En fin de semaine, à Laval, Michael Ignatieff a lancé un appel aux «nationalistes» québécois de se joindre au Parti libéral du Canada.
Comme son lieutenant au Québec, Denis Coderre, l'avait fait la semaine dernière, en parlant de «souverainistes fatigués»…
Et en passant, voici ce à quoi le Globe & Mail a plutôt porté attention: l'assurance-chômage et non la question du Québec:
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Et vous?
Que vous songiez ou non à voter éventuellement pour le PLC, quelles sont VOS attentes face à Iggy et au PLC?….
À mon sens, cette lettre, signée par Nicole Hébert, dit tout :
http://www.vigile.net/Lettre-ouverte-a-Michael-Ignatieff
Tzar Micheal vous fait les beaux yeux mais jamais vous serez sa priorité. Il est Toronto first et si vous regardez son équipe elle est Toronto.
Il est a 100% pour les sables bitumineux et cela va donner des boutons aux québécois propres. Il ne connait pas le Québec plus qu il ne connait la Sask..
Alors, vous, Québécois souverainistes qui errez sans but dans la vie avec la sacoche qui vous traîne à terre, depuis que le CH est en danger de ne pas faire les séries, enrôlez-vous donc dans le Pari Libéral fédéral qui va vous requinquer le moral avec quelques commandites immorales.
Signé Ignatieff qui patine tout aussi bien que Kovalev quand ça lui tente…bien sur.
Chantal Hébert a très bien expliqué dans son livre que le Parti Libéral était et demeure contrôlé par Toronto. M. Ignatieff s’en est apperçu lorsqu’il a dû faire machine arrière avec son idée de nation québécoise, par exemple.
Si M. Ignatieff est capable de circonvenir Toronto et d’imposer sa vison généreuse d’un Canada décentralisé, alors il y aura du progrès au Parti Libéral du Canada.
D’ici là, Toronto mène la barque et Michael Ignatieff ne sera qu’une figure de proue, rien de plus.
Les belles paroles peuvent séduire, endormir, mais les gestes demeurent toujours plus éloquents et révélateurs.
Soyons vigilants.
Ignatieff ou Harper , ni un ni l’autre !
Le Bloc va encore récolter une bonne part du vote Québécois !
Mme. Teasdale a raison de nous dire que pour Ignatieff nous ne serons JAMAIS une priorité , mais elle oublie de nous dire que pour les Conservateurs non plus , pas plus que les Néo-Démocrate .
Le fédéralisme canadien n’a pas été créé pour le Québec et son évolution nationale !
Je peux comprendre l’enthousiasme délirant de certains journalistes et de certains médias à souligner avec une emphase quasi hystérique la remontée « spectaculaire » du PLC sous la direction du beau James Bond Ignatieff. On nous refait le coup de la Trudeaumanie. On n’a pas eu depuis longtemps l’occasion de s’exciter devant les représentants de la classe politique mâle et ça paraît. Ignatieff par ci, Ignatieff par là… Ce nouveau beau brummel de la politique n’a encore rien démontré de significatif qui puisse nous laissez croire qu’il possède un talent quelconque pour gouverner un pays. Il a tout au plus marqué la politique canadienne par une formule accrocheuse mais parfaitement insipide. « La coalition si nécessaire mais pas nécessairement la coalition ». Les petits pois si nécessaire mais pas nécessairement les petits pois. J’ai essayé la formule avec n’importe quel objet ou n’importe quel concept et ça fonctionne. C’est bien la preuve que la formule ne vaut rien. Pour le reste Michael Ignatieff a laissé tomber la coalition par pur opportunisme politique et parce qu’il était trop moumoune pour prendre rapidement la direction du Canada. Il a placé les intérêts de son parti au-dessus des intérêts des électeurs qui souhaitaient, pour la vaste majorité, un autre gouvernement que celui de Stephen Harper. Il a abandonné le Québec au profit de l’Ontario toujours par pur opportunisme. Il vient maintenant nous courtiser sans mettre quoi que ce soit de concret sur la table. Il vient nous demander de lui aider à construire le Canada, nouvelle formule améliorée. Ben oui! On va lui aider à continuer de construire une chimère qui ne cesse d’essayer d’amoindrir le Québec.
Ce qui me frappe surtout dans les derniers sondages c’est la solidité du vote souverainiste, la résistance souverainiste à « l’irrésistible » mirage Ignatieffien. Elle est là la nouvelle, dans la résistance à la nouvelle « manie » qui semble envoûter une partie du ROC. On s’intéresse un peu trop au virus et pas assez à l’antivirus. Le phénomène réellement intéressant ce n’est pas la contamination mais plutôt le fait qu’une partie de la population résiste à cette contamination. Il faudrait essayer de comprendre le pourquoi de cette résistance. Ignatieff fait des gains au détriment du PCC et du NPD mais pas du Bloc Québécois. Les québécois ne mordent plus aux hameçons fédéralistes et c’est plutôt rassurant. Que les guidounes fédéralistes couchent avec Ignatieff, Harper ou Layton, là où les mènent le vent, importe peu. Ce n’est pas la clientèle avec laquelle flirte le Bloc Québécois.
Ignatieff tente de jouer les matamores en laissant croire qu’il tient le destin du gouvernement Harper entre ses mains. Rien n’est moins vrai. Le gouvernement Harper ne peut être renversé que par le PLC, le NPD « ET » le Bloc Québécois. Il suffit qu’un seul de ces 3 partis vote du côté gouvernemental pour maintenir Harper au pouvoir. Pensez-vous qu’après la lâcheté démontrée par Ignatieff lorsqu’il a abandonné la coalition, le NPD et le Bloc Québécois vont se faire un plaisir de suivre le « lâcheux » dans ses entreprises visant à renverser le gouvernement, quand il sera prêt à le faire? Surtout si les sondages indiquent que le PLC gagnerait du terrain au détriment du NPD ou du Bloc Québécois? Allô! Ça fait des années que le PLC, l’OPPOSITION OFFICIELLE, vote du côté du gouvernement par lâcheté et par pur opportunisme. Le NPD et le Bloc vont voter également en fonction de leurs propres intérêts le moment venu. Si l’un et l’autre croient qu’ils peuvent perdre des plumes dans un prochain scrutin ils vont tout faire pour le repousser le plus loin possible. Et ce n’est certainement pas Stephen Harper qui va déclencher des élections s’il risque de les perdre. Les sondages nous indiquent clairement deux choses en ce moment. Seul le PLC gagne du terrain alors que le Bloc n’en perd pas. Le Bloc Québécois est probablement pas loin du maximum de ce qu’il peut recueillir comme comtés étant donné la forte présence anglophone dans certains comtés et la forte présence de l’argent dans tous les autres. Le Bloc n’a rien à gagner dans une nouvelle élection. Le PCC et le NPD ont tout à perdre. Alors une seule conclusion s’impose. Il n’y aura pas d’élections tant que le PCC, le NPD et le Bloc Québécois n’auront rien à gagner. Ça pourrait donc facilement prendre 4 ans encore. Il en coule de l’eau sous les ponts politiques en 4 ans. Et 4 ans c’est beaucoup plus qu’il n’en faut pour que Michael Ignatieff démontre le vide absolu de sa pensée. 4 ans sans rien proposer de concret pour solutionner le problème québécois c’est long. 4 ans à répéter « Ceci ou cela si nécessaire mais pas nécessairement ceci ou cela », ça va rapidement devenir agaçant. Ça donnera amplement le temps aux électeurs de découvrir de nouvelles étoiles politiques. Ça donnera également le temps au PCC de se trouver un nouveau chef, plus charismatique (un John James Téflon Charest, par exemple). Dans 4 ans Michael Ignatieff sera déjà un vieux politicien usé. Il l’est presque déjà malgré que toutes les énergies du PLC soient actuellement investies dans la création d’une image pour une vedette instantanée. Michael Ignatieff est probablement le Wilfred (Star Académie) de la politique canadienne. C’est pas fin pour Wilfred ce que je dis là. De nos jours on ne surfe pas longtemps sur une image surfaite si on n’a pas un produit concret et consistant à offrir. Le PLC a beau avoir une nouvelle image il n’a pas plus de consistance qu’il en avait. Et ce n’est pas la pâmoison des journalistes, des médias, de Denis Coderre et des vieux « rouges » qui répondent aux Vox Pop en état d’excitation avancé, peut-être accentué par le Viagra, devant Sir Iggy, qui me fera croire le contraire. Au contraire! J’ai encore trop fraîchement à la mémoire la pâmoison des médias devant Stephen Harper en octobre dernier et devant Jean Charest en décembre. C’est rendu que pour savoir ce qui est dans notre meilleur intérêt il suffit de faire le contraire de ce que les médias nous suggèrent. C’est un peu normal puisque les médias défendent la ligne éditoriale de leurs riches propriétaires et que les intérêts de ces grands propriétaires c’est de se hisser au-dessus de la masse en la rabaissant et en la nivelant.
Et moi? Quelles sont mes attentes face à Iggy la Guidoune et au PLC?
N’importe qui sauf Harper. Pourquoi pas Iggy puisque cet Iggy c’est effectivement n’importe qui ou presque? Ben oui! N’importe qui sauf Harper, y compris Iggy la Guidoune ou Yogi l’ours. En autant qu’ils ne dirigent jamais un gouvernement majoritaire et que le Bloc Québécois conserve au moins les deux tiers de la députation québécoise. En autant que Denis Coderre ne soit plus député. Je le vois tellement mieux en chroniqueur politique à la télé, à la radio ou dans les journaux. Ce Coderre est beaucoup trop divertissant pour gaspiller son talent en politique. Iggy comme premier ministre d’un gouvernement MINORITAIRE… Pourquoi pas? En attendant de trouver mieux ou en attendant la souveraineté du Québec.
Mes attentes face au PLC? Elles sont nulles… Comme le PLC.
Comme tous ses prédécesseurs Michael Ignatieff ne comprend strictement rien au mouvement souverainiste. Le mieux qu’il puisse nous offrir c’est la liberté de choisir dans l’ordre si nous préférons nous définir comme canadiens ou comme québécois d’abord. Quelle ouverture d’esprit! Quelle générosité! Un autre qui rit de nous et qui nous prend pour des idiots. Il n’arrive pas à concevoir qu’on puisse se définir comme québécois tout court et que c’est parfaitement légitime. Il n’arrive pas à comprendre qu’on puisse vouloir ne pas être « canadian » et que c’est tout aussi légitime.
Les souverainistes n’ont rien à attendre du PLC ou de tout autre parti fédéraliste.
En fait il faudrait pouvoir reprendre les choses là où elles étaient avant la confédération de 1867. Si le Canada n’existait pas déjà et qu’on demandait aux québécois s’ils veulent faire partie d’un nouveau pays qui s’appelerait le Canada et où ils constitueraient une minorité, je ne suis pas sûr que la majorité dirait oui à un projet aussi saugrenu. Probablement même que les « fédéralistes » québécois les plus durs s’opposeraient à une telle idée, tellement contre nature.
Les intentions de vote à l’égard du Bloc Québécois tournent autour de 40%. Même chose pour le Parti Québécois. Les appuis à la souveraineté se maintiennent aux environs de 43%. Ils sont où les souverainistes « mous » ailleurs que dans la tête des fédéralistes « durs » qui souhaiteraient évidemment que les adversaires ramollissent? Combien de fois ont-ils annoncé l’agonie du Bloc Québécois et du PQ sans pour autant proposer une alternative valable? Je suis tanné qu’on m’enterre vivant. Et vous?
Michael Ignatieff nous invite à contribuer à la construction d’un « nouveau » Canada. Pourquoi contribuer au renforcement d’un pays qui ne cherche continuellement qu’à nous amoindrir?
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Iggy il s’appelle Iggy
J’suis pas fou de lui
C’t’un libéral comme les autres
Moi je l’aime pas, c’t’un peu d’ma faute
Même si je sais
Que c’est c’qu’il voudrait
Iggy il s’appelle Iggy
J’suis pas fou de lui
La première fois que je l’ai vu
J’me suis dit Trudeau est r’venu
Et je me dis dit
Qu’on pouvait s’passer d’lui
Il était quatre heures du matin
J’étais seul mais j’étais bien
Quand j’ai vu quelqu’un
Dire comme ça dans ma TV
La coalition si nécessaire mais
pas nécessairement la coalition
Iggy il s’appelle Iggy
C’est pas mon ami
Dans sa tête il y a d’la politique
Il veut devenir premier ministre
On dirait qu’il vit
Dans une autre galaxie
Tous les jours il veut nous charmer
Avec ses mots très songés
Et il a des tas d’amis
Dans son parti fédéraliste
Mais moi je suis souverainiste
Et je ne vais pas changer… et
Iggy il s’appelle Iggy
J’suis pas fou de lui
C’t’un libéral comme les autres
Moi je l’aime pas, c’t’un peu d’ma faute
Et en plus je sais
Je ne l’aimerai jamais
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Merci à Luc Plamondon pour l’inspiration
😉
Ah bon!, Monsieur Ignatieff a besoin des Québécois? Nous on n’a pas besoin de lui!
Nous « Bloquerons » Ignatieff comme nous avons « Bloqué » Harper. Ce dernier nous a amenés en Afghanistan, Ignatieff nous aurait amenés en Iraq. Un beau couple! Heureusement qu’on a le Bloc pour s’opposer à ces guerriers qui dévorent nos impôts pour la guerre.
Oui M Coderre, les souverainistes sont fatigués, fatigués de se faire rouler dans la farine par les libéraux et conservateurs fédéraux.
Nous n’avons pas besoin des promesses maintes fois reniées des libéraux fédéraux, des magouilles et des commandites. Les 2 milliards pour le registre des armes à feu, les milliards pour les sous-marins britanniques de seconde main, les 45 milliards détournés de l’assurance-emploi, non merci! Avec leurs surplus budgétaires colossaux dans le passé, réalisés à 25% avec l’argent des Québécois et avec les coupures dans les dépenses de santé, ils ont essayé d’acheter les Québécois avec leur unifolié et leurs commandites. Ils cherchent à nous étouffer avec notre propre argent.
Monsieur Ignatieff veut construire le Canada. Nous, nous voulons construire le Québec de demain. Le Québec qui occupe la 22e position dans le monde (en 2006) quant à son produit intérieur brut par habitant, et la 18e position quant à la superficie de son territoire (1 667 441 km2). Le Québec n’est pas un petit pays.
Il faut sortir le Canada du Québec! Il n’a rien à foutre dans notre pays. Que le fédéral se retire des champs de compétence provinciale et qu’il transfère des point d’impôt au Québec.
Je suis souverainiste depuis des décennies et je ne suis pas fatigué .
Quand je le serai JAMAIS le PLQ aura mon vote ni les Conservateurs et de toute façon tant que le Bloc y sera j’y serai ! Et si le Bloc n’est plus j’annulerai tout simplement .
La seule façon que l’on pourrais me faire voter Libéral c’est en se servant de mon nom quand je serai six pieds sous-terre . Et les deux partis qui ont le plus d’expérience avec les moribonds sont justement le PLQ et les Conservateurs !
Alors se sera au plus vite la poche si c’est le cas !
Il est toujours de bon ton de tendre la main aux nationalistes québécois.
Mais quand il s’agit de reconstituer le pays afin d’en faire un État qui reconnaisse le traitement différent qui doit être fait des réalités vécues par les différentes régions majeures du Canada, on a pas grand’ chose a se mettre sous la dent…
Ainsi, les Territoires, les Maritimes, Terre-Neuve, le Québec, l’Ontario, les Prairies et la Colombie-Britannique affirment de plus en plus leur identité distincte mais rien n’est fait au niveau fédéral pour prendre en considération concrètement ses réalités régionales, nationales ou politiques.
On vit dans le déni saupoudré de courbettes circonstancielle.
De plus, on fait semblant de ne pas s’americaniser alors que le lien avec la couronne britannique devient risible ou tout a fait obsolète dans le Canada d’aujourd’hui.
Nous sommes au XXIe siècle mais le Canada est incapable d’en prendre acte politiquement au-delà des voeux pieux.
Et comme toujours, le statu quo ne rivalise plus de promesses de renouveau avec le projet indépendantiste puisque l’indépendance implique une réflexion constitutionnelle et une prise de conscience collective.
Le Canada se contente de tolérance parce que c’est la loi du moindre effort qui commande a Ottawa.
Le Québec, lui, pourrait accepter son Destin et ses moyens modestes mais prometteurs en repensant son système politique en laissant une plus grande place aux autorités locales – les municipalités aux prises avec des problèmes qui demandent des ressources financières régulières et adéquates pour y faire face.
Think global, act local. Au niveau politique, ça n’a jamais été autant de mise que maintenant.
Il en va de notre vigueur démocratique autant que de notre volonté de vivre en commun.
Ignatieff n’est pas une réponse positive, c’est un disque rayé qui rejoue la sempiternelle argumentation de l’opposition infertile du Québec accompagnée de la douce promesse de prendre plus de place au sein d’un pays qui ne nous reconnaît même pas dans sa Constitution !
CONSTITUTION : ensemble de lois fondamentales d’un pays
QUEBEC : province comme les autres qui n’est pas un fondement de la constitution du pays qui l’englobe sans l’intégrer convenablement – avec tout le respect du a une nation unique,fière et exceptionnelle en Amérique !
Écoutez, quand ce n’est pas les conservateurs de Harper qui courtisent les «nationalistes moux» ce sont les Libéraux et vice versa. Et qu’est-ce qui arrive chaque fois? Après 2-3 ans ils sont déçu de se retrouver dans une impasse avec le fédéralisme d’ouverture, asymétrique, vertical, horizontal, bio trans génétique. Un moment donné un peuple doit se tenir debout et cesser de toujours quémander et espérer que peut-être nos dossiers avanceront. Prenons notre avenir en main, bordel! Cessons de se fier aux autres! Gérons NOS affaires, NOS politiques, NOTRE culture à NOTRE manière à nous!
On dirait que la machine à images libérales s’est remise à tourner de nouvelles séquences, mais avec un montage des mêmes vielles prises. Comme hier, elle nous offre du <>, comme dans la réclame publicitaire en espérant que l’ironie de ce discours ne sera perçue de quiconque. Pour en rajouter, son lieutenant, qui a du en avaler du manger mou à en juger par son image télévisuelle, nous dit que dans le menu qu’il a à offrir aux Québécois, il se fie à leur appétit pour les< >. Encore heureux qu’il n’ait pas dit que c’était pour les droits bovins, porcins ou ovins, nous en aurions été quittes pour un menu végétarien.
Bref, tout ce que ces cuisiniers libéraux ont à nous offrir, ne sont que des mots mous, vides de contenu faisant du sens. Ils ne sont différents des cuisiniers conservateurs que par la couleur de leur toque, et encore, il ne faut pas être nécessairement daltonien pour en confondre les couleurs.
En décembre 2008, Denis Coderre était, à Montréal, sur la tribune lors de la manifestation pour appuyer la coalition. Cet homme pourfendait les politiques de monsieur Harper et disait tout le bien d’une coalition des partis d’opposition. De tous les orateurs, il semblait celui qui était prêt à se battre jusqu’au bout, pour que la coalition prenne le pouvoir.
Après le couronnement de monsieur Ignatieff, Denis Coderre, annonçait, sans aucun état d’âme, que la coalition était morte et qu’il fallait passer à autre chose. Ce politicien vient maintenant nous dire que le Parti libéral d’Ignatieff est prêt à tendre la main aux conservateurs et aux bloquistes.
Je sais qu’en politique tout peut basculer rapidement. Il reste que l’opportunisme sidérant d’un Denis Coderre nous laisse à penser que ce parti est toujours prêt à vendre son âme pour prendre le pouvoir. Denis Coderre est ce politicien dont la pensée sinueuse est conçue essentiellement pour conquérir le pouvoir.
L’arrivée de monsieur Ignatieff ne change pas la donne. On met dehors Dion et son plan vert et on conçoit un galimatias de phrases creuses qui servent de plan de campagne. Le Parti Libéral ne peut pas changer tant qu’il y a aura des Coderre à sa tête au Québec. L’esprit, dans lequel les commandites ont été mises en place, reste présent; seul sa « matérialisation » change. Le pouvoir, pour le pouvoir.
Je crois que la seule solution au Canada actuellement, en attendant la souveraineté du Québec, est d’avoir à Ottawa un gouvernement de coalition où le Bloc aura son mot à dire et où on ne pourra pas cross(…) le Québec comme les gouvernements majoritaires libéraux et conservateurs l’ont fait dans le passé.
Raymond Saint-Arnaud, État du Québec
Tzar dine au caviar
Coderre dine au spaghetti dans des salles paroissiales.
Beau couple…quand Ignatieff en aura aussé il dira a Coderre, Take a Hike..l Équipe de Toronto arrive.
MARK MY WORD !!!!
Si Tzar Micheal reprent l Ontarioriorio et quelques BC il
n aura pas besoin du Québec et il parait qu il se fout du Québec comme l Alberta se fout de Toronto..et ce n est pas peu dire.
Si les NDP perd encore plus de sieges, le Tzar est gagnat sans vous et nous.
Bonjour Mme Legault,
Depuis qques années, la politique nationale canadienne a changé du tout au tout. En effet, il y a 50 ans, au Cda, il n’y avait que 2 nationalismes: ceux du Québec et de l’Ontario.
Les autres provinces n’étaient que des pantins gérés « directly from Ottawa ». Le nationalisme WASP de l’Ontario a tété le pouvoir fédéral au détriment de toutes les autres provinces. Québec aussi, quoique ayant un nationalisme distinct i.e. frog et dépossédé. Et, c’était facile avec les Trudeau, Chrétien et Cie d’étouffer ce nationalisme qui est à la fois un régionalisme.
Ce qui est différent maintenant, c’est que les autres provinces ou/et régions se sont réveillées grâce à la nouvelle prospérité économique; donc, maintenant, elles aussi revendiquent plus d’espace et de marge de manoeuvre, et plus d’autonomie réelle.
Les régionalismes sont en train de gruger le Canada;
Ottawa ne peut plus gérer le Canada tel qu’il est constitué maintenant à moins d’installer un régime résolument centriste.
Iggy ne voudra certainement pas diluer le pouvoir fédéral de dépenser et de se fourrer le nez partout.
DONC, pour faire une histoire courte, Iggy ne fait que nous flatter dans le sens du poil maintenant pour mieux nous sodomiser plus tard!
Le PLC a toujours été ONTARIO point à la ligne; l’argent est à Toronto.
Mais le « silver lining » de tout ça, et je le crois fermement, c’est que tous ces bons messieurs sont en train de mettre la table pour l’indépendance, à moins qu’encore une fois le PQ nous chie dans les mains,s’enfarge et nous enfiroûape dans sa dialectique spécieuse et masochiste.
Bye
M. Dallaire,
Vous écrivez : «Les régionalismes sont en train de gruger le Canada»
Je ne vois rien venir de ça encore. Les provinces disputent le fédéral pour la forme, pour se faire réélire et pour passer le temps. Ka seule province qui voudrait le plus se séparer est le Québec avec 42 % de souverainistes à cause de la langue française menacée. Si on parlait anglais, il n’y aurait pas ce pourcentage élevé.
Vous ajoutez : «le PQ nous chie dans les mains, s’enfarge et nous enfiroûape dans sa dialectique spécieuse et masochiste.»
Je n’ai jamais perçu ça. Quand ça ? Le PQ a pris la souveraineté du Québec à moins de 10 % avant 1970 et l’a fait grimper à presque 50 % pour séparer le Québec d’un pays, le Canada, assez prospère et qui ne martyrise pas spécialement les Québécois francophones. Aucun autre parti n’aurait été capable de faire mieux pour la souveraineté, dans le même laps de temps.
Fait que…un peu de respect, s.v.p.