Un petit mot pour vous souhaiter Joyeuses Pâques!
Et pour vous dire trois petites choses:
1- C'est le temps de l'année où manger plein de beaux cocos en chocolat est un must!
2- Pendant cette petite pause, ce blogue vous demeure évidemment ouvert.
3- Ça me donne l'occasion de vous redire à quel point j'apprécie vos interventions et vos échanges; la fidélité des membres de la première heure; et l'arrivée de nouvelles et nouveaux membres. Car vous êtes en effet de plus en plus nombreux à me faire l'honneur de visiter mon blogue! Merci!
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Et pour ceux que ça intéresserait, voici le lien menant à la revue de l'actualité à laquelle je participe tous les vendredi matins avec ma collègue Nathalie Petrowski dans le cadre de l'émission de Christiane Charette:
http://www.radio-canada.ca/radio/christiane/
Comme d'habitude, on ne s'y est pas ennuyés. Avec Donald Cuccioletta, Josée Blanchette et Normand Brathwaite, on parle du départ de Monique Jérôme-Forget, des blogues, de la chicane au sein du Parti conservateur, d'Obama, de la vente des Canadiens, de la morosité à la Ville de Montréal (mais avec une note d'espoir), de la belle ville de Québec, du Match des étoiles, etc., etc. etc…
En ce qui me concerne je suis diabétique et agnostique , alors le congé de Pâques représente une longue fin de semaine de repos tout simplement !
Joyeuse Pâques Madame Legault !
L’émission du vendredi de Christianne Charette est ma préférée. C’est la plus intéressante de la semaine. Je ne peux que déplorer le fait qu’il n’y a pas de reprise le vendredi soir, la première heure surtout, même si Macadam tribu est intéressant.
Le maire de Montréal peut dire un très gros merci à M. Charest pour l’impossibilité d’administrer Montréal de façon pratique. En voulant ménager la chèvre et le chou, le Premier ministre a lié les mains du maire. Sans doute au moment de prendre cette décison fatale, idiote, M. Charest était-il dans une mauvaise phase de sa maladie mentale. Vivement son départ. Vers le Mexique lui aussi?
Une maladie mentale ce n’est pas une maladie honteuse que l’on a attrapé au bordel. Mais lorsque l’on est atteint de certaines formes de maladies mentales on devrait avoir l’intelligence, l’honnêteté de se désister de certaines fonctions à très grandes responsabilités sociales. M. Charest est trop méprisant, trop vaniteux pour s’éloigner des projecteurs.
Il y a un auteur qui a écrit un livre très intéressant sur » Ces malades qui nous gouvernent « . Ça donnait froid dans le dos. Notre sort est entre leurs mains et ce sont des handicapés mentaux, des inaptes.
En terminant, après analyse, le sommet du G 20 n’a pas donné grand chose. On a plus ou moins réparé la situation comme on répare une crevaison. On bouche le trou et on continue comme avant. Beaucoup de belles paroles mais aucun cadavre de criminels notoires comme Macao et l’état du Delaware, paradis fiscaux auquels tiennent la Chine et les USA.
Joyeuses Pâques à tous et à toutes, malgré tout ce qui nous est tombé sur la tête.
A plus.
M. Bush et son père Ovide, M. Harper, auraient mieux avisés d’attaquer les fameux paradis fiscaux que l’Afghanistan et l’Irak. Ça aurait été beucoup plus payant pour les payeurs de taxes ordinaires mais nos gouvernants sont financés par ceux qui y placent leurs fortunes pour ne pas payer d’impôt dans leurs pays comme notre ancien ministre des finances au fédéral qui ne donnait pas le bon exemple avec ses bateaux.
Cordonnier mal chaussé s’il en était un. Pardonnons, c,est le temps de Pâques mais n’oublions pas aux prochaines élections, s.v.p.
Hypoclycémie réactionnelle. Pas de coco pour moi. Prenez-en une bouchée pour moi ! ; )
Je prends ces jours de congé pour tout. Particulièrement de la politique et des malades qui nous gouvernent (clin d’oeil, Monsieur Gingras). Mais je n’oublierai rien, Monsieur Bousquet et cela, surtout aux élections.
Bon long congé à toutes et tous !
Plein de beaux cocos ???
Vous parlez du PLQ, du PLC ou du PCC?
Moi en tout cas j’en ai au moins un beau coco dans mon comté. Il se nomme Christian Paradis. Il est ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, ministre responsable de la région de Montréal et lieutenant politique de Stephen Harper au Québec.
Monsieur Paradis s’est engagé à faire construire une base militaire dans mon beau voisinage bucolique, hyper calme et vert foncé. À ce que je sache il n’y a pas beaucoup de gens dans mon comté qui rêvent de voir une base militaire s’implanter dans notre beau décor. C’est plutôt paradoxal mais il fallait bien que notre député se nomme Paradis pour vouloir écorcher le côté paradisiaque de mon beau comté.
Je ne veux pas de cette base militaire. Par contre, j’aimerais bien que mon ministre de député se démène comme un diable dans l’eau bénite pour préserver les sources de financement de ce qui fait l’orgueil de mon comté; notre observatoire astronomique, le plus important dans l’est de l’Amérique du Nord. Les subventions pour faire fonctionner ces installations sont minimes et pourtant elles seront complètement coupées sous peu si rien n’est fait. Cela mettra carrément en péril la survie de l’observatoire et de ses installations connexes. Cela rendra inutile tout le travail qui a été fait au cours des dernières années pour parvenir à créer la première réserve de ciel étoilé au monde, ce qui a nécessité une entreprise de longue durée et des efforts considérables pour obtenir un tel statut. Même le ministre Paradis semble être surpris par cette décision inexplicable de couper le robinet financier de l’observatoire.
C’est une honte de vouloir priver ma région, mon pays ainsi que le Canada d’un complexe astronomique qui rayonne à travers le monde et d’où sont sortis de nombreux et brillants astronomes reconnus mondialement.
Les subventions accordées à l’Observatoire du Mont Mégantic sont probablement moins élevées que le budget annuel consacré par Monsieur Paradis pour distribuer sa volumineuse propagande idiote dans toutes les boîtes à lettres de son comté, propagande qui ne finit que par encombrer le centre régional de traitement des matières recyclables. Vous voyez où sont les priorités des Conservateurs. Ils préfèrent nous inonder de paperasse inutile et puérile plutôt que de sauver un important centre de recherche et de formation en astronomie.
Ce qui ajoute à la honte c’est l’annonce de ces coupures au moment même où on souligne le 400ième anniversaire de l’apparition de l’astronomie moderne, au moment où Galileo Galilei (Galilée) a tourné vers les étoiles et le cosmos la première vraie lunette astronomique qu’il a lui-même mise au point.
Personne, pas même Monsieur Paradis, ne semble savoir pourquoi on a décidé de couper les vivres à l’Observatoire du Mont Mégantic. Tous ceux qui ont visité les lieux savent à quel point cet observatoire et ses installations connexes sont des objets précieux. Ailleurs on investirait volontiers des millions de dollars pour obtenir des résultats comme ceux qui existent déjà au Mont Mégantic. Il suffit de préserver à peu de frais ce qui existe déjà.
Le gouvernement Conservateur fera-t-il le nécessaire pour préserver ce joyau? Christian Paradis va-t-il se débattre avec ardeur pour préserver cette fenêtre ouverte sur le « paradis »? Pourquoi vouloir couper les vivres à cet observatoire? Parce que ceux qui ont pris cette décision et parce que le ministre des Sciences et de la Technologie sont des créationnistes qui craignent comme la peste toutes les avancées scientifiques qui menacent leurs croyances anémiques et enfantines.
Je suis choqué par les coupures annoncées dans le budget du savoir, de la connaissance et de l’évolution scientifique. Je suis choqué par les tentatives de toutes sortes visant à ramener à la surface des croyances stupides et des conceptions de l’univers qui remontent aux singes avant que l’homme ne se décide à en descendre.
Je suis choqué mais sans plus. Je saute simplement sur une autre occasion pour cracher mon fiel sur tous les Conservateurs et tout ce qui s’en approche. J’ai vu naître et grandir cet observatoire. J’ai été un témoin enthousiaste de tous les efforts consentis par un nombre incroyable de personnes afin de le faire grandir et d’assurer sa survie. Je n’ai aucune crainte face à l’avenir de mon observatoire malgré que je puisse être tenté de le faire croire. Cet observatoire survivra très bien avec ou sans l’argent des Conservateurs. Cet observatoire trônera encore solidement dans son enveloppe rutilante au sommet du Mont Mégantic dans 100 ans. Quant au présent gouvernement Conservateur il pourrait bien rendre l’âme avant la fin de la présente année. Christian Paradis retournera à son ancien métier d’avocat. Avec son départ mon comté redeviendra un paradis, avec un observatoire en santé, trônant près du paradis. Et notre petit paradis ne sera plus menacé d’être envahi par une base militaire CANADIAN. Bloquez Paradis pour retrouver notre paradis! Ça pourrait être un beau slogan pour le Bloc Québécois dans mon comté lors des prochaines élections. Je vais le proposer à qui de droit. Ce comté a appartenu au Bloc Québécois à plusieurs reprises depuis que le Bloc existe. François Gérin, un ancien député du comté, a d’ailleurs été l’un des principaux membres fondateurs du Bloc Québécois.
Le seul côté désolant d’une défaite de Christian Paradis lors des prochaines élections fédérales de l’automne prochain c’est qu’on verra malheureusement moins Madame Paradis qui est infiniment plus agréable que son empoté de mari.
@ Réjean Asselin
Je ne suis pas diabétique, du moins pas encore. Je suis athée et Pâques est donc pour moi une fête sans signification particulière. Heureusement cependant Pâques marque une période de repos de plusieurs jours pour les membres de l’Assemblée Nationale et de la Chambre des Communes. Ça nous permet donc un repos bien mérité pour nous aussi. C’est une des rares périodes où nos politiciens se tiennent tranquilles et cessent donc, momentanément, de multiplier les âneries. Gâtez-vous mais sans sucre. C’est possible.
@ Marie-Andrée Gauthier
Je ne suis pas hypoglycémique. En tout cas je ne l’étais pas lorsque j’ai passé le test il y a environ 25 ans. Je suis maintenant plus près de l’âge où on a envie de profiter du temps qui reste plutôt que de se préoccuper de savoir combien de temps il peut nous rester. Sur les conseils de mon médecin j’ai cependant considérablement diminué ma consommation de sucre, ce qui me laisse toutefois une certaine marge de manoeuvre dans le choix des sources de sucre que je peux encore consommer. Le chocolat sera probablement la dernière chose que je consentirai à couper. C’est l’un des rares plaisirs légaux extrêmes et intenses sur lesquels on peut encore jeter notre dévolu. Vous connaissez sans doute aussi bien que moi les propriétés magiques du chocolat. Je suis triste d’apprendre que vous devez vous priver de ce plaisir quasi inégalable. Le chocolat est en quelque sorte l’équivalent matériel de l’amour. C’est dire à quel point il est précieux. Aussi, je m’engage à augmenter ma consommation pascale normale de chocolat afin d’en consommer un peu pour vous. Je suis trop terre-à-terre cependant pour croire que vous en ressentirez automatiquement les bienfaits mais je crois que cette partie dépend de votre volonté à vous.
Joyeuses Pâques à vous et à tous les cocos, même aux cocos les plus cocos! Vive la trêve pascale!
Chanceux M. Mitriou,
Une base militaire construite par les Conservateurs, ayoye !. À la place d’entendre les commandements de : Een avant, marche « gauche-droite », vous allez entendre « droite-droite-droite, on tourne à droite ».
À mon tour à présent… Et même si je n’ai rien de particulier à dire cette fois, je vais tout au moins remercier Madame Legault pour le véritablement remarquable travail qu’elle accomplit et, puisque c’est le moment du Pardon, lui pardonner pour très souvent écrire des textes truffés d’opinions que je ne partage pas beaucoup…
Mais c’est tellement bien écrit, avec le grand mérite de susciter parmi nous tous de formidables – et instructifs – débats!
Et – petite anecdote tout de même… – puisqu’il est question de Pardon, avant-hier (comme à tous les ans, le Vendredi Saint) le trottoir devant chez nous était envahi par une longue procession de « zombies » déambulant pour leur Marche du Pardon. Pas parce qu’ils voulaient que, moi, je pardonne leur désolante et manifeste insignifiance, que non!
D’ailleurs, à voir leurs têtes, je suis convaincu qu’ils ne s’en doutent pas le moindrement… La raison pour laquelle ils défilent chaque année devant notre porte, c’est que nous habitons à proximité de l’Oratoire St-Joseph.
Bon, là-dessus, bon congé pascal à tout le monde. (En ajoutant que c’est un plaisir constamment renouvelé que d’être poliment en désaccord avec plusieurs d’entre vous!)
Joyeuses Pâques!
Pour ceux qui le peuvent, offrez-vous « Chocolat » avec un grand « C » pour un grand film. Et, après, passez chez Leonidas… vous le méritez tous… 😉
Il y a aussi « Tchokola » de Jean-Luc Ponty qu’on peut écouter en buvant un bon chocolat chaud.
Le chocolat pur à +80% (noir-noir) est un médicament sans sucre et magique…, à ce qu’il paraît. 😉
Désolé, mais comme je vous est déjà signifié, CHRISTIANE CHARETTE « pus capable ». Je sais qu’elle reçois de très bons invités, mais ses questions sont tellement insipides, souvent même hors propos. Je trouve triste que vous y participiez.
Quand je pense que RADIO-« canada » fera disparaître MACADAM TRIBU et que la dame en noir restera en onde, j’en suis tout abasourdis.
Amicalement
Parfois Mme Charette fait monter ma pression, mais comme mon médecin m’a dit que j’étais béni des dieux, je cours le risque et je continue de l’écouter parce que ses invités nous apprennent des choses. Personne n’est parfait.
Les Conservateurs s’emblent allergiques aux sujets intellectuels. On coupe dans la culture et on coupe dans l’astronomie. Tout ce qui n’es pas au ras des pâquerettes s’emble ne pas trouver grâce à leurs yeux. Ronald Reagan avait aussi coupé les subventions à PBS aux USA. PBS c’est pour les intellectuels, les têtes d’oeufs. Depuis, PBS a piqué du nez. M. Obama corrigera-t-il le tir? Vivement les bons programmes de la Grande-Bretagne.
La consommation de sucre… Il ne faut pas abuser des bonnes choses. Ce temps est désormais révolu pour moi. Oui, j’ai droit à du chocolat à 70 %, mais parfois, je triche. La nature est faible…
Je me demande ce que Mme Forget a bien pu apporter à TLMEP. Elle avait une assez grosse » sacoche « , comme elle appèle ça. En plus d’apprendre l’espagnol, en vacances, elle pourrait réviser le français. Que je suis méchant. Oui, je sais : la paille dans l’oeil du voisin, mais pas la poutre dans le mien. Comme le chante Brassens : » Il est des coups qu’un bon chrétien pardonne « . Mme Forget doit être chrétienne, étant née au Québec, alors je cours le risque.
A la prochaine
@SERGE GINGRAS
Merde de parler-vous.
Pardon
De quoi parlez-vous?
@ rejean page (l’homme sans majuscules et sans accents)
« Désolé, mais comme je vous est déjà signifié, CHRISTIANE CHARETTE « pus capable ». »
Au pire Christiane Charette pose parfois des questions très directes mais rarement impertinentes ou insipides. Il ne lui appartient pas de poser des questions plus intelligentes que les réponses que peuvent lui fournir ses invités. Une bonne intervieweuse s’organise toujours pour bien faire paraître ses invités. Quand elle s’approche de l’insipidité c’est bien parce que certains de ses invités sont plutôt insignifiants. Heureusement c’est plutôt rare. Une bonne intervieweuse sait s’adapter à la qualité de son invité. Elle n’est pas là pour voler la vedette et tenter d’éclipser tout le monde. Ce serait facile mais déplacé et ça deviendrait rapidement insupportable. Christiane Charette n’aurait jamais fait une aussi longue carrière comme intervieweuse si elle ne pratiquait pas aussi bien son métier.
Elle vous déplaît? Soit! On ne peut pas plaire à tout le monde. Si vous ne l’aimez pas cela ne signifie pas pour autant qu’elle n’est pas bonne. C’est peut-être vous qui êtes un mauvais auditeur. Vous préférez peut-être Denise Bombardier, Robert-Guy Scully, Stéphane Bureau ou Paul Arcand? Ou vous êtes plutôt un fan de Richard Martineau, François Paradis, Jean-Luc Mongrain, Jean Lapierre ou André Arthur? Tous ces intervieweurs, et de nombreux autres que je ne nommerai pas, ont plusieurs choses en commun. Ils ont tous un égo gros comme la planète, se prennent pour le nombril du monde, se croient toujours plus malins que leurs invités et que leurs AUDITEURS. Et en plus ils ont généralement tous insipides.
Alors à côté de ces « vedettes » Christiane Charette demeure une animatrice très agréable à écouter. C’est une des plus expérimentées dans son métier et malgré cela elle n’a pas du tout la grosse tête. Il ne vous est jamais venu à l’idée que Madame Charette pouvait parfois descendre son niveau « d’intelligence » apparente d’un cran simplement pour mettre davantage à l’aise certains de ses invités. Tous ceux que je vous ai nommés plus haut sont plutôt heureux de profiter de l’inexpérience ou de la faiblesse de certains invités pour les écraser afin de rehausser leur prestige personnel, eux qui ont l’esprit plutôt petit. L’exemple de Denise Bombardier est assez frappant. À force de s’élever elle a fini par se détacher complètement du monde réel. Elle qui flottait depuis longtemps au-dessus de la télé d’État et de TV5 flotte maintenant au-dessus de TVA. C’est vous dire à quel point l’élévation « spirituelle » peut parfois vous entraîner dans des brouillards ténébreux. Benoît XVI en serait le plus bel exemple. Si je n’étais pas athée j’en viendrais à croire que si la terre tremble en Italie c’est peut-être la colère de Dieu qui s’exprime envers un Pape qui a largement répandu ses conneries dernièrement. En voilà un autre qui a la tête beaucoup trop grosse pour ce qu’elle contient d’utile.
Joyeuses Pâques!
@ Serge Gingras
D’emblée, il ne me semble ne pas connaître le verbe « embler »… (Un néologisme, peut-être)
Par contre, la paille et la poutre, ça oui bien sûr! Même qu’il existe une variante: « Le chameau ne voit pas sa bosse ».
(Bon, que je trouve vite un grand miroir, question de vérifier quelque chose…)
Là-dessus, bonne fin de congé pascal!
@ Paolo
Toujours un plaisir de vous lire!
Et, quand vous écrivez des perles – telle que celle s’adressant à « l’homme sans majuscules et sans accents » (à propos de Christiane Charette) – du genre « On ne peut pas plaire à tout le monde. Si vous ne l’aimez pas cela ne signifie pas pour autant qu’elle n’est pas bonne. C’est peut-être vous qui êtes un mauvais auditeur. », alors là une irrésistible envie me vient parfois d’y ajouter mon petit grain de sel…
Sans doute cette fois-ci est-ce en raison de la quasi-homonymie entre le patronyme de l’animatrice et celui d’une autre personne, que m’est venue l’idée saugrenue de vous relancer vos propres mots, en guise de plaisanterie de Lundi de Pâques… (Une tradition encore inexistante, à ma connaissance, mais qui devrait néanmoins être instituée. Une journée par année lors de laquelle chacun aurait le droit de doucement narguer, mais de façon « sibylline » – à l’opposé de celle « enfantine » du 1er avril.)
Tandis que je vous laisse tranquillement ruminer l’accueil devant être réservé à cette nouvelle gouttelette d’huile narquoisement lancée sur la flamme éternelle de votre autel (cette fois, j’en remets…), je vais de mon côté entreprendre les automatismes du quotidien, à commencer par la préparation du café matinal. Parce que bien qu’il soit encore tôt, il se fait déjà tard. Et, encore une fois, je sais que vous comprenez fort bien ce que je dis…
Bon Lundi de Pâques!
Mme Charette a la tres mauvaise habitude de s ‘exciter comme une ado quand elle a un invité francais..elle ne sait pas ou se mettre.
@ M. Page
Désolé. Je ne comprends pas vos deux messages. Sans doute ai-je trop festoyé, hier. Trop de sucre affaibli mes facultés. Donnez-moi un coup de main, SVP.
@ M. Perrier
Le verbe « embler » est une création de mon cerveau sucré par les excès de Pâques. Ça m’enrichie de courts-circuits, temporaires j’espère. Ce matin, en me relisant, j’ai vu ma poutre. Merci de m’avoir fait sourire.
@ M. Mitriou
Votre défense Mme Charette est digne et admirable. Mme Charette n’est pas constamment irritante, elle l’est trop souvent. Les autres animateurs dont vous parlez ne sont pas du même acabit, on s’entend là dessus. Vous devriez entendre Mme Bombardier dialoguer avec Paul Arcand… On est plus à Radio-Canada. Mme Bombardier se laisse aller, à mon grand étonnement. Bernard Pivot ne la reconnaîtrait pas. Bonjour les fautes de français. J’ai bien ri.
Tout cela pour dire que je préférais Mme Bazzo et ses sujets d’intérêts. Mais on ne peut plaire à tout le monde. Tout compte fait, Mme Charette n’est pas si pire, comme on dit en mauvais français. Ce qui importe, c’est l’invité et ses propos. Ce qui m’irrite parfois, c’est que Mme Charette interrompt un invité qui répondait à une question extrèmement pertinente, et elle lui coupe la parole avant que nous ayons pu connaître la réponse qui nous intéressait au plus haut point. A ce moment, mon sang bout, du verbe boullir. Je l’étranglerais. C’est sans doute ce qui déplait aussi à M. Page. Ou Pagé?
Heureux de vous relire à nouveau. Cordialement.
La chronique de André Savard, dans Vigile.net de ce matin vaut le détour, pour ceux que la crise intéresse.
M. GINGRAS,
Oubliez mes deux messages, dans le fond ils sont sans réel importance. Heureux de voir que vous avez très bien saisie mon commentaire sur CRISTIANE CHARETTE.
RÉJEAN PAGÉ
M. MITRIOU,
Je suis d’accord avec vous sur les cocos ( non pas de PÂQUES ) d’animateurs que vous avez nommés. Mais Mme CHARETTE désolé « pus capable ».
Bien à vous.
@ Claude
Décidément vous ne ratez aucune occasion d’utiliser mes propos pour les retourner contre moi et c’est très bien ainsi. C’est de bonne guerre et cela prouve que vous êtes allumé.
Ainsi donc ce ne serait pas Jean Charest qui serait un mauvais premier ministre mais peut-être plutôt moi qui serait un mauvais électeur, un citoyen moins que moyen, un piètre sujet. Ce n’est pas vous qui le dites mais bien moi-même. C’est ce que je déduis de ce que je comprends de votre commentaire. Jean Charest un bon premier ministre et moi un mauvais sujet? J’admets volontiers que la chose n’est pas absolument impossible. Peut-être n’ai-je pas raison d’être aussi cruellement incisif envers John James.
Aux dernières nouvelles 56% des québécois se disaient plutôt insatisfaits ou insatisfaits du gouvernement Charest. Seulement 38% des québécois étaient satisfaits ou plutôt satisfaits de son travail. 6% des québécois n’avaient pas d’opinion ou refusaient de répondre à cette question ou, comme j’ai vu dans un autre sondage récent, 5% des québécois ne connaissent pas Jean Charest. Sur quelle planète vivent ces heureuses personnes? Je ne sais pas pourquoi mais mon petit doigt me dit que ces gens qui ne connaissent pas Jean Charest font probablement partie de ceux qui votent pour lui, habitués de voter « rouge » même si le PLQ était dirigé par un topinambour.
Ainsi donc je suis loin d’être le seul membre du club de ceux qui n’aiment pas Jean Charest.
Si 56% des québécois n’aimaient pas Christiane Charette elle ne serait plus en ondes depuis belle lurette. Avec un taux d’insatisfaction de 56% il n’y a pas un seul animateur de télé ou de radio qui échapperait au congédiement. Malheureusement il n’y a pas encore de procédure nous permettant de congédier un premier ministre aussi impopulaire que Jean Charest sinon celui-ci serait déjà en chômage et il l’aurait été pendant au moins 5 des 6 dernières années. Ce « crisse-là » ressuscite en campagne électorale mais entre chaque élection il s’éteint et devient aussi efficace qu’un cadavre. Il est aussi performant qu’un crucifié. Pourquoi alors est-il réélu? Seul Dieu Desmarais le sait.
Bon Lundi de Pâques!
@ Paolo
Excellente réaction! Plus qu’un plaisir, un délice! Et si moi je suis « allumé », comme vous l’écrivez (et merci pour ce bon mot!), vous êtes pour votre part en fusion, volcanique, explosif – et je me retiens pour ne pas paraître exagérer… Une toute petite gouttelette d’huile et puis BOUM!
D’ailleurs, si j’ai eu l’impudence de faire allusion à vous-savez-qui, de manière indirecte, c’est parce que je sais à quel point cela ne vous déplaît jamais d’avoir une occasion ou même un vague prétexte pour ajouter un nouveau chapitre de vos « gentillesses » relativement à votre tête de Turc de prédilection.
Comme vous pouvez donc vous en rendre compte, je ne vous oublie pas et, par ailleurs, qui d’autre que moi veillerait avec autant de constance à rappeler à votre bon souvenir vous-savez-qui, que vous risqueriez peut-être d’oublier sans cela.
Et vous vous retrouveriez alors dans une position s’apparentant à celle de ces 5% de Québécois qui ne connaîtraient pas la tête en question, ces « heureuses personnes » ainsi que vous présentez la chose, mais du coup risqueriez alors, à l’instar de celles-ci, de voter « rouge », comme vous dites…
Vous voyez de quel péril je vous sauve? Et cela bien malgré vous sans doute. Mais pas la peine de me remercier, toutefois: vous lire supplée amplement, la vigueur de chaque réaction explosive me confirmant que je ne vous adresse jamais quelques mots en vain.
Enfin, si cela vous faisait plaisir, je serais même prêt à vous entretenir plus souvent encore de votre chef de parti préféré, tellement je me sens prévenant envers vous en cette fin de congé pascal…
C’est fou ce qu’on s’ammuse à vous lire.
Je déplore, tout comme vous, qu’il n’y ait pas de mesure de destitution pour cause d’impopularité dans les sondages. M. Charest peut dormir sur ses deux oreilles, le Grand Lustucru ne viendra pas l’emporter dans sa besace, même s’il » semble « , (pour vous M. Perrier) dormir à son poste. Dans l’armée, c’est un cas de cour martiale. Mais pas au gouvernement. Etrange!
Il y a lieu de revoir notre système démocratique.
Je sais que le Grand Lustucru » emportait dans sa besace tous les petits gars qui ne dorment pas « , mais l’image de Jean Charest dans un sac me plaît tellement… Parlons de license poétique alors.
A plus.
@ Claude
Il est vrai que j’ai la mèche courte et que j’ai tendance à explosé rapidement quand on me parle de Vousavéki. J’explose volontiers à répétition probablement avec l’espoir inconscient de faire exploser Vousavéki avec moi. Je suis un kamikaze réfléchi. Pour écarter Vousavéki du pouvoir JE SUIS PRÊT aux plus tonitruantes explosions verbales (on s’entend), que j’aie droit à 72 ou à aucune vierge souverainiste comme récompense céleste.
Mon tempérament politique explosif et mon fantasme de rencontrer des vierges souverainistes d’âge majeur (on s’entend) tient à la fois de mon sang italien et du démon du midi qui m’habite (ou qui habite ma bite – Bon sens! Ai-je vraiment écrit cela?). Enfin, j’imagine. On essaie toujours de se trouver des excuses à-peu-près acceptables. Mais je romance, vous pensez bien. Jamais je n’ai songé à des vierges souverainistes avant de l’écrire ci-haut. Par contre le bout concernant Jean Charest est vrai.
J’avais deviné votre intention louable. Je la connais depuis longtemps et je ne vous en tient pas rigueur. Au contraire! Je vous remercie de savoir aussi bien me garder sur un constant pied d’alerte. Vous connaissez sans doute Cato Fong, le « jaune ami » de l’inspecteur Clouseau. Sa seule utilité connue dans la vie de Clouseau consiste à attaquer ce dernier le plus sournoisement et le plus subrepticement possible, au moment où Clouseau si attendrait le moins. Le but de l’exercice vise à maintenir intacts les réflexes de Clouseau afin que celui-ci soit toujours prêt, en tous temps, en tous lieux et dans n’importe quelle situation, à faire face à toute attaque subite. Cato est nécessaire à Clouseau qui le paie uniquement pour être constamment maintenu sur le qui-vive afin que ses réflexes ne s’émoussent jamais. Vous êtes d’une certaine façon mon Cato à moi et en plus vous le faites bénévolement. Merci Cato de me permettre de conserver mes réflexes face à John James. Sachant qu’en plus vous ne détestez pas Jean Charest votre dévouement est triplement admirable.
Merci mon ami de couleur indéfinie. Je ne dis pas « blanc » parce que personne n’est vraiment blanc. On peut être jaune, noir ou même vert mais personne n’est blanc. Un tel type disparaîtrait en passant devant un fond blanc.
Bonne journée!
Merci Paolo.
Puisque nous avons bien rigolé avec vous-savez-qui, ou selon votre variante probablement préférable de par sa concision, soit Vousavéki (et avec une majuscule en prime!), il ne faudrait pas nous en tenir là et faire de la sorte plus ou moins preuve de favoritisme…
Chances égales à tout le monde! À tous et à toutes!
Et je pense évidemment à Madame. Pas celle à la sacoche, qui d’ailleurs est en vacances. Plutôt, celle au manoir. D’ailleurs, dans l’esprit de Pâques, une caricature parue dans La Presse de ce dimanche nous montrait deux gros personnages en chocolat aux effigies de Madame et de Vousavéki. La scène se passe dans une chocolaterie et voici ce que dit la vendeuse à une cliente: « Le premier, c’est mou à l’intérieur… (effigie chocolatée de Madame) Le second, c’est vide! (effigie chocolatée de Vousavéki) ».
Cette suite au programme, parce qu’il s’agit bien d’un programme double (comme dans le bon vieux temps…), devrait vous tenir aux aguets. D’autant plus que Madame s’avère tout aussi intéressante – sinon davantage, à mon point de vue – que Vousavéki dès qu’elle entreprend de s’exprimer. Enfin, beaucoup d’amusement en perspective!
Là-dessus, bonne journée à vous également.
@ Claude
Je vous parle d’un incompétent patenté, d’un irresponsable qui n’a aucune vision d’ensemble cohérente de l’avenir du Québec, du premier ministre le plus détesté de notre histoire, d’un type qui saccage tout le travail de ses prédécesseurs depuis la révolution tranquille, d’un manipulateur et d’un menteur pathétique.
Vous me parlez d’une femme qui possède un manoir comme si cela pouvait affecté son jugement et amoindrir ses compétences et son expérience. Vous oubliez de me parler également des foulards et des bijoux de Mme Marois, de son air snob, de sa santé et de ses toilettes silencieuses.
Faut-il habiter le troisième étage d’un vieux triplex, être attriqué comme la chienne à Jacques et avoir le sourire figé de la Joconde pour bien gouverner le Québec?
Est-ce qu’on nous parle de la résidence (ou des résidences) de Jean Charest, de la qualité de ses habits, de sa coiffure changeante, de son air niais, de sa santé mentale et du niveau de décibels émis par ses toilettes? Non.
En fin de compte cela me rassure. Quand on a suffisamment de matière pour critiquer constamment LE TRAVAIL d’un premier ministre sans avoir à entrer dans des questions aussi futiles que l’épaisseur de son compte en banque et son apparence extérieure cela démontre bien qu’il y a matière sérieuse à critique.
Quand, d’autre part, on ne trouve pas mieux à faire que critiquer le tenue vestimentaire et l’air apparent d’une cheffe de parti cela démontre qu’on n’a pas grand chose à redire sur la qualité de son travail.
@ Paolo
Cato Fong, vous dites?
Sans oublier la « mèche courte » non plus…
À prime abord, il semble que le terrain soit lourdement miné, explosif. À ne parcourir qu’avec grandes précautions, en véhicule blindé. Mais pas tout de suite. Seulement quand une occasion pertinente se présentera.
(Mais, cela dit en passant, je me contrefous du manoir, des foulards, des bijoux, de son air snob – c’est vous qui le dites… -, de sa santé, de ses toilettes silencieuses, et de tout ce qui aurait par ailleurs pu être malencontreusement oublié dans votre énumération.
Ce qui m’intéresse, c’est bien davantage là où pourrait effectivement nous mener la concrétisation de son objectif politique, surtout que je considère depuis toujours qu’une éventuelle réalisation dudit objectif apporterait exactement le contraire de ce qui est recherché, notamment le déclin du français pour cause de priorité à la survie économique. On y reviendra en temps opportun.)
Est-ce le chocolat ou le printemps qui vous allume autant? Car vous me semblez dans une forme remarquable!
Bonne soirée.
@ Claude
Le chocolat y est probablement pour quelque chose car j’en ai abusé dernièrement, Pâques oblige. Ça semble être également l’avis de mon foi. Le printemps me revigore quelque peu, d’autant plus qu’il laisse peut-être présager 9 mois consécutifs sans tempête de neige. Je n’aime pas les hivers mais ils commencent enfin à être plus acceptables lorsqu’ils cessent de s’imposer au-delà de leurs 3 mois officiels.
Quant à ma forme remarquable vous faites un peu erreur. Je n’ai jamais été autant physiquement diminué sauf dans les 3 années suivant un accident de moto subi à l’âge de toutes les folies. Si on ne me change pas bientôt quelques articulations je ne serai plus en état de marcher avant l’arrivée de l’automne. Mis à part ce détail et toutes les autres affres inévitables de la vie qui s’accumulent sur mon dos ces temps-ci, je dirais que mon mental et mon moral demeurent intacts. J’ai toujours pensé que malgré mon sort peu enviable, à bien des niveaux, j’étais quand même né sous une bonne étoile. Une bonne mais pas la meilleure. Je me demande parfois s’il n’y a pas, malgré tout, un Bon Dieu pour les athées comme moi.
Mais revenons à nos moutons, à nos riches et à nos riches moutons. J’aimerais qu’on cesse de fouiller les à-côtés de la vie des gens politiques et célèbres et qu’on s’attarde davantage à leurs compétences, à leurs expériences, à leurs réalisations, à leur dévouement et à la cohérence de leur vision du Québec de demain. Parce que si on se met à fouiller la vie privée de Jean Charest autant qu’on fouille celle de Pauline Marois on finira par découvrir que le bonhomme n’est pas tellement affecté par les sommets d’impopularité qu’il atteint car cela fait partie de sa vie depuis sa plus tendre enfance et cela l’a suivi tout au long de sa carrière d’avocat et d’homme politique. La seule façon qu’il peut parvenir à obtenir une certaine considération, à part celle de sa famille immédiate, c’est celle des électeurs qu’il réussit à berner occasionnellement et toujours assez temporairement. Je n’explorerai pas davantage ces questions ici car ce n’est pas l’endroit pour le faire. Vous pouvez toujours faire vos propres recherches sur ce très étrange personnage. Vous comprendrez mieux alors vers quoi il cherche à nous mener et vous comprendrez enfin que ce n’est vraiment pas là où vous désirez aller.
Concernant Mme Marois vous dites: « Ce qui m’intéresse, c’est bien davantage là où pourrait effectivement nous mener la concrétisation de son objectif politique, surtout que je considère depuis toujours qu’une éventuelle réalisation dudit objectif apporterait exactement le contraire de ce qui est recherché, notamment le déclin du français pour cause de priorité à la survie économique. » C’est un point de vue. Le vôtre. Celui de quelqu’un qui a une vision pessimiste de la souveraineté, comme si les souverainistes n’étaient que des jovialistes immatures, aveugles, irréfléchis et indomptables. Votre point de vue n’est pas complètement dénué de sens mais il ne reflète pas nécessairement la vérité non plus.
De mon côté je crains que Jean Charest nous amène très rapidement à un double déclin. Un déclin identitaire et un déclin économique au moins aussi prononcé que celui que vous entrevoyez pour un Québec souverain.
Je me demandais il y a quelques jours la question suivante: « Qu’est-ce qui est le plus dommageable pour l’avenir du Québec? Maintenir à l’écart du pouvoir presque 50% des québécois les plus jeunes, les plus ambitieux, les plus dynamiques, les plus fiers, les plus instruits et ainsi de suite et confier plutôt le pouvoir à des gens riches, au service d’intérêts économiques particuliers et précis, à des gens élus par les vieux bornés, souvent au bord de la sénilité, par des québécois de noms mais qui ne veulent rien savoir de la société québécoise, par des moumounes qui ont peur de leur ombre et qui ne cherchent qu’à protéger leurs petits pécules si précieux, par des canadians indécrottables et ainsi de suite.
Parce que c’est bien ce dont il s’agit. Depuis le début de la Révolution Tranquille les québécois sont tantôt gouvernés par la moitié de la population et tantôt par l’autre. L’un défait ce que l’autre a fait. On recommence perpétuellement le même manège. On tourne en rond. On piétine. Vous me direz que toutes les sociétés sont divisées de façon semblable. Faux. Il y a des divisions dans toutes les sociétés mais il y a surtout des consensus. Ici nous avons des divisions et presque pas de consensus. Imaginez si les deux factions établissaient enfin un consensus. Nous aurions un incroyable pouvoir. Pourtant ça fait depuis le début de la confédération que les fédéralistes québécois tentent sans succès d’établir un consensus et rien ne laisse présager qu’ils y parviendront avant le prochain millénaire. Pendant tout ce temps les souverainistes ont accepté de jouer le jeu fédéraliste faute de pouvoir jouer le leur. On pourrais-tu enfin essayer la seule autre alternative sérieuse qui reste? Tout à coup que ce serait la solution et que toutes les prophéties de malheurs annoncées depuis toujours ne se réaliseraient pas. Comment pourrait-on être pire que nous le sommes présentement?
Encore un coup d’épée dans l’eau?
@ Paolo
Tout cela porte à réflexion. Et, en ce qui me concerne, toute réflexion sérieuse et digne de ce nom exclut les mouvements d’humeur. Ce qui, dans le contexte aussi émotif qu’est la question nationale québécoise, considérant également notre tempérament latin pour plusieurs, ne s’avère pas une mince affaire…
Vous êtes, pour votre part il me semble, un hybride à la fois très rationnel et très émotif, ce qui explique probablement que vous puissiez presque du même souffle exploser tout en apportant une longue liste de justifications vérifiables et sensées à vos explosions.
Quant à moi, bien qu’ayant un côté latin indéniable, j’ai en grande partie de cette mentalité anglo-saxonne davantage portée sur le côté pratico-pratique des choses, un regard plus froid sur la réalité. Je n’explose que très rarement. Ma manière d’être est surtout de soupeser les divers éléments en cause et d’opter en bout de ligne pour ce qui avantage le plus – ou désavantage le moins, à mon point de vue.
Nous ne voyons pas les choses de la même manière, vous et moi.
Et pourtant, je suis convaincu que nous visons exactement la même chose: ce qui serait le mieux pour nous tous ici au Québec, le rehaussement du niveau de notre belle langue française (que vous et moi avons la chance de bien maîtriser, mais que beaucoup trop « massacrent » parce qu’incapables de faire mieux et cela bien malgré eux), l’essor de l’entrepreneurship québécois à travers le monde (et nous sommes particulièrement doués de ce côté), et ainsi de suite.
Nous visons le même objectif. Notre désaccord se situe relativement au trajet, au chemin à prendre pour l’atteindre.
Alors si l’on pouvait, ainsi que vous le désirez vous-même, cesser de déblatérer futilement contre ceci ou contre cela, comme l’air snob de Pauline Marois ou l’air suffisant de Jean Charest, ou les foulards de l’une et l’embonpoint de l’autre, ce serait déjà un pas dans la bonne direction, il me semble.
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Je vraiment navré, consterné même, d’apprendre que vos ennuis physiques s’aggravent. J’espère que, malgré tout, cela finira par s’arranger. Peut-être pas merveilleusement bien, mais suffisamment pour vous permettre de continuer.
C’est un peu ce qui m’est arrivé suite à un cancer du sinus diagnostiqué quelques jours avant Noël 2003, après des mois de courir de généraliste en dentiste en spécialiste. Puis, après des mois de traitements en chimio et en radiothérapie, une opération de plus de quatorze heures. Depuis, j’ai un insupportable acouphène à l’oreille droite, et presque la moitié du côté droit du visage en moins, y compris l’oeil, la portion enlevée ayant été remplacée par une greffe en provenance de mon abdomen. Je ne suis plus tellement « sortable »… Et pourtant, je continue.
Alors, ayez confiance. On vous retapera du mieux possible, et vous aussi vous pourrez continuer.
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Et continuons aussi avec nos coups d’épée dans l’eau. Sait-on jamais…
Bonne journée, malgré tout.
@ Claude
Ne soyez pas navré et encore moins consterné par ce qui m’arrive. Je suis davantage affecté par ce qui vous arrive à vous. La raison en est fort simple. Je devine que le malheur vous a frappé fortement et sans avertissement, d’une part, et que d’autre part, vous êtes une victime innocente d’une maladie qui frappe aveuglément ses victimes. Ce que vous me dites me rend mes bobos beaucoup plus supportables.
Je suis incapable d’analyser objectivement ma situation. Ceux qui me regardent aller sont généralement plus catastrophés que je ne le suis moi-même. La raison en est fort simple. Ça fait 33 ans que mes médecins m’annoncent mon avenir. Alors je l’ai vu venir lentement mais sûrement. Une dégradation lente (au début) mais constante de mon état. En fait, d’une certaine façon, j’ai bénéficié d’un merveilleux sursis de 33 ans. J’aurais très bien pu me retrouver en fauteuil roulant, de façon permanente, à l’âge de 19 ans. Et je ne suis pas une innocente victime. Ce sont mes folies de jeunesse qui m’ont mené où je suis. Alors?
J’avoue qu’à travers vos épreuves et votre vécu je parviens quasiment à comprendre vos choix politiques. Je comprend votre sagesse et votre prudence.
C’est la même chose pour moi. Mon tempérament fougueux et explosif (verbalement seulement), mon impatience devant l’indécision, mon goût du risque calculé, mon aversion pour les demi-mesures et pour le moumounisme expliquent en bonne partie mes choix politiques. Ce sont les mêmes traits de caractère qui m’ont amené aux folies qui expliquent ma condition physique actuelle. Sous bien des aspects je me suis assagi mais pas au niveau politique. Les conditions qui m’ont amené à faire mes choix politiques existent encore. Alors mes choix demeurent. J’aimerais bien vivre dans un pays qui m’appartient avant de disparaître.
Enfin il est un autre fait que je ne vais pas expliquer en détail mais qu’il est peut-être pertinent de mentionner. Nous sommes tous le produit de notre vécu. J’ai eu la chance d’étudier jusqu’à 30 ans et d’acquérir un bagage de connaissances que j’apprécie grandement aujourd’hui. Or, pour des raisons trop longues à expliquer, l’accident qui occasionne mes bobos actuels a également été le principal facteur qui m’a poussé à effectuer un retour aux études après mon accident. Ainsi donc sans cet accident je serais peut-être en meilleure santé aujourd’hui (quoique) mais moins instruit et moins articulé. Si on m’en avait donné le choix je ne suis pas sûr que j’aurais opté pour une meilleure santé au détriment de la « richesse » enmagasinée dedans ma tête. La santé est un trésor qu’on peut facilement perdre du jour au lendemain alors que le savoir disparaît beaucoup moins souvent de façon abrupte.
Je ne suis cependant pas sûr d’être parfaitement sain d’esprit. J’arrive toujours à trouver du positif dans le négatif. Je ne sais pas si c’est une bonne attitude. Je crains que ça fasse trop souvent baisser les bras.
Je vous souhaite de prendre du mieux dans la mesure du possible. Moi je sais que mon état est dégénératif et irréversible, un peu comme l’État gouverné par Vousavéki. Seuls la bio-ionique, la cybernétique, les nouvelles technologies médicales ou de nouveaux traitements pourront stabiliser ou améliorer mon état. Il serait infiniment plus simple d’améliorer l’État québécois si nous nous libérions des libéraux.
Merci, cher ami.