Pour Jean Charest, le dossier de la Caisse de dépôt et placement est devenu un séance perpétuelle de gestion de crise.
Dernier épisode: Michael Sabia, le nouveau patron de la CDP, et le choix du même Jean Charest, aurait reçu 21 millions de dollars en 2008 lors de son départ de BCE.
http://blogues.cyberpresse.ca/lapresseaffaires/cousineau/?p=735
Et après ça, on tentera de nous faire croire, pauvres petites valises que nous sommes, à un geste magnanime de complète abnégation lorsque Sabia a «renoncé» à sa pension de la Caisse de dépôt…
Vous vous souvenez lorsque je vous ai parlé du phénomène de la «cooptation»? (Voir ma chronique «Les intouchables»). Eh bien, disons qu'il y a des «cooptés» plus gâtés que d'autres…
D'ailleurs, voici ce qu'on en disait de plus à la période des questions de cet après-midi:
«François Legault: M. le Président, je répète ma question. Michael Sabia, le président de la Caisse de dépôt, détient, pour trois ans, 863 000 options d'achat d'actions de BCE. Que ce soit lui ou un fiduciaire, il n'y a pas personne qui vont vendre ces actions-là avant trois ans, et plus le prix des actions de BCE sera élevé, plus il va faire de profit. Ça, c'est clair. En même temps, la Caisse de dépôt est un investisseur important dans Vidéotron qui est un compétiteur de BCE. Est-ce que la ministre des Finances ne voit pas un conflit d'intérêts au moins en apparence?
Le Président: Mme la ministre des Finances.
Monique Jérôme-Forget: M. le Président, je pense que ça fait la quatrième fois… Si ce n'est pas un cours d'arrogance, c'est un cours de radotage qu'il a besoin, M. le Président.»
Et encore une fois, comme dans le cas de sa pension de la Caisse, M. Sabia a attendu jusqu'à ce que cette information sorte dans les médias pour annoncer qu'il y fera quelque chose…
Les gloutons ne sont jamais pressés…
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Tenez. Une question, comme ça, en passant: Voyant que de toute évidence, M. Sabia est TRÈS, TRÈS indépendant de fortune, pourquoi diable a-t-il accepté de travailler à temps plein pour des grenailles, soit 235 000$ par année?
Le pouvoir d'influence et les réseaux? Peut-être. Qui sait?
Rendre «service» à un premier ministre qui cherchait désespérément un PDG partageant sa vision d'une Caisse de moins en moins interventionniste dans l'économie québécoise, et provenant du même sérail conservateur que lui? Sûrement aussi.
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Les salaires indécents de cette classe de gloutons chroniques de l'univers de la haute finance ont beau n'être que la pointe de l'iceberg d'un système profondément dysfonctionnel expliquant, en partie, l'écart croissant en Occident entre les plus riches et les plus pauvres, il y a de ces chiffres qui donnent tout de même la nausée.
Voir ceci sur les parachutes dorés des gloutons:
http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/LAC.20090402.RPARACHUTES02/TPStory/?query=Michael+Sabia
Et il y a de ces chiffres propres à galvaniser la colère qui monte dans plusieurs pays. Pas surprenant qu'au G-20, à Londres, on ait demandé aux banquiers de ne pas s'habiller en complet-cravate cette semaine. Question de passer inaperçus devant les manifestants. Et pas surprenant qu'en Grande-Bretagne, également, se soit créé un mouvement «jail the bankers». De la colère, vous dites? You bet.
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Et en voilà un autre chiffre qui donne la nausée: 42 milliards de dollars.
42 milliards de NOS dollars. 42 milliards de NOS dollars qui seront dépensés dans les prochains cinq ans en constructions et infrastructures tous azimuts.
Normalement, une bonne chose en soi en période de récession.
Mais dans une société où ce genre de contrats plantureux va trop souvent aux mêmes, et où les liens entre certains contracteurs et criminels ressortent à certains moments, et où la classe politique dit ne rien voir ou savoir, on tremble à la pensée de ce 42$ milliards de NOS dollars. Et on ne parle pas de ces anciens élus ou hauts-fonctionnaires qui se retrouvent parfois, aussi, dans des postes fort bien rémunérés chez les mêmes firmes de contracteurs ou d'ingénieurs auxquelles ils avaient octroyé des contrats…
Et cela n'a rien de nouveau. Allez louer le film «Réjeanne Padovani» de Denys Arcand, tourné en 1973. Juste pour voir.
Il vaut 32 thèses de doctorat sur le sujet…
Cela dit, la probité existe. Et je ne voudrais surtout pas généraliser.
Mais de toute évidence, il y a un problème quant à la manne des fonds publics trop souvent vue ici comme une gigantesque assiette au beurre. Gloutonnerie…
Voir aussi:
Et surtout:
http://www.ledevoir.com/2009/03/26/241799.html
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Et sur l'art de se tirer dans le pied et de s'appauvrir collectivement sans même le savoir:
Vais-je devoir cesser de vous lire temporairement pour éviter de faire monter ma pression? Tout ce que vous écrivez ajoute une couche supplémentaire à l’écoeurement qui s’est installé chez moi depuis bientôt 6 ans, face à CE gouvernement. Déjà dans ce que vous écrivez il y a de quoi susciter la révolte. Quand on y ajoute en plus tout ce qu’on devine entre les lignes de vos écrits et tout le mal déjà fait ce n’est pas à une simple révolte qu’on s’oblige presque mais à un genre d’explosion qu’aucun mot dans nos dictionnaires ne réussit à décrire clairement. Il faut inventer un nouveau mot pour un concept unique auquel les auteurs étrangers de dictionnaires ne sont heureusement pas confrontés. Il s’agit de trouver un terme pour décrire l’urgence de se débarrasser d’une gangrène qui est en train de tuer l’État et la société québécoise. Je proposerais DÉCHARESTISATION.
Ce ne sont plus les gaffes, les erreurs, les bêtises, les tromperies et les magouilles de Jean Charest et de son gouvernement que je veux qu’on me rapporte. Mon cerveau en est plein. Ce que je voudrais savoir c’est comment on pourrait enfin mettre un terme à ce calvaire qui n’en finit plus et ce, par des moyens démocratiques et non criminels. Quels seraient les moyens légaux qu’on pourrait rapidement utiliser pour chasser Jean Charest, et quelques imbéciles qui gravitent autour de lui, du pouvoir? Y a-t-il une autre solution que celle qui consiste à retenir sa rage et attendre encore 4 ans? Il ne peut pas ne pas y avoir de solution. Ce serait inhumain. Faudrait-il que tous ceux qui souffrent de voir Jean Charest à l’oeuvre se fassent plonger dans un coma artificiel jusqu’aux prochaines élections? Ce n’est pas possible…
J’écoutais en début de semaine la période des questions à l’Assemblée Nationale, chose que je fais de plus en plus rarement depuis 6 ans. Ce moment particulier de télé n’a jamais été bien édifiant mais là ça atteint des sommets cauchemardesques. Plus personne du côté gouvernemental ne répond de façon intelligente ou intelligible aux questions de l’opposition. Avant on pouvait avoir droit à des réponses tordues ou idiotes mais maintenant les ministres ne répondent plus aux questions pourtant simples de l’opposition. Ils répondent par des questions adressées à l’opposition et des questions qui n’ont rien à voir avec celles posées par l’opposition. Ou bien ils pondent des commentaires sur des histoires anciennes qui n’ont aucun rapport avec le sujet soulevé.
On sait depuis toujours que Jean Charest est un triste clown. Le problème c’est qu’il est contagieux et qu’il est en train de transformer le gouvernement et le parlement en véritable cirque. Sérieusement je crois qu’on serait mieux gouverné par Guy Laliberté et son Cirque du Soleil. En tout cas le spectacle serait infiniment moins navrant et moins désolant à regarder.
C’étair Eric Nielson, Yukon, ministre corrompu dans le cabinet Mulroney, frère du comédien\acteur à Hollywood, qui se plaisait à dire et répéter que la période des questions était exactement cela, une période de questions, pas une période de réponses. Et on trouvait ça bien drôle, autour de lui.
La mentalité d’Ottawa, arrivée avec Jean Charest, lui aussi d’Ottawa, a maintenant vicié l’air de l’Assemblée nationale. Je suggère que les banquettes ministérielles soit électrifiées et que chaque fois que le ministre ne répond pas à la question un bonne décharge dans le fondement le fasse se relever presto et encourage, suscite une réponse satisfaisante. Je crois que le message passerait rapidement.
Nous sommes rendus bien bas. Feu la démocratie?
Est-ce de la simple incompétence ou est-ce que ce gouvernement Charest, très provincial, tente, par tous les moyens, de se faire haïr ? Difficile à dire. On dirait qu’il a pris modèle sur M. Stéphane Dion qui en avait l’art suprême.
M. Charest a le génie de sa faire élire quand même en engageant de solides conseillers, juste avant les élections, pour l’aider à faire monter la satisfaction du peuple québécois qui se laisse prendre au jeu.
Oublier Charest il va partir bientôt; Mission accomplis: Saccage complet de notre État. M Paul Desmarais a déjà trouver un autre pion pour le remplacer. Et vous allez dire enfin du changement. Erreur ce sera la même clique d’affairistes qui va continuer a squatter notre État. Ils ont deux missions s’enrichir et réduire les capacité de notre État; dont la Caisse est une élément clé.
On apprend que Sabia renonce a ses options d’action de BCE. Si cela continue il va payer pour travailler ! Mais quelle est donc l’intérêt réel qui l’anime: La mission démanteler la Caisse et la mettre au service de Bya Street (le fantasme de leur vie). Déjà une petite compagnie de Toronto (Conventree) a pénétrer et instrumentaliser la Caisse et a reussit a nous intoxiquer avec papier commerciauxnfligeant au Quebec des pertes d’une dizaine de milliards (non La Presse ne demande pas d’enquête) .La on donne a Toronto les clés de la voutes de la Caisse. Plus cave que ca tu meurt.
Mais comment ce fait il que l on se réveil dans un tel désastre apres les elections ? Pourquoi la mediacratie a été incapable de nous faire le bilan de Charest ?
Comment se fait il que l’on soit incapable, en tant que peuple,de voir claire dans notre situation, d’avoir l’intelligence élémentaire de nos intérêts . Simple parce qu a titre de provinciaux matraque par les idéologues fédéralistes, nous n’avons pas conscience d’être un État et nous n avons donc pas d’intérêts d ‘État. C’est ce qui explique qu’on le laisse en prise a une clique d’affairiste dont un noyaux dure qui se sont donner pour mission de le saccagé systématiquement pour des fins politiques.
.
Pensez vous que si le peuple descendait dans les rues de Montréal comme le font les gens de d’autres pays pour demander la démission de des libéraux et de Sabia esce que nous pourrions les sortir ?
Grace a la complicite de la medicratie (Gesca-La Presse et la SRC) et la paresse intellectuelle des autres médias, le PLQ-Charest a réussit la plus vaste manipulation politique de notre histoire lors de la dernière élection. Il contrôle l’appareil d’État et les institutions politiques avec d’appuis de 25 % des votes inscrits sur la liste électorale. (soulignons que sans la présence de Québec Solidaire, Charest serait minoritaire et on pourrait le flusher sans problème. Donc on peut dire Quebec Solidaire de Charest.). Et que dire de l’insignifiante opposition qu’est le PQ sous la direction de Mme Marois. Incapable de prendre acte du désastre et de réagir avec courage pour défendre l’intérêt supérieur du Québec.
Il y a deux manières de reprendre le contrôle de notre États: Faire un appel a quelques députés du PLQ pour qu’ils votent contre leur parti au nom de l’intérêt supérieur du Québec; ou, organiser systématiquement la majorité des citoyens qui n’ont pas appuyer Charest pour qu’elle fasse tomber ce gouvernement illégitime:
L’État légal, statique (Charest) contre l’État légitime, organique (le peuple).
A cet égard le défi est donc d’organiser l’État organique et légitime pour que la confrontation soit décisive. Mechant défi que de sortir de leurs mentalites de cubicules tous ces organismes de la societe civil pour les regrouper en reseau et leur donner un consistance politique suffisante pour que le rapport de force soit favorable.
Pourtant il y a urgence en la demeure de réussir car la perspective de voir le PLQ au pouvoir pour tout un mandat est rien de moins que catastrophique !
En écoutant l’émission de Christianne Charette, ce matin, une idée saugrenue m’a traversé l’esprit. On dirait que quelqu’un, au Canada, a décidé de mettre le Québec en tutelle, éventuellement. Pour ce faire, il faut d’abord faire la preuve que le Québec est désormais incapable de se gouverner. M. Charest s’en charge.
Ce scénario est-il si improbable?
L’analyse de M. Pomerleau est effrayante et criante de vérité. On est en train de se faire passer un sapin.
M. Trudeau voulait mettre la cléf dans la porte de Rad-Can, ce nid de séparatistes. M. Charest et compagnie sont en train de clouer le cercueil, c’est une étape plus loin.
Simplement pour votre info:
Texte du communiqué de presse émis par la SSJB:
Montréal, le 2 avril — Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal, Mario Beaulieu, invoque les intérêts supérieurs du Québec pour réclamer la démission de M. Michael Sabia, nouveau président de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Selon M. Beaulieu, la nomination de M. Sabia a été faite dans la précipitation, au mépris de l’esprit de la loi et sans égard à un épais halo de conflits d’intérêts potentiels. Les nouvelles indemnités de départ de M. Sabia de BCE, 20,9 millions $, montrent bien le genre de liens qui l’unissent au monde de la finance torontois. Ceci renforce les craintes de voir M. Sabia privilégier ses intérêts et son réseau de contacts d’allégeance canadienne au détriment des intérêts économiques du Québec. A fortiori, rappelle M. Beaulieu, quand on sait que M. Sabia a travaillé au Conseil privé à Ottawa.
Le président de la SSJB estime par ailleurs que le futur président de la CDPQ n’a pas besoin d’un salaire hors de proportion tel que l’actuel gouvernement tend à en accorder aux officiers de l’État qu’il se plaît à nommer : « La Révolution tranquille ne s’est pas faite avec des gens dont le salaire n’avait rien en commun avec la très grande majorité des travailleurs et qui, au surplus, se sont voté des parachutes dorés pour s’assurer une paisible retraite, mais avec de jeunes fonctionnaires ambitieux, désireux de servir leur gouvernement et de construire le Québec de demain. »
M. Beaulieu rappelle que le nationalisme de tout un chacun a été à la base de la mise sur pied des principaux instruments économiques et financiers qui ont façonné le Québec au cours des cinquante dernières années.
CE SONT LES QUÉBÉCOIS QUI ONT RENOUVELÉ LE MANDAT DE JEAN CHAREST!!!!
Je ne m’inclus pas là-dedans ni même les intervenants de ce blogue
mais subissez donc la connerie de votre vote…
Monsieur Sabia rencontrait son ami Popol aujourd’hui en compagnie des autres grands financiers fédéralistes québécois et de quelques inclassables mous. Ce n’était certainement pas pour préparer la prochaine saison de golf. Pendant ce temps Jean Charest poursuivait inlassablement sa mission de destruction et de sabotage de l’État québécois afin de forcer les souverainistes à tout reconstruire avant la tenue du prochain référendum. L’État que retrouvera les souverainistes aux prochaines élections sera tellement faible que bien des souverainistes pourraient baisser les bras. Charest aura accompli la mission que lui ont confié Popol et compagnie.
@ Jean-Claude Pomerleau
« Oublier Charest il va partir bientôt; Mission accomplie: Saccage complet de notre État. M. Paul Desmarais a déjà trouver un autre pion pour le remplacer. »
À qui pensez-vous? Le PLQ n’a rien trouvé de mieux, depuis 1998, que Jean Charest pour diriger le parti. C’est vous dire à quel point le PLQ manque lamentablement de profondeur. Depuis 1998 le PLQ n’a rien produit de valable à l’intérieur de ses rangs pour prendre la relève. Il faudrait que Popol nous sorte un Cyborg inconnu pour nous mystifier. Quand on pense que le PLQ n’a rien produit de mieux que Jean Charest au cours des onze dernières années je n’ai pas tellement peur de l’éventuel successeur de Johnny Boy.
Liza Frula serait intéressée . La darling de Radio Canada pourrait nous faire son cocorico nationaliste pour rallier quelques franco indispensabls pour garder le pouvoir.
………………
Des nouvelles de la Caisse, elle serait entre bonnes mains… celles du clan Desmarais:
http://www.vigile.net/Desmarais-toujours-en-controle-de
Michael Sabia est allé déjeuner chez Power Corporation?
Mais, quoi de plus normal?
Après tout, son prédécesseur, Henri-Paul Rousseau, a quitté la Caisse de dépôt et placement pour devenir vice-président de Power Corp..
Normal, je vous dis. C’est là que réside maintenant le vrai pouvoir. Et c’est là que se rencontre ce qu’il reste de Québec Inc..
Comme à Versailles du temps de Louis XIV. La haute noblesse et les courtisans s’y précipitaient pour aller quérir les faveurs et les ordres du Roi…
Une petite observation: au moment où le G-20 tente, à sa manière, de redonner au politique un certain pouvoir décisionnel sur le monde de la finance, ici, le politique semble se soumettre de plus en plus au monde la finance.
Michael Sabia est allé déjeuner chez Power Corporation?
Mais, quoi de plus normal?
Après tout, son prédécesseur, Henri-Paul Rousseau, a quitté la Caisse de dépôt et placement pour devenir vice-président de Power Corp..
Normal, je vous dis. C’est là que réside maintenant le vrai pouvoir. Et c’est là que se rencontre ce qu’il reste de Québec Inc..
Comme à Versailles du temps de Louis XIV. La haute noblesse et les courtisans s’y précipitaient pour aller quérir les faveurs et les ordres du Roi…
Une petite observation: au moment où le G-20 tente, à sa manière, de redonner au politique un certain pouvoir décisionnel sur le monde de la finance, ici, le politique semble se soumettre de plus en plus au monde de la finance.
@ Jean-Claude Pomerleau
« Liza Frula serait intéressée. »
HA! HA! HA!
Liza est une « EX ». Son temps est fait en politique. Ça prend du nouveau et non du réchauffé.
Je savais bien que personne ne pourrait suggérer rien de sérieux et de valable pour diriger le PLQ. Tout ce que ce parti a trouvé de mieux au cour des 10 dernières années c’est Jean Charest. C’est vous dire…
Il y a bien eu quelques hurluberlus qui ont pensé à un moment donné que Philippe Couillard pourrait un jour dirigé le PLQ. Sous sa gouverne l’État deviendrait une entreprise privée. Nous sommes déjà très avancés sur cette triste voie.
À défaut de savoir qui serait un(e) candidat(e) de qualité pour les Libéraux, je proposerais Pauline Marois…
Ayant été membre du « Comité des priorités du 30 avril 1981 au 9 septembre 1982 », madame Marois a toutes les qualités pour diriger un parti politique, mais il lui manque le plus important : la confiance des citoyens du Québec (depuis quelques années) !!!
Ayant été « Membre du Comité des priorités du 29 novembre 1983 au 23 octobre 1985 », madame Marois a toutes les qualités pour diriger le gouvernement québecois.
Mais… au risque de me répéter inutilement, il lui manque le plus important : la confiance des citoyens du Québec (depuis quelques années) !!!
Pauline Marois a 4 ou 5 ans devant elle pour convaincre les citoyens, après tout son c.v. est impressionnant, elle a toute l’expérience nécessaire… sauf qu’elle manque une chose essentielle… à part la confiance des citoyens…
On ne sait pas trop quelles sont ses vraies priorités !!!
P.S. On connait les priorités de Jean Charest… D’accord ou pas, on sait où il s’en va les deux mains sur le volant et le précipice droit devant… À vos parachutes… prêt… pas prêt… Accrochez-vous…
Pas de parachutes ? Tant pis pour vous !!! Tant pis pour moi !!! Meilleure chance la prochaine fois.
On connaît les priorités de Jean Charest. « L’économie d’abord Oui » !!! Mais…
D’ici son départ de Québec (le plus tôt sera le mieux)…
Pourra-t-il enfin réformer les soins de santé ? Est-ce que nous voulons ce qu’il veut ? Peut-on encore faire autrement ??? Et si nous ne voulons pas suivre Jean Charest, est-il trop tard pour le dire haut et fort ???
Est-ce que Jean Charest pourra baisser les impôts de nouveau, alors que l’économie s’écroule ???
Est-ce que Jean Charest aura le courage de réduire les dépenses et faire les réductions qui s’imposent dans le rôle de l’État ?
« C difficile à dire »…
L’effondrement financier à l’échelle mondiale fournit à Jean Charest et à ses troupes Libérales, l’excuse parfaite pour expliquer au « bon peuple » pourquoi leurs priorités et leurs actions ne mènent nulle part !!!
Il est où notre Obama ???
Madame Legault,
Comme il fait du bien de vous lire.
Dans un monde où l’information se répète de part et d’autres, s’utilisent sur toutes les plateformes médiatiques, vous voilà ici, nous permettant d’avoir accès à un point de vue différent, un point de vue inacessible dans les analyses de Radio-Canada, de Québécor et de GESCA.
Je déplore à cet effet le peu d’espace qui vous soit réservé le vendredi matin durant notre «magazine culture et société» de la Première chaîne.
Avez-vous lu le livre de Robin Philpot sur l’État Desmarais?
Monsieur Sabia a effectivement été dîner avec le Québec inc. Chemin faisant, il a croisé Annie Dufour de la chaine Argent. Un vrai moment d’anthologie si vous voulez mon avis. À tout le moins, lorsqu’on regarde le tout sous l’angle du leadership.
S’il y a des gens qui s’intéressent au sujet, je les invite à lire la chronique que j’ai postée sur mon blogue. Dans les circonstances, je l’ai intitulé Sabia et les techniques de gestion.
http://g-m-l.blogspot.com/2009/04/sabia-et-les-techniques-de-gestion_05.html
Leadership! Avez-vous dit leadership?
Guy-Michel Lanthier, ing.
Conférencier et consultant en leadership
Le professeur Pierre Fortin a écrit une charmante chronique dans l’Actualité dans laquelle il affirme que d’ici quelques années nous aurons récupéré 90 % des « pertes » actuelles.
Soyons donc patients et passons à autres choses, comme la colusion entre nos élus et les hommes d’affaires. Le cirque du CHUM. Le rôle du ciment révolutionnaire que les chercheurs de l’Université Laval ont réinventé, redécouvert, que les Romains employaient régulièrement et qui tient encore aujourd’hui. Ça règlerait bien des problèmes d’infractructures, peut-être au grand dam de certains entrepreneurs véreux qui font leur beure en construisant de façon à ce que ça tombe en ruine en peu de temps.
Au Québec, la culture du crime contre l’Etat, c’est à dire nous, les citoyens, semble bien se porter, à tous les niveaux de l’administration publique. Une autre enquête ne changera rien si on enseigne pas dans nos écoles la philosophie avec un gros volet sur la morale et l’éthique.
Il n’est pas nécessaire d’être religieux, de croire en Dieu pour être honnête. Il suffit d’avoir le coeur à la bonne place.
Candide?
Merci de vos observations très pertinentes M Lanthier.
Voici la réaction du PQ a cet rencontre (pas fort): http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2009/04/20090406-153529.html
Après réflexion je pense que cette réunions avait pour objet de décider si le CA de Power allait siéger dans l’avenir directement a la Caisse ou si le CA de la Caisse allait siéger directement chez Power ! Avec toutes ces pertes il faut bien penser a couper a quelque part.
Mister Gingras ton ciment de Laval sera 1/3 de metakaolin, qui va vous venir de la Sask. nulle part ailleurs. .
Si ce ciment de Laval était si bon comment c a se fait que personne ne le connait et que le Quebec ne l utilise pas et ne le vend partout au monde ???
You want to talk ciment????
Toutes ces pitreries de ces marionnettes qui veulent nous faire avaler les couleuvres du capitalisme, qui, dans sa vertigineuse descente dans ce trou noire cosmique de l’économie réelle,(50,000 Milliards de dollars US disparus, en tout et pour tout, et ce,virtuellement) ce qui fait que, nous sommes dans un sérieux pétrin à cause des ces bandits qui ont tout siphonné, vandalisé et escroqué par toutes la panoplie des ruses bancaires possible et qui leurs étaient disponibles, ils ont échafaudé un monstrueux stratagème d’une chaîne pyramidale qui leur paraissait éternel.
Investir dans les paradis fiscaux, tel était leur devise.
Vivement un peu plus d’humanité dans le système actuel, le troc comme cela semble se développer rapidement au Québec. a toute intérêt a s’intensifier pour compenser toute cette merde qui s’effondre avec un grand fracas au dessus de nos têtes.
Nous payons tous pour des pots cassées que nous n’avons même pas touchés et il est là, notre principale talon d’Achille au Québec. les incompétents et la loi de Peter font rage ici aussi, pour notre plus grand malheur collectif.