Je constate que mon billet précédent sur la «controverse» du Moulin à paroles – «L'inculture au pouvoir» – continue de susciter un débat des plus intéressants. Merci aux membres. Et merci pour le nombre impressionnant de visites et pour les liens pertinents que vous ajoutez pour bonifier ce «dossier».
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2009/09/04/l-inculture-au-pouvoir.aspx
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Sur son blogue, mon collègue André Pratte, s'opposant à cet événement – ce qui, il va sans dire, est par ailleurs tout à fait son droit – se demande par contre ce que ferait René Lévesque aujourd'hui?
http://blogues.cyberpresse.ca/edito/
Question à laquelle, face à un procédé souvent utilisé, on est plutôt tenté de répondre: laissons les morts dormir en paix.
Mais, soit dit en tout respect, ce qui trouble en fait, est l'argument suivant:
«Bien sûr, le manifeste du FLQ fait partie de notre histoire, on ne peut pas le nier. Mais le lire lors d'un événement visant «rendre hommage aux gens d'ici et d'ailleurs qui, part /sic/ leurs mots, leurs écrits, leurs voix ont façonné ce coin du monde» (communiqué des organisateurs, 5 septembre), c'est lui donner une importance, une valeur, une noblesse qu'il ne mérite pas.»
Ou, en d'autres mots, que sa simple lecture parmi 140 autres textes, de même que dans le contexte bien précis et défini du Moulin à paroles, viendrait donner AUJOURD'HUI, a posteriori, une espèce de légitimité au manifeste du FLQ. Ou, pis encore, comme l'avançait également mon collègue: «Et on applaudira les assassins de Pierre Laporte. C'est à lever le coeur.»…
Il est pourtant clair, en consultant le programme du Moulin à paroles, qu'aucune intention de ce genre, bien au contraire, n'y est explicite ou implicite.
Tout comme aucune intention de ce genre, loin de là, ne pouvait être décelée dans l'exposition MANIFESTES du Théâtre français de Wajdi Mouawad, dont l'affiche du manifeste du FLQ faisait pourtant partie.
Présentée en septembre 2008 au Centre national des arts à OTTAWA, cette exposition, notons-le, n'avait pourtant soulevé aucune controverse. Et ce, dans la capitale même du Canada!
Cherchez l'erreur.
Voyons d'ailleurs ce qu'en disait le texte officiel de la présentation de l'exposition. Ironiquement, un texte intitulé «Il est interdit d'interdire». Et ce, en français et en anglais:
«Tracs ou placards, manifestes ou proclamations, contre ou en faveur de: ces affiches parlent de nous, de ce que nous étions et de ce que nous sommes devenus, en révélant ce qui se cachait et ce qui se trame derrière les murs.»
(*) Voir aussi l'échange qu'ont eu ce matin sur ce sujet, Michel Tremblay et Wajdi Mouawad, à l'émission de Christiane Charette:
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2009-2010/chronique.asp?idChronique=87238
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De fait, avancer que la simple lecture du manifeste du FLQ dans un événement comme le Moulin à paroles lui donnerait une «noblesse qu'il ne mérite pas», voir que cela ferait applaudir les assassins de Pierre Laporte, est comme dire que si on y lisait aussi la Loi des mesures de guerre, cela aurait, on ne sait trop comment, donné une «noblesse» à cette Loi qu'«elle ne mérite pas».
Ou, pis encore, qu'on y aurait ainsi applaudi ceux qui ont suspendu les libertés fondamentales des citoyens en octobre 1970 et ont jeté en prison près de 500 personnes innocentes sans la moindre raison valable.
Tenez, la Loi des mesures de guerre? Peut-être un ajout intéressant au programme du Moulin à paroles?
Question de bien faire le tour de la question.
(*) Voir aussi:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2009/09/07/001-Moulin-paroles-hamad.shtml
http://www.radio-canada.ca/emissions/24_heures_en_60_minutes/2009-2010/
Invité à RDI ce soir, André Pratte a semblé décontenancé lorsque Mne.Dussault lui a rappelé que le Manifeste du FLQ s’en prenait particulièrement à son patron Power-Corporation et aux libéraux de l’époque.
A la même émission (24 heures), Sam Hamad en position Damage control fait maintenant parti du club des mal cités: « Mes propos ont pu être mal interprétés. »
Un recul est à prévoir chez les libéraux dont le roitelet Jean Charest est en échec sur l’échiquier, suite aux bévues de Sam Hamad.
John Parciparla a du pain sur la planche pour redresser la partie, sinon échec et mat.
Jouant les vierges offensées, le ministre Hamad dit que son gouvernement n’ira pas aux cérémonies de Québec parce que l’on va y lire le manifeste du FLQ. Il ne veut pas que le gouvernement libéral soit associé à la violence. Comment peut-il expliquer alors la signature d’une entente, en 1990, entre monsieur Ciaccia (ministre libéral) et les Warriors masqués alors que le caporal Lemay avait été tué par un tir de carabine au moment de l’intervention de la SQ dans la pinède d »Oka. Si on lisait l’entente signée par le ministre et les Warriors masqués, est-ce que le ministre agirait de la même façon ? La crise de Oka fait aussi partie aussi de l’histoire du Québec. Au fait, les felquistes ont été emprisonnés ou exilés, l’assassin du caporal Lemay court encore…
Voyant que le sujet de l’inculture et du Moulin à paroles se poursuit sur une nouvelle page. J’envoie en double ma dernière contribution afin que tous puissent avoir accès à mon point de vue qui ne fait pas dans le politiquement correct et qui n’honore aucun tabou. Le sujet principal de mon message, l’humilité comme élément culturel, marque de la tradition canadienne française. Autrement dit, comment un peuple marqué par la culture catholique peut t’il se faire reprocher de donner la parole à des commémorations faisant l’apologie de la violence?
Devant quitter la ville et mon ordinateur pendant deux semaines.
Plus tard, je reviendrai dans Voix Publique d’ici 15 jours pour voir les suites du Moulin et suivre la campagne fédérale. Merci Josée Legault et à Voir de procurer aux Québécois sans excès de contrôle cette tribune démocratique. Qui peut s’opposer à la double faculté d’intuition et d’analyse politique présente chez madame Josée Legault.
Lecteurs qui n’osez pas vous exprimer, oublier les fautes et les remarques des puristes. Exprimez vous dans Voix publique, sur le web et avec le temps vous vous améliorez. Lecteurs anonymes faites vous connaître.
Mon message.
C’est une foire ici! Mais une foire qui dit sa résistance contre le silence d’une histoire cachée et imposée!
Depuis quand un manifeste felquiste qui traite des conditions de vie québécoises de subordination aux anglophones en 1970 doit t’il être retiré d’une lecture publique. Les fédéralistes ici dans ce site et au gouvernement Charest se feraient t’ils les apôtres du révisionnisme en histoire?
Le fond de l’histoire des Québécois c’est de savoir reconnaître dans celle ci le trop grand rôle d’une église bien mal intentionnée qui nous a enfoncés dans la gorge nous Québécois une humilité à fendre l’âme, synonyme de paralysie existentielle, de timidité collective invalidante.
Que le FLQ soit apparu en 1960 n’est pas que le résultat de la révolution tranquille, de la réaction contre les conditions sociopolitiques. Son apparition est aussi la marque d’une humiliation construite décennies après décennies frappant nos pères atteignant leurs fils jusqu’au point d’explosion ou d’être voué à être né pour un petit pain ne pouvait plus dorénavant se tolérer.
Comprenez vous cela monsieur Perrier qu’un peuple comme le nôtre qui s’est trouvé une formule comme -être né pour un petit pain- n’a pas trouvé le bonheur à travers son histoire.
Ma grand mère que me disait t’elle à l’enfant que j’étais: tu sais Pierre, les Canadiens lire les -Canadiens français- sont nés pour un petit pain avec ce ton fataliste mais digne de la femme catholique pratiquante qu’elle était. Et combien de fois a t’elle chantonné la chanson du Canadien errant devant moi sans être profondément consciente du caractère politique de cette chanson. Cette chanson écrite après la répression de 1837-1838 a exprimé le désarroi des patriotes exilés aux États-Unis. (..)A partir de 1842, les Canadiens français ont chanté Un Canadien errant de l’Acadie sur la Côte est aux Territoires du Nord-Ouest. (…) Encyclopédie du Canada
C’est ce genre d’histoire et de récits que va raconter le Moulin à paroles, des récits qui mettront aussi en scène la dimension tragique de Canadiens devenus Canadiens Français puis maintenant Québécois sous peine de le rester ou de disparaître pour de bon parce qu’une nation ne peut se maintenir indéfiniment dans une condition de minoritaires peu respectés par son voisin canadien anglais
Les fédéralistes tout comme des souverainistes, des milliers et des milliers de Québécois refoulent leur histoire pour les raisons que l’on soupçonne parce que la cession du Canada à l’Angleterre depuis 250 ans a fracturé la continuité de notre évolution en tant que peuple. Une coupure comme ça laisse des traces.
Le traumatisme collectif a transformé un peuple de coureurs des bois parcourant le continent en peuple de paysans confinés à des terres de plus en plus petites contraints de s’exiler en 1885-1895 dans les manufactures de la Nouvelle Angleterre ou à la même époque d’aller labourer des cailloux dans les Laurentides (les pays d’en haut du curé Labelle) de même un peu plus tard en Abitibi pour finir dans les mines ou les compagnies de pâtes et papier de la Mauricie toujours au service de patrons anglais. Et là je mentionne à peine la condition d’ouvrier canadien français dans l’Est de Montréal aux frontières de l’opulente Westmount.
Pourquoi célébrer la conquête qui a produit le Canada britannique fort et vil de son alliance historique avec une église de rois nègres évêques et prêtres? Cette humilité masochiste que l’histoire coloniale a rentré dans la gorge des Québécois pourquoi la maintenir c’est elle qui est en arrière de plusieurs problèmes psycho sociaux présents dans nos familles. Cette humilité qui a transformé nos pères en pères honteux qui aujourd’hui contribue au décrochage scolaire encourage le suicide de nos jeunes.
André Fortin qu’exprime t’il de manière implicite et explicite dans sa chanson posthume sinon que ce désarroi d’un peuple résistant mais aussi fragile le nôtre qui a rencontré une violente tempête qui a affecté une partie importante de notre inconscient collectif. Dédé, chanteur des Colocs qui s’est enlevé la vie témoigne pour tous les Québécois par lui seul de cette souffrance enfouie mais réelle. Lisez cet extrait significatif de la chanson, il suffit de réfléchir et de laisser l’émotion remonter en soi.
(…) Je suis comme une loupe que le soleil embrasse
Ses rayons me transpercent et culminent en un point
Allument le feu partout où se trouve ma carcasse
Et après mon passage il ne reste plus rien
Et dans la solitude de ce nouveau désert
J’aurais tout à construire pour accueillir la paix
Et tout mon temps aussi pour prévenir l’univers
Que la joie est revenue et qu’elle reste à jamais… mais…
Condamné par le doute, immobile et craintif,
Je suis comme mon peuple, indécis et rêveur,
Je parle à qui veut de mon pays fictif
Le coeur plein de vertige et rongé par la peur (….)
Colocs. La Comète.
La question du Moulin a Parole est simple.
La reconstitution de la Bataille des plaines dont on célebrait cette année les 250 ans a été annulée suite aux menaces d’un petit groupe de séparatistes comme Falardeau qui a menacé de s’en prendre physiquement aux participants.
Ce même groupe de personnes a organisé à la place de l’évènement qu’ils ont fait annuler sous la menace de violences, un rassemblement partisan péquiste qui n’a absolument rien à voir avec l’anniversaire de la bataille des Plaines en lisant des textes qui n’ont aucun rapport .
On ne célèbre pas l’anniversaire du mouvement séparatiste québecois cette année mais bien une bataille historique d’il y a 250 ans !
Nous sommes bien devenus une société multiethnique avec Montréal et même Québec avec son ministre en charge de la Capitale nationale qui est un arabe, arrivé. à 18 ans, au Canada vers l’année 1975 où il a changé son nom de Samer Hamad-Allah à Sam Hamad.
M. Hamad se dit bien connaître la crise d’octobre 1970 quand il avait 12 ans et qu’il vivait à Damas en Syrie où il était né…surprenant.
Un arabe qui ferait une belle tête de turc.
Encore une fois le gouvernement Charest s’est mis les pieds dans les plats avec cette histoire du manifeste du FLQ. Le jupon de l’hypocrisie dépasse continuellement dans cegouvernement !
Et encore une fois de bons fédéralistes en ont mis plus que le client en demandait . De moins en moins crédible leur crise d’hystérie .
Hey ! Le même manifeste à été lu devant la Gouverneur générale , Miss Canada elle-même , représentente de sa majesté La Reine . C’est vrai que Madame la Gouverneur était assez sympathique à la cause des prisonniers politique dans une autre vie .
Bin pour dire hein !
Faudrait aussi en profiter pour lire les documents que le PLQ à signé en 1990 avec nos Warriors masqués ! C’est historique aussi cette histroire ! Non ?
Un lien précis pour les fédéralistes provenant du Soleil, journal de sensibilité fédéraliste de Québec un peu moins halluciné que La Presse du même groupe Gesca. Dans l’article, le journaliste ne fait pas un scandale sur le dos du Moulin à paroles.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/200909/04/01-899075-la-peur-des-mots.php
» On ne célèbre pas l’anniversaire du mouvement séparatiste québécois cette année mais bien un bataille historique d’il y a 250 ans »
Alors nous devrions CÉLÉBRER l’anniversaire de NOTRE défaite sur les Plaines d’Abraham il y a 250 ans ?
Nous serions probablement le seul peuple au monde qui voudrait célébrer l’anniversaire de la victoire d’un envahisseur !
Cé tu ça être colonisé ?
Mon cher ami , une chance que le mouvement souverainiste existe sinon nous serions probablement assimilés complétement comme les francophones hors Québec.
Suite à tout ce grabuge que j’ai apparemment initié – sans intentionnellement le chercher, et encore moins me douter de l’ampleur que cela allait prendre – parce que j’ai écrit que l’inclusion du manifeste du FLQ me semblait une assez mauvaise idée, je constate finalement qu’il y avait plus mauvaise idée encore: écrire que la lecture du manifeste était une mauvaise idée…
Aurait mieux valu me taire. Et laisser faire.
Mais cette lecture m’avait semblé (et me semble encore) plutôt nuisible pour le tissu social québécois, à tout le moins aucunement constructive pour personne. Ressasser au mot à mot un élément aussi amer, d’un passé encore récent et d’une sensibilité à fleur de peau, n’a pas grand-chose de rassembleur. Nous aurions pu nous en passer, à mon avis.
Mais puisque nous ne nous en passerons apparemment pas, ajoutons une nouvelle corbeille de traumatismes sociaux au menu. Ne soyons pas chiche, ni trop sélectif. Ci-dessus, Madame Legault mentionne (mi-figue mi-raisin) la Loi des mesures de guerre. Pourquoi pas? Allez hop! dans la corbeille. Quelqu’un d’autre a parlé du discours de Jacques Parizeau le soir du référendum. Allez hop! dans la corbeille.
Et puis, pour aider à faire passer les morceaux moins digestes, pourquoi pas quelques pièces choisies d’Yvon Deschamps? Allez hop! dans la corbeille. S’il faut faire tourner un Moulin à paroles, faisons-le alors virevolter sur lui-même, encore et encore, plus rapidement et plus rapidement, à lui en faire décrocher ses pales.
Soyons bavards à l’excès. Ressortons tous les mots dont on pourra retrouver la trace, des petits mots doux de gentilles chansonnettes aux sordides mots grossiers de nos conflits syndicaux. Tout.
Nous verrons bien où cela nous mènera…
M. Perrier,
Vaut mettre un peu d’épices pour relever le goût de la sauce de l’évènement, même au dépens des estomacs fédéralistes un peu délicats qui se contractent à la moindre occasion pour une bonne indigestion, principalement à la Fête nationale et devant un drapeau du Québec.
» Soyons bavards à l’excès. Ressortons tous les mots dont on pourra retrouver la trace, des petits mots doux de gentilles chansonnettes aux sordides mots grossiers de nos conflits syndicaux. Tout. Nous verrons bien où cela nous mènera… » (M. Perrier)
Excellente idée compatriote ! Sortons TOUS les manifestes de notre histoire, cela sera plus simple. On fera une pierre de multiples coups : on enterra de mots ces pseudo-felquistes, on fera connaître le travail dans l’ombre de plusieurs aïeux et contemporains, on entendra plusieurs voix et positions différentes (et pas seulement une seule, la même toujours et encore !), on comprendra aussi que des manifestes le Québec en produit à la tonne depuis longtemps pis qu’il serait peut-être temps de faire autre chose !
Récemment, il y a eu un manifeste lucide, un manifeste solidaire, un manifeste souverainiste … Pratte est peut-être pas content de voir que son manifeste plus-lucide-qu’un-autre ne soit pas lu par quelque partisan ! Mais au Pratte, on devrait peut-être dire merci plus souvent parce que tenir la position de l’avocat du diable en face de milliers de militants à la parole assassine, cela ne doit pas être évident !
Relisons donc en effet M. Perrier LE MANUEL DE LA PAROLE. MANIFESTE QUÉBÉCOIS de Latouche et Poliquin-Bourassa écrit en 1978 (!). Le répertoire présente une centaine de manifestes de chez nous entre 1900 et 1976. Combien d’autres manifestes ont-ils écrits depuis ?!\?
http://www.erudit.org/revue/haf/1981/v34/n4/303912ar.pdf
» Mais cette lecture m’avait semblé (et me semble encore) plutôt nuisible pour le tissu social québécois, à tout le moins aucunement constructive pour personne. Ressasser au mot à mot un élément aussi amer, d’un passé encore récent et d’une sensibilité à fleur de peau, n’a pas grand-chose de rassembleur. Nous aurions pu nous en passer, à mon avis. »
Au contraire M. Perrier ! Voilà pourquoi certains vous répondent avec aplomb je crois ! Permettez-moi cette analyse …
La Révolution tranquille est reconnue comme la période de bouleversement socio-politiques entre 1960 et 1966, soit celle du Parti Libéral du Québec ! La Manifeste du FLQ paru en 1970, soit que quelques quatre ans plus tard. En 1960, il n’existe pas de « Québécois » mais un « Canadien français » et/ou un « Canadien ». Aussi bien dire ceci, LA DÉCENNIE 1960-70 A VU LE CANADIEN FRANÇAIS DEVENIR QUÉBÉCOIS. L’action du FLQ de 1963 à 1970, au-delà de la violence perpétrée, de la VIOLENCE OUI (le mot de M. Hamad est tout à fait juste et adéquat à côté d’un autre commençant par T…, n’en déplaise à tous les péquistes/nationalistes/souverainistes/indépendantistes !).
À côté d’un nation-building artificiel d’un certain Ottawa Inc., il y a bel et bien CONSTRUCTION RASSEMBLEUSE d’un autre pays. Son souvenir a aussi quelque chose de rassembleur et pourrait permettre à un « émigrant » récent de mieux comprendre un peuple qu’il intègre librement.
Vous nous vous appelez pas M. Pellerin … M. Perrier ! Ce peuple a changé de nom à la Révolution tranquille, ce n’est pas rien ! De l’amertume vous dites ? Un certain tissu social a changé en effet mais qu’est-ce qu’une RÉVOLUTION, aussi tranquille soit-elle, sinon qu’un CHANGEMENT.
Pas besoin d’Obama pour le Québec ou le Canada ! Mettons en valeur nos Obama de la Révolution tranquille. Ils sont nombreux et plusieurs sont encore en vie. Enfin, voilà ce que devraient faire tous les indépendantistes/nationalistes québécois en 2010 pour le 50e anniversaire du début de la Révolution tranquille. Personnellement, je parlerais davantage d’un certain Trudeau ! Oui, oui …
Bien sûr, vous et moi (Pratte étant désespérément seul !) continuerons à mettre de l’avant entre-temps un CANADA UNI ET FORT à l’occasion des Jeux Olympiques d’Hiver …
André Pratte a déjà trop d’importance…hier, en googlant « moulin à paroles », quand j’ai vu qu’il était l’auteur de propos que je croyais au départ pondus par un blogueur un peu agité, je suis passé à autre chose…
Dans le Devoir, un historien fait un rapport avec la Marseillaise, dont le texte est très violent (dépassé en ce qui me concerne).. comment André Pratte peut-il accepter que la Marseillaise soit toujours entonnée en public!?
À Pierre Bouchad qui nous dit :
(…) « Merci Josée Legault et à Voir de procurer aux Québécois sans excès de contrôle cette tribune démocratique. Qui peut s’opposer à la double faculté d’intuition et d’analyse politique présente chez madame Josée Legault.
Lecteurs qui n’osez pas vous exprimer, oublier les fautes et les remarques des puristes. Exprimez vous dans Voix publique, sur le web et avec le temps vous vous améliorez» (…)
Je vous suis entièrement sur ces propos Pierre.
Et oui, nous en devons un fichue de bonne à Josée Legault et au Voir pour nous donner une tribune aussi démocratique, lorsque l’on est témoin des genres d’histoires qui se passent de manières que trop consternantes chez Vigile.
Je suis aussi bien d’accord avec ce que vous relevez de la totale aliénation d’un peuple aussi opprimé que méprisé et qu’appauvrit…
Dommage que dans un pays dont la devise est « Je me souviens» autant de monde semble atteint d’amnésie chronique…
Oui, la violence est à prescrire…
Mais il faut tout de même être juste avant de juger, et inclure dans la balance toute la violence et toute l’ignoble oppression à la fois culturelle et économique dont les canadiens français ont été les premiers les victimes…
____________________
Christian Montmarquette
Membre de Québec Solidaire
Militant pour l’Éradication de la Pauvreté et l’Indépendance du Québec
Textes et liens pertinents :
« Vive le Québec libre… Quelle liberté ? »
http://www.vigile.net/Vive-le-Quebec-libre-Quelle
« Abandonner une partie de son confort »
http://www.vigile.net/Abandonner-une-partie-de-son
.
@ M. Montmarquette
Violence à proscrire ou prescrire ? J’ose croire que vous avez fait une faute de frappe.
L’amnésie soi-disante chronique d’un peuple est à nuancer car on pourrait tout aussi bien dire que certains Québécois, qualifiés à tort ou à travers de « fédéralistes » connaissent un peu trop bien l’histoire des Canadiens d’antan. Il faudrait peut-être alors parler d’hypermnésie collective et chronique !
Dans le film BABINE, un des personnages fredonne la chanson « Un Canadien errant ». Cela donne un indice de la complexité identitaire d’un peuple … qui n’est peut-être pas aussi « aliéné », « opprimé » et « pauvre » que certains aiment le croire et dire.
Que certaines personnes à l’influence médiatique soient victimes de quelques trous de mémoire c’est fort possible mais parler d’amnésie collective chronique est malsain, faire dans l’ultra-victimisation aussi.
Ce « Moulin à paroles » me semble bien n’être qu’une tentative de rallumer la flamme souverainiste, qui vacille dangereusement depuis le sommet du référendum de 1995. C’est de bonne guerre, mais de grâce, chers souverainistes, ne criez pas au scandale parce que les gens du camp opposé refusent d’apporter leur eau à votre… moulin.
Bien sûr qu’on peut parler de la crise d’octobre, mais c’est un geste lourd de sens que de lire en public le manifeste du FLQ de 1970 qui, comme l’a dit un membre du gouvernement, n’a été lu sur les ondes de Radio-Canada par Gaétan Montreuil que sous la menace des ravisseurs de James Cross. A coup sûr, René Lévesque se serait opposé à cette lecture, lui qui avait fermement condamné les enlèvements de Cross et Laporte, ainsi que le meurtre de ce dernier. Parler des quelque cinq cents individus arrêtés en octobre 1970, et dont la plupart étaient innocents, voilà qui aurait été plus rassembleur.
La déclaration qui m’a le plus vexé, ces derniers jours, est celle de madame Brigitte Haentjens. Une dame aussi cultivée doit connaître le sens des mots qu’elle emploie, aussi ne peut-elle être de bonne foi quand elle accuse le gouvenement québécois de faire de la censure. Le gouvenement ne censure rien du tout: il refuse de participer à cet événement, c’est tout.
Mme Legault,
J’aimerais bien que l’on lise le texte de l’annonce par PET de l’instauration et l’application des « mesures de guerre » i.e. la suspention de toutes les libertés civiles et l’emprisonnement arbitraire!
Ça, ça marqué le Québec….
Bye
À Jean-Pierre Dubé !
Fiou !
Merci de m’avoir corrigé !!
Car il s’agissait bien du mot » PROSCRIRE » et non » PRESCRIRE » !
Je crois qu’il est temps que mes vacances arrivent…
Car c’est un fichue de belle démonstration qu’une bonne précision et une bonne connaissance de la langue sont essentielles dans la vie.
Par chance que je n’avais le doigt sur le bouton d’une bombe atomique…avec écrit dessus :
À » PRESCRIRE » plutôt que » PROSCRIRE… !! »
..j’en aurais zigouiller une bonne gang pour rien ! …loll !
Merci encore !
Salutations sincères et amicales,
Christian
Manifeste intégral du FLQ :
http://pages.infinit.net/histoire/manifst_flq.html
à lire l’esprit ouvert tout en se reportant dans le temps, pour que plus rien de ce « portrait » ne revienne … pour aider à se souvenir…
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LISTE des Lecteurs et lectrices du Moulin à paroles présents à titre de citoyenne, citoyen :
Ahmarani, Paul
Alepin, Marie-Anne
Allard, Catherine
Barbe, Jean
Beauchemin, Yves
Beaudoin, Louise
Beaulieu, Victor Lévy
Beaumier, Jaques
Beaulieu, Christine
Beausoleil, Guy
Beausoleil, Fredo
Bédard, Eric
Béland, Marc
Bélisle, André
Bilodeau, Emmanuel
Borne, Geneviève
Bouchard, Benoît
Bouchard, Roméo
Boucher, Pierre
Bouffard, Frédéric
Bougingo, François
Bourgeois, Patrick
Brillant, Pierre-Luc
Brunet, Jacques
Castel, France
Champoux, Marie-Andrée
Chevalot, Simone
Clément, Suzanne
Cochrane, Edith
Côté, Lorraine
Curzi, Pierre
Cyr, Isabelle
Cyr, René-Richard
Dalpé, Jean-Marc
David, Françoise
De Beaumont, Louise
Desbiens, Caroline
Descary, Kristel
Deschênes, Gaston
Dorion, Jean
Duceppe, Gilles
Duclos, Louis
Duguay, Raoûl
Dupuis, Renée
Faubert, Michel
Fréchette, Jean-Yves
Fréchette Sébastien
Frenette, Hugues
Frigon, Martin
Gagnon, Christiane
Gauthier, Michel
Gaulin, André
Gendreau, Marie-Hélène
Gignac, Marie
Grenier, Louis
Haentjens, Brigitte
Haloui, Youness
Hall, Christopher
Hellman, Thomas
JKyll
Kontayanni, Tania
Kotto, Maka
Lachapelle, Andrée
Lambert, Yves
Landry, Bernard
Larose, Gérald
Latulippe, Hugo
Lavoie, Francine
Leblanc, Jacques
Legault, Michel-Maxime
L’Écuyer, François
Lehoux, Johanie
Le Huu, Marie-Christine
Lepage, Robert
Lepage, Roland
Lessard, Michel
Lessard, Nathalie
Létourneau, Jocelyn
Lévesque, Sylvain
Loco Locass
Madore, Nicole
Maheux, Jean
Baron Georges de Marestan
Marois, Pauline
Marsolais, Hubert
Massicotte, Yves
Melançon, André
Mervil, Luck
Michaud, Claud
Millaire, Anne
Millaire Zouvi, Frédéric
Miville-Deschênes, Monique
Morency, Pierre
Ouellette, Jean-René
Parenteau, François
Patenaude, François
Pellerin, Gilles
Perreau, Yann
Philpot, Robin
Picard, Ghislain
Picard, Luc
Piché, Paul
Pilon, Etienne
Pineault, Anne-Gabrielle
Pineault, Pierre-Laval
Portal, Louise
Poupart, Brigitte
Prévost, Amélie
Ratio, Lucien
Régnoux, Philippe
Rhéaume, Gilles
Ricard, André
Ricard, Sébastien
Rivière, Sylvain
Robitaille, Jack
Rompré, Evelyne
Saganash, Roméo
Saïda, Éva
Samian
Savard, Michel
Sioui, Konrad
Snyder, Julie
Tifo, Marie
Vanasse, Christian
Vigneault, Gilles
Waddel, Eric
Waridel, Laure
Webster
Wolfe (Burroughs), Andrew
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« Événement de commémoration qui se veut « unique et pacifique », le Moulin à paroles, organisé à l’occasion des 250 ans de la Bataille des Plaines d’Abraham, se tiendra les 12 et 13 septembre au pavillon Edwin Bélanger. Durant vingt-quatre heures, c’est près de cent lecteurs qui se succéderont pour lire 140 textes, pour la plupart des écrits en prose ou poétiques, mais également des chansons, édits, discours, manifestes et autres. L’exercice, qui débutera vers 15h le 12 septembre, sera découpé en quatre segments d’environ six heures et se déroulera en continu jusqu’à 15h le lendemain. Selon les organisateurs, l’événement, qui a suscité une certaine controverse, se veut une initiative citoyenne spontanée et ouverte. « Le Moulin à paroles cherche à rassembler des gens de tous les horizons. C’est avec eux que nous désirons créer un moment privilégié, de découverte, d’émotions et de mémoire », mentionne le comédien et musicien Sébastien Ricard, qui fait partie de l’organisation de l’événement. »
http://impactcampus.qc.ca/article.jsp?issue=2009-09-08&article=Vingt-quatre-heures-de-paroles
Le choix de lire le Manifeste du FLQ est un choix politique. Cela n’a vraiment rien à voir avec un quelconque démarche artistique.
Cessons d’être hypocrite ici. Labeaume, Hamad et cie n’ont pas été dupes.
J’ai trouvé les accusations de censure de Brigitte Haentjens tout à fait déplacées. Le personnage de vierge offensée ne lui sied pas très bien.
Le mouvement souverainiste est figé au neutre depuis quelques années. Ses militants les plus vociférants, dont la liste est presqu’une copie conforme de celle des participants au Moulin des paroles, sont rendus à poser des gestes provocateurs dans l’espoir de susciter une réaction controversée de la part d’un fédéraliste un peu égaré (Sam Haddad, pour pas le nommer).
Ensuite on table sur la réaction à la réaction pour fouetter les ardeurs nationalistes qui profiteraient au mouvement.
C’est un peu comme si un groupe de fédés du West Island invitait les Larose, Landry, Beaudoin, Bourgeois, Mervil etc pour venir chanter bonne fête à Don Cherry . Dès qu’ils refusent d’y participer, on les affubleraient d’anti-Canadianisme morbide.
C’est triste de constater que le mouvement qui a concrètement contribué à faire progresser notre société en soit rendu à ce genre de tactique puérile et tellement prévisible. René Lévesque ne serait vraiment pas fier de ses émules.
Le politique et une démarche artistique peuvent se fondre -on le voit très souvent. Cela dépend du choix du créateur ou des créateurs.
Ici, personne ne niera que cet événement est et artistique et politique. Tout est politique ou presque. Même quand on achète un objet fabriqué ici ou là…
Et la reconstitution de la bataille des Plaines n’était-elle pas politique et violente ?
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.« Nous sommes des travailleurs québécois et nous irons jusqu’au bout. Nous voulons remplacer avec toute la population cette société d’esclaves par une société libre, fonctionnant d’elle-même et pour elle-même, une société ouverte sur le monde.
Notre lutte ne peut être que victorieuse. On ne tient pas longtemps dans la misère et le mépris un peuple en réveil. » Tiré de : Simard, Francis. Pour en finir avec octobre. Stanké : Montréal, 1982, p. 11-15
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( un peuple en réveil ) Et le peuple s’est endormi…il faut le réveiller !
Cessez d’être un peuple alzheimer !!! Rappelez-vous ce « JE ME SOUVIENS » et que ce ne soit pas de rien… Voilà l’importance et le rôle du Moulin à paroles.
@ dame Gauthier
» Cessez d’être un peuple alzheimer !!! Rappelez-vous ce « JE ME SOUVIENS » et que ce ne soit pas de rien… Voilà l’importance et le rôle du Moulin à paroles. »
Ben voilà le problème ! Plus d’un « fédéraliste » SE SOUVIENT PEUT-ÊTRE TROP BIEN D’UN « CANADIEN ERRANT » ! Desmarais, Trudeau et compagnie, s’ils ne l’ont jamais dit ou ne le diront jamais, s’en souviennent peut-être trop bien d’une certaine histoire … Il y a autant de raisons de croire que nous souffrons d’hypermnésie collective que d’amnésie collective ! Faudrait que ceux qui parlent ad vitam aeternam d’amnésie collective le comprennent mieux. On ne reprochera pas à un indépendantiste une certaine amnésie s’il est incapable de réciter par coeur TROU DE MÉMOIRE d’Hubert Aquin (1968) ! Les soi-disants patriotes qui reprochent à un peuple son « amnésie » font peut-être autant dans le mépris qu’un « ennemi » !
@ sieur Montmarquette
Pas de quoi ! Proscrire plutôt que prescrire, en effet. Prescrivons cependant aux plus « violents » d’entre nous une saine canalisation d’une violence dans l’Art. Mouawad est un modèle à suivre à cet égard. Quelque « bombe littéraire » ou « hit-parade » ne fera jamais de mal à personne …
Citation du chevalier de Lévis
En espérant que ces paroles du Chevalier de Lévis ne tombe dans l’oubli , je souhaite que ceux-ci résonnent de nouveau sur les plaines. Qui sera le porte voie?
Citation du chevalier de Lévis lors de la bataille de Ste-Foy 1760..
La seconde bataille des plaines d’Abraham !
Chevalier de Lévis
« Nos espoirs sont élevés. Notre foi dans les gens est grande. Notre courage est fort. Et nos rêves pour ce magnifique pays ne mourront jamais. »
Soldat Sanspareil
2ièm bataillon du régiment de la Sarre
Vive le Roy!
http://www.regimentdelasarre.ca
http://www.moulinaparoles.com/ScriptorWeb/scripto.asp?resultat=511639&ps_id=798485&st_Ac=aucun&st_Co=aucun
Chanson et parole Victoire à Carillon 8 juillet 1758
Ce chant de victoire a été chanté partout en Nouvelle-France après la bataille du général Montcalm et ses troupes au fort Carillon le 8 juillet 1758.
Celui-ci a été oublié depuis, voilà une belle occasion de se rappeler de ce moment historique qui fait partie de notre histoire et de notre patrimoine.
En voici les paroles, que celles-ci résonnent de nouveau sur les Plaines.
Victoire de Carillon
Un jour c’était grand’ fête
Près de Carillon ;
Les Anglois, bannières en tête
Sous nos canons,
S’avançaient à l’aveuglette
Leurs fusils chargés.
Maluron, malurette,
Maluron, Maluré.
Soudain, d’une voix discrète
Notre général(Montcalm)
Nous dit : La musique est prête
Commençons le bal
Et que la danse s’arrête
Qu’au soleil couché.
Maluron, malurette,
Maluron, Maluré.
Envoyez-leur des noisettes
Pour leur déjeuner
Ils prendront des pommettes
S’ils veulent dîner
Et de la poudre d’escampette
À leur volonté.
Maluron, malurette,
Maluron, Maluré.
Soldat Sanspareil
2ième bataillon du régiment de la Sarre
Vive le Roy!
http://www.regimentdelasarre.ca
Vous pourrez entendre cette chanson en visitant notre site en consultant les vidéo Google et/ou à l’adresse suivante:
http://video.google.ca/videosearch?q=regiment+de+la+sarre&hl=fr&emb=0&aq=f#
http://www.moulinaparoles.com/ScriptorWeb/scripto.asp?resultat=511639&ps_id=798485&st_Ac=aucun&st_Co=aucun
Le rapatriement des armoiries royales de France au Québec.
Il y a aussi un autre moyen de rendre hommage à nos ancêtres de 1759 1760, voici un lien internet sur le sujet, à vous de militer pour ce rapatriement de notre patrimoine.
http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
Rapatriement des armoiries royales de France
Par Soldat Sanspareil
Il y a une belle occasion de rapatrier les armoiries royales de France qui se présentera en septembre 2009 à Québec dans le cadre du dévoilement du projet Montcalm. Je vois bien son retour au musée de l’Amérique Française près du drapeau de Carillon.
Permettez moi humblement de faire la requête suivante qui serait tout aussi significative dans le cadre d’ouverture envers le Québec et qui selon moi mettrait un baume à la polémique ayant entourée la reconstitution de la bataille des plaines de la CCBN.
Lorsque Québec a capitulé devant les troupes anglaises, le 18 septembre 1759, les vainqueurs avaient arraché les armoiries de Québec – une sculpture de Noël Levasseur – pour les transporter à Londres en guise de trophée. La sculpture a été rendue au Canada en 1909. Elle est maintenant exposée au Musée de la guerre à Ottawa. Ne serait-il pas de mise de la restituer à la ville de Québec en cette année ? C’est une idée comme ça.
Pour plus de détails voir le billet de Raymond Lemieux publié dans la revue Québec Science d’avril 2009.
Les armoiries royales de France
À partir de 1725, un ordre est donné d’accrocher les armoiries royales de France au-dessus des portes principales des villes et des forts de Nouvelle-France. L’exemple montré plus haut est installé à Québec jusqu’en 1760.
Il y a une belle occasion de rapatrier les armoiries royales de France qui se présentera en septembre 2009 à Québec dans le cadre du dévoilement du projet Montcalm. Je vois bien son retour au musée de l’Amérique Française près du drapeau de Carillon.
Merci de l’attention que vous porterez à ce billet en espérant cette fois-ci que les groupes de reconstitutions historique du Québec soient invités à toutes commémorations si ceci se concrétise.
Soldat Sanspareil, Il y a un moyen de rendre hommage à nos ancêtres de 1759 1760, voici un lien internet sur le sujet, à vous de militer pour ce rapatriement de notre patrimoine.
http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
Rapatriement des armoiries royales de France
Soldat Sanspareil,
2ième bataillon du régiment de la Sarre
vive le Roy!
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Les groupes de reconstitution historique du Québec et l’histoire de la Nouvelle-France.
Il y a aussi un autre moyen d’en apprendre un peu plus sur notre histoire, celui de la reconstitution historique. Les groupes de reconstitutions historique du Québec permettent de faire revivre une partie de notre patrimoine. Je vous invite donc à découvrir les groupes du Québec.
Voici les groupes:
Le 2e bataillon du régiment de la Sarre http://www.regimentdelasarre.ca
La compagnie des Canonniers-Bombardiers de Québec http://www.ccbq.net/
Les compagnons de la Nouvelle-France http://www.lescompagnons.org/
Miliciens et réguliers du Marquis de Montcalm miliciensdemontcalm.allmyblog.com
cf.geocities.com/miliciensetreguliers
Le Détachement de la Colonie geocities.com/detachementdelacolonie
La compagnie de Lacorne http://www.compagniedelacorne.org
La Garnison de Québec http://www.lagarnisondequebec.com
La Société d »Histoire In Memoriam – Soldat du Roy et Habitants en Canada www3.sympatico.ca/…/1750.htm et le nouveau site http://www.lashim.com
Musée Stewart La compagnie Franche de la Marine http://www.stewart-museum.org/default.asp Les Habitants du Fort http://www.stewart-museum.org/default.asp
Les Habitants de la Vallée du St-Laurent membres.lycos.fr/…/index.htm
L’association d’histoire vivante du Québec Canada pages.videotron.com/ahvqc
Le Corps historique du Québec reenacting.net/…/qhcf.html
Prenez plaisir à découvrir ceux qui ont à coeur de garder notre histoire vivante.
De plus le régiment de la Sarre a fait deux diaporamas sur la reconstitution historique, voici le lien pour les visionner:
http://video.google.ca/videosearch?q=regiment+de+la+sarre&hl=fr&emb=0&aq=f#
En espérant que ceci change les perceptions et aide à reconnaitre ce que les groupes peuvent apporter à notre histoire commune.
Soldat Sanspareil
2ième bataillon du régiment de la Sarre
Vive le Roy!
http://www.regimentdelasarre.ca
http://www.moulinaparoles.com/ScriptorWeb/scripto.asp?resultat=511639&ps_id=798485&st_Ac=aucun&st_Co=aucun
Le patrimoine militaire de la Nouvelle France et les reconstituteurs du Québec 05/09/2009 12:14:41 PM
jean, claude
Ian Brown
The Globe and Mail
samedi 1er août 2009
At Ogdensburg, most of the French-speaking re-enactors were sovereigntists. They cared about preserving the French language and culture – a challenge they were addressing by showing people what French culture was like in the 18th century.
“When you don’t know your history, it’s not important to keep it. But when you know it, you know how much you want to keep it.
…………………………………………………………………….
En visionnant les photos et vidéos de ce site internet, peut-être comprendrez vous mieux ce que nous tentons de préserver pour que les efforts de nos ancêtres ne tombe dans l’oubli.
Peut-être aurez vous maintenant une meilleure opinion de nous.
Soldat Sanspareil
2ième bataillon du régiment de la Sarre
Vive le Roy!
http://www.regimentdelasarre.ac
http://www.flickr.com/photos/garden…
http://www.moulinaparoles.com/ScriptorWeb/scripto.asp?resultat=511639&ps_id=798485&st_Ac=aucun&st_Co=aucun
En visionnant les photos et vidéos de ce site internet, peut-être comprendrez vous mieux ce que nous tentons de préserver pour que les efforts de nos ancêtres ne tombe dans l’oubli
Voici un correctif sur le lien :
http://www.flickr.com/photos/gardener41/sets/72157620957299762/with/3687805743/
Soldat Sanspareil
« LA PEUR DES MOTS »
François Bourque
Le Soleil, le 05 septembre 2009
(
Québec) Regrouper des artistes et des personnalités publiques pour une lecture de textes historiques sur les Plaines au soir de l’anniversaire de la bataille de 1759 pouvait difficilement être autre chose que politique.
Je m’étonne donc d’entendre des élus comme le maire de Québec remettre en question leur participation sous prétexte que l’événement serait devenu trop politique, qu’on y trouvera trop de politiciens d’une même famille politique et trop peu des autres familles. C’était pourtant écrit dans le ciel.
Le Moulin à paroles (1) n’a jamais fait de cachette qu’il voulait, 24 heures durant, montrer et incarner la «résistance des gens d’ici».
Celle des citoyens de Québec lors du siège de 1759 qui s’est achevé par la bataille des Plaines; celle de la langue, de la religion et de la culture de ceux qui parlent français.
Puis sous le large parapluie de la résistance, la lutte des Patriotes pour la démocratie et le gouvernement «responsable»; la bataille pour la survie du français dans l’Ouest; la lutte contre la conscription et les grands combats sociaux du XXe siècle : droit de vote des femmes et féminisme, syndicalisation, nationalisme.
Personne ne met en doute l’intention des concepteurs du Moulin à paroles d’en faire un événement rassembleur.
Il y a d’ailleurs un beau symbole à ce que des descendants directs de Montcalm et de Wolfe soient du nombre.
Mais il allait de soi qu’avec pareil menu, on allait attirer davantage de militants et d’acteurs de la gauche nationaliste que du Parti conservateur ou de l’Institut économique de Montréal.
Sans compter que les concepteurs du Moulin, Biz et Sébastien de Loco Locass, ont souvent pris pour cible les libéraux de Jean Charest. Il ne faudrait pas faire semblant de ne le découvrir qu’aujourd’hui.
M. Labeaume remet en question sa participation au Moulin à paroles qui serait devenu, selon lui, trop partisan pour qu’il s’y sente «à l’aise».
C’est sûr qu’il serait plus simple pour M. Labeaume si davantage de fédéralistes ou de politiciens de toutes couleurs y étaient aussi.
Celui qui fut jadis attaché politique et candidat à une investiture du PQ ne souhaite plus aujourd’hui s’afficher dans le camp des souverainistes. Ni dans l’autre camp d’ailleurs.
Il souhaite être perçu comme neutre. Un choix stratégique qui se défend, quand on est le maire de Québec et qu’il faut composer avec des gouvernements supérieurs dont la couleur change au fil des ans.
Remarquez que cela n’a jamais empêché les prédécesseurs de M. Labeaume de prendre parti, M. L’Allier se rangeant chez les souverainistes; Mme Boucher, M. Pelletier et M. Lamontagne chez les fédéralistes.
Le maire Labeaume a aussi justifié son malaise par la présence parmi la centaine d’invités du militant extrémiste Patrick Bourgeois. Il lui reproche des propos incitant à la violence lors du débat sur la reconstitution de la bataille des Plaines. Le PQ a d’ailleurs banni M. Bourgeois pour ce même motif.
Personne n’a demandé à M. Labeaume de défendre l’indéfendable ni d’endosser les excès de langage de M. Bourgeois. Déjà qu’il en a parfois plein les bras à endosser les siens.
J’irai au Moulin à paroles pour les mêmes raisons que je serais allé à la reconstitution de la bataille des plaines d’Abraham. Pour la pertinence du sujet, pour l’originalité du spectacle et pour apprendre l’histoire d’un angle autre que celui des manuels et des textes officiels.
Je sais que cette histoire sera colorée par les choix des concepteurs du spectacle. Mais n’en est-il pas toujours ainsi ? J’irai aussi pour le plaisir des mots, car le Moulin à paroles ne fait pas seulement dans la résistance, il célèbre aussi la littérature.
Une sélection de textes et d’auteurs marquants dont un extrait des récits de voyage de Jacques Cartier que devait lire M. Labeaume.
J’irai de nuit. Pour voir les mots sortir de l’ombre.
(1) Kiosque Edwin-Bélanger, plaines d’Abraham, du 12 septembre, 15h, au 13 septembre, 15h.
LE MOULIN DE LA TERREUR
Stéphane Gendron, Journal de Montréal
Bravo au gouvernement Charest qui s’est dissocié du spectacle de la honte, qui aura lieu sur les plaines d’Abraham le 12 septembre prochain, sous l’appellation Moulin à paroles. Loin de dénigrer l’initiative, il faut féliciter les organisateurs de cette manifestation culturelle et historique censée nous présenter les grands textes fondateurs de la société québécoise : Grandbois, Marie-Victorin, Leclerc, Lévesque et j’en passe. Ce genre d’événement mérite une place de choix dans la capitale.
Mais là où la manifestation perd toute sa crédibilité, c’est quand on met en scène le manifeste du FLQ, lu en catastrophe à l’époque par Gaétan Montreuil le 8 octobre 1970, sur les ondes de Radio-Canada. Un texte ignoble écrit par des terroristes et qui vient faire l’apologie de l’action du FLQ, un groupe terroriste fou et enragé qui a kidnappé un diplomate, tué un ministre et posé des bombes. Il n’est pas question ici de parler de la Crise d’octobre et de son déroulement. Il n’est pas non plus question de Trudeau et de la Loi sur les mesures de guerre. Il s’agit de terroristes qu’on voudrait bien faire passer pour les patriotes de 1837-38, version des temps modernes. Quelle lâcheté intellectuelle! C’est détourner l’Histoire – comme le ferait si bien Falardeau – que de nous présenter ce torchon complètement débile et dogmatique dans le cadre de cette célébration des grands textes de notre histoire. Oui, nous pouvons en parler dans les livres d’histoire ou aller voir Montreuil dans les archives cinématographiques. Mais lire ce texte en grande pompe par l’intermédiaire d’un «artiste» qui en interprétera l’intégral relève de l’irresponsabilité pure. C’est comme lire un manifeste des talibans à Ground Zero à New York.
Ce triste épisode me rappelle Bernard Landry qui, en 2001, avait nommé Michèle Duclos déléguée du Québec pour l’Algérie. Qu’avait fait Duclos ? Comploté avec le FLQ et les Black Panthers pour faire sauter la Statue de la Liberté. Rien de moins. Elle avait été arrêtée par la police américaine avec 3 détonateurs et 30 bâtons de dynamite dans son automobile. «Bah !», de dire les péquistes à l’époque. Comme si l’on pouvait payer sa dette envers la société que l’on voulait détruire ! Il n’existe ni rémission ni pardon pour un terroriste, celui qui est prêt à tuer l’innocent pour faire avancer sa cause.
LA PAROLE AUX BANDITS
Le terrorisme prend sa racine dans l’oppression et le sang. La Palestine et Israël sont des exemples inqualifiables de cette folie humaine. Le Québec des années 1960 et 70 n’était pas cette terre que nous regardons régulièrement aux bulletins de nouvelles. Les membres du FLQ étaient tout simplement une bande d’illuminés aveuglés par leur doctrine communiste et disposés à tuer pour l’avancement de leur «cause nationale.» Une bande de criminels sous des airs d’intellos. Voilà ! Donner une minute d’attention aux Lanctôt, Rose, et compagnie ne fait encore que raviver une période politique sombre de notre histoire dont on ne doit pas être fiers. Que Lanctôt sèche à Cuba et que les Rose tombent dans les oubliettes!
Et dire que des souverainistes menaçaient de faire éclater la violence si on procédait à la reconstitution de la Bataille des plaines d’Abraham ! Bravo, mes amis séparatistes. Vous êtes toujours aussi illogiques et déconnectés de la réalité québécoise… Tout pour faire avancer votre cause !
À ce que je sache, le gouvernement élu à Québec est le gouvernement de tout le monde. Les absents ont toujours tort, monsieur Hammad devrait le savoir. Est-ce par manque de courage qu’il sert une parade ?
Un député et ministre ayant été victime du FLQ, il eut été tout à fait légitime d’user du Moulin à paroles pour laisser qui, un proche, qui un porte-parole, exprimer le drame que cet assassinat a fait vivre.
M. Hammad commet un affront à sa mémoire en déchirant sa chemise comme il le fait.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’un des nôtres ne tombe victime des Talibans, La guerre n’est pas un jeu, reconstituer la bataille de 1759 aurait été quelque peu indécent vu les circonstances. Tout comme celle de la plus humiliante défaite, en raison d’une supériorité numérique nettement disproportionnée, de toute l’histoire militaire des forces britanniques en Amérique du Nord, subie par le général Braddock aux mains de Montcalm,
Messieurs Charest et consorts, un peu de courage s’il-vous-plaît, les organisateurs du Moulin à paroles vous tendent leurs bras meurtris par vos propos..
Bonjour Mme Legault,
J’ai remarqué étant nouveau sur ce site, qu’en plus d’émettre son opinion, on peut aussi y mettre de nombreux liens sur nos propres oeuvres.
Un blogeur en a même mis « 7 ».
En les ouvrants (les liens), on a la surprise de retrouver de très nombreux commentaires suscités par chacun de ces liens.
Question : est-ce la politique d’ouverture de « Voix publique » ou bien de la vôtre, vantée par M. Bouchard?
Une simple curiosité,
Jean-Renaud Dubois
Sainte-Adèle
@ Monsieur Dubois.
Ce blogue est un lieu de discussion et de débat non partisan. Quant aux liens, il va sans dire qu’il est préférable de s’en tenir à ceux qui sont pertinents pour le sujet traité.
» Ensuite on table sur la réaction à la réaction pour fouetter les ardeurs nationalistes qui profiteraient au mouvement. » (M. Lépine)
En effet, Sébastien Ricard de Loco Locass, dont le père à l’Académie des lettres du Québec, aurait peut-être avantage à lire et faire lire autre chose le Manifeste du FLQ à ses concitoyens.
Il pourrait lire et faire lire les titres d’auteurs d’ici qu’il a donné à Stanley Péan (président de l’Union des écrivaines et écrivains du Québec) dans « Le Libraire » de février/mars 2009 : « L’homme rapaillé » de Miron, « Le Survenant » de Guèvremont, « La poésie québécoise : des origines à nos jours » de Mailhot et Nepveu, « À l’ombre d’Orford » de Desrochers, « Raisons communes » de Dumont, « Poésie complètes » de Nelligan, « Blocs erratiques » d’Aquin.
Il parle aussi de Neruda, Aragon, Beaudelaire, Perse …