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Les deux Jean Charest

Plus ça va, plus l'impression s'installe qu'il y aurait, en quelque sorte, deux Jean Charest.

D'un côté – le Jean Charest «mondialisé bienheureux».

Celui qui adore faire dans l'«international» – surtout avec les Européens -, dans l'«interprovincial» et le «fédéral-provincial» avec ses homologues provinciaux et fédéral; dans l'«interétatique» avec certains États américains.

Bref, il y a le Jean Charest qui n'est jamais aussi heureux, épanoui et efficace que lorsqu'il fonctionne comme le ferait un premier ministre fédéral…

Voir: http://www.ledevoir.com/2009/07/02/257466.html

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Et de l'autre côté, il y a un Jean Charest fort différent: le «provincial récalcitrant».

Celui qu'on voit poindre lorsqu'il s'occupe d'affaires strictement «provinciales».

Comme les FIERS; la Caisse de dépôt; les règles d'éthique pour les élus; la question linguistique laissée de côté; la Ville de Montréal laissée de côté; etc., etc., etc…

Voir, entre autres: http://www.ledevoir.com/2009/07/02/257426.html?fe=7141&fp=188263&fr=156477

http://www.ledevoir.com/2009/07/02/257464.html

Un peu comme si, dans ce rôle, disons, plus restreint, l'intérêt, l'efficacité, la rapidité d'exécution – la passion, quoi -, étaient beaucoup moins au rendez-vous…

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L'ART DE TOURNER EN ROND:

Et maintenant, l'art de «tourner en rond» dans une entrevue proprement surréaliste.

Le même dialogue de sourds, les mêmes clichés respectifs qui viennent inévitablement dans toute «discussion» entre un nationaliste et un média canadien-anglais, dès que ça porte sur un statut spécial pour le Québec, ou sur l'affirmation nationale, ou sur l'étapisme.

Soit sur tout ce qui place le Québec en situation potentielle de négociation tout en restant à l'intérieur de la fédération.

Depuis l'échec de Meech, la cause est pourtant entendue: le reste du Canada n'en veut pas. Un point, c'est tout.

 Depuis 1990, c'est une donnée incontournable de la dynamique politique canadienne. On peut s'en réjouir, ou s'en désespérer. Mais c'est un fait.

C'est un fait aussi au PC et au PLC. Pour longtemps. Très, très longtemps.

Ce qui explique pourquoi même le PLQ n'avance aucune revendication de ce type. Reste maintenant au PQ à le comprendre…

http://www2.macleans.ca/2009/07/02/macleans-interview-louise-beaudoin/