Cette histoire dégage un sérieux parfum de francophobie. Ou, si vous préférez le dire de manière plus politiquement correcte, disons plutôt d'«intolérance»…
http://www.ledevoir.com/2009/07/17/259360.html
«Dans une réponse non signée, le théâtre montréalais s'emporte en précisant que les spectacles étant en anglais, le message l'est aussi par la force des choses. Et d'ajouter, dans la langue de Shakespeare: «Vous ne pouvez bien sûr pas lire l'anglais, parce que vous êtes un sectaire ignorant [uneducated bigot]», avant de poursuivre avec l'insulte suprême: «Go fuck yourself.» Rencontré hier en fin de journée par Le Devoir au Théâtre Sainte-Catherine, Eric Amber, le directeur de l'établissement, visiblement ébranlé par la tournure des événements, a reconnu être l'auteur de ces lignes.»
«M. Amber se défend toutefois de vouloir chercher l'affrontement avec les francophones. «Si j'ai décidé de relancer ce petit théâtre de la rue Sainte-Catherine il y a huit ans, c'est parce que j'aime Montréal. Je suis Québécois, j'aime la diversité culturelle qu'il y a ici.»»
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Mais c'est aussi le reflet de ce qui se vit à nouveau à Montréal depuis quelques années.
Cette attitude où parler français à ses concitoyens, dans les commerces, en art, dans les affaires, lorsque le «produit» vendu ou présenté est de langue anglaise, redevient lentement superflu.
Cette attitude où on s'adresse aux gens en anglais, comme ça, parce que ça semble normal et qu'on s'attend à ce que l'on réponde, aussi, en anglais. Même plus moyen d'avoir droit au classique «Excuse me, but I don't speak French»…
La raison pour cela étant que souvent, maintenant, on SAIT parler français. Au moins minimalement. C'est seulement qu'on ne s'en donne plus la peine. À moins, bien sûr, que le client ou l'interlocuteur n'insiste.
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C'est le genre de fruits que l'on cueille aujourd'hui suite à près de quinze ans de laissez-aller sur le front linguistique. Sous les deux grands partis.
Pensez-y deux minutes. La Loi 101 fut adoptée en 1977, affaiblie à plus de 200 reprises par les tribunaux et depuis 1996, plus ou moins oubliée par le législateur et l'Office québécois de la langue française…
Comment s'attendre à ce qu'une telle négligence n'ait pas d'impact sur la manière dont la langue française est perçue ou sur sa capacité de s'imposer en tant que langue nationale?
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Pourtant, cet homme dit aimer la «diversité» de Montréal. Il est permis d'en douter. Fortement.
Peut-être qu'un petit séjour à Québec lui ferait du bien… Là où on peut passer une journée au complet sans se faire répondre, ou dans son cas, insulter, en anglais.
Mais oups! En lisant ceci:
http://mechantblogue.canoe.ca/2009/07/16/lgo_fuck_yourself_r
et la réponse du «very charming» Amber en question (en espérant que cette réponse ne soit en fait qu'un canular…):
«Due to the overwhelming racism and bigotry in French society toward minorities and non-french cultures, Theatre Ste-Catherine will be closing in protest. Effective immediately TSC will no longer be accepting bookings and will closed permanently Dec. 21, 2009.» |
…peut-être que ce serait mieux qu'il ne se rende pas à Québec.
Le pauvre homme risquerait la crise d'apoplexie.
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(*) Pour le détail de la correspondance en question, voir:
http://louisprefontaine.com/2009/07/16/eric-amber-sages-fous
dont ceci:
Il n’y a rien de pire que les communications internet pour causer des malentendus. Le langage n’était pas approprié, mais je suis d’accord avec le directeur de ce théâtre anglophone pour ce qui est d’envoyer ses infolettres en anglais lorsque la pièce de théâtre est en anglais. Peut-être aurait-il dû produire une version bilingue à ces courriels. Vraiment il y a des spectateurs qui adorent faire « une tempête dans un verre d’eau » et il me semble que dans le domaine artistique on devrait faire preuve de plus de tolérances pour l’autre groupe linguistique. Je trouve désolant que l’on transforme cet incident en affrontement politique: c’est digne du Journal de Montréal avec ses gros titres provocants.
La vérité est fort probablement que ce théâtre en arrache avec la récession et, même avec le théâtre français, les artistes francophones et les salles de spectacle francophones ne roulent pas sur l’or. J’ai assisté à une pièce de théâtre français «Scènes de lits» au théâtre Ste-Catherine, à une seule occasion, dans le cadre du Festival Fringe lors de l’été 2008. Un autre théâtre va disparaître fort probablement parce que c’était la goutte qui a fait déborder le vase. Le Quartier des spectacles qui s’installera dans ce secteur risque d’entraîner d’autres disparitions de petites salles autant francophones qu’anglophones. Il n’y a rien de francophobe au fait d’administrer un théâtre anglophone dans la plus grande ville francophone de l’Amérique du nord.
Chère Mme Legault,
Rien de neuf sous le soleil de Montréal.
Les exemples se multiplient, je dirais même depuis l’aut’ St-Jean, de la part de certains martyrisés anglo-saxons. Faut entendre le chanteur des Lake of Stew décréter que le temps de René Lévesque est terminé : THIS IS ALL BULLSHIT (voir le site de BangBangBlog.com).
À l’épicerie SEGAL près de chez-moi sur le boulevard Saint-Laurent, le Gros Portier fait lui aussi dans le Stupid Fucking frog. Si ça vous tente, allez y faire un p’tit tour.
Mais ce qui m’horripile surtout, ce sont certains Canadiens-Français qui nous arrose de leur rectitude, bon vieux réflexe de culpabilité judéo-chrétienne (encore et encore). Aye faut être poli envers autrui, surtout s’il est un anglais, n’est-ce pas M. Roze On.
Récemment je suis allé en Grèce.
À mon retour, je parle à une amie S….d Tremblay (nom familier n’est-ce pas).
Je lui dis, ravi, que j’ai eu l’occasion de parler en français avec plusieurs Grecs durant mon séjour.
Elle me dit : Ben voyons donc cé l’anglais qui faut parler en Europe.
Parce que j’étais content de pouvoir parler ma langue en Grèce, madame Tremblay m’a traité de Pur et Dur. Faut le Faire! Pis les Grecs qui me parlaient en français y sont comment eux-autres?
Pensez-vous qu’elle soit toujours mon amie? C’est contre ce monde-là qu’il faut se battre?
J’ai déjà entendu Yvon Deschamps dire à la radio que ce n’est pas le français qui est en danger, c’est l’anglais. Ça aussi faut le faire.
Non ce n’est pas le pauvre ti-pit Erik Amber du Théâtre Sainte-Catherine qui fait vomir, mais tous ces Canadiens- Français qui renient leurs origines et choisissent souvent l’assimilation lente et sûre. Demandez-leur à quel Cégep étudient leurs enfants?
J’ai énormément de sympathie et de respect pour les théatres anglophones à Montréal, et je les féquente. Je partage aussi votre crainte face à la fragilité de certains d’entre eux. Peu réalisent qu’être un «artiste» anglophone à Montréal, et rester ici, est souvent très difficile, étant donné un public local nettement plus restreint.
Et je n’ai aucun problème avec Juste pour rire ou Just for laughs. Au contraire.
Mais, respectueusement, là n’est pas la question dans cette histoire. Et je suis certaine que la direction de Just for laughs ne cautionnerait aucunement les paroles de M. Amber.
Si tout cela est bien fondé, ceci est un exemple parmi d’autres, certes plus grossier de par sa nature même, de cette tendance croissante à Montréal dans certains milieux à, disons, «oublier», que le français demeure la langue officielle.
Et donc, d’«oublier» qu’il importe de se préoccuper dans leurs communications des francophones, nombreux, qui «consomment» des produits culturels de langue anglaise.
Que ce petit théâtre monte des pièces ou des spectacles en langue anglaise n’est pas un problème. Pas du tout. C’est le geste d’«oublier» de communiquer AUSSI en français. Et enfin, d’insulter ceux qui ont «osé» le lui demander.
Je pense depuis des lustres que si jamais une quantité importante de francophones et de francophiles québécois votent pour la sécession, ce sera grâce à la stupidité et au racisme du Canada anglais méprisant. Il n’y a rien comme une bonne claque en pleine face pour mettre les idées en place.
Ce Monsieur prétend aimer la diversité culturelle au Québec, en autant qu’elle adopte l’anglais comme véhicule du commerce entre les gens.
Il n’était pas nécessaire de traduire in extenso le contenu de son message ou invitation. Un bref résumé aurait fait montre d’un minimum d’ouverture à l’autre grande culture au Québec. Une question de bon voisinage.
Cette semaine, j’ai eu l’occasion de pratiquer ce que je prêche. J’ai insisté pour parler français à une commerçante néo québécoise qui préférait parler anglais. Avec mon plus beau sourire, j’en ai plusieurs, j’ai persisté, et elle a graduellement » switché » 🙂 en français. A la fin de l’échange, commander une pizza aux légumes avec force détails dans la composition et format d’icelle, la dame était tout sourire, je lui avais donné l’occasion de se servir de notre belle langue qui était pour elle une troisième langue, les deux premières étant l’arabe et l’anglais. Lorsque je suis revenu, 15 minutes plus tard, elle m’a fait un grand sourire et a continuée de me parler en français. J’étais ravi. Elle itou, je crois.
Quand à cette Mme Tremblay, nous ne pouvons que déplorer son comportement et celui de nombreux clones de son espèce pour qui le français est une langue moribonde condamnée à l’extinction. J’ai remarqué que les francophones qui ne défendent pas notre langue ne parlent pas très bien notre langue, Ils ne la maîtrisent pas et n’y sont nullement attachés, faute d’atomes crochus avec elle.
Il n’en tient qu’à nous de nous battre pour notre culture, notre langue. Si nous baissons les bras, nous sommes cuits. Comme ma pizza aux légumes, qui était délicieuse, en passant. 🙂
Je préconise toujours le boycot économique de tous les établissements qui nous méprisent. Je suggère que l’on affiche sur Internet le nom et l’addresse de ces commerces ou établissements qui nous crachent au visage. Frapper le porte-monaie fait toujours très mal à ces esprits mercatiles. Ça les touchent droit au coeur et les rend plus sensible à nos doléances.
Je ne comprends pas que depuis 1976, il n’y ait pas un mouvement permanent chargé de cette bataille qui ne cessera jamais tant que nous ne rendrons pas la vie économique impossible à ces goujats, ces mufles, ces malotrus. Du balais! ordures. Mais je m’emporte. Brisons là!
Salutations.
Bonjour Mme Legault.
Je vous invite à lire cette chronique parue dans Urbania qui illustre bien la situation à Montréal : sorry i don’t speak french, par Émilie Dubreuil
Vivant moi-même dans le Plateau Mon-Royal, et ayant grandi dans le Mile-End, je suis témoin de la nouvelle vague anglophone qui a atterrit sur la ville depuis quelques années. Je crois que la nouvelle génération de Montréalais anglophones s’ est ouverte au français contrairement aux plus vieux, mais il reste qu’ils sont noyés dans la masse de nouveaux arrivants attirés par la promesse de la Montréal »in » et »cool »
http://urbania.ca/canaux/chroniques/76/sorry-i-dont-speak-french
Merci pour la référence. En effet, vivant moi aussi sur le mythique Plateau… on se comprend.
J’en connais, moi aussi, de ces «mondialisés» anglophones, capables d’apprendre le mandarin ou le japonais, mais tout à fait insensibles à ce qui se passe ici… en français. (Une tendance qui se dessinait d’ailleurs déjà dans l’Ouest canadien dès le début des années 1990). Y ayant voyagé beaucoup moi-même à l’époque, j’en sais quelque chose…
Mais ce qu’on voit également, dont sur le Plateau, ce sont aussi des anglophones nés ici, capables de parler le français, mais qui ne le font tout simplement pas. À moins qu’on ne leur demande. Et ce qu’on voit aussi, ce sont des francophones pressés d’obtempérer. Surtout contents de pouvoir «pratiquer» leur anglais.
Et je dis bien DES anglophones et DES francophones, et non «LES», parce que si ce phénomène existe, il est également essentiel de ne pas généraliser.
Il reste donc, en bout de piste, à constater que si ces situations perdurent sur le front linguistique, c’est qu’en effet, quelque chose cloche sérieusement au Québec dans le département de la «volonté politique» d’y faire quelque chose.
Mais que ce débat est ridicule et enfantin. Comme le dit M. Parisien, c’est une tempête dans un verre d’eau. Un certain monsieur a un coup de gueule, et pis après?? J’en fait bien des coups de gueule à peu près à tous les jours, sur bien des sujets!
Un tel autre anglo/immigrant/ethnie nous « méprise »?? Pis après?? Mais je m’en fous de ce que cette chiure de mouche peut bien penser!! Mais qu’est-ce que c’est que cette mentalité de petit gamin immature??
Le véritable problème ne prend pas sa source dans des individus comme M.Amber. ==> Le problème se situe au niveau de la PSYCHÉ des QUÉBÉCOIS qui s’écrasent et oublient leur français dès que quelqu’un s’adresse à eux en anglais. Tenez-vous debout et cessez de « switcher » à l’anglais pour l’amour!!
Et apprenons aussi à respecter notre langue en faisant l’effort de l’apprendre, de l’écrire et de la parler correctement. La réalité c’est que ceux qui rejettent le français sont nous-mêmes, nous les québécois, pas les anglos.
L’attitude de ce Mister Amber dans cette histoire n’est plus un cas isolé comme certains sur ce blogue semble vouloir nous faire comprendre. Ce genre d’attitude se multiple malheureusement. Banaliser ce genre d’incident et chercher à infantiliser ceux et celles qui réagissent voilà le genre de réaction que plusieurs francophobes adorent constater chez des francophones. J’ai même lu des commentaires de francophones prenant la défense de ce type sur certains blogues.
Franchement, on a beau vouloir la jouer cool en tentant de minimiser ce genre d’incident faut quand même pas tomber dans la naïveté, la complaisance et surtout a l’indifférence.
Avec un gouvernement Charest et sa secrétaire Mme. St-Pierre, les anglophones de Montréal se sentent de plus en plus libre d’imposer l’anglais comme bon leur semblent alors si en plus de nombreux francophones baissent les yeux constamment en parlant de tempête dans un verre d’eau et d’enfantillage on n’est pas sortie du bois.
Pour rajouter mon grain de sel à cette affaire de langue au goût douteux, je dirai simplement que ce qui me consterne depuis toujours c’est à quel point le français est malmené par trop de Québécois francophones.
Si l’on commençait enfin par se faire une fierté de bien parler et écrire notre langue, peut-être cela finirait-il par déteindre sur les autres.
Malheureusement, l’exemple trop souvent donné envoie bruyamment le message que le français ne mérite pas que l’on fasse des efforts pour bien le parler ou l’écrire.
Et on voudrait ensuite que les anglophones et les allophones soient tous plus motivés que trop de Québécois francophones ne le sont apparemment eux-mêmes à l’égard du français?
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(La négligence des uns n’excuse certainement pas la nonchalance des autres, mais elle l’explique possiblement.)
Pingback depuis Fagstein » Go fuck yourself Eric Amber
Problème d’une complexité incroyable s’il en est un, il est intéressant de constater comment la ville de Québec, qui est tout de même à moins de trois heures de Montréal, n’est pas encore atteinte, voire contaminée, par ce phénomène social. Ce qui ne nous empêche pas de fédérer la foule, en hiver, autour du Red Bull Crashed Ice… Vous avez dit, « fédérer » ? Quoi qu’il en soit, cela montre comment il s’agit plus que de volonté politique en bout de ligne, qu’au-delà des lois (ou plutôt en-deçà), il y une responsabilité individuelle qu’il faut assumer en faisant l’effort – car notre belle langue est si capricieuse – d’y jouer avec soin à la maison, au travail, voire partout dans le quotidien. Peut-être, au fond, s’agit-il de nonchalance ? Ou encore d’indifférence, ce qui serait encore plus tragique quant à moi. Tout ce que je sais, c’est que ma fille aura un père exigeant lorsqu’elle devra apprendre à comprendre les règles du « jeu » de langage qu’est le français. Et je souhaite de tout coeur qu’elle s’amuse plus tard…à me corriger !
@Normand Parisien – vous écrivez :
« Il n’y a rien de francophobe au fait d’administrer un théâtre anglophone dans la plus grande ville francophone de l’Amérique du nord. » –
Ce n’est pas de cela qu’il avait été fait reproche à ce Amber…
Ce n’est pas davantage le fait de faire en anglais la promotion d’une pièce de théâtre qui sera jouée en anglais.
C’est le « uneducated bigot » et le « go fuck yourself » qu’il adresse à un correspondant qui le prie, dans un message par ailleurs fotrt courtois, de bien vouloir, ou bien communiquer ave lui en français, ou bien le retirer de sa liste d’envoi. Il n’y a rien, la-dedans, qui justifie cette réplique aussi méprisante.
Rien ne justifie par ailleurs une entreprise culturelle établie au Québec d’ignorer la langue de la majorité. Question de marketing. Mais également une question de respect à l’égard de ce public francophone suffisamment ouvert d’esprit pour accepter d’assister à une pièce de théâtre en anglais dans un environnement pourtant francophone, à l’Est du Boulevard St-Laurent.
Ce ne sont pas des « indépendantistes purs et durs » qu’Eric Amber vient de se mettre à dos. Ce sont des francophones ouverts à une forte présence anglophone dans le milieu culturel québécois.
Eric Amber a dépassé les limites de la décence.
Et il a continué à se discréditer, non seulement en refusant de s’excuser auprès de ceux qu’il aura offensés, mais en en rajoutant une couche : « Due to the overwhelming racism and bigotry in French society toward minorities and non-french cultures, Theatre Ste-Catherine will be closing in protest. »
Il aurait été plus exact d’écrire que cette fermeture aura été le résultat de la tempête qu’il aura lui-même semée par le mépris qu’Eric Amber aura affiché à l’endroit de son public francophone.
@ Citron Tartanpion
» Non ce n’est pas le pauvre ti-pit Erik Amber du Théâtre Sainte-Catherine qui fait vomir, mais tous ces Canadiens- Français qui renient leurs origines et choisissent souvent l’assimilation lente et sûre. Demandez-leur à quel Cégep étudient leurs enfants? », dites-vous.
L’un ne me fait pas moins vomir que les autres.
Mais de quels « canadiens-français » parlez-vous? De ceux qui se sont exilés à Calgary où des 60000 « francophones » recensés, 20000 ont conservé le français comme langue d’usage?
Ou de ceux qui préfèrent élire un gouvernement dirigé depuis Calgary ou Toronto, plutôt que de mettre leurs culottes et se dire Québécois jusque dans leur vote???
Le débat sur les langues ….
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Le phénomène du balancier vous connaissez ?.. Les anglais et les français d’ici ont TOUJOURS été dans une culture de confrontation et ce depuis 1689 en ce qui nous concerne ..
Cela fait près de 320 ans que nous agissons dans une culture de confrontation continue …
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Trudeau (ancien PM) a voulue y remédier en faisant disparaitre les Britanniques et les Français du Canada et de créer les « Canadians » mais d’une façon telle que un Éléphant dans une boutique de porcelaine aurait fait moins de dégâts .
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Donc au bout du compte nous sommes pris avec un problème moins violent que l’époque avant Trudeau mais plus pervers et plus insidieux ..
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Trouvez la formule qui arrivera à épanouir les deux communautés sous le même drapeau et vous avez la recette pour régler la plus part des cas similaires dans le monde .
Un Québec souverain oui pour contrôler nos acquis d’accord , mais de la à dire que cela aidera nos relation avec nos voisins …… oubliez ça … Dans un sens cela pourrait même être pire ….. pas au niveau de la violence mais des bitcheries commerciales ça …… Pire qu’avec les USA ça j’en suis sur .
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Quand l’histoire ne sera qu’une histoire et que les valeurs fondatrices des DEUX coté aurons disparue , LÀ peut être nous serons en harmonie mais pas avant .
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D’ici ce temps (800 ans pas avant) la ont risque tous de jaser en espagnol ou en cantonnais .
Josée Legault a dit: « Peu réalisent qu’être un «artiste» anglophone à Montréal, et rester ici, est souvent très difficile, étant donné un public local nettement plus restreint. »
Je ne pleurerai certainement pas sur leur sort. Je suis même prête à parier qu’il est tout à fait supportable, comparé à celui des vraies minorités (françaises et amérindiennes) du pays.
Comme le disait Antoine Robitaille, à la radio de la SRC ce samedi, cette histoire a des relents de « Speak white! ». Tout à fait.
Et ce qui me frappe, c’est la vitesse déconcertante avec laquelle les belles théories de Mister Rozon s’effondrent, non pas sur le manque de maturité qu’il attribue aux Québécois français, mais sur l’arrogance impérialiste des anglophones d’ici, dès qu’ils se sentent suffisamment en position de force pour lui donner libre cours.
Monsieur Perrier , quand un anglophone exprime son opinion par ‘ Go fuck yourself ‘ respecte –il sa propre langue ? Combien de fuck you et de bastard entendons-nous dans notre propre ville de la part de jeunes anglophones ? Quel respect on les jeunes anglophones qui trippent sur le Hip-Hop et le langage châtié de ces artistes ?
Par quelle sorte d’exercice intellectuelle en venez-vous à culpabiliser des québécois francophones et la qualité de la langue parlée dans une histoire comme celle de Mister Amber ? A ce que je sache le français utilisé par la troupe de théâtre ‘ Les Sages fous ‘ dans le courriel envoyé à Mister Amber semblait de qualité !
C’est sûrement vrai que le français au Québec est parfois châtié mais faudrait quand même pas se servir toujours de cet argument pour justifier l’injustifiable .
Parfois j’ai l’impression que certains québécois francophones aiment beaucoup mieux s’en prendre a leur semblable plutôt que de s’en prendre aux AUTRES ! Attitude de colonisé sans doute .
Monsieur Asselin, je ne peux que souscrire à votre commentaire.
M. Asselin, je souscrit également a votre comentaire.
Je rajouterais que l’attitude de M. Amber n’est pas un fait isolé dans le milieu anglophone. Par un processus que je ne peux expliquer, les colonisés sont incapable de ressentir la québécohobie dont ils sont victimes. Par cette attitude ils empêchent un peuple de s’émanciper en précipitant ce peuple dans les bas fonds de la médiocrité. Et ça leur fait plaisir en plus.
Une vraie victoire serait de le convaincre de s’excuser publiquement ET d’utiliser les deux langues à l’avenir. Tout ça sans qu’il ferme son théatre. Lui faire comprendre aussi qu’en utilisant le français, par simple politesse, il pourrait tenter les francos bilingues d’aller voir les spectacles de son théatre.
Ce serait bon pour les deux communautés.
De l’action positive. Du rapprochement.
S’il ferme, c’est la lutte qui continue. C’est quasiment un recul.
Monsieur Asselin,
Je me contrefiche complètement de ce M. Amber, lequel peut bien vociférer tous les « Go fuck yourself » qui lui encombrent la caboche. Si le bonhomme est avant tout un rustre avant d’être un directeur de théâtre, c’est son problème, pas le mien. Et cela ne devrait pas davantage être le problème de qui que ce soit d’autre non plus.
Par contre, ce qui nous concerne tous, c’est la qualité de notre français.
Lorsque Mme Legault déplore ci-dessus que cette « attitude où parler français à ses concitoyens, dans les commerces, en art, dans les affaires (…) redevient lentement superflu », j’y décèle en partie une conséquence au laisser-aller qui prévaut trop souvent chez les Québécois francophones à l’égard de leur langue.
Nous devrions, il me semble, d’abord respecter nous-mêmes notre langue si nous voulons inciter les autres à le faire. Et je ne parle aucunement du grossier personnage qui dirige (encore) un théâtre dont il a été question précédemment. Je fais plutôt référence aux autres, à ceux que mentionne Mme Legault.
Évidemment, mon propos déborde quelque peu le sujet précis du vociférateur d’insultes décrié, mais j’ai voulu saisir la perche du thème de la langue pour – si possible – inciter à la mieux parler et écrire, à y consacrer quelques efforts.
Et, contrairement à vos prétentions, Monsieur Asselin, cela n’a absolument rien à voir avec votre « impression que certains québécois francophones aiment beaucoup mieux s’en prendre a leur semblable plutôt que de s’en prendre aux AUTRES ! Attitude de colonisé sans doute », ce que vous écrivez textuellement.
Si l’un de nous a une « attitude de colonisé », ce n’est certainement pas moi. Et je ne m’en prends à personne non plus dans mon premier commentaire. Enfin, en espérant que cela ne vous vexera pas outre mesure, je vous signale qu’un « langage châtié » s’avère exactement le contraire de ce que vous paraissez croire…
Si vous avez à coeur la langue de Molière, pouvez-vous faire circuler dans votre milieu!
Merci à l’avance!
CENTRE-VILLE DE MONTREAL
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Une anglicisation fulgurante en photos et vidéos
Déjà un millier d’infractions possibles à la loi 101!
Et ce ne sont ni des rumeurs, ni des ouï-dire, ni des peurs mal-fondées, ni des épouvantails à moineaux, ce ne sont que des faits réels.
Allez constater sur ce site:
http://www.imperatif-francais.org/bienvenu/articles/2008/montreal-anglais.html
Bien pire que les quelques enseignes ou affiches en anglais que l’on pourra dégoter çà et là à Montréal, si l’on s’en donne la peine, il y a toutes celles en mauvais français, bourrées de fautes.
Et la vaste majorité de ces horreurs nous vient de francophones je-m’en-fichistes relativement à la qualité de leur propre langue.
Voilà ce qui mériterait surtout d’être dénoncé.
@ Warren Peace
Cher M. Peace,
Y a-t-il un Cégep à Calgary?
Monsieur Perrier
Ce que je soulève est cette manie de TOUJOURS minimiser l’attitude raciste de certains anglophones en mettant TOUJOURS l’emphase sur la qualité du français de vos compatriotes.
Un type utilise des mots vulgaires et des propos haineux face à la majorité francophone et tout ce que vous trouvez à dire est ceci :
» La négligence des uns n’excuse certainement pas la nonchalance des autres mais elle l’explique possiblement »
Et aussi :
» Je me contrefiche complétement de Monsieur Amber »
Autrement dit dans les propos de ce Monsieur vous ne voyez que de la nonchalance » qui expliquerait possiblement » son attitude .
Voyez-vous moi je ne me contrefiche jamais des gens qui dépassent les limites de l’acceptable concernant notre communauté et notre nation francophone malgré le fait que le français parlé par la majorité ne soit pas celui des intellectuels et des professionnels !
Améliorer notre façon d’écrire et de parler notre langue est un objectif important mais cet objectif ne devrait jamais servir d’excuse pour des comportements et des attitudes racistes de la part des AUTRES !
Voilà pourquoi j’ai utilisé le mot » colonisé » qui représente pour moi une attitude nonchalante face aux autres et mépisante face à nos semblables.
Do you understand ?
Monsieur Asselin,
Il est évident que je n’excuse ni n’approuve le moindrement le comportement de ce M. Amber. Je dis d’ailleurs que c’est un rustre, un grossier personnage, un vociférateur d’insultes.
Peu importe la langue utilisée pour déblatérer de la sorte contre qui que ce soit, c’est indigne.
Alors, c’est de ce M. Amber tout particulièrement que je me contrefiche – pas des autres qui, sans nécessairement avec malice, ne prennent pas la peine de respecter le français, qu’ils soient anglophones, ou allophones, ou même francophones.
Par ailleurs, ni le fait d’être intellectuel ou professionnel ne garantit que l’on s’exprime correctement. Pour cela, il faut un certain « amour » de la langue.
Et, enfin, votre quolibet de « colonisé » aurait tout intérêt à être définitivement mis au rancart, il me semble. Ou, s’il vous faut vraiment l’employer, que ce soit avec beaucoup de circonspection, car peu nombreux sont ceux ou celles méritant d’être ainsi rabaissés.
Bravo M. Claude Perrier,
Monsieur Réjean Asselin utilise à 2 reprises dans son texte, le verbe « châtier son langage » à contre-sens:
« C’est sûrement vrai que le français au Québec est parfois châtié mais… », signifie ici, en réalité, M. Asselin: « le français au Québec est parfois soigné… »
ehhh…
A M. Perrier,
Vous trouvez que les colonisés sont peu nombreux au Québec? Du coup je viens de comprendre votre rétorique. Soit vous ne voyez pas la réalité, soit vous la niez. Les colonisés sont légions ici. Vous mettez un doigt sur un point. Les colonisés savent-ils qu’ils le sont ou le nient-ils?
Hugues St-Pierre
Voilà ce que je veux dire quand des colonisés aiment détourner le sujet principal d’un blogue comme celui-ci ….les propos raciste d’un anglophone .
Et misère !
@citron
« Y a-t-il un Cégep à Calgary »?
Tout autant qu’à Shanghai ou à Munich… Ce n’est pas à une question aussi songée qu’on songerait à décerner un prix « citron », n’est-ce pas?
Mais après que leurs enfants eurent fréquenté le Cégep, il y a des Québécois francophones qui quittent pour l’Alberta, où ils deviennent des « Canadiens-Français » honteux de leurs origines, mais néanmoins convaincus que la pérennité du français est assurée sans qu’il ne soit nécessaire d’imposer des mesures coercitives.
De gentils petits toutous, quoi.
En fait, si j’ai posé la question qui semble avoir déclenché votre courroux, Citron, c’est en raison de cette expression « canadien-français » que vous aviez utilisée, et qui peut s’appliquer à un fédéraliste-toutou du Québec qu’à un membre de la diaspora égaré parmi les anglos, noyé parmi les anglos mais néanmoins confiant de voir les communautés francophones hors-Québec prospérer (puisque le fantome de Pierre Elliott T veille sur eux)…
Un peu condescendant sur les bords, Tartanpion?
Être colonisé, c’est accepter que la nation à laquelle on appartient soit sous le joug d’une autre, l’encourager à y rester et à se fondre dans l’Autre.
En pleine gare d’autocars en face de la dite grande bibliothèque nationale du Québec (boul Maisonneuve) dans le Quartier latin de Montréal, les employés du *dépanneur parlent en anglais pendant les cinq minutes ou je consulte journaux et revues francophones du Québec ou de France d’ailleurs en nombre restreint comparativement au Magasin de Presse internationale sur Sainte Catherine plus bas au sud. Cela comme bien d’autres faits disent que le statut du français devient celui d’une langue minoritaire à Montréal. Les Québécois qui se reconnaissent tels parce que de langue maternelle française de Percé à Gatineau qui ne veulent pas voir ce qui se passe sont sourds et aveugles.
À partir du moment comme le dit J.Legault que des jeunes anglophones qui connaissent le français ne veulent plus le parler c’est parce que leur rapport au respect du français est en chute libre traduisant en effet miroir le manque de respect des Québécois envers eux mêmes. Le patrimoine architectural subit des pertes dans la capitale nationale de Québec tout comme le sentiment national est en manque d’expression c’est comme si chez certains Québécois seul le désir de disparition pouvait trouver son sens soit dans l’effacement des traces du passé que ce soit dans les églises ou soit dans l’oubli de son identité commune.
La bonne nouvelle c’est qu’une portion importante de Québécois va résister et dire non à l’impérialisme de voyous anglophones. Les anglos ne nous sont pas supérieurs moralement par l’usage de leurs propres insultes du type fuck. La résistance n’est pas violence, elle est la manifestation de l’intelligence de ce qu’on est.
*dépanneur: j’ai rien acheté là!
Le patrimoine.
http://www.ledevoir.com/2009/07/10/258518.html?fe=7197&fp=404775&fr=157838
@ Tartanpion.
Non ici nous n’avons pas besoin de Cegeps..nos enfants anglais et francais font 12 ans de scolarité et entrent a l’uni ici ou dans une autre province ,comme mes enfants ont fait. Nous avons les systemes anglais, francais et immersions. Pas besoin d écoles privées notre systeme public est le meilleur au Canada.
En plus le jeune qui décide de ne pas aller a l uni il se dirige vers SAIT ou NAIT des écoles de métiers ou il peut obtenir une certification de métier soit en fréquantant l école a plein temps ou en travaillant comme apprenti pendant 10 mois de l année sous la tutelle d un professionel du métier et 2 mois de cours théorique a SAIT ou NAIT.
M. Réjean Asselin: « détourner le sujet principal d’un blogue comme celui-ci « …
c’est dire le contraire de ce qu’on veut dire, comme vous le faites en essayant, vous-même, de culpabiliser les Québécois au français confus, comme vous… Les mots en français ont leur sens, qu’il faut apprendre!
Parfois, je me demande pourquoi je prends la peine de venir « brasser la cage », quand il semble si évident que plusieurs s’y complaisent beaucoup…
Mais je suis du genre têtu.
Et je refuse d’accepter que trop traînent jour après jour cette triste mentalité de « colonisé », en accusant paradoxalement qui ne l’est pas de l’être.
Et la langue française… Quel étrange combat me faut-il mener ici! Devoir insister pour que l’on fasse quelques efforts pour mieux la parler et l’écrire prend presque des allures de ramer à contre-courant!
Mais je suis du genre têtu.
Il y a quelques semaines, nous nous sommes faits tirer du lit à 6h45 am par un tata qui, tel un marchand de poisson, gueulait sous notre fenêtre. Ainsi tiré du lit je lève la fenêtre pour lui rappeler qu’il est pas dans un marché public… sa réponse a été un laconique:
« English (…) »
Pas un « Sorry, I dont speak French », pas un « English please », juste « English », ça n’avait rien d’une demande et tout d’une commande… Je l’ai envoyé se faire voir dans sa langue après lui avoir signifié qu’à à 6h45 am ce serait bien qu’il baisse le volume un brin…
Mais je me dis que moi à Moscou ou à Buenos Aires, si d’aventure à 6h45 am je réveillais quelqu’un en gueulant, trouverais-je normal de lui commander en prime de m’adresser la parole dans une langue autre que la sienne… Ne serais-je pas un peu gêné?
Le mépris c’est aussi de ne pas reconnaître l’existence de l’autre.
Locataire depuis 1982 d’un pays avec lequel nous n’avons plus de bail, nous semblons au Québec toujours n’exister que dans le regard de l’autre. Pourtant, notre langue, notre culture, notre histoire et notre héritage font de nous un peuple distinct en terre d’Amérique. Nous ne sommes ni pires ni meilleurs que les autres, nous valons tout autant, alors pourquoi sommes-nous si peu enclins à nous tenir debout?
Parler Français à Montréal tient parfois de la résistance; en 2009, au Québec en certains milieux on exige des francophones une maîtrise de l’anglais qui n’a rien de comparable à ce que l’on exige de leurs collègues anglophones dans leur apprentissage du français…
La maîtrise parfaite de l’anglais, préférablement purgée de tout accent Français est en certains secteurs ce qui fait foi de votre avancement. J’ai vu des gens qualifiés et expérimentés être tablettés malgré leur solide expérience et leur qualifications parce que leur anglais était imparfait ou marqué d’un trop fort accent Français.
Ce qui pèse à la longue c’est cette résistance au Français de certains Anglophones, cette haine larvée, cette détestation du Français; ce n’est pas un joli sujet, mais cela reflète bien une certaine réalité Montréalaise.
Malheureusement, comme plusieurs l’ont signalé le parc est plein de bons toutous disposés à donner la papatte et à montrer leur savoir faire au maître de la maison.
Pourtant la vue est tellement plus belle lorsqu’on se tient debout.
Monsieur Perrier .
Votre brassage de cage n’est en fait que le produit de votre imagination. Je suis assez grand pour me faire une idée et avoir une opinion sur un sujet sans me faire faire la leçon par quelques brasseux de cage (ou d’autres choses) qui sévissent continuellement sur les blogues. A vous lire nous avons l’impression que vous faite un effort considérable pour venir instruire les indigènes que nous sommes.
Votre combat pour la langue française serait beaucoup plus productif s’il n’était pas accompagné de cette subtile manie de culpabiliser les gens qui osent faire quelques fautes d’orthographes ou de grammaires et qui sont la plupart du temps d’allégeance politique autres que la votre.
Monsieur Perrier , être colonisé pour moi c’est d’entretenir une attitude méprisante pour ses semblables tout en étant ouvert et mêmes parfois agenouillé devant les autres. Un peu comme quand vous nous dites que voir quelques affiches unilingues anglophone vous dérange moins que de voir des affiches en français avec des fautes.
PS: Réponse à Hugues St-Pierre .
Je crois que 99 % des gens ont compris mes commentaires sur le sujet de ce blogue alors que vous , mise à part votre picossage sur MES commentaires , vous ne semblez pas avoir d’opinion sur le sujet . En fait avez-vous une opinion ou votre dada est le picossage ?
Monsieur Asselin,
Le sujet de ce blogue est, il me semble, qu’un rustre anglophone s’exprime grossièrement. Un rustre dirigeant un théâtre qui bat de l’aile. Et personne n’approuve pareil comportement – ni vous ni moi.
Mais on a aussi cherché à étendre le sujet à une affaire d’anglophones versus francophones. Je ne suis pas d’accord avec une telle tentative de généralisation à partir d’un cas, fort déplorable certes, mais un cas tout de même assez isolé. Pas un cas unique, bien sûr, car il y a des crétins un peu partout, mais un cas nullement représentatif.
Puis, on a sauté sur l’occasion pour dénoncer, photos à l’appui, 101 accrocs à l’affichage en français. Ce qui s’avère évidemment déplorable, et pas très futé commercialement comme façon de faire. Mais pester contre pareil comportement n’est véritablement qu’une facette de la médaille, l’autre étant à mon avis de veiller – en contrepartie – à l’amélioration de l’affichage français. Cet affichage français qui devrait refléter un respect de la langue, projeter une indiscutable fierté à son égard, mais que l’on néglige trop souvent.
Et puis, encore, cette incongrue fixation sur cette idée de « colonisé ». Une fixation où l’on chamboule allègrement les significations, mais peu importe, pourvu que l’on puisse blâmer. Et, par dépit, on en rajoute quelques bonnes beurrées dévalorisantes à souhait, probablement afin de faire plus « rassembleur » auprès d’une certaine faction partageant cette approche sociale.
Cela exprimé, je termine en disant que je crois vous avoir compris, Monsieur Asselin. Le vulgaire directeur de salle dont il a été principalement question au tout début vous révulse fortement. Et vous pensez même que ce type de comportement se propage, et que ce serait en quelque sorte la faute de l’actuel gouvernement libéral. Ce qui me semble résumer votre opinion.
Pour ma part, je vois surtout dans cet incident révoltant un cas de grossier personnage, un cas de malveillance fort heureusement très peu répandu. À cette opinion, j’ai ajouté que ce qui devrait prévaloir c’est notre propre attitude à l’égard de la langue française plutôt que ce que, çà et là, quelques imbéciles peuvent en dire.
Un point de vue apparemment assez impopulaire ici, où taper sur l’Autre pourrait rallier plus d’adeptes. Mes excuses à tout le monde, donc, pour avoir voulu rajouter au débat quelques considérations portant, à mon avis, sur l’essentiel: notre propre attitude concernant notre langue, le français.
@ War and Peace
Cher M. Peace,
…mais tout ces Canadiens-Français (qui se disent Québécois) qui renient leurs origines…etc.
Cé tu mieux comme ça?
PS. c’est pas clair ce que vous écrivez. Et puis, laisser tomber les insultes.
@ Louise Teasdale
Chère madame,
Ne laisser pas M. Peace vous influencer négativement.
Revenez au sujet : La haine du ti-pit Erik Amber.
Amicalement,
Jos.Guy
@Citron
« …mais tout ces Canadiens-Français (qui se disent Québécois) qui renient leurs origines…etc / Cé tu mieux comme ça? »
Non. C’est pire que pire. Il s’agit plutôt des Québécois francophones qui se disent davantage Canadiens-français que Québécois qui renient leurs origines…
Vous écrivez à Louise Teasdale:
» Ne laisser pas M. Peace vous influencer négativement. Revenez au sujet : La haine du ti-pit Erik Amber. »
Z’en faites pas, mon cher Citron. Jamais Louise Teasdale ne laissera Warren Peace l’influencer. Elle et moi, nous ne vivons pas vraiment sur la même planète, et elle se dit convaincue de la pérennité de la communauté francophone de Calgary…
Aussi longtemps que les sables noirs de Fort McMurry attireront leur lot de « Canadiens-Français », peut-être. Mais avec un taux d.assimilation aussi grand, cette communauté vit sur le respirateur artificiel. N’en déplaise à madame Louise…
@War and Peace..ce que vous dites était vrai avant les années 70.
C est beaucoup changé, Mes enfants dans les années 70 et 80 et maintenant mes petits-enfants ont eu le choix de l école francaise ou anglaise. Dans les années 90 c était la mode des écoles d immersions et les parents québécois qui arrivent maintenant recherchent tous les écoles francaises. Banff et Jasper sont peuplés de ex-québécois qui viennent apprendre l anglais et ne retournent pas. J ai vu la meme chose a Kelowna il y a deux semaines, pleins de francais et de québécois.
C est la mondialisation et on en profite.
Merci M. Perrier de remettre si clairement les pendules à l’heure avancée de l’Est.
Il suffit qu’un seul abruti sorte de l’ombre pour faire des commentaires idiots, que tous les bons nationaleux généralisent sur la haine des anglos envers les pauvres francos, trop « colonisés » à leur goût. On dirait qu’ils sont en manque de bons arguments pour la « cause » et doivent s’inventer des exemples d’humiliation des francophones afin de fouetter l’ardeur nationaliste. Triste mais trop souvent vrai.
C’est la mi-été, donc pas grand chose d’autre à faire. Dans 3 mois, qui se souviendra de Erik Amber ?
Monsieur Asselin,
Si j’ai une opinion? J’étais de la trentaine de personnes qui se sont rendues à l’invitation des Jeunes Patriotes du Québec, dimanche après-midi pour demander personnellement le respect de la langue française en face de ce théâtre où se terrait le raciste. Y étiez-vous?
Vous vous défendez comme un diable dans… quand on prendr la peine de vous apprendre une difficulté de notre belle langue… quel est cet orgueil mal placé? Quand on m’a appris que la moelle ne prend pas de tréma, ou que vis-à-vis est suivi de « de » ou tout autre piège de la langue que je ne finirai pas de posséder, j’ai remercié avec empressement pour avoir amélioré mes connaissances, sans accuser de « picossage », impatienté.
Par ailleurs, vous faites bien vite des stats pour dire que 99% des lecteurs connaissaient le sens du terme « langue châtiée » qui signifie langue soignée mais que vous avez erronément utilisé dans le sens de « langue dégénérée… C’est pas du picossage, c’est le contraire. Ne me remerciez pas je rends ces services gratuitement.
D’accord avec les sieurs Perrier et Lépine. Le combat linguistique a tout avantage à se déployer ailleurs que sur une simple personne qu’on fait bouc-émissaire et victime à la fois. On a décidément l’impression que certains font dans la pitoyable guérilla : on attaque en groupe un minable isolé pour l’acculer au pied du mur des lamentations linguistiques afin de lui faire proférer de la francophobie et mieux se conforter dans une victimisation francophile ! Technique pas très originale qui a l’inconvénient potentiel de faire reculer la cause qu’on croit défendre !
Les Jeunes Patriotes du Québec ont d’autres combats à mener et gagner que celui-là. D’ailleurs, ils savent très bien que la Déclaration d’Indépendance du Bas-Canada des Patriotes dont ils se réclament parlent aussi des LANGUES FRANÇAISE ET ANGLAISE ! Oups ! On l’a oublié celle-là ! Ok on a le droit de valoriser le français encore et toujours au Québec, au Canada et en Amérique du Nord mais faudrait vraiment cesser de se tirer dans le pied en donnant l’image de réactionnaires sectaires au Rest Of the World ! Faudrait comprendre que la parfaite connaissance de l’anglais peut aussi aider une cause linguistique chère à ses yeux. Qu’est-ce qu’un petit théâtre anglophone à côté des multiples autres théâtres francophones à Montréal ? On n’est pas sûr qu’ils y vont souvent d’ailleurs au théâtre nos Jeunes Patriotes du Québec … car s’ils y allaient vraiment, ils sauraient qu’un combat linguistique se gagne avec finesse et mots d’esprit !
On ne défend pas le français mais le parle. On parle une langue internationale et non provinciale qui a toujours talonné l’anglais à titre de lingua franca. Si nos Jeunes Patriotes du Québec sont incapables de le comprendre, ils ne méritent pas que leur pays provincial ne quitte son statut provincial.
@ M. Rabies et Dame Legault
» Je vous invite à lire cette chronique parue dans Urbania qui illustre bien la situation à Montréal : sorry i don’t speak french, par Émilie Dubreuil. Vivant moi-même dans le Plateau Mon-Royal, et ayant grandi dans le Mile-End, je suis témoin de la nouvelle vague anglophone qui a atterrit sur la ville depuis quelques années. Je crois que la nouvelle génération de Montréalais anglophones s’ est ouverte au français contrairement aux plus vieux, mais il reste qu’ils sont noyés dans la masse de nouveaux arrivants attirés par la promesse de la Montréal »in » et »cool »
urbania.ca/…/sorry-i-dont-speak-french »
La situation dans Mile-End a atteint son paroxysme il y a quelques années avec la Saint-John’s Baptist Day célébrée à l’aide de commandites fédérales (si je ne me trompe pas) où les festifs anglophones s’en donnaient à coeur joie dans une indifférence totale, ou enfin ce qui semblait l’être, face au caractère de fête nationale du Québec ! Procès d’intention ? J’sais pas mais quand j’y suis allé faire un tour, la perplexité m’envahit ! Je ne suis jamais allé au Mardi Gras de la Louisiane mais j’ai l’impression que la comparaison tiendrait. Une fête d’origine « française » célébrée en anglais ! Qu’on ne se demande pas pourquoi la controverse autour de tounes anglophones à la Saint-Jean cette année ! Juste normal …
@ Suzanne
» Être colonisé, c’est accepter que la nation à laquelle on appartient soit sous le joug d’une autre, l’encourager à y rester et à se fondre dans l’Autre. »
Ce n’est pas sûr que le ROC ne soit une « nation » parce qu’il ne semble pas se percevoir comme tel. Ou plutôt le Canada se perçoit comme une nation … par-dessus une autre.
» C’est une nation dans une nation. » – Lester B. Pearson (à propos du Québec)
Rappelons à Suzanne que l’Autre, l’autre Grand Tout, en Amérique du Nord est géant américain avec ses 300 000 000 habitants. Les quelques 32 000 000 habitant du Canada ou plutôt quelques 25 000 000 du ROC pèsent moins lourd. Juste dix fois moins … On choisit le moindre mal pour un meilleur bien.
« Je crois que 99 % des gens ont compris mes commentaires sur le sujet de ce blogue alors que vous , mise à part votre picossage sur MES commentaires , vous ne semblez pas avoir d’opinion sur le sujet . En fait avez-vous une opinion ou votre dada est le picossage ? » Réjean Asselin
Leçon numéro un: n’utilisez jamais des mots sans connaître leur signification. Vous n’êtes pas dans un talk-show, vous avez amplement le temps de vous relire.
Leçon numéro deux: n’accusez jamais d’intolérance ceux qui vous reprennent votre langage, d’autant plus si le sujet débattu a un rapport direct avec la langue.
Leçon numéro trois: utilisez un argument logique avant de sauter à une conclusion, ce qui peut être évident pour vous ne l’est pas toujours pour l’autre.
Leçon numéro quatre: le dictionnaire définit très bien les mots, on se fout pas mal des définitions improvisées.
Bonjour Mme Legault,
Une langue qui s’utilise de moins en moins dans la vie sociale, économique et commerciale d’une nation à défaut d’un pays, mais seulement dans la culture, devient une langue folklorique; et c’est ce que le français est en train de devenir à Montréal!
Tous les experts s’entendent à dire que le français est en voie de perdition à Mtl, mais aussi à Gatineau, et ici on ne parle même pas du West Island n’est ce pas!!!
C’est certain que notre langue laissée à elle-même sans protection sévère disparaîtra à plus ou moins brève échéance.
La disparition de notre langue n’a rien à faire avec l’anglais : ça pourrait être l’espagnol. au Mexique, en Amérique du Sur etc.
La question est la suivante : est-ce que le Québec « fonctionne » en français ou en anglais ou dans un mélange « jargonnien » de 3 ou 4 langues issues de ghettos?
« Jargonnien » parce qu’à Montréal il n’y a que les vrais Anglos qui parlent vraiment bien l’anglais, si peu de Québécois hélas!
Parce que laissez-moi vous dire que si l’on ne parle pas bien sa langue maternelle, ni que l’on sache l’écrire, il est impossible de bien connaître, parler, et encore moins écrire, quelque deuxième langue qu’elle qu’elle soit.
Deuzio, on pourrait parler de la fierté de notre langue et tout le tintouin, ça ne veut rien dire pour les ados d’aujourd’hui et quelques plus vieux c’est sûr, qui n’en ont aucune notion : à part une petite minorité, le peuple québécois est ANALPHABÈTE……Même les professeurs n’en ont aucune notion…alors…
D’où la corollaire que le français disparaît, pas disparaîtra, de Montréal.
Tercio, ce monsieur Amber ne fait que représenter l’idéal trudeauiste contré, si peu maintenant, par la Loi 101. L’érosion s’est faite par l’immigration excessive et nos anciens maîtres sentent qu’ils peuvent reprendre le contrôle de notre destinée : paradoxalement, eux se sont mis au français pour mieux régir cette destinée.
Il nous restera le folklore et nos gratteux de guitare, comme en Louisiane dans les bayous ou les québécois les pieds enfoncés dans les plages des sables bitumineux de la divine Alberta!
Avant, c’était la complainte du phoque en Alaska, et bientôt ce sera la complainte du FUCK à Montréal…..
Bye
David Lépine
Et le sujet Monsieur Lépine quand pensez-vous ?
Vous savez recevoir des leçons de votre part m’apparaît assez farfelue en tenant compte de la qualité de vos commentaires sur ce blogue . La plupart sont écrits sans fautes mais aussi sans substance . Toujours la même rétorique des méchants souverainistes versus les bons fédéralistes .
Allons Monsieur Lépine , libérer vous de votre mépris pour les pauvres ignorants que nous sommes et essayer de temps en temps de pondre un commentaire pertinent .
Excuse my french !!!!!
@ M. Dallaire
Le français est une langue internationale prestigieuse née en Europe qui ne pourra pas disparaître d’Amérique du Nord. Le français au Québec n’est pas aussi menacé que le sont d’innombrables langues « régionales » sans mère-patrie aussi puissante que la France. Le français sera toujours parlé demain par plusieurs millions d’habitants. Le joual était à bien des égards folklorique. Nous n’en parlons plus. Réjouissons-nous. Il n’en tient qu’à nous toujours et encore de faire rayonner encore et toujours notre langue poétique et diplomatique en Amérique.
Si le français devait disparaître de la vallée laurentienne, cela ferait longtemps que cela aurait eu lieu. Quelque part au 19e siècle. Relisez donc votre histoire pour mieux le comprendre car la complainte victimisante ne donnera jamais le goût à un concitoyen québécois ne parlant pas encore aussi bien que vous et moi notre langue de s’efforcer à mieux la maîtriser encore.
Sinon, Harper ne commence-t-il pas ses discours au Parlement en français depuis son arrivée au pouvoir ? Harper n’a-t-il pas dit que le français était la pierre angulaire du Canada dans un discours du 400e de Québec ? Le pape Benoît ne s’est-il pas adressé à Harper en français d’abord récemment ? Un méta-historien anglais au nom de Toynbee n’a-t-il pas évoqué des « Canadiens de langue française » ? Vous me direz que ce ne sont là que des paroles en l’air … mais je vous répondrai que ce sont tout de même des paroles favorables à la langue que vous chérissez. Puissent-elles apaiser votre inquiétude.
Comment s’y prendrait-on le mieux pour favoriser la langue française, à Montréal et ailleurs au Québec?
Une approche manifestement peu efficace, et même contre-productive à certains égards, a surtout consisté à astreindre les anglophones à diverses mesures contraignantes. Au niveau de l’affichage ainsi qu’en ce qui concerne l’obligation de fréquenter l’école française, notamment.
Pour ce qui est de l’affichage, le résultat est pour le moins mitigé. Et ce critère relatif aux dimensions des caractères, quelque peu puéril…
Mais la grosse gaffe se trouve du côté de l’école: tandis que les petits anglophones sont à présent devenus bilingues (anglais/français), les petits francophones peinent pour leur part trop souvent avec leur propre langue maternelle. Et du côté de l’anglais, on ne peut que déplorer une occasion en or ratée d’apprendre tôt cette langue internationale majeure, considérant que nous vivons en Amérique du Nord, majoritairement anglophone.
En croyant favoriser le français en limitant l’apprentissage de l’anglais par les francophones, et en obligeant les anglophones à apprendre tôt le français, nous avons accompli l’invraisemblable tour de force de renforcer la compétivité des anglophones tout en réduisant celle des francophones.
Certains voudraient maintenant ajouter nombre de mesures coercitives applicables à la langue anglaise, pensant de la sorte favoriser la langue française. Très mauvaise approche. On ne favorise pas une langue en tapant sur une autre.
Si l’on veut sincèrement faire quelque chose de positif pour la langue française, il faudrait alors multiplier les efforts pour bien l’enseigner aux petits francophones, peut-être distribuer des dictionnaires et des grammaires, se creuser un peu les méninges. Et encourager – et même aider – les commerçants à bien rédiger leurs affiches (ainsi que documents publicitaires et autres).
Probablement beaucoup plus efficace et valorisant que de tenter d’endiguer l’anglais… en pleine Amérique du Nord.
(Une approche constructive plutôt qu’une approche défensive.)
Oui M. Perrier.
Attaquons-nous au théâtre français plutôt qu’à une salle de théâtre anglophone à Montréal … ou bien attaquons-nous à tout le Théâtre américain !
C’est comme ça qu’on devient plus fort : en se frottant à plus fort que soi. Puis, après avoir fait le tour du théâtre français, on s’attaquera au théâtre anglais.
Que ceux qui aiment vraiment le Québec et notre langue française fassent comme le Québécois Aquin : qu’ils apprennent par coeur Hamlet de l’Anglais Shakespeare.
Suggestion de lecture du jour : Neige noire, Hubert Aquin, 1974 (traite de Norvège, Hamlet, de cinéma, de théâtre, d’amour … etc)
Depuis plus de 20 ans, 20,000 personnes quittent annuellement l’île de Montréal pour la banlieue. Très majoritairement francophones et souvent de jeunes familles, ces personnes sont remplacées par des nouveaux arrivants.
Quelle est la motivation de ce déplacement de masse ? Plusieurs facteurs l’expliquent , mais disons que le principal est l’argent, car les maisons de banlieue sont beaucoup plus abordables que sur l’île. L’industrie du bungalow bénéficie de subventions cachées, car le vrai coût de l’étalement urbain n’est jamais reflété dans le prix des maisons. Le résultat net de tout cela est la diminution de la proportion des francophones sur l’île, financée indirectement par tous les contribuables . Pollution accrue, bouchons de circulation de plus en plus fréquents et graves, pertes de terres agricoles les plus productives du Québec, augmentation de l’usure des infrastructures routières etc etc.
Par contre, dès qu’une étude démographique constate une baisse de francophones montréalais, les milieux nationalistes sont souvent pris de panique et exigent des renforcements des lois linguistiques, sans jamais, je répète jamais, invoquer l’étalement urbain comme principale cause de cette tendance. On nous propose de légiférer sur la francisation des PMEs, l’affichage etc, mesures qui ont déjà atteint leur limite pratique.
Pendant que Montréal perd ses francophones aux banlieues, celles-ci connaissent des taux de croissance phénoménales et sont devenues, pour la plupart, des oasis de Québécois francophones à 90% et plus.
Pourtant des solutions pratiques et efficaces existent pour décourager l’étalement urbain, mais nos politiciens préfèrent débattre de la grosseur du lettrage sur les annonces publicitaires.
Je suis complètement perdu ! Le sujet de ce blogue au départ était l’attitude et les propos haineux d’un type qui fait preuve de francophobie a l’égard d’une troupe de théâtre.
Madame Legault écrit :
< Un parfum de francophobie où d’intolérance >
< Mais c’est aussi le reflet de ce qui se vit à nouveau à Montréal depuis quelques années >
< C’est le genre de fruits que l’on cueille aujourd’hui à près quinze ans de laisser-aller sur le front linguistique . Sous les deux grands partis. >
Cette francophobie prend de l’ampleur. Ce non respect de la communauté francophone majoritaire est de plus en plus répandu.
Et pourtant certains de nos blogueurs régulier comme Monsieur Perrier et Monsieur Lépine font des efforts considérables pour détourner le sujet de ce blogue qui est la montée de l’intolérance et le non respect de la langue de la majorité.
Pour Monsieur Perrier ce phénomène serait de la nonchalance de la part de nos anglophones simplement dû au fait qu’un grand nombre de québécois disent ‘ moué ‘ plutôt que ‘ moi ‘ et que la journée ou la majorité diront ‘ moi ‘ les anglophone commencerons a nous respecter et ce sera l’harmonie et l’amour inconditionnel entre les deux solitudes .
Pour Monsieur Lépine , ce phénomène est dû simplement à un problème démographique. Imaginez-vous que de plus en plus de francophones vont vivre en banlieue de Montréal et que les nouveaux arrivants préfèrent la langue anglaise. Ce qui veut dire que la francophobie est un phénomène normal et démographique. J’imagine que Monsieur Lépine serait d’accord pour l’abolition de cette satanée loi 101 à Montréal étant donné que la ville s’anglicise de plus en plus n’est-ce pas !
En plus, de tout les commentaires de Monsieur Lépine sur le sujet de ce blogue RIEN sur l’histoire de ce Monsieur Amber . Monsieur Lépine préfère s’en prendre à mes fautes et me donner des leçons. Comme si la montée de l’intolérance et de la francophobie n était rien comparer à mes commentaires où personne ne comprend rien tellement ils sont mal écrit !
Voilà , cher amis blogueurs , si jamais vous voulez occulter un sujet qui vous irrite vous avez ici deux exemple parfait de professionnel de l’ évitement.
Excuse my french !!!!
@ M. Asselin
Leçon numéro 5
Toujours lire tous les commentaires avant de répliquer de façon aveugle ( je vous réfère à mon commentaire du 21 juillet à 11h58 spécifiquement sur l’affaire Amber)
Leçon numéro 6
Ne faites jamais de procès d’intentions à vos interlocuteurs, ça peut vous jouer de mauvais tours.
77% des immigrants s’intègrent maintenant à la société francophone. C’est pas parfait mais c’est quand-même une grosse amélioration au 10 % qui le faisait dans les années 60.
Je n’ai jamais critiqué la loi 101. Je dis que réduire l’étalement urbain aurait un effet cent fois plus concret et positif sur la présence francophone à Montréal que d’ajouter des règlements tâtillons sur l’affichage ou d’écourer les PMEs avec plus des procédures bureaucratiques .
Selon le recensement de 2006, seulement 7,3 % des Montréalais ne parlaient pas français, un pourcentage plus bas que depuis fort longtemps.
Alors là Monsieur Lépine vous m’épatez !
Votre commentaire du 21 juillet est tout ce qu’il y a de plus démagogique. Vous banalisé le problème et le faite dévier sur les méchants nationalistes encore une fois.
De plus, dans un commentaire vous nous dites que le phénomène d’anglicisation de la ville de Montréal en est un démographique et dans l’autre vous nous dites que 77 % des nouveaux arrivants s’intègrent a la majorité francophone ? Relisez-vous avant de donner des leçons aux autres. Votre jupon dépasse Monsieur le Recteur !
Vous me faite rire avec vos statistiques POSITIVE sur l’intégration des immigrants. La ministre St-Pierre et son boss Charest on tout fait pour nous cacher une étude sérieuse sur le déclin du français dans la région métropolitaine et ce n’est sûrement pas à cause des nationalistes quand même.
Contrairement à vous je n’aurais qu’une leçon à vous suggérer, arrêter de prendre les gens pour des valises et vos commentaires seront lus plus sérieusement.
@ M. Asselin
» Vous me faite rire avec vos statistiques POSITIVE sur l’intégration des immigrants. La ministre St-Pierre et son boss Charest on tout fait pour nous cacher une étude sérieuse sur le déclin du français dans la région métropolitaine et ce n’est sûrement pas à cause des nationalistes quand même. »
Cette fameuse étude m’est paru justement pas sérieuse dans la mesure où elle confondait ETHNIE et LANGUE. Sortez-nous l’étude en question et on va critiquer sa méthodologie.
Le 50% – 1 de « francophones » sur l’île de Montréal réfère à l’ethnie « canadienne française » si je me souviens bien ! Si c’est bien le cas, c’est une étude justement PAS SÉRIEUSE. Soit on parle d’ethnie, soit on parle de langue. On ne mêle pas les deux.
Sortez-la cette étude qu’on en reparle sérieusement oui.
@ M. Asselin
Les stats de M. Perrier sont pertinentes.
Rappelons que sur les cartes de Montréal, on évoque un « Quartier chinois » et qu’il y a 20 ans, un certain groupe de musique québécoise, de culture québécoise etc, chantait « Chinatown ».
L’anglicisation de Montréal est une chose relative. Il serait plus juste de dire qu’il y a à la fois bilinguisation des anglophones de Montréal ET ANGLOBALIZATION ACCENTUÉE PAR LE WEB DEPUIS 15 ANS.
Libre à vous de diaboliser les moins nationalistes que vous, libre à vous d’avoir vos propres opinions. Libre à vous de nier tout progrès du français depuis 40 ans et libre à vous de voir chaque Erik Amber comme un autre signe de francophobie morbide omniprésente parmi nos minorités.
Vous parlez d’études cachées que forcément vous n’avez pas encore vu, alors que je vous cite les chiffres du dernier recensement, disponibles à tous, et vous m’accusez de démagogie. Une vraie statistique, vérifiable en tout temps vous fait rire, alors qu’une étude que vous n’avez pas vu vous inquiète au point de vous en servir comme preuve irréfutable d’un quelconque complot pour nous cacher la vérité que vous seul semblez déjà connaître. Moi j’appelle cela des gens qui ont peur d’avoir peur.
Mme Legault gagne sa vie à trouver des exemples de déclin du français, c’est le carburant principal du mouvement souverainiste, dont elle fait fièrement partie. Je la comprends et même je la respecte, elle ne prétend jamais le contraire.
Encore une fois vous répondez sans lire. Les francophones qui quittent Mtl pour la banlieue sont remplacés par des allophones ce qui forcément fait décliner le pourcentage de francophones langue maternelle sur l’île. Que ceux-ci ( les immigrants) choississent le français à 100 %, cela ne changerait pas le ratio avant au moins une génération ou même plus.
@ M. Lépine
» 77% des immigrants s’intègrent maintenant à la société francophone. C’est pas parfait mais c’est quand-même une grosse amélioration au 10 % qui le faisait dans les années 60. »
77% ?!? Un chiffre qui devrait encourager un concitoyen « souche » désireux de mieux communiquer avec un plus grand nombre de nouveaux arrivants au pays.
Encore : souvenons-nous que Montréal (Québec, Canada, Amérique) est à 8 heures de route de New York, capitale économique et culturelle des USA et siège de l’ONU.
Again : let’s remind ourselves that VOIR’s office is located in Montréal (Québec, Canada, America).
@ M. Asselin
» Cette francophobie prend de l’ampleur. Ce non respect de la communauté francophone majoritaire est de plus en plus répandu. »
Not ! Francophobia is as old as America is … La francophobie latente d’un anglophone n’est pas séculaire mais millénaire. Elle ne prend pas de l’ampleur mais régresse à Montréal puisque de plus en plus d’anglophones sont heureux à Montréal-la-francophone et fiers de connaître aussi le français.
Sinon, je dirais pour ma part M. Asselin que si un anglophone in America a la liberté d’être francophobe, les francophones n’ont pas la liberté d’être anglophobes. Pour des raisons qui tiennent à un rapport de force.
Souvenons-nous que le rebaptème symbolique des « french fries » en « freedom fries » il y a quelques années, suite à l’opposition de la France aux USA quant à la pertinence de la guerre en Irak, n’eut pas lieu au West-Island, à Ottawa, à Toronto ou en Alberta …
Si vous souhaitez M. Asselin qu’une francophonie rayonne davantage encore in America alors il faudra délaisser la guerre linguistique menée contre un dépanneur montréalais unilingue anglophone du coin et plutôt déclarer la guerre artistique à Hollywood (California, USA). Enfin, si le Combat vous intéresse vraiment …
@ M. Lépine
» Mme Legault gagne sa vie à trouver des exemples de déclin du français, c’est le carburant principal du mouvement souverainiste, dont elle fait fièrement partie. Je la comprends et même je la respecte, elle ne prétend jamais le contraire. »
Mme Legault gagne sa vie en écrivant EN ANGLAIS dans le quotidien LA GAZETTE. Elle parle d’une situation linguistique comme d’autres choses. Elle parle de choses qui intéressent un citoyen et les 65 messages de ce blogue est la preuve que ça intéresse un citoyen.
Si vous me répondez que la situation linguistique de Montréal et du QUébec n’intéresse que peu de gens alors cessez de montrer ici ces statistiques linguistiques et proposez aux Québécois d’écrire en anglais comme Mme Legault et de changer la langue de travail des autres quotidiens francophones en celle du journal où écrit Mme Legault.
Votre mépris M. Lépine, votre mépris … nuit à l’impact que vous voulez à votre propos.
@ M. Dubé
Mme Legault a déjà travaillé pour le chef du parti québécois et n’a jamais caché ses sympathies souverainistes. Elle est entendue régulièrement à la radio française aussi. Elle présente un point de vue souverainiste sur l’actualité aux lecteurs de la Gazette, ce qui est fort respectable. Si vous détectez du mépris dans mes mots, je m’en excuse, ce n’était pas du tout mon intention. Elle gagne sa vie honorablement et honnêtement tout en présentant un point de vue partagé par de nombreux québécois.
Pour des motifs partisans, les péquistes ont tendance à exagérer les menaces à la langue française et les libéraux font le contraire pour les mêmes raisons. la vérité est probablement quelque part entre les deux versions.
Bien d’accord avec votre analyse nuancée. Il y a effectivement exagération et minimisation des deux côtés respectivement.
Il y avait deux Pierre Elliott Trudeau. Il y a deux Jean Charest comme il y a deux Josée Legault. Il y a la francophile nationaliste et la parfaite bilingue.
@ M.Dubé,
Vos commentaires tout azimut et truffés de sous-entendus ad hominem ne vous font pas honneur et apportent peu au débat linguistique qui se tient sur ce blogue. Que Mme Legault travaille aussi bien en français qu’en anglais, c’est tout en son honneur. Moi-même, j’ai travaillé aussi bien en anglais, français et espagnol et pendant 2 ans en turc (parlé seulement) et ce parfaitement grammaticalement. Deux de mes enfants sont parfaitement trilingues; alors votre ton sanctimonieux ne m’émeut guère. Je crois que « les langues », leur apprentissage, leur connaissance et leur usage, je connais ça un peu de même que mon histoire que je peux facilement mettre en perspective avec celles des pays et continents où, vous dis-je bien, j’ai vécu, travaillé et prospéré. Quant à la connaissance de mon histoire, sachez que j’ai déjà fait une conférence au Chicago Council of Foreign Relations suite aux événements d’Octobre 1970. Alors pour vos postillons sur mon ignorance de notre histoire, on repassera et se passera bien de votre interprétation partisane et optimiste à la Trudeau qui a fait régresser le français plus que Durham ne l’a jamais fait.
Je reviens à la charge pour vous répéter que la situation du français, particulièrement à Montréal, est critique et que ce n’est pas faire preuve de défaitisme que de l’admettre au contraire. Le français est malade et en voie de disparition au Québec : malade dans la qualité et malade dans son rayonnement économique, social et commercial point à la ligne. Il est malade également dans les média : on n’a qu’à regarder les journalistes qui ne sont pas capables d’aligner deux idées cohérentes de suites, encore moins les exprimer de manière grammaticale et sensée. Alors pour le bon peuple….. c’est plus que désastreux.
Répondez donc à mon commentaire, vous le grand oracle du « TOUT VA BIEN, MADAME LA MARQUISE »
Notre langue ne survivra pas aux carences éducatives de notre système d’éducation : retour aux dictées systématiquement, connaissance de Grevisse et lecture, tout ¸ couplé à un corps professoral INSTRUIT et compétent, voilà le point de départ de l’avenir de notre langue. Une Loi 101 sans faille nous permettra de faire rayonner notre langue dans tous les domaines.
Bye
@ M. Dallaire
Merci pour la réponse.
Ma réponse : la situation est critique mais pas désespérée. Je n’aime pas le défaitisme ni la victimisation. S’il y a une guerre linguistique bien particulière en ce pays, que dis-je en ce continent, nous pouvons bien perdre une bataille ou deux sans avoir perdu la guerre. Il n’y a pas aujourd’hui de collectivité qui parle suédois ni néerlandais en Amérique du Nord parce que les Nouvelle-Suède et Nouvelle-Amsterdam fut « mangées » par la Nouvelle-Angleterre. En 2008, nous célébrions un certain 400e. Non la situation n’est pas désespérée, peut-être pas aussi critique qu’on ne le croit aussi. Il y a à peine 15 ans, pas de cinéma québécois rayonnant ni de Céline Dion ou Guy Laliberté. Tout est relatif me direz-vous mais tout de même.
Je ne crois pas personnellement aux vertus législatives mais à la pédagogie et l’art. La loi 101 fut utile, elle l’est toujours, mais a ses limites. Sa limite principale : la contrainte ne fait pas apprécier.
L’oracle Dubé vous dit que vous devriez relire un peu le prophète Trudeau au-delà de son image tortionnaire : » Le français est parlé dans le Québec par un nombre de plus en plus grand de personnes. Si donc on écarte l’hypothèse d’un cataclysme ou d’un génocide, il semble certain que dans ce coin d’Amérique, et indépendamment de tout chambardement constitutionnel on parlera toujours le français. »
Il dit encore : » Le problème est donc plutôt de faire en sorte que cette langue et cette culture soient vivantes et rayonnantes, et non un simple résidu historique. Or il faut bien le reconnaître, le français d’ici ne sera valable que dans la mesure ou il sera parlé par un peuple qui se tiendra à l’avant-garde du progrès. Ce qui fait la vitalité et la valeur d’une langue, c’est la qualité de la collectivité qui la parle. Bref, la défense de la langue française ne saurait aller sans son illustration. »
Il dit toujours : » Le seul territoire important de l’hémisphère occidental ou les francophones soient suffisamment groupés, nombreux et attachés au français pour que celui-ci puisse servir d’idiome premier à une société politique, c’est le Québec. »
Tant et aussi longtemps qu’on percevra Trudeau comme un traître ayant fait reculer le français au Québec, on n’avancera pas. On reculera peut-être même. Trudeau et son French Power ont aussi porté le français jusqu’à Vancouver par son bilinguisme officiel, faisant contre-poids à une certaine anglophonie.
Again : Québec is in America and Hollywood is not in Canada.
@ M. Lépine
» Si vous détectez du mépris dans mes mots, je m’en excuse, ce n’était pas du tout mon intention. »
Je vois peut-être parfois un peu trop de mépris là où il n’y en a pas. Simplement, j’ai eu l’impression que M. Asselin en percevait dans vos propres propos. L’impression qu’il percevait chez vous un esprit anglais, pragmatique et empirique, un peu trop bien assimilé. Ce même esprit anglais analytique derrière un Rapport du milieu du 19e siècle sur notre pays disant ceci : » Ce n’est nulle part une vertu du peuple anglais de tolérer des coutumes et des fois qui lui sont étrangères. Habituellement conscient de sa propre supériorité, il ne prend pas la peine de cacher aux autres son mépris pour leurs usages. »
Redisons-le encore : la supériorité anglaise était un fait. Elle avait un nom : le parlementarisme. L' »assimilation » des Canadiens du début du 19e siècle c’est d’abord l’assimilation de ce parlementarisme par nos premiers Patriotes. Pas sûr que les Jeunes Patriotes du Québec le comprennent bien !
Croyez-moi sinon compatriote Lépine : je ne dévalorise pas l’art du mépris du bon objet. Si je me suis permis de parler à la place de M. Asselin c’est que je trouve qu’à certains égards il parle un peu trop et pas assez à la fois.
Monsieur Dubé !
Je perçois effectivement un esprit anglais dans les propos de Monsieur Lépine et aussi dans le votre. Par contre je n’y vois aucun signe de supériorité mais plutôt un soupçon de snobisme intellectuel.
Faire l’apologie de Trudeau faut le faire quand même ! Et en plus vous parlez d’un Canada bilingue ? Où ça ?
Votre style d’écriture très difficile a suivre dont monsieur Dallaire qualifie avec raison de ‘ commentaires tout azimuts et truffés de sous- entendus ad hominen ‘ me donne parfois l’impression que vous essayer d’épater la galerie en étalant vos grandes connaissances historiques. Avoir des connaissances est une chose, savoir les communiquer en est une autre. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué n’est-ce pas ! Pour ce qui est de trop parler a votre place je me réserverais un petit gène.
J’ai passé l’âge de me laisser impressionner par le discours snobillard de quelques intellectuels à la recherche de reconnaissance et d’applaudissements et je vais continuer à donner mon opinion.
Le snobisme intellectuel d’une certaine élite d’icitte ne se dresse pas nécessairement contre un bon peuple. Tant qu’on ne l’aura pas bien compris, on fera du surplace.
Trudeau l’intellectuel de Cité libre était à la fine pointe d’un combat dans les années 1950 et au début des années 1960. Il faisait dans l’antinationalisme universel ben oui ok mais encore ! Tant qu’on méprisera son intellectualisme, on méprisera aussi un bon peuple !
J’ai pas besoin de votre reconnaissance. L’enculeux de mouches et le pelleteux de nuages québécois l’a compris depuis longtemps !
Monsieur Dubé !
Vous faites partie de l’élite ?
Alors je suis honoré de faire votre connaissance mais pas impressionné pantoute !
L’élite cé tu un peu comme les Lucides à Boubou où les valets à Desmarais ! Si oui je suis fier de ne pas y appartenir !
» Faire l’apologie de Trudeau faut le faire quand même ! Et en plus vous parlez d’un Canada bilingue ? Où ça ? »
C’est vous qui semblez m’attribuer le titre d’élite par votre réponse. Non, je ne fais pas l’humour authentiquement québécois pipi-caca-poil-relations-de-couple !
Ce que je vous dis simplement est ceci : vous ne savez pas ce que vous voulez ! Vouloir l’expansion d’une francophonie est aussi faire contre-poids à une anglophonie … et qui n’a pas besoin d’être anglophobe par ailleurs. Trudeau oui Trudeau, en proposant un bilinguisme officiel coast to coast, a aussi porté le français jusqu’à Vancouver, ville des prochains jeux olympiques d’hiver. Le traître Trudeau a peut-être eu des défauts mais s’il y a une qualité qu’on doit lui reconnaître c’est bien celle de vouloir une langue française de qualité ! C’est à peu près ce que les sieurs Dallaire et Asselin semblent vouloir !!! Or, vous le diaboliser ! Ok la crise d’Octobre, ok son allure méprisante, ok le rapatriement de la Constitution sans l’accord du Québec mais encore !
L’intellectuel Trudeau était encore de ceux qui parlaient le mieux au temps du joual du frère Untel ! La moindre des choses est de le reconnaître ! Si vous ou M. Dallaire êtes incapables de le reconnaître ALORS NOTRE LANGUE CONTINUERA DE SE FAIRE PROVINCIALE C’EST À DIRE MÉDIOCRE !
On ne peut critiquer ad nauseam, jusqu’à la nausée, un nivellement par le bas ET MÉPRISER CEUX QUI FONT DANS LE NIVELLEMENT PAR LE HAUT ! Il faut choisir. Choisissez chers messieurs Dallaire et Asselin : traître ou patriote le Trudeau. « Avec nous ou contre nous » a dit Bush. Choisissez, ensuite on tentera d’agir.
Moniteur Dubé !
Dernière petite question !
L’élite cé tu aussi nos deux moineaux Bouchard-Taylor et la Commission du même nom qui nous a couté la peau des fesse pour finalement accouché d’une niaiserie qui subtilement culpabilisait les francophones du Québec pour manque d’ouverture.
Si oui encore une fois l’élite intellectuel du Québec fait un t’it peu dur non ?
Je lis les commentaires plus haut, et j’ai l’impression de lire les commentaires d’un blog déjà publié. Les mêmes questions, les mêmes colères, les mêmes « non mais franchement, il dit n’importe quoi! » Et toujours, chacun en fin de compte reste campé sur ses positions et les adversaires ont toujours tort.
Faisons-nous du progrès ou du sur place?
Monsieur Bertrand,
Vous avez terriblement raison. Beaucoup de sur place ici…
Hélas.
@ M. Bertrand
» Si oui encore une fois l’élite intellectuel du Québec fait un t’it peu dur non ? »
Mais l’élite intellectuelle du Québec a toujours fait dur ! Mais bien sûr ! Tout le monde sait cela ! La petite province n’aime pas l’intellectuel, c’est bien connu. C’est pourquoi l’intellectuel québécois trahit ou garde le silence parce que quand il daignera bien ouvrir sa yeule il parlera toujours de travers. Tout le monde sait cela, en effet M. Bertrand !
Rappelons une autre fois encore que l’intellectuel Trudeau a trahi et que l’intellectuel Aquin s’est tiré une balle à la tête. Aux provinciaux anti-intellectualistes de chercher pourquoi.
Pour la Commission BT, l’interculturalisme québécois préconisé n’est pas que de la « culpabilisation subtile » mais si on dépensait un peu de salive à expliquer pourquoi, on nous dirait méprisant et tout le tralala ! Ce n’est surtout pas une forme de séparatisme face au canadian multiculturalism … mais bien sûr, le séparatisme demeure une option politique à mettre de l’avant et le canadian multiculturalism une idéologie à combattre ! On ne sait pas ce qu’on veut collectivement DONC ON FAIT DU SURPLACE en effet M. Perrier. Un même concitoyen dit une chose et son contraire dans une même phrase donc on fait du surplace !
Si mon style d’écriture est difficile à suivre c’est aussi pour combattre une facilité … On veut un pays mais on vomit encore trop souvent sur les compatriotes qui pourraient avoir de bonnes idées pour le voir naître officiellement ! Que la Belle province continue d’être belle ! Qu’elle continue à se taire ! Nous continuerons à nous taire également.
@ MM. Bertrand et Perrier
» Et toujours, chacun en fin de compte reste campé sur ses positions et les adversaires ont toujours tort. Faisons-nous du progrès ou du sur place? »
Les bonnes idées viennent en discutant. La vérité vient à travers la confrontation d’idées. Les positions idéologiques se précisent à force d’être réfutées. Le progrès social vient d’une société qui se parle à elle-même. Les adversaires n’ont jamais toujours tort. Tout cela est bien connu par ailleurs.
Le surplace n’est peut-être que dans la tête des sieurs Bertrand et Perrier. Que les dialogues se poursuivent. Merci à mes adversaires.
@ M. Dubé
« @ M. Bertrand
» Si oui encore une fois l’élite intellectuel du Québec fait un t’it peu dur non ? »
Mais l’élite intellectuelle du Québec a toujours fait dur ! Mais bien sûr ! Tout le monde sait cela ! La petite province n’aime pas l’intellectuel, c’est bien connu. C’est pourquoi l’intellectuel québécois trahit ou garde le silence parce que quand il daignera bien ouvrir sa yeule il parlera toujours de travers. Tout le monde sait cela, en effet M. Bertrand ! »
Euh, M.Dubé, dois-je comprendre que vous m’avez cité? Je ne me rappelle pourtant pas avoir écrit pareille chose. C’est plutôt M. Asselin qui a écrit ces lignes, M. Dubé.
Je vous le pardonne, M. Dubé. Les intellectuels comme vous ont souvent tendance à négliger ces petits détails mondains…
À ma connaissance, une erreur d’inattention n’est pas un détail mondain. Enfin, si je ne me trompe pas, personne n’étant infaillible.
Pardonnez mon erreur. Il m’arrive parfois de tourner les coins ronds à moi aussi.