Le premier ministre canadien est de passage à Québec aujourd'hui.
Et avec ces nominations au Sénat par Stephen Harper, l'heure des récompenses partisanes a sonné:
Une des exceptions: celle du très populaire ancien entraîneur de hockey, Jacques Demers.
Dans un contexte où le Parti conservateur traîne encore irrévocablement de la patte au Québec en troisième position, loin derrière le Bloc et le PLC, c'est question de tenter cette fois de prendre le Québécois par son amour passionné pour le hockey…
Question aussi de tenter, avec zéro subtilité, de faire oublier ceci:
«En tout, M. Harper doit combler neuf postes vacants au Sénat aujourd'hui. Il profitera de l'occasion pour récompenser certains de ses plus fidèles collaborateurs, en particulier son ancienne porte-parole, Carolyn Stewart-Olsen, l'organisateur en chef des deux dernières campagnes électorales, Doug Finley, et le président du Parti conservateur, Don Plett.»
Donc, va toujours pour Jacques Demers.
Mais en autant que ça ne mène pas un jour à nommer Don Cherry!….
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Ai justement entendu cette blague caustique l'autre soir sur une terrasse: «On dit que le Québec a bien fait d'abolir son sénat. C'est bien trop vrai! Imagine, s'il y avait encore un sénat québécois où nommer les politiciens à la retraite, veux-tu me dire qui ça laisserait pour se présenter aux élections municipales de Montréal ?»…
Le Sénat qui est tres rouge et bloque tout ce qu’essaie de faire le gouvernement en place serait beaucoup plus TRIPLE E,.. Elu, Efficace et Egal si les provinces permettaient a leurs concitoyens d élire les sénateurs.comme nous le faisons en Alberta. Ce serait plus juste et ils auraient des comptes a rendre a la population.
Je ne comprendrai jamais ce qui il y a derriere ce refus, j entendais Charest dire l ‘an dernier que jamais il ne laisserait faire une telle chose.
Et ensuite on se plaint des choix de Harper, fallait entendre l opposition cet apres-midi..quels hypocrites.
Jacques Demers, Diane Lemieux c’est tellement important les feux de la rampe, la considération et la consécration.
Monsieur Demers fait de la politique maintenant dans la soixantaine avancée tout comme un Jean Lapointe dans le placard du sénat!
Quant à Diane Lemieux le moins que l’on puisse dire en ce qui regarde son code d’éthique c’est qu’il est en format de poche parce que s’engager ainsi avec le parti de Gérard Tremblay dans le contexte actuel. Ah oui, le poste de présidence de l’exécutif à Montréal c’est probablement plus intéressant que celui de leader de l’opposition à Québec.
Madame Lemieux se dit qu’avec le taux de participation pourri à Montréal, la capitale des nids de poule, Union Montréal a de bonnes chances malgré les scandales d’être réélu. Alors il faut être à la bonne place au bon moment croit t’elle.
Comme politicienne, D.Lemieux m’est apparue moyenne davantage grincheuse qu’articulée elle rejoint par son choix officiellement la race des opportunistes. Pendant que Harper continue à jouer aux échecs avec Demers, ses proches et la population.
La foire du politique du type casse toi pauvre con je me trouve une place, un nid douillet en forme de nid de poule!
Chantons l’hymne au cynisme triomphant.
Le Sénat, la Chambre haute, avait pour but, comme fonction de contôler les ardeurs irréfléchies des élus, qui pour être réélus pouvaient être prêts à dire et faire n’importe quoi, comme on l’a vécu trop souvent, surtout chez les Libéraux. Mais comme le Sénat était aussi sous contrôle libéral, les bêtises passaient et les déficits s’accumulaient.
Un Sénat élu mettrait les sénateurs dans la même cour que les députés : vendre sa mère pour être élus.
Comme on dit : si on ne peut pas les battre, joignons les. C’est ce que M. Harper est en train de faire. Il ne peut en faire élire, alors il en nomme, comme il en a le pouvoir.
M. Harper s’appuie tellement sur ses principes qu’ils cèdent. 🙂
Le problème n’est pas que les sénateurs soient només, c’est la race humaine. La partisanerie, la courte vue et la petitesse, de part et d’autre de la chambre.
Une solution utopique : une fois sénateur, plus d’affiliations politiques. Comme un juge, en théorie. Seul le bien commun devrait animer un sénateur.
On peut toujours rêver…
En Espagne, on célèbre la « Tomatima », une traditionnelle bataille de tomates vieille de 64 ans.
Au Canada, on célèbre la nomination de sénateurs partisans au Sénat, une traditinnelle comédie burlesque datant de l’époque des dinausores.
Est-ce que le ramollissement du cerveau peut être un effet secondaire de la consommation régulière de glucosamine?
C’est quand même curieux de voir un grand personnage médiatique aimé de presque tous accepter un poste dans lequel il risque de saccager toute sa belle crédibilité qu’il a si difficilement acquise au cours d’une longue et brillante carrière. Un homme d’action comme Jacques Demers va s’ennuyer royalement dans son nouveau rôle. Est-ce que quelqu’un lui a bien expliqué qu’il ne s’agissait pas d’un poste dans le club de hockey des Sénateurs d’Ottawa?
C’est quand même réconfortant de penser qu’on peut être illettré et sénateur au Canada.
Ça va donner de l’espoir à nos jeunes du CEGEP.
Il y a déja un sénateur libéral québécois qui s est cuit le cerveau avec la boisson et pourtant il siège au Sénat et crache sur le Canada a TLMP.
Ya Right….
Dans la salle pour l’annonce de sa nomination au moment de s’asseoir, J.Demers a fait le signe de la victoire avec le pouce.
C’est un geste intéressant qui témoigne que le représentant du peuple ou celui qui est nommé par le premier ministre élu perçoit généralement la fonction selon son intérêt personnel à travers le critère de la réussite individuelle. La notion de citoyenneté, de bien commun apparaît plus que secondaire pour ces gens qui prétendent faire de la politique. Cela fait depuis longtemps que l’arriviste dans la civilisation libérale occidentale a eu le dessus sur le citoyen qui cherche à améliorer l’existence dans son bout de pays.
Sur la nouvelle. TVA- LCN invite le spectateur à se réjouir pour Demers. Ah oui, pourquoi? Le connaisseur de hockey est nommé pour une fonction parlementaire de -grand sage-, il n’a pas reçu de grand prix, ni légion d’honneur ni nobel. TVA devrait plutôt s’interroger sur les qualifications d’un individu qui n’est pas qualifié pour le poste à moins que celui ci par son attribution consiste simplement à y figurer et à dormir. Il y a des jours…
De temps en temps nommer un québécois francophone au Sénat ça fait du bien à son canayen ! En plus c’est bon pour l’image du fédéralisme .
A quand un Lafleur pour nous expliquer ce que veut dire le statu-quo en politique ?
Pour Demers il n’y a aucun problème , les sénateurs ne lisent pas les communiqués ils dorment ou ils vont jouer au Casino !
Il y a pourtant une manière très simple et peu coûteuse de réformer le mode de nomination du sénat canadien plutôt que de l’abolir.
Laisser aux assemblées législatives des provinces le choix de désigner les nouveaux sénateurs à leur convenance que ce soit par élection ou par nomination. Pas besoin de changement à la Constitution, le premier ministre fédéral n’a qu’à s’engager à nommer les sénateurs proposés par chaque province concernée.
À mon sens, le sénat canadien pourrait ainsi jouer un rôle important en accordant un autre type de représentation parlementaire qui dépasse la simple logique démographique.
M. Bouchard..21.54, .la France a offert la Legion d ‘honneur a Céline Dion donc…
I Rest My Case.
Mme Teasdale, oui mais, Mme Dion, suite à SA Légion, n’est pas tenue à se pencher sur les lois de la France…genre.
Quelle farce (coûteuse) que ce Sénat canadien!
Son abolition n’aurait comme seul résultat : faire épargner 60 millions de dollars par année aux contribuables canadiens (donc 13 millions pour les Québécois).
L’abolition du Sénat, quel beau placement ce serait pour nous et les générations futures!
Vivement son abolition!
Je présume que le Sénat ne peut être aboli qu’avec son assentiment, comme cela a été le cas au Québec.
Maintenant, majorité simple? Majorité à 66 %? Unanimité?
Il serait raisonable que les provinces avancent les noms de leurs représentants au Sénat. Ce serait un pas dans la bonne direction. Malgré tout, même avec cette approche, on est pas à l’abri des nominations politiques partisannes. Pensez à M. Charest qui nommerait nos sénateurs… Croyez-vous que l’intérêt commun serait son premier critère? Je vois d’ici une liste à faire frémir.
@ Paolo Mitriou.
» Est-ce que quelqu’un lui a bien expliqué qu’il ne s’agissait pas d’un poste dans le club de hockey des Sénateurs d’Ottawa? »
Bon sens de l’humour M. Mitriou. J’ai adoré. 🙂
Le Conseil législatif du Québec ( ou Sénat québécois) a été aboli au Québec en 1968. Je n’ai jamais entendu qui que ce soit demander qu’on le ré-installe.
Alors, le Sénat canadien? Il doit disparaître lui aussi!
La nomination de M. Demers n’est qu’un épiphénomène dans un cirque qui a assez duré.