Que ce soit à la Ville de Montréal ou au gouvernement du Québec, les histoires de possibles conflits d'intérêt, trafic d'influences ou de copinage s'accumulent à une vitesse fulgurante. On appelle la Sûreté du Québec lorsqu'on ne veut pas appeler le Vérificateur général (la SQ étant parfois d'une lenteur majestueuse…).
Contrat des compteurs d'eau; anciens hauts-fonctionnaires et élus passant à de grosses firmes gâtées par les contrats gouvernementaux, etc…
Et depuis quelques jours, on découvre de plus en plus d'irrégularités et d'apparence de copinage libéral dans les FIER, ces fonds régionaux d'investissement, relevant d'Investissement Québec (IQ) et soutenus par 1/3 de fonds privés et 2/3 de fonds publics.
Des libéraux notoires y siègent, y investissent et voient de leurs entreprises fonctionnant hors de la région visée recevoir de bonnes tranches de fonds publics. On ne s'en sort pas. Ça sent encore le syndrome de l'assiette au beurre…
http://www.ledevoir.com/2009/05/02/248595.html
Même le ministre des Finances et du Développement économique, Raymond Bachand, confesse être in-ca-pa-ble de dire s'il y a malversation ou non dans certains de ces FIER.
Pis encore, il annonce qu'il entend confier un mandat d'analyse au comité de vérification d'IQ, qui, lui fera rapport au conseil d'administration d'IQ… Incapable jusqu'à maintenant de détecter ce qui ne va pas dans ces FIER et donc, incapable d'y faire le ménage, comment faire confiance à IQ pour ce qui ne serait qu'une simple vérification interne? Alors que, dans ce cas-ci, comme dans d'autres, ceci devrait relever du Vérificateur général.
Mais que se passe-t-il donc dans la gestion de l'argent des contribuables?
Serions-nous en train de vivre une régression tranquille au Québec en matière de gouvernance, d'éthique et de probité?
M.charest l’a dit a maintes reprises que les libéraux etaient les meilleurs en ÉCONOMIE pour les ptits AMIS.
j,ai comme l’inpression de revivre la fin des conservateurs de Mulroney en (pas sur) 92-93
J’ai plutôt l’impression de revivre les années libérales fédérales, celles du scandale des commandites, alors que l’on a perverti l’appareil d’État en le mettant au service d’un parti.
Le Québec est évidemment en régression, mais ce n’est plus de la tranquillité dont il est question, c’est à la vitesse V qu’elle va cette régression. Plusieurs s’en étonnent peut-être aujourd’hui, mais pour d’autres, comme moi-même, ce n’est pas une surprise. Il suffit d’avoir un peu de mémoire! Depuis le 14 avril 2003, c’est la chute libre.
Au moins, on ne pourra plus dire que le Québec vit une période de statu quo. Pour une personne, le statu quo est « un état de santé stable ». Lorsque ça va moins bien, on dit de cette personne que « sa santé se détériore ». Bref, le Québec est actuellement aux soins intensifs et sa santé se détériore.
La démocratie est malade, rien n’est fait pour l’économie, aucun projet pris au sérieux, bref, je ne prends pas plaisir à l’écrire, mais le Québec est vraiment une république de bananes.
Pourtant, beaucoup de Québécoises et de Québécois travaillent fort afin de sortir le Québec de cette chute libre, mais personne ne les écoutent, ou presque.
Outre de s’occuper de toute cette corruption et ce copinage apparent des dernières semaines, il y a certaines choses que le Québec doit faire rapidement afin de stabiliser sa santé.
1- changer son mode de scrutin, ce qui aidera à diminuer le cynisme et l’indifférence face à la politique au Québec et surtout permettre des gouvernements de coalition qui les plus petits partis.
2- Pour l’économie, je suis persuadé que le Québec doit se pencher sur le développement des énergies vertes et le transport environnemental. L’expertise de gens qualifiés et dévoués à un Québec en santé et vigoureux sont là à attendre, tentant d’attirer l’attention de la population du Québec. Je nomme MCN21 pour le Québec au complet (http://www.mcn21.org/) et Projet Montréal pour la grande région métropolitaine (http://www.projetmontreal.org/)
Pourquoi les médias ne prennent pas autant de temps pour couvrir MCN21 et Projet Montréal qu’ils le font pour parler de la corruption et du copinage. Pourquoi ne pas parler de MCN21 et Projet Montréal chaque jour? Il me semble que ce serait positif, non?
Il faut bien sûr en parler de la corruption, mais au bout du compte, qu’est-ce que ça va régler. Le gouvernement Charest va quand même être réélu aux prochaines élections, ça je gagerais tout l’or du monde et le Québec va passer au soins palliatifs.
« Serions-nous en train de vivre une régression tranquille au Québec en matière de gouvernance, d’éthique et de probité? »
Absolument et parfaitement! Et tout cela a commencé il y a plusieurs années. Ce qui me rassure c’est que de plus en plus de québécois semblent s’en rendre compte. Le problème c’est qu’il n’y a pas 36 solutions. Il n’y en a qu’une mais certains refusent encore de la voir.
Le problème est cependant essentiellement le même pour le Canada. Raison de plus pour opter pour la bonne solution. Puisqu’on vit dans deux immenses bourbiers on pourrait enfin s’extirper de l’un d’eux. Au pire on se retrouverait dans un immense bourbier mais c’est toujours mieux que d’être dans deux.
C’est souvent comme ça dans la vie. Quand on fait face simultanément à 2 gros problèmes et qu’on peut se débarrasser de l’un d’eux, l’autre devient moins lourd puisqu’on peut enfin rassembler toutes nos énergies pour solutionner le second. Mais ça c’est beaucoup trop simple à comprendre et à faire. Les gens préfèrent généralement se compliquer la vie.
Faudrais aller lire le livre de Robin Philpot un gars natif de l’Ontario qui lui a compris. Le titre du livre( Derrière l’Etat Desmarais: POWER) je pense que tout le monde devraient le lire avant qu’il soit trop tard.
« Des hommes de paille »
Cette histoire est vraie… Seuls les noms auront été changés dans le but de vous confondre…
Il est difficile d’être un passionné de politique sans y aller de tant à autre un peu à faire de la politique-fiction en spéculant sur qui remplacera le Premier minus libéral.
Les chances sont bonnes pour que « Johnny-James Charest » quitte avant la fin de son mandat si le massacre de la province continue à cette allure…
D’autant plus que c’est le procédé que les libéraux utilisent allègrement pour donner l’impression que les choses changent sans que ça ne change «RIEN».
Si la mafia libérale n’est pas destituée sur le champs, nous assisterons tels des paralysés et des morts-vivants à deux ou trois ans d’austérité, de dictature économique et de magouilles libérales. Sans compter tous les abus et les passe-droits immoraux et anti-éthique sous régime «Johnny-James».
À un an du suffrage, apparaîtra alors une nouvelle figure de proue bien peignée, bien graissée, bien habillée et au besoin parachutée tel… Un Denis Coderre ou un » n’importe qui » aux grandes capacités de mensonge et de manipulations… ça n’a aucune criss d’importance… En autant qu’il soit loyal au véritable Parrain qui lui tirera les ficelles…
Puis… Une année complète de purgatoire, d’invisibilité totale, d’inertie, pour ne pas dire de coma et de complète catatonie, sans toucher à aucun dossier chaud pour se faire oublier, avant de se remonter la fraise, frais comme une rose, devant un électorat amnésique et médusé pour re-déclancher re nouvelles élections dans une période stratégiquement déloyale et antidémocratique, autant pour les autres partis que pour les citoyens.
Les libéraux auront beaux être de véritables mafiosi et des bandits politiques, je dois leur reconnaître qu’ils sont les meilleurs stratèges politiques du Québec.
Mais de toute manière, ce qui est à retenir, c’est que le «vrai » boss lui, «Paul Desmarais » et tous les autres vautours intéressés et mercantiles, ne changerons pas, eux.
«John James Charest», qui pousse l’arnaque jusqu’à opérer sous un «faux nom» n’est qu’un homme de paille… Un concierge… Un pantin…
Et comme tous les pantins, lorsqu’il aura tellement abusé du pouvoir et qu’il se sera brûlé… Il sera aussitôt remplacé par un autre pantin au même service du même véritable Parrain…
Nous nous illusionnons beaucoup actuellement sur le fait que nous croyons élire des représentants du peuple défendant les intérêts du peuple. Car ce sont les intérêts de Power corporations et autres multinationales qui sont défendus.
Un mandat de gouvernement n’est pas un torchon ou chèque en blanc pour permettre à n’importe quel bandits corrompus de dilapider le Québec.
– Il est temps que les citoyens apprennent à se donner les moyens de se défendre lorsqu’un gouvernement devient scélérat.
– Non seulement c’est une priorité, c’est un devoir et une responsabilité civile.
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Christian Montmarquette
Référence :
Destitution du gouvernement Charest :
« Les organisations politiques, syndicales et populaires doivent initier une mobilisation générale afin de destituer le gouvernement et provoquer de nouvelles élections. »
http://www.vigile.net/Les-organisations-populaires
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