Oh, la, la. Voilà que les scandales à la Ville de Montréal se retrouvent dans le magazine «prestigieux», comme on dit, The Economist.
*** Et si vous cliquez sur «view all comments» à la fin de l'article, c'est encore pire. Un mélange de Québec bashing et d'autres ingrédients tout aussi indigestes…
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Étant lui-même un ancien ministre provincial libéral, le maire Gérald Tremblay, doit sûrement se souvenir avec douleurs d'un autre épisode où un article peu flatteur sur le chef du Parti libéral de l'époque, Daniel Johnson jr., paru en février 1998 dans le même The Economist, avait eu ici l'effet d'une petite bombe. Pavant même la voie, avec d'autres facteurs, à sa démission surprise en mars 1998…
La rumeur, à l'époque, était que des personnes «influentes» du camp fédéraliste, auraient quelque peu aiguillé le magazine. Question de convaincre M. Johnson de manière sans équivoque de quitter. Et de quitter au profit de Jean Charest, que ces mêmes personnes influentes, ici et à Ottawa, voyaient alors comme un adversaire nettement plus redoutable contre le premier ministre péquiste Lucien Bouchard...
http://archives.vigile.net/plq/vennedifference.html
Mais comme la mémoire est une faculté qui oublie…
Eh! Oui. C’est Ottawa qui est venu brouiller les cartes. M. Johnson étant par trop civilisé, comme son père qui n’avait pas l’instinct du tueur. C’est sans doute pour cela que Daniel Johmson ne s’est pas cramponné à son poste. Trop gentilhomme pour tirer l’épée et embrocher ses adversaires fédéralistes.
Merci mille fois Mme Legault d’avoir rappelé ce triste épisode. Ottawa fut, est et sera toujours notre ennemi mortel. On ne peut que déplorer le fait que tant des nôtres le perçoivent pas. Ça crève pourtant les yeux de qui sait lire l’histoire courte de notre si tant beau pays.
Durant la deuxième guerre mondiale, il y a eu dans chaque pays occupé, et même voisins, des collaborateurs prêts à vendre leur frères, soit par idéologie, soit par cupidité. Le Québec est un pays comme les autres, il y des bons et des méchants. Les nationalistes québécois sont les bons.
Bonne fête du Canada? Pour qui?
Le plus dur n’est pas de réaliser que nous sommes une nation qui ne voit pas l’utilité de devenir un état; ou encore que nous restons locataires d’un pays avec le propriétaire du quel nous n’avons pas de bail depuis bientôt trente années…
Non, le plus « tough » c’est l’indifférence des gens, leur indifférence à l’égard de leur culture, de ce qui fait leur spécificité sur ce continent, leur indifférence à l’égard du français.
Ce qui nous mine au Québec c’est notre incapacité chronique à croire que notre culture vaut bien celle de l’autre – ni meilleure ni pire -, égale, équivalente, tout aussi valable, et qu’en ce sens il est normal , particulièrement dans une perspective minoritaire, de vouloir la protèger…
Puisque l’anglais aura bientôt sa place à la Fête Nationale, peut-être le moment est-il venu pour nous de doter Montréal d’un seul Hôpital Universitaire (bilingue naturellement), réalisant ainsi d’importantes économies et prenant la réelle mesure de notre désir de vivre ensemble plutôt que de vivre côte à côte…
Peut-être y vivons nous déjà dans le « Québec que nous méritons » comme le répétait le spirituel maître de cérémonie de la Fête Nationale au parc Maisonneuve à Montréal le 24 juin dernier…
Montréal et le Québec ne vont pas bien!
C’est la démocratie qui doit parler et non The Economist.
Point à la ligne.
Qui sont ces gens qui croient encore qu’ils peuvent dicter aux indigènes (peu intelligents) que nous sommes leurs choix?
OC – Ciel que je suis heureuse de te savoir toujours la SB
Je me demandais… je me trompe ?
Suzanne Lachance : ouais !!!
De beaux exemples de la corruption bureaucratique du gouvernement Charest!