C'est l'été. Et donc, ce qui remplit l'actualité laisse parfois pantois…
Comme ce faux «scandale» suite à la consommation, ou la non consommation d'une hostie par Stephen Harper lors des funérailles catholiques d'un ancien gouverneur général.
Si on veut parler «religion» et politique, parlons plutôt d'un premier ministre socialement conservateur et obsédé par le clientélisme électoral ayant donné à plusieurs lobbys issus de diverses communautés de culte au Canada un accès privilégié à son gouvernement. Des lobbys qui, d'ailleurs, lui rendent très bien l'ascenseur. Autant dans l'urne que lors des levées de fonds pour le Parti conservateur…
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Maintenant, côté «vrai» scandale:
Le scandale, c'est celui, doit-on le répéter, d'un ministère de la Santé qui se traîne les pieds depuis des années dans le dossier de la pathologie au Québec.
Qui a préféré créer des comités de ceci et de cela, cherchant eux-mêmes à créer une nouvelle «structure bureaucratique», plutôt que d'exiger, clairement et simplement, que TOUS les laboratoires de pathologie au Québec se dotent d'un système reconnu et homologué de contrôle externe de qualité.
Des systèmes qui existent pourtant déjà depuis longtemps sur le marché pendant qu'au Québec, plus de la moitié des labos en ont aucun.
Pis encore, on apprend que même du côté du CHUM – un réseau d'hôpitaux UNIVERSITAIRES, et donc, dont on attendrait qu'il soit à la fine pointe de la rigueur en pathologie -, «certains» établissements s'étaient dotés seulement tout récemment de contrôle de qualité externe, mais sans évaluation de son taux de concordance.
Comme quoi – et je répète ce que j'ai écrit ce printemps sur ce blogue -, même si sa manière fut inélégante, le président de la Fédération des spécialistes du Québec, Gaétan Barrette, avait parfaitement raison de sonner l'alarme publiquement sur l'état de la pathologie au Québec. Et de soulever la possibilité tout à fait logique qu'avec autant de labos de pathologie dénués de tout contrôle externe de qualité, il puisse aussi y avoir eu des erreurs quant à d'autres types de cancer.
Question naïve: alors, il sert à quoi le méga ministère de la Santé?
Et comment se fait-il que contrairement au CHUM, les hôpitaux du réseau McGill avaient déjà leurs propres systèmes de contrôle externe?
St-Mary's, par exemple, utilise celui du American College of Pathologists.
Alors, pourquoi le CHUM a-t-il tant tardé?
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Autre «vrai» scandale qui perdure:
«La principale action du gouvernement pour lutter contre le décrochage scolaire depuis 2002 n'a pas donné les fruits escomptés, révèle une analyse préliminaire effectuée par une équipe de chercheurs. La stratégie d'intervention Agir autrement, à laquelle Québec a consacré plus de 200 millions depuis sept ans, n'a pas permis d'accroître significativement la persévérance scolaire dans les écoles participantes.» Voir:
http://www.ledevoir.com/2009/07/09/258382.html
Tenez, une autre question naïve: alors, il sert à quoi le méga ministère de l'Éducation?
Par contre, le «décrochage» n'est pas la maladie, mais un de ses symptomes.
La maladie, c'est le fait que cette petite société qui s'appelle le Québec se «permet» le luxe d'avoir un système d'éducation à deux vitesses.
Ce qui fait de lui le seul État sur ce continent à avoir des écoles dites privées, mais subventionnées à 60% par tous les contribuables, lesquelles sont en pleine expansion pendant que trop d'écoles dites publiques peinent à offrir une éducation de qualité. Et il est là, le décrochage.
Et qui dit un système d'éducation à deux vitesses, dit un avenir à deux vitesses pour les Québécois: ceux qui auront reçu une éducation de qualité et ceux qui, dont les parents ont des moyens plus limités, en auront été privés.
Je sais qu'il existe encore de très bonnes écoles publiques. J'en suis moi-même un produit et j'en suis très fière.
Mais force est aussi de constater que les temps ont bien changé depuis la fin de mon secondaire V, il y a de cela déjà beaucoup trop longtemps…
Car, de toute évidence, les statistiques parlent haut et fort: plusieurs écoles publiques ne répondent plus aux besoins. Entre autres, par manque de ressources humaines et matérielles, par manque de programmes plus rigoureux et plus exigeants, par manque d'évaluations plus strictes, etc…
Et c'est pour cela que de plus en plus de parents optent, lorsqu'ils le peuvent, pour l'école privée.
Le tout, sans oublier que le taux de diplomation est encore inférieur chez les francophones par rapport aux anglophones.
Si tout ça, ce n'est pas un vrai scandale…
Très simple !
Le gouvernement capitaliste s’occupe pas mal plus des piastres qui peuvent faire, de la manière de taxer et de sa réélection que de s’occuper du bien-etre des citoyens et de l’évolution de sa population !!!!!
Pour Jean Charest la santé au Québec est un cas réglé. C’était le cheval de bataille de son deuxième mandat (le premier étant les fusions). Couillard n’a rien fait pendant son mandat de ministre de la santé et maintenant Bolduc ( un peewee ) qui ne fini plus de se défendre devant les gaffes qui se multiplient. Mais nous savons tous que pour notre Patapouf national , les problèmes en santé sont la responsabilité du PQ.
Concernant l’éducation même chose, premièrement dans le mandat actuel la priorité de Charest est l’économie et ayant les deux mains sur le volant il ne peut s’occuper de deux choses a la fois, exercice impensable pour ce gouvernement. Mais nous savons tous que les problèmes en éducation sont la responsabilité du PQ.
Et quand il sera réélu (car une grande partie de québécois aime beaucoup son incompétence) il fera sa campagne sur la langue française en nous expliquant que si l’économie est a ce point déficiente c’est a cause du PQ.
Dernier point ! Harper fera comme nous il ira en enfer, seul les vertueux sans péchés iront au ciel ! Et le ciel fera faillite faute de clientèle !
Il y a scandale et légende urbaine.
Le scandale qualifie ce qui est fourbe, malveillant, injuste, incorrect. Pas seulement en apparence, mais intrinsèquement. Encore que, si on élargit quelque peu la définition, on pourra également y ajouter ce qui résulte d’une certaine incompétence, d’une gestion plus ou moins boiteuse d’une affaire qui aurait pourtant demandé mieux.
Dans le cas de l’hostie et de Stephen Harper, l’incident lui-même est évidemment un « faux » scandale. Mais il y en a aussi un « vrai » derrière ce « faux »: la place démesurée qu’occupe encore des tas de simagrées rituelles religieuses dans nos sociétés.
Ensuite, considérons le piétinement relatif à la fiabilité des tests médicaux, concernant plus particulièrement le cancer. Le scandale, dans ce cas-ci, est surtout une affaire de gestion déficiente, probablement saupoudrée d’une bonne dose d’incompétence. Pas de malveillance ici, ou de fourberie. Que de l’incompétence, mais beaucoup de celle-ci.
Et enfin, l’éducation, les chemins de la scolarité. De ce côté, le scandale n’est pas celui que l’on dénonce. Parce que celui-là n’en est absolument pas un, ni de près ni de loin. Mais toute cette question de scolarité se trouve malheureusement accablée, depuis des années, par le syndrome de la légende urbaine.
À force de répéter et répéter la même incohérence, celle-ci finit par s’incruster dans la croyance populaire.
Ainsi, on peut lire dans le billet ci-dessus que les écoles privées sont « subventionnées à 60% par tous les contribuables », ce qui serait par conséquent scandaleux. Nenni. S’il faut vraiment dégoter un scandale ici, ce serait plutôt le fait que TOUS les contribuables contribuent, par leurs impôts et autres taxes payées, à subventionner le système public d’éducation MAIS que certains renoncent à leur droit à la gratuité complète pour se contenter de seulement 60% du coût, en épongeant alors eux-mêmes le solde de 40%.
Ce faisant, ces contribuables réduisent la facture totale de l’État en éducation. Des millions de dollars que le gouvernement n’a pas à dépenser. Pourtant, plutôt que de considérer avec un peu de reconnaissance le soulagement financier qu’apportent, à l’ensemble des contribuables, les écoles privées, on les conspue sans répit!
Et ça, c’est le véritable scandale. Et la démonstration qu’une légende urbaine, suffisamment répétée, peut à la longue prendre des teintes de vérité – même lorsque l’on nage en pleine fausseté.
L affaire Harper est d une stupidité hilarante. Pourquoi un archevesque catholique se présente t-il devant un protestant et lui offre la communion ??? Le pire c est
que les catholiques crient au scandale, quand la plupart ne pratiquent plus et qu on fait des condos avec les eglises.
Pour le systeme d education a deux vitesses, ici en Alberta les seuls qui ont des écoles privées qui coutent énormément cher sont les religions a part les catholiques et les protestants..i.e. juifs , musulmans, born again.
Le systeme catholique et le systeme public sont gratuits. Par contre les parents ont le choix d envoyer leurs enfants dans une école hors de leur région si ils préfèrent une école a une autre, comme ecoles publiques qui se spécialisent en arts ou en musique ou de sportsou tout simplement que la direction est meilleure. J ai une petite-fille qui ira en 7e année cette année et elle avait le choix de 5 écoles Junior High dans son coin et aux alentours..
Enfin quelqu’un qui remet en question le focus pathetique des medias, qui sont presqu’un cirque pour distraire la population
Le Brezil a passe aux logiciels Open Source il y a deux ans, ca a cree des emplois en informatique en plus de reduire les couts dans les ministeres, les villes, les ecoles. Est-ce que les medias en parles? Ben, non, parce que Stephen Harper a eu une indigestion ou est arrive en retard au G8.
Il y a quelques annees, l’une des provinces de l’Argentine s’est sortie de l’endettement en utilisant ses propres bond comme monaie au lieu de poursuivre la spirale d’emprunts a l’IMF/BM. Le Quebec pourrait, lorsque l’economie ralenti, payer pour des services essentiels et l’infrastructure avec des bonds(a 0% d’interet) et accepter ces bon comme payment pour l’impot, puis lorsque ca va racheter les bons. Sinon on prend une partie de nos impots pas pour avoir des services mais pour payer les interets. Est-ce que cette pratique a ete l’objet d’un debat?
Non car Michael Jackson est mort.
On a encore un systeme electoral ou le premier arrive prend tout les votes. C’est presque anti-democratique, car les vieux partis fossilises on un quasi monopole, non seulement les nouveaux parti n’obtienne pas un nombre de « siege » proportionel au nombre de vote recu, mais par peur de diviser le vote et ils obtiennent moins de « Vote » qu’il ne le devrait. Ou en est rendu l’initiative promis par le gouvernment a ce sujet?
Ca je ne sais pas, mais je sais que le depute de l’ADQ a une romance avec une membre du Parti Liberal, comme cest chouette.
Si on prennait l’éducation au sérieux elle serait gratuite pour tous. Une fois sur le marché du travail, on rembourse jusqu’à la mort les frais de l’éducation. Certains pays le font. Qu’attendons-nous?
Il faut payer le coût réel de l’éducation. C’est un excellent placement. On récolte ce que l’on sème. En favorisant un système d’éducation bon marché on s’éloigne de l’excellence. La qualité coûte cher, et oui, la qualité est un obstacle aux bas prix.
Réveillons-nous!
Quand tout est gratuit ou est l ‘incentive to work hard.
Case in point…ma petite-fille veut un cellulaire, mon fild lui a dit..tu en auras un quand tu pourras payer pour .
Voila une meilleure maniere de responsabiliser les enfants.
Il y a des moyens de stimuler les élèves. En 8e cette année une des notres a graduée avec 103% en science ..elle a pris tous les travaux BONUS offert. Son dernier qui lui a pris 2 semaines de travail l a mise de 98 a 103. Elle a un génie en math dans sa classe qui a fini avec 120%..et la concurance est tres dure parmis le premier tier de la classe. Avec des notes de 90% pendant Junior High et Senior High l ‘université devient gratuite..
@ Louise Teasdale
Vous avez bien sûr raison: il faut constamment viser l’excellence.
Mais, vous connaissez certainement une certaine « loi » très nuisible à cet égard, et que plusieurs se font un devoir de continuellement respecter: la « loi du moindre effort »…
L’éducation » gratuite » est payée par la société et la société en retire les bénéfices en enrichissant intellectuellement ou manuellement, ses membres. C’est comme engraisser un jardin pour obtenir une meilleure récolte. Ça n’est pas de la charité ni des perles jettées aux cochons. Il faut exiger un minimum de performances académique de la part des étudiants. S’ ils échouent, ils sont retirés de l’université, du collège ou de l’école de métiers, etc.
L’étudiant doit faire sa part et se sont les résultats scolaires qui font foi des efforts ou capacités. Ça n’est pas une colonie de vacances. Ce programme permet aux étudiants de consacrer tout leur temps aux études, donc d’obtenir de meilleurs notes parce qu’ils auront étudié ad nauseam, façon de parler.
L’éducation n’est pas un privilège, c’est un droit. Il faut voir loin.
@ Monsieur Gingras
Comme les Dupond/Dupont, je dirais même plus…
Non seulement l’éducation n’est-elle pas seulement un droit, c’est devenu une obligation nationale pour toute société moderne qui, au XXIe siècle, veut éviter de couler à pic, de se retrouver avec de gros problèmes rapidement.
À une certaine époque, pas très lointaine, il était encore possible de se rabattre sur la production manufacturière ici, sans nécessité pour plusieurs d’avoir un gros bagage de connaissances.
Mais tout cela a changé. Nous ne pouvons plus rivaliser à présent avec nombre d’économies émergentes ne payant que des salaires de misère pour produire des quantités industrielles de biens de consommation.
Notre seule et unique porte de sortie, si l’on veut éviter de sérieux reculs, c’est l’éducation supérieure. Le décrochage scolaire est le plus sûr moyen pour nous mettre collectivement en faillite. Et pourtant, trop de jeunes quittent encore les bancs d’école sans avoir appris grand-chose.
L’éducation est une des deux grandes priorités que nous ayions, l’autre étant la santé. Et, sans redoubler d’efforts pour immédiatement rehausser le niveau de formation, la qualité ainsi que la pertinence de ce qui est enseigné, cette autre grande priorité qu’est la santé en prendra immanquablement pour son rhume.
Le temps presse.
Nous avons toujours dis a nos enfants et maintenant a nos petits… Your job is to get an education et c est pourquoi tes parents travaillent et toi tu etudis..si ton pere ne travaille pas tu ne manges pas..
On donne trop d options aux enfants…la est le probleme.
Les enfants veulent etre encadrés, avoir des limites et
c’ est aux parents non pas aux profs a le faire.
Je me suis fais dire souvent « Your are such a mean mother »…et je disais OUI et c est pourquoi tu réussis a l ecole et que tu es a la maison a 9 heure du soir.
@ M. Perrier
» Non seulement l’éducation n’est-elle pas seulement un droit, c’est devenu une obligation nationale pour toute société moderne qui, au XXIe siècle, veut éviter de couler à pic, de se retrouver avec de gros problèmes rapidement. »
Oui. Il y a l’éducation technicienne et l’éducation citoyenne. On favorise davantage la première que la deuxième aujourd’hui. On ne peut reprocher aux universitaires de manquer de culture classique. On se demande si les universitaires savent seulement à quoi fait référence votre « modernité » vs la tradition !? On ne leur demandera pas ce que « hypermodernité » ou « post-modernité » veut bien dire …
À quoi sert l’éducation ? C’est pas sûr que les télé-réalité et autres freak shows, facebook et autres bidules internautes, ne soient capables d’y répondre …
Je rajouterais que ce n’est pas une société, ou un groupe d’individus, qui s’éduque mais d’abord un individu. C’est pas sûr non plus dans mon esprit que le droit à l’éducation ne soit une bonne chose quand nos étudiants « modernes » ont du trouble à définir « droit », quand le « droit de vote » n’est pas exercé, quand le terme « devoir » est banni, quand on exige pour soi le droit de toujours plus contre un autre, un prochain …
Réaction du Bas-du-Fleuve aux propos de Claude Perrier.
« À une certaine époque, pas très lointaine, il était encore possible de se rabattre sur la production manufacturière ici, sans nécessité pour plusieurs d’avoir un gros bagage de connaissances.»
Excellent point Claude !
« Mais tout cela a changé. Nous ne pouvons plus rivaliser à présent avec nombre d’économies émergentes ne payant que des salaires de misère pour produire des quantités industrielles de biens de consommation. »
Autre excellent point !
« Notre seule et unique porte de sortie, si l’on veut éviter de sérieux reculs, c’est l’éducation supérieure. Le décrochage scolaire est le plus sûr moyen pour nous mettre collectivement en faillite. Et pourtant, trop de jeunes quittent encore les bancs d’école sans avoir appris grand-chose. »
Et pourquoi ? Il faut se demander quelle est la qualité d’enseignement universitaire qui se donne – surtout les notes que l’on donne à certains étudiants.
Pour y avoir été, un jour où j’avais été malade, à mon retour le lendemain, j’avais demandé à un « ami » de me passer ses notes de cours… J’ai été incapable de le lire, incapable de comprendre et lui a été incapable de m’expliquer ce qu’il avait noté… Il se dirigeait vers l’enseignement public… Il y a de cela vint-cinq ans… faites le calcul… mon « ami » n’était pas le seul à être ainsi……………….
@ Monsieur Gingras
Il fait beau et chaud maintenant, les oiseaux chantent, on entend enfin le bruit calme des marées, il fait bon d’être ici et d’entendre son coeur battre au rythme de la nature et du fleuve. Je suis à lire sur l’Histoire du Québec. Intéressant point de vue venu de l’étranger. Surtout, quelles références ! Intéressant !
@ Paolo
Je vous lis toujours avec autant de plaisir, dès que j’en ai le temps. Merci pour tout ce temps…. J’ai écrit un poème. Signe de santé mentale et de bien-être intérieur malgré les malheurs…
****Merci pour vos articles de fond en plein été, Josée Legault, vous êtes, et de très loin, ma préférée…****
Tiens Madame Gauthier en train de lire le livre de M-H.
L éducation n est pas un droit, il faut travailler pour y arriver. Il n y a pas de raison pourquoi la société devrait payer pour un coco qui est assis sur les banc de
l /Université pendant 10 ans sans jamais contribuer.
Les provinces ou c a coute le plus cher sont celles qui produisent le plus de gradués per capita, a
$6,000.00 / $7,000.00 par année ces jeunes n ont pas de temps a perdre..mais il y a pleins de free pass pour ceux ont travailler fort pendant les 6 ans de secondaire.
Ce n est peut etre pas mieux ailleurs mais certainement tres différent dans l approche .
Par contre le Ministre qui a fait énormément pour le systeme d’ éducation en Alberta est en train de bousiller notre systeme de santé. Can’t win…
@ Mme Teasdale
» Je me suis fais dire souvent « Your are such a mean mother »…et je disais OUI et c est pourquoi tu réussis a l ecole et que tu es a la maison a 9 heure du soir. »
Bravo Mme. Ça c’est de l’éducation des enfants. Si tous les parents étaient aussi responsables, quelle belle société nous aurions. C’est pourquoi j’aime les juifs en général. Pour eux, l’éducation est essentielle, fondamentale. Ce n’est le seul peuple à partager cette philosophie, mais c’est celui qui est le plus près de nous, physiquement.
Je n’ai jamais suggéré que les parasites soient tolérés aux études. J’ai écrit que tous ceux qui avaient les capacités intellectuelles ou manuelles d’étudier puissent le faire sans être obligés de travailler pour payer leurs études. On le fait pour les plus brillants, pour la crème des étudiants gâtés par la nature. Je crois que ce n’est que justice d’aider un étudiant moyen qui lui aussi à droit à l’éducation et à un emploi à la fin de ses études. Plus il y a de gens instruits dans une société, mieux elle se porte. Cela tombe sous le sens.
L’élite monte naturellement. Elle n’a pas à être valorisée par la présence de gens non instruits, comme les appelait Jean Lessage déplorant le droit de vote aux » ignorants « , et comme Franco ne tolérait pas.
L’éducation c’est plus qu’une bouée de sauvetage pour une société, c’est le navire amiral.
Bon vent. Je vais me dégourdir les jambes pendant que le soleil brille.
Ciao!