Bon. C'est fait. Les plaques tectoniques viennent de bouger à Montréal. Très officiellement!
Donc, le 1er novembre prochain:
1- Ou, Gérald Tremblay gagnera parce que les Montréalais auront décidé de le garder comme maire, non parce qu'ils n'auront pas eu le choix. Mais parce qu'ils auront pu le comparer à une adversaire de taille.
2- Ou, les Montréalais se donneront une nouvelle mairesse parce qu'ils auront eu ce choix et auront jugé qu'elle serait à mieux de rétablir ce que Louise Harel appelle «la confiance et la fierté» d'être Montréalais. Les deux étant drôlement amochées par les temps qui courent.
Bref, la dynamique politique de la métropole du Québec vient de basculer.
Reste à voir si Richard Bergeron, chef de Projet Montréal, acceptera ou non l'invitation de Louise Harel d'ouvrir un «dialogue» pouvant mener soit à une plateforme commune, soit à une alliance.
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Lors de la conférence de presse, une journaliste a précédé sa question à Mme Harel de l'affirmation suivante: «vous avez plusieurs handicaps dans cette course: vous ne parlez pas très bien l'anglais, vous êtes souverainiste et vous avez fait les fusions.». Ce qui reprend ce qu'on entend dire de manière assez mécanique.
Mais s'il est vrai que le «souvenir» des fusions peut constituer un handicap politique dans certains coins de la grande ville, l'anglais, c'est autre chose.
En fait, le sien semble s'être amélioré. Et si un Lucien Bouchard a pu apprendre à maîtriser l'anglais en arrivant à Ottawa (alors que nombre d'élus fédéraux anglophones, d'hier à aujourd'hui, n'ont jamais daigné apprendre le français), disons que ce supposé «handicap» est exagéré.
Et pour ce qui est d'être souverainiste, serait-ce devenu ici un «handicap»? En Alberta ou en Ontario, sûrement. Mais au Québec? Quelqu'un, quelque part, aurait-il décrété que 40 à 42% de la population serait politiquement handicapée?..
Pourtant, personne, et avec raison, n'avait considéré les convictions fédéralistes de Gérald Tremblay, ou le fait d'avoir été un ministre libéral, comme un «handicap» lorsqu'il s'était présenté à la mairie?
Aurait-on ENCORE besoin en 2009 de répéter ce qui est pourtant évident? À savoir qu'à l'extérieur de l'arène, partisane par définition, de l'Assemblée nationale (*), souverainistes et fédéralistes travaillent ensemble partout à travers le Québec, autant en politique municipale que dans pas mal toutes les sphères d'activité.
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Louise Harel est néanmoins face à des défis de taille, dont:
1) Réussir à faire des Montrélais des «Montréalistes», comme elle le disait aujourd'hui;
2) Réussir à incarner un certain renouveau malgré sa longue feuille de route en politique active.
Grosse commande.
Mais en politique, le contexte, les circonstances, ça compte aussi pour beaucoup. Ce qu'on appelle en anglais le timing.
Il n'est donc pas exclu que Mme Harel puisse bénéficier de la chute en popularité de Gérald Tremblay depuis que les «scandales» s'alignent à l'Hôtel de Ville.
Bref, au-delà des problèmes de structures et d'organisation dans cette ville, vous pouvez être sûrs que ces mêmes questions d'intégrité et d'éthique, non seulement du candidat ou de la candidate à la mairie, mais également de son équipe, seront au coeur de la campagne pour diriger la métropole du Québec!
Mme Harel dit souhaiter un taux de participation record à l'élection du 1er novembre.
Eh bien. Si M. Tremblay se réveille et que Mme Harel présente des idées audacieuses et une équipe intègre et nouvelle, cela pourrait fort bien arriver.
Et quel qu'en sera le résultat final, cela aura sûrement fait le plus grand bien à la démocratie montréalaise!
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(*) En passant, même à l'Assemblée nationale, les rapports entre élus, quelle que soit leur option constitutionnelle, sont habituellement courtois et respectueux…
Madame Legault,
Vous balayez trop facilement le fait que la réorganisation des structures municipales par voie de fusions forcées sans consultation de 29 municipalités par le tandem Bouchard-Harel en 2002 était ABSOLUMENT ANTIDEMOCRATIQUE conduisant, par la suite, le gouvernement Charest à «balkaniser» totalement la métropole!
Maintenant que le mal est fait, Madame tentera sûrement de faire campagne dans le but de se «refaire une virginité», sans tenir compte qu’elle est elle-même responsable du pouvoir indu du conseil d’agglomération qui gère plus de 60% du budget de Montréal tout en étant sous le contrôle absolu du maire de la Ville et de sa garde rapprochée sans mentionner les pouvoirs de ce même comité exécutif siégeant à huis clos!
Est-ce que la présumée «salvatrice» aura une ferveur démocratique plus grande que lors de son séjour à titre de ministre des Affaires municipales en osant également s’attaquer à pareil régime de «république de bananes» qu’elle a directement contribué à mettre en place?
Maintenant,n’en déplaise aux «purs et durs», la fonction de maire(sse) de Montréal, n’étant pas celle de magistrat de Saint-Glin-Glin, exige à tout le moins, comme celle de premier(e) ministre du Québec, une connaissance de l’anglais plus élaborée que celle d’un camelot eu égard à leurs responsabilités et devoirs d’ambassadeurs, fussions-nous un de ces jours «indépendants» ou non! Ce que feu René Lévesque et Jacques Parizeau, eux-mêmes, avaient pourtant éloquemment démontré à leurs successeurs, sans beaucoup de succès semble-t-il! Vous-même, journaliste parfaitement bilingue, comprendrez assurément sans peine… quant aux «sectaires», c’est peine perdue, n’est-ce pas?
Au sujet de l’handicap de Mme Harel, il ne faut pas oublié qu’il y a pas si longtemps on déchiraient sa chemise à l’ idée de refuser à un candidat de se présenter dans une circonscription de Montréal du fait qu’il ne parlait pas français. Mais ça c’est pas pareil.
C’est évident que tout nos fédéralistes Montréalais vont s’en prendre a Louise Harel !
Hier Tremblay était sur d’être réélu mais maintenant la bataille sera plus difficile alors comme avec Boisclair lors de la dernière campagne électorale provinciale les couteaux voleront bas .
Concernant l’anglais Madame Harel n’est pas totalement unilingue . Tremblay parle anglais , Sammy Forcio parle anglais et probablement que les réunions de la Ville se font en anglais ( colonisés un jour colonisés TOUJOURS ) et pourtant regardons l’état et la situation de Montréal présentement . Un autre mandat a cette équipe et Montréal ne sera plus qu’une ville en perdition .
Faut absolument sortir l’équipe Tremblay de l’Hotel de ville de Montréal , assez c’est assez ! Faut pas répéter le même scénario qu’au dernières élections provinciale et reporter au pouvoir la même gang d’incompétents !
Par contre la bataille sera difficile pour Madame Harel dans une ville ou l’anglais a repris ses gallons , dans une ville ou la loi 101 est bafouée aux 15 minutes , dans une ville ou la moitié des francophones préfèrent rester a la maison le jour du scrutin alors que les anglos et les allophones se rendent aux urnes et votent TOUJOURS du même bord .
J’espère de tout mon coeur que Montréal sera entre les mains d’une nouvelle équipe le lendemain du scrutin et personnellement je voterai pour la personne qui semble la plus compétente , Louise Harel !
Déjà qu’on ait une alternative convaincante, c’est un plus.
Reste à intéresser les citoyens.
Deux poids deux mesures. Le Canada compte 21,4 % de francophones, personne n’oserait se présenter PM sans parler le Français.
Montréal compte 24,8% d’anglophones. Mme Harel, de son propre aveu, ne parle pas l’anglais.. D’ailleurs hier fut la première fois en 30 ans de carrière politique que Mme Harel prononçait une phrase en anglais publiquement. La première fois.
Sur la question de l’anglais, mon observation repose sur un fait très simple: à savoir qu’au parlement fédéral, qu’un élu n’ait pas une maîtrise au moins minimale de son «autre» langue officielle, à mon HUMBLE avis, est problématique, parce qu’il est soumis à une Loi reconnaissant DEUX langues officielles, le français et l’anglais. Par contre, cela n’est pas le cas au Québec, ni à la Ville de Montréal.
Maintenant, bien sûr que ce sera préférable pour Mme Harel, si elle devenait mairesse de Montréal, de faire des efforts particuliers pour pouvoir s’exprimer au moins correctement dans la langue de la principale minorité linguistique de cette ville. Ce qu’elle fera sans aucun doute.
Ce qui me chicotte, c’est qu’autant d’attention soit portée à cet aspect des choses qui demeure, selon moi, fort accessoire.
L’important pour les Montréalais sera de pouvoir connaître et ensuite comparer les «visions» qui seront proposées par G. Tremblay & L. Harel.
Quant au fait qu’elle soit souverainiste, quitte à me répéter, c’est troublant d’en entendre autant décrire comme un «handicap» une option politique parfaitement légitime et légale au Québec, et même au Canada! Cela ressemble drôlement à du sectarisme, voire à de la discrimination politique.
Si autant de «souverainistes» ont pu voter pour G. Tremblay, Jean Drapeau et tutti quanti, par quel réflexe d’intolérance un «fédéraliste» ne pourrait pas aussi voter pour un candidat ou une candidate à la mairie se disant «souverainiste», s’il appréciait sa plateforme politique?
@David Lépine
Le Canada compte 24,1 % de francophones dans un pays supposément bilingue et en dehors du Québec ces mêmes francophones sont OBLIGÉS de se mettre a l’anglais pour avoir le moindre service .
A Montréal les anglophones qui ne représentent que 20 % de la population ont TOUT les services qu’ils ont besoin dans leur langue et en plus ils se font un grand plaisir de bafouer la seule loi qui protège le français au Québec .
Le Canada a une charte bilingue ( une farce ) …Montréal est une ville FRANCOPHONE et Toronto une ville anglophone . A Montréal ce sont les petits roitelets des arrondissements qui mènent la barque et ces petits roîtelets sont en masse angophones dans les arrondissements a majorité anglophone !
Pleurer sur le sort des pauvres anglos de Montréal est pour le moins loufoque et démagogue .
Que Madame Harel ait été péquiste, créditiste ou même je-m’en-foutiste dans sa vie politique passée, cela ne me dérange pas le moins du monde en autant que, pour le poste qu’elle vise à la mairie de Montréal, elle soit prête à faire de son mieux, qualifiée, et surtout capable de s’entourer d’une équipe réaliste et dévouée.
Parce que le gros problème de Gérald Tremblay semble de n’avoir pas su bien s’entourer, avec tous les déboires que l’on sait en conséquence.
Par contre, je considère comme étant un très gros point en défaveur de l’aspirante mairesse sa lacune au chapitre de l’anglais. Car il ne s’agit pas seulement de pouvoir s’adresser de temps à autre aux citoyens de la métropole pour leur donner des nouvelles. Ça ,c’est bien sûr utile mais, somme toute, assez secondaire.
À mon avis, le rôle du maire d’une grande ville se doit dans une large mesure d’être un ambassadeur de celle-ci de par le vaste monde. D’aller vendre ses attraits un peu partout. De prendre régulièrement son bâton de pélerin et d’aller rencontrer des décideurs.
Et pour ça, l’anglais n’est pas seulement souhaitable, c’est un « must ». Et baragouiner la langue ne suffit aucunement.
Alors, à moins que Madame Harel ne puisse nous rassurer crédiblement à l’effet qu’elle a une solution réaliste pouvant compenser ce problème de communication internationale, sa lacune ne peut que la disqualifier.
Ce qui serait évidemment dommage, mais on ne peut vraiment pas se permettre que l’ambassadeur ou ambassadrice en chef de Montréal parte désavantagé(e) – par rapport aux représentants d’autres grandes villes – lorsqu’il est question de nous mettre en valeur sur la scène internationale.
Je crois qu’enfin au mois de novembre il va y avoir à Montréal des élections avec des idées et des projets emballants, tout simplement parce qu’il y aura une vrai rivalité entre Mme Harel et M. Tremblay.
Ça va stimuler leurs créativités et sans doute celle des citoyens aussi, moi je suis très contente que Mme Harel se présente c’est un grand défi, il y a tant à faire pour retrouver une fierté montréalaise.
Je demeure confiante, Mme Harel connaît bien Montréal et comme M. Tremblay elle va y mettre toute son énergie.
Quelle ait de la difficulté à maîtriser la langue anglaise ne me semble pas une difficulté insurmontable et je trouve un peu étrange qu’on lui demande d’être parfaite bilingue ce serait souhaitable mais il me semble qu’on a oublié depuis quelques années qu’on vit dans une ville francophone merde………peut-être qu’il serait temps que le français reprenne sa place à Montréal.
Ce serait peut-être un beau défi pour Mme Harel et aussi M, Tremblay.
Madame Legault,
Qu’attendez-vous donc de plus de la part de Louise Harel que vous ne sachiez déjà? Ne mentionne-t-elle pas que son principal objectif est de «s’attaquer au pouvoir démesuré des 19 arrondissements», conséquence directe de la déstructuration de la métropole dont elle fut la l’instigatrice première avec ses fusions imposées sans consultation aucune!
Et dire que les «indépendantistes-souverainistes-associationnistes ou whatever advienne que pourra!» ont toujours poussé les hauts cris face à un fédéralisme trop centralisateur à leur goût!
Autrement dit: «Faites ce que je dis et non ce que je fais», n’est-ce pas?
Vous trouvez ça constructif pour Montréal, vous, d’être perpétuellement dans un cul-de-sac antagoniste comme à Québec avec toujours la même bande de «has been» prévisibles? Charest et Normandeau en salivent déjà..pendant que Montréal poursuivra son déclin!
La Gazette compare Louise Harel a Mom Boucher !
Voila ou nous en sommes . Que Montréal soit dirigé par un grand naîf comme Tremblay et ses quarante voleurs ce n’est pas un problème. Que Montréal soit contaminée par des petits mafiosos affairistes ce n’est pas un problème , que Montréal soit une ville qui s’anglicise de plus en plus et que le loi 101 soit bafouée a qui mieux mieux ce n’est pas important .
Mais qu’une méchante souverainiste devienne maire de cette ville FRANCOPHONE , voila qui est INNACEPTABLE.
La question de la langue concernant le maire de Montréal n’est pas LA PRIORITÉ. J’aime mieux une mairesse qui ne s’en laisserait pas imposer par les petits roîtelets des arrondissement , une mairesse qui redonnerait a Montréal son statut de Ville Francophone et une mairesse qui s’attaquerait a cette culture malsaine de corruption qui s’est installée de façon permanente avec un maire naîf et atteint de graves problèmes de cécité et de surdité .
Madame Harel comprend l’anglais beaucoup mieux que Stéphane Dion et sa JOB première comme mairesse serait de remettre Montréal sur pied et non de faire de la promotion a l’extérieur !
La langue de madame Harel ne sert que d’excuse a tout nos fédéralistes montréalais !
M. Samuel écrit : «Et dire que les «indépendantistes-souverainistes-associationnistes ou whatever advienne que pourra!» ont toujours poussé les hauts cris face à un fédéralisme trop centralisateur à leur goût!»
Bien oui et les Anglos de l’Ouest de Montréal qui sont contre la séparation du Québec, ont voté pour se séparer de la Ville de Montréal « , les vilains séparatistes »
@ Gilles Bousquet
Cher ami, avant de dégainer à tort et à travers, vous devriez vous informer adéquatement sur ce dont vous parlez!
Sachez que ces villes de banlieues avaient précédemment été fusionnnées contre leur gré par le tandem Bouchard/Harel!
Je présume que c’est ce simulacre de démocratie dont vous rêvez dans votre Québec imaginaire…
Que l’on considère que le rôle du maire d’une grande ville comme Montréal ne soit surtout que de s’occuper des préoccupations locales, de bien veiller au train-train quotidien des choses, et que son aptitude à aisément pouvoir représenter sa ville sur la scène internationale ne soit, somme toute, qu’assez secondaire, voilà qui dénote d’une conception plutôt limitative de la fonction.
Bien sûr, s’il s’agissait de Saint-Glinglin, le maire pourrait être sourd, muet et aveugle, se bercer à longueur de journée sur son perron, et cela n’aurait pas tellement d’importance. Mais il ne s’agit pas de Saint-Glinglin, ici. Il est question de la mairie de Montréal et, à moins que l’on veuille Saint-Glingliniser la métropole, le rôle de l’administrateur en chef de celle-ci comporte – ou devrait comporter – le volet de représentation à l’échelle internationale. Pour ce qui est de la majorité des affaires courantes, cela relève principalement de l’équipe.
Et la langue internationale de communication est l’anglais. Autant pour les Mexicains, les Japonais, les Chinois, les Sri-Lankais et même les Français! Si l’on ne fait au mieux que la baragouiner tandis que la concurrence venant de partout s’y débrouille avec aise, on part une bonne longueur en retard sur le peloton.
Est-ce que l’on voudrait pour Montréal?
Enfin, n’en déplaise à certains, que l’on soit en faveur ou pas de la souveraineté québécoise n’a strictement rien à voir avec le désir de vouloir confier les rênes de l’hôtel de ville à une personne adéquatement qualifiée. Une simple question de gros bon sens.
« Maintenant, bien sûr que ce sera préférable pour Mme Harel, si elle devenait mairesse de Montréal, de faire des efforts particuliers pour pouvoir s’exprimer au moins correctement dans la langue de la principale minorité linguistique de cette ville. Ce qu’elle fera sans aucun doute. » J. Legault
Elle a 63 ans, elle vit à Montréal et fait de la politique depuis 30 ans. Mais ce n’est pas une question juridique, rien n’oblige le maire de Montréal à parler anglais, c’est une question de gros bon sens que le représentant en chef d’une grande ville nord-américaine, ville qui se vante d’être multiculturelle et surtout polyglotte, soit représentée par une mairesse unilingue.
La minorité anglophone n’a pas réellement besoin de se faire parler en anglais, elle est déjà bilingue à 90 %, elle la comprendra beaucoup mieux en français que dans un anglais pedant appris à l’âge de 63 ans.
Quelle image voulons-nous projeter à l’étranger avec notre porte-parole unilingue ? Mme Legault balaie du revers de la main ce handicap majeur en comparant le parlement fédéral -juridiquement bilingue, avec la ville de Montréal, juridiquement française. Là n’est pas la question. Montréal n’est pas Trois Pistoles.
Mr.Perrier
Le maire sourd et aveugle nous l’avons depuis deux mandats . Et la gestion actuel de Montréal est assez similaire a celle de St-Glinglin !
Vite du changement ! Madame Harel comprend l’anglais et le parle un peu , elle est déja en avance sur Dion qui avait de la difficulté a comprendre l’anglais et qui se présenta aux dernières élections fédérale !
C’est étrange mais si je me souviens bien les fédéralistes de ce blogue n’ont jamais mentionné cet handicap de Monsieur Dion ?
Why ?
@ Monsieur Asselin
À ce que je constate, vous persistez à vouloir ramener la question concernant les qualifications requises de la part d’une personne aspirant à la mairie d’une grande ville comme Montréal à une affaire de « fédéralistes »…
Une obsession, semble-t-il.
Et voilà que vous nous ressortez ce pauvre Stéphane Dion! Mais puisque vous y tenez, parlons-en un peu.
Cet ex-chef du PLC – mal-aimé autant des gens de son propre parti que de ceux de l’opposition – s’avère peut-être bien l’exemple patent du sérieux problème que peut causer le fait de ne baragouiner qu’une langue. Parce que lorsqu’on ne maîtrise pas suffisamment une langue, qu’on ne la comprend ou ne la parle qu’approximativement, on se retrouve continuellement désavantagé.
De toute façon, Stéphane Dion était une cause perdue à l’avance, un homme qui n’était pas à sa place à la tête d’un gros parti politique canadien, et même en politique tout court, je dirais. Son problème linguistique n’était vraiment que la cerise sur le gâteau…
Par contre, il en va tout autrement en ce qui concerne Mme Harel. Celle-ci est une vraie politicienne, une femme d’expérience, et il est réaliste de penser qu’elle pourrait remettre un peu d’ordre dans les affaires municipales. Mais il faudrait absolument qu’elle puisse nous convaincre, avec une solution crédible, que sa méconnaissance de la langue anglaise (la langue internationale de communication entre États) ne nuira pas au développement et à l’essor de Montréal sur la scène mondiale.
Sinon, pareille lacune linguistique n’étant pas une petite vétille sans importance lorsqu’il s’agit de briguer la mairie de Montréal, Mme Harel ne peut que s’en trouver disqualifiée pour le poste.
Et cela n’a rien à voir avec la performance de Gérald Tremblay, laquelle relève d’un problème d’un tout autre ordre, ou du fait d’être fédéraliste, ou souverainiste, ou créditiste, ou marx-léniniste, ou diététiste ou même alpiniste, à la rigueur… Rien à voir. Une banale question de qualifications, c’est tout.
Mr. Perrier
Je crois que le bilinguisme supposément déficient de Louise Harel sert beaucoup les fédéralistes montréalais . Derrière cette excuse l’ hantise de d’avoir dans les jambes une souverainiste comme mairesse est très profonde . La Gazette parle de Mom Boucher , l’ancien d’ Alliance Québec Mr. Taylor disais a Dutrisac que JAMAIS il ne voterais pour une souverainiste a ce poste et ont nous sort le passé de madame Harel ect…
Je sens qu’il y a beaucoup plus qu’un simple problème de langue de la candidate. Je sens que les anglophones de Montréal vont TOUT faire pour discréditer sa venue . Madame Harel représente un danger pour le laxisme volontaire du gouvernment Charest concernant la loi 101 et le français dans notre ville . Avec Charest comme PM et Tremblay comme maire nos anglophones font ce qu’ils veulent dans cette ville . Les petits roîtelets qui mènent Montréal ne voudront certainement pas avoir quelqu’un de ferme et de compétent pour les surveiller .
J’aime ma ville et je ne voudrais certainement pas qu’elle reste entre les mains de l’équipe Tremblay et Louise Harel avec un bon entourage est certe celle qui peut relever cette ville avant que les dommages ne soient trop importants.
Qui d’autres ? Tremblay et ses quanrantes voleurs ou Bergeron qui n’a pas le 1/8 d’expérience de Louise Harel ?
Poser la question c’est y répondre !
M.Perrier,
Personellement , je trouve que vous allez un peu trop loin lorsque vous disqualifiez Mme Harel comme candidate légitime à la mairie de Mtl vu ce que vous dites est son « Handicap ». Mais Monsieur, Mtl n’est-elle pas supposée 80 un peu moins % francophone?? Alors, que l’on n’y maîtrise pas l’anglais, so got damn what, pourquoi ne serait-ce pas les ceuces autres qui ne devraient pas l’apprendre et l’utiliser à plein temps le français; EXPLIQUEZ-NOUS ÇA.
En plus, vous, fonctionnez-vous tant que ça dans une autre langue, et ici je parle de fluidité intellectuelle et fonctionnelle, pas de traduction, et dans une troisième ….peut-être une quatrième?
Mtl n’a pas besoin de visibilité, elle a besoin d’un maire qui va mettre de l’ordre en nettoyant les écuries d’Augias qui s’y trouvent.
Après le sandblasting Mtl retrouvera sa fierté de métropole.
Mtl., j’ai le regret de le dire, a été une ville sodomisée depuis la confédération, pillée par des intérêts exogènes à son environnement. C’est ce qui faisait et fait encore de Mtl une ville déconnectée.
Autant Mtl était mystérieuse dans l’ancien temps, autant aujourd’hui elle se retrouve sans maquillage et atours, comme dans Zorba.
Mtl a besoin d’un leader, c’est-tu simple ça ? Pas de grandes idées, du leadership….pour runner la place. Moi je pense que si on a pu construire Manic et compagnie en français, on peu bien runner la ville en français dans une ville française au cœur de ce que je sache est la Nation québécoise.
Et pis en passant avez-vous écouté Sarko, Berluco, Merkel parler l’anglais, comme si cela était la clé du succès; des vaches espagnoles.
Soit-dit en passant je ne me fais l’apologiste de Mme Harel, que le débat se fasse et peut-être que plus ’il y aura de fous (de Mtl il va sans dire) peut-être le pierrot sortira-t-il de cette boîte à surprise qu’est Montréal.
Bye
Hum… À ce qui paraît ressortir des commentaires ci-dessus, les fédéralistes montréalais, les anglophones à coup sûr, voteraient contre Mme Harel parce qu’il sont fédéralistes et que la candidate est quant à elle souverainiste.
Par ailleurs, les souverainistes montréalais l’appuieraient dans une large mesure parce que, justement, elle est souverainiste.
Bien possible.
Mais le cas échéant, on aura de part et d’autre voté pour ou contre elle pour les mauvaises raisons. Car l’allégeance politique provinciale n’a vraiment pas sa place ici. Il s’agit d’une élection municipale dont l’enjeu est la gestion efficace d’une grande ville et, aussi, la valorisation de celle-ci à l’échelle internationale.
Et puis, comme chacun sait – ou devrait savoir à présent – Montréal a désespérément besoin de sous pour boucler son budget, question de boucher ses nids-de-poule ou réparer son réseau souterrain de canalisation qui fuit de partout, à hauteur de 40% paraîtrait-il (pour ne mentionner que ces deux urgences). Par ailleurs, la tirelire municipale ne saurait raisonnablement compter que sur les taxes et frais divers imposés aux Montréalais eux-mêmes, ou encore sur les contributions du gouvernement provincial, lui-même par ailleurs assez mal en point financièrement.
Alors, des sous, il s’agit d’aller en chercher ailleurs. Et ailleurs, cela implique que l’on traverse les frontières et les océans, que l’on multiplie les démarches auprès de décideurs étrangers pour faire le promotion des attraits de la ville. Un rôle qui incombe au maire ou à la mairesse. Un rôle important qui requiert une bonne maîtrise de la langue internationale de communication, l’anglais.
Mais voilà qu’on nous réplique qu’une inaptitude à pouvoir couramment communiquer en anglais pour une personne briguant la mairie d’une grande ville n’a pas beaucoup d’importance. Monsieur Dallaire, ci-dessus, va même jusqu’à écrire que la ville « n’a pas besoin de visibilité »…
Vraiment?
Lequel Monsieur Dallaire ajoute, un peu plus loin: « on peut bien runner la ville en français ». À l’interne, je suis totalement d’accord. Mais cet aspect ne constitue qu’un volet de l’administration, l’autre étant – je le répète – d’en faire la promotion à l’internationale. D’aller rencontrer les Japonais, les Italiens, les Anglais, les Chinois et des tas d’autres, et être capable de leur parler dans une langue commune qu’ils comprennent.
Alors, je pense qu’il sera vraiment intéressant de voir comment Mme Harel nous expliquera la manière selon laquelle elle compte s’y prendre pour nous mettre en valeur à l’extérieur, et ainsi regarnir un peu notre tirelire. À moins qu’elle ne décide de ne s’occuper que des affaires courantes et locales…
Monsieur Perrier !
Vous n’avez sûrement pas lu mes commentaires de la bonne façon , je dit qu’il faut débarquer l’équipe Tremblay au plus sacrant et que la SEULE personne qui peut réellement faire la job est madame Harel . Même si je suis souverainiste je ne vote pas pour une élection municipale avec l’espoir de faire la souveraineté quand même .Je vote pour un changement au plus au plus sacrant a l’Hotel de Ville et il s’adonne que la personne la plus compétente est souverianiste . Ce n’est certe pas moi qui en fait une élection nationaliste mais bel et bien les fédéralistes de Montréal et en particulier les anglophones qui déchirent présentement leur chemise sur la place publique !
Si vous le dites, Monsieur Asselin!
Et moi, je dis simplement que la fonction de maire d’une grande ville implique davantage que la gestion courante des affaires. Il faut également faire la promotion de cette ville à l’extérieur, de manière à aller chercher des sous qui serviront alors à défrayer les coûts d’opération.
Tout en rehaussant le prestige de cette ville et en faisant de celle-ci une destination internationale de choix.
Les candidats en politique sont rares. Encore moins ceux avec qui il va y avoir de l’action. C’est stimulant de savoir que cette femme imparfaite comme nous mais d’expérience fasse partie de la course. Il est impératif que M. Tremblay ait de l’opposition.
Au point où en est rendu la ville, l’anglais est un atout secondaire pour le poste de maire-sse qui peut très bien être pallié par l’accompagnement d’un traducteur. L’important est d’avoir de bons-nes candidats-es et Mme Harel n’est quand même pas quelconque. Qu’ils ou elles soient un peu bilingues, sourds-es, aveugles, en chaise roulante ou unilingue hongrois-e, il y a toujours moyen de compenser par des intermédiaires en communication.
Être verbo-moteur parfaitement bilingue n’est pas nécessairement un atout primordial, il faut aussi être intéressant à écouter…
Je n’aime pas parler d’handicap. Je préfère parler de limite. Et des limites, qui n’en ont pas? Cela dit une question : les limites individuelles d’un(e) politicien(nne) peuvent-elle nuirent à une collectivité ?
Pour Madame ‘Fusion forcé à coût neutre’ ne pas parler anglais n’est pas grave, elle n’aura qua se traîner un(e) interprète. Mais Madame ‘Fusion forcé à coût neutre’ va-t-elle toujours vouloir voyager dans des pays francophones, recevoir que des dignitaires francophones et parler qu’à des investisseurs francophones? Déjà, dans certaines officines, on là voit comme celle qui va redonner le caractère francophone à Montréal, sous-entendre remettre les anglophones à leur place, sous-entendre à Toronto. Quand Montréal dépassait, et de loin, Toronto comme métropole du Canada, Montréal avait un caractère bilingue ou francophone?
Une autre question : en quoi avoir une mairesse souverainiste peut-il devenir une limite pour Montréal? Qu’à viendra-t-il de Montréal quand Madame ‘Fusion forcé à coût neutre’ déclarera que le Canada n’est pas son pays, quelle voudra faire enlever le drapeau du Canada qui flotte devant l’Hôtel de ville (si il y en a un), ne voudra plus se ‘chicaner pour des bouts de chiffons rouges’ et voudra participer à la guerre contre le fédéral que prépare le PQ quand celui-ci va reprendre le pouvoir au provinciale.
Je reconnais la place historique qu’occupe Madame ‘Fusion forcé à coût neutre’comme première femme présidente de l’Assemblée nationale. D’ailleurs, dans la Galerie des présidents (à l’Hôtel du parlement de Québec) c’est elle qui a le plus beau portrait. Mais à part cela, je ne me souviens pas que Madame ‘Fusion forcé à coût neutre’ait fait partie de quelques solutions que ce soit… mais je sais que j’ai une mémoire très sélective.
@Michel Levesque
Entre » Madame fusion forcée a coût neutre » et » Monsieur le sourd et aveugle actuel » je préfère la Madame . De toutes façons en ce qui me concerne les fusions auraient été préférable a ce bordel actuel qui se nomme Montréal !
Une souverainiste a la mairie ? Et pourquoi pas , serait-ce une maladie ? Il existe un parti politique d’envergure au Québec qui est souverainiste , un parti qui a obtenu le pouvoir a plusieurs reprises et dont certains membres sont fort expérimentés et capable de s’occuper de Montréal beaucoup mieux que les pleutres actuel.
Monsieur Levesque y a t’il encore des « canadiens français » qui ont encore la phobie de déplaire a nos amis anglophones ? Faudra en revenir un jour et se libérer de ces chaines de la soumission malsaine . Vous vous demandez comment Madame Harel parlera a des investisseurs anglophones ? Vous devriez plutôt vous demandez comment l’équipe actuel ( au 1/2 anglophone ) a réussi depuis deux mandats a ce niveau . Pas trop fort a ce que je sache non ? En plus , l’équipe actuel s’en donne a coeur joie avec l’argent des autres n’est-ce pas !
Etes vous sérieux quand vous mentionnez que la Méchante Madame Harel va déclarer que le Canada n’est pas son pays , qu’elle voudra faire enlever le drapeau du Canada a l’hotel de ville et qu’elle paticipera a la guerre contre le fédéral si madame Marois prend le pouvoir ? Nous avons passé l’âge des contes de sorcière Monsieur Levesque .
Qui fait la guerre actuellement contre une candidate légitime qui vient d’un parti légitime , qui a travaillé depuis tant d’années pour le bien-être des montréalais et qui possède l’ expérience nécessaire pour donner des vacances prolongées a l’équipe Tremblay ?