ce moment (écarts de langages, prise de parole, échanges entre électeurs, etc.) tout cela est en fait de la réalité en puissance.
Et ce qui est encourageant, c’est de VOIR que sur certaines tribunes, dont celle-ci, l’interraction sur un thème particulier peut déboucher sur une synergie semblable à celle ayant cours auparavant dans des lieux publics autrefois moins fréquentés par monsieur et madame Toulemonde.
C’est probablement le signe de la démocratisation du savoir… mais aussi le signal d’alarme indiquant que la démocratie repose avant tout sur la qualité du dialogue collectif.
Est-ce que ce n’est pas ça, aussi, le signe d’une solidarité nouvelle émergente ?
(Et ce, même si je me pose encore des questions sur la portée politique positive d’une telle démarche réflexive et publique… Enfin, qui vivra verra comme chantait Dalida.)
@ monsieur Pomerleau
Québec Solidaire est avant tout le résultat d’une réflexion aboutie et bien sentie dans une circonscription très particuliere de l’Est de Montréal.
On ne peut pas les accuser, même en dénombrant leurs appuis partout en province, d’avoir fait le jeu des Libéraux.
À ce compte-là, on pourrait accuser les adéquistes et leur futur chef de bloquer l’avenir du Québec péquiste également.
Le problème avec votre argumentation, c’est qu’elle ne permet pas aux québécois de sentir le besoin de ré-Union Nationale.
Le PQ a échoué aux dernières élections.
Il n’a pas gagné.
Tout comme le OUI n’a pas triomphé en 1980 ou 1995.
Il y a une raison à cela.
Et Québec Solidaire, pas plus que l’Action Démocratique ne peuvent être tenues responsables des lacunes du PQ actuel.
Le PQ a son passé et son expérience. Le parti a 40 ans.
À 40 ans, habituellement, un homme ou une femme se pose des questions.
Il regarde sa carrière, sa famille et la personne qui vit ou non avec elle ou lui et tire des conclusions qui s’imposent par les faits.
Il ou elle vieillit. Et vieillir, ça veut dire faire des choix.
Les Québécois, depuis leur Révolution Tranquille, ont fait plusieurs choix collectifs pour en arriver où NOUS en sommes aujourd’hui à l’Assemblée Nationale.
Lorsque NOUS nous rendrons compte que le PLQ est le SEUL vieux parti au Québec, le seul frein à notre idépendance, notre autonomie et notre solidarité, il y aura fusion de l’oppostion plus ou moins ponctuelle ou informelle afin de renverser démocratiquement ce parti.
Mais pour arriver là, le PQ doit parcourir son chemin de croix et prouver qu’il peut incarner la voie la plus large et la plus saine d’atteindre ses objectifs.
D’ICI là, de mon point de vue, TOUS les points de vue politiques se valent…. dans la mesure où tous peuvent finir par converger dans UNE seule direction SI et seulement si NOUS savons tracer la voie à suivre à cette assemblée représentative que NOUS avons élue avant tout pour parler et légiférer en notre nom à TOUS.
Bref, si NOUS voulons être un NATION UNIE reconnue par les Nations Unies un jour, NOUS devrons mériter ce privilège et NOUS devrons avoir cette audace : celle d’être meilleur et plus solidaire que tous ceux qui ne voient dans l’intérêt partisan que l’intérêt supérieur d’une Nation en devenir.
FIN DU DISCOURS DOMINICAL
Allez en paix et ne pèché point, mes frères et soeurs du Québec…
(Que voulez-vous, il y a un curé ou un homme politique qui dort au fond de chaque enfant issu d’une famille nombreuse, au Québec, alors pardonnez-moi ce ton sentencieux en acceptant bien humblement cette finale de tirade sur un ton plus humoristique… ne serait-ce que pour rendre hommage au plus grand humoriste du Québec selon MOI… et bien d’autres Québécois. Oui, moi aussi je suis marié avec « une maudite anglaise » et, en plus, elle est FRANCO-ÉTATS-UNIENNE. Pas moyen d’avoir raison sur tout comme mon père ou ma mère. C’est aussi ça le progrès : refuser la science infuse et faire confiance aux gens en respectant leur intelligence et leurs prises de position politiques.)
Amir Khadir est absent du conseil national de QS en fin de semaine. Il a préféré assister à une r.union de députés d’origine iranienne au Canada.
Va se faire lancer une galoche lui là.
Blague à part, n’est-ce pas très bizarre ?
La démocratie et la vérité !
Un des éléments essentiels à une société qui valorise la démocratie est la vérité.
Il faut donner l’heure juste si on veut vraiment que les électeurs puissent exercer leur libre choix.
Jean Charest, Monique Jérôme-Forget et tous les autres libéraux ont failli à cette règle. Ils l’ont transgressée consciemment, volontairement.
Ils ont volé la dernière élection, point à la ligne !
Ils ont le culot de nous dire, sans rire, que tout s’est passé en janvier.
Personne ne me convaincra que nous vivons dans une véritable démocratie tant et aussi longtemps que la société n’aura pas le pouvoir de démettre un gouvernement qui lui ment aussi effrontément.
Par voie de conséquence, nous devons exiger la démission de ce gouvernement de la honte et du mensonge.
Leur définition de la démocratie ?
Cause toujours !
Québec solidaire a été créé non pas parce que le PQ n’est pas assez séparatiste mais bien parce que le PQ n’est pas assez socialiste.
C’est M. Landry qui a donné les éoliennes et l’électricité qu’elles vont produire à l’entreprise privée. On juge l’arbre à ses fruits.
Nous avons été trahits par le PQ. A plus d’un titre.
Le lancer de galoches et l’absence à l’assemblée du parti me semblent un manque de jugement.
Le lancer de la galoche était un canular crédible.
L’absence du seul député élu du parti est incroyable.
L’un dans l’autre, cela prouve a quel point il n’y a pas que le déficit financier et démocratique dont QS se moque, le déficit de crédibilité de ce parti n’est pas tout a fait une priorité non plus…
L’absence de Khadir est vraiment étrange. Il n’était pas sans savoir le questionnement que ça allait provoquer et il a quand même choisi de s’absenter du premier conseil national de QS avec un seul député élu, lui. Celui qui a le plus de pouvoir dans un parti fragile, celui qui eut pu apporter, présenter les orientations du parti au gouvernement était absent des discussions. Ben là, ça mérite une galoche, ça.
C’est pas sérieux ou au contraire, ça l’est beaucoup pour le parti.
L’image n’est pas belle.