OBAMA ET LA SANTÉ:
Sur le combat herculéen que mène Barack Obama pour sa réforme du système de santé américain visant à introduire un élément public dans un système totalement privé – inéquitable et le plus onéreux au MONDE.
La droite et les méga intérêts financiers derrière les compagnies d'assurance font tout, tout, tout, pour monter l'opinion publique contre la réforme. Ajoutez à cela ce vieux fond de culture américaine anti-étatique, et vous aurez un méchant flash back au premier mandat de Bill Clinton, alors que son épouse, Hillary, avait tenté, en vain, de parler d'une réforme quelconque de ce système…
La républicaine Sarah Palin (celle qui voit la Russie de son balcon), dit craindre que la «bureaucratie» devienne un «tribunal de la mort» habilité à décider qui vivra et qui mourra.
Pauvre ignare. Pauvre idéologue primaire.
Ne sait-elle pas que les compagnies d'assurance privées le font déjà en décidant quels soins elles acceptent de couvrir pour leurs «clients» et quels médecins leurs «clients» ont le «droit» de consulter?
Tenez, cette nouvelle toute fraîche. De quoi à consoler un peu Obama (et moi aussi, je vous l'avoue tout de go…):
***************************************************************
SE CHICANER SUR LA «20»:
Sur la présumée chicane Montréal-Québec sur la date des Francofolies, ceci montre que même à Montréal, cette décision ne fait pas l'unanimité:
Ce qui, par contre, ne veut pas dire que le maire de Québec, Régis Labeaume, n'en tartine pas tout de même un peu épais dans ses attaques. Même s'il est solidement en selle pour remporter un second mandat lors des élections municipales de novembre, se dirait-il, par hasard, qu'un peu de Montréal bashing ne fait jamais de tort, électoralement parlant?…
******************************************************
AVOIR LE BLOC ET L'ARGENT DU BLOC:
Bon, bon, bon. Les conservateurs reprennent leur refrain sur l'horreur de voir les contribuables canadiens subventionner le financement du Bloc… Mais attention.
Car c'est bien le financement du Parti libéral qu'ils visent dans les faits.
Lorsque le gouvernement Harper a tenté l'automne dernier de mettre fin au financement public des partis fédéraux (ce qui a provoqué la fameuse crise politique ayant mené au fameux projet de coalition PLC-NDP), c'est bien le Parti libéral qu'il visait.
Et qu'ils viseront à nouveau bientôt. Puisque Stephen Harper fera de cette intention profondément antidémocratique un des principaux engagements de la plateforme électorale du PC.
Inquiétant? C'est peu dire…
*** Sur une note plus légère, voir cet extrait étonnant d'une chronique parue dans le Globe and Mail d'aujourd'hui sur l'état respectif du PLC, du PC et du Bloc au Québec:
«It is a remarkable comeback for a party not long ago left for dead in Quebec. But the Liberal revival is not as surprising as it sounds. Many Quebeckers would jump at any excuse not to vote for the Bloc. The party is seen as too mushy and metrosexual by many average Quebeckers. Countless nationalists, and even sovereigntists, are uncomfortable voting for it since it does not represent their views on most issues.»
Le Bloc vu comme trop «métrosexuel» /sic/ par de «nombreux Québécois moyens»??? D'où cela sort-il donc? Mystère et boule de gomme…
http://www.theglobeandmail.com/news/opinions/the-liberal-revival-in-quebec/article1248649/
************************************************************
PERDU DANS L'ESPACE:
Et, enfin, un mot sur Yves Bolduc, le ministre de la Santé, et la saga des cliniques d'avortement.
Dans l'art de manufacturer des crises, le ministre est passé maître…
Après avoir juré dur comme fer que le Collège des médecins avait exigé qu'on ajoute les cliniques d'avortement à la liste des cliniques soumises à de nouvelles normes nettement plus strictes, il a dû reconnaître que ce n'était pas vrai.
Et le voilà maintenant attendant, penaud, que le même Collège lui répète par écrit que ces normes ne sont pas nécessaires et lui listent des mesures qu'il jugerait appropriées. Des mesures qu'il s'engage à respecter totalement avant de les avoir vues.
Et ce, même si ce n'est PAS de la responsabilité du Collège de faire une telle chose…
On l'a vu dans le dossier cacophonique des tests pour le cancer du sein, Yves Bolduc a beau être médecin, on le sent non seulement incapable de contrôler sa propre machine. On le sent aussi très lent à bouger sans l'avis de ceux qu'il appelle toujours ses «experts»…
Petite nouvelle pour M. Bolduc: le président du Collège des médecins n'est PAS le ministre de la Santé. C'est vous! Et vous aussi, vous êtes médecin.
Si vous ne le croyez pas, allez sur le site internet de l'Assemblée nationale, c'est VOTRE nom qui apparaît après le titre de ministre de la Santé. Pas celui d'Yves Lamontagne, ni celui des nombreux présidents des nombreux comités de ceci et de cela mis sur pied par vos fonctionnaires.
Consulter est une chose nécessaire.
Mais là, c'est vraiment n'importe quoi.
********************************************************
*** Parlant d'Yves Bolduc: pendant mes vacances, on a appris que la fameuse entente de mobilité pour les médecins entre le Québec et l'Ontario nous a privés jusqu'à maintenant de 125 médecins québécois en échange de 25 Ontariens seulement.
C'est, en passant, précisément ce que je prévoyais déjà dans ma chronique du 8 avril dernier:
«Une entente avec l'Ontario, un piège à cons, facilitant l'exode des médecins formés par nos deniers.»
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2009/04/08/192-quoi-231-a-sert-un-233-lu.aspx
Ah, madame Legault! Comme vos commentaires éclairés m’ont manqué…
Tout à fait d’accord avec vous que le débat du financement relancé par le PC vise le PLC. Comme le PC a déjà tenté de couper les vivres à tous, mais a fait face à une vive opposition, le parti revient tout simplement à l’attaque sur le front… bien… gauche.
Au pays de l’oncle Sam, il me semble quelque peu porter à confusion de dire que le système de santé y est « totalement privé » – comme si tout le monde y était en fait assuré, mais auprès de compagnies d’assurance.
Plutôt, je nuancerais en disant que d’un côté il y a un très grand nombre d’américains qui n’ont pas la moindre couverture en santé et, de l’autre, un certain nombre détenant (selon des garanties variables) une certaine protection auprès d’assureurs.
Parmi celles et ceux comptant sur une protection privée, la plupart le sont selon un régime collectif à leur travail. Or, plusieurs ayant perdu leurs emploi au cours de la dernière année, leur protection privée a du même coup été perdue. Et d’autres, toujours en poste, ont vu leur employeur réduire plusieurs garanties du régime collectif car cette protection s’avère parfois très coûteuse.
Cela précisé, il est incontestable qu’il faut véritablement, et très urgemment, que soit instauré aux États-Unis un système de santé public et que tous y soient admis.
Mais l’instauration d’un système public universel ne signifie pas pour autant que les assureurs privés n’auraient plus leur place. Plusieurs contrats d’assurance offerts sur le marché vont bien au delà du simple remboursement de prescriptions ou de frais de consultations auprès de divers spécialistes.
Certaines polices, par exemple, versent de substantiels montants forfaitaires en cas de maladies graves diagnostiquées. Des centaines de milliers de dollars avec lesquels les assurés pourront faire comme il leur plaira de faire: aller se faire soigner par les meilleurs spécialistes près de chez eux ou à l’autre bout du monde, ou finir leurs jours dans un feu d’artifice de dépenses folles.
Et puis, comme je l’ai à de nombreuses reprises écrit dans divers billets et commentaires sur ce site, de la même manière que certains optent pour se payer un gros cinéma-maison, ou faire plein de voyages, ou sortir faire la fête régulièrement, d’autres préfèrent investir dans la protection de leur santé. Se procurer auprès d’assureurs privés des garanties bien supérieures à celles qu’accorde le régime public. Une question de choix et/ou de priorité.
L’apport des compagnies d’assurance n’a pas à être décrié comme cela s’avère trop souvent le cas. Sinon, il faudrait également taper sur toute entreprise qui fabrique ou vend le moindre bidule en espérant faire un profit en bout de ligne. D’ailleurs, si ce n’était des assureurs privés au sud de notre frontière, il n’y aurait là-bas aucune protection en matière de santé en ce moment.
Avec l’ajout d’un régime public universel, et la possibilité de hausser les garanties détenues par le biais de souscriptions auprès du privé, nos voisins américains auraient enfin un bon système de santé. Ce que nous avons déjà ici…
Il faut vraiment l’entendre pour le croire. J’ai vu et entendu à la télé une intervenante, républicaine à n’en pas douter, proférer des propos dignes d’un scénario de Hollywood. L’apocalypse était à sa porte, à l’en croire, et Obama, l’Antéchrist incarné, Tout ça parce que le Président des USA veut mettre en pratique le pemier commandement de Dieu : Aime ton prochain comme toi même, avec tous ses corolaires, irritants, indésirables et contre nature.
Oui, » In God we trust, but others pay cash » a tout son sens dans ce débat sur l’assurance maladie. Quelle malhonnêteté intellectuelle, et ces gens-là sont les modèles de Steven Harper…
On est pas sortie de l’auberge.
Le système universel aux USAs est 25 ans trop tard. La est le plus gros problème. Medicaid et Medicare seront ils abolis???
Les médecins qui payent $200,000.00 par année de Malpratice Insurance seront ils libres d annuler ces assurances et les américains tellement prompts a mettre les avocats dans tout..changeront ils leur manière de faire ?? Ben des questions a régler.
Quel soulagement de voir que les Québécois croient encore en un système de santé public. J’ai payé pour des années durant sans an avoir besoin, mais quand j’en ai eu besoin, j’étais content de l’avoir. 10 chirurgies en 5 ans, beaucoup de suivis et un truc qui va me suivre pour le restant de mes jours. Aux E-U je ne serais probablement plus assurable et je serais ruiné.
La vocation du Festival d’été de Québec est tellement large, les artistes anglophones y sont présents. Cent mille personnes acceptent de payer 45 dollars avec bracelets au poignet pour pouvoir y avoir accès. Ses scènes sont suffisamment attrayantes vertes et pittoresques comparativement à celles du quartier des spectacles qu’on se demande bien pourquoi une telle panique des autorités de Québec devant le changement de date des Francos à Montréal. D’autant que sur les blogs plusieurs montréalais se plaignent que juin n’est pas un mois de vacances que les enfants et ados sont toujours à l’école et qu’il pleut souvent en juin bref c’est pas la joie à Montréal quant au choix de cette date.
Le maire Lebeaume lui me fait un peu penser à Sarkozy, même énervement et même grande gueule fendante. Ces deux là incarnent en politique le personnage fabuleux de Louis de Funes très connu par ses films comme si ce dernier avait compris il y a 40 ans l’impulsion psychologique de ce type de personnages nés pour imposer leurs dictats par l’usage d’un charabia autoritaire. Personnages à la fois risibles et sordides tout dépendant du contexte. Lebeaume et Sarkozy ou Laurel et Hardy, grassouillet et petit de la politique.
Il faudrait les réunir ce serait un duo comique.
Les républicains et la réforme de la santé: l’État entité démoniaque et son président actuel probable représentant de l’antéchrist sur terre.
Depuis Kennedy, Obama est probablement le président américain le plus à risques depuis plus de quarante ans. Les Américains font peur parce que la xénophobie américaine est toute colorée par la -holy bible-.
C’est pourquoi être pauvre aux É.U n’est jamais que la traduction de sa faillite personnelle alors qu’ils se contentent de survivre les gueux. C’est cela la conception du vivre ensemble en Amérique, tu accorde ton initiative personnelle avec la providence ou tu survis et crève ensuite. Tu passe ou tu casse, tu te prends en mains ou tu t’écrase. La voie de la protection sociale c’est l’anti chambre du communisme précisément pour les républicains.
Sarah Palin: no comment! Ses parodies involontaires sur le web sont de meilleur goût que ses paroles.
Les groupuscules d’extrême droite se multiplient
http://www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/200908/12/01-892022-les-groupuscules-dextreme-droite-se-multiplient.php
(..)Les groupuscules d’extrême droite, qui n’ont toujours pas digéré l’élection du premier président noir des Etats-Unis, connaissent un nouvel essor dans le pays après une décennie de déclin, selon une étude publiée mercredi. (…)
http://www.lemonde.fr/ameriques/video/2009/08/12/obama-a-la-tribune-pour-defendre-sa-reforme-de-la-sante_1227851_3222.html#ens_id=1197745
Tombe là dessus juste après avoir envoyé mon commentaire. La part de fanatisme propre aux Américains ne me fera jamais basculer dans l’auto satisfaction d’être un occidental blanc américanisé. Pendant la guerre froide, on y parlait de notre monde libre, elle était facile cette rhétorique et hypocrite.
Neuf des plus importantes institutions financières des USA ont reçu 175 milliards de $, argent des contribuables, pour les aider dans cette crise financière dont ils sont en majeur partie responsable ! Ces institutions ont donnés 33 milliards de ces sommes a leurs employés comme bonus. Voici quelques exemples :
Citigroup : reçu 45 milliards du gouvernement Obama et distribué 5.3 milliards en bonus a ses employés.
Goldman Suchs : a versé 20 milliards de bonus (700,00 $ par employé)
Merrill Lycnch : a versé 3.6 milliards en bonus.
Et nous savons tous que GM et les incompétents qui en sont les patrons ont reçu l’aide d’Obama avec l’argent du peuple pour les sortir du caca.
Maintenant que le gouvernement Obama songe à aider les plus démunis à se faire soigner adéquatement les petits capitalistes enragés crient au scandale !
Il est beau le pays de l’Oncle Sam n’est-ce pas ?
Et dire qu’ici beaucoup d’Elvis Gratton rêvent de ce pays quotidiennement !
Et misère !
M. Asselin les plus déminis ont MEDICAID .. ils sont tres bien traites .
et Medicare pour les 65 et +….
ce sont les middle class qui souffrent.
J’oubliais la saga des festivals !
Premièrement concernant André Dudemaine et Présence Autochtone je suis sidéré ! J’habite Montréal depuis toujours, je suis dans la cinquantaine et je n’ai JAMAIS assisté à cette fête ne sachant même pas qu’elle existait. Et Monsieur sort les gros mots en traitant même certaines personnes de racistes ! Pincez-moi kékun !
Maintenant si je suis bien l’argument du petit, petit maire de Québec, Régis …quelque chose , Monsieur n’est pas content car il aimerait que Québec est le choix avant Montréal concernant les artistes français et que nous nous contentions des restes que Monsieur voudrait bien nous laisser ! Pourtant son festival d’été est devenu un festival de grandes « veudettes » anglophones non ? Paul McCartney , Kiss , Sting ect….. !
Pourquoi Montréal qui est encore la métropole du Québec devrait se laisser tasser par Labeaume et cie ? Pourquoi les festivals des régions comme Québec , Tadoussac , Petite Vallée et Granby ne peuvent être rentable sans les montréalais ?
Montréal en arrache depuis que les frères Tremblay sont à la mairie, Montréal a besoin de se refaire une réputation internationale. Commençons d’abord par penser à NOTRE ville point à la ligne.
Labeaume est courtisé régulièrement par tous les partis politiques du Québec et du Canada. Certainement pas pour sa compétence mais simplement parce qu’il représente une ville PAYANTE électoralement parlant ! Montréal l’anglophone est totalement fidèle au PLQ ! Voilà pourquoi Monsieur le petit maire se gonfle le torse depuis qu’il est en poste. Pendant ce temps Montréal agonise !
Alors occupons nous de NOS affaire à Montréal et que les autres fassent la même chose chez-eux sans nous faire de crisette infantile !
Et les fêtes de la Saint-Jean ?
Je ne crois nullement aux arguments des Mario Beaulieu et cie ! Comme toujours les gens seront au rendez-vous !
Louise Teasdale
Peut-importe je n’échangerais pas notre système de santé contre le leur même si le nôtre a ses lacunes !
Mon point est beaucoup plus cette mentalité du privé a tout prix qui est la leur ! Le privé pour les profits et le socialisme quand ils sont dans la merde !
Je ne sais pas si les États-Unis vont réussir un jour à implanter un système de santé réellement à deux vitesses qui va fonctionner… Les compagnies d’assurances qui font fortune actuellement n’accepterons jamais une baisses de leurs porfits. Les profits, pour n’importe quelle entreprise, doivent d’année en année augmenter, ne fusse que pour couvrir les effets de l’inflation. Demander à une entreprise de faire moins de profits, c’est ouvrir la porte à une chute des valeurs des actions de celle-ci, à réduction de liquidité, à une plus grande vulnérabilité, ce qui se traduira toujours par des mises à pied. Obama prend des risques énormes. Déjà, il y a un paquet de petits groupes d’extrémistes qui se dirigent vers la Maison Blanche dans le but avoué de l’arracher du pouvoir. J’espère qu’ils ne réussiront pas. J’espère qu’on aura appris les leçons de JFK et de Lincoln.
Les américains et le « communisme »
J’entendais hier quelques hystériques annoncer que l’implantation d’un système de santé public aux USA serait le début de la russification des américains. Franchement! Quelqu’un pourrait-il leur rappeler que des systèmes de santé publics il y en a dans de très nombreuses démocraties capitalistes, notamment au Canada qui n’est certainement pas un exemple de communisme ou de socialisme? Pourquoi avoir peur des idées des autres lorsqu’elles sont excellentes? Les régimes privés d’assurance santé ne sont-ils pas aussi socialisants que les régimes publics? C’est quoi le problème hormis la peur paranoïaque des méchants communistes, une peur inculquée et entretenue à une époque qui s’y prêtait mais qui ne s’y prête plus?
En effet. On voit clairement la droite américaine «at large», dont évidemment le Parti républicain, viser 2012 et travailler fort à faire baisser la cote d’Obama dans l’opinion publique.
Cette réforme du sytème de la santé étant pour eux un cheval de bataille en or.
Réussiront-ils? On le saura en 2012.
Mais, toutes nuances comprises, il reste que la dernière fois qu’un président démocrate n’a tenu qu’un seul mandat, c’était Jimmy Carter (1976-1980).
Et que lorsqu’il a perdu, c’est Ronald Reagan qui a pris le pouvoir.
Et on sait avec quelle détermination la droite, dont Reagan & Thatcher étaient les deux têtes de proue, ont ensuite imposé leur «agenda» idéologique…
La crise actuelle étant, en passant, son produit direct…
La chicane Montréal-Québec
C’est triste de voir des membres de la même famille se chicaner. Accordez-vous, c’est tellement beau l’accordéon!
Il y a de place pour les deux partys au Québec pendant l’été. La question n’est pas là. Il s’agit de savoir si les artistes peuvent être présents aux deux endroits. C’est moins évident.
La solution se trouve peut-être dans un changement de vocation des Francofolies de Montréal. Pourquoi ne pas transformer ce festival en Multiethnofolies de Montréal ou en Anglofolies de Montréal? Ce serait encore plus rentable, il me semble, et nettement plus représentatif de la faune montréalaise. Tous les montréalais pourraient trouver leur compte dans une fête davantage « inclusive » et « accommodante ». De toute façon nous ne sommes même plus sûr que Montréal est encore une ville francophone. Les Francofolies ont vu le jour à une époque où Montréal et francophonie pouvaient encore rimer ensemble. Ce n’est plus tellement le cas.
Le Bloc et l’argent des « Blokes »
Je peux comprendre que certains fiers canadians grimpent dans les rideaux lorsqu’ils pensent que leurs taxes et leurs impôts servent en partie à financer le parti des gros méchants bloquistes séparatisssssses qui veulent DÉTRUIRE leur beau Canada. J’aimerais cependant qu’ils comprennent que certains québécois ne sont pas moins atterrés à l’idée que leurs taxes et leurs impôts servent à financer des horreurs comme le Parti Conservateur du Canada ou le Parti Libéral du Canada qui ne se sont jamais gênés pour utiliser l’argent des souverainistes pour les combattre et pour les ÉCRASER.
On est démocrate ou bien on ne l’est pas. Ce qui est bon pour les uns est bon pour les autres. M’enfin, j’pense…
« Et on sait avec quelle détermination la droite, dont Reagan & Thatcher étaient les deux têtes de proue, ont ensuite imposé leur «agenda» idéologique…
La crise actuelle étant, en passant, son produit direct… »
Intéressant… J’ai entendu récemment un partisan suggérer que la crise des hypothèques des US aurait été aperçue pour la première fois sous Clinton et qu’il n’aurait rien fait, ce qui, selon cette personne, aurait été pire que les actions (ou l’inaction) de Bush fils…
Jamais aucun des partis politiques n’admettera que telle ou telle crise aura débuté sous sa gouverne et par sa faute. Ils seront toujours les sauveurs, leur idéalogie toujours droite et juste.
Oui, l’opposition lavera toujours plus blanc… Toujours.
Le tribunal de la mort fonctionne déjà aux US: De 18 000 à 40 000 amécains meurent chaque année, faut d’accès aux soins. Cette information est tiré d’une étude sérieuse paru il y a 2 semaines. Je n ai malheureusement pas retenu le lien.
Je regrette qu’on mette dans le même sac (blogue) ces quatre individus Obama, Harper, Labeaume & Bolduc qui n’ont rien en commun.
Au théâtre, il y a la règle des trois unités : l’unité d’action, l’unité de temps et l’unité de lieu.
Dans les bloques, Il y aurait intérêt à avoir unité de sujet, pour éviter la dispersion et l’anecdotique en renforçant la cohérence.
Merci pour vos commentaires.
Mais je ne fais pas du théâtre. Je fais de l’analyse politique.
Et parfois, il arrive, tout simplement, de commenter plus d’un sujet à la fois.
Il est donc évident qu’un titre comme celui-là est purement descriptif et ne place aucunement ces 4 hommes dans le même sac…
Disons alors «quatre sujets pour le prix d’un»…
En rapport avec M. Harpeur et son minisrtre de la démocratie:
Les Conservateurs et les libéraux voudraient bien être les deux seuls partis sur la glace du Parlement canadien. Cependant, le système gouvernemental bi-partiste canadien est un héritage dépassé de la domination britannique au Canada et au Québec. Le bipartisme est une des manifestations du dogme bi-polaire du bien et du mal si cher à la droite ultra-conservatrice ici dans l’Ouest canadien et au sud de la frontière. Le système bipartiste uninominal à un tour qui perdure ne correspond plus à ce qu’est la démocratie, parce que justement il empêche l’expression de la démocratie en limitant la représentativité de ceux qui sont élus dans ce système.
Le bi-partisme a fait son temps, c’est anti-démocratique! Ce n’est pas démocratique, car un parti peut être au pouvoir alors que la majorité des gens est contre eux.
Dans cette optique, la tentative des Conservateurs de S. Harper d’abolir l’allocation aux partis politiques selon le nombre de votes obtenus est carrément anti-démocratique. Et dire que cela est véhiculé par le ministre d’État à la « Réforme démocratique » (sic) !
Madame Teasdale
Vous écrivez » Les médecins qui payent $200,000.00 par année de Malpratice Insurance seront ils libres d annuler ces assurances et les américains tellement prompts a mettre les avocats dans tout..changeront ils leur manière de faire ?? »
Le coût des polices « malpractice », aux USA, s’explique pour les motifs suivants:
a) contrairement à ce qui se passe au Québec et (du moins je le crois) dans les autres provinces canadiennes, le droit aux dommages punitifs et exemplaires est admis aux USA, où les VRAIS dommages peuvent s’élever à 200000$ alors que les dommages exemplaires peuvent se chiffrer à plusieurs millions.
Les avocats acceptent de « plaider » ces causes « on a contingency basis ». Gratuit si tu perds, 30% (la limite, au Québec du moins) si tu gagnes. Ils s’attendent à ce que l’American Medical Association achète la paix, même quand le recours est plus ou moins farfelu.
À la décharge des avocats, ils doivent investir des sommes considérables que peut-être ils ne pourront pas récupérer. De tels procès durent souvent un mois ou davantage, et l’avocat doit souvent avancer de sa poche (celle de son cabinet) les honoraires des médecins experts qui s’élèvent à quelques milliers de dollars chacun, par jour. Et des experts, il en faut parfois 3, 4, 5… Faites le calcul!
b) La dernière fois où je me suis intéressé aux statistiques, en moyenne, chaque médecin était poursuivi pour malpractice une fois par période de deux ans.
c) Même au Québec, une naissance « ratée » (douleurs foetales, cordon ombilical autour du cou…) « vaut » plusieurs millions (selon la jurisprudence).
d) Pour ma part, j’ai plaidé « des deux bords ». J’ai représenté des victimes d’erreurs médicales, et j’ai aussi représenté des médecins poursuivis pour malpractice et des hôpitaux poursuivis pour la faute alléguée du personnel infirmier. Je puis confirmer que dans les années 80, des médecins s’assuraient encore pour aussi peu que $50000, et des hôpitaux, pour aussi peu que $100000, inconscients qu’ils étaient de l’évolution de la jurisprudence au Québec.
e) Des médecins québécois, souvent célèbres, ont été attirés par la perspectives de revenus beaucoup plus substantiels aux USA. Le cardiologue Grondin est parti en grande pompes à Miami. Mais il est revenu! Trop cher, les assurances. Et le stress de ces poursuites à répétition, sans doute…
YVES BOLDUC
Il n’a ni la stature ni la capacité de persuasion de Couillard.
Il cafouille. Et il bafouille sans cesse parce qu’il cafouille sans cesse. Il trébuche dans ses phrases, dans ses idées, dans ses raisonnements, dans ses explications et probablement aussi dans ses lacets de bottines.
Comme il a toujours l’air d’avoir les deux pieds dans la même bottine, il pourrait s’enfarger moins souvent dans ses lacets, mais non…
= = =
Je m’ennuie de Philippe Couillard, non parce qu’il était honnête (sa défection vers le privé ne m’a jamais semblé très éthique), mais parce qu’il donnait l’impression de savoir où il s’en va. C’est l’une des qualités que l’on doit exiger d’un ministre sénior qui gère une part aussi importante du budget de l’État.
Yves Bolduc est aussi à l’aise devant les caméras qu’un homard est à l’aise dans l’eau bouillante. Parce qu’il avait appliqué avec un certain succès la méthode Toyota à l’Hôpital de Val d’Or, Patapouf le Frisé croyait voir en lui un bon ministre de la santé.
Quelqu’un saura-t-il lui rappeler le « Principe de Peter »?
LES FRANCOPHOLIES
Oui, Labeaume beurre épais et casse du sucre sur le dos de Montréal; il n’aura pas besoin de ça pour être réélu…
Mais il y a un problème.
Et il faut lui trouver une solution.
Si Labeaume jappe, imaginez maintenant les régions, sur les plate-bandes desquelles les grands festivals de Montréal et de Québec n’hésitent JAMAIS à piétiner.
Il existe à Rouyn-Noranda – une ville de neiges « éternelles » et de frette intense, une tradition culturelle disproportionnée à sa taille (40000 habitants): Festival du Film en Abitibi-Témiscamingue, Osisko en Lumières (feux d’artifices et spectacles dont cette année Simple Plan et Nazareth), Festival de la Musique Émergente, Festival des Guitares du Monde, Festival du Documenteur…
Il y a quelques années, le Groupe-spectacles Gillett a failli tuer le Festival de la musique Émergente, en s’installant aux mêmes dates et en siphonnant les mêmes artistes avec, bien sûr, des cachets plus élevés…
L’été, il y a des activités culturelles en continue, en Abitibi-Témiscamingue. Et avant de programmer un nouvel événement, il y a concertation régionale, de façon à ce qu’un pôle ne tire pas dans les jambes de l’autre!
Ça serait-y possible, bout d’ciarge, de penser à une nécessaire concertation? Surtout que, veut / veut pas, il y a des subventions qui se promènent. Et des commandites. Faudrait peut-être songer à respecter AUSSI le contribuable qui se cache derrière le spectateur! Subventionner deux événements dont l’un cherche à assurer sa rentabilité en empêchant l’autre d’être auto-suffisant ou d’avoir du succès, c’est complètement ridicule…
La Place des festivals, à Mtl, c’est des fonds publics. Il faut l’utiliser. Rapatrier des trucs qui sont nés dans le Quartier-Latin (les Francopholies, par exemple), j’en suis – car Montréal (et le Qc, indirectement) y trouvera son compte. Mais déshabiller Jean pour habiller Jacques? No. Sorry! La concertation a bien meilleur goût; si elle n’est pas spontanée, bin… faudra l’imposer!
Sorry c est en anglais mais tres révélateur
An economics professor at a local college made a statement that he had never failed a single student before,
but had once failed an entire class. That class had insisted that Obama’s socialism worked and that no one would be poor and no one would be rich, a great equalizer.
The professor then said, « OK, we will have an experiment in this class on Obama’s plan ». All grades would be averaged and everyone would receive the same grade so no one would fail and no one would receive an A.
After the first test, the grades were averaged and everyone got a B. The students who studied hard were upset and the students who studied little were happy.
As the second test rolled around, the students who studied little had studied even less and the ones who studied hard decided they wanted a free ride too so they studied little. The second test average was a D! No one was happy.
When the 3rd test rolled around, the average was an F. The scores never increased as bickering, blame and name-calling all resulted in hard feelings and no one would study for the benefit of anyone else.
All failed, to their great surprise, and the professor told them that socialism would also ultimately fail because when the reward is great, the effort to succeed is great but when government takes all the reward away, no one will try or want to succeed.
Quite an interesting tale, Mrs Teasdale…
However, it seems somewhat more like communism than socialism to me. Everybody gets to be equally destitute. Or perhaps it indeed is socialism, but socialism just where the line blurs with communism.
Mais ce que propose d’instaurer aux États-Unis le président Obama, avec sa réforme en santé, n’est vraiment qu’un soupçon de mesure sociale. Et je dirais même que ce petit peu qu’il propose servira paradoxalement les intérêts capitalistes si chers à tant d’Américains.
Comment? En faisant en sorte que nombre de citoyens ne soient pas acculés à la faillite (en raison de factures médicales impayables pour leurs moyens), par exemple. Les créanciers de ces citoyens risqueraient alors beaucoup moins qu’aujourd’hui de perdre des millions de dollars en prêts. Et il en résulterait qu’en bout de ligne, cette mesure sociale diminuant les cas d’insolvabilité, celle-ci favoriserait du coup le capitalisme.
Tout peut être à la fois blanc ou noir. Il suffit souvent d’y projeter le type d’éclairage approprié selon ce qu’on veut démontrer…
Mme Teasdale, vous confondez le droit à la vie, à la santé avec le droit de travailler à sa propre réussite.
Je doute beaucoup de la véracité de cette histoire qui a tous les airs d’une légende hurbaine.
Socialisme et comunisme ne sont pas interchangables. Même Staline savait faire la différence. Durant la guerre d’Espagne il faisait assassiner les socialistes : pas assez purs à son goût. Trop démocrate à son goût.
Les communistes favorisent la dictature. Ils haïssent la démocratie. Il y a des capitalistes qui fraient dans les mêmes eaux, ils haïssent la démocratie si le bien commun diminue leurs capacités de s’enrichir au dépend de la communauté.
Soyez plus intellectuellement honnête, Mme Teasdale.