Grosse journée hier sur le front linguistique.
Pendant que les politiciens n'osent plus y toucher – la question linguistique étant devenue ici soit un tabou, soit vue comme une obsession ringarde -, Luc Plamondon et Gilbert Rozon y sont tous deux allés de leurs commentaires.
Pour l'auteur Luc Plamondon, il y a de quoi à se préoccuper de la «dégringolade» de la langue française au Québec et du silence des élites politiques.
De fait, à part d'entendre depuis 1996 les gouvernements Bouchard et Charest appeler à la «vigilance» des citoyens, pas moyen d'en convaincre un seul de renforcer une Loi 101 charcutée par les tribunaux depuis trois décennies. Luc Plamondon a mis le doigt sur un TRÈS gros bobo.
De son côté, Gilbert Rozon, PDG de Juste pour rire, avance le point de vue contraire:
Selon M. Rozon, il faudrait célébrer et renforcer le côté bilingue et biculturel de Montréal. Chouette! Comme si la minorisation de la langue française sur l'île n'arriverait pas déjà assez vite…
Plus sérieusement, M. Rozon semble confondre bilinguisme individuel et biculturalisme, qu'il soit individuel ou collectif. Primo: dans les faits, très peu de Montréalais sont véritablement biculturels. Secundo: Montréal n'est pas une ville biculturelle. C'est une ville où deux cultures et deux langues vivent en parallèle et se disputent l'intégration des nouveaux arrivants. Leur rapport en est donc un de compétition.
Bref, dans le contexte fortement minoritaire de la langue française au Canada et Amérique, ne pas favoriser et protéger la langue française mène à sa fragilisation. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas encourager le multilinguisme individuel. Il le faut! Mais qu'on doit le faire TOUT en renforçant le français comme langue d'éducation, de culture, de commerce et de travail. À mon humble avis, de vouloir faire de Montréal la seule mecque au monde d'un «biculturalisme» virtuel tient d'une vision irréaliste du rapport de force réel qui existe ici entre ces deux langues.
Qu'en pensez-vous?
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Ce matin, à l'émission de Christiane Charette, Nathalie Petrowski et moi-même avons partagé notre revue de l'actualité hebdomadaire avec le député péquiste François Legault, le redoutable franc-tireur de l'Opposition officielle sur les questions touchant à la Caisse de dépôt, les fameux FIER, etc….
Plus tard, l'avocate Marie Cossette – connue pour sa participation à la Commission Gomery -, nous a rejoints pour discuter de la commission Oliphant sur l'affaire Mulroney-Schreiber…
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2008-2009/index.asp
Faut faire attention pour ne pas confondre. M. Plamondon critique principalement le niveau de la langue française au Québec qui se détériore. Une langue détériorée a plus de la difficulté à survivre…me semble.
Messieurs Rozon et Plamondon ne sont peut-être pas si éloignés qu’il nous semble sur la question du français. Faudrait juste que la langue française devienne un « must » pour nos Anglos. Une sorte de culture qui élève son bénéficiaire au-dessus de la masse comme c’était le cas sous le régime tsariste. Parler français pour « faire chic » dans les salons et anglais, dans les affaires extérieures à la maison et entre amis comme nous devons nous débrouiller en anglais dans les affaires.
Tout le monde bilingue au Québec et ensuite, au Canada. Faut bien rêver un peu d’un rêve qui n’est peut-être pas si fou, après tout. Si les Québécois continuent de bouder la souveraineté du Québec, faudra bien se rabattre sur autre chose, un jour. Une sorte de plan B.
Premièrement je souhaiterais que tout les québécois francophone soient bilingue , question d’améliorer notre rapport avec le reste de l’Amérique du Nord . Mais faut a tout prix que le Québec possède une loi linguistique forte pour se protéger contre la pression de la masse anglophone qui nous entoure. C’est essentiel . La loi 101 a été charcutée , le français perd des plumes dans le Montréal métropolitain et le gouvernement actuel s’en balance royalement .
En ce qui concerne Lauzon je ne suis pas surpris de sa réaction . Ce type ne carbure qu’à l’argent , ne pense qu’à l’argent et ne vie que pour l’argent . Faut pas demander a ce genre d’individu d’être un porte-parole de la culture francophone du Québec.
C’est pas très » drôle » son affaire !!!!!
Rozon est déconnecté de la réalité. Je travaille depuis plusieurs années dans des écoles de Parc-Extension et 90% des immigrants (que j’aime beaucoup puisque j’enseigne là par choix) choisiraient l’anglais si on leur en donnait la chance. Ils se battent pour contourner ce qui reste de la Loi 101 que les francophones tentent de détruire (ex. : on veut pouvoir choisir l’école anglaise, même si ça risque de condamné le français à Montréal). Ils ne se donneraient pas le trouble d’apprendre le français pour devenir bilingues puisqu’à Montréal on peut très bien vivre sans parler un mot de français. Rozon déménagerait le festival juste pour rire dans un pays du tiers monde pour faire plus d’argent si c’était une manufacture de chemises….
Bonjour Josée.
Je suis vachement flabergasté de retrouver – et pratiquement «mot pour mot» – la discussion que j’ai eue hier avec un de mes chums politique.
Rozon est soit un inculte politique soit un «Bizness Man» blouzé et un junky du cash.
Mais… disons que…
À imaginer un peu le solde de son compte de banque… Je penche nettement pour la seconde hypothèse…
Car tout ce qu’il y de prioritaire pour tous ces mêmes «drogués de l’argent» est : «LE PROFIT». – Ne leur demandez pas d’avoir des principes… Ils se foutent éperdument du reste…
Comme quoi le néolibéralisme et la cause nationale n’auront jamais fait bon ménage…
Il serait peut-être temps que le PQ le comprenne aussi…
«L’indépendance se fera à gauche ou ne se fera pas.»
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Christian Montmarquette
Militant de Québec solidaire
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Autre article traitant du même sujet :
« Niais ou crosseurs : L’erreur fondamentale du PQ »
Les « brillants » stratèges de l’indépendance au PQ sont un peu comme le maire Tremblay : Des « NULS » ou des « CROSSEURS ».
«JAMAIS» le PQ n’aurait dû prendre le pouvoir sans déclarer l’indépendance du Québec.
Le meilleur poste stratégique que le PQ pouvait occuper entre temps était dans l’«OPPOSITION », jusqu’à ce que le jeu de l’alternance finisse par lui donner gain de cause.
Tout le bordel et les dérapages stratégiques du PQ viennent de là. – Et non seulement les dérapages, mais tout le désespérant virage à droite du Québec.
La petite gouvernance provincialiste de PQ, a toujours été une terrible erreur stratégique ; et à un point tel, que les Québécois ne seront peut-être «jamais» indépendants
Le peuple n’aura finalement jamais eu ce qu’il voulait, alors le PQ lui, aura eu ce qu’il voulait vraiment : «LE POUVOIR».
Il n’y a eu nul besoin d’un référendum pour faire entrer le Québec dans la confédération canadienne, pourquoi en faudrait-il un pour un sortir ?
Selon les propres «exigences fédérales » ou internationales….
J’irais même jusqu’à dire… qu’on est même pas d’dans…
Christian Montmarquette
Source :
Éloignez ce calice / Michel David
http://www.ledevoir.com/2009/05/09/249604.html
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LE PLAN B
La seule alternative pour protéger les intérêts du peuple du Québec s’il n’accède pas à son indépendance est : « Le progrès social.»
Or, Québec solidaire apparait actuellement comme le seul parti capable de marcher et mâcher de la gomme en même temps et permet les « deux » avancées d’une même lutte.
«Jamais» le PQ n’aurait dû dissocier la question sociale de la question nationale. C’était là trahir ses origines, trahir son objectif et trahir le peuple.
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Christian Montmarquette
Militant de Québec solidaire
Parutions chez Vigile :
Vive le Québec libre… Quelle liberté ?
http://www.vigile.net/Vive-le-Quebec-libre-Quelle
« Fédéralisme -Souverainisme » : Une dialectique aliénante
http://www.vigile.net/Federalisme-Souverainisme-Une
QS
M. Montmarquette de Québec solidaire écrit : ««Jamais» le PQ n’aurait dû dissocier la question sociale de la question nationale. C’était là trahir ses origines, trahir son objectif et trahir le peuple. »
C’est justement ce que fait, en pire, Québec solidaire. Allô !
@Christian Montmarquette
J’ai du respect pour Québec-Solidaire , un parti de gauche dans une société de l’Amérique du Nord c’est souhaitable question d’équilibre des valeurs .
Par contre en tant que souverainiste jamais QS aura mon vote . QS est souverainiste par défaut , question de flirter avec les nationalistes de gauche pour faire le plein de vote . QS est avant tout socialiste et la souveraineté du Québec ne sert que d’appât . La preuve nous la constatons dans le discours et l’attitude de vos deux chefs ( une drôle de bibitte cette affaire là ) lors des campagnes électorales .
Je suis personnellement social-démocrate mais mon objectif premier est la souveraineté du Québec. Commencons par avoir le pays et après les gens déciderons de l’orientation de ce pays.
Le PQ a ses défauts mais par deux fois il a livré la marchandise avec DEUX référendums . Ce que les autres partis politique du Québec n’ont JAMAIS réalisé .
Dernier point concernant QS , vous devriez envisager de faire d’Amir Kadhir le seul chef du parti , vous en seriez plus crédible et Madame pourrait s’occuper a des tâches moins visible , ce qui semble nuire de plus en plus a votre image .
Votre vote vous appartient mon cher Réjean. Tous et toutes sont libre de voter selon leur conscience.
Mais sachez que la gauche n’est pas souverainiste par défaut comme vous dites, mais bien au contraire parce que la gauche s’oppose a toute forme d’oppression des peuples quelles qu’elles soient ; et y compris l’oppression nationale.
D’autant plus qu’au Québec cette lutte prend racine dans l’oppression économique et sociale du peuple canadien français.
D’autre part beaucoup méconnaissent notre fonctionnement pourtant pas si complexe. Nous n’avons pas de « chef » parce que nous ne voulons pas de » Cheuff ».. des Tis-Lucien Bouchard… des Tis-Mario Dumont ou desTis-Jonny-James Charest… des p’ts-Hitler ou des Duplessis en herbe…
Notre parti est pourvu d’une direction collégiale ultra démocratique et dirigé par un conseil de » 16 personnes » qui doivent se concerter et voter pour prendre les décisions ; ce qui protège des directions dictatoriales.
De plus, en affirmant…
» Je suis personnellement social-démocrate mais mon objectif premier est la souveraineté du Québec. Commencons par avoir le pays et après les gens déciderons de l’orientation de ce pays. »
….Non seulement vous êtes contradictoire à vos propres valeurs et vos propres principes… Mais vous négligez complètement les origines et l’objectif du combat pour l’indépendance.
Il est complètement immoral de tenter d’accéder a l’indépendance en laissant les plus faibles parmi de côté et leur dire d’attendre l’indépendance avant de se nourrir, de se loger ou de se soigner.
Le pays pour le pays est une aberration pour le peuple, tout comme le pouvoir pour le pouvoir, ne sert que ceux qui l’exercent.
« La liberté ne procède pas de la seule ratification d’une entente constitutionnelle intervenue entre deux États, mais de la lutte pour la libération du peuple de la violence économique et de la prison de la pauvreté ».
«Nul ne peut se prétendre « Patriote » s’il abandonne un seul des siens dans la misère»
Christian Montmarquette
Vive le Québec libre… Quelle liberté ?
http://www.vigile.net/Vive-le-Quebec-libre-Quelle
QS
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@ Gilles Bousquet
Vous dites :
« Tout le monde bilingue au Québec et ensuite, au Canada. Faut bien rêver un peu d’un rêve qui n’est peut-être pas si fou, après tout. Si les Québécois continuent de bouder la souveraineté du Québec, faudra bien se rabattre sur autre chose, un jour. Une sorte de plan B. »
Ce plan B a été mis en marche depuis 40 ans et il ne fonctionne pas, ou il fonctionne que dans un sens. C’est le bilinguisme et biculturalisme de la Commission Laurendeau-Duntun. http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0000741
Commission suivie de la Loi sur les langues officielles du Canada (1969), remplacée en 1988. 40 ans cette année 2009 au moment où un ministre du Gouvernement du Canada responsable de son application au gouvernement s’insulte qu’on lui reproche de ne pas parler le français. Si le principe que vous proposez comme nouveau Plan B avait pu s’appliquer, ça se saurait.
À ce rythme, le bilinguisme au Québec aura plutôt été le Plan B de Lord Durham. D’ici à ce que le bilinguisme citoyen s’applique au Canada, on ne parlera plus français au Québec que dans les villages reculés du Québec, comme on ne parle breton ou alsacien que dans la province profonde en France, et encore…
Madame Legault en une fois encore parfaitement raison. Sa distinction est fondamentale et incontournable. Montréal doit être une ville française et non bilingue.
Du reste, M. Rozon dans ses entreprises de l’est pas. Il y a d’un côté « Juste pour rire » et de l’autre « Just for laughs ».
Duolinguisme VS Bilinguisme
Pour donner un nom à cette situation qui la distinguerait du bi-linguisme, on pourrait parler de duo-linguisme. Montréal serait duo-lingue et non bi-lingue. Montréal « doit être » duolingue et officiellement unilingue française.
Le « biïsme » nous fait pratiquer deux choses distinctes. Le duo nous fait participer à un ensemble en tant que voix distincte, univoque, qui avec une autre forme un chant harmonieux ou discordant. Deux expressions distinctes qui chantant ensemble nous fait entendre chaque voix distincte, en l’occurrence ici, chacune parle distinctement dans sa langue. Il est question ici au Québec d’être la scène d’un duo ou la voix française doit être prédominante, se déployant partout dans la partition, en tout temps et de manière sophistiquée et brillante. Ailleurs au Canada, en Amérique du Nord, ce sera le contraire si tant est que tel duo y soit sur scène. Ici, au Québec, à Montréal comme partout au Québec, c’est la voix française qui doit briller. Ce qui passe par un unilatéral et universel unilinguisme officiel, commercial et institutionnel. Ici au Québec, à Montréal comme partout au Québec, la voix anglaise doit se faire discrète et s’exposer seulement en appui au déploiement de la voix française, à la tierce, voire la quinte de la voix principale, et pas en tout temps. Car il est question ici que la voix anglaise d’Amérique du Nord trouve dans ce chant, l’occasion non pas de s’imposer, mais plutôt celle qui lui permet de rencontrer en Amérique une culture, une langue différente, un peuple distinct, une occasion de participer à la survivance de cette différence qui enrichit la culture anglaise de l’Amérique. Le multiculturalisme ne permet pas de rencontrer les peuples du monde. Le peuple italien vit en Italie, pas dans la petite Italie de New York, Toronto ou Montréal. Il n’y a là que des ressortissants italiens. Au Québec, vit un peuple qui ne vit nulle part ailleurs qu’en Amérique, au Québec, à Montréal, métropole du Québec.
Cela, parce qu’il est justement question ici de goûter en Amérique ce que représente le fait de vivre immergé dans la culture et le génie de la langue française. S’il est question de faire de Montréal une ville multiculturelle comme veulent aussi l’être toutes les grandes villes du monde – c’est le « must » à la mode – qu’est-ce qui différenciera Montréal ? Ce sera donc, M. Rozon a raison en partie. Montréal peut tabler sur le fait d’être un lieu de rencontre de deux cultures. Un lieu où le monde anglo et multiculturel d’Amérique peut venir rencontrer la culture québécoise de langue française. Une rencontre qui se décline en duolinguisme et non en bilinguisme.
Duoculturalisme VS Biculturalisme et multiculturalisme
Le duoculturalisme s’oppose au biculturalisme et au multiculturalisme en tant que duo où le français est obligé… Cela contre ce que défend le ministre Conservateur multilingue responsable de l’application du bilinguisme mais ne parlant pas le français. Le « duoculturalisme » au Québec oblige le français dans le duo qui peut se former ici entre le Québec français et toutes les cultures du monde qui nous arrivent via les ressortissants d’autres peuples et cultures vivant partout ailleurs dans le monde, cela en tant que résidents et citoyens québécois ou en tant que visiteurs.
Juste une autre précision Réjean.
Vous dites :
» Le PQ a ses défauts mais par deux fois il a livré la marchandise avec DEUX référendums . Ce que les autres partis politique du Québec n’ont JAMAIS réalisé. »
Je ne suis malheureusement pas du tout d’accord.
Le PQ » N’a Pas » livré la marchandise.
Il a livré : des » référendum ».
Et c’est bien là tout le problème !
Et c’est « vous » qui vous méprenez. Car c’est le PQ qui se sert de l’appât de la souverainneté pour se faire élire, sans livrer la marchandise.
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Juste une autre précision Réjean.
Vous dites :
» Le PQ a ses défauts mais par deux fois il a livré la marchandise avec DEUX référendums . Ce que les autres partis politique du Québec n’ont JAMAIS réalisé. »
Je ne suis malheureusement pas du tout d’accord.
Le PQ » N’a Pas » livré la marchandise.
Il a livré : des » référendum ».
Et c’est bien là tout le problème !
Et c’est « vous » qui vous méprenez. Car c’est le PQ qui se sert de l’appât de la souverainneté pour se faire élire, sans livrer la marchandise.
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@ Christian Montmarquette
L’objectif de la souveraineté est d’abord culturel . Le français qui perd de plus en plus de place et notre culture francophone . Voila en ce qui me concerne l’origine du mouvement souverainiste . Commencons par sauver notre langue et notre culture . Les plus pauvre ne serons pas plus riche dans 10 ans d’ici quand vous aurez réussi a faire élire deux ou trois députés de plus .
Vous pensez SÉRIEUSEMENT que votre formation atteindra le pouvoir et fera l’indépendance du Québec dans les prochaine décennies ? Avec les résultats électoraux que vous obtenez nous serons assimilés depuis des années avant que vous preniez le pouvoir .
Quand vous mentionnez que votre formation est de direction collégiale je vous approuve a 100 % , en espérant que vous deviendrez adulte un jour .
Soyez réaliste ! Contrairement a votre idéologie socialiste , la souveraineté demeure un objectif concret et réalisable .
Ce que je trouve immorale dans votre parti c’est de vous servir de la souveraineté comme appât alors que votre objectif est d’abord un Québec socialiste . J’aurais beaucoup de difficulté a me souvenir de la dernière fois qu’un de vos » Cheuf » est fait la promotion d’un Québec souverain .
La façon la plus sûre d’assurer la primauté du français à Montréal est d’obtenir la primauté du français dans toutes les entreprises, commerces, institutions financières, etc.
Si français n’équivaut pas à puissance économique, notre chien est mort.
Les premiers ministres péquistes, et leurs cabinets, ont refusé d’imposer le français à une minorité méprisante. Le signal est fort et intelligible : vous pouvez continuer à nous mépriser, nous ne ferons rien pour vous en empêcher. Nous n’avons pas de colonne. Nous aimons ramper. Nous aimons être écrasés, ridiculisés. Le CHUM de langue anglaise en est un parfait exemple. Un seul CHUM s’imposait, pour des raisons de gros sous, des raisons de gros bons sens économique. Nous ne sommes pas riches. Il faut vivre selon nos moyens, pas nos rèves.
L’avenir s’annonce rose, mais pas pour nous.
Entièrement d’accord avec M. Archambault qui écrit : «Montréal serait duo-lingue et non bi-lingue. Montréal « doit être » duolingue et officiellement unilingue française.»
J’achète ce joli principe. Ça pourrait se faire tout en faisant la promotion du français chez les Anglos comme je l’indiquais. APPRENDRE LE FRANÇAIS, C’EST COOL, YES SIR !
En passant, Matane, St-Hyacinthe et Shawinigan sont très très loin de l’anglicisation. Si Montréal est sauvée de l’affaire, pas de problème avec le « reste du Québec ».
@ Gilles Bousquet
Si on doit résumé ma proposition je dirais :
« Montréal « doit être » non pas bilingue mais duolingue et officiellement unilingue française. »
Pour abonder dans le sens votre belle proposition qui vise à valoriser auprès des anglophones l’apprentissage du français, nous pourrions dire en français dans des mots que Sir Paul et les Beatles ont largement diffusé dans l’anglophonie.
« Québec français… sont des mots qui vont très bien ensemble… »
N’est-ce pas Michèle… ma belle… ?
http://www.dailymotion.com/video/x274a0_the-beatles-michelle-ma-belle_music
Bravo et salut Josée !
« On peut pardonner à l’enfant qui a peur de l’obscurité.
La tragédie c’est quand les adultes ont peur de la lumière » – Platon
Bonne idée de marketing M. Archambault : «« Québec français… sont des mots qui vont très bien ensemble… »
Vendre une bonne idée correctement pour qu’elle soit achetée automatiquement.
Les Canadians n’en ont cure du français sauf quand il s’agit de se démarquer des Americans. E ça ne m’étonne pas du gérant de bouffons à Rozon. Que peut-on attendre d’autre d’un « big shot »qui parle la langue du « cash ».
Je n’ai rien contre l’argent, mais on sait que celui-ci vient avec son corollaire le Pouvoir, comme dans « Power »… Corp. De la graine de Desmarais, et là c’est pas juste pour rire !
On sent ici chez certains un vieux fonds québécois contre le pognon que l’on reporte contre M. Rozon.
Changez le disque un peu les nationalistes. Depuis le gouvernement Lesage, l’argent n’est plus une malédiction qu’il faut suivre et condamner ceux qui en accumulent afin de ne pas mourir raide pauvre comme nos ancêtres. Pauvreté n’est pas vice mais n’est pas un but à atteindre non plus…me semble. C’est les chefs de la religion catholique qui nous enseignait la beauté de la pauvreté afin de nous aider à être plus généreux envers eux.
Copie corrigée, s’cusez !
On sent ici chez certains un vieux fonds québécois contre le pognon que l’on reporte contre M. Rozon.
Changez le disque un peu les nationalistes. Depuis le gouvernement Lesage, l’argent n’est plus une malédiction qu’il faut fuir et condamner ceux qui en accumulent pour ne pas mourir raide pauvre comme nos ancêtres. Pauvreté n’est pas vice mais n’est pas un but à atteindre non plus…me semble. C’est les chefs de la religion catholique qui nous enseignaient la beauté de la pauvreté afin de nous aider à être plus généreux envers eux.
Ces » Certains » …comme vous dites… N’ont peut-être justement « rien » contre l’argent …mais contre le fait qu’il se retrouve toujours dans les mêmes poches…
Pendant que l’on parle de Starmania, le
centre-ville de montréal s’anglicise à la vitesse grand V.
Et ce ne sont ni des rumeurs, ni des ouï-dire, ni des peurs mal-fondées, ni des épouvantails à moineaux, ce ne sont que des faits réels.
CENTRE-VILLE DE MONTREAL
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Une anglicisation fulgurante en photos et vidéos
Déjà un millier d’infractions possibles à la loi 101!
Allez constater sur ce site:
http://www.imperatif-francais.org/bienvenu/articles/2008/montreal-anglais.html
@Gilles Bousquet
Faudrait changer votre cassette concernant l’argent et les nationalistes . Quand le PQ a pris le pouvoir beaucoup de québécois ont commencés a faire des affaires et réussir .
Personnellement je n’ai absolument rien contre l’argent et les profits. Par contre les obsédés compulsifs qui ne pensent qu’à l’argent et les profits me lève le coeur . La démesure dans tout les domaines m’irrite au plus au point .
Rozon est un exemple de petit affairiste qui s’en est mis plein les poches avec NOTRE argent et il continue compusilvement a en vouloir plus .
Faire de l’argent …pas de problème , par contre ne pensez qu’à faire de l’argent au détiment de notre culture et notre langue est tout ce qu’il y a de plus colonisés !
Je pourrais vous dressez une liste de québécois prêt a vendre leur mère pour du cash !
L’anglicisation du Québec se fait tranquillement, comme le craignent Yvon Deschamps et Jacques Godbout, entre autres. Mais peut-être est-ce inévitable ?
Les Québécois n’ont jamais valorisé une langue française de qualité. Autrefois on disait que trop bien parler, ça faisait »Français de France », ou pire, pédé. Sommes-nous vraiment si attachés à notre langue ? On peut se le demander quand on voit à quelle vitesse s’assimilent totalement beaucoup de Québécois qui vont s’installer aux États-Unis ou même au Canada anglais. Les « Français de France », eux, pour la plupart, continuent de maîtriser leur langue trente ou quarante ans après avoir immigré en pays anglophone.
M. Richard Sauvé a raison d’écrire : «Les « Français de France », eux, pour la plupart, continuent de maîtriser leur langue trente ou quarante ans après avoir immigré en pays anglophone.»
Faudrait commencer par valoriser notre langue française à la maison et à l’école avant de la vendre aux autres. Si on est même pas foutu de le faire, vaudrait mieux oublier les idées de souveraineté. On n’est quand même pas pour se séparer du ROC pour finir dans un Québec avec une sorte de dialecte ou pire, anglophone.