Plus ça va, plus l'impression s'installe qu'il y aurait, en quelque sorte, deux Jean Charest.
D'un côté – le Jean Charest «mondialisé bienheureux».
Celui qui adore faire dans l'«international» – surtout avec les Européens -, dans l'«interprovincial» et le «fédéral-provincial» avec ses homologues provinciaux et fédéral; dans l'«interétatique» avec certains États américains.
Bref, il y a le Jean Charest qui n'est jamais aussi heureux, épanoui et efficace que lorsqu'il fonctionne comme le ferait un premier ministre fédéral…
Voir: http://www.ledevoir.com/2009/07/02/257466.html
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Et de l'autre côté, il y a un Jean Charest fort différent: le «provincial récalcitrant».
Celui qu'on voit poindre lorsqu'il s'occupe d'affaires strictement «provinciales».
Comme les FIERS; la Caisse de dépôt; les règles d'éthique pour les élus; la question linguistique laissée de côté; la Ville de Montréal laissée de côté; etc., etc., etc…
Voir, entre autres: http://www.ledevoir.com/2009/07/02/257426.html?fe=7141&fp=188263&fr=156477
http://www.ledevoir.com/2009/07/02/257464.html
Un peu comme si, dans ce rôle, disons, plus restreint, l'intérêt, l'efficacité, la rapidité d'exécution – la passion, quoi -, étaient beaucoup moins au rendez-vous…
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L'ART DE TOURNER EN ROND:
Et maintenant, l'art de «tourner en rond» dans une entrevue proprement surréaliste.
Le même dialogue de sourds, les mêmes clichés respectifs qui viennent inévitablement dans toute «discussion» entre un nationaliste et un média canadien-anglais, dès que ça porte sur un statut spécial pour le Québec, ou sur l'affirmation nationale, ou sur l'étapisme.
Soit sur tout ce qui place le Québec en situation potentielle de négociation tout en restant à l'intérieur de la fédération.
Depuis l'échec de Meech, la cause est pourtant entendue: le reste du Canada n'en veut pas. Un point, c'est tout.
Depuis 1990, c'est une donnée incontournable de la dynamique politique canadienne. On peut s'en réjouir, ou s'en désespérer. Mais c'est un fait.
C'est un fait aussi au PC et au PLC. Pour longtemps. Très, très longtemps.
Ce qui explique pourquoi même le PLQ n'avance aucune revendication de ce type. Reste maintenant au PQ à le comprendre…
http://www2.macleans.ca/2009/07/02/macleans-interview-louise-beaudoin/
Celui qui adore faire dans l’«international» – surtout avec les Européens
Il doit avoir pris des cours de Madame Beaudoin…..
J’aime bien le fil de votre analyse.
Quand monsieur Charest est au Québec, il réagit comme le concierge à qui on rapporte tous les problèmes de la vie quotidienne, il cherche les tapis pour cacher les poussières alors qu’en réalité, il a les gènes d’un monarque, il ne manque qu’une chaise à porteurs!
Monsieur Charest n’est pas Al Gore, il est simplement Jean Charest…et des poussières…
Il y a aussi le troisième Charest celui qui se met la tête dans le sable , qui envoie ses ministres têtes premières dans la tempête et qui en sort quand la tempête s’est calmée en essayant de nous convaincre que son gouvernement a tenu le fort pendant la crise .
Et dire que ce menteur est encore le favori pour une grande partie de l’électorat.
Pincez-moi kékun !!!!
Pas d’accord. Ayant attentivement lu l’entrevue avec Mme Beaudoin, je n’ai pas du tout eu l’impression qu’il s’agissait d’un « dialogue de sourds ».
Au contraire, même, j’ai trouvé assez remarquable qu’autant l’intervieweuse que Mme Beaudoin expriment tour à tour questions et réponses en personnes cherchant à se comprendre.
Ce qui n’est aucunement pour dire que je sois en accord avec tout ce que dit Mme Beaudoin, surtout que je doute très fortement que même si l’approche qu’elle préconise devait connaître du succès (et éventuellement mener à un référendum sur la souveraineté s’avérant gagnant pour le OUI) que cette victoire finalement obtenue par la stratégie des petits pas déboucherait sur les attentes qu’elle pourrait entretenir à l’égard d’un Québec qui deviendrait alors souverain (en supposant aucune embûche surgissant pour retarder la concrétisation de la sécession).
Parce que je ne crois nullement que le Québec serait alors transformé en un merveilleux pays de cocagne. Et là se situe d’ailleurs le noeud du problème: le remède proposé, soit la séparation, améliorerait-il la condition québécoise ou risquerait-il plutôt de provoquer des effets secondaires empirant la situation actuelle?
On ne devrait ni s’enticher du fédéralisme pour le fédéralisme, ni de la souveraineté pour la souveraineté.
En ce qui me concerne, et compte tenu de notre situation de petite minorité francophone dans une Amérique du Nord massivement anglophone, j’estime que la « moins pire » de nos options demeure le fédéralisme canadien. Pas parce que j’apprécie tout ce que cela comporte, que non! Mais je me suis souvent longuement exprimé là-dessus, alors je ne me répèterai pas ici.
Quant aux soi-disant « deux Jean Charest », je laisse à notre ami Paolo Mitriou le soin de vider son sac sur le sujet… Et j’y reviendrai peut-être ensuite.
En plus du Charest mondialisé heureux, du provincial récalcitrant et du menteur, il y a le démagogue, celui qui ne respecte personne sauf ceux qui lui lèche les bottes.
Pauvre Québec!
Petite erreur de français: j’aurais du écrire¨ »lèchent » car il y en a vraiment plusieurs qui le font!
Reste au PQ à comprendre que la boutique constitutionnelle est fermée. Hum… Peut-être espère-t-il la réouverture de la boutique? Ou peut-être espère-t-il que le bon peuple sera derrière lui à réclamer l’ouverture de la boutique, voire qu’il défoncera la porte d’entrée de la boutique?
Tout ceci me paraît chimérique et une immense perte de temps. Il est dommage que quelques-uns de nos meilleurs cerveaux aient consenti à cette imposture, qui consiste à perpétuer l’attentisme tout en ayant l’air de bouger. Bouger de reculons, c’est quand même bouger!
Tout ceci afin d’éviter la vraie question.
En constatant que la politique dans le monde occidental à part l’exception de l’empire US c’est une célébration permanente de conformisme, la politique de souveraineté sectorielle du PQ n’est pas une mauvaise idée mais à la condition qu’un chef charismatique vierge d’un passé de gouvernance soit en mesure de ranimer un PQ moins populaire que le Bloc!
Sur le conformisme. Ce n’est pas en promettant la révolution du grand soir en plein conformisme techno de la fin de la première décennie 2000 que le Québec va voir son sort politique amélioré.
Sur le leadership. Obama peut appliquer ses réformes parce qu’il est à la tête de l’empire en tant que Président mais aussi parce que sa parole porte. Pauline Marois est chef de l’opposition d’une province et en plus ne dégage aucune sensibilité politique. C’est dur à accepter mais pour être chef de parti il faut avoir le don de la parole si même parfois elle est faite de démagogie cette voix qui porte. Gilles Duceppe a le don de la parole, Jean Charest, de même. Tout comme probablement Bernard Drainville semble en être pourvue tout comme hier M.Dumont. Sans oublier hier les génies de l’expression qu’ont été R.Lévesque, L.Bouchard et P.Bourgault.
Un peuple fatal comme celui du Québec pour faire un mauvais jeu de mots a besoin de leaders de qualité autrement les démagogues comme Charest mettront dans leur poche les Pauline de ce monde.
Sur Voir, il arrive que notre identifiant et mot de passe disparaisse par bug à chaque clic sur le site et à ce moment là on ne peut plus participer aux blogues. Cela fait un intervenant de moins. Voir y voit t’il? Message ici pour la direction.
Je ne crois pas à la théorie des deux Charest. Je ne veux même pas envisager la possibilité d’y croire. Ce serait un horrible cauchemar. Imaginez deux Charest. On ne pourrait plus se reposer. Il y en aurait toujours au moins un dans ma télé, dans ma radio, dans mon cerveau. NON MERCI !
Il y a bien un Jean Charest et un John James Charest mais heureusement pour nous il s’agit du même bonhomme. La confusion part de sa propre tête et elle s’étale de façon de plus en plus évidente. Jean Charest, à moins que ce soit John James Charest, pond régulièrement des lapsus étonnants mais éloquents. En psychologie on dit que ces lapsus révèlent les désirs profonds refoulés par ceux qui les formulent. Ainsi John James Charest, à moins que ce soit Jean Charest, a déjà abordé un discours en se présentant comme premier ministre du Canada. Si ma mémoire est bonne il s’est même déjà glissé dans la peau d’un chef du Parti Québécois. M’enfin !!! C’est vous dire…
Il n’y a pas deux Jean John James Charest. Dieu merci !
Il y a cependant un Jean Charest un peu las de n’être que le premier ministre du Québec, une province et non un pays. Je crois avoir décelé chez John James Charest, depuis le début de son second mandat, un net désir de retourner à son rêve premier, je dirais même à son obsession première, qu’on lui a enfoncé dans sa petite tête frisée en très bas âge; le rêve de devenir un jour premier ministre du plussssse meilleur « piyi » du monde, le Canada (le « piyi » dont je parle ici est évidemment le pays de Stéphane « piyi » Dion).
J.J.J. Charest se comporte de plus en plus comme un homme d’État. Il se voit à la fois (de moins en moins) comme le premier ministre d’une province mais également (de plus en plus) comme l’empereur du Canada futur, ce pays si enthousiasmant comme on l’a vu lors de ce spectacle si « enlevant » qu’on nous a offert mercredi soir avant de nous envoyer faire dodo très très tôt. Ce n’est pas que Jean ou John James soit atteint d’un syndrome de dédoublement de personnalité (je doute qu’il en ait même simplement une) mais c’est simplement que J.J.J. Charest commence à se pratiquer pour son futur rôle de Leader Maxima du Canada. Ce n’est rien d’autre que cela. Il est encore jeune et se pratique pour sa future carrière.
En fait j’ai très hâte que Jean devienne le Roi du Canada parce que ça signifierait enfin qu’il n’est plus le premier ministre du Québec. Et il me semble que le meilleur moment pour que le Québec devienne souverain ce serait justement lorsque John James The First serait le pape du Canada. Ce serait le meilleur scénario possible. J.J.J. serait obligé d’aller se faire élire dans un comté hors Québec pour continuer à gouverner son pays et cela le tiendrait un bon moment loin de nous because lorsque J.J.J. deviendra enfin le Dieu du Canada ce sera, bien sûr, pour la vie. Et lui il négociera de bonne foi avec le Québec car il a tant besoin d’amour qu’il ne voudra pas se priver du nôtre. À moins que sa mesquinerie l’emporte sur son besoin d’amour.
Seul et unique Paolo!
Je n’ai pas voulu vendre la mèche dans mon précédent commentaire, mais je savais déjà, sans la moindre hésitation, que vous ne pourriez jamais envisager la possibilité qu’il puisse exister deux Jean Charest…
Parce que, peut-être, vous percevez celui-ci dans son entièreté, et qu’il n’y a par conséquent aucun besoin de le cloner pour accommoder différentes – possibles – facettes de sa personnalité. Et puis, un Jean Charest, je me doutais bien que c’était là le maximum que votre système (immunitaire?) puisse tolérer!
La seule chose qui m’échappait encore, c’était de connaître en quels termes vous alliez révéler le secret de polichinelle. Et, comme toujours, ce fut un délice…
Bon, cela plaisamment exprimé, je suis également d’avis qu’il n’y a qu’un seul Jean Charest.
Et je suis également d’accord avec l’assertion de Madame Legault selon laquelle celui-ci serait plus à l’aise dans les dossiers qui débordent le cadre strictement québécois. Par contre, tous tant que nous sommes, nous avons nos talents et nos lacunes, ce qui ne fait pas pour autant de nous des individus à personnalités multiples.
Enfin, cher Paolo, vous me demandez de temps à autre ce que je peux bien trouver à ce premier ministre qui vous fait voir tellement rouge… Alors, voici: son côté à l’aise et efficace lorsqu’il fait la promotion du Québec, alors qu’il rencontre ici et là des décideurs non-québécois. Je considère qu’il est un formidable ambassadeur, très capable d’aller vendre notre salade locale un peu partout sur la planète, et cela pour notre plus grand bénéfice collectif.
Si seulement il pouvait mieux s’en tirer ici-même, il friserait la très haute performance. Un jour peut-être, au cours d’un 4e ou 5e mandat à titre de premier ministre québécois…
N’avez-vous pas hâte de le voir, bien rodé, et enfin véritablement en possession de tous ses moyens? Mais, vous connaissant, je dirai simplement: bien sûr… que non!
Cher Claude,
Vous m’avez bien fait rire avec votre indéniable talent pour me voir venir lorsque je décide de m’exprimer au sujet de Jean Charest. En même temps je me dis que si je deviens si prévisible c’est que j’ai réussi à faire passer assez clairement ce que je pense de ce bonhomme. Ceux qui aiment Jean Charest ne changeront probablement jamais d’avis à son sujet, peu importe ce que j’écris, mais ceux qui ne sont pas ses plus grands admirateurs vont peut-être commencer à douter ou à mieux comprendre pourquoi ils ne se sont jamais entichés de ce bonhomme. Si mes réflexions parviennent à éclairer les réflexions d’autres personnes ce sera déjà ça.
Évidemment vous pensez bien que si vous preniez la peine d’en rajouter pour louanger le bonhomme je ne résisterais pas à l’envie de répondre.
Son côté à l’aise est nettement surfait. Je crois qu’il s’agit plutôt d’une forme profonde d’insouciance ou d’inconscience qui se manifeste généralement chez les gens incapables de douter d’eux-mêmes. Avoir une bonne estime de soi est une attitude éminemment positive. Ne jamais douter de soi est inquiétant ou même dangereux. Ne jamais douter de soi révèle généralement une certaine faiblesse intellectuelle. Le doute est une des multiples facettes de l’intelligence. Avez-vous déjà vu Jean Charest douter de ses comportements ou de ses décisions? Son côté à l’aise est également le fruit d’un inlassable travail de construction et de maintien d’image fait par les génies du marketing qui l’entourent. Aussitôt que Jean Charest prend un peu trop de liberté face aux conseils de ses génies il a l’air d’un amateur et laisse rapidement transparaître ses faiblesses. À un moment donné, surtout après une aussi longue carrière que la sienne, il faut savoir distinguer les traits de personnalité profonde d’un individu et ce qui lui est ajouté par ses savants faiseux d’image.
Efficace? Jean Charest? Jamais un premier ministre du Québec n’aura fait autant de faux pas. Jamais un premier ministre du Québec n’aura effectué autant de reculs sur différents dossiers, le dernier en date étant le reniement quasi complet de sa foi pépépiste (PPP). Il ne reste rien des grandes croyances qu’il prêchait au tout début de son missionnariat. On ne peut pas être efficace quand chaque fois qu’on fait un pas de l’avant on finit par en faire deux de l’arrière. Il n’y a pas de corrélation entre les succès électoraux de Jean Charest et ses capacités à gouverner l’État québécois. Il a simplement profité d’un vide inquiétant et de la faiblesse de l’opposition. Quand je pense que Mario Dumont, à la tête d’un parti qui ne savait pas où il allait (un parti de broche à foin prônant des valeurs conservatrices très loin des valeurs habituelles des québécois) a failli ravir le pouvoir à Jean Charest, ça en dit long sur les perceptions réelles des québécois à l’endroit de Jean Charest. Quand au PQ il a simplement choisi deux chefs consécutifs qui partaient respectivement avec trois et deux prises contre eux, des chefs ayant le malheur d’avoir un passé. Les fouille-merde que sont souvent les journalistes ont trop fouillé le passé des deux derniers chefs du PQ et pas assez (sans doute sur ordre du patron) celui de Jean Charest. Que connaissez-vous de la vie privée et du passé de Jean Charest?
Je ne perçois pas Jean Charest comme un formidable ambassadeur du Québec à l’étranger. Vous vous en doutiez sûrement. Il ne fait pas la promotion du Québec comme vous le dites. Il fait la promotion de l’économie québécoise. C’est fort différent. Le Québec n’est pas que son économie même si Jean Charest en particulier et les libéraux en général ont toujours tenter de réduire la politique québécoise à une stricte question économique. Un ambassadeur devrait porter en lui toute la complexité d’une nation pour bien la représenter à l’étranger. Or, Jean Charest est tout ce qu’il y a de moins québécois. C’est le French Canadian le plus typique qui soit. Il n’est l’ambassadeur que de lui-même. Il est tout au plus un bon représentant commercial, un vendeur habile et plutôt fiable. Le Québec a cependant besoin d’un premier ministre, d’un chef d’état et non simplement d’un vendeur d’assurance, fut-il le meilleur vendeur du mois, mois après mois. L’économie d’abord, OUI! C’est bien là le problème. Avec Jean Charest tout est réduit à de simples considérations économiques. Le Québec est géré comme une entreprise commerciale. Tous les autres aspects de la société sont négligés. Le Québec de Jean Charest pourrait s’appeler Énergie en gros et détail il serait géré de la même façon. Jean Charest pourrait être le premier ministre de n’importe quel pays ou province, il administrerait tout de la même façon. Jean Charest gère le Québec économique de façon à peine acceptable. Pour tous les autres Québec il est nul. Le Québec n’est pas qu’une succursale de Power Corporation.
Je ne vois pas Jean Charest comme un homme qui évolue à un rythme approprié pour le poste qu’il occupe. C’est un gaffeur compulsif. Sincèrement ce n’est pas par mauvaise foi que je le juge ainsi. Du moins je ne le crois pas. Le Jean Charest d’aujourd’hui est à peine un peu meilleur que l’ancien ministre gaffeur qu’il était dans le gouvernement de Brian Mulroney. Son succès politique il ne le doit pas à des qualités exceptionnelles mais plutôt à l’absence quasi vertigeuse d’hommes et de femmes politiques ayant l’envergure de ceux et celles qui les ont récemment précédé.
Jean Charest n’ira pas beaucoup plus loin qu’il ne l’a fait jusqu’à présent. Il a probablement atteint le sommet de ses capacités depuis longtemps. Je le vois au mieux comme un futur premier ministre du Canada, ce qui ne nécessite pas de qualités plus grandes que pour gouverner le Québec et ce qui n’est pas nécessairement une promotion.
Le PQ devra peut-être changer de chef pour réussir à déloger le PLQ du pouvoir. Je dis PLQ parce que Jean Charest ne sera plus là lors des prochaines élections à moins que Power Paul ne réussisse pas à lui trouver un remplaçant. C’est malheureux à dire mais les québécois ne sont probablement pas encore prêts à se donner une première première ministre.
@ Paolo
Bien sûr, vous vous deviez de répondre.
Tout comme moi, de mon côté, je me sens quelque peu contraint de redonner, encore et encore, un son de cloche différent du vôtre. Parce qu’ici, je suis un des rares contributeurs non-souverainistes. Ce qui me confère par conséquent une certaine responsabilité pour équilibrer si possible un peu les points de vue…
Bon, Jean Charest maintenant… Lorsque je qualifie celui-ci d’efficace, je reprend en fait le mot utilisé par Madame Legault elle-même, ci-dessus, quand elle fait référence à lui à propos des questions débordant les dossiers strictement internes.
Mais je suis jusqu’à un certain point d’accord avec vous à l’égard, justement, des dossiers internes. Il y en a même un à propos duquel j’enrage: celui du nouveau CHUM. Comment peut-on avoir opté pour l’emplacement choisi, alors qu’il y en avait un beaucoup mieux adapté à Outremont – et avec plein d’espace pour des ajouts de toutes sortes au cours des décennies et même des siècles à venir?
L’emplacement décidé pour ce nouveau CHUM est un énorme faux pas et, cette fois, j’espère vraiment que Jean Charest finira par reculer.
Par contre, je ne considère pas que ce soit « les génies du marketing qui l’entourent » qui aident son image. Bien au contraire, je déplore depuis longtemps son piètre entourage à ce niveau, la cerise sur le sundae ayant été son dernier slogan électoral utilisant le « OUI » assez ridiculement, à mon avis. Selon moi, Jean Charest est très mal conseillé et ce n’est que lorsqu’il se défait de l’emprise de ces « génies » qu’il marque des points.
Mais assez à propos de lui. Il pourrait bien avoir plafonné, comme vous le laissez entendre, et ne devoir son « succès » qu’en raison de « l’absence quasi vertigineuse d’hommes et de femmes politiques ayant l’envergure de ceux et celles qui les ont récemment précédés », comme vous le faites valoir. (Il serait donc un moindre mal – ce qui ne sous-entend pas tellement de bonnes choses pour ses adversaires…)
Enfin, je ne crois pas du tout que le Québec ne soit pas prêt à se doter d’une « première première ministre ». Le problème est ailleurs…
Monsieur Mitriou,
Vous me faites bondir. Je suis indépendantiste, et non péquiste. Je ne voterai pas pour le PQ de Madame Marois, parce que je considère qu’elle ne propose pas l’indépendance.
Vous tirez de la position de ceux qui ne votent pas pour Madame Marois, une conclusion erronée, soit celle que le Québec n’est pas prêt à voter pour une femme à sa tête, espérant nous culpabiliser. Vous pouvez tenter cela, ce n’est pas surprenant, les péquistes tentent constamment de culpabiliser ceux qui ne votent pas pour eux. Mais je vous dis et vous prédis que votre chantage ne fonctionnera pas.
À d’autres! ;-|
@ Suzanne Lachance
Je savais qu’il serait préférable que je me taise. Je milite activement pour la souveraineté ou l’indépendance du Québec depuis 36 ans et je sais très bien que mes semblables sont toujours prêts à bondir rapidement aussitôt que quelqu’un déroge un brin de l’orthodoxie indépendantiste. J’ai moi-même une forte propension à bondir facilement.
Je n’ai pas de problème avec les indépendantistes qui ne sont pas péquistes. Je doute cependant que la division soit profitable à la cause. C’est tout. C’est la seule réticence que j’ai. J’ai mes propres réserves face à la démarche péquiste dans son ensemble. Je crois cependant que pour arriver à nos fins il faut une masse critique de souverainistes qui travaillent dans le même sens et que pour maintenir cette masse critique chacun doit laisser un peu de ses réserves de côté et se concentrer sur un objectif commun.
Vous errez cependant grandement lorsque vous affirmez que je tente de culpabiliser des gens en affirmant que le Québec n’est pas prêt à élire une femme à la tête de l’État pour le moment. C’est un simple constat sociologique comme Parizeau, Landry, Legault (François) et autres en font parfois. J’entends tellement de commentaires négatifs stupides au sujet de Pauline Marois qu’il m’est difficile de conclure autrement. On lui reproche un paquet de niaiseries qu’on ne reprocherait jamais à un homme et pour ces raisons une bonne tranche de la population ne votera jamais pour elle. Je ne dis pas que cette proportion est effarante mais elle est suffisante pour affaiblir Madame Marois dans une course contre un adversaire « mâle » de même qualité. Je n’invente rien. Vous savez sans doute aussi bien que moi que la discrimination envers les femmes est encore trop présente dans notre société. Malheureusement Madame Marois doit en faire beaucoup plus que Jean Charest pour réussir à obtenir l’attention et l’espace médiatique qui lui reviendrait normalement. Si vous me dites que les québécois sont prêts à élire une femme comme première ministre et que cela se produit effectivement (que ce soit Madame Marois ou une autre) je vais simplement applaudir à cette chose qui confirmerait que la discrimination basée sur le sexe n’existe plus. Je doute que vous soyez prête à formuler une telle affirmation.
Je ne crois pas que je tente de culpabiliser qui que ce soit qui ne pense pas comme moi. Je questionne et je critique comme le font tous les adversaires politiques et c’est tout. Vous tentez vous-même de me culpabiliser avec vos condamnations démesurées. Je n’ai pas l’habitude de réfléchir à partir de schémas judéo-chrétiens. Aussi la culpabilisation ne fait pas partie de mes tactiques d’intervention. Si vous décelez dans mes propos des tentatives d’intimidation ou de culpabilisation c’est peut-être parce que vous avez déjà trop souvent été confrontée à ce type de comportement et que cela vous amène à avoir le doigt un peu trop rapide sur la gachette.
« Mais je vous dis et vous prédis que votre chantage ne fonctionnera pas. » Là vraiment Madame je ne vois pas où vous voulez en venir même si je comprends fort bien sur quel terrain vous voulez m’amener. Mais je n’irai pas. Je trouve toujours dommage de voir des souverainistes ou des indépendantistes tirer sur les mauvaises cibles. Ça amuse les fédéralistes qui eux sont capables de démontrer une curieuse unanimité. Si de notre côté nous étions capables de démontrer la même unanimité nous serions déjà souverains ou indépendants depuis longtemps. Et je ne dis pas ça pour vous culpabiliser. En fait je me fous pas mal de votre réaction.
@Paolo Mitriou
Votre profif de John Charest est assez complet et fort bien exposé . En plus je crois que même dans le domaine économique son gouvernement est d’une incompétence crasse surtout depuis que Patapouf a les deux mains sur le volant en tenant compte que la deuxième main n’est pas nécessairement la sienne .
Concernant le PQ et Madame Marois je suis aussi de votre avis . Que savons nous de la vie privé de Charest ? Que savions nous de la vie privé de Dumont ? Que savons nous de la vie privé de Harper ? Et pourtant Boisclair a passé dans le tordeur et Pauline Marois aussi .
Deuxièment je suis de ceux qui votent pour le PQ depuis 76 considérant ce parti comme la seule machine qui peut nous amener a destination . Je ne suis pas membre du PQ et il m’arrive parfois de m’emporter face aux décisons de ce parti . Mais je continerai a voter pour le PQ car je suis avant tout souverainiste .
Le problème que nous avons entre souverainistes est le même depuis longtemps ..La DIVISION . Les souverainistes de droite hésitent entre l’ADQ et le PQ et même parfois le PLQ . Les souverainistes de gauche hésitent entre QS et le PQ . Aux dernières élections Charest aurait peut-être été minoritaire si nous aurions votés du même côté. Le PLQ a la chance d’avoir les anglophones et les allophones de Montréal peut-importe le chef . C’est gens votent pour le fédéralisme et le Canada avant tout et non pas pour la gauche ou la droite .
Quand les souverainistes se divisent sur le choix du chef et du parti ( Boisclair et Marois en savent quelques choses ) quand les souverainistes recherchent la perfection chez les leaders , quand les souverainistes votent pour un QS qui est aussi loin du pouvoir que le serait un parti de Bérêt Blancs le ROC branle la queue de plaisir et de satisfaction .
@ Réjean Asselin
« Quand les souverainistes se divisent sur le choix du chef et du parti ( Boisclair et Marois en savent quelques choses ) quand les souverainistes recherchent la perfection chez les leaders , quand les souverainistes votent pour un QS qui est aussi loin du pouvoir que le serait un parti de Bérêt Blancs le ROC branle la queue de plaisir et de satisfaction . »
Je suis entièrement d’accord avec vous. Je seconde tous vos propos. La queue du ROC ne cesse probablement pas souvent de branler. Elle doit même parfois servir d’éventail.
Je suis d’accord avec monsieur Mitriou et monsieur Asselin.
Faisons d’abord la souveraineté et nous pourrons ensuite voter pour n’importe quel parti qui voudra bien se porter volontaire pour gouverner ce nouveau pays! Il sera de droite ou de gauche, bleu ou rouge peu importe! Nous aurons un pays!
Mais je rêve certainement!! Les spécialistes de la division continuerons à saboter tous nos efforts pour y arriver!
On est vraiment une belle bande de looser!
Je vis en Alberta, je fus expat dans d autres pays..je vous lis et je connais beaucoup de québécois ici et chez vous. Meme certains qui viennent ici parler de temps en temps et vous lire.
Je ne comprends pas comment un québécois peut traiter ses vosins, ses compatriotes de LOOSERS parce que ils ne pensent pas comme lui
Who made You God???
Nulle part au Canada on entend ce genre de language entre citoyens., aucun respect entre vous et meme une animosité franchement cruelle.
Monsieur Mitriou,
Les indépendantistes s’uniront derrière le parti qui fera la promotion de l’indépendance et dont le programme offrira clairement l’indépendance. Ce n’est guère le cas du plan de Madame Marois, qui propose l’autonomie, arguant qu’elle nous mènera vers la souveraineté.
Il y a donc suffisamment de motifs politiques, et non des niaiseries comme vous le prétendez, pour rejeter l’offre de Mme Marois. Je me fiche qu’elle soit une femme, cela ne m’incitera pas davantage à voter pour elle, en reniant mes convictions politiques.
Parce que les femmes sont les égales des hommes, on peut et on doit les juger à leurs idées. J’estime que celles de Mme Marois ne me conviennent pas. Et cela n’a rien à voir avec le fait d’être prête ou non à élire une femme au poste de premier ministre.
Et puis plusieurs ont des motifs différents, tout aussi valables et qui ne sont pas des niaiseries. Madame Marois est une femme politique d’expérience et elle a commis plusieurs impairs. Elle doit être jugée à l’aulne de ses actes également, tout comme les hommes. Elle n’a pas droit à plus d’indulgence de notre part, compte tenu de sa vaste expérience politique, à des postes fort importants par-dessus le marché.
Quant à la division des votes, c’est un argument qui ne fonctionne pas non plus. Que le parti qui autrefois parvenait à la cohésion de tous les groupes et sous-groupes indépendantistes, se questionne sur son échec d’aujourd’hui. Au lieu d’en blâmer les militants et citoyens, il devrait faire son auto-critique, ce qu’il ne semble pas prêt à faire, d’après tous les commentaires que je lis.
Madame Lachance,
après deux référendums perdants pouvez-vous nous dire quel serait l’avantage de nous diviser. Quel processus préconisez-vous pour arriver à vos fins. Pour quel parti devrions nous voter pour que le Québec devienne indépendant. Quels arguments devraient être mis de l’avant pour convaincre une majorité à adhérer au projet.
Les fédéralistes votent presque à l’unanimité pour un parti qui se distingue par sa médiocrité depuis quarante ans (de là le principe du cochon peinturé en rouge). Pourtant cela ne semble pas les déranger. Savez-vous où diriger vos flèches madame. Votre attitude fait le jeux des fédéralistes. Votre vote de division est un vote fédéraliste, il ne fait pas avancé votre cause au contraire. Ce n’est pas du chantage que je fais, je dis ce qui est.
PS: pardonnez-moi je ne peux faire de point d’interrogation, je ne sais pas comment l’atteindre sur mon clavier.
On va peut-être finir par faire l’unanimité… contre la division. Ce serait déjà bien.
Bien sûr Madame Marois n’est pas parfaite. Bien sûr le PQ n’est pas sans reproches. Il y a au moins quatre partis ouvertement souverainistes au Québec; le PQ, Québec Solidaire, le Parti Vert et le Parti Indépendantiste. Je suis prêt à voter demain matin pour n’importe lequel de ces partis s’il s’avérait que l’un d’entre eux aurait des chances de réaliser la souveraineté. À mon sens le PQ demeure le meilleur véhicule pour y parvenir (et ce n’est pas près de changer) même si pour certains il s’agit d’un bazou.
Pour parvenir à faire élire un gouvernement qui tiendra un référendum sur la question de la souveraineté il faut d’abord se ranger tous d’un seul et même côté. Même si on était 65% de souverainistes au Québec on ne pourra pas faire la souveraineté si on se divise constamment et qu’on permet au PLQ de s’incruster au pouvoir. C’est pourtant simple à comprendre. Pourrait-on, SVP, se donner d’abord un pays avant d’étaler nos différends pour savoir ce qu’on en fera et qui le gouvernera?
Monsieur Perron,
Je suis immunisée depuis longtemps contre vos arguments visant à m’identifier comme faisant le jeu des fédéralistes. Cela ne me fait pas changer d’un seul iota. Si les indépendantistes n’adhèrent plus au PQ, c’est que celui-ci ne leur convient plus. C’est pourtant très simple. Et ce n’est pas le récent enthousiasme des péquistes pour le rapport Allaire qui corrigera la situation. Charest est fort de la faiblesse de Marois et du PQ. Cessez donc d’en blâmer les citoyens.
Quant à moi, je suis favorable à une élection décisionnelle. Élection remportée à la majorité des sièges, suivie d’une déclaration d’indépendance, tel que le préconise le Parti indépendantiste.
@ Paolo
Si j’étais souverainiste, je serais tout aussi préoccupé que vous paraissez l’être en raison de la dispersion du vote dans votre camp. Cela exhale même, à s’y méprendre du moins, des relents quasi-machiavéliques.
Comme si en sous-main une manoeuvre avait été ourdie, visant à maintenir les souverainistes dans la division. Comme si une opération « diviser pour régner » était à l’oeuvre…
Serait-ce possible?
Vous savez que je déplore depuis toujours qu’il y ait, peu importe leur allégeance politique, des individus ou des organisations peu recommandables et capables de toutes sortes de machinations pour favoriser leurs intérêts. Partant du principe que « la fin justifie les moyens ».
Vous qui savez si habilement lire entre les lignes, auriez-vous par hasard décelé des indices permettant de supposer qu’il puisse y avoir (mais venant d’où? Du Québec? Du Canada? Des USA? D’où?) une opération « clandestine » visant à entretenir la division du côté des souverainistes?
Une opération sous couvert de laquelle on pousse subtilement un certain pourcentage de souverainistes à adhérer à d’autres formations politiques que le PQ, en laissant croire aux sympathisants recrutés qu’ils défendent ainsi plus vaillamment encore leur cause qu’en appuyant le PQ?
Serait-ce possible?
Parce que, si ce n’est pas le cas, il faut alors constater que les souverainistes se tirent eux-mêmes dans le pied…
Monsieur Perrier,
Il ne faut pas chercher les facteurs de division en dehors du PQ, mais bien en son sein.
Vous incitez à chercher midi à quatorze heures.
D’ailleurs, voici une analyse d’un militant péquiste:
« Elle (Mme Marois) ne pourra donc plus, bien longtemps encore, continuer de tenir ce double discours qui consiste à prétendre que le Plan pour un Québec souverain améliore la position du Québec dans le Canada et conduit à l’indépendance. »
http://www.vigile.net/Le-grand-ecart,20723
Ce monsieur ne milite pas en dehors des cercles péquistes, et il fait pourtant le même constat que moi et bien d’autres. S’il décide d’y demeurer et de perdre son temps, c’est son affaire. Malheureusement, il nous le fait perdre aussi.
Les souverainistes aiment bien clamer haut et fort que leur projet est . »ouvert sur le monde », mobilisateur et inclut toutes les minorités du Québec. Sauf que… dès qu’ils sont entre eux, ils tombent trop facilement dans le sarcasme qui démontre tout le contraire d’une ouverture. Je parle ici de l’utilisation de John James Charest de façon très sarcastique pour dépeindre M. Charest comme un espèce d’étranger, sans le dire ouvertement, cette utilisation incite les fervents à douter de la pureté raciale de M. Charest, car son baptistère comprend deux noms en version anglaise!
Ensuite ils accusent les fédéralistes de mauvaise foi lorsqu’ils font référence à le petitesse d’esprit de certains dans leur mouvement.
@Louise Teasdale
« Nulle part au Canada on entend ce genre de language entre citoyens., aucun respect entre vous et meme une animosité franchement cruelle », écriviez-vous le 5 juillet.
Si on entend ce langage ordurier au Québec sans l’entendre au Canada, est-ce à dire, gente dame, que dans votre esprit, le Qc ne fait plus partie de Canada? N’avez-vous point commis là une « coquillette »?
Cela dit, vous me semblez porter des oeillères plutôt étroites.
Les « speak white, dirty frog » entendus longtemps à Montréal, soit-disant deuxième ville française du monde, ce sont de douces caresses?
Les sentiments francophobes de certains résidents du Soo (Sault-Ste-Marie », et leurs injures à l’endroit du Québec et de ses habitants, ça ne vous dit rien? Et vous n’avez jamais entendu parler de l’ancien maire Jones, à Moncton?
J’ai entendu de mes oreilles, rue Yonge, à Toronto, un québécois demander à des passants « How far is Adelaide Street » – Adelaide étant prononcé à la française, A-dé-la-id. Et j’ai entendu le chapelet d’injures qui a suivi: You fuckin’ French… Et toujours à Toronto, je me suis fait engueuler en raison de ma plaque d’immatriculation « Je me souviens ».
Alors que ma conjointe et moi nous étions attablés à Calgary, il y a quelques années, et alors que nous conversions en français, nous avons fait l’objet de propos racistes. Nos voisins de table l’avaient prise pour une autochtone. Et moi, bien sûr, j’étais un Frog. « Do indian women eat frogs », avions-nous entendu, entre autres propos fort amicaux.
Au cours du même séjour, un vendeur à qui elle s’adressait avec son accent slave lui a demandé d’où elle venait. Toronto, répondit-elle. Le vendeur s’est alors mis à vomir sur les Québécois.
Mais bien sûr, comme vous dites, il n’y a qu’au Québec qu’on voit ça. Chez les francophones, par surcroit… Les Anglos, eux, sont so cute!
Très intéressant, Madame Lachance.
Je reviens de la lecture du commentaire de Monsieur Lapointe dans Vigile. Et, ce que j’en retiens, c’est qu’on ne saurait plaire à tout le monde et à son père… Ce que tenterait pourtant de faire Madame Marois actuellement.
Alors, peut-être bien avez-vous raison d’affirmer « Il ne faut pas chercher les facteurs de division en dehors du PQ, mais bien en son sein ». C’est du moins plausible.
Par contre, il me semble bien que ladite division parmi les souverainistes, et cela peu en importe la raison, ne sert aucunement leur « cause ». Aussi que, si aucune sombre manigance fomentée de l’extérieur n’est à l’oeuvre pour entretenir cette division, il faut en conclure que ce sont les souverainistes eux-mêmes qui se tirent dans le pied…
Voilà certainement une fort étonnante stratégie en vue de l’atteinte d’un objectif!
@ M. Perrier
» Par contre, il me semble bien que ladite division parmi les souverainistes, et cela peu en importe la raison, ne sert aucunement leur « cause ». Aussi que, si aucune sombre manigance fomentée de l’extérieur n’est à l’oeuvre pour entretenir cette division, il faut en conclure que ce sont les souverainistes eux-mêmes qui se tirent dans le pied… Voilà certainement une fort étonnante stratégie en vue de l’atteinte d’un objectif! »
S’ils se tirent une balle dans le pied continuellement c’est qu’on les accuse continuellement de faire dans le fascisme etc. Libres de pensée et de parole, les souverainistes désunis n’ont pas la bonne stratégie. Unis, les souverainistes ont une stratégie fasciste. Oui, la division vient aussi de l’extérieur (comment pourrait-il en être autrement ?) et il serait hautement hypocrite d’affirmer le contraire.
Il n’y a pas de « sombre manigance » of course not ! Mais vous savez très bien M. Perrier que le Canada ne doit pas et ne peut pas mourir alors tout ce que la province désirera, Ottawa lui offrira dès que l’appui à la souveraineté dépassera le 50% + 1. La reconnaissance de la nation québécoise en 2006 ne s’explique pas autrement. Y voir de la « générosité » fédérale serait faire preuve d’aveuglement de Realpolitik. La « générosité » de la pragmatique London (England) en 1848 fut aussi contrainte par les événements de 1837-38 qu’on le nie ou non. Un Empire a toujours les moyens de sa générosité. Le mini-empire pancanadien n’a pas les moyens d’offusquer la Belle province ou que très peu. Elle lui donnera un bonbon périodiquement pour une meilleure unité canadienne à côté de l’unité américaine. On peut difficilement lui reprocher d’ailleurs.
» Je parle ici de l’utilisation de John James Charest de façon très sarcastique pour dépeindre M. Charest comme un espèce d’étranger, sans le dire ouvertement, cette utilisation incite les fervents à douter de la pureté raciale de M. Charest, car son baptistère comprend deux noms en version anglaise! Ensuite ils accusent les fédéralistes de mauvaise foi lorsqu’ils font référence à le petitesse d’esprit de certains dans leur mouvement. »
Je serai d’accord avec vous là-dessus M. Lépine. L’utilisation sarcastique de ce « John James » relève d’une grande immaturité politique très « provinciale » qui déshonore celui qui en fait usage. Votre « pureté raciale » me semble un peu trop accentuée ici par contre. « Pas raciste le Québécois mais imbécile » a déjà dit quelqu’un. Je serai d’accord avec vous pour dire que le souverainiste qui parle d’un « John James » pour ensuite s’offusquer d’être catalogué « anglophobe » et se demander le pou’quoi du comment l' »Anglais » du Québec n’embarque pas dans le projet montre sa piètre valeur militantiste.
Le « John James » ne peut qu’être un très mauvais fédéraliste quoi qu’on en dise … parce qu’il est PM du Québec ! C’est pourtant pas compliqué à comprendre ! Mais non, il se trouve d’ardents nationalistes pour prétendre le contraire ! Pourtant, il suffirait que de lire quelques discours du « John James » pour voir à quel point il fait dans le nationalisme québécois même si c’est pour l’électoralisme … Se tirer une balle dans l’pied, en effet !
@ Suzanne Lachance
« Si les indépendantistes n’adhèrent plus au PQ, c’est que celui-ci ne leur convient plus. »
Chère Madame,
Si je m’en tiens aux résultats du dernier sondage disponible sur les intentions de vote des québécois, un sondage Léger Marketing publié il y a une semaine, le PQ recueille l’appui de 38% des répondants alors que l’appui à la souveraineté atteint 44%. Ça signifie donc que les souverainistes qui n’appuient pas le PQ comptent pour seulement 6% de la population. Se pourrait-il que seuls ces 6% des répondants soient dans le « droit chemin » alors que 38% des québécois seraient de naïfs idiots? Je ne répondrai pas à cette question. Les chiffres le font mieux que je ne pourrais le faire. 38% des québécois qui appuient le PQ dans ce cas-ci c’est 86,36% des indépendantistes. Donc 86,36% des indépendantistes sont péquistes. Évidemment tous ces gens sont des imbéciles. Seuls Suzanne Lachance et quelques autres purs et durs doivent avoir raison. Ce ne sont pourtant pas 13,64% des québécois, les indépendantistes non péquistes, qui vont mener le Québec à sa souveraineté, surtout lorsqu’ils sont à leur tour eux-mêmes divisés en trois ou quatre autres partis politiques.
Le PQ n’a pas adopté le Rapport Allaire comme vous l’affirmez. Les revendications regroupées dans le Rapport Allaire existaient bien avant qu’elles soient consignées dans ce rapport. Jean Allaire et son équipe ont tout simplement formulé un rapport consignant les principales revendications traditionnelles du Québec, revendications pour la plupart déjà formulées par les éléments indépendantistes déjà présents au Québec longtemps avant la rédaction du Rapport Allaire.
Le dilemme vient du fait que les purs et durs croient dur comme fer que si les québécois obtiennent un peu plus d’autonomie ils s’en contenteront, ce qui conduirait à l’agonie du mouvement souverainiste. Pour les purs et durs c’est donc tout ou rien, en misant sur le fait qu’un jour peut-être ce sera tout si on réussit à maintenir le Québec dans le rien d’ici là. C’est une façon de voir les choses qui est devenue fort discutable. Avant même que Pauline Marois annonce ses couleurs j’étais de ceux qui se sont mis à croire que plus les québécois obtiendraient d’autonomie, plus ils y prendraient goût, plus ils constateraient qu’ils sont capables de bien gérer cette autonomie et moins ils craindraient de s’offrir une pleine et entière souveraineté. Je crois même que cette voie sera plus rapide que celle du « tout ou rien ». Cette nouvelle stratégie aurait même le double avantage de rendre pratiquement inutile l’existence de l’ADQ. Mais Madame Lachance, elle, ne veut pas de ces stratégies. Elle veut une totale souveraineté dans les prochaines secondes, avec la même volonté irraisonnée que celle d’un enfant qui veut son nanan tout de suite. Et que va faire Madame Lachance si elle n’obtient pas rapidement ce qu’elle veut? Péter les plombs?
Et pour couronner le tout Madame Lachance veut une élection décisionnelle tel que le préconise le Parti Indépendantiste, parti qui soit dit en passant ne recueille même pas 1% des intentions de vote. Avec la multiplication des partis politiques un parti pourrait mathématiquement obtenir une majorité de sièges avec aussi peu que 15% des votes obtenus avec un fort taux d’abstention. Le PI de Madame Lachance croit qu’il pourrait proclamer l’indépendance du Québec avec aussi peu que 10% des appuis populaires. Qu’en pensez et qu’en dire? Rien de plus que bonne chance Madame Lachance.
War and Peace…vous n avez rien compris comme
d ‘habitude je faisais référence a M. Fortin a 12.39.
Et si vous avez été insulté en Alberta, Welcome to the Club…moi je le fus a Quebec City l an dernier.
Criss d américaines que je me suis faire dire., mais c a ce n est pas du racisme puisque vous haissez tous les
américains également.
War and Peace…vous n avez rien compris comme
d ‘habitude je faisais référence a M. Fortin a 12.39.
Et si vous avez été insulté en Alberta, Welcome to the Club…moi je le fus a Quebec City l an dernier.
Criss d américaines que je me suis faire dire., mais c a ce n est pas du racisme puisque vous haissez tous les
américains également.
Le racisme fait partie de l’ADN de beaucoup d’humain. Aucun peuple n’y échappe. J’en ai été victime moi-même à Ottawa dans la fonction publique fédérale. J’ai aussi entendu de mes collègues francophones des propos peux flateurs sur les » Maudits anglais « . Aucun groupe, aucunne société n’y échappe.
Nous savons tous que le racisme est alimenté par l’ignorance de ce qui nous effraie, dérange, incommode, suprend, etc. Seule l’éducation peut gérir ce fléaut. Il n’y a aucun monopole, uniquement de l’ignorance et de la faiblesse de caractère.
Pour régler ce problème, au Canada, il faudrait organiser systématiquement la visite répétée des autres provinces de classes d’élèves du primaire et du secondaire et l’apprentissage en profondeur de l’autre langue.
Au bureau, après que mes collègues anglophones se furent frottés au français, leur attitude raciste a complètement disparue. C’est le seul fruit qui soit resté comestible dans nos relations quotidiennes. La connaissance et la maîtrise du français s’est envolée au fils des mois, même pas des années, mais leur esprit est demeuré ouvert, heureusement.
Il n’est pas normal, pour l’être primitif que nous sommes toujours, de vivre avec des étrangers. Nos ancêtres vivaient en groupes relativement homogènes. La mixité volontaire s’accomplissait à petite dose afin de faciliter l’assimilation du corps étranger à cet organisme social. Les temps ont évolué mais pas notre code génétique. Nous avons choisi d’ignorer ce point important de notre constitution cérébrale avec les résultats que l’on connait. Les petites bouchées s’avalent mieux que les bouchées gargatuesques. A méditer.
Ciao!
Vous avez bien raison, Monsieur Gingras!
Pas facile de faire preuve d’ouverture d’esprit, d’accueillir la différence. Le repli sur soi et le sarcasme sont – hélas – beaucoup plus « naturels »…
Très bon commentaire de votre part.
@ M. Gingras
Clarifions une fois de plus que maudire l' »Anglais » ne peut que nuire au francophone in America tandis que maudire le « Français » ne peut que nuire … au francophone de nouveau. La force du nombre en présence permet de le penser au-delà d’accusations de victimisation inévitables qu’un tel commentaire suscitera. Maudire l' »Anglais » c’est s’empêcher d’avoir une job qui dépasse le salaire minimum ! Rien que cela ! Je veux bien comme vous M. Gingras déplorer qu’on maudisse un Autre mais mettre sur un même plan en conséquences le fait de maudire l' »Anglais » et le fait de maudire le « Français » in America me paraît fautif rhétoriquement parlant.
» Pour régler ce problème, au Canada, il faudrait organiser systématiquement la visite répétée des autres provinces de classes d’élèves du primaire et du secondaire et l’apprentissage en profondeur de l’autre langue. »
Attendons effectivement un peu avant d’inviter systématiquement des habitants de cette cinquantaine d’États adjacents. L’ironie et non le sarcasme est parfois de mise pour faire prendre conscience d’une situation. Sinon, je suis d’accord avec vous pour dire que le Canada anglophone connaît mieux le Québec que le sarcastique souverainiste qui parle de « John James » le pense souvent.
Le Québec ne fait pas que partie du Canada mais aussi de l’America. Il n’est pas inutile de le répéter.
@ Mme Teasdale
» Et si vous avez été insulté en Alberta, Welcome to the Club…moi je le fus a Quebec City l an dernier. Criss d américaines que je me suis faire dire., mais c a ce n est pas du racisme puisque vous haissez tous les américains également. »
Répétons-le une fois de plus : le Québécois qui maudit l' »Anglais » se maudit lui-même puisqu’il est aussi « Anglais » par l’histoire, tout comme s’il maudit l' »Américain » il se maudit lui-même puisqu’il est aussi « Américain » par la géographie.
Répétons-le encore une fois : les Québécois n’ont pas le luxe de maudire l' »Anglais » et/ou l' »Américain » et toute généralisation telle que vous en mettez une de l’avant Dame Teasdale est plus que déplacée … voire dangereuse ! Une province qui serait anti-américaine par définition … pour être facilement identifiée comme « nuisible » à l’Empire !
Je vous prie d’être plus nuancée dans vos commentaires s’il vous plaît.
@ DAme Legault
» Soit sur tout ce qui place le Québec en situation potentielle de négociation tout en restant à l’intérieur de la fédération. Depuis l’échec de Meech, la cause est pourtant entendue: le reste du Canada n’en veut pas. Un point, c’est tout. Depuis 1990, c’est une donnée incontournable de la dynamique politique canadienne. On peut s’en réjouir, ou s’en désespérer. Mais c’est un fait. »
Le ROC a refusé Meech. Le ROC refuse de « libérer » le Québec. Le ROC est coincé et il n’est pas inutile de comprendre que plus d’un citoyen post-outaouais le sait probablement. Les USA ne sont pas loin … de moins en moins loin. Pas de séparatisme pur-et-dur mais du confédéralisme … pour le bien commun québécois même.
Monsieur Perrier,
En ce qui a trait à l’unité des troupes indépendantistes, je ne nie pas qu’il puisse exister des facteurs extérieurs au PQ, exerçant une influence divisive. Ce que je veux surtout souligner, c’est qu’il n’en a guère besoin. Il y excelle tout seul. On pourrait même aller jusqu’à penser que les élites de ce parti sont fortement tentées (gagnées?) par le fédéralisme. Il n’est pas interdit de faire cette hypothèse, surtout avec le plan de réforme de la fédération que l’on vient de nous présenter.
Je vais laisser M. Mitriou rouler des mécaniques avec ses chiffres. S’il fallait se laisser dicter ce que l’on doit penser et faire par les chiffres, aussi bien baisser les bras et s’asseoir sur son derrière, et rien de neuf n’émergerait. Toutes les causes ont commencé par germer dans la tête de quelques personnes isolées qui se sont regroupées et ont fini par faire essaimer leurs idées.
Quant à la nécessaire unité des indépendantistes, je ne la conteste pas. Elle ne peut cependant avoir lieu au sein d’un parti qui nous propose la réforme du fédéralisme, vous en conviendrez, et ce même si la population démontre un certain intérêt pour l’idée. C’est le droit des néo-fédéralistes de présenter leurs propositions à la population, qui en fera bien ce qu’elle voudra.
Quant aux indépendantistes, ils ne peuvent donner leur aval à de telles propositions de réforme fédéraliste sous prétexte qu’elles plaisent à la population. Ils ont le devoir de lui proposer l’indépendance, sous les huées des péquistes (car c’est ce à quoi nous assistons ici). Elle en fera également ce qu’elle voudra. Elle peut la refuser, c’est ce qu’elle fait d’ailleurs, mais cela ne m’empêche pas de croire qu’il s’agit de la seule option qui permette un avenir au Québec français.
@ Mme Lachance
» Je vais laisser M. Mitriou rouler des mécaniques avec ses chiffres. S’il fallait se laisser dicter ce que l’on doit penser et faire par les chiffres, aussi bien baisser les bras et s’asseoir sur son derrière, et rien de neuf n’émergerait. Toutes les causes ont commencé par germer dans la tête de quelques personnes isolées qui se sont regroupées et ont fini par faire essaimer leurs idées. »
Vrai mais pour mettre toute les chances de notre côté, nous devons encore très bien calculer. Enfin, si nous voulons faire dans la victoire …
« Tout est nombre » – Pythagore
Je me permets d’ailleurs de mettre en lien ici, pour le bénéfice de tous, une excellente analyse qu’avait produite Mme Legault en mars 2007. Elle y fait référence au phénomène d’ « adéquisation » du PQ que je dénonce:
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2007/03.aspx
Bonne lecture!
Parfois je me laisse aller dans l’imaginaire en lisant des propos comme ceux de Suzanne Lachance .
Alors allons y !
Imaginons que par un concours de circonstances EXEPTIONNELLES le Parti Indépendantiste gagnerait les élections de façon minoritaire au Québec , disons 51 % !
Un gouvernement élu pour faire l’indépendance du Québec et AUSSI responsable de la gouvernance de ce Québec .
Qui serait PM dans ce parti ? Qui serait Ministre des finances dans ce parti ? Qui dans ce parti a suffisament d’expérience pour d’une part assurer la gouvernance du Québec quotidiennement et préparer le changement faisant du Québec un pays souverain avec 51 % du vote .
Maintenant imaginons un gouvernement de QS élu minoritairement lui aussi a 51 % !
Qui serait PM de ce parti ? Les jours impairs serait pour Madame et les jours paires pour Monsieur ? Qui serait ministrable dans ce parti ? Ou en serait la souveraineté dans un parti qui veut d’ ABORD un Québec socialiste et dont la procédure pour faire du Québec un pays souverain est tellement compliqué que même les leaders de ce parti ne la comprennent pas ?
Faire la souverainneté n’est pas un concours de gros bras ! Prendre le pouvoir non plus !
Demandez a Mario Dumont comment il s’est senti quand son parti est venu près de prendre le pouvoir ? Il a fait dans ses culottes en réalisant qu’il n’avait pas l’équipe pour relever un tel défi ! Mario Dumont aimait jouer au matamore mais aussitôt que l’aventure est devenu plus près de la réalité il s’est écroulé !
Lors de la naissance du PQ nous avions un René Levesque expérimenté , un des leaders du gouvernment Lesage, nous avions aussi un Parizeau , genre d’individu que nous ne retrouverons probablement jamais plus dans les partis politique modernes . Ces gens ont GOUVERNÉS et connaissaient la machine !
Voilà pourquoi seul le PQ peut relever le défi de nous mener a bon port ! Autrement , avec Le Parti Indépendantiste et Québec Solidaire nous seront probablement tous et toutes assimilés au ROC ( cré Lord Durham và) depuis des lustres quand ces deux partis auront une petite chance de prendre le pouvoir .
« Le Québec n’est pas qu’une succursale de Power Corporation. »
P.Mitriou
pas plus qu’une succursale du front commun CSN-FTQ-CEQ.
@M.J-P Dubé
Je suis entièrement en accord avec vos deux derniers commentaires. Je n’ai pas vu le John James depuis votre intervention, c’est tout à votre honneur
Monsieur Dubé,
Cette façon de penser axée sur la victoire électorale (c’est d’ailleurs l’esprit du plan Marois: un plan électoraliste) dénote un appétit du pouvoir au détriment des convictions, et un manque de leadership. Au lieu d’être dans la locomotive, on est dans le wagon de queue.
Avant d’arriver aux chiffres faramineux qui vous inspirent tant et font saliver, il a bien fallu commencer quelque part par les chiffres 1, 2 et 3, puis 4, 5 et 6, etc… Même le PQ et l’ADQ (ainsi que bien d’autres partis) ont commencé de cette manière.
@ Mme Lachance
Mais je n’ai nullement une « victoire électorale » en tête ! Si je parle en termes historiques, cela doit bien vouloir dire quelque chose non ? Comme vous ne semblez pas le comprendre alors je dirai que je fais dans « La victoire de Samothrace » ! Un appétit artistique … au détriment du pouvoir, convictions et leadership ! Le train de la Confédération, je le connais, ne vous inquiétez donc pas.
Pour les chiffres, j’aime bien le neuf, le sept et le douze aussi …
@ M. Dubé
Je n’avais pas compris votre allusion « historique ». Ne suis pas certaine de la comprendre encore, mais ce n’est pas grave. Me renseignerai et vous reviendrai là-dessus si inspirée.
Bonne soirée!
@ M. Lépine
» Je suis entièrement en accord avec vos deux derniers commentaires. Je n’ai pas vu le John James depuis votre intervention, c’est tout à votre honneur »
Merci. Je suis d’accord avec vous pour dire que le « John James » est tout à fait inapproprié.
J’en rajoute ! Comme quelques autres mauvaises idées souverainistes, cette trouvaille de « John James » nuit à la cause même qu’on croit défendre à grands cris !!! Encore une fois, on pense avoir trouvé un slogan accrocheur … qui en fait décrocher plus d’un ! Pendant qu’on pense tirer sur un adversaire politique, on se tire dans l’pied !
C’est quoi l’astuce si brillante derrière le « John James » de nos compatriotes ? Révélons l’idée niaiseusement « géniale » : il s’agit ici de montrer que le Premier Ministre du Québec Jean Charest serait en fait un anglophone ou un « Anglais » à la solde d’Ottawa et du fédéralisme. Or, si je ne me trompe pas, M. Jean Charest aurait plutôt une mère d’origine irlandaise ! N’importe qui ayant un peu de connaissances sur le monde et l’histoire sait que l’Ireland is not England. English-speaking is not England should we add. Si cette information s’avère exacte alors le souverainiste qui parle d’un « John James » tire directement une balle dans le pied de tout le mouvement souverainiste ! Rien de moins ! Qui plus est, il fait perdre du temps à un potentiel compatriote souverainiste se devant de remettre les pendules à l’heure. Encore davantage : ledit souverainiste se plaindra ensuite de voir toute le mouvement souverainiste faire du surplace !
Mais pire encore est l’insinuation qu’un « Anglais » ne pourrait être PM du Québec ! Notre histoire montre plus d’un « Anglais » ayant combattu à « nos » côtés : Robert Nelson ou Robin Philpot seraient des noms suffisants pour nuancer une position « anglaise » sur un projet politique indépendantiste !
Ceux qui tiennent absolument à déloger le PM du Québec l’honorable Jean Charest ont vraiment mieux à faire que dans le piteux chiâlage habituel. S’ils tiennent vraiment à remplacer Jean Charest, ils font ce que celui-ci fait : avoir « L’art de la guerre » de Sun Tzu sur son chevet de table. S’ils aspirent à faire dans le combat politique propre et victorieux, ils arrêtent de tomber dans la vulgarité et continuent de travailler avec dignité. Si on avait les idées un peu plus claires, on aurait pourtant compris que Jean Charest « trahit » bien davantage un « Anglais » qu’il n’est un « Anglais » « trahissant » le Québec. Tout cela dit avec des guillemets pour montrer toute l’ambiguïté d’une situation politique. Notre PM du Québec ne peut être un bon défendeur d’un fédéralisme par sa position même et il sera toujours trop nationaliste pour un Canada comme il l’est dans ses discours officiels.
L’art de la paix sera toujours préférable à l’art de la guerre mais on rappellera que la lamentable utilisation du « John James » dans une guerre de mots est non seulement futile mais contre-productive pour la cause qu’on pense défendre. Le vote électoral de décembre 2008 aurait pourtant dû faire comprendre à ces souverainistes l’inefficacité totale de la manoeuvre !
Qu’on ne me remercie pas pour la leçon de combat mais qu’on cesse ce pseudo-slogan ridicule à défaut de demander pardon à notre Premier Ministre du Québec pour cette attaque vicieuse.
» L’art de la guerre est de soumettre son ennemi sans combattre. » – L’art de la guerre, Sun Tzu
À propos de John James…
Certains font de la psychologie à 5 cennes pour tenter d’expliquer pourquoi certains souverainistes insistent pour appeler John James Charest John James Charest. On y voit un genre d’english ou d’irish bashing. Là n’est pas du tout la question. Le problème c’est que le premier ministre du Québec n’ose même pas utiliser son vrai nom pour se présenter à nous. Ce n’est pas banal. John James Charest n’est ni une vedette de la chanson, ni un acteur de cinéma. Par respect pour ses « sujets » la moindre des choses c’est qu’il se présente à eux sous son seul véritable nom. Cet homme est sensé être un avocat. Il devrait savoir mieux que quiconque que les politiciens ne doivent pas faire de la fausse représentation. Il devrait également savoir qu’il peut légalement changer de nom si cela lui chante. C’est parfaitement à la portée de ses moyens. Pour l’instant il s’appelle toujours John James Charest et on ne va certainement pas m’empêcher de l’appeler par son nom. Au lieu de vous creuser les méninges pour tenter d’expliquer pourquoi on appelle cet individu par son nom essayez donc de comprendre pourquoi quelqu’un qui s’appelle John James tient-il tant à ce qu’on l’appelle Jean. Il n’a qu’à changer légalement son prénom pour celui de Jean et je vais l’appeler Jean. Je n’ai pas l’habitude de changer les prénoms des hommes politiques. C’est lui qui change son prénom pour on ne sait quelle raison. S’il tient tant à se faire appeler Jean il n’a qu’à faire les démarches légales qui s’imposent. Tiens, moi, dorénavant je vais m’appeler Aristote afin de pouvoir frauder sans pouvoir être retracé.
Bravo Aristote,
Votre commentaire passe complètement à côté du débat. Comme d’habitude, en vrai souverainiste que vous êtes, donc incapable d’admettre la moindre erreur, vous illustrer merveilleusement ce que nous disons.
Votre logique à cinq cennes serait correcte sauf pour le ton extrèmement sarcastique qui accompagne presque toujours l’utilisation du John James. Que le père, l’épouse et les copains francophones utilisent Jean depuis sa tendre enfance, ne lui confère pas le droit de l’utiliser, sans à vos yeux, qu’il entame des démarches légales. Vous lui faites un procès d’intentions et finissez par un commentaire encore plus sarcastique en présumant la fraude intentionnelle.
Vous me rappelez la députée bloquiste de Rimouski qui avait dénoncé la » fraude » il y a plusieurs années et qui s’est déshonorée en voulant prouver qu’il n’était pas un « vrai » québécois.
Maintenez votre attitude supérieure, c’est votre droit élémentaire, mais de grâce, cessez de jouer à la vierge offensée à chaque fois que le mouvement souverainiste est accusé d’intolérance.
Bon !
Disons que cette polémique sur le nom de John…oups….Jean Charest pourrait devenir stérile si Monsieur Patapouf ( est-ce raciste Patapouf ? ) utilisait de façon stratégique le » Jean » pour le Québec et le » John » pour le ROC . Ainsi tout le monde y serait content et Patapouf pourrait continuer a rêver au poste de PM du Canada sous le nom de John James Charest !
De tout e façon le nom est secondaire quand vient le temps de penser a SA carrière ! Pierre Trudeau et Jean Chrétien ont très bien réalisés leur fantasme sans changé de nom !
Paolo se présente comme Paolo, David comme David et Jean-Pierre comme Jean-Pierre. Patatouf est un clown et non un « émigrant ».
L’usage de noms pseudonymes est une constante dans une certaine histoire (i.e. Groulx, Hertel, FLQ). Que notre honorable PM du Québec préfère Jean au lieu de John James ne devrait pas être objet de reproche. Va savoir, peut-être est-il felquiste sans le titre ! Vous lui reprocheriez compatriote Stéphane … heu j’veux dire Paolo ?
Bassesse inutile sieurs Asselin et Mitriou, inutile et contre-productive dans ce qu’elle laisse entendre, volontairement ou non.
Pourquoi pas « John » pour les USA quand la grenouille québécoise voudra se faire plus grosse que le boeuf !?
Ils sont où déjà les USA dans notre analyse politique ?|! Nulle part … ou ben cachés derrière le ROC qui n’est pas, répétons, l’Angleterre ni les USA.
PS Trudeau a déjà fait dans le changement de nom : Pierre, Pierre Elliott, Pierre Philippe, PE Trudeau, PET, Pierre E. Trudeau … Une constante disions-nous.
Mon cher monsieur Dubé !
La bassesse est déjà assez présente dans ce gouvernement , alors je ne ne sens aucune culpabilité d’utiliser le mot PATAPOUF pour ce Monsieur Charest ! Un gouvernement de MENTEURS compulsifs comme celui-là mérite il du respect ?
Boisclair s’est fait traiter de fif et de drogué par beaucoup de nos fédérastes , Pauline Marois de snob et son époux de personnage douteux encore par nos fédérastes . Ont a fait des farces plates sur la » jambe de bois » de Lucien Bouchard , ont a traité Parizeau et Bouchard de SS , Levesque et Parizeau d’ivrogne ect…ect….
Alors que vous soyez » dérangé » par les Patapouf ou les John James Charest cela n’a aucune importance a mes yeux .
Je dois me ranger du côté de MM. Asselin et Mitriou au sujet des prénoms utilisés par le Premier ministre. En effet, il est de bon aloi de s’interroger sur les motifs qui lui font camoufler ses vrais prénoms. On dirait quelqu’un qui a un problème… d’identité!
Si j’utilisais constamment la forme anglaise de mon prénom, soit Susan, ou si je l’anglicisais davantage (comme le font plusieurs) en m’appelant Sue ou Suzy, on serait en droit de se demander pourquoi diable je cache la forme française de mon prénom. Aurais-je honte de mes origines?
Oui, on serait tout à fait en droit de se le demander.
Et si j’avais à répondre à cette question, il me faudrait bien admettre que, n’utilisant que la forme anglicisée, je donne sûrement cette impression. Et que cette impression est peut-être fondée.
@ Jean-Pierre Dubé
« Mais pire encore est l’insinuation qu’un « Anglais » ne pourrait être PM du Québec ! »
Je voterais demain matin pour un anglais comme Larry Smith le président des Alouettes de Montréal, bien avant de voter pour Messieurs Charest et Dumont pour qui en fait je ne voterai jamais.
@ Mme Lachance,
Et si vos parents vous avaient nommée Zoro et que vous utilisiez Zoé avec vos proches, serions nous plus en droit de nous demander pourquoi que vous le faites ?
Pour moi ce n’est pas le fait d’utiliser le John James qui est inacceptable, c’est beaucoup plus le sarcasme qui l’accompagne presque toujours. Implicitement, ce sarcasme condamne quelqu’un qui porte le nom de John James comme indigne d’être PM du Québec, encore plus grave parce qu’il nous aurait « caché » ses vraies racines !
Le seul fait de ridiculiser M. Charest pour ce motif, très banal pour la vaste majorité de la population, illustre éloquemment le courant « renfermé sur soi »du mouvement nationaliste.
Décidément, la définition acceptable du « nous » diminue constamment. Va-t-il falloir vérifier les baptistères de tous nos politiciens avant qu’ils ne prêtent serment d’office afin de s’assurer qu’un « étrange » n’essaie pas de se faire passer pour un vrai Québécois ?
De là à créer deux classes de citoyens québécois, il n’y qu’un petit pas à franchir. Au moins la citoyenneté canadienne est ouverte à tous sans distinction.
Il semble y avoir consensus chez trois exceptionnels militants que sont les sieurs Asselin et Mitriou ainsi que dame Lachance sur la pertinence de nommer Jean Charest « John James » ! Hmmm… cela me laisse bien perplexe !
Et les exceptionnels militants de se plaindre ensuite de perdre du temps dans des pseudo-polémiques impertinentes et se demander les raisons d’une désertion des troupes souverainistes !? Continuons le débat si vous avez du temps à perdre chers amis ! Voilà justement la bonne technique pour diviser les troupes souverainistes ! Je me garderais bien de jouer au traître d’une cause mais il semble que vous ne me laissiez personnellement pas le choix. La question du jour est la suivante : est-ce que les exceptionnels militants et patriotes Asselin, Mitriou et Lachance ont le luxe de perdre un valeureux combattant en ma personne dans une certaine cause ? À vous de me répondre mais personnellement, je juge que … « Assez c’est assez finies les folies ! » Vous avez 24h pour abandonner cette appellation qui nuit à la cause même que vous défendez, 24h pour s’excuser auprès des autres souverainistes pour la perte de temps engendrée par cette mini-polémique provoquée par vous-mêmes, 24h ou le John Peter Dubé rejoint les troupes fédéralistes, 24h ou le John Peter Dubé se met à jouer au traître,
John Peter Dubé
Montréal, Canada
PS Le premier ministre du Québec aux élans nationalistes Jean Charest alias John James Charest n’est pas plus suspect que ne l’était l’indépendantiste jésuite écrivain François Hertel alias Rodolphe Dubé et l’historien chanoine Lionel Adolphe Groulx aux multiples pseudonymes.
Je trouve plutôt amusant mais aussi un peu désolant de voir tout le précieux temps que peuvent perdre certains intervenants sur ce blogue lorsqu’ils se mettent à tenter d’interpréter les intentions ou une pseudo arrière-pensée qui se dissimulerait dans les propos d’un autre intervenant. Je dis ce que je pense et je pense ce que je dis. Ce que je ne dis pas je ne le pense pas. De toute façon qui peut dire ce que je pense si je ne le dis pas? Il y a ici des psychanalystes en herbe qui devraient prendre le temps de raffiner leur talent avant de le mettre publiquement à l’épreuve.
J’aime savoir avec qui je traite, surtout quand il s’agit d’un premier ministre qui contrôle un peu trop ma vie, qui a pratiquement le droit de vie ou de mort sur moi et qui joue continuellement avec mes économies. La première chose que je désire savoir c’est son nom. C’est la moindre des choses. Quand un individu porte le nom de John James Charest ça m’agace qu’il se présente sous le nom de Jean Charest. Quand on agit de la sorte c’est généralement parce qu’on est un artiste utilisant un pseudonyme ou parce qu’on est mal intentionné. Quand il s’agit d’un premier ministre la chose est pour le moins fort curieuse.
Certains croient déceler dans mes commentaires un mépris profond pour les anglais ou pour les irlandais. Je ne répondrai pas à ça car ça n’en vaut pas la peine. Mes réticences à l’égard de ce sujet en particulier sont motivées non pas par une forme de discrimination ethnique mais uniquement et simplement en fonction d’une forte réserve face à ce que je considère être de la fausse représentation de la part du personnage le plus important de notre société. Que l’individu en question se nomme en réalité John James, Wayne, Charles, Étienne, Philippe, Pedro, Mao, Ludwig, Hans, Julio, Didier, Octavio, Milenko, Rachid, Ali, Vladimir, Youri, Kristoph, Hiro, Jean-Pierre, Patof ou Spatule n’a aucune espèce d’importance à mes yeux. Ce n’est pas le nom qui compte mais la personnalité de l’individu qui le porte. Un individu a parfaitement le droit de se prénommer Jean. Je ne vois pas où est le problème. Par contre quand un individu occupe des fonctions officielles importantes qui ont des retombées et des conséquences majeures sur nos vies ça me dérange que cet individu se présente comme étant Jean alors qu’il est John James, Archibald, Félix, Fernand, Orlando, Henrique, Sean, Lucien, Deng ou R2D2. C’est juste la fausse représentation qui me dérange, pas le fait qu’un tel ait une mère tibétaine, un père argentin ou un grand-père pygmée.
Essayez pour voir de vous présenter avec un prénom qui n’est pas le vôtre chaque fois que vous vous adressez à un employé de l’État ou même à n’importe quel petit marchand avec lequel vous désirez établir un contrat. Pourquoi je n’aurais pas le droit de décider de me prénommer subitement Séraphin quand le ministère du revenu m’envoie un état de compte au nom de Paolo? Les noms c’est pas juste pour les chiens et les chats. Si on nous en attribue un à la naissance ça doit être parce que c’est utile et important. Je connais plein de gens qui ont fait les démarches nécessaires et payé le montant minime requis pour changer de nom lorsque celui qu’on leur a attribué à la naissance ne leur plaît pas. Pourquoi faudrait-il faire une exception pour John James Charest? Plusieurs laissent sous-entendre que John James serait un nom plus méprisable ou moins noble que Jean. Je trouve ça plutôt ridicule. Aucun nom n’est meilleur qu’un autre. Par contre ce qui est méprisable ou moins noble c’est de cacher sa véritable identité quand on gouverne un État. Lorsque John James aura régularisé sa situation avec l’État civil, lorsque qu’il aura officiellement changer son prénom pour celui de Jean, je l’appellerai Jean. D’ici là il m’est parfaitement légitime de le nommer John James ou Jean, comme bon me semble.
Maintenant pour tous ceux qui croient que John James est un prénom moins noble que Jean, c’est vous et non moi qui décidez. Moi je n’ai jamais tenté de rabaisser John James Charest en raison de ses racines ancestrales qui sont aussi respectables que celles de n’importe qui d’autre. J’ai tout simplement toujours tenté de faire ressortir le côté fourbe, manipulateur et pas très franc de ce personnage que certains d’entre vous défendent avec un archarnement démesuré et quasi mystique.
Moi je vais continuer à utiliser le prénom de John James quand bon me semblera et je ne reviendrai plus sur les raisons qui me portent à le faire. Il y aurait tellement de choses beaucoup plus pertinentes à discuter. Il semblerait même, par exemple, que Michael Jackson serait décédé. C’est à vérifier. Je ne détestais pas Michael Jackson même si son oeuvre me laissait plutôt indifférent. Je préfère Pink Floyd, Radiohead, Coldplay, Daniel Bélanger ou Richard Desjardins. Mais là je viens sans doute de lancer une nouvelle polémique. Il y en a 3 ou 4 qui vont me répliquer que je suis raciste. En passant je suis davantage attristé par la vie de Michael Jackson que par sa mort. Ce bonhomme donnait l’impression d’être heureux uniquement lorsqu’il se plongeait dans son rôle de produit commercial qu’il était devenu dès son plus jeune âge. En plus il était devenu pathétique de voir cet individu vouloir à tout prix changer de peau comme s’il n’était pas bien dans la sienne. Certains changent de peau, d’autres changent simplement de prénom mais dans les deux cas il doit s’agir d’espérer corriger un malaise. Pauvre John James!
Monsieur Dubé !
Je vous souhaite bonne chance dans votre nouvelle allégeance politique . Si votre » fibre » souverainiste était a ce point fragile elle n’aurait jamais tenu le route au lendemain d’une victoire d’un référendum gagné a 55 % . Je vous assure que vous auriez pris conscience de la différence entre le sarcasme ( Patapouf et John James ) et le racisme du ROC et de sa presse face a la mince victoire de ce référendum.
Pour vous calmer je vous conseille les deux bouquins de Normand Lester sur l’attitude du canada anglais face au Québec depuis la révolution tranquille .
En passant j’ai des disques de Neil Young , Harry Manx , Glenn Gould , Holy Cole , Colin James , Loreena Mckennit , Brian Adams , Oscar Peterson , Oliver John , Leonard Cohen et d’autres , tous et toutes des canadiens anglais que j’écoute régulièrement et avec beaucoup de plaisir .
Et vous Monsieur Dubé ?
Pour un souverainiste c’est pas trop pire en considérant que 98 % des anglophones du ROC ne savent même pas qui sont les Daniel Bélanger , Richard Desjardins et MÊME Félix Leclerc !
Demander a Claude Dubois comment il s’est fait flusher au montage de façon systématique lors d’une émission de télévision.
M. Asselin qui fait des procès d’intentions au ROC. Bravo pour votre collection de disques et votre pseudo ouverture d’esprit. Les commentaires genre « je sais que le ROC est raciste car si on avait gagné le référendum, le ROC nous aurait mal traité » ne vous avantage pas. La preuve, et bien Oscar Petersen, un des jazzmen les plus connu de notre planète serait plus populaire que euh Daniel Bélanger, Glenn Gould, un des plus grands interprètes de Bach, mieux connu que MËME Félix Leclerc. QED le ROC est un fouillis de racisme.
J’espère que si, et c’est un gros si, on devient indépendant, les gens de la trempe de M. Asselin seront tenus très loin de la table des négos avec le Canada.
99,99% des anglophones des USA ne connaissent pas Bélanger, Desjardins et Leclerc … et je suis bien capable de dormir le soir !
On n’a pas voulu de chansonniers anglophones à la St-Jean, à tort ou à raison, alors CBC a le droit de ne pas vouloir de chansonniers francophones. Bien capable de dormir avec cela aussi !
Au-delà d’un Québec bashing pratiqué par quelques bornés à la francophobie patente, le ROC est tout de même l’ami du Québec. Que les récentes Commandites aient été une remarquable douce propagande au subtil Québec bashing ne fait aucun doute ! Mais justement, le travail du Bloc Québécois, si ce n’était que celui-là, a remis les pendules à l’heure d’une brillante victoire ! Remercions le Bloc et poursuivons les pourparlers courtois avec le ROC allié objectif à côté des USA.
J’ai lu Normand Lester.
Abandonnez l’usage sarcastique de « John James » s’il vous plaît. Now !
John Peter Dubé
Montreal, Canada
Member of the Liberal Party of Canada
Espion à la solde de John James Charest
@ M. Mitriou
» Je trouve plutôt amusant mais aussi un peu désolant de voir tout le précieux temps que peuvent perdre certains intervenants sur ce blogue lorsqu’ils se mettent à tenter d’interpréter les intentions ou une pseudo arrière-pensée qui se dissimulerait dans les propos d’un autre intervenant. Je dis ce que je pense et je pense ce que je dis. Ce que je ne dis pas je ne le pense pas. De toute façon qui peut dire ce que je pense si je ne le dis pas? Il y a ici des psychanalystes en herbe qui devraient prendre le temps de raffiner leur talent avant de le mettre publiquement à l’épreuve. »
Je trouve amusant et désolant qu’il faille rappeler à un militant sérieux comment le sarcastique « John James » nuit non pas au chef du Parti Libéral du Québec mais à tout le mouvement souverainiste. La preuve s’il en est une ? La réélection de Jean Charest. Et il faudrait en plus l’expliquer ?!?
Vous avez le droit de dire et penser ce que vous voulez cher M. Mitriou mais ne venez pas vous morfondre ensuite de voir le mouvement souverainiste divisé pour une pécadille qui lui nuit justement ! Mais bon, nous ne sommes pas à un suicide politique près n’est-ce pas ?
Nous aimons perdre du temps ? Continuons. M. Mitriou, abandonnez le sarcastique « John James » ou votre dévoué serviteur continuera à vous faire perdre du temps et à nuire indirectement à tout le mouvement souverainiste aussi.
Dotez-vous donc oui d’un peu de savoir psychanalytique. Cela pourrait upgrader votre fronde très peu efficace avec cette mauvaise trouvaille de « John James ».
John Peter Dubé
@ M. Mitriou
» Moi je vais continuer à utiliser le prénom de John James quand bon me semblera et je ne reviendrai plus sur les raisons qui me portent à le faire. Il y aurait tellement de choses beaucoup plus pertinentes à discuter. »
Non. Nous allons gentiment continuer à perdre du temps à discuter de l’impertinence d’utiliser le prénom de « John James » cher compatriote. Cela est d’une importance capitale … que dis-je, cela va des intérêts supérieurs du Québec.
Il n’y a rien d’autre de plus pertinent à discuter. Nous avons assez perdu de temps à perdre du temps à dire que nous perdons du temps à expliquer pourquoi nous perdons du temps. Nous devons continuer à négocier l’utilisation ou non du prénom sarcastique de « John James ». C’est cela qui va nous mener à l’Indépendance du Québec dans l’Histoire de l’Humanité. Pourquoi faut-il seulement le rappeler ?!
John Peter Dubé
Montreal, America
Il y a décidément quelque chose de pathétique à voir des nationalistes vomir sur les libéraux Stéphane Dion et Jean Charest quand le premier dit « je suis nationaliste québécois » et l’autre fait dans le bon vieux messianisme canadien français du début du 20e siècle en évoquant une « mission du Québec » lors d’une allocution de 2007 ! Les authentiques militants nationalistes ayant très bien entendu ces paroles seraient d’une perfidie qui vaut bien celle de l' »Anglais » de ne pas reconnaître leur valeur pour un certain combat.
Les stratégies des Dion et Charest ne peuvent être purement électoralistes car ces paroles font mal quoi qu’on en dise à un certain Canada, à une certaine image du Canada. Que le nationalisme québécois ne soit pas de l’indépendantisme québécois je le veux bien mais il serait utile que les nationalistes pensent parfois remercier les Dion et Charest pour leur travail respectif au-delà d’une partisanerie … ou bien on ne comprend rien de rien à la politique québéco-canadienne !
@ John Peter Dubé
« On n’a pas voulu de chansonniers anglophones à la St-Jean, à tort ou à raison, alors CBC a le droit de ne pas vouloir de chansonniers francophones. »
Je veux juste vous rappeler que le second événement a précédé le premier et que le premier pourrait donc fort bien être une réaction au second. Vous inversez l’ordre réel des choses, ce qui est une pratique pour le moins douteuse. C’est comme si vous affirmiez que les déclarations malheureuses de Jacques Parizeau lorsqu’il a commenté les résultats du référendum de 1995 sont en partie responsables de ces résultats. À réfléchir de la sorte il n’est pas étonnant que nous n’arrivions pas à nous entendre.
« Je trouve amusant et désolant qu’il faille rappeler à un militant sérieux comment le sarcastique « John James » nuit non pas au chef du Parti Libéral du Québec mais à tout le mouvement souverainiste. »
Je l’ai dit et je le répète, quand j’utilise le prénom de John James pour parler du premier ministre je désire simplement souligner la fourberie du bonhomme en question et non ses origines ethniques. Nous avons presque tous des ancêtres provenant d’origines diverses et je n’ai jamais considéré cela comme une source de critique justifiable. Je ne juge pas les gens en fonction de critères ethniques. Se présenter sous un nom qui n’est pas le sien demeure toutefois un geste questionnable. Si le véritable nom de John James Charest était Jean Charest mais qu’il se présentait comme étant John James Charest, j’aurais exactement les mêmes interrogations. Il n’y a pas de sarcasme dans le fait que j’utilise le prénom de John James. C’est plutôt un questionnement légitime. C’est vous qui y voyez ou qui y mettez un caractère sarcastique. Ce n’est pas mon problème mais bien le vôtre.
« Nous allons gentiment continuer à perdre du temps à discuter de l’impertinence d’utiliser le prénom de « John James » cher compatriote. »
Pourquoi parlez-vous d’impertinence? Pourquoi serait-il impertinent de nommer quelqu’un par son nom? Un chat c’est un chat tout comme John James Charest c’est John James Charest.
@ Jean-Paul Mitriou
Les patriote Mitriou et traître Dubé s’entendent bien sur une chose : la constante inversion de l’ordre historique réel des choses au Canada si ce n’est pas in America. Le Canada (de la Nouvelle-France) vient en effet avant (la Province of) Québec.
Effectivement, Jacques Parizeau fut marié à une « ethnique » très longtemps avant de parler des tabou « votes ethniques ».
Votre « John James » peut bien n’avoir aucune référence ethnique, il est évident que tous les automates amnésiques de l’idéologie multiculturelle ne l’entendent pas ains. Mais voilà tout le problème compatriote : si fourberie il y a chez le Premier du Québec alors le peuple qui l’a élu plus d’une fois est aussi coupable de fourberie que ledit Premier. Une honnêteté intellectuelle ne peut pas le nier. Si la démocratie veut bien dire quelque chose alors le peuple québécois ayant élu le fourbe John James Charest est tout aussi fourbe.
Mais entre vous et moi, en quoi changer de nom est-il si fourbe ? Si on accorde le droit au peuple canadien d’avant la moitié du 19e siècle d’être devenu « canadien français » puis « québécois », on devrait bien accorder le droit à John James Charest de s’appeler Jean Charest. Rappelons la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948, article 15, point 2. : « Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité. » Article 1 : » Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
John James Charest a le droit de s’appeler Jean Charest si ce n’était que pour la raison suivante : s’il se cachait vraiment un « Anglais » derrière le PM du Québec alors les nationalistes auraient raison de se réjouir d’une « assimilation » réussie. Non, John James Charest n’est pas John James Charest. S’il a pris le nom de Jean Charest, il en a le droit et vous seriez mesquin de lui reprocher dans un « Québec libre ». S’il n’y a pas de sarcasme derrière votre intention, abandonnez alors votre mesquinerie. Vous n’avez plus que quelques heures compatriote avant ma trahison.
John Peter Dube (sans accent)
Illinois, USA
@ Jean-Paul Mitriou
» Se présenter sous un nom qui n’est pas le sien demeure toutefois un geste questionnable. »
Non. Tout simplement parce qu’il existe à l’heure actuelle des centaines de millions d’internautes qui utilisent un pseudonyme. Vous seriez téméraire de les accuser d’agir ainsi. Ou bien il faut questionner l’univers entier du virtuel. Vous seriez fou de vous attaquer à une telle machine.
John Peter Dube
New York, USA
« What’s in a name? »
– Isaac Asimov
Franchement, je trouve absurde qu’on lance des pierres à Mitriou et Asselin, qui ne font qu’utiliser les véritables prénoms de Charest. On leur prête, parce qu’ils le font, des intentions de sarcasme, racisme, et puis quoi encore? Va-t-on les scalper ensuite? Les brûler vifs?
Je le répète: nous sommes devant quelqu’un qui est un personnage public, qui occupe les plus hautes fonctions (on ne parle pas de quelqu’un qui clavarde sur différents sites et utilise des pseudonymes), et n’utilise pas ses véritables prénoms pour s’identifier auprès de la population qu’il représente. Il emploie des traductions de ses prénoms. Est-ce normal? Qu’est-ce que signifie son geste qui n’est tout de même pas anodin? Une volonté de se travestir?
Le fait de révéler les véritables prénoms de Charest ne signifie surtout pas que l’on serait en désaccord avec le fait qu’un anglophone occupe son siège. Ne serait-ce pas plutôt lui qui semble dire qu’un anglophone ne peut pas occuper ce siège, en camouflant sa véritable identité? C’est ce que son attitude tend à démontrer.
L’intolérance ne serait alors pas du côté que l’on croit.
@ John Peter Dubé
Ma parole! Vous mélangez tout.
John James Charest est un avocat et il est donc très bien placé pour savoir que moyennant une somme ridicule il peut légalement changer son prénom légal pour celui de Jean. C’est pas dur à comprendre, me semble. Pourquoi ne le fait-il pas? Peut-être parce que les échanges que cela suscite font son affaire. Ou bien parce qu’il sait que John James lui servira davantage dans sa future carrière de premier sinistre du Canada.
@ John Peter Dubé
Il y a une différence ÉNORME entre les internautes qui utilisent un pseudonyme pour s’exprimer sur les blogues et le PREMIER MINISTRE D’UN ÉTAT qui utilise également un PSEUDONYME.
Si vous ne voyez pas de différence on risque de se retrouver un jour avec un premier ministre qui se nommerait BitemanBeauceron.
Youhooo ! Monsieur Dubé !
Vous vous défilé quoi ?
Je parie que vous ne connaissez pas le 1/3 des artistes canadiens anglophones que j’écoute régulièrement ! Tout comme David Lépine j’imagine !
Et que viennent faire les USA et les artistes québécois francophones dans cette discussion !
Le Canada n’est-il pas le beau pays bilingue dont les fédérastes nous parlent d’un côté de la bouche ?
Monsieur Lépine oublie de nous parler de l’ attitude du ROC avant le résultat du dernier référendum . Rappelons – nous les avions , les bateaux et les trains remplis de canadiens anglais venu nous déclarer leur grand amour ! Et rappelons nous les lendemains de la défaite comment ces même » amis » nous on traités avec Dion en tête !
Plus récemment avons nous oublié que 80 % des citoyens anglophones du ROC étaient contre la motion insignifiante de la nation québécoise des Conservateurs de Harper !
Comment appelez-vous une telle attitude ?
Avoir l’esprit ouvert ? Être ouvert sur la culture et la langue francophone du Québec ?
BULLSHIT !
Le racisme est assez proche d’une telle attitude ! Mais faut pas le dire faute de passer pour un raciste sois-même ! Pas vrai Monsieur Dubé !
Monsieur Dubé,
J’ai remarqué 2 réactions de votre part, à propos de cette polémique::
1) Les ultimatums faits sur un ton péremptoire (« Vous avez 24h pour… « etc…), menaçant de changer vos allégeances politiques
2) La signature de vos messages par la traduction de votre prénom, le nom pouvant difficilement être traduit, mais vous avez tout de même enlevé l’accent.
Quel âge avez-vous?
Toute cette polémique futile et, avous-on le, franchement inutile, est un peu symptomatique du cul-de-sac dans lequel les souverainistes se sont mis depuis quelques années,. Ce sont eux qui ont soulevé la « duperie » de M. Charest et la population ne s’en est même pas préoccupée. Autre motif pour provoquer une réaction qui a totalement échouée.
Lorsqu’ils font des gains pour le Québec, ils ne font que démontrer la capacité du Canada à acceuillir dans son sein le nationalisme québécois. À force de combattre un ennemi non-existant, ils doivent s’en inventer des virtuels afin de « ‘raviver les braises » de l’indignation.
Note aux Purs et durs: les maudites grosses anglaises de chez Eaton ont disparu avec la faillite voilà plus de 20 ans.
Alors que les derniers vestiges des supposées « valeurs québécoises » incarnées par le mouvement tombent, Vincent Lacroix, le plus grand bandit de grand chemin de l’ère moderne du Québec, est libéré après une peine carcérale bonbon, et le Bloc continue de défendre les valeurs de tolérance typiquement « québécoises », sans se rendre compte que la population en est horripilé.
Le mouvement est à la croisée des chemins et nos bons bloggueurs continuent d’agir comme si le Grand Soir était imminent .M. Mitriou, avec sa verve irréprochable, verse dans l’optimisme mathématique qui compte les arbres sans voir la forêt.
Excusez mon sarcasme, mais je vous trouve pitoyables avec vos John James. Who cares anyway ? Mon commentaire initial n’était que pour illustrer comment vous êtes détachés de la réalité de vos concitoyens. Vous avez mordu dedans à deux pieds joints avec votre ton scandalisé que vous avez développé depuis le rapport Durham.
@ M. Asselin
De grâce trouvez-vous un logiciel correcteur, vos interventions sont bourrées de fautes de français, langue que vous semblez vouloir défendre. Si vous voulez faire la preuve qu’un pays, qu’une région, qu’une ville serait plus raciste qu’une autre, je vous conseille de revoir votre histoire humaine.
« Le nationalisme est le dernier refuge de la canaille »
proverbe européen
» 1) Les ultimatums faits sur un ton péremptoire (« Vous avez 24h pour… « etc…), menaçant de changer vos allégeances politiques »
Le ton péremptoire vous agace ? L’autoritarisme aussi ? La menace également ? Rappelons que le Québec n’a toujours pas d’armée nationale. Ah oui ! C’est vrai le pacifisme pis tout’ le kit qui vient avec … Faudrait penser remercier les USA « guerriers » de nous offrir l’opportunité de déployer notre pacifisme québécois … mais ça encore une fois il ne faudrait surtout pas l’éclairer ! Ça joue au brave militant mais ça frémit dès qu’on fait dans le ton « militaire » ! Pas sérieux ça …
Le « John James » est toujours utilisé. Oui la menace de trahison avec le ton péremptoire chère compatriote.
L’honorable PM du Québec Jean Charest a le droit d’utiliser le nom qu’il veut bien et non ce n’est pas un premier nom de jeunesse qui devrait le rendre suspicieux de quoi que ce soit chers compatriotes à la mesquinerie pathétique.
Il y a mieux à faire que de discuter d’une telle chose en effet … mais comme vous ne semblez pas lâcher le morceau le John Peter Dube se retournera définitivement contre vous.
@ M. Mitriou
» Ma parole! Vous mélangez tout. John James Charest est un avocat et il est donc très bien placé pour savoir que moyennant une somme ridicule il peut légalement changer son prénom légal pour celui de Jean. C’est pas dur à comprendre, me semble. Pourquoi ne le fait-il pas? Peut-être parce que les échanges que cela suscite font son affaire. Ou bien parce qu’il sait que John James lui servira davantage dans sa future carrière de premier sinistre du Canada. »
Vous mélangez tout : l’essentiel avec le futile.
Vous tuez le mouvement souverainiste de l’intérieur avec cette ineptie de « John James » et il faudrait non seulement ne pas le dire mais être d’accord avec vous pour dire qu’il est déplorable que le mouvement soit si divisé !
Vous mélangez tout : la conviction politique avec la rigidité d’esprit.
Abandonnez le « John James » et j’abandonne ma menace.
@ M. Asselin
» Vous vous défilé quoi ? Je parie que vous ne connaissez pas le 1/3 des artistes canadiens anglophones que j’écoute régulièrement ! »
Nos nationalistes francophiles agacés par la présence de groupes anglophones à la St-Jean n’ont qu’à faire une chose bien simple : infiltrer l’Independance Day d’une Céline Dion ou d’un Gregory Charles pis la faire cette toune en français in America !
Les nationalistes historiens qui se sont plaint et replaint d’une récupération politique de la part du Gouvernement du Canada pour le 400e de Québec n’avaient qu’à célébrer le 401e du Québec le 3 juillet pour enterrer les 142 ans du Canada le 1er juillet !
Nos nationalistes sont des nationaleux car ils se contentent de chiâler au lieu de faire dans l’action politique et historique. Tant et aussi longtemps que cet état des choses perdurera, il n’y a aucune chance que la province ne soit autre chose qu’une province, aussi belle « et tais-toi » soit-elle !
Je ne me défile pas … ou pas plus que les nationaleux qui le font constamment.
@ M. Mitriou
» Il y a une différence ÉNORME entre les internautes qui utilisent un pseudonyme pour s’exprimer sur les blogues et le PREMIER MINISTRE D’UN ÉTAT qui utilise également un PSEUDONYME. »
Oui. Le PM d’un État oeuvre à la pleine lumière (ou presque) et le militant internaute à la plein ombre.
« Jean » ou « John James » ne peuvent pas être des pseudonymes car on sait exactement à quelle personne cela réfère.
Je ne sais pas pour ma part si Paolo Mitriou est votre vrai nom et ne connais pas votre visage que vous masquez sur votre photo. Vous ne savez pas pour votre part si Jean-Pierre Dubé est mon vrai nom et ne connaissez pas mon visage.
@ Mme Lachance
» Il emploie des traductions de ses prénoms. Est-ce normal? Qu’est-ce que signifie son geste qui n’est tout de même pas anodin? Une volonté de se travestir? »
Est-ce normal que le peuple canadien français se soit appelé « québécois » à partir des années 1960 ? Est-ce une volonté de travestissement ? Ce geste n’est tout de même pas anodin. On parle de tout un peuple ici ! Weren’t we French canadians ? Est-ce normal de traduire un nom de peuple ?
Si nous accusons Jean Charest de « cacher » son véritable nom alors moi j’accuse tout le peuple québécois de l’avoir réélu … et l’accuse de nouveau de « cacher » encore et toujours ses noms historiques antérieurs. Que le Procès commence !
Non, Monsieur Dubé, je regrette, Jean-John-James Charest n’a pas le droit de se présenter sous n’importe quel nom, à titre de Premier ministre. Il doit se présenter sous sa véritable identité. Nous y avons droit.
Qu’il cesse de renier ses origines!
Et si vous changez vos allégeances pour si peu (elles n’ont en réalité rien à voir avec la question soulevée, malgré vos dires), c’est qu’elles ne sont pas bien solides. Faites donc comme bon vous semble.
Quant à nous, nous ferons aussi comme bon nous semble.
Monsieur Dubé,
Décidément, vous mélangez tout, il est vrai. Puisque c’est le cas, je m’abstiendrai de discuter avec vous, et attendrai que vous soyez dans de meilleures dispositions.
Bonne fin de soirée!
@ Mme Lachance
» Qu’il cesse de renier ses origines! »
Ne disions-nous pas que ses « origines » n’étaient pas importantes ?!? Vous mélangez tout chère dame, comme M. Mitriou. Vous me donnez raison.
Ses « origines » seraient donc plus importantes que vous semblez vouloir le laisse croire. Vous vous mettez dans de mauvaises dispositions politiques. Il convient de s’abstenir de discuter avec quelqu’un qui dit en même temps une chose et son contraire. Ici : les « origines » de Charest ne sont pas importantes ET les « origines » de Charest sont importantes. Non, il ne s’agit pas de racisme mais de cohérence militantiste adéquate.
Je comprends donc que vous Dame Lachance ainsi que les Sieurs Mitriou et Asselin êtes d’accord pour entretenir une division interne du mouvement souverainiste par votre incapacité d’élever un débat … qui pourrait effectivement se passer de tourner en rond autour d’un prénom.
Je trahis donc. Vous m’envoyez désolé. Contrairement au Judas, je ne compte pas me pendre. Je tâcherai d’avoir mon « aéroport » comme Pierre Elliott Trudeau. Notons au passage qu’il y a un autre Trudeau à Ottawa depuis l’automne 2008.
John Peter Dube
PS Mon vrai nom n’est pas celui-là bien sûr. Le pseudonyme est encore utile et masque bien davantage qu’une quelconque méfiance.
Bon ! Encore une fois Monsieur Lépine est a court de commentaires pertinent alors il s’en prend a mes fautes d’orthographes !
Vous savez je remarque parfois des fautes chez d’autres blogueurs mais je préfère me référer au contenu plutôt qu’au contenant .
Monsieur Lépine , cela me fait plaisir que vous soyez obligé de vous en prendre à mes fautes , cela me confirme que vous êtes souvent mal pris pour riposter à mes propos .
Merci !
Et n’oubliez pas de nous expliquer dans un français impeccable ( comme d’habitude avec votre correcteur ) l’attitude hypocrite du ROC avant et après le dernier référendum ! Ce serait beaucoup plus intéressant que de savoir qui pisse le plus loin en matière de grammaire !
@ John Peter Dubé
À l’époque de la très mémorable CECO (Commission d’Enquête sur le Crime Organisé) il était extraordinairement difficile de porter un prénom comme celui de Paolo. Aussi, j’aurais bien aimé pouvoir le changer pour John James en l’honneur de John Wayne et de James Dean, deux de mes idoles. J’ai également songé à Félix René en l’honneur de Félix Leclerc et de René Lévesque. J’ai sérieusement envisagé la possibilité de changer mon prénom pour celui de Lazare Luis Wakiza (guerrier déterminé), en l’honneur de mes trois plus lointains ancêtres connus (Lazare étant français, Luis étant italien et Wakiza étant abénaqui). Je me disais que si je devais payer pour changer de prénom aussi bien changer radicalement, pour la peine, en y mettant le paquet et essayer d’en avoir pour mon argent. Enfin j’ai songé à d’autres prénoms moins courants ou plus exotiques; Jethro en l’honneur de Jethro Tull, Floyd en l’honneur de Pink Floyd, Ledzep en l’honneur de Led Zeppelin, King en l’honneur de King Crimson, George en l’honneur de George Harrison, Alice en l’honneur d’Alice Cooper, Smokeonthewater en l’honneur de Deep Purple, Octopus en l’honneur de Gentle Giant, Foxtrot en l’honneur de Genesis, Pag en l’honneur de Michel Pagliaro, Harmo en l’honneur d’Harmonium, David Vincent en l’honneur de celui qui était poursuivi par les envahisseurs, Spock en l’honneur de Spock, Monroe en l’honneur de Marilyn Monroe, Youri en l’honneur de Youri Alekseïevitch Gagarine, Maurice en l’honneur de Maurice Richard, Jacques en l’honneur de Jacques Zylberberg, Paul en l’honneur de Paul VI, Gilles en l’honneur de Gilles Villeneuve ou Larry en l’honneur de La Ribouldingue. Ce n’était pas les bonnes idées qui manquaient pour échapper à l’étiquette de mafioso qui m’a poursuivi pendant des années, étant donné le succès populaire de la CECO. En fait il me manquait les sous nécessaires pour faire effectuer ce changement de prénom. Je n’étais pas assez riche pour échapper à ce mauvais sort et personne ne voulait m’aider financièrement, tous étant trop amusés de pouvoir me taquiner avec mon prénom mafieux. Mon drame s’est estompé peu à peu au fil des ans et je me suis à nouveau habitué à m’appeler Paolo, un prénom exotique et pas très répandu au Québec. Mais une chose est certaine. Si j’avais été plus fortuné au moment de mon drame je ne me prénommerais plus Paolo aujourd’hui mais peut-être Bardo en l’honneur de Brigitte Bardot. C’est probablement le prénom qui venait en tête de ma liste à l’époque. Avec le recul je me considère très heureux d’avoir conservé le prénom choisi par maman et papa. Un prénom comme Bardo serait devenu à son tour insupportable.
John James Charest n’a pas l’excuse d’être trop pauvre pour changer son prénom en celui de Jean Charest. S’il ne le fait pas ce n’est sûrement pas juste parce qu’il est radin.
Maintenant John Peter Dubé si vous abandonnez le navire pour de telles pécadilles c’est parce que votre foi souverainiste était déjà chambranlante. Ce n’est pas dans mes habitudes de traiter les souverainistes devenus fédéralistes de traîtres mais si je le fais pour vous dans un proche avenir c’est bien parce que c’est vous qui avez beaucoup insisté pour vous qualifier vous-même de traître ou pour nous annoncer votre trahison. C’est vous qui avez choisi ces mots.
Vous êtes libre de vos choix. Il m’arrive régulièrement de prendre une bière avec des québécois fédéralistes. C’est du monde comme tout le monde mais ils donnent généralement l’impression d’être nés pour un petit pain.
@ Réjean Asselin
« Ce serait beaucoup plus intéressant que de savoir qui pisse le plus loin en matière de grammaire ! »
Voilà une phrase parfaitement formulée. Ce n’était surtout pas le moment de confondre grammaire avec grand-mère car pour une fois votre phrase aurait peut-être été censurée pour entrave à certaines bonnes moeurs.
Bel exposé Paolo !
Cependant, je dois vous aviser qu’il me trouble de n’apercevoir le prénom Hubert dans votre liste de prénoms !?
Si vous connaissiez encore mieux les souterrains de l’Histoire du Québec, vous m’auriez dit que Jean Dubé est aussi le pseudonyme felquiste d’Hubert Aquin, le plus grand écrivain québécois selon tous les aquiniens, secte dans la Secte.
Désignez-moi comme traître en effet patriote Mitriou. Il nous manque décidément de traîtres ces temps-ci. On étouffe de devoir se répéter souvent.
Et n’oubliez pas de relire l’Aquin pour de meilleures idées indépendantistes que ce « John James » qui vient de vous coûter quelques répliques et un militant.
Au plaisir
Jean-Pierre Dubé alias John Peter Dube alias …
@ Jean-Pierre Dubé
Prenez la nuit pour réfléchir. Elle porte conseil. Peut-être que John James refuse de changer légalement son prénom pour piéger des âmes sensibles. Il en serait bien capable.
Ai réfléchi compatriote, trop réfléchi, encore et inlassablement trop, comme vous et d’innombrables patriotes.
La sensibilité est une chose bien relative et vous auriez tort bien sûr de croire que votre interlocuteur ne soit qu’une âme sensible. Il aime la poésie certes mais celle-ci n’est pas que sensible.
Bang ! Dans la tête la balle ! Bang ! Le coup de fusil dans la cervelle ! C’était un 15 mars 1977. Un certain dénommé Hubert Aquin, l’Indépendantiste personnifié. Prenez le temps de dire aux nationalistes un peu trop bornés de réfléchir à ce coup de feu du 15 mars 1977. Cela porterait conseil à plus d’un. Réduire ce suicide à celui d’un simple détraqué serait bien sûr une erreur d’âme sensible.
Parler de « John James » piège tout le mouvement nationaliste et indépendantiste.
Bang ! Le coup de feu dans’ tête ! L’âme sensible que vous n’êtes pas patriote Mitriou a une plus grande responsabilité que vous croyez. Vos choix, cher militant inconnu, ont une répercussion sur d’autres.
Bang ! Le coup de feu dans le cerveau du plus grand écrivain du Québec écartelé par le nationalisme canadien (français) ethniciste entre le Canada et le Québec.
Je ne trahis pas par sensibilité comme vous le pensez piteusement mais parce que je ne tiens pas à me suicider. J’ai une famille, des enfants, des amis …
La Réflexion, je la tiens depuis longtemps déjà comme vous et je suis d’avis que les réflexions souverainistes ne se tournent pas assez du côté d’un des penseurs fondamentaux en philosophie politique du Québec.
» Aquin est le Québec même » a dit quelqu’un
Traduire est trahir, dit un proverbe italien. Traduisez la trahison de l' »âme sensible » Jean P. Dubé. C’est mon dernier conseil.
Je le fais pour une bonne cause Paolo. Une bonne cause mérite bien un sacrifice ou deux, n’est-ce pas ? Si ce n’était que pour mettre en valeur Paolo votre patriotisme somme toute plus sain qu’une majorité, universel, ma trahison aurait déjà une valeur. Si je ne suis pas d’accord avec le détail nominal en question, je comprends votre emploi personnel sous-jacent.
On ne trahit jamais qu’une loyauté.
Misère! Ce que la vie peut parfois être dure!
Je ne voudrais pas être à la place de John Peter Dube lorsqu’il devra expliquer à ses nouveaux amis et militants fédéralistes pourquoi il a viré son capot de bord…. Aïe! ce sera difficile d’expliquer que c’est à cause d’un certain Paolo qui, sur un blogue, insistait pour révéler les véritables prénoms du PM… Et que la simple évocation de ces prénoms lui était insupportable…
J’imagine déjà la compassion de ses futurs amis… le félicitant pour son immense courage… l’intégrant avec fierté dans leurs cercles… comme ils l’ont fait naguère pour Guy Bertrand…et entonnant avec lui le « Ô Canada »…
Et puis je me demande ce qu’Hubert en aurait pensé…
Non mais
Cher Monsieur Dubé
Vous m’avez laissé passablement perplexe suite à votre tout récent esclandre…
Je vous perçois depuis toujours comme étant un passionné, un féru d’Histoire, et beaucoup comme un commentateur souvent difficile à comprendre.
Bien sûr, je comprends votre crainte relative à l’effet potentiellement pervers que puisse avoir, pour le camp souverainiste, qu’on insiste sur le prénom « John James » du premier ministre Charest. Cela pourrait s’avérer contre-productif, et cela même si ce prénom est le véritable.
Mais, vous percevant comme étant essentiellement un homme de conviction, défenseur d’une cause en laquelle vous croyez fermement, du moins à ce qu’il m’avait jusqu’à présent semblé, je ne trouve aucune explication plausible à vous voir réagir ainsi.
Alors, un doute me vient… Vous aurais-je, moi, convaincu sans m’en apercevoir, que l’intérêt supérieur des Québécois – dont je suis – passe par un chemin autre que la souveraineté? Comment? Pourquoi?
Vous savez que mes raisons d’être ce qu’on appelle un « fédéraliste » ne sont nullement de maintenir sous tutelle les Québécois. Je vois plutôt dans le fédéralisme la « moins pire » des voies que nous puissions prendre. Parce que l’autre, selon mon appréciation, nous mènerait rapidement dans la direction opposée de celle qu’elle ambitionne.
Vous aurais-je à mon insu rallié à ma vision de la réalité? Mais j’en doute. Et, finalement, je ne sais vraiment pas ce qui vous pousserait à délaisser le camp politique où je vous ai toujours senti des racines profondes.
Alors, qu’en est-il vraiment de vos convictions? Où logez-vous aujourd’hui? Éclairez un peu notre lanterne, la mienne à tout le moins, car je ne sais aucument comment interpréter vos dernières déclarations.
Merci.
@ M. Perrier
Commentaire apprécié. Je me contenterai de répondre ainsi :
– Tout connaisseur de sciences politiques sait que le système fédéraliste a théoriquement des vertus certaines.
– Tout connaisseur d’histoire québécoise sait que notre patriote historique et ultime est traître.
– Tout observateur attentif sait que le fédéralisme canadien est effectivement « la moins pire des voies » devant le provincialisme encore trop présent chez certains concitoyens québécois qui tiennent par ailleurs à sortir le pays québécois de son état provincial, devant la faiblesse politique et identitaire du ROC, devant des USA à la Manifest Destiny.
– La réalité est une chose bien mouvante qui se construit perpétuellement à plusieurs et qui ne saurait appréciée se voir figée dans le temps.
– La passion n’empêche pas la rationalité tout comme la conviction n’empêche pas la souplesse d’esprit.
– La trahison d’une loyauté qui s’annonce ne peut qu’être suspecte.
– Aquin a aussi trahi.
Oui, comptez-moi parmi les partisans de la position politique que vous favorisez M. Perrier. Vous m’avez convaincu. J’imagine que vous avez le droit de vous féliciter pour votre « recrutement ». Que vos supérieurs de l’État du Canada en soient avisés. Je suis à leurs dispositions à défaut d’avoir eu des offres d’emploi de l’État du Québec.
@ M. Perrier
Je suis moi aussi un fan d’Isaac Asimov. Vu de l’espace, le Canada est un beau grand pays quoi qu’on en dise. Il serait dommage que nos séparatistes chiâleux nous fassent honte, ridiculisent tout le Québec aux yeux de la planète, aux prochains jeux olympiques, ceux du Canada en 2010.
Le fédéralisme canadien a certainement ses avantages pragmatiques. Vive le Canada !
@ Suzanne
» Et puis je me demande ce qu’Hubert en aurait pensé… »
Chère compatriote aquinienne, le libre Aquin penserait que nous sommes libres de ne pas se tuer à l’ouvrage comme il l’a fait. La liberté qu’il accordait à ce peuple, il l’accordait aussi à un concitoyen. Aquin a trahi comme il a été trahi.
Jean Dubé
Agent libre
Ainsi soit-il…
@ Jean-Pierre Dubé
« Tout connaisseur de sciences politiques sait que le système fédéraliste a théoriquement des vertus certaines. »
THÉORIQUEMENT ce n’est pas faux mais ce n’est pas nécessairement vrai non plus. Le fédéralisme n’est pas une garantie de bon fonctionnement. Cependant, si on faisait la démonstration que c’est le meilleur mode d’organisation politique possible cela ne me convaincrait pas davantage puisque rien n’empêcherait un Québec souverain de s’organiser sous forme de fédération. Ça pourrait être une fédération formée des régions administratives actuellement connues. Il y aurait une plus grande cohésion entre régions administratives toutes québécoises que dans une fédération qui superpose à la fois des intérêts régionaux ou provinciaux beaucoup plus divergents et les intérêts de deux nations fort différentes qui n’ont pratiquement rien en commun.
Vive le fédéralisme… à la québécoise!
Vous savez très bien patriote Mitriou que le Québec indépendant ferait dans la république avant de faire dans la fédération multirégionale … à côté du géant hégémonique. Vous le savez très bien.
Le fédéralisme pancanadien superposé à la province québécoise est préférable.
Pourquoi faire dans le repli provincial quand la porte est ouverte au colonialisme fédéral ?
@ Jean-Pierre Dubé
« Vous savez très bien patriote Mitriou que le Québec indépendant ferait dans la république avant de faire dans la fédération multirégionale … à côté du géant hégémonique. Vous le savez très bien. »
Je ne savais pas que je savais cela.
Nous n’avons même pas encore décidé de devenir un pays souverain que vous êtes déjà en mesure de nous dire qu’elle sera la forme constitutive de ce nouvel État. Êtes-vous un disciple de Jojo Savard? Pourquoi mettre la charrue devant les boeufs? Il y a une chose à la fois à décider. Nous déciderons d’abord de devenir souverains et ensuite nous déciderons tous ensemble quelle forme d’État nous nous donnerons. L’avenir d’un Québec souverain n’appartient ni au PQ, ni au PLQ, ni à Jean-Pierre Dubé mais à l’ensemble des québécois. Il est donc présomptueux d’affirmer dès maintenant quel sera le nouveau modèle en vigueur dans un Québec souverain.
Comment se sent-on dans la peau d’un nouveau fédéraliste après les avoir combattu avec autant d’énergie, pendant si longtemps?
Présomptueux ok. Peut-être une fédération québécoise … si et seulement si on évoque une alliance autochtone.
» Le Québec n’est pas une nation. C’est une entité multinationale. » – PET
PS Je me sens mieux maintenant. Combattre un frère souverainiste est plus facile à titre de faux-frère fédéraliste. Merci pour la question.
N’en lui en déplaise, avec une telle argumentation, John Peter Dube se discrédite tant du côté de son nouveau camp que de l’ancien.
Quand même paradoxal qu’il fasse une crise d’hystérie devant l’utilisation des prénoms anglophones de Charest (qui sont ses véritables prénoms) et qu’il n’ait rien de plus empressé que de s’en affubler de faux.
Il devrait profiter de l’été pour se reposer. ;-|
@ Jean-Pierre Dubé
» Le Québec n’est pas une nation. C’est une entité multinationale. » – PET
SVP Monsieur Dubé! Arrêtez de nous citer les pensées de PET. Ce ne sont pas des vérités « évangéliques ». PET ne faisait pas que pondre des formules géniales. Sur bien des points il prenait ses lubies pour des vérités absolues. PET n’était pas un dieu, loin de là. C’était un bonhomme somme toute assez ordinaire et nettement trop imbu de lui-même. Son égo a été gonflé par la trudeaumanie un peu comme ces vedettes instantanées dont tout le monde parle pendant un certain temps et qui retombent rapidement dans l’oubli quasi total. Si vous faites partie de ceux qui croient qu’il fut un grand premier ministre canadien je ne partage pas votre avis. Il demeure pour moi un genre d’apatride qui a davantage contribué à accentuer le problème québécois qu’à le solutionner. Ses disciples contribuent maintenant à perpétuer ce problème.
Hmmm… vous n’auriez pas dû dire cela !
Les lamentations anti-trudeauistes n’ont pas empêché le rebaptême de l’aéroport Dorval, sa troisième position aux Greatest Canadians ni la production de la télé-série « Trudeau » à CBC bientôt à Radio-Can … pas plus qu’elles n’empêchèrent l’élection de Trudeau fils à l’automne 2008 !
Pourquoi cesserais-je de citer Trudeau-Dieu si cela peut aider une cause fédéraliste ? Pourquoi vous écouterais-je quand les leaders souverainistes n’écoutent pas deux décisions référendaires ?
Vous ne comprenez pas aussi bien que vous ne le croyez un certain problème, une certaine Question cher adversaire.
Ne vous en déplaise, l' »évangélisation trudeauiste » ne fait peut-être que commencer …
@ M. Mitriou
» Si vous faites partie de ceux qui croient qu’il fut un grand premier ministre canadien je ne partage pas votre avis. Il demeure pour moi un genre d’apatride qui a davantage contribué à accentuer le problème québécois qu’à le solutionner. Ses disciples contribuent maintenant à perpétuer ce problème. »
Ceux qui aiment nommer un Premier ministre John James qui reprochent à un autre de parler d’un Pierre Elliott, qui se battent depuis des lustres pour qu’une patrie ait un statut géo-politique officiellement reconnu de pays ONT JUSTEMENT DU TROUBLE À COMPRENDRE QUE LES JOHN JAMES ET PIERRE ELLIOTT SONT NÉS, ONT GRANDI, SE SONT FAIT DES AMIS, ONT ÉTUDIÉ … DANS UNE SOCIÉTÉ APATRIDE ! Ça vous dit quelque chose « Le Canadien errant » les copains ?!? Et il faudrait en plus leur remémorer et leur expliquer tout ça !!!
Les sous-chefs pseudo-patriotes Mitriou, Lachance et Asselin auraient dû réfléchir avant de lancer quelques bêtises rhétoriques au Dubé ! Invitons-les à continuer à réfléchir pendant qu’on travaille au néo-fédéralisme avec Justin Trudeau pour les jeux olympiques du Canada de 2010. Et gare aux ti-séparatistes qui chiâlent un peu trop fort ! Ils feront systématiquement reculer leur cause !
La menace de la trahison devant l’emploi d’un « John James » aurait être prise au sérieux chers Mitriou, Lachance et Asselin ! Vous n’aurez que vous à blâmer … ou faire semblant qu’un Dubé de perdu en vaut dix de retrouvés bien sûr ! Décidément, les pseudo-patriotes qui croient faire la leçon à d’autres auraient besoin de relire quelques leçons d’histoire. On voudrait pouvoir se passer de mépris, trudeauiste ou pas, mais il semble que ce soit la seule façon de faire bouger les choses !
@ Mme Lachance
» Quand même paradoxal qu’il fasse une crise d’hystérie devant l’utilisation des prénoms anglophones de Charest (qui sont ses véritables prénoms) et qu’il n’ait rien de plus empressé que de s’en affubler de faux. »
Une crise d’hystérie ! Hmmm… vous employez décidément trop cette « crise d’hystérie » pour marquer un point chère Suzanne. Une fois ça va mais systématiquement, cela perd de sa pertinence.
La « crise d’hystérie » c’est d’abord la petite province qui en a une périodiquement comme vous le savez bien. La dernière en date : la crise des accommodements raisonnables. Une autre crise : l’Octobre 70. Une autre encore : la constitutionnelle de 82.
Vous persistez à parler d’un John James. On persistera à parler d’un Pierre Elliott. On aurait mieux à faire bien sûr mais il semble que les militants souverainistes qui sauraient mieux que les autres ce dont a besoin la petite province hystérique aient du trouble à comprendre comment ils se tirent dans le pied. Puisqu’ils aiment faire dans le masochisme, on va les aider un peu. Quel pied Suzanne et Paolo ? Le pied droit ou le pied gauche du bonhomme allumette souverainiste ?
M. Perrier, je crois que nous fédéralistes ne sommes pas assez énergiques encore. Pour se débarasser du mouvement souverainiste, du moins de sa menace, il faudrait pouvoir diminuer son appui de 40-45% à 30-35%. Ne pensez-vous pas ? J’aurais quelques idées à cet effet… Si vous aviez quelques contacts fédéralistes, je serais heureux de leur parler.
@ Jean-Pierre Dubé
Vous êtes de plus en plus obscur et incompréhensible Monsieur Dubé. Est-ce votre nouvelle allégeance qui en est responsable ou l’obscurcissement de vos idées qui est responsable de votre nouvelle allégeance? Il est vrai que ça doit prendre un certain temps pour se débarasser d’une longue réflexion bien ancrée dans un cerveau et la remplacer par une foi aveugle dans un concept de plus en plus chambranlant.
« Pourquoi vous écouterais-je quand les leaders souverainistes n’écoutent pas deux décisions référendaires ? »
Et pourquoi on vous écouterait quand vos leaders, après avoir promis des changements profonds, ont baissé les bras à la suite de Meech et de Charlottetown. Les fédéralistes ont la mémoire sélective. Ils se rappellent volontiers les deux échecs référendaires de 1980 et 1995 mais oublient très facilement leurs propres échecs à combler les attentes de ceux à qui ils ont promis qu’un NON à la souveraineté serait un OUI au changement du fédéralisme.
Je m’explique encore mal votre réaction épidermique face à mon entêtement à nommer les choses par leur nom. Plus j’y pense moins j’ai envie de nommer John James Charest en utilisant le prénom de Jean. Je réalise que chaque fois que j’ai utilisé le prénom de Jean, je suis tombé dans le piège de cet homme qui voudrait ainsi qu’on reconnaisse une certaine légitimité à sa volonté. Il existe pourtant une procédure légale à suivre lorsqu’on désire changer son prénom. John James Charest doit se soumettre à cette procédure comme tout autre citoyen. S’il ne le fait pas cela constitue une invitation à la désobéissance civile. C’est également une invitation à chacun de changer de nom au gré de ses fantaisies et chaque fois qu’on le désire. Vous songez au fouillis administratif dans lequel on se retrouverait si chacun se mettait à imiter le premier ministre?
Donénavant je m’appelle Albator Mitriou.
@ Jean-Pierre Dubé
Non, ce sera plutôt Astérix Mitriou.
@ Jean-Pierre Dubé
Non, ce sera plutôt Batman Mitriou.
Ou plutôt Brad Pitt Mitriou.
Ou plutôt John James Mitriou. Ça fait plus noble que Jean, prononcé comme « Jin » comme dans enGIN.
Plus j’y pense moins j’ai envie de nommer John James Charest en utilisant le prénom de Jean. Je réalise que chaque fois que j’ai utilisé le prénom de Jean, je suis tombé dans le piège de cet homme qui voudrait ainsi qu’on reconnaisse une certaine légitimité à sa volonté. Il existe pourtant une procédure légale à suivre lorsqu’on désire changer son prénom. John James Charest doit se soumettre à cette procédure comme tout autre citoyen. »
Un Mohamed au Québec est louche. Un Mohamed fait Michel est encore plus louche. Cela ne devrait pas être le cas ! Corollaire : un John James n’est pas louche et un John James fait Jean n’est pas plus louche, procédure légale ou pas.
Votre légalisme est obscur et incompréhensible pour le citoyen moyen qui n’a pas de formation légale. POurquoi faut-il seulement vous le dire ?!?
Perdre votre temps est justement ma technique « fédéraliste » … en attendant que le jeune Justin prenne du galon. Je vois que j’y réussis bien puisque vous vous plaisez au jeu.
Les « échecs » fédéralistes ne sauraient en rien diminuer la perception qu’a le monde entier du Canada. Les souverainistes chiâleux donnent une très mauvaise perception du Québec au monde entier. La victimisation, la mesquinerie, le ressentiment… font perdre des appuis au mouvement souverainiste. J’ose croire que je ne suis pas obscur et incompréhensible ici.
@ Paolo
» Vous êtes de plus en plus obscur et incompréhensible Monsieur Dubé. »
Allez M. Mitriou, rejoignez avec moi le côté lumineux de la Force. L’option que vous chérissez stagne. Nos jeunes ont besoin d’autre chose que du nationalisme et un projet collectif casse-cou en cette époque « mondialisante ». N’obscurcissez pas leurs idées de vieilles rancunes historiques.
Ma persuasion fédéraliste ne saurait que grandir avec le temps. Avec un peu d’aplomb, je réussirai à convaincre les idéologues propagandistes infiltrés au Voir de Montréal que sont les Legault et Parenteau du bien-fondé du projet néo-fédéraliste canadien mis de l’avant par Pratte et compagnie. Combien de suiveux égarent-ils eux-mêmes de leurs idées obscures et incompréhensibles ?! Ils sauront entendre raison tôt ou tard.
Ne vous ai-je pas démontré le sérieux dont je suis capable ? L’option stagne à 40-45%. On travaillera à l’abaisser sous les 30-35% pour avoir l’esprit plus tranquille toute la gang. Que vous suggérez d’autre que de bien préparer votre rhétorique !
@ Jean-Pierre Dubé
Votre discours devient de plus en plus pathétique et incohérent. Vous commencez à être dangereusement contaminé. Je commence à réaliser que vous n’avez probablement jamais été souverainiste pour les bonnes raisons. C’est quand même rassurant de voir que l’option souverainiste « stagne », comme vous le dites, alors que nous sommes gouvernés mur à mur par des fédéralistes. C’est donc dire que malgré que tout le pouvoir appartient aux fédéralistes leur option stagne également. Imaginez! Malgré qu’ils en aient tout le pouvoir ils ne parviennent pas davantage à vendre leur salade. Depuis l’arrivée du PQ les appuis à la souveraineté sont passés de 30 à 40% en 1980 puis à 50% moins des poussières en 1995. La prochaine fois ce sera 60%. C’est dans vos rêves que l’option souverainiste stagne. En réalité elle progresse de mois en mois depuis le retour au pouvoir de John James Charest pour la troisième fois. Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont tous les sondages disponibles. Ce sont les attentes fédéralistes qui s’épuisent.
Je crois que vous êtes encore plus trudeauiste que je ne le pensais. Déjà vous sembliez être obnubilé d’une manière un peu troublante (et troublée) par Trudeau père, voilà que maintenant vous misez sur Trudeau fils. Franchement! PET Trudeau avait tout de même l’envergure d’un vrai politicien, intelligent mais pas très visionnaire. Le fils est un twit, bien élevé et instruit mais un twit quand même. Si son père n’était pas PET Trudeau le fils aurait de la difficulté à se faire remarquer. Il est tellement banal. Vous seriez heureux de le voir diriger le PLC? Assez curieusement moi aussi. Ce serait le signal le plus évident que le Canada n’a plus rien à nous offrir. Je ne suis même pas convaincu que le fils soit en mesure de comprendre le sens de l’oeuvre de son père. Il ne ferait alors que répéter les mêmes erreurs commises par son père, celles qui font que nous ne sommes pas plus avancés que nous l’étions à l’époque de la trudeaumanie. J’ai serré la main du père à l’époque de cette folie contagieuse. Quelques mois plus tard j’étais guéri pour la vie. PET est sans doute le politicien que j’ai le plus détesté de ma vie (loin devant Jean Charest d’ailleurs) car c’est lui qui a mis ses sièges en jeu en nous promettant des changements qui ne sont jamais venus. Il fut donc manipulateur, menteur, méprisant, hypocrite et j’en passe. C’est beaucoup trop pour un seul et même politicien.
Et voilà! Maintenant je vais cesser de perdre mon temps avec vous.
Perdre votre temps avec le « John James » est justement ce qu’il faut cesser de faire.
Sinon, que vous aimiez ça ou non, les QUébécois ont aussi dit oui au « nationalisme fédéral » de Trudeau préconisé dès 1964 !
Justin s’en vient. Préparez-vous bien.
@ Jean-Pierre Dubé
Pour paraphraser John James Charest je vous dirai simplement que JE SUIS PRÊT. Sauf que dans mon cas c’est vraiment vrai.
@ M. Mitriou
» Je crois que vous êtes encore plus trudeauiste que je ne le pensais. Déjà vous sembliez être obnubilé d’une manière un peu troublante (et troublée) par Trudeau père, voilà que maintenant vous misez sur Trudeau fils. Franchement! PET Trudeau avait tout de même l’envergure d’un vrai politicien, intelligent mais pas très visionnaire. Le fils est un twit, bien élevé et instruit mais un twit quand même. Si son père n’était pas PET Trudeau le fils aurait de la difficulté à se faire remarquer. Il est tellement banal. Vous seriez heureux de le voir diriger le PLC? »
Non, vous n’êtes vraiment pas prêt du tout ! Mon âme charitable (pas seulement sensible) vous enjoindra de ne pas tomber dans les lamentations anti-trudeauistes sous peine de faire reculer votre cause.
Que vous aimiez ça ou non, PET troisième Greatest Canadian fut jugé visionnaire par des millions de Canadiens et ailleurs dans le monde. Il y a de bonnes et de mauvaises raisons pour cet état de fait certes mais le patriote Mitriou qui ne fut jamais PM d’un pays serait drôlement imbu de sa personne de se placer à la hauteur du PET … ou de le regarder de haut.
De plus, la dernière chose à faire dans le combat anti-trudeauiste et anti-fédéraliste qui est le vôtre serait de juger le fils à celui à qui on attribuait une vive intelligence PARFAIT IMBÉCILE ! Enfin, je vous dis ça … mais mon plus grand bonheur néo-fédéraliste serait évidemment que vous continuiez à penser de la sorte ! Pourquoi ? Parce que sous-estimer un adversaire, politique ou sportif, est le prélude à la défaite. Twit le fils Trudeau ? Hmmm… une autre balle dans l’pied d’un mouvement idéologique ! Je devrais m’en réjouir plutôt que vous expliquer un truc ou deux.
Vous seriez d’une naïveté inouïe cher pseudo-patriote et pseudo-combattant de croire que le fils Trudeau n’ait pas lu et relu l’oeuvre politique de son père ! Si ce n’était que pour mieux répondre à ceux comme vous qui le méprisent en le réduisant au fils de l’autre ! Si ce n’était que pour mieux se démarquer de son père aussi !
Vraiment prêt le pseudo-patriote et pseudo-combattant Mitriou ? Vraiment vrai ? Pantoute. Prêt à perdre de nouveau. Remerciez-moi de vous en aviser avant votre prochaine défaite. Votre devise : JE NE SUIS PAS PRÊT PANTOUTE.
Soit dit en passant, si les sieurs Perrier et Mitriou ne comprennent parfois pas le Dubé c’est qu’ils ne connaissent vraisemblablement pas la technique aquinienne qui mêle poétique et politique. Bref rien d’original … mais pour initiés seulement faut-il conclure !
Puisque vous me mentionnez ci-dessus, Monsieur Dubé…
Donc, la « technique aquinienne » mêlerait « poétique et politique ». Soit. Mais il en résulterait quoi au juste, alors? Rêveries? Fabulations? Sens cachés? Cela n’est pas très clair, en ce qui me concerne.
Et puis, étant allé un peu fureter sur internet afin de glaner quelques renseignements sur Hubert Aquin (1929-1977) lui-même, j’en suis revenu guère plus avancé que je ne l’étais au départ. Tout au plus y apprend-on que sa personnalité était paranoïaque et suicidaire. Selon ce qu’on raconte, à tout le moins.
L’obscurité perdure donc.
@ Jean-Pierre Dubé
« Que vous aimiez ça ou non, PET troisième Greatest Canadian fut jugé visionnaire par des millions de Canadiens et ailleurs dans le monde. »
Je me fous complètement de ce que le monde entier pense de Trudeau, de ce que les canadiens et les canadians en pensent. Je n’ai pas besoin des autres pour me faire ma propre opinion.
Je serais davantage curieux de voir où se situe le PET dans l’échelle d’appréciation des québécois à son endroit. Il doit venir au sept millionième rang, quelque part entre Vincent Lacroix et le bourreau de Beaumont. S’il est quelque part au troisième rang sur une liste c’est sûrement sur la liste des québécois les plus fendants, les plus arrogants ou les plus méprisables. Que les canadians l’admirent autant je peux comprendre puisqu’il a passé sa carrière à casser du sucre sur le dos des québécois. Seuls les québécois masochistes peuvent l’admirer puisque dans l’esprit de PET la nation québécoise n’existait même pas. Comment peut-on admirer un homme qui nie notre existence et notre identité? À moins d’être masochiste, colonisé ou inféodé comme vous. Débranchez-vous de PET, d’Aquin et de tous vos autres fantômes d’une époque révolue. Nous sommes en 2009 Monsieur Dubé.
– – – – – – –
Trop comique… Lu sur cyberpresse aujourd’hui… Sous la plume d’Émilie Côté qui commentait le nouveau livre de Ian Halperin…
Même Michael Jackson était en faveur de la souveraineté du Québec.
« L’un des passages les plus étonnants du livre est quand l’auteur affirme par témoignages de personnes interposées que le roi de la pop était pour la souveraineté du Québec. Il rapporte les propos du défunt animateur de radio montréalais Ted Blackman. Ce dernier aurait entendu Jackson discuter avec un journaliste francophone lors d’un concert donné à Montréal au milieu des années 80. «Le débat était de savoir s’il serait plus bénéfique pour le Québec de se séparer du Canada. Jackson avait répondu: «Oui, oui». J’étais stupéfié. Jackson disait que le Québec pouvait devenir un autre Paris et qu’à côté, le Canada faisait piètre figure au niveau culturel», a dit Blackman à Halperin.
Selon l’auteur, Michael Jackson aurait même voulu acheter un pied-à-terre à Montréal en 2007. »
C’est assez étonnant mais quand même plutôt juste comme argument. Comme quoi de purs étrangers voient parfois plus clair dans notre situation que certains québécois qui se croient lucides. Ce que je trouve le plus bidonnant c’est cette remarque plutôt juste sur la piètre culture du Canada anglais. La culture canadienne anglaise, parlons-en. Le moindre artiste qui a un tant soit peu de talent du côté du Canada anglais aboutit invariablement sur le marché américain. Les américains siphonnent nos richesses naturelles depuis toujours mais ils siphonnent également nos richesses culturelles quand ils les comprennent. Finalement le Canada anglais n’est rien d’autre qu’une pépinière des États-Unis. Seul le Québec y échappe un peu en raison de ses barrières linguistiques et culturelles.
Just Beat It …
L’article d’Émilie Côté est ici: http://www.cyberpresse.ca/dossiers/deces-de-michael-jackson/200907/11/01-883273-homosexuel-mais-pas-pedophile.php
» Tout au plus y apprend-on que sa personnalité était paranoïaque et suicidaire. Selon ce qu’on raconte, à tout le moins. L’obscurité perdure donc. »
On raconte beaucoup de choses sur lui … notamment qu’il était aussi le plus grand écrivain du Québec ! Juste ça !
Un paranoïaque et suicidaire qui est juste le plus écrivain du Québec ! Que l’obscurité perdure donc en effet si le bon peuple est incapable de voir plus loin que les apparences …
» Le Québec, c’est cette poignée de comédiens bègues et amnésiques qui se regardent et s’interrogent du regard et qui semblent hantés par la platitude comme Hamlet par le spectre. » – Trou de mémoire, p.58
Le paranoïaque suicidaire était aussi un érudit aux connaissances philosophiques, historiques, politiques, littéraires … Étrange fou n’est-ce pas ! Ça rappelle d’autres « fous » de chez nous ! Rêveries et fabulations étaient aussi au rendez-vous chez un certain Nelligan !
Ce bon peuple ne mérite décidément pas qu’on se batte pour lui. Province un jour, province toujours ! Pas de souveraineté politique en effet M. Perrier mais qu’on ne demande aucun engagement de la part des jeunes pour cette société INCAPABLE DE RECONNAÎTRE SES GRANDS !
@ M. Mitriou
» Débranchez-vous de PET, d’Aquin et de tous vos autres fantômes d’une époque révolue. Nous sommes en 2009 Monsieur Dubé. »
Nous sommes en effet en 2009. En 2010, on fêtera le Canada et ses jeux olympiques. Débranchez-vous donc de cette rêverie souverainiste machin-truc complètement dépassée dans l’histoire du monde et des idées ! Il faut regarder en avant … L’avenir est au néo-fédéralisme pancanadien et non au repliement sur soi québécois. Les baby-boomers comme vous devraient cesser de brasser des vieux rêves et de l’amertume envers les PET et compagnie.
En 2009, René Lévesque PREMIER GRAND QUÉBÉCOIS SELON LES SONDAGES a toujours une statue plus petite qu’un autre « Père » de quelque chose sur le boulevard René-Lévesque à Montréal … Ce petit détail symbolique explique aussi pourquoi je préfère le fédéralisme canadien qui honore ses grands. John A. Macdonald mérite notre plus grand respect et c’est pas quelques petits souverainistes qui manifestent le 1er juillet de chaque année qui vont y changer quoi que ce soit.
Citer du Michael Jackson dans un combat politique est tout de même étonnant pour quelqu’un qui fait la promotion d’un projet politique soi-disant sérieux.
» L’obscurité perdure donc. »
J’étais pourtant sûr d’entendre de grands spécialistes d’icitte nous parler d’une sortie royale d’une Grande Noirceur ! L’obscurité d’icitte ne serait donc pas éclairée tout à fait des Lumières européennes ?
Si la petite province aux crises hystériques périodiques est incapable de reconnaître son plus grand écrivain, ou un de ses plus écrivains, ben petite province aux crises hystériques périodiques elle restera. Un pays qui est incapable de reconnaître sa plus grande littérature est nécessairement une province littéraire d’une métropole étrangère, en l’occurence icitte la France et les USA. Et le pseudo-patriote Mitriou qui voudrait qu’on cesse de parler du « fantôme » Aquin ! Le fédéralisme canadien qui provincialise le Québec est un moindre mal. Je suis tout à fait d’accord avec vous M. Perrier.
Désolé pour le sarcasme. Il ne s’adresse pas à vous directement. Merci de l’endurer et de me répondre. Dites-moi d’arrêter et je le ferai.
Et moi, je vous dis : « finies les folies », agent libre pseudo-Dubé ! On a beau se prendre pour un initié, se prendre mpême pour un autre, être un autre que l’on affirme être, il est vrai aussi que parfois on ne sait pas qu’on a besoin de consulter…. pour mieux comprendre ce qu’on a mal digéré…
On en a plus qu’assez de vos élucubrations ainsi de vos obsessions z’aquiniennes z’et troudauïsssses ou autres…
Ce petit jeu de la provocation pour faire réagir ou même pour « donner un sens à votre vie » ( comme le curé dans l’Étranger de Camus; ) nous en avons tous assez.
« Voulez-vous que ma vie n’ait plus de sens ? » Regardez du côté de votre famille et vous en trouverez un… En attendant, je vais continuer à vous ignorer ainsi que le feront certainement d’autres.
@ Mme Gauthier
Comme le plus grand écrivain québécois, je me prends pour un autre oui. Les élucubrations provocatrices de l’initié Trudeau ont aussi augmenté un appui indépendantiste. Vous devriez me remercier mais non ! vous vous contentez de m’envoyez le même mépris anti-intellectualiste entendu des millions de fois dans la petite province anti-élitiste qui se demande continuellement le pou’quoi du comment du kessé la trahison de ses meilleurs intellectuels ! Pis ça veut l’Indépendance du Québec … Ben comprenez bien chère Marie-Andrée que sauf mon respect y’est pas question une seconde qu’on fasse l’Indépendance du Québec dans l’Histoire de l’Humanité avant que le bon peuple québécois indolent ne demande pardon à son élite intellectuelle pour toute la merde méprisante qu’il lui envoie au visage depuis des lustres.
Le fédéralisme canadien est non seulement la « moins pire des voies » mais la voie de l’avenir pour notre province incapable d’honorer ses Grandes comme Dame Legault et compagnie.
Si le séparatisme québécois est une déclaration de guerre au fédéralisme canadien, je ne vois pas pourquoi je devrais cesser d’évoquer la grandeur de PET. À la guerre comme à la guerre ! La provocation est d’abord d’inspiration séparatisante car le Canada est un beau et respectable pays. Ce ne sont pas les lamentations anti-trudeauistes et anti-fédéralistes des pseudo-combattants souverains que sont les Gauthier, Mitriou, Lachance, Asselin et compagnie qui vont m’en empêcher. D’ailleurs, leurs plaintes perpétuelles montrent bien leur désarroi défaitiste prélude à une autre victoire post-néo-fédéraliste ! Je devrais m’en réjouir.
À Dame Legault de me couper le sifflet si la provocation est devenue si insupportable aux libres pleutres que sont devenus les grandiloquents souverainistes …
C’est qu’ils ne comprennent pas les pauvres que seul l’Aquin fut vraiment apte à répondre rationnellement au grand Trudeau … Et il faudrait encore leur expliquer ! Voilà le sens de mes interventions. Je voudrais bien citer du Mitriou au lieu de l’Aquin et du Trudeau … mais que voulez-vous il donne aucune matière spirituellement édifiante ou digne parole historique ! Le pseudo-patriote que traiter le fils Trudeau de « twit » est de la bonne politique. Et il faudrait en plus lui rappeler que le fils Trudeau, s’il devient un jour ministre, votera des lois affectant le pseudo-patriote qui pourra bien le traiter de « twit » sans que cela ne change quoi que ce soit !
L’Étranger de Camus n’était pas étranger à l’Aquin pas plus qu’il ne l’est à aucun intellectuel digne de ce nom. La seule question philosophique sérieuse de Camus, l’Aquin la connaissait bien. Pensez pas chère Marie-Andrée pouvoir faire la leçon spirituelle à l’agent libre Dubé … ou bien faites-la bien, très bien !
Ma famille se porte bien merci. Mes enfants aussi. Si vous souhaitez parler de famille au lieu de politique, je n’ai aucun problème avec ça compatriote … mais qu’on cesse alors de casser les oreilles aux jeunes familles avec ce projet politique dépassé qui draine leurs énergies justement ! Vous choisissez Marie-Andrée : famille ou souveraineté ?
« Pourquoi chercher désespérément la clef du bonheur alors que, de toute façon, la serrure n’a jamais existé. »
Cette citation de Jacques Sternberg n’a peut-être aucun rapport avec le présent sujet mais je me dis qu’il n’y a pas que Jean-Pierre Dubé qui ait le droit de verser dans la citation qui n’a aucun rapport apparent avec ce dont on discute. Si certaines personnes parviennent à établir un rapport entre les citations de Jean-Pierre Dubé et le sujet du billet de Madame Legault je me dis qu’elles parviendront tout aussi facilement à trouver un rapport pertinent entre la citation de Sternberg et les deux Jean Charest.
J’invite Monsieur Dubé à lire Jacques Sternberg en commençant par sa « Lettre ouverte aux terriens ». Ça devrait aérer un peu son cerveau apparemment entièrement parasité par Trudeau, père & fils, et par Aquin.
Plus ça va, plus l’impression s’installe qu’il y aurait, en quelques sorte, deux Jean Dubé, le trudeauiste et l’aquinien. Le voilà le rapport avec le billet de Dame Legault
» Plus ça va, plus l’impression s’installe qu’il y aurait, en quelque sorte, deux Jean Charest. » – Dame Legault
J’invite les Mitriou et Gauthier à cesser leurs allusions psychiatriques pour un débat politique plus sain. Je cesserai mon mépris fédéraliste. Je comprends que vous êtes incapables d’y répondre.
Selon ma compréhension de l’idéologie souverainiste et/ou nationaliste, la Clef du Bonheur se trouverait dans un troisième référendum gagnant. Se rendra-t-on jamais à la serrure ? Là est aussi la Question nationale.
Je me sens quelque peu coupable d’avoir allumé cet incendie qui semble s’être transformé en feu de forêt, car c’est moi qui dénonçât l’utilisation sarcastique par cetains souverainistes du John James.
123 commentaires plus tard on est rendu avec un souverainiste converti en fédéraliste, une discussion sur la philosophie de Hubert Aquin et PET et plus encore.
Je réitère que je ne suis pas contre l’utilisation des prénoms légaux de M. Charest, je dénonce le sarcasme qui l’accompagne trop souvent. D’un stricte sens légal, évidemmment si M, Charest utilise Jean alors que son passeport indique John James, rien de mal à le signaler.
Sauf qu’une très forte proportion de noms propres français au Canada se sont constitués de la même façon. Des Caisey irlandais sont devenus des Quessy québécois. Des Dupuis sont devenus, Dupuis dit Courtemanche, pour ensuite devenir Courtemanche tout court. Tout cela s’est fait au fil des décénies et des siècles sans pour autant que les individus aient entamé des procédures légales. En fait l’usage courant est devenu, par l’usage, une réalité.
Si on dénonce cette pratique chez M. Charest aujourd’hui c’est pour l’affubler d’un tort quelconque qui serait nuisible à la société, sans pour autant que les accusateurs ne puissent démontrer en quoi ce serait nuisible. Mais 123 blogues n’est pas rien.
Monsieur Lépine,
J’apprécie quelqu’un qui argumente simplement et sainement.
Vous dites qu’il n’y a pas de mal, en effet, à signaler que Jean Charest se présente sous une identité qui n’est pas la sienne, puisque ses prénoms légaux sont John James.
À mon avis, non seulement, il n’y a pas de mal à le faire, mais ceci doit être dénoncé. Car cette supercherie cache autre chose chez Monsieur Charest. Que diriez-vous, comme je le mentionnais plus haut, si je n’utilisais que des versions anglaises de mon prénom? Et JAMAIS mon vrai prénom?
Vous pourriez supposer, à raison, que j’ai quelque chose à cacher, ou que j’ai honte de mes origines françaises.
Il n’est pas normal DE NE JAMAIS UTILISER SES VRAIS PRÉNOMS! Et nous devrions être plus exigeants envers les personnes qui occupent des charges publiques, et a fortiori un Premier ministre! On ne parle pas ici d’un simple quidam.
Qu’il se dévoile sous sa réelle identité!
Vous dites que vous avez perçu une pointe de sarcasme chez certains; comprenez-vous maintenant la frustration qui anime ceux qui croient à raison qu’il (Jean Charest) cherche à cacher quelque chose à la population?
Voilà quelle est sans doute l’origine du sarcasme: la conviction que cet homme cache sa réelle identité.
Aucune culpabilité contre vous M. Lépine, dans mon cas en tout cas.
Argumentons simplement : pour nos dignes nationalistes, « Elliott » était suspect, « Johnson » était suspect et maintenant « John James » est suspect !
Jean Charest vous répond ici :
» Ces dernières élections se sont aussi déroulées avec, en fond de scène, un questionnement identitaire qui, en passant, n’est pas propre au Québec, mais propre à notre époque. Je suis né à Sherbrooke. Je suis à demi Irlandais. Je le suis de par ma mère dont le souvenir m’émeut chaque jour. Est-ce que je suis moins Québécois pour autant? Bien sûr que non. Est-ce que quelqu’un né au Québec, mais prénommé Mustafa ou Helena serait moins Québécois que vous et moi? On ne peut dresser de telles barrières entre nous. » – Allocution de 2007
Jean Charest cacherait sa réelle identité ? Ben oui, il est à moitié d’origine irlandaise ! Wow ! La grosse nouvelle ! Comme Duceppe, Johnson, Aquin et plein d’autres Québécois « souche » ! Ireland is not England but … pour nos chers nationalistes tout ce qui est écrit en anglais est suspect par définition … même quand ils tentent de le cacher !
Pathétique discussion autour d’un nom … qui sert aussi une cause fédéraliste puisqu’elle permet de ne pas aborder les « vraies affaires ». Continuons donc à perdre du temps autour d’un nom ! Nos nationalistes qui entretiennent une suspicion autour du nom du PM envoient un puissant message aux Mustapha et Helena dont Jean Charest évoque : celui que leur propre nom est suspect ! Et nos nationalistes de pleurnicher ensuite de voir des Mustapha et Helena suspicieux à l’égard de la tribu provinciale !?!
Merci pour la réplique M. Lépine. J’imagine qu’avec l’esprit borné de ceux qui voient Charest comme un simple pantin d’Ottawa-Toronto, on devrait pouvoir se rendre à 200 messages facilement ! Cette discussion stérile sert la cause fédéraliste et son bénéfique statu quo. Je ne peux donc m’en plaindre.
Votre suspicion Suzanne est maladive. Pourquoi ? Parce que si la question du prénom vous intéressait vraiment, vous auriez fait des recherches et proposeriez que M. Charest dévoile ses origines irlandaises tout simplement. Or, vous ne le faites pas, ce qui trahit votre ignorance de la chose. Vous entretenez inutilement une suspicion à l’égard du Charest qui est plus suspecte pour ce qu’elle voile !
Que se cache-t-il sous « John James » ? Rien sinon un nom d’origine irlandaise par sa mère ! Et alors ?
On comprend très bien ce que vous espérez Suzanne ! Que Charest se nomme « John James » publiquement afin qu’une population ARRIÉRÉE (disons les choses clairement) voient en lui un « traître », un « anglo », un membre d’un establishment fédéraliste …
Bassesse et mesquinerie qui déshonorent tout le mouvement souverainiste et/ou nationaliste parce qu’elle présuppose que la population québécoise est politiquement ARRIÉRÉE ! J
J’extrapole ? Pas plus que vous Suzanne et Paolo dans votre ridicule suspicion. Continuons à débattre avec simplicité oui !
Toute cette longue enfilade de commentaires a depuis un bon moment sombré dans une frivolité surréaliste… Le premier ministre Charest pourrait bien s’être prénommé Vladimir ou Adolph, plutôt que John James, que cela n’y aurait rien changé.
Nous le connaissons depuis toujours comme étant Jean.
Ce qui importe vraiment, c’est ce que ce politicien accomplit, ou n’accomplit pas. Voilà ce qui compte. Ne devrait-on pas juger l’arbre à ses fruits – bien davantage qu’à son (pré)nom?
Que l’on apprécie ou que l’on déteste les fruits, là devrait se situer nos préoccupations. Après tout, je suis convaincu que Ringo Starr ne jouerait pas différemment de la batterie s’il était connu sous son véritable nom de Richard Starkey…
Bien d’accord avec vous M. Perrier. Merci du commentaire anti-frivole et anti-surréaliste !
Si pour mieux se faire accepter dans la tribu-provinciale-qui-n’est-pas-arriérée, un John James préfère s’appeler Jean ou qu’un Mohamed préfère s’appeler Michel, nous ne devrions pas justement en faire un cas, quidam ou PM !
Si on exige que le PM rende des comptes sur son nom, on envoie un puissant message à un quidam justement ! Si la suspicion est de mise autour d’un John James ou d’un John James fait Jean, elle le sera aussi autour d’un Mohamed ou d’un Mohamed fait Michel post-11 sept 2001é
On étouffe décidément dans notre état provincial ! On a besoin d’air frais d’origine fédéraliste ou d’ailleurs ! Que vienne l’autre Trudeau pour aérer les esprits oui M. Mitriou ! Ne demandez-vous pas pourquoi une option politique tourne en rond chers militants souverainistes et/ou nationalistes et que certains quittent le navire ! Il se pourrait que vous en soyiez la cause.
@ Jean-Pierre Dubé
Votre attitude est réellement lamentable. Vous écrivez énormément mais vous ne prenez visiblement jamais le temps de lire attentivement ce qu’on vous écrit.
Ça fait plusieurs fois que je tente de vous expliquer que l’origine du véritable prénom de John James Charest ou les origines de l’homme lui-même n’ont strictement rien à voir avec ce que je soulève comme questionnement. Le véritable prénom de John James serait Didier ou Pierre-Luc que le problème serait strictement le même. CE N’EST PAS UNE QUESTION D’ORIGINE ETHNIQUE. CE N’EST PAS UNE QUESTION DE RACE OU DE RELIGION. La seule chose que je questionne c’est le fait qu’un individu, un premier ministre en plus, usurpe une identité qui n’est pas légalement la sienne, peu importe les motifs invoqués par cet individu. Un citoyen ordinaire n’a pas le droit de se présenter auprès d’une autorité officicielle avec un nom qui n’est pas le sien. Essayez de vous présenter lors des prochaines élections en insistant pour faire inscrire le nom de John Peter Dubé sur vos bulletins de vote. Vous m’en donnerez des nouvelles. Ce que je critique, ce que je condamne c’est le fait qu’un premier ministre, un avocat de surcroît, se présente sous un faux nom. C’est un grave travers chez cet homme qui ne respecte pas les règles élémentaires de notre société, comme la fois où en tant que ministre il s’est adressé à un juge de façon inappropriée. La première chose que j’attends d’un premier ministre c’est qu’il respecte les lois à la lettre. Je vous l’ai dit à maintes reprises. Si John James Charest n’aime pas son prénom, peu importe son obscure raison, il n’a qu’à le faire changer par le même processus légal que tous les autres citoyens doivent suivre pour changer de nom, même s’il s’agit juste de changer Raynald pour Rénald. Dans qu’elle sorte de société devrions-nous vivre si chacun pouvait changer de nom au gré de ses fantaisies. Généralement il n’y a que les artistes qui changent de noms pour ne pas être importunés mais il y a également les gens malhonnêtes qui modifient leur identité pour des raisons douteuses. John James Charest n’est pas un artiste.
Il y a plein de souverainistes qui portent des noms pas nécessairement typiquement québécois et cela n’a jamais posé aucun problème ni pour moi ni pour aucun autre souverainiste.
Je n’ai jamais tenté d’amener ce débat sur le terrain des origines de Monsieur Charest. C’est vous qui le ramenez constamment sur ce terrain. John James Charest pourrait avoir des ancêtres martiens que ça ne me dérangerait aucunement en autant qu’il fasse sa job correctement et qu’il l’exécute en se présentant sous son vrai nom. Il pourrait se prénommer Rc&x2@y**%7wkrz4X4 que je m’en fouterais royalement, en autant qu’il ne se présente jamais comme étant Jean-Pierre.
Je vous demande de cesser de me prêter des intentions racistes ou discriminatoires basées sur un genre de recherche de pureté ethnique ou autre. Je trouve ça insultant. Je me fous des origines ethniques de John James Charest. Nous sommes tous plus ou moins des descendants d’immigrants. Je vis avec un prénom d’origine italienne et je ne le francise pas pour faire plaisir aux autres. Contrairement à ce que vous ne cessez d’affirmer je ne crois pas que les québécois soient assez bornés pour écarter d’emblée un éventuel premier ministre simplement parce qu’il porte un prénom exotique. Par contre on ne peut accepter un candidat qui se présente sous un faux nom. Il me semble que c’est élémentaire.
John James Charest semble avoir des problèmes avec son prénom. Ce n’est pas à nous d’en faire les frais. Par contre son attitude et votre penchant à défendre son choix douteux laisse entendre et entretient l’idée que les québécois seraient plus bornés que les autres canadiens face aux origines ethniques de leurs représentants politiques. Je respecterais davantage John James Charest si au moins il se présentait sous sa véritable identité. Je n’irais pas cependant jusqu’à voter pour lui parce que peu importe son prénom cela ne change rien à son incapacité de bien gouverner le Québec.
Vous n’arrêtez pas de dire que mon acharnement peut nuire à la cause souverainiste. Je m’en fous. Même si cette option me tiens à coeur je ne vais pas me mettre à appeler mon chat Félix s’il se nomme Catboy.
Hummmm…
Apparemment, nous sommes loin d’être sortis du bois.
Une course de tricycles, qui remonteraient la côte du Mont-Royal par un jour de verglas, avancerait plus rapidement…
@ M. Mitriou
Votre légalisme comprendra aisément mon analogie. L’apparence de conflit d’intérêt et le conflit d’intérêt sont une même chose. Le racisme et l’apparence de racisme sont une même chose.
L’Affaire Michaud était une apparence d’antisémitisme. Ce n’était pas de l’antisémitisme. L’Affaire John James est une apparence d’anglophobie. Ce n’est pas de l’anglophobie. Je le sais très bien.
Les lourdes accusations de nazisme et cie vis à vis le mouvement souverainiste devraient pourtant faire comprendre à ses promoteurs l’importance des combats à mener. Le combat « John James » se tire une balle dans l’pied ! Ne veut-on pas rallier une population entière derrière un projet ? Pour plusieurs, entretenir la suspicion vis à vis un nom rend suspect un mouvement politique voulant un bien-être pour une population territoriale. Conflit d’intérêt et apparence de conflit d’intérêt, anglophobie et apparence d’anglophobie.
Évoquez l’usurpation de l’identité canadienne par les British Loyalists au milieu du 19e siècle. Évoquez une suspicion canadienne française lors de la Révolution tranquille à l’endroit de RÉVOLUTIONNAIRES « QUÉBÉCOIS ». N’évoquez pas un suspect « John James » même si vous jugez que Charest est à la solde d’intérêts fédéralistes en Desmarais et cie (ce qui pourrait faire l’objet de discussion en soi).
Le Québec est situé en Amérique du Nord, à côté des United States of America. Toute apparence d’anglophobie et/ou d’anti-américanisme, que cela soit pour de bonnes raisons ou non, est susceptible de nuire à la province qu’on voudrait pays. Cela paraît une évidence grossière mais il faudrait encore le rappeler de nouveau aux souverainistes/ nationalistes ?!?!
Jean Dubé
Pseudo-artiste habitant près des bois du Mont-Royal, connaissant donc mieux que le patriote Mitriou les trucs pour remonter plus vite que lui la côte du Mont-Royal en tricycle par un jour de verglas
M. Mitriou se cache derrière un voile juridique. Bien sûr qu’il a raison. Donc conclusion: impeach Charest pour élection sur de faux prétextes.
Celle qui a découvert la fourberie, la député Tremblay de Rimouski l’avait bien dit à l’époque: le fait d’avoir le prénom John James prouve qu’il n’est pas un vrai Québécois. End of story.
Au fait, quelle est la peine carcérale maximale pour ce genre de crime contre l’humanité ? Sûrment plus que celle de Vincent Lacroix.
On devrait condamner la député Tremblay de Rimouski pour trahison envers la nation québécoise par définition ouverte. Elle aura le droit de faire dans la victimisation souverainiste comme certains le font si bien.
Faire dans la suspicion du nom de Jean Charest PM du Québec c’est comme faire dans la suspicion du nom de Barack Obama President of the USA. C’est au mieux perdre son temps et s’auto-discréditer. John James Charest a le droit de s’appeler Jean Charest autant que Barack Oussama Obama a le droit de s’appeler Barack Obama, même pour des raisons électoralistes.
» Don’t call me Oussama » – Barack Obama, 2007, futur President of the USA,
Where is Québec again ? Nous avons quitté l’Europe il y a quelques siècles les copains. Faudrait commencer à s’en rendre compte. Si nous voulons quitter une province, il faudrait commencer pas se comporter comme des citoyens d’un pays et non pas comme des provinciaux aptes à tomber, ou donner l’impression qu’on tombe, dans un tribalisme vicieux !
@ Jean-Pierre Dubé
Décidément vous êtes un as dans l’art de déformer les propos des autres et de leur prêter des intentions qu’ils n’ont pas.
Si je vous disais que selon moi Vincent Lacroix est une crapule vous seriez fort probablement d’accord avec moi. Si par contre je vous disais que selon moi Bernard Madoff et Earl Jones sont des crapules vous m’accuseriez de porter ces jugements uniquement par mépris envers des gens issus d’autres ethnies. Le problème n’est cependant pas nouveau. Au Québec on peut critiquer n’importe qui en utilisant les termes les plus méprisants dans la mesure où la personne faisant l’objet de ces critiques porte un nom typiquement francophone. Si vous faites la même chose pour les mêmes raisons avec une personne portant un nom « exotique » vous êtes immédiatement accusé de racisme, de xénophobie ou de mépriser les gens issus d’autres ethnies.
C’est fou le temps que j’ai perdu à essayer de vous faire comprendre un point de vue différent du vôtre. Je démissionne. C’est une mission impossible. Je ne saurai jamais si c’est moi qui n’arrive plus à exprimer clairement mon point de vue ou si c’est vous qui êtes bouché des deux bouts.
Je tire une leçon de vos propos et de ceux de toutes les personnes qui endossent votre raisonnement. Dorénavant je changerai de nom constamment, au gré de mes fantaisies, puisqu’il semble que c’est une chose acceptable, normale et légitime.
Signé: Peu Importe
« Si par contre je vous disais que selon moi Bernard Madoff et Earl Jones sont des crapules vous m’accuseriez de porter ces jugements uniquement par mépris envers des gens issus d’autres ethnies. » P.Mitriou
beau procès d’intentions
Si je vous disais que Lacroix a eu 18 mois de prison et Madoff 150 ans et que le Bloc vote contre toutes les projets de loi voulant augmenter les peines carcérales, est-ce que vous accuseriez le Bloc de défendre Lacroix ? En pratique c’est ce qu’il fait indirectement..
Quant à moi, John James, j’en fais une affaire d’origine ethnique, et je n’ai pas peur de le dire. Ce n’est pas la rectitude politique ambiante qui va m’empêcher de le faire, ça non!
Si John James refuse d’utiliser ses vrais prénoms, et n’utilise couramment et seulement que la traduction française de son premier prénom, c’est qu’il croit que la population l’acceptera davantage de cette façon. Il croit sans doute que les Québécois n’éliraient pas quelqu’un qui a un prénom anglophone. C’est donc lui, le premier, à en faire une question d’origine ethnique. Nous aurions tort de ne pas le voir.
Et nous aurions également tort de nier l’importance des origines ethniques dans notre société. On parle facilement de diaspora haïtienne, et personne ne s’en offusque. Pourquoi? Aussi de diaspora italienne. On leur donne même le droit de vote aux élections italiennes. Et puis? L’origine ethnique compte, demandez-le à ces gens. Michaëlle Jean met de l’avant ses origines ethniques lorsqu’elle dit que ses préoccupations vont vers Haïti. Elle met même sa couleur de peau de l’avant lorsqu’elle accueille avec entrain le chef de l’État américain, un entrain stimulé parce qu’il a la même couleur de peau qu’elle. Personne ne s’en offusque.
Les « ethniques » aiment se retrouver entre eux et former des quartiers qui leur ressemblent. On trouve des quartiers grecs, italiens, haïtiens, jamaïcains, etc…
Il y a même des quartiers regroupant des confessions: musulmane, juive, etc…
On pourrait multiplier ces exemples à l’infini.
Les origines ethniques ne sont pas importantes? Ne comptent pas? Seulement pour ceux qui ne veulent pas le voir! Ceux qui sont englués dans la rectitude politique.
À d’autres!
Dans le monde réel, elles existent.
Alors, voici donc une petite hypothèse, Madame Lachance.
Une petite hypothèse plausible puisqu’il y a autant d’ethnies différentes, ici même au Québec: et si le premier ministre Charest avait tout simplement opté pour le prénom français « Jean » pour faire plus « rassembleur », pour affirmer par la force de l’exemple que le Québec est principalement francophone?
Quelqu’un devrait peut-être alors songer à le remercier…
« Il croit sans doute que les Québécois n’éliraient pas quelqu’un qui a un prénom anglophone. C’est donc lui, le premier, à en faire une question d’origine ethnique. Nous aurions tort de ne pas le voir. »
Vous lui faites un procès d’intentions. Et si son père francophone l’a toujours appelé Jean, ses amis à l’école aussi, et que depuis sa tendre enfance il est connu à tous comme Jean, alors là votre théorie de camouflage s’effondre.
@ Claude
« et si le premier ministre Charest avait tout simplement opté pour le prénom français « Jean » pour faire plus « rassembleur », pour affirmer par la force de l’exemple que le Québec est principalement francophone? »
Si telles avaient été ses motivations ET s’il avait fait les démarches légales pour changer de nom je songerais peut-être à le remercier. Par contre je ne vois pas comment on peut à la fois être rassembleur et affirmer par la force de l’exemple que le Québec est principalement francophone. En général les gens qui osent affirmer ouvertement que le Québec est principalement francophone sont accusés de faire de « l’ethnicisme », de véhiculer des idées anti-anglophones et donc de se comporter en éléments diviseurs plutôt que rassembleurs. C’est d’ailleurs le principal problème des souverainistes. Chaque fois qu’ils tentent de mettre l’accent sur le caractère majoritairement francophone du Québec on les accusent de tous les maux de la terre et de faire de la discrimination. Chaque fois que le caractère francophone du Québec est mis en lumière les anglophones et les allophones se sentent exclus de la définition de « Québécois ».
Mais John James Charest n’a certainement pas adopté le prénom de Jean pour les raisons que vous mentionnez puisqu’il semblerait qu’il a toujours utilisé ce prénom longtemps avant qu’il soit en âge de savoir ce qu’était la politique. Je ne crois pas qu’il ait opté pour ce prénom à l’âge de 2 ans pour les raisons que vous mentionnez, d’autant plus que dès son très bas âge son père lui a mis dans la tête l’idée qu’il serait un jour premier ministre du Canada et non du P’tit Québec.
@ David Lépine
Quand donc allez-vous comprendre qu’un premier ministre doit se présenter sous son nom légal et qu’il a toutes les possibilités juridiques de changer son nom si son nom légal actuel ne lui plaît pas. Votre argument est tiré par les cheveux. Pourquoi quelqu’un donnerait-il le prénom de John James à un enfant pour ensuite l’appeler constamment Jean? Et si les parents et les amis de John James l’avaient toujours appelé Ti-Gars, est-ce que vous pensez que ça autoriserait John James à se présenter, dans ses attributions officielles, et à signer des documents en utilisant le nom de Ti-Gras (voici un lapsus écrit que j’ai décidé de ne pas corriger car je crois que les lapsus sont signifiants) Charest?
@ Paolo
Évidemment, si le petit John James se faisait déjà appeler Jean dès l’âge de deux ans, mon hypothèse tombe à l’eau, à l’image de cet été 2009 exécrable…
À moins qu’il ne se soit fait appeler Jean, dès l’âge de deux ans, à sa demande expresse, en prévision de son avenir politique! Ce qui en aurait alors fait un enfant exceptionnellement précoce!
Mais, plus sérieusement, je ne vois – et n’ai d’ailleurs jamais vu – aucun mal à affirmer que le Québec est majoritairement francophone. Ce n’est ni une opinion, ni un rabrouement à l’égard de qui que ce soit: c’est un fait, tout simplement.
Il y a déjà bien suffisamment de bibittes où que l’on regarde sans en rajouter d’autres. Le Québec est et doit demeurer majoritairement francophone, pas exclusivement, mais principalement. Et si quelqu’un n’est pas d’accord, que ce quelqu’un me le dise!
DERNIÈRE HEURE
Pour faire plus « rassembleur » Pauline Marois vient de décider que désormais elle se prénommerait Popo.
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DERNIÈRE MINUTE
Pour faire encore plus « rassembleur », et pour ne pas se faire damer le pion par Popo Marois, Jean Charest vient de décider que désormais il se prénommerait Jeannot pour les francophones et Johnny Boy pour les autres.
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DERNIÈRE SECONDE
Pour séduire l’électorat non francophone et pour faire plus « rassembleur » Popo Marois a décidé que désormais lorsqu’elle se trouverait en présence de non francophones elle se prénommerait Peppermint Popo.
@ M. Mitriou
À quand les sanctions sévères pour M. Charest, pour le grand crime de se faire appeler ce que tout le monde l’appelle depuis toujours ? Pouvez-vous nous citer la loi qui décrète « qu’un premier ministre doit se présenter sous son nom légal » .
Si une telle loi ou règle existe, pourquoi seul le PM devrait y être soumis, pourquoi pas tous ceux qui offrent leurs services au public, tels chauffeurs de taxi etc ? Me semble que si j’ai le droit de savoir que le PM s’appelle John James au lieu de Jean, je devrais aussi savoir que mon chauffeur s’appelle Farouk mais utilise illégalement Frank.
Faudrait créer la commission des noms véritables, nommer une centaine de fonctionnaires pour assurer que personne au Québec n’utilise un prénom sans autorisation légale. Comme ça on serait tous protégés.
Question: Quand Mme Marois s’est présentée devant son petit « chalet pas d’eau courante » dans Charlevoix durant sa campagne électorale, elle faisait quoi au juste, si ce n’est que de tenter d’éradiquer son image de châtelaine bourgeoise. De la fraude électoraliste quand on sait que ça lui prend une voiturette de golf pour aller ramasser son journal aux portes de son domaine de l’île Bizzard.
« Pourquoi quelqu’un donnerait-il le prénom de John James à un enfant pour ensuite l’appeler constamment Jean? »
Posez cette question à ses parents, pas à moi.
@ David Lépine
« Pouvez-vous nous citer la loi qui décrète « qu’un premier ministre doit se présenter sous son nom légal? »
Tous les pays civilisés possèdent de telles lois. C’est tout ce qu’il y a de plus logique et de plus normal.
La loi électorale du Québec prévoit à cet effet que:
« Vous devez joindre à votre déclaration de candidature une photographie respectant les exigences du règlement sur la déclaration de candidature et signée au verso par deux électeurs de votre circonscription qui vous
connaissent. Vous joignez également votre acte de naissance ou une des pièces d’identité suivantes : votre certificat de citoyenneté, votre passeport ou votre permis de conduire et, s’il y a lieu, une copie du décret de votre changement de nom. »
Un acte de naissance, un certificat de citoyenneté, un passeport et un permis de conduire indiquent toujours le véritable nom de la personne.
Allez visiter le site « electionsquebec.qc.ca » sous la rubrique « DGEQ – Lois et règlements » pour en savoir davantage. C’est la section administrée par le Directeur Général des Élections du Québec.
L’extrait que je vous ai cité est tiré d’un dépliant rédigé à l’intention de toute personne désirant se présenter au poste de député à une élection québécoise. Nul candidat ne peut ignorer cette procédure, SURTOUT PAS UN AVOCAT. Mais c’est vrai, j’oubliais; John James Charest est au-dessus des lois.
Le dépliant en question est disponible ici: http://www.electionsquebec.qc.ca/fr/pdf/publications/depliant_candidat_vf.pdf
Maintenant si vous êtes incapable de comprendre les distinctions à faire entre les devoirs, les responsabilités et les obligations d’un premier ministre et les devoirs, les responsabilités et les obligations d’un chauffeur de taxi ou d’une représentante Avon, vous avez un sérieux problème cher monsieur.
@ Claude
« Le Québec est et doit demeurer majoritairement francophone, pas exclusivement, mais principalement. Et si quelqu’un n’est pas d’accord, que ce quelqu’un me le dise! »
Je suis entièrement d’accord avec vous sauf que ce n’est certainement pas Charest et son gouvernement qui vont faire en sorte de protéger cet état de fait qui est encore réel, mais pour combien de temps. La première préoccupation d’un parti au pouvoir c’est d’assurer sa réélection. Or quand l’électorat non francophone vous est acquis vous ne ferez rien pour protéger la francophonie québécoise car vous le feriez à l’encontre des intérêts d’une partie indispensable de votre électorat. Ce n’est pas pour rien que le PLQ de Charest (je n’utiliserai plus son prénom pour ne pas offusquer les âmes sensibles) ne parle toujours que d’économie, d’économie et d’économie et parfois aussi d’économie, balayant toujours les affaires culturelles et linguistiques et les autres dossiers chauds ou épineux sous le tapis. Si le PLQ se mettait à parler de protection du français au Québec il provoquerait la résurrection de tiers partis comme le Parti Égalité, perdant ainsi une bonne partie de son indispensable clientèle.
Le PQ a toujours fait face à la musique, abordant de front tous les dossiers importants, y compris les dossiers chauds, épineux ou explosifs. Le PQ a souvent pris des décisions impopulaires mais nécessaires. C’est le rôle d’un gouvernement. J’en ai marre de l’actuel gouvernement de moumounes qui ne sait que parler d’économie et qui met de côté les autres problèmes en espérant pouvoir faire ainsi jusqu’à l’arrivée d’un autre gouvernement qui devra alors faire tout le travail qui est négligé depuis 6 ans et demi.
« une copie du décret de votre changement de nom. »
et pour le prénom ? À ce que je sache Charest est son nom et il n’a pas changé. Décidément vous en avez plein le coeur contre M. Charest. Vous devriez entamez des procédures de destitution tellement àa l’air de vous affecter.
@ David Lépine
Vous le faites exprès ou quoi? Le prénom fait partie du nom. Il n’y a pas des lois pour les noms, d’autres pour les prénoms et d’autres pour les deux à la fois.
Quand on vous demande votre nom, donnez-vous juste votre nom de famille en attendant stupidement qu’on vous demande votre prénom? Les actes de naissance et autres documents officiels n’enregistrent pas que les noms de famille en laissant à la discrétion de chacun la liberté de choisir le prénom qu’il désire et d’en changer constamment au gré de ses caprices.
J’en ai contre un premier ministre qui se croit au-dessus des lois, surtout quand il s’agit d’un avocat. C’est une forme de mépris des lois et de la population. L’État n’est pas une forme d’organisation criminelle où chacun peut s’identifier par un surnom. Du moins pas encore mais le laxisme ou le je-m’en-foutisme dont un bon nombre de gens semble faire preuve va finir par nous y conduire. J’aurais le même problème avec un premier ministre péquiste. Bernard Landry, Lucien Bouchard, Jacques Parizeau et René Lévesque ne se sont jamais présentés officiellement comme étant Ben, Lulu, Coco ou Ti-Poil.
Vous vous doutez bien que ni moi ni le commun des mortels n’avons les moyens d’entamez des procédures de destitution à l’endroit de Charest. Ça ne l’autorise pas pour autant de faire ce qui est interdit à tous.
et le petit chalet « pas d’eau courante » de Mme Marois, vous en pensez quoi, vous qui croyez que seuls les libéraux peuvent mal agir et que les péquistes travaillent uniquement pour la cause ?
Hmm… Je me demande même si une plainte ne pourrait pas être faite officiellement?
On a quand même le droit de savoir à qui l’on a affaire comme PM.
@ David Lépine
C’est quoi votre problème? Y a-t-il une loi qui interdise à Madame Marois de posséder un petit chalet sans eau courante. Il est où le problème? J’en ai un chalet sans eau courante moi aussi. Est-ce que ça fait de moi un être suspect?
Franchement! Sortez vous aérer un peu l’esprit.
Mais vous, vous n’essayez pas de camoufler votre richesse afin de vous faire élire par le p’tit monde qui n’aime pas votre château.
Si Charest peut être coupable de vouloir camoufler ses origines ethniques, comme vous le prétendez, Marois peut aussi être coupable de vouloir camoufler sa fortune.
Lequel camouflage serait d’une supériorité morale ?
Mackenzie King parlait à sa défunte mère et à son chien avec son ouija. Ça ne l’a pas empêché de gouverner la Canada pendant 32 ans. John ou James, pas d’eau courante ou château, dans l’histoire humaine ça change pas grand chose.
Je pense que vous avez besoin de passer quelques jours dans votre chalet , loin de l’internet.
Le sujet de ce fil est « Les deux Jean Charest » et non le petit chalet de Madame Marois. Faudrait s’y tenir.
D’ailleurs, la comparaison qui est faite ci-haut entre les deux situations est tellement boîteuse, qu’on ne peut la considérer sérieusement.
Quant à M. Charest qui utilise (peut-être frauduleusement?) un prénom qui n’est pas le sien, il faudrait voir ce que valent au plan légal les documents qu’il signe de ce faux prénom.
@ David Lépine
Pauline Marois ne tente pas de camoufler sa fortune comme vous dites. Tout le monde sait très bien que la famille Marois-Blanchet n’est pas pauvre. Il s’agit d’une fortune gagnée honnêtement. Par contre je suis certain que vous êtes pas mal moins au courant de la fortune et du chalet de Charest. Quand il s’agit de pointer les richesses de Pauline Marois les médias s’en donnent à coeur joie. Par contre ils sont infiniment plus discrets concernant les richesses de Charest. C’est mal vu de parler des richesses des québécois qui ont réussi. Alors on met le paquet pour dépeindre Pauline Marois comme une bourgeoise pour que les gens se sentent loin d’elle mais on ne nous dit presque rien sur la vie bourgeoise de Charest pour ne pas qu’on constate à quel point il est au-dessus de nous. De quel côté est le camouflage?
Encore une fois je n’ai jamais accusé Charest de vouloir camoufler ses origines ethniques. Je me crisse complètement de ses origines ethniques. Sa mère pourrait être la soeur de Monsieur Spock, je m’en fous comme de l’an 40. Je l’accuse d’utiliser un nom qui n’est pas le sien. Sa mère et son père pourraient être les deux premiers colons français en Amérique du Nord et le fils pourrait s’appeler Québec Charest, s’il se fait appeler Jean lorsqu’il exerce des fonctions officielles, il trompe la population. C’est ça qui m’agace et non ses origines ethniques. Mes origines ethniques ne sont pas plus ni moins nobles que les siennes. Alors pourquoi ses origines devraient-elles me déranger. Moi par contre lorsque je fais affaire avec l’État québécois je n’essaie pas de me faire passer pour David Mitriou.
« Je pense que vous avez besoin de passer quelques jours dans votre chalet, loin de l’internet. »
Tiens! Voici enfin un commentaire plein de bon sens. J’y vais de temps à autre mais j’irais beaucoup plus souvent si le soleil se manifestait. Je le comprends néanmoins un peu de ne pas vouloir trop nous éclairer et trop nous réchauffer. Il doit se dire qu’avec les gouvernements que nous élisons nous devons certainement apprécier la misère. Il ne veut pas nous contrarier.
« Quand il s’agit de pointer les richesses de Pauline Marois les médias s’en donnent à coeur joie. Par contre ils sont infiniment plus discrets concernant les richesses de Charest. »
S’cusez, mais c’est la Marois qui a convoqué les journalistes à son chalet « pas d’eau courante ». Si tu invites les medias chez toi, faut croire que tu veux qu’on parle de ta vie privée. Si tu dépenses de l’argent des contribuables sur une toilette luxueuse, les contribuables ont le droit de savoir comment leur argent est dépensé. Si tu utilise une terrain public et l’englobe dans ton domaine, le public a le droit de le savoir.
Me semble que vous utilisez deux poids deux mesures dans votre acharnement , disons le, partisan ?
Et pourquoi donc John James alias Jean Charest a-t-il longtemps camouflé le fait que son parti lui versait 75 000$/année? Ne serait-ce pas une espèce d’appât du gain qu’il voulait cacher? Le salaire de PM lui semblait insuffisant pour son train de vie luxueux (caché, bien sûr…)? Cache-t-il d’autres sommes?
John James alias Jean Charest nous cache plusieurs choses. Mais nous en découvrons constamment sur lui.
@ David Lépine
Les journalistes ne sont pas obligés de répondre à toutes les convocations, surtout pas à celles qui visent à faire connaître le petit chalet « pas d’eau courante » de Pauline Marois. Et même s’ils se rendent sur place ils sont encore moins obligés de pondre un papier qui fera les manchettes des grands médias. Ce n’est quand même pas un sujet d’intérêt public. Il faut croire cependant que certains journalistes et certains médias sautent sur toutes les occasions de ridiculiser Pauline Marois. Pour quelle raison vous pensez?
Pourquoi ces mêmes journalistes ne s’attardent pas sur la vie bourgeoise de la famille Charest? Il me semble que ça intéresserait davantage les gens. Après tout c’est Charest le premier ministre du Québec, celui qui nous emmerde depuis 6 ans et demi. Moi j’aimerais en savoir davantage sur celui qui est en train de scraper l’État québécois. Pourquoi n’y a-t-il pas encore de biographie non autorisée sur John James Charest? Parce que c’est plus payant de ne pas l’écrire que de l’écrire?
«Pourquoi ces mêmes journalistes ne s’attardent pas sur la vie bourgeoise de la famille Charest? Il me semble que ça intéresserait davantage les gens. Après tout c’est Charest le premier ministre du Québec, celui qui nous emmerde depuis 6 ans et demi. Moi j’aimerais en savoir davantage sur celui qui est en train de scraper l’État québécois. » Paolo Mitriou
Les résidences de Jean Charest :
http://www.lequebecois.org/default.aspx?page=52
http://www.vigile.net/Regardons-plutot-du-cote-de-Jean
@ Marie-Andrée Gauthier
Merci infiniment pour ces deux références. Les documents qui s’y trouvent sont très intéressants et très éloquents, non pas tant par les réponses qui s’y trouvent que par les questions pertinentes qui y sont soulevées. J’espère évidemment que je ne serai pas le seul à lire ces documents. J’invite tous les amis de ce blogue à aller les consulter. Cela pourrait bien mettre un peu de buée dans les lunettes roses de ceux qui en portent pour regarder aller John James Charest. Ça aide du moins à comprendre que la démocratie, la liberté d’expression et la transparence ne sont pas les principales préoccupations de Charest. Ça aide également à bien saisir les liens malsains qui existent entre la grosse machine fédéraliste, les grands médias et le premier ministre du Québec.
Je connaissais déjà très bien « vigile.net », y ayant déjà publié quelques articles. Je connaissais moins bien « lequebecois.org ». Je ne suis pas sans savoir qu’il existe une multitude de sites ouvertement souverainistes qui soulèvent souvent des questions pertinentes sur la gouvernance actuelle du Québec et sur le capitaine qui mène notre navire (vers le naufrage, avec une seule paire de mains sur le gouvernail). Malheureusement tous ces sites mis ensemble ne font pas du tout le poids à côté des grands médias nationaux contrôlés par la richissime bourgeoisie fédéraliste. À armes égales la raison l’emporterait facilement sur l’aveuglement, sur l’amnésie, sur l’hypnose, sur la manipulation et sur la paresse engendrée par le confort et l’indifférence. Je crois cependant que la raison finit toujours par l’emporter sur toutes les forces obscures qui s’opposent au changement. Il faut juste que le temps fasse son oeuvre. Depuis que le monde est monde les puissantes forces conservatrices ont toujours combattu avec énergie le changement. Pourtant, depuis que le monde est monde, il ne cesse de changer. On avance constamment de 10 pas avant de reculer de 9 pas. Notre problème c’est que nous vivons actuellement à une époque de recul et que cette période me semble interminable.
Ainsi, John James Charest alias Jean Charest, cache sa fortune acquise peu honorablement. Voilà pourquoi en plus de camoufler sa véritable identité, il tient à ce que les Québécois ne sachent pas le pont d’or que lui ont fait les fédéraux pour qu’il accepte de quitter Ottawa. Tout ceci est fort peu honorable, en effet.
Ce n’est pas parce qu’il porte le titre d’ « Honorable » qu’il l’est réellement!
De retour après une semaine « sur le banc ». J’imagine que mes blasphèmes fédéralistes y sont pour quelque chose. Désolé à ceux que j’ai pu insulter.
@ M. Mitriou
» C’est fou le temps que j’ai perdu à essayer de vous faire comprendre un point de vue différent du vôtre. Je démissionne. C’est une mission impossible. Je ne saurai jamais si c’est moi qui n’arrive plus à exprimer clairement mon point de vue ou si c’est vous qui êtes bouché des deux bouts. »
Nous n’avons pas perdu assez de temps encore cher patriote Mitriou ! Le bouché-des-deux-bords Dubé invite au débouché-du-bon-bord Mitriou à se faire plus séparatiste encore c’est à dire à SÉPARER quelques concepts. Il y a dénoncer une politique d’un PM et il y a dénoncer son nom. Il y a dénoncer un pot-de-vin ou une apparence de pot-de-vin d’un PM et il y a dénoncer son nom.
Comme le PM du Québec est trop occupé à bien travailler, je parlerai en son nom : « Ne m’appelez pas John James ».
» Don’t call me Oussama » – Barack Obama
@ Mme Lachance
» Quant à moi, John James, j’en fais une affaire d’origine ethnique, et je n’ai pas peur de le dire. Ce n’est pas la rectitude politique ambiante qui va m’empêcher de le faire, ça non! »
L’origine irlandaise de Charest poserait problème ? L’origine écossaise de Trudeau poserait problème ? Hmmm… fort problématique que cette affirmation Suzanne. L’évocation « problèmatique » du « Elliott » a pu influencer le vote référendaire de 1980 alors que l’évocation du « John James » a pu influencer le vote électoral de 2008. Comme on disait : se tirer une balle dans l’pied souverainiste … puis accuser le fédéraliste d’être le tireur !?! Pire : trahir LA PENSÉE DU PLUS GRAND QUÉBÉCOIS RENÉ LÉVESQUE et accuser un autre d’être « traître à la nation » ! Et il faudrait leur expliquer encore !%?!
@ M. Mitriou
» Ça fait plusieurs fois que je tente de vous expliquer que l’origine du véritable prénom de John James Charest ou les origines de l’homme lui-même n’ont strictement rien à voir avec ce que je soulève comme questionnement. Le véritable prénom de John James serait Didier ou Pierre-Luc que le problème serait strictement le même. CE N’EST PAS UNE QUESTION D’ORIGINE ETHNIQUE. CE N’EST PAS UNE QUESTION DE RACE OU DE RELIGION. »
Faudrait justement le faire comprendre aux militante Lachance et députée Tremblay qui pensent le contraire ! Vous êtes nuancé mais elles ne le sont pas ! Que vous le vouliez ou non patriote Mitriou, vous renforcez le caractère malsain de cette « dénonciation » nominale. On a le droit de s’opposer à un PM sans tomber dans la chose ethnique !
Tant qu’à faire dans le climat malsain et étouffant, rajoutons-en : dénonçons tous ceux qui ne dénoncent pas la députée Tremblay qui a clairement dit que Charest ne serait pas Québécois !
Les Dubé, Lépine et Perrier (en espérant que ceux-ci me permettent d’utiliser leur nom) attendent les excuses officielles. Nous attendons aussi de la part de la part de la députée Tremblay des excuses officielles.
» Le Canada français est polyethnique. » – Hubert Aquin, 1962
Je ne vois pas comment le fait que je dise que Jean Charest cache ses origines ethniques ne serait pas nuancé. S’il se prénomme John James et utilise Jean, il cache ses origines et trompe les gens à ce sujet. Point à la ligne.
Les nuances n’ont rien à y voir.
Que cachez-vous pour votre part Suzanne ?
Si un John James décide de s’appeler Jean au Québec, vous devriez être dans les premières à vous en réjouir ! Mais non, il faut que vous y voyiez de la cachotterie ! Vous ne savez pas ce que vous voulez chère Suzanne … comme bien des souverainistes pseudo-patriotes du Québec ! Dommage …
@ John Peter Dube
Vous devriez savoir que votre nouvelle idole, John James Charest, a l’habitude de la dissimulation. Il n’en est pas à une cachotterie près. J’espère pour vous que je ne vous l’apprends pas.
@ Suzanne by chance
La dissimulation est une technique parmi d’autres d’un certain art guerrier qui est enseignee dans l’Art de la guerre de Sun Tzu, livre de chevet de table de Jean Charest PM du Quebec. Vous ne m’apprenez rien en effet. Lisez ce meme livre ou dites a d’autres de le lire pour mieux affronter politiquement ou dialectiquement notre PM. Les attaques vicieuses a propos d’un nom sont sans effet. La meilleure preuve ? Sa reelection en decembre 2008. Je ne devrais pas etre oblige de vous le repeter pour vous le faire comprendre.
Je n’aime pas Suzanne que vous pointiez du doigt en connaissance de cause l’origine irlandaise maternelle de Jean Charest pour faire valoir son cote independantiste quebeco-irlandais dissimule ! Votre cachotterie a vous ? Votre machiavelisme dissimule derriere une chose ethnique derriere un nom de PM quebecois ! Nous n’avons pas besoin de mefiance mais de confiance. Un John James a le droit de s’appeler Jean autant qu’un Mohamed a le droit de s’appeler Michel. On n’a pas le droit d’etre suspicieux envers un nom … pour ensuite etre suspicieux envers un changement de nom ! Je le repete : vous devriez etre la premiere a vous rejouir qu’un John James se rebaptise Jean. Excusez-vous pour cette perte de temps dialectique au lieu d’en rajouter ! Pointez du doigt ces « pots-de-vin » federalistes s’ils existent vraiment mais pas son nom ! C’est tout ce que je vous demande.
Jean Charest n’est que le PM du Quebec. J’ai d’autres idoles croyez-moi. Vous connaissez bien mon appreciation d’une langue d’Aquin.