Dans la catégorie «incroyable, mais vrai», ceci:
http://www.montrealgazette.com/Life/Anglo+band+ousted+from+Jean+f%C3%AAte/16 (…)
http://www.voir.ca/blogs/scene_locale/archive/2009/06/10/l-autre-st-jean.aspx
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Si cette histoire absurde est véridique – car on croirait un canular, tellement c'est farfelu et anachronique – on a hâte de savoir c'est qui, ce présumé commanditaire incapable de comprendre que la Fête nationale est pour TOUS les Québécois? Y compris les anglophones et les artistes anglos…
Mais heureusement, les organisateurs ont invité ces deux groupes – Bloodshot Bill & Lake of Stew. Et heureusement, ces deux groupes avaient ACCEPTÉ l'invitation. Et sans crise du genre «on n'y va pas sans notre unifolié!».
Non! Seulement de bons musiciens, des Québécois et, en bout de piste, du monde bien content d'être invité à la Saint-Jean!
Mais si on comprend bien, ce serait un seul commanditaire, qui aurait fait cette tentative d'exclusion…
Et si, je ne sais pas moi, par un miracle tombé des cieux, par un jour béni, Leonard Cohen était invité à chanter à la Fête nationale et qu'il acceptait de le faire, il serait tout aussi Québécois! Comme l'est aussi la brochette de chanteurs et de chanteuses francophones qui, eux également, chantent en anglais…
Et, même chose pour des artistes québécois qui chantent en portugais, en mandarin, etc…
Bref, la seule chose qui reste à faire est de régler cette situation. RAPIDO. Que ces deux groupes puissent PAR-TI-CI-PER à la Fête nationale, comme ce fut le souhait des organisateurs, de leurs fans, et de tous ceux et celles qui auraient la chance de les découvrir…
Oui, le français est menacé à Montréal. J'en sais quelque chose. J'en ai fait l'analyse à de nombreuses reprises. En 1995, alors que j'étais chroniqueure au quotidien Le Devoir, j'ai même dirigé le premier bilan fait sur la situation du français depuis l'adoption de la Loi 101, commandé en septembre 1995 par le premier ministre Parizeau.
Mais franchement, et en toute humilité, il me semble que de fermer la porte à des artistes anglophones à la Fête nationale n'est PAS la manière de renforcer le français. Vraiment pas.
On croirait vraiment que le mouvement souverainiste est infiltré par des agents provocateurs!
Quand ce n’est pas Parizeau qui torpille le PQ, c’est un inconnu qui essaie de faire croire que les Québécois sont intolérants et qu’ils refusent de reconnaître que les anglophone sont aussi des Québécois.
Encore une occasion pour notre clown national de se bidonner et pour Dupuis d’afficher son sourire niaiseux!
Je commence à en avoir marre et ça me rend vraiment malheureux. Je commence à penser que je mourrai dans un pays qui n’est pas le mien!
Pauvre Madame Marois et pauvre Québec!
Eh merde!
On va encore passer pour des crétins racistes en raison de vieux schnoques insignifiants…La saint-jean n’est pas la fête de la francophonie, c’est la fête des Québécois…Des Québécois, il y en a beaucoup d’anglais…Que vous le vouliez ou non!!! Si j’était dans Malajube ou les Dales, j’annulerais ma participation à cet événement organisé par des merdes racistes!!!!
FUCK l’autre St-Jean
PS: laissez-nous savoir si Bloodshot Bill joue ailleurs ce soir là, c’était le meilleur nom de l’affiche! 🙂
On dirait que les organisateurs tergiversent encore à propos de la décision finale. Signez la pétition pour s’assurer que Bloodshot Bill et Lake of Stew demeurent au programme!
http://www.mesopinions.com/Pour-les-artistes-anglophones-a-l-Autre-St-Jean-petition-petitions-cd50ed59401aef36ef3730ad9d9c3f72.html
Et pourquoi pas un ti groupe Facebook?
http://www.facebook.com/group.php?gid=97002610387
Le malaise s’installe toujours lorsqu’une situation n’est pas claire. Qu’est-ce que c’est la Saint-Jean, on fête quoi à la Saint-Jean… ou plutôt on devrait fêter quoi à la Saint-Jean?
Dommages collatéraux d’une situation politique ambigüe qui dure depuis déjà trop longtemps, hélàs…
Est ce la première crise dont parlait M. Parizeau?????
D’accord avec toi Josée. Prendre soin de notre langue doit se faire tout au long de l’année, c’est important.
Par contre, est-ce qu’on peut avoir un petit break de radicalisme pendant les quelques heures du party de la St-Jean ? Je pense que le party de la St-Jean doit être composé majoritairement de contenu francophone, mais n’oubliez pas les autres !!
Exclure à 100% tout ce qui n’est pas français, c’est envoyer un message très négatif aux Québécois non-francophones qui ont possiblement déjà du mal à trouver de l’enthousiasme pour notre fête ! Espérons que l’Autre Saint-Jean va réajuster le tir …
D’accord avec toi Josée sur l’ensemble de l’article. (en me relisant, j’ai détecté que c’était maladroitement exprimé 🙂 )
Donc je pourrais me présenter full chador pour parader, mais adresser quelqu un en disant
Hi How are you ..
…
is a No No..???.
Tous les québécois y compris les anglophones méritent d’avoir un pays bien à eux, avec leurs valeurs qui bien des fois, diffèrent de celles des canadiens. Les canadiens ont eux aussi le droit d’avoir leurs valeurs mais on est pas obligé de les partager!
Plusieurs anglos sont plus québécois que bien des francos que tous connaissent!
J’approuve, avec délectation et volupté, le billet de Josée Legault.
Il y a un an j’ai déménagé du quartier de la Petite-Bourgogne pour revenir dans le quartier Côte-des-Neiges (en arrière de l’hôpital Sainte-Justine), quartier que j’avais habité il y a 40 ans. Depuis que je suis ici il y a eu une multiplication époustouflante d’incidents linguistiques. J’ai essuyé de nombreux refus de me répondre en français et même si je suis un «pôve» sexagénaire, j’ai failli être obligé de me battre au moins dix fois.
Moi qui ai plein d’amis anglais ou d’autres horizons, j’ai quand même décidé de ne pas abdiquer face au mépris de la langue française, quelle que soit la forme prise par ce mépris.
Je viens de la région d’Ottawa et j’ai passé les vingt premières années de ma vie à Ottawa et dans les environs. Je déteste de plus en plus cette ville, quand même belle. En effet, en dépit du prétendu bilinguisme, trudeauiste ou autre, le français a reculé à Ottawa dans la zone du marché et dans les environs du parlement.
Il y a une dizaine d’années des amis espagnols sont venus passer quelques semaines et nous sommes allés à Ottawa. Nous avons décidé de prendre un verre et de nous sustenter dans un «pub» tenu par des étudiants anglophones. Les serveurs refusaient de parler français et je refusais de parler anglais. Finalement, de manière on ne peut plus absurde, nous avons conclu un pacte selon lequel tous les échanges se feraient en espagnol.
Il faut défendre «institutionnellement» la langue française mais il faut aussi que, comme individus, nous refusions le mépris. Comme le disait le cinéaste Arthur Lamothe: LE MÉPRIS N’AURA QU’UN TEMPS.
Cela étant dit je suis d’accord pour que les Québécois, de tous les azimuts, prennent part aux festivités de la Saint-Jean.
JSB
Bonjour M. Baribeau!
Comme toujours, vos commentaires et remarques sont justes, pertinents. Il faut se brancher : ou la St-Jean est francophone et uniquement pour les francophones, ou elles est pour tous les Québécois – les gens qui habitent le Québec- et cette exigence d’un commanditaire est inadmissible.
C’est le PQ qui a décidé que la St-Jean serait la fête de tous les Québécois. Le PLQ n’a pas dit non, il a endossé cette nouvelle approche, généreuse, ouverte, de la Fête nationale. Alors soyons logiques : les organisateurs de cette portion de Fête nationale doivent dire à ce commanditaire d’aller se rhabiller et sévir ailleurs.
Il est vrai que l’anglais, la langue, est menaçante au Canada français. En être encore une fois réduit à se battre pour être servi en français au Québec défie l’entendement. Nous croyions cette bataille derrière nous. Mais non, elle est toujours d’actualité et cela parce que trop de nos compatriotes acceptent, à Montréa, dans l’Outaouais où je vis, qu’on ne les servent pas en français. Nous sommes les premiers coupables de cette perte de respect qui nous est dû.
On peut très bien chanter en anglais et s’exprimer en français entre les chansons. Ces artistes anglophones peuvent-ils s’exprimer en français? Si oui, où est le problème? FrancesKa chante en plusieurs langues… Plusieurs de nos vedettes chantent maintenant en anglais itou. Encore une fois, il faut se brancher.
Il reste encore quelques jours pour corriger le tir. Auront-ils ce courage?
Contrairement aux propos inexacts de Charles-Olivier Laplante, oui la Saint-Jean-Baptiste est la fête des Canadiens-Français.
Saint-Jean-Baptiste est le Saint patron des Canadiens-français.
Moi ça ne me gène pas du tout que la fête des Canadiens-Français soit composée d’artiste qui chante dans la langue des Canadiens-français, c’est-à-dire le Français.
Les organisateurs de C4 ont commis une grossière erreur. Même si cette fête est nommée Fête Nationale, il ne s’agit pas d’une fête nationale, puisque le Québec n’est pas un PAYS.
Est-ce qu’on s’offusque que la St-Patrick se passe uniquement en anglais ? Non !
Parce que les Québécois sont passés maître dans l’auto-flagellation, le mépris de soi. Un bel exemple sévit dans les commentaires que j’ai pu lire ici.
L’aplat-ventrisme des Québécois en général, me pue au nez.
Personne ne s’est offusqué de ceci:
« Deux jours après avoir été honoré à Toronto, Claude Dubois dénonce le gala du Panthéon, diffusé lundi soir à CBC partout au Canada, mais dans lequel aucun des artistes francophones y faisant leur entrée n’est apparu. »
http://www2.canoe.com/divertissement/tele-medias/nouvelles/2008/03/06/4925851-jdm.html
250 ans de colonialisme, ça te casse une estime de soi.
Bonjour Mme Legault,
Intéressant, même très intéressant, ce débat sur la St-Jean, la fête de tous les québécois! au Québec, la seule nation de culture et langue française en Amérique.
Qu’est-ce qu’on célèbre ce jour là : le rappel de notre histoire continuellement sous attaque (démographique par exemple) et notre détermination de ne pas disparaître à plus ou moins brève échéance, ou est-ce que l’on fait un gros party festivalier? Incluant toutes les minorités de toutes les langues, religions et coutumes.
Donc, la St-Jean devrait inclure tous ces gens qui n’ont aucun respect de notre langue officielle pour ne pas la parler, encore moins l’utiliser. Ou encore, tous ces groupuscules culturels et civiques qui, au jour le jour, érodent et amenuisent notre identité nationale par toutes sorte de moyens dilatoires.
Pourtant, le choix est simple : ou l’on disparaît comme peuple, culture et langue, ou bien l’on s’assimile à l’anglais et sa culture multiethnique à la Trudeau.
Mme Legault, vous-même vous vous le constatez : Montréal est en train de disparaître comme ville francophone, précisément pour les raisons que j’invoque et il n’y a rien qui arrêtera ça, malheureusement, peut-être l’indépendance.
On les a tellement ostracisés et émasculés, que les québécois francophones de Mtl en ont développé un complexe d’infériorité en redevenant colonisés, cette fois-ci par ses minorités, ethniques ou autres.
Expliquez-moi, pourquoi on devrait s’agenouiller devant celles-ci; pourquoi on ne pourrait pas avoir notre party dans notre langue et notre culture?
Ce qui n’empêche aucunement les autres cultures d’avoir leurs parties dans leurs atours et leur langue! Et puis à Mtl, il y en a plein de scènes ou tous les gratteux de guitare et faiseux de bruit peuvent nous en mettre plein les oreilles.
Fierté et respect de ce que l’on est et peut devenir, et non la honte de voir Mtl, on y est presque rendu, s’amalgamer dans le magma et miasme multiculturels et multiethniques et tout simplement disparaître : on en est là!!!
Notre party doit être uniquement en français, peu importe si les invités sont d’une autre langue!
Bye
Au lieu de sauter sur toute autre forme artistique non conforme au rigodon d’antan, on devrait plutot mettre l’accent sur la langue de travail, le francais a Montreal recule. J’arrive mal a comprendre comment un francais elementaire puisse echaper aux gens qui travaille ici.
Et puisqu’on a interet a se doter d’un certain taux d’immigration, pourquoi ne pas faire un programme d’enseignement de francais ludique, interesant et de qualite avec video et jeux, disponible gratuitement sur internet? On a TeleQuebec, divers personnages pour les jeunes(Toupie et Binou, etc), cest facile de faire des jeux flash educatif. Le cout de production serait des ‘peanuts’ comparer aux avantages et une fois produit le maintient en ligne d’un tel site c’est presque rien. Ce materiel pourrait etre mis a la disposition des cours de francais academiques de part le monde, un prof de francais au Japon ou en Suede pourait donner a ses etudiants l’addresse web en guise de complement.
Aussi, si on veux partager nos idee avec des gens de divers pays de la planete, on a trois choix;
a) Financer des cours de francais a travers le monde (par internet tel que decrit ci-haut).
b) Apprendre une douzaine de langues a l’ecole afin que les quebecois soit hyper-polyglottes
c) Utiliser l’anglais en attendant.
[Donc a moins de mettre en oeuvre a) ou b) il ne faut pas se lamenter de l’option c)]
En passant sur un tout autre sujet, est-ce que quelqu’un ici a lu le livre:
« Un patrimoine coopératif défiguré et dénaturé »
le mouvement Desjardins, 1997-2003
par René Croteau
?
Ca semble tres interessant et detaille (mais un peu long j’aimerais avoir un resume)
«Qui veut affaiblir une nation s’attaque à ses symboles»
Je suis chanteur et musicien et j’ai chanté en anglais maintes et maintes fois dans ma vie.
Mais il ne me passerait pas par l’esprit de m’exécuter en anglais le jour de la Saint-Jean… Question de respect, de délicatesse et de tact tout simplement… Pas plusse que je ne chanterais le «De profundis» à un baptême ou «Y’a d’la joie» à un enterrement.
Ce n’est pas de circonstance, et encore moins dans le combat et la menace éminente de la disparition du peuple canadien français ; et c’est bien là toute la tension et tout le problème.
Les fêtes revêtent des caractères historiques et culturels, et il ne suffit pas d’un claquement de doigt et de dire que «Fête nationale» pour effacer la «Saint-Jean» des cœurs, des traditions et de l’histoire.
À mon sens, c’est très malhabile que fêter la Saint-Jean en anglais, et il en serait sans doute bien autrement si nous étions d’ores et déjà un pays libre, indépendant et plus rassuré sur sa survie.
Or, jamais le français n’a été aussi si menacé que maintenant, et on se sert sans vergogne de l’anglicisation pour nier notre spécificité, nous humilier et tenter de nous faire disparaitre de la carte.
Entendre chanter en anglais le jour de la Saint-Jean est aussi triste pour moi que de me faire systématiquement répondre en anglais par mon dépanneur ou que de voir se transformer le boulevard René-Lévesque en Dorchester à la frontière de Westmont, pendant que je lutte pour le contraire.
Peut-être ne suis-je pas tant insulté par ces groupe anglais spécifiquement… Mais est-ce un raz-le-bol d’un phénomène généralisé.
« Je me ferais sans doute plus accueillant, si on ne me faisait pas d’abord sentir moi-même comme un étranger dans mon propre pays…»
____________________
Christian Montmarquette
« Accommodements raisonnables ou lutte identitaire? »
http://www.cmaq.net/fr/node/28107
Le président francais n avait donc pas tort de dire que les séparatistes sont sectaires.
Les festivités de la Saint-Jean doivent-elles se dérouler exclusivement en français?
Ça dépend si on désire célébrer la fête nationale des québécois ou célébrer la fête multinationale du microcosme de la planète que le Québec devient. Ça dépend si on désire célébrer une identité nationale spécifique ou un simple lieu commun de résidence.
Personnellement je n’ai pas envie de célébrer la dénationalisation de notre fête nationale. Nous n’avons qu’une seule fête nationale et il ne faut pas la vider de son sens en la travestissant. Il restera toujours 364 jours par année pour explorer le riche univers culturel de la planète entière.
Je serais bien déçu de me rendre en Espagne, en Chine, au Brésil, à Tahiti, en Grèce, en Namibie ou en Russie pour participer à la fête nationale de ces pays et assister, malheureux, au même spectacle multiculturel dans chacun de ces pays. Ça sert à quoi les fêtes nationales si elles deviennent partout les mêmes, par souci de plaire à toutes les communautés culturelles présentes sur le territoire? Les artistes anglophones n’ont-ils pas déjà suffisamment de tribunes pour s’exprimer? Ce n’est pas la peine d’avoir une fête nationale des québécois si elle ne sert que de répétition générale à la fête nationale des canadiens qui suivra une semaine plus tard. C’est quand même ahurissant de voir que pour ménager les susceptibilités de chacun on en arrive à aplanir les différences culturelles pour toujours présenter une mosaïque où chacun peut se reconnaître. C’est la recette idéale pour faire disparaître les différences culturelles entre les nations. C’est quoi qu’on veut? En venir à fondre toutes les cultures en une seule ou préserver la richesse culturelle existante.
Que désire-t-on souligner au juste à la Saint-Jean? Notre spécificité identitaire ou la disparition de cette spécificité?
La rectitude politique est en train de venir à bout de toutes les différences nationales, comme si ces différences étaient des tares, comme si toutes les nations devaient finir par avoir un jour le même bagage génétique. C’est pourtant là que les tares apparaîtront.
Pour une fois je n’arrive vraiment pas à saisir le fondement des réflexions de Madame Legault. Ce n’est certainement pas en offrant une scène supplémentaire aux anglophones qu’on endiguera le recul du français au Québec. Les anglophones sont bienvenus à notre fête nationale, comme spectateurs et non pas comme artistes. Ils peuvent venir voir ce qu’on a à offrir et non nous montrer ce qu’ils ont à offrir. Ça on le connaît déjà très bien. On patauge dedans le reste de l’année.
@ André Dallaire
Entièrement d’accord avec tous vos propos.
J’EN REVIENS PAS !
En passant merci à Guillaume Martin de ns dire la définition de la FETE DE LA ST-JEAN. D’après-moi certains fédéralistes tentent de noyer les francophones dans le Canada Multiculturel de PET…
Peut-on s’en tenir à cette fete de la ST-JEAN !?, au lieu de dire la fete du QUÉBEC !? Pourquoi essaie-t-on ENCORE UNE FOIS de banaliser la langue francaise au Québec !? …Quand le Québec aura sa séparation, il y aura la journée de la fete des Québécois ! Mais pour moment c’est la ST-JEAN que TOUT le monde BANALISE en fete des Québécois !!!
Quand on BANALISE TROP les choses ou les évènements, on oublie la définition, la raison, l’importance etc… de ce que cela représente !!
Pour ce qui est des groupes anglophones qui veulent chanter le 24 juin, c’est surement à cause du CASH ou de la BIÈRE !? s’ils veulent absolument chanter cette journée-là et non pour le RESPECT de la langue francaise !!! Pourquoi ils attendent pas UNE semaine de plus, soit le 1er Juillet pour s’exprimer en anglais à la fete du Canada !?
Tournez la question de bord ! Est-ce que les anglophones du reste du Canada vont le 1er juillet faire une fete au 3-quart en francais à Calgary, Saskatoon ou ailleurs !??? BEN NON ! Alors le QUÉBEC-FRANCAIS peux-tu feter en FRANCAIS SVP !!!
Le CHIALE qui se fait présentement est surement à cause de l’ORGANISATEUR qui a mal fait sa job !? ou il manque d’instruction de la fete de la ST-JEAN !? ou c’est un fédéraliste opportuniste !? etc … AH NON ! PAS UN AUTRE DEHORS AVEC UNE PRIME !!!! ( Ha ! Ha ! )
OUI ! cette fete est pour tous les Québécois mais les autres langues pourraient-elles s’abstenir et de rester devant la scène en fraternisant joyeusement avec meme bière à la main !??
Parce que SI cette fete ne se passe pas dans la francophonie (mais avec quelques exceptions près ! ) … ILS DEVRAIENT CHANGER LA DÉFINITION DE LA ST-JEAN ET APPELER PLUTOT CA :
LA FETE DES COLONS, DES SUIVEUX, DES SANS-COLONNES, DES MULTICULTURELS DU FÉDÉRALISME CANADIEN ETC…..
ET TOUT CA POUR ÉTOUFFER LE QUÉBEC FRANCOPHONE !
Quand arrivera le 1er juillet, ils mixeront les cultures; francaise, anglaise, grecque, italienne, etc… de tous les Québécois et Canadiens, …dans ce beau YMCA CANADIEN MONDIAL !?
…..Alors à vous tous : BONNE SAINT-JEAN BAPTISTE !
Je m’adresse plus particulièrement à M. Martin, M. Dallaire, M. Montmarquette et M. Mitriou. Vous avez raison sur le fond. Je suis d’accord avec vous sur plusieurs points. Je pense par contre que le radicalisme, c’est t’à dire le tout noir ou tout blanc, est néfaste pour l’obtention un jour de notre pays. Je m’explique.
Bien entendu, on ne veut pas que la St-Jean devienne une fête multiethnique. Par contre, un petit apport, par exemple 20%, de contenu non-franco à un spectacle de la St-Jean je pense serait bien représentatif de notre réalité Québécoise. (je ne pense pas qu’en Chine, au Brésil ou ailleurs, on y retrouve un spectacle qu’y aurait un contenu de 80% de français : attention au fausses généralités 😉
Avez-vous pensé au fait que s’il y a une petite vitrine pour certains artistes non-franco, alors il risque d’y avoir une affluence supplémentaire d’anglophones et d’allophones à notre célébration de la St-Jean. Avez vous pensez que ces non-francophones seraient donc exposés à un spectacle qui aurait un contenu de 80% de français ! Ça c’est positif, pensez-y 🙂
Le tout blanc, tout noir, est rarement bon. Si on veut un jour que les non-pure-laine nous soutiennent pour former un pays, et bien il serait peut-être judicieux de leur donner une toute petite place au minimum dans notre fête.
J’entends déjà un argument semblable à ceci: Si on permet 20% de contenu non-franco, et bien l’année suivante ce sera 30% et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’y ait presque plus de français à la St-Jean. Ça c’est un argument encore plutôt radicale, où tout à tendance à devenir soit tout blanc, soit tout noir. Je doute que ça arrive, et si c’est le cas, je serai le premier à chialer à vos cotés 🙂
Mais entre temps, je pense que le radicalisme n’a pas sa place, ça fait une très mauvaise presse au mouvement nationaliste et philosophiquement, ça viole le principe d’inclusion.
Certains me trouverons trop nuancés, pour certains ce sera un synonyme de moleste, mais je reste convaincu que je parviendrai sûrement à rallier plus de gens à la cause comparativement aux plus radicales 😉 (En fait, je crois que les plus radicales font carrément fuir de potentiels preneurs).
Mon argumentaire tient la route si on défini la St-Jean comme étant la fête des Québécois. Si c’est la fête de la francophonie du Québec, et bien alors je suis dans l’erreur. (Est-ce que les FrancoFolies n’est justement pas un festival de la francophonie ??)
Au plaisir!
Est-ce que de faire une place encore plus grande à l’anglais va renforcer le français au Québec? Il faudrait en finir une fois pour toutes avec la rectitude politique au Québec. Jusqu’ici on se tenait debout une journée dans l’année au Québec; maintenant il faudrait être à genoux 365 jours par année. C’est Trudeau qui doit rire dans sa barbe en voyant son bilinguisme et son multiculturalisme faire des progrès foudroyants au Québec même, et avec la bénédiction de bons souverainistes. Un peu fourvoyés ces derniers, non?
Syivain, as-tu pris ton Nescafé ? La vie est belle, et je te garantie qu’il est possible d’être heureux dans ce Québec, même s’il y a présence d’autres cultures (je dirais même que ça peut être intéressant, croit-moi). En tout cas, tu es le parfait exemple du radicalisme, disons que le moins que l’on puisse dire c’est que c’est rebutant. Je te souhaite quand même de trouver le bonheur, et n’oublie pas, la vie est belle 🙂
Mme Teasdale
« Le président français n’avait donc pas tort de dire que les séparatistes sont sectaires. » dites-vous!
On voit bien là tout le mépris que vous avez pour les québécois francophones à l’image des français incluant Sarko qui ne fait que refléter les vues de son mentor UNCLE POLO, un franco-ontarien sans couilles qui n’aspire qu’à l’anéantissement de l’ENTITÉ québécoise et l’appropriation sournoise de ses richesses avec son mini alter égo, JJ , pour s’approprier notre richesse collective.
Et si vous avez lu le livre de Philpot, vous comprendrez bien le personnage et son machiavélisme.
Le Petit Robert nous définit « sectaire » comme suit: Personne qui professe des opinions étroites, fait preuve d’intolérance (en politique, religion, philosophie).
Alors nous, on est sectaire: notre histoire est dénaturée, notre culture est émasculée, notre langue en voie de disparition et comme l’agneau pascal on devrait se laisser mener à l’abattoir sans même un petit bêlement!!!!
On a le kirpan, le turban, le voile, les écoles juives illégales, des fiefs anglophones irréductibles, des banlieues assimilées; on ne peut passer nos propres lois, la cour suprême étant le garant de de l’orthodoxie trudeauiste, ET nous! nous sommes intolérants!!!
Pour avoir vécu, vécu dis-je bien, aux USA, en France, Pérou, Bolivie, Turquie, Arabie saoudite et Bahrain, moi je le sais ce qu’est l’intolérance, la vraie pas celle des québécois francophones qui se laissent avilir par les vrais intolérants sectaires que sont nos minorités au Québec, sans compter sur le dédain que nous démontrent à tout venant nos compatriotes du ROC!.
En passant, je parle et travaille dans les langues de tous les pays que j’ai mentionnés.
Vous Mme Teasdale!, pourrions-nous penser que vous soyez sectaire: poser la question, c’est y répondre, vu la nature de vos commentaires depuis si longtemps?.
Bye
Je suis d’accord avec M. Mitriou et sa façon de présenter
la chose, d’autant plus que je suis moi aussi généralement d’accord avec Madame Legault, qui est sûrement la commentatrice politique dont les idées ressemblent le plus à celles auxquelles j’adhère..
J’ajouterais que l’anglais n’est pas seulement la langue des anglophones du Québec, c’est aussi et surtout la langue mondialisante, le dénominateur commun, le globish en opposition aux valeurs de la manifestation culturelle qu’est la Fête Nationale. À cet égard, il y a une grande différence entre l’anglais véhicule identitaire d’une bonne part de nos concitoyens, et l’anglais véhicule commercial mondialisant – et donc reniant toute spécificité culturelle – d’une Pascale Picard.
L’idée d’ouverture ne veut rien dire lorsque une langue comme l’anglais est devenue dans le monde la langue des affaires, de la communication et des transports comprenant le service de haute vitesse qu’est l’internet. L’ouverture à l’égard d’une langue dominante ce n’est pas de l’ouverture.
En ce qui regarde la chanson populaire au Québec, lorsque des Québécois francophones chantent en anglais afin de percer le -marché mondial- on ne peut que s’interroger envers une société la nôtre qui moins que jamais masque sa propre détestation d’elle même. Pascale Picard chante exclusivement en anglais dans son Pascale Picard band qui croyez vous qu’elle trompe sinon elle même et la nation dont elle est issue.
Faire un faux scandale sur la suppression de groupes qui chantent en anglais dans le quartier Rosemont francophone et bien ouvert à l’immigration est risible, on ne parle pas ici de fêtes de quartier de la St Jean dans Outremont ou Westmount. Cinquante minutes de chanson en anglais à Rosemont en plein Montréal francophone et en pleine St Jean comment peut t’on trouver cela logique.
N’oublions pas ceci, l’absence de fête et de festival de la chanson anglophone est le résultat d’une domination culturelle anglo-américaine à ce point écrasante qu’elle se dispense de ce type de tribune. Que dire de plus.
Intéressante coïncidence qu’à trois minutes et des poussières pendant la rédaction des messages, deux participants ont fait référence aux artistes québécois francophones qui chantent principalement en anglais. Ce phénomène prouve que l’attraction de l’anglais est irrésistible ici même au Québec comme en France et comme dans toute l’Europe de l’union Européenne.
Je suis de ceux qui ont appuyé le spectacle de McCartney à Québec pendant le 400ème, ceci dit cela ne veut pas dire que tous les souverainistes ou fédéralistes nationalistes vont appuyer des spectacles en anglais pendant la fête nationale ou les francofolies. Si la chanson en français c’est un peu l’exception qui confirme la règle de chanter en anglais dans le monde et dans les radios, comment peut t’on s’insurger contre un geste de sécurité culturelle?
Ou bien l’hypothèse qu’il faut avancer dans cette histoire c’est que le concept d’ouverture n’en n’est plus un qu ‘il est devenu plutôt la manifestation virale d’un politiquement correct qui envahit tout et qui par autodiscipline des citoyens en est rendu à brimer la liberté d’expression sans faire l’obligation de l’usage de la force.
Je suis un ancien intervenant de décembre 08 qui a pris congé d’un abonnement d’internet et qui est revenu bien évidemment avec la HV pour ceux qui peuvent se dire d’ou vient t’il celui là? Quatre ans de gouvernement Charest assuré depuis décembre cela ne peut pas pour bien des gens donner le goût d’un suivi étroit de la politique au Québec. D’ailleurs toute la classe politique (les politiciens) du Québec est la plus faible depuis probablement les années Duplessis!! Josée Legault le sait que la politique au Québec est déprimante.
Quel drôle de » pays » que le Québec. On vote Non aux référendum et on s’insurge quand des compatriotes de langue anglaise acceptent, car ils ont été invités par un farncophone ces messieurs, acceptent dis-je, de célébrer avec nous la Fête Nationale, toute ethnie confondues.
Si on fêtait la St-Jean, comme dans tous les pays francphones du monde, la question ne se poserait pas. Ce serait clair comme de l’eau de roche : c’est une fête de francophones et de francophiles.
Pour éviter pareil confusion, décrétons que, le 24 juin, à l’avenir, nous célébrons la fêtes des francophones, la St-Jean, point final.
L’oeuf de Colomb.
Je m’étais promis de passer à autre chose, mais bon… En voyant que Madame Josée Legault y allait de son grain de sel, j’ai succombé.
Heureux d’avoir succombé parce que j’ai retrouvé ici des commentaires qui m’ont fait sentir bien moins seul; des commentaires qui ne se bornaient pas à la haine et au mépris. Ce mépris d’abord que l’on affiche pour ceux et celles dont l’opinion diffère de la nôtre, mais plus désolant encore; il y a ensuite ce mépris qu’affiche les Francophones pour leur propre culture, leur propre langue, affublant leurs concitoyens à l’opinion divergentete des pires épitètes; fasciste, raciste, xénophobe.
Assez le concert d’insultes.
Comme il serait agréable qu’au Québec, tous réalisent que défendre sa langue et sa culture Francaise implique une lutte constante; et que cette dernière lutte identitaire est juste, légitime et normale.
De plus, par devoir de mémoire, nous devons-nous rappeler que nos acquis – les Chartes, Lois et Institutions qui les représentent – découlent directement des actions, de la détermination et du courage de ceux et celles qui sont venus avant nous… et non pas des dispositions de la minorité Anglaise du Québec envers la majorité Francaise.
L’acculturation et l’assimilation sont des phénomènes réels qu’une nation minoritaire n’a pas le luxe d’ignorer.
Enfin, dans la mesure où la Saint-Jean Baptiste est synonyme de Fête Nationale des Québécoises et des Québécois et que la Langue officielle du Québec est le Français, il est normal que les artistes s’y produisant, y chantent en Français…
Sur un autre sujet, quoique… M. Réjean Tremblay, au sujet de l’imminente vente du club de hockey Canadiens, écrivait dans La Presse de ce samedi 13 juin 2009 :
-Un de mes informateurs me disait vendredi que les chances de Quebecor étaient à peu près nulles de mettre la main sur le Canadien. Au mieux, il va en coûter au moins 20 millions de plus pour que Pierre-Karl Péladeau ne devienne propriétaire de ce symbole national… pour deux nations. On le trouve trop dangereux, m’a-t-on dit. Ce qui ne veut pas dire qu’en bout de course, ce ne sera pas Quebecor qui enlèvera le morceau. Tout se peut dans cette saga.-
Est-ce donc ça être inclusif?
Monsieur Dallaire…
Fête de la Saint-Jean-Baptiste à Calgary et à Lethbridge
La Cité des Rocheuses prépare, en 2009, la 4e édition de fête de la Saint-Jean-Baptiste Familiale. Au programme : mets traditionnels et musique francophone. Le volet musical est couvert par la participation d’un groupe de la ville de Québec, ville soeur de Calgary. La fête de la Saint-Jean-Baptiste est une occasion de développer le sentiment d’appartenance des francophones, des francophiles, et des anglophones à leur milieu tout en permettant d’accroître la visibilité du fait français au Canada.
Dans certaines villes francophone de l Alberta la St Jean se célebre depuis les années 1920.
J’ai habité 1 an à Vancouver dans ma jeune trentaine….où je croyais naïvement que j’y serais reçue comme une citoyenne de mon pays le Canada…..désillusion évidemment….j’ai compris que mes racines étaient dans ma lointaine province de Québec….je dis lointaine parce que dans quelques-uns de mes contacts, on m’a fait ressentir que non seulement je n’étais pas du pays mais que je venais d’une autre planète et que le Québec en était probablement une région….
Le seul français admissilble dans les écoles d’immersion française était celui de la « Fraonce ». C’est donc en m’éloignant de ma province que j’ai réalisé que nous avions notre culture spécifique en chansons, en poèmes, en écriture, en politique, en température, en manière de vivre….comme je n’étais pas une immigrante qui avait dû quitter son pays pour des raisons de guerre, de menaces de tortures, de mort ou autres forces majeures, j’ai pu revenir dans ma province en me demandant bien pourquoi elle n’était pas un pays.
La St-Jean est peut-être une fête mal choisie, mais en attendant une autre date historique, elle est l’occasion de célébrer le Québec français. Les québécois sont tous cordialement invités à la fête et ceux qui veulent être sur la scène, québécois de toutes origines, doivent le faire avec coeur, amour et enthousiasme en français.
Bonne Fête à celles et ceux qui s’inviteront….pour les autres ben vous fêterez les 52 ans de Jean Charest….
Monsieur Dallaire…
Fête de la Saint-Jean-Baptiste à Calgary et à Lethbridge
La Cité des Rocheuses prépare, en 2009, la 4e édition de fête de la Saint-Jean-Baptiste Familiale. Au programme : mets traditionnels et musique francophone. Le volet musical est couvert par la participation d’un groupe de la ville de Québec, ville soeur de Calgary. La fête de la Saint-Jean-Baptiste est une occasion de développer le sentiment d’appartenance des francophones, des francophiles, et des anglophones à leur milieu tout en permettant d’accroître la visibilité du fait français au Canada.
Dans certaines villes francophone de l Alberta la St Jean se célebre depuis les années 1920.
C’est drôle ou plustôt triste de voir comment les médias surtout
les journaux fédéralistes profitent d’une erreur de jugement d’un comité
des fêtes de la St-Jean-baptiste, la grenouille se fait plus gros que le boeuf. Dire que le Québec et les francophones se font souvent et continuellement dénigrer par les médias anglophones et rare sont ceux qui nous défendent. Juste le projet de loi C-307 aurait mérité d’être défendu
par tous les médias, mais ça c’est pas pareil.
Deux poids deux mesures.
Je suis pour une fête de la Saint-Jean francophone . En ce qui me concerne la Saint-Jean devrait être la journée de l’année pour souligner notre « différence » en terre d’Amérique . Pourquoi essayer de banaliser ce fait , de jouer au peuple de la grande ouverture quand cette supposée grande ouverture est souvent alimenté par une culpabilité constante que nous trainons depuis des lustres .
Savez-vous que tout souverainiste que je suis j’écoute religieusement et de façon régulière des artistes canadiens anglais comme Neil Young , Colin James , Harry Manx , Glenn Gould , Loreena Mc Kennet , Holy Cole , Diana Krall , Leonard Cohen , Sara McLachlan , Briand Adams et quelques autres ….Et je pourrais vous faire une liste des artistes américains et britanniques que j’écoute aussi régulièrement .
J’ai lu des biographies de Genn Gould et de Neil Young , deux artistes qui m’épate et que j’aime beaucoup.
Connaissez vous beaucoup d’anglophones Montréalais et ailleurs au Canada qui écoutent religieusement des Claude Dubois , des Félix Leclerc , des Vigneault , des Charlebois , des Paul Piché , des Daniel Bélanger , des France D’Amour , des Sylvie Paquette , et même des Vallières et des Malajube ?
La Saint-Jean est devenu blême comme notre peuple . Blême de peur de vouloir offenser les AUTRES .
Je ne ferai pas de crise d’hystérie avec cette histoire mais je me demande comment pourrons nous un jour arrêter l’hémorogie qui affecte notre langue et notre culture . Et je vous dirais que ce n’est pas tellement les deux groupes anglophones qui me fatigue dans cette histoire mais plutôt les artistes francophones de ce spectacle . En ce qui me concerne des Dale Hawerchuks , des Vallières et Marie » je ne sais qui » n’ont absolument RIEN pour allumer la fierté de ce que nous sommes a une fête de la Saint-Jean .
Nous sommes loin des Dubois , des Vigneault , des Leclerc et des Ferland n’est-ce pas ! Ici je parle de talent et non seulement des convictions souverainistes de ces artistes .
PS: Faites un petit exercice et regarder l’horaire hebdomadaire des spectacles dans le VOIR , spectacles d’artistes dans les pubs et les salles de spectacles de Montréal . Regarder le nom des artistes et des groupes anglophones qui s’y produisent semaine après semaine . Faites le même exercice avec les noms et les groupes francophones . Vous constaterez que beaucoup plus d’artistes anglophones que francophones se produisent régulièrement dans la métropole.
Et maintenant faites le même exercice avec les pubs et les salles de spectacles de Toronto !!!!!
Alors SVP… pouvons nous , peuple FRANCOPHONE d’ Amérique du Nord avoir une tite journée bien a nous !
Le libéralisme s’est fondé sur l’individu mais aussi sur la nation pour trouver sa substance contre les monarchies. Qui dit substance dit qu’il faut l’existence d’un minimum d’identité collective afin que des sociétés ne soient pas réduites à des entités cellulaires ou totalement fragmentées. C’est la nation qui protège de ce qu’on appelle en France le communautarisme qui empêche l’assimilation des immigrants ou autrement la reconnaissance dans une culture forte et englobante.
Le rêve d’un monde totalement multiculturel c’est un rêve. Faire la promotion d’une civilisation totalement multiculturelle c’est faire le jeu de l’anglais parce qu’il faut toujours une langue commune. On sait bien que la langue dominante des institutions onusiennes ou européennes c’est l’anglais. Le Canada des conservateurs ou libéraux fédéraux a beau jeu de survaloriser le multiculturalisme individualiste, il ne menacera jamais l’anglais, la langue du pays qui est en même temps celle du monde existant résultat d’une humanité arbitraire produit de l’histoire.
En général, la promotion du multiculturalisme aveugle n’empêchera jamais la domination d’une culture qui trouve sa force dans un État et dans l’économie comme les États-Unis ou demain la Chine.
Le libéralisme est devenu mondial, il a tout sacrifié sur l’autel de l’économie financière à l’américaine. C’est ce que nous voulons au Québec? Ce rêve là c’est celui de Power Corporation, de Sarkozy, des élites financières américaines, européennes et chinoises. C’est le rêve du conformisme actuel qui nourrit le politiquement correct qui cyniquement sur son autre versant est constitué de pauvreté, de climat mondial désorienté et d’indifférence sociale de masse sur fonds de consommation. Un incident comme celui de la St Jean peut peut être permettre de réfléchir sur notre monde de plus en plus sous la supervision des Google, des Facebook et des You Tube non?
Des arstistes espagnols, arabes, portugais, iltaliens..oui. Des artistes anglophones non. Car ceux qui veulent chanter en anglais sont tout de suite suspectés de vouloir faire la piasse avant tout. Ils ont le droit, mais la Fête nationale n’est pas l’occasion pour le faire. Ils ont pour cela des centaines de tribunes…eux : New York, Toronto, Los Angeles, Londres. L’anglais est aujourd’hui la norme platte de ceux qui veulent faire une piasse, possiblement avant d’avoir du talent. Pourquoi la Fête nationale se prêterait-elle à ce petit jeu de dupes, sous prétexte d’ «ouverture» ? Elle serait alors bien mal comprise. Gardons l’authenticité de la Fête nationale. Le français à l’honneur, d’autres langues ensuite, symboles d’ouverture; l’anglais hégémonique et colonial…et pour la «piasse» à la fin, peut-être, comme il se doit. S’il reste du temps…
Pingback depuis On June 24, raise your Labatt 50???tablette???to the Anglos – Deux maudits anglais – Macleans.ca
Mon cher Simon …
Tu dis radicalisme ! et BEN je vais en rajouter !
Radicalisme …Sectaire comm disait André !
Vois-tu SI nos politiciens étaient plus radicales dans leurs manières de gouverner et administrer le Québec, on auraient moins de problèmes, moins de scandales, et peut-etre moins de naifs dans la société ( H I ) !?
Les politiciens sont très doués pour laisser les citoyens dans un ENTRE-DEUX ! Patiner ! Ne jamais dire les VRAIES AFFAIRES ! Ne jamais prendre des décisions pour la population mais pour le système ! ILS ne gouvernent pas pour la population, mais plutot pour leur système à eux !
AIE ! DÉFINIR le CHUM, les routes, les accommodements raisonnables, la listériose, les réformes scolaires, la langue, ETC…
Si ces décisions étaient prises pour mettre les citoyens en premier plan, ce serait facile à décider mais quand tu rentres la bureaucratie partisane BEN-LÀ ! T’en finis pu de chicaner et de mettre les citoyens à dos !? Pendant ce temps-là les politiciens sont gras-durs pour 4 ans ! Le temps que les chicanes s’appaisent on repart avec des consultations publiques !
Pourquoi ne pas mettre carte sur table avec le but réel de la Saint-Jean Baptiste !? (Que Charest avait dit il y a quelques années pour promouvoir la langue francaise au Québec ) …. Au lieu de laisser les gens s’arranger avec leur gros party !?
Les gens et organisateurs ont besoin de guides et règles strictes pour avancer dans la vie, ce que les politiciens ne sont pas capable d’offrir et de mettre en place aux différents ministères publics.
Si y a pas de règles dans ta famille … Bonne Chance ! BEN le Québec est comme ca, c’est le FREE FOR ALL ! Les indécisions sont éternelles et les gaffes ou scandales sont coutumières et banalisées !?
Si on dis que l’on essaie toujours de protéger les minorités alors pourquoi dans la mondialisation on essaie pas de protéger la minorité francophone au Québec !? IL me semble que cé à notre tour de se faire protéger dans cet immense YMCA CANADIEN !?
Alors radicalisme rime avec nationalisme !? ET libéralisme rimes-tu avec coloniser !? Surtout que les libéraux ont préférer coloniser au lieu de prioriser la natalité !
En passant j’aime toutes les cultures et j’ai meme dis qu’il pouvait y avoir quelques exceptions ! Cette journée est pour la francophonie Québécoise c’est tout ! … Et si pour toi c’est rebutant, moi je dis qu’il y a trop de libéral naif endormi au gaz !!!! H I .
Bonne ST-Jean pareil dans ton cocon colon !
La mort tranquille
Alors que l’anglais prend de plus en plus d’espace à Montréal, que de plus en plus d’artiste francophones choisissent l’anglais comme langue d’expression, on ne voit rien d’alarmant au fait que l’anglais envahisse désormais notre fête nationale. Pour moi, il s’agit indubitablement d’un aveuglement volontaire. Le phénomène a été bien illustré par Bruno Bettelheim, devant la catastrophe annoncée, les Juifs refusaient de se rendre à l’évidence. Je ne veux pas comparer l’ampleur du drame mais pour ce qui est des mécanismes psychologiques nous retrouvons le même déni de la réalité.
Et quel est cette réalité qui nous pend au bout du nez sinon l’assimilation, c’est à dire notre disparition, notre mort. Une mort qui ne sera jamais annoncée et pour cause. Elle se fera en douce avec le sourire aux lèvres pour ne pas déplaire au maître ni aux amis de la planète entière devant qui il faut faire bonne figure. Rassurez-vous, l’image est sauf ; depuis le temps que l’on offre les deux joues. Ah! cette belle image d’ouverture et de bonne entente à tous crins.
Il est remarquable que les bien-pensants sont toujours prompts à défendre l’anglais alors qu’au même moment presque personne de se lève pour défendre le français. Il y a à peine quelques semaines, nous fument une poigné de militants à manifester contre le tribunal de l’immigration qui refuse de produire la preuve en français durant ses audiences et ce, à Montréal. Où étaient les Yves Boisvert et José Legault de ce monde? N’est-il pas révélateur qu’un tel mouvement de sympathie s’élève pour défendre une langue, l’anglais, qui n’est nullement en danger alors qu’au même moment seul une poignée d’irréductibles se lève pour défendre le français?
En fait, certains ont tellement hâte d’être de vrais anglais qu’ils se font volontiers hara-kiri.
Bonne St-John the Baptist!
P.S. : ce n’est pas la présence des anglos que nous voulions interdir mais celle de l’anglais, nuance importante qui n’a rien du racisme.
Ah bien, là. Je n’en reviens pas.
«Où étaient les Yves Boisvert et José /sic/ Legault de ce monde?».
Je ne pensais vraiment pas vivre assez vieille pour me faire reprocher un jour de ne pas défendre la langue française!
Je ne m’attends pas à ce que tout le monde sache tout, comme on dit, mais désolée, je n’ai aucune leçon à recevoir sur cette question.
La question linguistique était ma spécialité à la maîtrise, le sujet de mon premier livre et de nombreux articles, même en science politique (!).
J’au aussi été la directrice du premier bilan fait au Québec sur la situation de la langue française depuis l’adoption de la Loi 101.
Donc, je me sens assez à l’aise, merci beaucoup, pour avancer que la défense du français ne se fera pas en excluant de la Fête nationale des artistes anglophones d’ici. On peut être en désaccord avec moi là-dessus ou sur autre chose, mais les leçons… ça, non.
Et pour fin de mémoire, avant de faire des amalgames, si ça vous intéresse, vous pouvez toujours lire le document suivant.
http://www.pum.umontreal.ca/apqc/95_96/nadeau/nadeau.htm
Mais excuses pour la coquille et pour l’amalgame.
Et merci pour la leçon, à l’avenir j’essaierai d’éviter les accusations à l’emporte pièce. Pour le reste je persiste et signe. Non que cela me face plaisir de prendre des positions radicales mais en les circonstances elles m’apparaissent impératives.
Pas de problème.
Et bonne Fête nationale, même un peu d’avance…
Je suis hors sujet, mais je n’ai pas pu m’empêcher de répondre à ce texte du résumé de l’année 1995-1996. http://www.pum.umontreal.ca/…/nadeau.htm
J’ai particulièrement apprécié cet extrait :
(…) À ses origines, le PQ s’était fait le défenseur d’un idéal commun inspiré des principes de justice de la sociale démocratie. Le gouvernement animé par Lucien Bouchard abandonne cette tradition derrière lui. (… )
Ce fût-là, une terrible cette déconnection du PQ de la lutte sociale qui n’aurait jamais dûe être dissociée de la lutte nationale.
C’est même ce qui a donné le coup de grâce et a donné naissance à Québec Solidaire puisque la situation était devenue intenable pour la gauche dans le PQ.
___________________________________
«Le véritable PQ, c’est «Nous» Québec Solidaire»
Il sera «Très» difficile de vendre et de promouvoir l’indépendance, avec un parti de droite et libéral comme le PQ l’est devenu.
Un parti politique qui nous a promis 5 ans de turbulences, plutôt qu’un projet de société moderne, innovateur, généreux, progressiste, emballant, écologiste et solidaire.
Comment voulez-vous convaincre et rassurer les gens ordinaires ? Ces précaires et ces gagne-petit ? C’est à dire ce 40 % de la population du Québec dont les revenus ne sont mêmes pas suffisants pour payer de l’impôt ? ou ces 20% qui vivotent autour du seuil de la pauvreté ?
Espère-t-on faire l’indépendance avec ça ? Un parti qui s’est fait l’allié des entreprises plutôt que l’allié du peuple et s’est fait l’instigateur de la démolition de notre système de santé ; qui a soutenu les multinationales en laissant laissant dans la misère les personnes les plus fragilisées de notre société avec pour toute pitance 500$ par mois tout en leur coupant les médicaments ?
Les 5 années de «turbulences» promises par Pauline Marois sont à l’image de la «tempête économique» promise par Jean Charest et ne font que renforcer mes convictions :
«L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas».
René Lévesque l’avait d’ailleurs bien compris avec sa «sociale-démocratie» et la nationalisation de l’électricité. De même que Jacques Parizeau avec sa récente déclaration sur la « nationalisation des banques» lors de son dernier passage à «Tout le monde en parle».
Si les souverainistes de bonne foi votaient directement selon leur conscience et en regard de notre histoire et de l’oppression économique du peuple canadien français, ils voteraient d’emblée et avec enthousiasme pour Québec Solidaire.
Car usé, bourgeois et inféodé de l’entreprise privée, le PQ n’est plus que l’ombre de lui-même ; et il y a belle lurette qu’il n’est plus le parti du peuple et est devenu aussi libéral que «l’autre» et a déserté ses propres positions : autant l’indépendance que la sociale-démocratie.
Sans la présence de Québec Solidaire, nous serions orphelins politiquement.
Oui, le véritable PQ, c’est «Québec Solidaire», un parti du peuple, par le peuple pour le peuple.
Car les libéraux du PQ ne défendent plus de causes.
À l’image des entreprises, ils ne défendent que leurs intérêts et ne recherchent que le pouvoir.
La politique a horreur du vide, et au cours des ans avec tout ce néolibéralisme ronflant, nous avons assisté à un confondant déplacement des positions politiques.
Ainsi, «Les faux libéraux» sont devenus «Les véritables conservateurs». Le «faux PQ» est devenu «Le véritable Parti libéral» et Québec Solidaire est désormais «Le véritable PQ».
____________________
Christian Montmarquette
Membre de Québec Solidaire
Militant pour l’éradication de la pauvreté et l’indépendance du Québec
Références :
Vive le Québec libre… Quelle liberté ?
http://www.vigile.net/Vive-le-Quebec-libre-Quelle
Moteur-Roue d’Hydro-Québec
http://www.tontuyau.com/v.asp?id=18787
«Un moteur vert pour un Québec solidaire»
http://74.125.93.132/search?q=cache:gx0YGZF7290J:www.geocities.com/chmontmarquette/Un_moteur_vert_pour_un_Quebec_solidaire.pdf+Un+moteur+vert+pour+un+Qu%C3%A9bec&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=ca
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