Le nouveau livre de Michael Ignatieff sera en librairie demain, samedi. «Terre de nos aïeux. Quatre générations à la recherche du Canada» (Boréal); traduction de l'original «True Patriot Love» (Penguin Canada).
J'y reviendrai plus en détails dans ma prochaine chronique.
Pour le moment, disons que cet ouvrage est un exemple classique de «storytelling» – cette technique prisée en marketing où une «histoire» personnelle est racontée pour créer un lien d'identification avec le «client» ou l'«électeur», dans ce cas-ci. Le problème est que le storytelling en politique sert habituellement aussi à avancer quelques idées, voir une vision. Ce sur quoi ce livre nous laisse quelque peu sur notre faim…
Ex: sa rhétorique sur le Québec est «séductrice», mais n'offre aucune substance; il n'y a rien sur l'environnement ou sur son appui passé à l'invasion américaine de l'Irak, etc…
Cela étant dit, le chef du Parti libéral du Canada est aux oiseaux. Avec raison. Un sondage Ekos place le PLC à 37% et le PC à 30% au pays. Au Québec, le Bloc domine toujous avec près de 40%, mais le PLC le suit avec 33%. Surtout, le PLC domine maintenant le PC et au Québec et en Ontario.
Ma collègue Nathalie Petrowski et moi-même avons d'ailleurs eu le plaisir ce matin d'échanger avec M. Ignatieff lors de notre revue hebdomadaire de l'actualité à l'émission de Christiane Charette.
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2008-2009/chronique.asp?idChronique=78833
Tzar Michael veut nous faire oublier qu il a passé la plus grande partie de sa vie et toute sa carriere comme ex-pat et maintenant il est 100% canadien ??
Go Figure !!!
C’est bizzare, on reprochait le contraire à GW Bush, c-à-d, de ne jamais avoir voyagé! Et je suis sûr que vous étiez d’accord!
Comment dites-vous ? Go Figure?
Si je me souviens bien ! il a répéter souvent que lui, il était pour préconiser un fédéraliste de surprise ! donc, rien dans le livre a titre de positionnement ferme selon vos dires. j,ai écouté l’émission ce matin .il n’a
pas dit grand chose.pas entendu beaucoup de vision.ex.la loi sur la clarté.
reconnaissance de la nation etc
On va devoir attendre pour la surprise
Ignatieff a tout intérêt a se mettre au neutre et a laisser les effets de la crise faire la job a Harper. Mais la crise risque d’avoir des effets plus sérieux sur la fédération, pour lesquels il ne s’est pas préparée: La fin de la péréquation !
L’ontario est durement frappé par la crise (300,000 emplois deja de perdus en route vers 500 000). On ne reconnaitra plus l’Ontario quand elle aura perdu la base de sa prosperite. l’Alberta connaitra un effondrement économique si le prix du pétrole ne remonte pas a court terme au dessus de 70 $ (leur prix de revient). Dans les circonstances l’idée pour ces provinces de contribuer a hauteur de 15 et 20 milliards a la fédération de plus qu’elles ne recoivent ne sera plus viable.
Ce qui mènera a la remise en question de leurs participations au programme de la péréquation. La question qui se pose est de savoir si ce programme peut être abandonner sans remettre en cause la Constitution. de 1982
Personne n’est prêt pour cette idée qui est deja en train de s’imposer, comme le suggère The National Post:
http://www.vigile.net/A-great-time-to-kill-equalization
Et contre toute attente le PQ est d’accord avec cette suggestion:
http://www.vigile.net/Refuser-le-plat-de-lentilles
La remise en question du programme de la péréquation va créer une dynamique qui va remettre en cause de facto la Constitution de 1982, je doute que le story telling suffise a Ignatieff pour faire face a ce nouveau défi qui se pose: La fin du Canada de Trudeau.
« Une revolution survient quand les institutions du statu quo ne peuvent la contenir » (R. Steele)
J’ai entendu M. Ignatieff moi aussi ce matin et il eu l’honnêteté d’admettre que son soutien à la guerre d’Irak était basé sur les émotions provoquées par le gazage des Kurdes par Sadam. Il a de plus admis qu’il n’avait pas su prévoir les retombés de son départ du pouvoir. Un point pour lui.
M. Ignatieff est plus que timoré sur les solutions pratiques à nos problèmes. Il dit nous comprendre, mais il nous revient de nous adapter à la situation qui nous défrise.
Si Jamais vous l’interviewez, Mme Legault, faites donc à nouveau le test de l’Arbre de Noël. M. Ignatieff avait refusé de se prononcer sur l’expression » correcte « . Pourtant M. Charest, dans la même semaine, avait dit à l’Assemblée national qu’un sapin de Noël c’était un sapin de Noël, point final. M. Ignatieff a refusé de suivre M. Charest lors qu’il était interviewé au réseau Chorus. Je serais curieux de savoir si M. Ignatieff est plus courageux qu’au mois de janvier. Je parirais que non.
Comment faire confiance à quelqu’un qui a moins de courage que John James Charest?
La balle est dans son camp. A lui de jouer.
Une révolution nait quand le désespoir est le quotidien des masses. On risque tout lorsque l’on a plus rien à perdre. Leçon d’Histoire.
Nous ne sommes pas encore rendu là. Avec sept provinces pauvres sur dix, plus les Territoires, l’assiette au beurre ne nourira pas beaucoup de monde. Quelle situation ironique : l’aroseur arosé?
L’Alberta a des réserves, pour le moment. Quand les dépenses dépassent les revenus, ce que l’Alberta va connaître à nouveau, le refrain va changer.
Un quêteux à cheval doit éventuellement vendre son cheval pour manger.
On ne risque pas de s’ennuyer dans les années qui vont suivre. C’est plus intéressant que les finales de la coupe Stanley, à mon avis.
A demain.
La réthorique de Michael Ignatieff sur le Québec ne me séduit pas du tout. Encore aujourd’hui je l’entendais dire qu’il y a trois « peuples » au Canada; le « peuple » québécois, le « peuple » autochtone et l’autre « peuple », probablement le « peuple » du ROC, ou le « peuple » ni québécois ni autochtone. C’est nouveau tout cela et c’est également risible. Dans les faits il y a plutôt une « nation » québécoise, DES nations autochtones et un mélange de gens habitant le Canada. À mon sens il n’y a pas de nation canadienne puisqu’une nation n’en inclut pas d’autres. La nation canadienne est une vue de l’esprit. D’ailleurs Michael Ignatieff semble être parfaitement conscient de ce fait puisqu’il invite les nationalistes du « peuple » québécois à collaborer à l’invention ou à la fondation d’une nation canadienne. On ne fonde pas une chose qui existerait déjà.
Seigneur que les fédéralistes ont le don de brouiller les cartes constamment.
Moi j’en ai déjà une nation et je fais partie de la majorité au sein de ma nation. Pourquoi alors je participerais à la fondation d’une nouvelle nation où je serais minoritaire et traité comme tel par la majorité? Un fou dans une poche…
Plus Michael Ignatieff dévoile sa pensée, plus elle me semble mince et absurde. Le bonhomme semble très bien connaître toutes les questions mais aucune réponse. Son discours est charmant et peut-être même envoutant pour certaines personnes mais derrière les mots habilement agencés c’est le vide, un vide vertigineux. La forme de son discours pourrait s’apparenter à la forme des discours de Jacques Chirac ou de Dominique de Villepin. Avec l’accent « British » en plus. Tout pour exciter les hystériques de la « belle langue » et de la « langue habile » mais également tout pour endormir les esprits les plus fins. Des cathédrales de mots et de phrases mais des cathédrales complètement désertées par les idées concrètes et pratico-pratiques.
J’aime mieux écouter Pierre Falardeau ou Fabrice Luchini. Dans les deux cas ils ont du contenu. Michael Ignatieff n’en a pas, ou bien il le cache très bien.
Combien de temps peut-on s’émerveiller de voir un hamster courir le marathon dans sa roulette? C’est un spectacle amusant mais le hamster n’arrive jamais nulle part ailleurs que dans sa cage, quel que soit le temps passé à courir. Il me semble qu’après quelques minutes le hamster n’impressionne plus personne d’autre que lui-même. Plus personne ne le regarde. Combien de temps encore peut-on s’émerveiller devant un Michael Ignatieff qui parle de plus en plus tout en ne disant jamais rien. Avant de voter pour lui j’espère que les électeurs s’obligeront à l’écouter durant au moins 3 heures. C’est amplement suffisant pour constater que ce bonhomme parle pour finalement ne rien dire de concret.
Un peu comme moi peut-être…
M. Mitriou,
Si j’étais un fédéraliste et centriste, je voterais pour M. Ignatieff, un intéressant personnage, et son parti Libéral fédéral afin de débarquer les Conservateurs guerriers et pollueurs, dirigés par le rigide M. Harper qui tentait d’égaler W. Bush, mais je ne suis pas.
Espérons que les fédéralistes votent pour des partis fédéralistes et que les souverainistes votent pour LE parti souverainiste au fédéral à moins d’être totalement illogique comme certains.
M. Charest s’est bien fait élire avec rien de concret, seulement avec la promesse de tenir le volant à 2 mains afin de ne pas devoir changer la vitesse du très provincial Québec.
C’était a prévoir . Le PLC est le parti le plus intéressant pour le ROC et cela depuis des décennies , mais le scandale des commandites a changer la donne pour quelques années et c’est Harper et les Conservateurs qui en ont profités . J’ai toujours eu l’impression que le gouvernement Harper n’ était qu’un gouvernement par défaut le temps que le PLC se fasse une nouvelle image .
Le PLC est le parti politique favori du ROC pour une raison bien simple , il ne reconnait aucunement un statut particulier au Québec , le Québec ne sera JAMAIS une nation pour ces gens . Ignatieff , même en période de séduction sait très bien qu’en favorisant le Québec le ROC se rebellera TOUJOURS . Harper a essayer de jouer sur les deux tableaux et même en reconnaissant de façon ridicule et sans intérêt une certaine nation québécoise ( a l’intérieur du Cadena bien entendu ) le ROC ne l’a pas apprécié PANTOUTE !
Le PLC avec ses Trudeau , Chrétien et maintenant Igantieff représente une garantie prolongée contre l’émancipation du Québec au sein de ce Canada anglophone et particulièrement francophobe . Ils ont endurés Harper et ses ouailles rétrograde le temps d’une pause qui semble terminée !
TGV: Celui d’Ignatieff qui mene a Widsor our celui d’Obama qui mene a New York.
Ignatieff nous propose comme grand projet pour structurer la nation canadian, un TGV dans l’axe est ouest : Québec Montréal Toronto Windsor. L’intérêt du Québec est de développer l’axe Nord Sud: Montréal New York.
Le projet de TGV d’Obama nous offre cette chance; Montréal est dans le corridors proposée. Dans quel train voulez vous embarquer: Ignatieff ou Obama.
Le Québec est il prêt pour imposer ses priorités en fonction de ses propres intérêts, ou subira t il encore les choix imposés par un autre État qui a d’autres intérêts a défendre?
Cette logique fédérale n’est pas étrangère au fait que nos voies de commercialisation si critiques a l’économie, sont complètement destructurées (pensons a notre aéroport Mirabel dans un champ de blé d’inde) et la Voie Maritime et le fleuve aménagé en fonction de l’Ontario.
Il serait temps que le Québec se réveil: a ses propres intérêts et choisisse dans quel train il veut embarquer: Celui d’Ignatieff ou celui d’Obama ?
TGV d’OBAMA:
http://www.huffingtonpost.com/2009/04/17/high-speed-rail-routes-th_n_188120.html
(…)
Florida corridor (Orlando, Tampa, Miami)
Southeast corridor (Washington, Richmond, Raleigh, Charlotte, Atlanta, Macon, Columbia, Savannah, Jacksonville)
Keystone corridor (Philadelphia, Harrisburg, Pittsburgh)
Empire corridor (New York City, Albany, Buffalo)
Northern New England corridor (Boston, Montreal, Portland, Springfield, New Haven, Albany)
(…)
Celui de Ignatieff: (…) Dans l’esprit de M. Ignatieff, l’unité nationale se cristallisera en lançant «deux ou trois» projets nationaux d’envergure. Au nombre de ceux-ci, il y a la construction de trains à grande vitesse entre Québec et Windsor, Edmonton et Calgary, Vancouver et Calgary, (…)
http://www.ledevoir.com/2009/04/18/246419.html
Malgré certaines apparences qui auraient déjà pu laisser penser le contraire, la politique ne m’intéresse qu’indirectement, que lorsque je me dois de réagir à quelque chose un peu par auto-défense, quand je perçois une menace à mes convictions. Autrement, la musique et la littérature m’occupent amplement.
Cela précisé, je trouve le cas de Michael Ignatieff « stratégiquement » intéressant. Son approche semble être d’éviter les faux pas, plutôt que d’en faire de bons. Ce qui n’exclut pas qu’il puisse avoir quelque chose de valable à dire. Mais, pourquoi se précipiter à dire quoi que ce soit avant que l’heure ne soit venue, soit le déclenchement d’élections? Surtout quand laisser l’adversaire conservateur se mettre continuellement les pieds dans les plats rapporte autant?
Qui sait, Michael Ignatieff s’avère peut-être un très bon tacticien. Et cette habileté qu’il pourrait posséder nous permettrait alors, si tel est le cas, de tirer en douce nos marrons du feu en Afghanistan et ailleurs, sans perdre la face ni se mettre à dos nos alliés internationaux. En somme, réparer les pots cassés par Stephen Harper.
Dans tous les cas, je suis pour ma part prêt à donner sa chance au coureur, ne serait-ce que pour renvoyer aux banquettes de l’Opposition le Reform Party… oups, pardon… les Conservateurs.
Peu importe Harper ou Ignatieff, ce qui compte ce sont les intérêts de l’État du Québec. Je me permet de recopier un commentaire d’un spécialiste de la géopolitique qui répond a mon intervention dans un groupe de discussion que nous partageons:
…………………………….
(M JRM Sauvé)
Ignatieff se voit déjà premier ministre du Canada. Bay Street et Ottawa sont avec lui.
Ignatieff veut des TGV pour renforcir le pouvoir centralisateur, unitaire et arbitraire d’Ottawa et de Bay Street à Toronto. Ignatieff est un « boy » du Canadian Establishment. Ignatieff est un produit du Upper Canada College à Toronto, Ignatieff est en position de force au Canada anglais, du moins dans les axes de communications contrôlés par Ottawa et Toronto, ce qui veut dire les communications les plus essentielles.
C’est le temps pour nous de cesser de faire les andouilles et d’agir. Et ça presse.
Primo: Nous devons nous débarasser des libéraux de Jean Charest et les remplacer par Madame Marois au plus vite. Elle connaît l’argent et les rapports de forces et elle fera l’affaire. Nous devons la placer en position de force en partant. Suivez bien mes instructions.
Elle travaille déjà avec le Bloc. Nous devons massivemernt élire le Bloc à Ottawa.
Nous devons inciter Terre Neuve et Nouvelle Écosse à chasser Ottawa hors de leurs frontières et à entrer dans les nouveaux jeux d’intérêts et de rapports de forces qui s’annoncent en face de l’Atlantique, entre les pays riverains, je dis bien pays riverains: Les États de la Nouvelle Angleterre, le Groenland, l’Islande, la Norvège, l’Irlande, l’Écosse, la Bretagne française, l’Aquitaine qui a déjà un gouvernement régional et est retourné vers le statu quo ante, vers son ancien statut de duché, le Maroc, les Antilles. le Vénézuéla.
Nous devons isoler Ottawa. Le Bloc aura beaucoup de travail à faire.
Nous devons établir des liens privilégiés àvec New York.
NON, nous ne serons pas « absorbés » par les États Unis parce que les États Unis ne forment plus un bloc monolithique. Ils sont en train de se diviser en une multitude d’États distincts et différenciés et cette nouvelle géopolitique fait notre jeu et nous permet d’agir avec envergure.
Nous devons convaincre l’Ouest, comprenant Saskatchewan, Alberta et Colombie Britannique d’en faire autant avec leurs relations régionales et trans Pacifique. NON et NON, ils ne seront pas « absorbés » par les États Unis parce que les États Unis ne forment plus un bloc monolithique, ni maintenant ni dans l’avenir.
C’est la propagande « canadian » qui nous met la peur des États Unis aux tripes. Cette propagande est transmise par Ottawa et Toronto. On la voit chaque jour par l’entremise des commandites. Tant que nous allons nous laisser apeurer et épouvanter comme de la marmaille, nous resterons inféodés à Ottawa et Bay Street à Toronto.
Si Ignatieff et Bay Street, dont il est la nouvelle coqueluche, comme dirait Sheila Copps, se lancent dans une telle campagne, c’est qu’ils sentent que le Québec, les Maritimes et l’Ouest leur échappe. Nous devons réagir et vite. Machiavel, Sun Tsu, Jomini, JRMS, à lire et étudier vite.
Prêt ou pas prêt n’a aucune importance. Il faut agir et il faut réussir. Il faut agir parce que nous en avons le pouvoir. Nous sommes déjà en position de force grâce à notre position géographique qui conditionne notre géopolitique. Nos intérêts sont au sud. Nous n’attendons pas qu’Ottawa et Toronto décident pour nous. NOUS décidons et agissons maintenant. Point final.
Le problème c’est que nous avons les llibéraux dans les jambes. Il faut les sortir et vite.
Madame Marois prendra charge. Il faut la convaincre, et elle l’est déjà, de suivre les lignes de force de la géopolitique et d’orienter nos efforts nord-sud. Si elle veut nous voir mieux apprendre l’anglais, alors allons l’apprendre à New York, Boston ou Washington où nous sommes à .l’aise et où nous pouvons nous retrouver en position de force en tant qu’État impliqué dans un milieu géopolitique extrêmement complexe d’où nous pourrons tirer notre épingle du jeu.
En même temps gardons et améliorons notre langue française parce qu’elle est une langue d’État et par conséquent un facteur majeur dans le développement de notre propre puissance. Nos ancètres de Normandie, Bretagne, Picardie, Vendée, Anjou et Aquitaine se sont impliqués dans des relations complexes et difficiles entre la France et l’Angleterre, par le fait même de leur position géographique sur les côtes de la Manche et de la Baie de Biscaye. Eux aussi étaient polyglottes. Faisons-leur honneur en poussant encore plus loin l’aventure initiale. Nous en avons les moyens mais Ottawa et Toronto nous divisent encore. Nous devons les affaiblir en leur interdisant le contrôle sur les communications, toutes les communications.
Inversement, nous devons renforcir notre position géopolitique en développant nos communications nord-sud et vers l’Atlantique, là où nous pourrons jouer sur le tableau d’une multitude d’États et d’intérêts divers. Comme aux débuts dans le Saint Laurent, nous allons tirer notre épingle du jeu.
Rappelons-nous notre histoire géopolitique (Cf. Géopolitique et avenir du Québec ) et souvenons-nous comment les premières divisions entre Anglais et Américains ont fait notre jeu alors que nous n’en étions pas même conscients. Certes, nous avons attrapés des bosses mais dans l’ensemble, nous avons gagné et nous sommes appelés à aller encore plus loin.
Ces divisions géopolitiques se sont mulitipliées avec le temps, alors que les communications et les jeux d’intérêts ont déplacé les rapports de forces. Les universités, contrôlées par Ottawa, se gardent bien de nous les enseigner. Nous n’avons qu’Internet pour nous instruire et apprendre, alors servons-nous en.
Les « power brokers » ont réagi en saisissant les communications et transmettant le message d’une pensée politique unitaire et inféodante.
Les communications changent et nous sommes maintenant en mesure de mettre nos adversaires en échec.
Rappelez-vous: c’est par l’intérieur que nous allons y arriver.
Il y a du travail et beaucoup d’étude à faire. Qu’on se grouille. Quiconque fait l’andouille, impose sa nolonté(1) et joue à l’élément négatif fait le jeu des « power brokers » et est un ennemi.
JRMS
(1) Nolonté, par opposition à volonté, est un terme emprunté à Mirabeau, pour qualifier ceux et celles qui ne
font rien de leur vie, excepté mettre les « bois dans les roues » de ceux et celles qui entreprennent d’agir.
C’est vrai qu’il serait difficile d’avoir pire que cette bande d’idéologues rétrogrades, incompétents, partisans et sans aucune vision.
Peut-on par contre espérer qu’une fois premier ministre, Ignatieff, à l’instar d’Obama pour Bush, s’affaire à réparer les pots cassés laissés par Harper et les siens, permettez-moi d’en douter…
Pour ma part, je continuerai à voter Bloc, c’est ce qui nous a sauvé d’un un gouvernement conservateur majoritaire, ne l’oublions pas!
Encore une fois, excellent texte M. Pomerleau. Visionaire, audacieux et encourageant. Bravo! Pour ce faire, le Québec doit-il être indépendant? Je ne le crois pas. Je doute fort que les parties de France que vous m’entionez se séparent de l’Exagone. Il serait donc possible de réussir ce que vous avancez sans rompre les liens avec Ottawa.
Qui est JRMS, svp. Pardonnez mon ignorance, je vous prie.
Cordialement.
@ Serge Gingras
Nouvelle récolte de néologismes, à ce que je constate… Mais là n’est pas mon propos. Je lis ci-dessus votre enthousiasme à l’égard de l’opinion exprimée pas Monsieur Pomerleau.
Pour ma part, je penche résolument pour le sentiment contraire. Les fabulations et les utopies, surtout lorsqu’elles risquent en pratique de mener bien ailleurs que là où elles le prétendent si jovialement, me consternent immanquablement.
Mais ne laissons pas un différend idéologique gâcher une si belle journée…
N’importe qui sauf Harper!
Bien sûr Michael Ignatieff est probablement un moindre mal si le choix du prochain premier ministre canadian doit se faire entre lui et Stephen Harper. Est-ce uniquement l’aversion très répandue à l’endroit de Stephen Harper qui explique la remontée fulgurante des intentions de vote accordées au PLC et à son nouveau chef? Si c’est cela c’est un peu mince pour expliquer l’engouement envers Iggy la Guidoune. Mais ça pourrait être que cela puisque Michael Ignatieff n’a encore rien fait et rien dit qui puisse nous éclairer sur ses intentions et sur ses capacités réelles. Même que sa perception du « peuple » québécois et de la nation canadienne (qui n’existe pas, le canada regroupant une panoplie de nations) constitue un recul par rapport à la reconnaissance, par Stephen Harper, de la NATION québécoise dans un Canada uni. Cette formule est tordue parce que l’existence de la NATION québécoise ne peut pas être conditionnelle à la santé de l’union canadienne. C’est un détail.
Bien que Michael Ignatieff semble être moins braqué contre les souverainistes québécois, sa perception du « problème » québécois n’est pas fondamentalement différente de celle de ses prédécesseurs. Bien qu’il soit apparemment moins baveux sur ce sujet que ne l’étaient PET, Jean Chrétien ou Stéphane Dion, il n’en est pas moins borné.
Michael Ignatieff est apparemment moins inquiétant que Stephen Harper à bien des points de vue mais jusqu’à preuve du contraire son contenant plus vendeur ne contient pas grand chose de concret.
Je souhaite néanmoins qu’il tasse Stephen Harper mais il ne peut pas compter sur mon vote pour y parvenir. Comme bien d’autres avant moi l’ont dit la combinaison la moins pénible serait celle formée par un gouvernement libéral minoritaire avec une très forte représentation du Bloc Québécois à Ottawa. Jusqu’à maintenant la forte présence du Bloc à la Chambre des Communes nous a très bien servi et aucune autre combinaison nous servirait mieux. Il serait dommage de succomber au charme vénéneux de Michael Ignatieff et d’affaiblir, pendant toute la durée d’un mandat, la représentation de la nation québécoise à Ottawa, surtout si ce mandat devait être majoritaire.
On voit au Québec depuis 6 ans ce qu’il nous en coûte de confier le pouvoir aux fédéralistes. Ne faisons pas l’erreur de nous affaiblir à Ottawa en affaiblissant la députation souverainiste du Bloc Québécois. Le ROC se chargera très bien seul de faire élire Michael Ignatieff. Il n’est pas utile de nous affaiblir pour donner encore plus de poids à un gouvernement qui fera suer les québécois tout au long de son mandat.
@ M Serge Gingras,
René Marcel Sauvé
J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l’auteur de Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires.
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C’est ce que l’on apprend sur sa page d’auteur:
http://www.vigile.net/_Sauve-Rene-Marcel_
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M Sauve est un spécialiste de la doctrine d’État (qui n’a rien a voir avec l’idéologie).
Sa définition de la politique est simple, elle est affaire d’ intérêt ,rapport de force et effectivité (statut).
Pour comprendre la game politique simplement on a a se poser des questions simple: Qui contrôle l’État et au profit de qui.
L’État du Québec fut annexe en 1759 et réduit dans ses capacités d’agir a celui d’un demie État. La game est de savoir comment sortir de cette position aliénante sans risque te périls: Le grand saut (théorie du grand soir) ou donner de la consistance a notre État (Révolution tranquille part 2) jusqu a ce que le rapport de force soit favorable pour obtenir le changement de statut. Mais pour cela il faut reprendre le contrôlé de notre État de toute urgence.
Pour le moment notre État est squatter par un puisant réseau d’intérêts auquel Charest a ouvert la porte: Qui contrôle l’État et au profit de qui ?
Le reste c’est de la littérature.
TGV d’Obama et TGL ( Train a Grande Lenteur) de Harper et Ignatieff
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A lire, les réactions pathétiques des décideurs québécois a l’annonce du projet de TGV d’Obama. Une complète dépendance vis a vis Ottawa pour faire moins de 100 Km de rail qui mène a la frontière américaine.Alors que le Québec a les moyens de faire cavalier seul avec les américains et mettre en valeur son industrie du transport (Bombardier).
Quel manque d »envergure et de leadership de la part de tout ce petit provinciaux qui nous gouvernement; ce n’est pas avec eux que l’on aurait fais la Révolution tranquille il ya 40 ans.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/200904/19/01-848232-trains-rapides-aux-etats-unis-obama-fait-rever-le-quebec.php
jcpomerleau
Monsieur Pomerleau
Je reconnais que Monsieur Sauvé a un C.V. impressionnant, que ses idées me semblent éclairées.
Une chose qu’il aurait dû apprendre et retenir, c’est qu’on n’emploie pas le verbe « renforcir » -qui n’existe pas- mais bien RENFORCER, on ne dit pas renforcissement mais RENFORCEMENT.
Je suis toujours choquée de lire ou d’entendre ces erreurs chez des gens comme lui et d’autres et cela même à Radio-Canada.
Ce qui n’empêche pas la qualité de l’homme, mais cette fois je ne laisse pas passer.
Rien à voir avec le sujet de cette page, il est tout de même bon de savoir:
Quand Sarkosy insulte les journalistes:
« »Les journalistes, ce sont des nullards, il faut leur cracher à la gueule, il faut leur marcher dessus, les écraser. Ce sont des bandits. Et encore, les bandits eux, ont une morale » » Sarko
http://www.plumedepresse.com/spip.php?article1113
Je remercie Josée Legault de rappeler, avec une régularité qui l’honore et qui nous force à réfléchir, qu’une «marque» («brand» et «logo») comme LA MARQUE IGNATIEFF n’est pas «vendue» en utilisant seulement le produit Ignatieff. La marque Ignatieff est en effet vendue en construisant autour du produit ou de la marque une histoire héroïque et apparemment très mythique. On appelle cette technique LE STORYTELLING. Il s’agit de vendre de «belles histoires», comme dans les pays d’en-haut.
De tous temps les humains ont aimé raconter des histoires et s’en faire raconter. Dans toutes les civilisations connues il existe des récits, lesquels sont souvent de grand récits, riches de sens et hautement «pédagogiques». Alors, notre Ignatieff «national», copiant un peu Barack Obama, tente de construire un récit le présentant comme étant issu de ce qu’il y a de meilleur dans l’histoire humaine et dans l’histoire de l’Amérique du Nord (ou du monde dans sa totalité).
Il faut comprendre que LE STORYTELLING est devenu un outil publicitaire, propagandiste et «managériel».
J’avais déjà, dans un autre texte, dans ce blogue, évoqué l’exemple de la chaîne d’hôtel Jaro qui vend sa marque en liant celle-ci à une grande histoire d’amour romantique. Un couple se rencontre, s’aime, se fiance, se marie et finit par engendrer un bébé qui va vite grandir pour devenir à son tour un accro de la «bonne» chaîne d’hôtels.
Notez que certaines publicités de Tim Hortons nous racontent des histoires de familles jouant au hockey. Et le slogan souvent répété est que derrière chaque café (vendu au Tim Hortons), il y a une histoire.
En fait, si je reviens au mouton initial, le brave Ignatieff (au passé plus riche que riche), la question est de savoir si la technique du STORYTELLING peut fonctionner et être l’une des (nombreuses) clés de son succès éventuel.
En somme, je suis toujours ravi lorsque Josée Legault ou quelqu’un d’autre nous force à prendre conscience de cette «mode» très puissante du STORYTELLING.
JSB, sociologue des médias
@ M. Perrier
Bonjour Monsieur,
J’ignore où j’ai néologisé, ma spécialité, poutant je me suis relu et n’ai rien vu. Mais cela importe peu. Ce qui compte c’est le fond.
L’Atlantique n’est pas la Méditérannée, j’en conviens. Mais comme rien n’est éternel, et qu’il faut voir loin pour avancer dans la bonne direction, je trouve en effet la pensée géopolitique de ce M. René Marcel Sauvé audacieuse et remplie de promesses. Pierre Eliot Trudeau lui-même, que je n’aime toujours pas, avait encouragé les hommes d’affaires canadiens à innover, à avoir de l’audace, à sortir des ornières où ils se complaisaient. Avec peu d’effets jusqu’à ce jour. La vision de M. Sauvé va dans ce sens, et son analyse géopolitique rappelle les propos de Montesquieu sur le vrai pouvoir, là où il se situe. Pas en apparence, les élus, mais bien à l’abri, en coulisses, dans les officines, sur les terrains de golf ou sur un yatch luxueux, hors des oreilles indiscrètes et des regards inquisiteurs de journalistes, chiens de garde de la démocratie si chers à M. Sarkozy, comme le rappelle Mme. Gauthier, que je salue en passant.
L’Homme est un animal inventif, pas toujours pour son propre bien, mais il fait parfois de bons coups, et diversifier nos intérêts est une bonne chose. Ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.
Ce M. Sauvé a fait de savantes études, à nous d’en profiter. Ce ne sont pas les gens qui profitent du statut quo qui vont faire la révolution dont nous avons besoin. Comme le souligne M. Pomerleau, on est en train de plumer le Québec. Au profit de qui pensez-vous? La Révolution tranquille nous avait donné des instruments d’émancipation, de progrès formidables. Nous sommes revenus de loin, mais des forces occultes désirent nous rabaisser à nouveau sous prétexte de liberté de faire des affaires. A notre détriment, au prix du bien commun. Moi aussi je dis non. Non au sabotage de notre avenir. M. Charest n’est pas dans notre camp et le PLQ non plus. C’est Jean Lessage qui doi faire des vrilles dans sa tombe.
Cordialement.
@ Mme Gauthier.
Bonjour Mme, Je vous souhaite bonne chance avec votre livre. Peut-être verrons-nous vous et votre livre au prochain Salon du livre de L’Outaouais. J’irai vous saluer.
Le cas de M. Sarkozy relève de la psychiatrie. Au plus vite les médicaments appropriés pour le calmer. Comme ils disent au Lac St-Jean, je crois, il a des » gaskets » qui flottent. Autrement dit, ça ne tourne pas rond. Comment les Français ont-ils pu voter pour ça. Il est vrais que les Américains ont réélu Bush après ses mensonges avérés; et nous, nous avons réélu John James Charest malgré son mépris de la volonté populaire de ne pas avoir d’élections.
Quelle drôle de bête nous sommes, nous, les humains. Parfaitement irrationels, sous des prétentions d’intelligence supérieure. Notre seule supériorité c’est notre imbécilité et notre capacité à nous autodétruire, le sourire aux lèvres.
Et pourtant, le printemps revient. Comme quoi nous importons peu dans le grand ordre naturel des choses.
Amicalement
Bonjour M. Baribeau.
» A vaincre sans périls on triomphe sans gloire » disait le Cid. Je ne dis pas que vaincre Stephen Harper sera du gâteau, mais au Québec, M. Ignatieff a toute une pente à remonter. S’il peut reprendre l’Ontario, il pourra se passer du Québec, comme l’a fait Jean Chrétien, qui a tout de même récolté une grosse minorité de sièges dans la Belle province lors de son dernier mandat.
Je serais curieux de savoir si le passe-temps de M. Igantieff ne serait pas la voile. Il connaît l’at de louvoyer.
Si la crise se maintient et que l’Alberta continue de souffir avec un gallon de pétrole inférieur à 50 $, ses chances de faire du progrès dans l’Ouest s’améliorent. Evidemment, Harper n’est responsable en rien de la crise du pétrole. Mais comme on aime à trouver un coupable, et que les politiques aiment à s’approprier le crédit quand tout va bien, il s’en suit que le blâme leur revient quand tout va mal, même s’il n’y sont pour rien.
Au G-20, on aurait pu reprendre les rênes du pouvoir, pendant que la bête était à terre, essoufflée, sans défense. Mais non, on lui a apporté de l’oxigène, au lieu de l’achever, comme toute personne intelligente et honnête aurait fait. Ce comportement en dit beaucoup sur nos dirigeants qui se contentent de jouer les sous-fifres à l’échelle de la planète. C’est là que l’on comprend où le vrai pouvoir réside, hors de la vue et de l’ouïe des électeurs. Pourtant, on nous fait croire que nos élus sont le vrai pouvoir. Au G-20, on a vu le contraire, preuve à l’appuie.
M. Sarkozy, ce malade mental, avait fait la bonne analyse. Il fallait reconstruire sur de nouvelles bases : encadrer, contrôler. Passer le licou à la bête de somme. Mais non, on a vu ce que l’on a vu. On a laissé le pouvoir aux criminels.
Le pire qui pourrait arriver serait que comme après 1929, jusqu’à 1933, une fausse reprise de l’économie nous précipite dans une crise pire encore et qu’un nouveau Rosevelte se charge de mettre en place les bonnes solutions. Je crains que ce ne soit le cas. On a reculé pour mieux sauter dans le précipice. On a démoli ce que Rosevelte avait mis en place parce que de sales capitalistes, les spéculateurs, étaient gênés aux entournures.
Sur ces bonnes paroles je vais aller faire la vaisselle avant le retour de ma douce et tendre.
Ciao!
Bonjour Monsieur Gingras,
Vos néologismes m’amusent toujours, et je m’étonne qu’après relecture ils ne vous sautent pas à la figure, tels des bouffons facétieux, amusés de vous avoir joué un petit tour…
Vous voulez savoir quels néologismes votre commentaire du 19 avril à 11:23 contenait? Pas grand-chose, à vrai dire. Une maigre récolte, soit: le verbe « entioner » et le mot « Exagone », sans son « H » habituel…
J’ose espérer que vous ne m’en voulez pas trop de trouver de l’amusement à votre « spécialité », comme vous le dites vous-même.
Et, pour ce qui est de l’idéologie politique de M. Pomerleau, je la réfute personnellement de A à Z. Mais, malgré cette divergence d’opinion entre nous, et compte tenu que nous sommes tous deux de la région de l’Outaouais (j’ai quitté tandis que vous y êtes toujours), demeurons malgré tout solidaires à l’égard de ce qui compte vraiment: finalement trouver ce qui sert le mieux les intérêts du Québec, nos intérêts.
Amicalement.
Monsieur Gingras,
Je ne sais pour le Salon du Livre de l’Outaouais… nous verrons en temps et lieu. Je vous informerai.
Sarko et Charest: deux hommes de Desmarais sur les médicaments…
Il sait choisir ses pions le PoPol… ; )
Eh oui, le printemps revient, les pivoines dans mes jardins pointent de la feuille, d’autres espèces aussi. Et nous, humains, nous « bourgeonnons » dans le grand ordre naturel des choses. ; )
Salutations
Cher M. Perrier,
Merci de vos bonnes attentions. Vous avez l’oeil. J’ai des jours comme ça, et ils semblent de plus en plus fréquents. Ah! misère.
Pour ce qui est de la philosophie géopolitique, des hommes de bonne volonté finissent toujours par s’entendre. Je suis un mondialiste, et un mondialiste doit avoir de bonnes racines dans sa terre natale qui pour moi est le Québec.
Le commerce respectueux des autres, en affaires, apporte la paix et la connaissance, donc le ciel sur la terre. Si les grandes puissances ont tant d’ennemis c’est qu’elles ont manqué de respect aux faibles et aux petits. Les individus Alphas ne sont pas toujours de la croix de St-Louis. L’humanité a bien du chemin à parcourir avant de devenir zen.
Un boudhiste qui est rendu parfaitement zen n’a besoin que de huit objets pour être satisfait. Adieu la société de consommation.
Cordialement
ATTA BOY
http://www.ibdeditorials.com/IBDArticles.aspx?id=324863352475181
Chère Mme Teasdale, présenter la doctrine Monroe comme une mesure de protection contre les méchants colonisateurs européens est au mieux une demie vérité. Washington a fait de l’Amérique latine sa chasse gardée. Ça n’a rien à voir avec le grand frère qui protège son cadet contre le grand méchant loup.
C’est Washington qui a interdit à l’Argentine de recevoir le navire chargé de réfugiés juifs en 1939-40. Il a fait de même avec La Havane et ces mêmes réfugiés à bord du même navire. Pas de ça chez-nous, ni dans ma court.
Entre temps, avant et après la seconde guerre mondiale, les USA ont renversés force régimes populaires d’Amérique latine qui avaient l’heur de déplaire. Obama s’est efforcé d’appaiser la tempête initiée par 170 ans d’impérialisme criminel étatsunien.
Un commerce équitable assurera une justice sociale.
Bien oui… toujours vivre en arriere au lieu de foncer en avant.
L Argentine a pris tous les SS allemands, personne n a rien dit, leur ont meme donnés de nouveaux visages.
Le gros méchant loup est toujours USA,
Drole comme quand un pays a un sinistre, les américains envoient de l aide dans les 24 heures…les américains ont un sinistre aucun pays n envoit du personnel pour aider. Les américains ont libéré la France , la France n est pas venu apres Katrina pour aider. Hugo 1989 en Guadeloupe les américains y étaient avant les francais.
Oui ils son vraiment vilains les américains.
Chère Madame,
Nous pourrions nous obstiner jusqu’à vitam aeternam sans changer d’avis.
Il est vrai que les Amerloc donnent généreusement, une fois par sinistre. Ils font la même chose chez eux. Cependant, ils sont alergiques à une aide systématique et prolongée, ce que l’on appelle socialisme et amour du prochain.
Sans rancune.
M. Gingras..pas tout a fait d accord avec vous..Quand nous avons vécus comme expats nous étions bien heureux d avoir les écoles américaines anglaises/francaises gratuites, les banques de sang gratuites et pouvoir compter sur eux meme en territoire francais. I KNOW !!!
Mme Teasdale,
Je me réjouis pour vous. Les Américains sont des êtres complexes. Qu’ils aient des qualités est indéniables. Ce sont leurs défauts qui leur créent des ennemis.
Bien à vous.