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Où est Thierry Vandal?

 

L'histoire de la distribution arbitraire de fonds publics à des intérêts privés par la direction d'Hydro-Québec, soit des NON ÉLUS, continue à prendre de l'ampleur:

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2009/08/20/002-vandal-opposition-dons.shtml

Maintenant, La Presse Canadienne rapporte que parmi ces «dons» de fonds publics à des écoles, des entreprises et des intérêts privés, on retrouverait aussi le Conference Board du Canada pour un engagement de 50 000$.

http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5jkOQKI4Df4euCoo18DAOv08Jnntg

À moins que le site du Conference Board ne soit erroné, on y constate que le PDG d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, en serait aussi le président du conseil de direction (Chair of the Board of Directors).

Et rappelons qu'il est également président du CA du collège privé Notre-Dame auquel HQ avait aussi accordé un don substantiel. Et qu'il a fait ses propres études et au Collège Notre-Dame et à Jean-de-Brébeuf.

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Les partis d'opposition demandent son congédiement. Cela est sûrement de bonne guerre.

Il reste néanmoins que le «dossier» commence en effet à dégager un bien drôle de parfum parce qu'il démontre un usage arbitraire, injustifié et injustifiable de fonds publics.

Autre fait à noter: on ne sait ni comment ni pourquoi, mais depuis 1997, HQ a fait passer ses dons et commandites de 7$ millions par année à 25$ millions. 

Bref, «tourner la page» ou «apprendre sa leçon» en pondant en catastrophe une nouvelle politique de dons et de commandites à la demande d'un gouvernement qui se contente de fort peu dans les circonstances ne changera rien au fait que la crédibilité du PDG et du CA d'Hydro-Québec s'en retrouve sérieusement entachée.

Donc, aussi, par ricochet, celle de la société d'État.

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Cela dit, je reprends la constatation que je faisais dans mon billet précédent quant à l'absence totale de réponses de la part de M. Vandal lui-même.

Et je pose la question : mais où est donc passé Thierry Vandal?

Faudra-t-il placer sa photo sur les pintes de lait pour le retrouver?

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Si vous le permettez, je répéterai donc ce que j'écrivais à l'effet que cette «histoire» montre aussi la tendance de Monsieur Vandal à ne pas répondre directement aux citoyens qui, pourtant, payent son salaire annuel de plus d'un demi-million de dollars, incluant un boni (sans oublier une prime de séparation, s'il quittait, de plus de 400 000$ et une pension à vie encore plus généreuse).

Seul le service de relations publiques parle. Et le fait peu.

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/200901/25/01-694141-le-pdg-dhydro-a-aussi-une-clause-bonbon.php

Pis encore, ce sont les collèges Notre-Dame et Jean-de-Brébeuf eux-mêmes qui ont «retourné» les «dons» d'HQ, et non M. Vandal qui les a retirés. Donc, aucun geste posé de sa part, aucune explication publique, ni excuse.

À moins qu'il ne nous fasse l'honneur d'apparaître bientôt, force sera de conclure que ce n'est pas parce que les contribuables payent pour son salaire, son boni et un jour, sa pension ou sa généreuse prime de départ, que M. Vandal se sent pour autant obligé de s'adresser à eux…

Et que cela en dit long sur son respect des contribuables et des clients d'HQ.