D'autant plus que le Québec est déjà le seul État sur ce continent à subventionner les écoles «privées» et ce, à hauteur de 60%…
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16 commentaires
« Plus un nouvelle allocation pour réduire la taille des classes…. »
On devra remettre Thierry Vandal à l’oeuvre… ( ironie bien entendu )
Oui, bouche bée…
La FEEP fait tout pour que la population soit en désaccord avec ces subventions à 60% et réclame le retrait de l’État afin que ce dernier remette l’argent à la bonne place : dans nos écoles publiques si cruellement touchées.
Le fondement des écoles privées est la rigueur et l’excellence et fréquenter une école privée est un privilège, pas un droit. Si tu échoues, tu dois en payer le prix et faire de l’air. C’est ce qui s’appelle ‘responsabiliser les étudiants’.
Les écoles privées n’ont pas à traîner des étudiants qui ne réussissent pas. Si, par contre, « on » leur demande, alors qu’on leur donne aussi des ressources.
D’habitude ceux qui ont fréquenté l’école privé, en sont les plus gros supporteurs alors que ceux qui ont fréquenté les école publique sont à l’opposé. Je me demande dans quel secteur Madame Legault a été éduquée. Sans savoir, je devinerais le secteur public.
@ Devid Lépine
Je suis allé au privé et je pense que le gouvernement ne devrait pas le subventionner. Je n’ai rien contre le privé, mais qu’on débourse ce que ça vaut si on veut y mettre ses enfants. Si je veux coucher dans un hotel à quatre étoiles plutôt que dans celui à deux, je ne demande pas une subvention au gouvernement pour me le payer. Si les écoles privées sont si merveilleuses, qu’elles demandent du $$$ à ceux et celles qui les ont fréquentés (ex. : Vandal) et qu’elles donnent des bourses aux élèves moins fortunés qui performent bien.
Puisqu’il semble que les élèves des écoles privées réussissent mieux que ceux des écoles publiques je suggérerais un plan en trois étapes.
Première étape: On ferme complètement le réseau d’enseignement public.
Deuxième étape: On subventionne à 100% le réseau privé en le forçant à intégrer tous les élèves qui autrement auraient fréquenté le réseau public.
Troisième étape: Une fois que le réseau privé a retrouvé son air d’aller et que tout fonctionne rondement, on le nationalise et on coupe toute forme de subvention aux écoles qui résisteraient. Les restes du réseau privé qui résisteraient seraient tellement amochés que plus personne ne voudrait y envoyer son enfant. Finie la reproduction de la classe supérieure ou plutôt la reproduction de la classe qui se pense supérieure au point d’en être objectivement inférieure.
Depuis quand la prétention, la vanité, le manque d’humilité, l’orgueil excessif, la pédanterie, la suffisance et le snobisme sont-ils des qualités? L’école privée ne forme pas des citoyens supérieurs aux autres. Elles récoltent à la base une clientèle qui se pense supérieure aux autres et ne fait que renforcer cette impression. L’école privée fabrique des monstres, sauf s’ils le sont déjà au départ.
@ M. Pelletier
Avec respect, votre comparaison avec les hôtels est boîteuse. Tous les contribuables québécois paient pour le réseau d »éducation public. Personne paie pour le réseau hôtellier, sauf les usagers. Ceux qui envoient leurs enfants au réseau privé paient la différence, c-à-d l’état donne au privé 60% de ce qu’il donne au public et les parents comblent l’écart.
En supprimant la subvention de 60 % , nombreux seront ceux qui ne pourront plus payer et reviendront à la charge de l’état, donc 100 % du coût sera assumé par la collectivité. L’école privée deviendra alors ce que de nombreux socialistes souhaitent, un lieu de privilège et de snobisme, ce qui n’est pas du tout le cas aujourd’hui, n’en déplaise à M. Mitriou et ses idées reçues si bien illustrées ci-haut.
En fait, du point de vue économique, l’école privée est une bonne affaire pour les contribuables, les élèves au privé ne coûtent que 60% de ceux au public. Ceux qui voudraient abolir cette subvention de 60% sont très taciturnes lorsque il s’agit de combler le 40% manquant, mis à part les généralités faciles de taxer les riches, alors que le taux maximal d’impôsition au Québec est atteint à 29 000 $. Est riche au Québec celui qui a un revenu imposable de 29 000 $ et plus.
@. Lépine
Désolé pour l’argument boiteux. Parlons plutôt santé. Si je veux aller en clinique privée, plutôt qu’au public, pour voir le pédiatre avec mes enfants, je paie ce que ça vaut (100$ la visite par enfants), je ne demande pas au gouvernement de payer la différence.
Encore l’argument de ‘la bonne affaire’ du privé. Merci aux utilisateurs du privé de nous sauver tant d’argent. Le 60% gouvernemental paie pour les mêmes services de base qui représentent 100% des dépenses au public. Le 40% payer par les parents paie les extras qui viennent avec le privilège d’aller au privé.
Je suis allé au privé et plusieurs enfants de mes amis y vont et je dois dire que c’est encore un lieu de privilège et de snobisme pour plusieurs. La classe moyenne se ‘saigne’ pour y envoyer ses enfants souvent parce qu’elle espère avoir accès aux mêmes choses que les riches.
@M. Pelletier
« Le 60% gouvernemental paie pour les mêmes services de base qui représentent 100% des dépenses au public. Le 40% payer par les parents paie les extras qui viennent avec le privilège d’aller au privé. »
Nuance, l’état donne au privé 60 % de ce qu’il donne au public. Est-ce à dire que le privé dispense tous les services de base pour 60 % de ce qu’il en coûte au public et la différence est pour des gâteries ? Si tel était le cas, nous avons un gros problème d’efficacité au public. Je ne crois pas que ce soit le cas. Lieu de privilège, dans certains cas sans doute, doit-on abolir les classes sociales pour autant ?
@ David Lépine
« L’école privée deviendra alors ce que de nombreux socialistes souhaitent, un lieu de privilège et de snobisme, ce qui n’est pas du tout le cas aujourd’hui, n’en déplaise à M. Mitriou et ses idées reçues si bien illustrées ci-haut. »
Ne vous en déplaise Monsieur Lépine mes idées ne sont pas reçues comme vous l’affirmez. Elles découlent de mes propres constatations. Je n’ai besoin de personne pour me dire quoi penser. Même si je conviens qu’il y a des exceptions (heureusement), le réseau des écoles privées produit globablement moins de gens fréquentables qu’en produit le réseau public. Ce n’est pas en isolant de petits « anges » du reste de la société qu’on leur apprend à comprendre et à respecter tous les membres de cette société. Après on se demande pourquoi certains de nos grands dirigeants semblent être tellement coupés de la réalité. C’est parce qu’ils ont été pendant trop longtemps coupés de cette réalité.
« Je ne crois pas que ce soit le cas. Lieu de privilège, dans certains cas sans doute, doit-on abolir les classes sociales pour autant ? »
Doit-on abolir les classes sociales? La question à un million de dollars…
Je crois bien que c’est la première que je vois quelqu’un formuler une telle question. Habituellement les capitalistes ou la droite en général se contentent de nier l’existence des classes sociales. Quand on en reconnaît l’existence on ne se demande pas s’il faut les abolir mais plutôt qu’est-ce qu’on attend pour le faire. À moins de se considérer soi-même dans une classe à part.
« L’école privée fabrique des monstres » P. Mitriou
Et ce n’est pas des idées reçues ça ? M. Mitriou a été à même de constater personellement que la plupart des dizaines, sinon des centaines de milliers de gens au Québec qui ont fréquenté les écoles privées sont une tare pour la société, un fardeau insoutenable qui n’ont rien contribué, évidemment à quelques heureuses exceptions près. Et on accuse l’autre de lui dire comment penser…
Abolissons ces lieux de privilège qui déforment notre jeunesse, comme si savoir bien écrire et compter « isolait les petits anges » de la réalité. Et dire que c’est avec de pareilles théories de nivellement par le bas qu’on va bâtir la future république du Québec.
@ M. Lépine
Lieu de privilège, dans certains cas sans doute, doit-on abolir les classes sociales pour autant ?
Est-ce que l’abolition des subventions au privé = abolir les classes sociales selon vous ? Je ne parle pas d’abolir le privé, je dis seulement que les gens qui y tiennent devraient payer ce que ça vaut. Dans presque toutes les sociétés au monde, les gens sont d’accord pour payer un système public, mais combien payent pour un système privé parallèle qui n’est pas accessible à tous ? Si les écoles veulent ouvrir leurs portes aux élèves pauvres mais doués, qu’elles mettent sur pieds des fondations pour ces élèves. Il en reste des vrais mécènes riches qui croient au privé (pas Vandal).
M. Lépine dit : (…) alors que le taux maximal d’impôsition au Québec est atteint à 29 000 $.
La grille #401 de la déclaration de revenu du Québec 2008 établi 3 niveaux d’imposition :
1- $0 – 37500
2- 37500 – 75000
3- 75000 et +
En 2007 les niveaux étaient ceux-ci :
1- $0 – 29290
2- 29290 – 58595
3- 58595 et +
Les taux d’imposition sont respectivement de 16%, 20% et 24%.
À ces salaires, on nous considère assez riches pour payer de l’impôt sur 100% de nos revenus. Ceux par contre qui reçoivent un salaire en options d’achat, sont imposés à 50% de leurs revenus. La vraie richesse n’est donc pas taxée. Donc plus on est riche moins on paie d’impôt proportionnellement à nos revenus. Ces riches n’ont par ailleurs aucun besoin d’aide de l’État. Alors leur 60% pourrait être récupéré pour les enfants qui en ont besoin.
Abolir les clases sociales. Franchement…
En Russie Soviétique, en Chine, pays communistes, il y avait et il y a des classes sociales.
L’homme vit en société et toute société a des classes. Que ce soit les fourmis, les thermites, les loups, les poules, les hommes : il y a les Alphas et les autres, en ordre d’importance, jusqu’à l’oméga.
Les classes sociales sont dans la nature des choses. Les humains, comme les autres animaux sociaux, ont aussi des privilèges qui accompagnent le rang sociale. Une éducation supérieure fait parti de ces privilèges. Les déshérités en bavent, les privilégiés se régalent. Ainsi va la vie. C’est ben verrat! 🙂
Tout comme vous, M. Mitriou, je suis révolté par ces injustices et j’aimerais qu’elles ne fussent point. Cependant, elles existent. C’est pourquoi je suis socialiste. Je désire réduire les injustices, sachant très bien qu’il y en aura toujours, c’est le propre de l’homme. Prenez l’exemple de la caisse électorale. M. Lévesque croyait avoir mis en place un mécanisme qui réglait la question. Ce ne fut qu’une question de temps avant que l’on trouve des moyens détournés pour circonvenir cet obstacle aux affaires comme on avait l’habitue d’en faire. La même chose au fédéral après le passage de la Loi Chrétien sur le financement des partis. Là où il y a l’Homme… C’est bien décourageant.
Cette demande des institutions privées est incohérente à sa face même. Non seulement ne se contentent-elles pas de passer sous silence le fait que leur politique d’admission fait déjà en sorte qu’elles sélectionnent leurs élèves, ce qui leur permet de rabattre sur le secteur public des élèves présentant au départ des difficultés d’apprentissage, voilà qu’elles ajoutent l’ironie à la morgue et qu’elles réclament des subsides pour palier aux maladresses de la politique de sélection. C’est pourtant à partir de cette politique de sélection qu’il faut questionner, qu’elles étalent leurs statistiques montrant qu’elles sont plus performantes que les institutions du secteur public en termes du taux d’obtention d’un diplôme par leurs élèves ou de leurs succès à des épreuves nationales, comme si les dés n’étaient pas pipés au départ en leur faveur du fait de cette même politique de sélection.
Qui plus est, elles ne sont pas tenues de garder des élèves perturbateurs ou qui ne satisfont pas aux normes des notes de passage, ce que ne peuvent faire les institutions publiques. Si on ajoute à cela toutes les difficultés rencontrées par les écoles publiques qui comptent parmi elles des élèves venus de foyers plus ou moins acculturés à la langue et au milieu ou bien de familles monoparentales qui n’ont pas les moyens du privé, même subventionné, la conclusion qui saute aux yeux est qu’il y a deux poids, deux mesures, pour évaluer ces deux secteurs d’enseignement. Attribuer les rendements obtenus aux seules vertus de l’organisation, de la gestion ou de l’efficience pédagogique est tout simplement pernicieux. Mais il se trouve bien des zélateurs jésuitiques du privé qui sont prêts à franchir ce pas sans que se dessine la moindre ride de doute sur leur front d’airain de colonel à la retraite. Pour eux, le privé dans tous les domaines est une panacée. En conclusion, non seulement ces sommes que réclament les institutions privées devraient-elles leur être refusées, mais toutes les subventions qu’elles obtiennent autrement devraient suivre le même chemin.
@ Marc Audet
Bravo !
Le rôle en principe précisément de tout système scolaire et universitaire public est de rétablir la possibilité pour les plus pauvres de pouvoir offrir à leurs enfants une instruction à une hauteur telle qu’elle permette aux méritants et travailleurs de pouvoir accéder à tous les postes possibles.
Si les systèmes éducatifs publics du Québec souffrent de décrochage alors que le Québec subventionne le privé à la hauteur de 60%, il s’agit de tout faire y compris de faire les choix politiques et financiers de réhausser le niveau de les résultats de ce même système public. Quitte à se retirer progressivement du système privé. Tout est bien une question de choix politique, quand on voit par exemple les sommes faramineuses englouties dans l’armée par tous nos états, tout cela pour aller faire la guerre à l’autre bout du monde pour une cause qui dépasse largement chaque citoyen….
A quoi aspire t on comme société de demain ? Une société ignorante qui fait la guerre sans savoir pourquoi ou une société instruite en paix ?
Napoléon fut un dictateur sans cesse en soif d’augmenter son pouvoir, il interdit l’enseignement en France de l’histoire de la philosophie parce qu’il savait que l’enseignement de ces deux disciplines risquaient d’aider les gens à réfléchir et s’apercevoir qu’il était avant tout un tyran ! Edifiant tout autant que votre Duplessis. Les armées Napoléoniennes l' »aimaient » avant tout parce qu’il payait bien dans un siècle où le lot commun de tant de gens était la misère. Etre militaire, ça voulait dire déjà avoir à manger tous les jours, des chaussures ( des vraies et pas des sabots de bois !) dormir dans un lit ou au moins à l’abri , un bel uniforme prestigieux et une solde. La panacée pour des tas de petits gars. De là à dire qu’ils approuvaient ses guerres incessantes c’est toute une autre histoire.
« Plus un nouvelle allocation pour réduire la taille des classes…. »
On devra remettre Thierry Vandal à l’oeuvre… ( ironie bien entendu )
Oui, bouche bée…
La FEEP fait tout pour que la population soit en désaccord avec ces subventions à 60% et réclame le retrait de l’État afin que ce dernier remette l’argent à la bonne place : dans nos écoles publiques si cruellement touchées.
Le fondement des écoles privées est la rigueur et l’excellence et fréquenter une école privée est un privilège, pas un droit. Si tu échoues, tu dois en payer le prix et faire de l’air. C’est ce qui s’appelle ‘responsabiliser les étudiants’.
Les écoles privées n’ont pas à traîner des étudiants qui ne réussissent pas. Si, par contre, « on » leur demande, alors qu’on leur donne aussi des ressources.
D’habitude ceux qui ont fréquenté l’école privé, en sont les plus gros supporteurs alors que ceux qui ont fréquenté les école publique sont à l’opposé. Je me demande dans quel secteur Madame Legault a été éduquée. Sans savoir, je devinerais le secteur public.
@ Devid Lépine
Je suis allé au privé et je pense que le gouvernement ne devrait pas le subventionner. Je n’ai rien contre le privé, mais qu’on débourse ce que ça vaut si on veut y mettre ses enfants. Si je veux coucher dans un hotel à quatre étoiles plutôt que dans celui à deux, je ne demande pas une subvention au gouvernement pour me le payer. Si les écoles privées sont si merveilleuses, qu’elles demandent du $$$ à ceux et celles qui les ont fréquentés (ex. : Vandal) et qu’elles donnent des bourses aux élèves moins fortunés qui performent bien.
Puisqu’il semble que les élèves des écoles privées réussissent mieux que ceux des écoles publiques je suggérerais un plan en trois étapes.
Première étape: On ferme complètement le réseau d’enseignement public.
Deuxième étape: On subventionne à 100% le réseau privé en le forçant à intégrer tous les élèves qui autrement auraient fréquenté le réseau public.
Troisième étape: Une fois que le réseau privé a retrouvé son air d’aller et que tout fonctionne rondement, on le nationalise et on coupe toute forme de subvention aux écoles qui résisteraient. Les restes du réseau privé qui résisteraient seraient tellement amochés que plus personne ne voudrait y envoyer son enfant. Finie la reproduction de la classe supérieure ou plutôt la reproduction de la classe qui se pense supérieure au point d’en être objectivement inférieure.
Depuis quand la prétention, la vanité, le manque d’humilité, l’orgueil excessif, la pédanterie, la suffisance et le snobisme sont-ils des qualités? L’école privée ne forme pas des citoyens supérieurs aux autres. Elles récoltent à la base une clientèle qui se pense supérieure aux autres et ne fait que renforcer cette impression. L’école privée fabrique des monstres, sauf s’ils le sont déjà au départ.
@ M. Pelletier
Avec respect, votre comparaison avec les hôtels est boîteuse. Tous les contribuables québécois paient pour le réseau d »éducation public. Personne paie pour le réseau hôtellier, sauf les usagers. Ceux qui envoient leurs enfants au réseau privé paient la différence, c-à-d l’état donne au privé 60% de ce qu’il donne au public et les parents comblent l’écart.
En supprimant la subvention de 60 % , nombreux seront ceux qui ne pourront plus payer et reviendront à la charge de l’état, donc 100 % du coût sera assumé par la collectivité. L’école privée deviendra alors ce que de nombreux socialistes souhaitent, un lieu de privilège et de snobisme, ce qui n’est pas du tout le cas aujourd’hui, n’en déplaise à M. Mitriou et ses idées reçues si bien illustrées ci-haut.
En fait, du point de vue économique, l’école privée est une bonne affaire pour les contribuables, les élèves au privé ne coûtent que 60% de ceux au public. Ceux qui voudraient abolir cette subvention de 60% sont très taciturnes lorsque il s’agit de combler le 40% manquant, mis à part les généralités faciles de taxer les riches, alors que le taux maximal d’impôsition au Québec est atteint à 29 000 $. Est riche au Québec celui qui a un revenu imposable de 29 000 $ et plus.
@. Lépine
Désolé pour l’argument boiteux. Parlons plutôt santé. Si je veux aller en clinique privée, plutôt qu’au public, pour voir le pédiatre avec mes enfants, je paie ce que ça vaut (100$ la visite par enfants), je ne demande pas au gouvernement de payer la différence.
Encore l’argument de ‘la bonne affaire’ du privé. Merci aux utilisateurs du privé de nous sauver tant d’argent. Le 60% gouvernemental paie pour les mêmes services de base qui représentent 100% des dépenses au public. Le 40% payer par les parents paie les extras qui viennent avec le privilège d’aller au privé.
Je suis allé au privé et plusieurs enfants de mes amis y vont et je dois dire que c’est encore un lieu de privilège et de snobisme pour plusieurs. La classe moyenne se ‘saigne’ pour y envoyer ses enfants souvent parce qu’elle espère avoir accès aux mêmes choses que les riches.
@M. Pelletier
« Le 60% gouvernemental paie pour les mêmes services de base qui représentent 100% des dépenses au public. Le 40% payer par les parents paie les extras qui viennent avec le privilège d’aller au privé. »
Nuance, l’état donne au privé 60 % de ce qu’il donne au public. Est-ce à dire que le privé dispense tous les services de base pour 60 % de ce qu’il en coûte au public et la différence est pour des gâteries ? Si tel était le cas, nous avons un gros problème d’efficacité au public. Je ne crois pas que ce soit le cas. Lieu de privilège, dans certains cas sans doute, doit-on abolir les classes sociales pour autant ?
@ David Lépine
« L’école privée deviendra alors ce que de nombreux socialistes souhaitent, un lieu de privilège et de snobisme, ce qui n’est pas du tout le cas aujourd’hui, n’en déplaise à M. Mitriou et ses idées reçues si bien illustrées ci-haut. »
Ne vous en déplaise Monsieur Lépine mes idées ne sont pas reçues comme vous l’affirmez. Elles découlent de mes propres constatations. Je n’ai besoin de personne pour me dire quoi penser. Même si je conviens qu’il y a des exceptions (heureusement), le réseau des écoles privées produit globablement moins de gens fréquentables qu’en produit le réseau public. Ce n’est pas en isolant de petits « anges » du reste de la société qu’on leur apprend à comprendre et à respecter tous les membres de cette société. Après on se demande pourquoi certains de nos grands dirigeants semblent être tellement coupés de la réalité. C’est parce qu’ils ont été pendant trop longtemps coupés de cette réalité.
« Je ne crois pas que ce soit le cas. Lieu de privilège, dans certains cas sans doute, doit-on abolir les classes sociales pour autant ? »
Doit-on abolir les classes sociales? La question à un million de dollars…
Je crois bien que c’est la première que je vois quelqu’un formuler une telle question. Habituellement les capitalistes ou la droite en général se contentent de nier l’existence des classes sociales. Quand on en reconnaît l’existence on ne se demande pas s’il faut les abolir mais plutôt qu’est-ce qu’on attend pour le faire. À moins de se considérer soi-même dans une classe à part.
« L’école privée fabrique des monstres » P. Mitriou
Et ce n’est pas des idées reçues ça ? M. Mitriou a été à même de constater personellement que la plupart des dizaines, sinon des centaines de milliers de gens au Québec qui ont fréquenté les écoles privées sont une tare pour la société, un fardeau insoutenable qui n’ont rien contribué, évidemment à quelques heureuses exceptions près. Et on accuse l’autre de lui dire comment penser…
Abolissons ces lieux de privilège qui déforment notre jeunesse, comme si savoir bien écrire et compter « isolait les petits anges » de la réalité. Et dire que c’est avec de pareilles théories de nivellement par le bas qu’on va bâtir la future république du Québec.
@ M. Lépine
Lieu de privilège, dans certains cas sans doute, doit-on abolir les classes sociales pour autant ?
Est-ce que l’abolition des subventions au privé = abolir les classes sociales selon vous ? Je ne parle pas d’abolir le privé, je dis seulement que les gens qui y tiennent devraient payer ce que ça vaut. Dans presque toutes les sociétés au monde, les gens sont d’accord pour payer un système public, mais combien payent pour un système privé parallèle qui n’est pas accessible à tous ? Si les écoles veulent ouvrir leurs portes aux élèves pauvres mais doués, qu’elles mettent sur pieds des fondations pour ces élèves. Il en reste des vrais mécènes riches qui croient au privé (pas Vandal).
M. Lépine dit : (…) alors que le taux maximal d’impôsition au Québec est atteint à 29 000 $.
La grille #401 de la déclaration de revenu du Québec 2008 établi 3 niveaux d’imposition :
1- $0 – 37500
2- 37500 – 75000
3- 75000 et +
En 2007 les niveaux étaient ceux-ci :
1- $0 – 29290
2- 29290 – 58595
3- 58595 et +
Les taux d’imposition sont respectivement de 16%, 20% et 24%.
À ces salaires, on nous considère assez riches pour payer de l’impôt sur 100% de nos revenus. Ceux par contre qui reçoivent un salaire en options d’achat, sont imposés à 50% de leurs revenus. La vraie richesse n’est donc pas taxée. Donc plus on est riche moins on paie d’impôt proportionnellement à nos revenus. Ces riches n’ont par ailleurs aucun besoin d’aide de l’État. Alors leur 60% pourrait être récupéré pour les enfants qui en ont besoin.
Abolir les clases sociales. Franchement…
En Russie Soviétique, en Chine, pays communistes, il y avait et il y a des classes sociales.
L’homme vit en société et toute société a des classes. Que ce soit les fourmis, les thermites, les loups, les poules, les hommes : il y a les Alphas et les autres, en ordre d’importance, jusqu’à l’oméga.
Les classes sociales sont dans la nature des choses. Les humains, comme les autres animaux sociaux, ont aussi des privilèges qui accompagnent le rang sociale. Une éducation supérieure fait parti de ces privilèges. Les déshérités en bavent, les privilégiés se régalent. Ainsi va la vie. C’est ben verrat! 🙂
Tout comme vous, M. Mitriou, je suis révolté par ces injustices et j’aimerais qu’elles ne fussent point. Cependant, elles existent. C’est pourquoi je suis socialiste. Je désire réduire les injustices, sachant très bien qu’il y en aura toujours, c’est le propre de l’homme. Prenez l’exemple de la caisse électorale. M. Lévesque croyait avoir mis en place un mécanisme qui réglait la question. Ce ne fut qu’une question de temps avant que l’on trouve des moyens détournés pour circonvenir cet obstacle aux affaires comme on avait l’habitue d’en faire. La même chose au fédéral après le passage de la Loi Chrétien sur le financement des partis. Là où il y a l’Homme… C’est bien décourageant.
Cette demande des institutions privées est incohérente à sa face même. Non seulement ne se contentent-elles pas de passer sous silence le fait que leur politique d’admission fait déjà en sorte qu’elles sélectionnent leurs élèves, ce qui leur permet de rabattre sur le secteur public des élèves présentant au départ des difficultés d’apprentissage, voilà qu’elles ajoutent l’ironie à la morgue et qu’elles réclament des subsides pour palier aux maladresses de la politique de sélection. C’est pourtant à partir de cette politique de sélection qu’il faut questionner, qu’elles étalent leurs statistiques montrant qu’elles sont plus performantes que les institutions du secteur public en termes du taux d’obtention d’un diplôme par leurs élèves ou de leurs succès à des épreuves nationales, comme si les dés n’étaient pas pipés au départ en leur faveur du fait de cette même politique de sélection.
Qui plus est, elles ne sont pas tenues de garder des élèves perturbateurs ou qui ne satisfont pas aux normes des notes de passage, ce que ne peuvent faire les institutions publiques. Si on ajoute à cela toutes les difficultés rencontrées par les écoles publiques qui comptent parmi elles des élèves venus de foyers plus ou moins acculturés à la langue et au milieu ou bien de familles monoparentales qui n’ont pas les moyens du privé, même subventionné, la conclusion qui saute aux yeux est qu’il y a deux poids, deux mesures, pour évaluer ces deux secteurs d’enseignement. Attribuer les rendements obtenus aux seules vertus de l’organisation, de la gestion ou de l’efficience pédagogique est tout simplement pernicieux. Mais il se trouve bien des zélateurs jésuitiques du privé qui sont prêts à franchir ce pas sans que se dessine la moindre ride de doute sur leur front d’airain de colonel à la retraite. Pour eux, le privé dans tous les domaines est une panacée. En conclusion, non seulement ces sommes que réclament les institutions privées devraient-elles leur être refusées, mais toutes les subventions qu’elles obtiennent autrement devraient suivre le même chemin.
@ Marc Audet
Bravo !
Le rôle en principe précisément de tout système scolaire et universitaire public est de rétablir la possibilité pour les plus pauvres de pouvoir offrir à leurs enfants une instruction à une hauteur telle qu’elle permette aux méritants et travailleurs de pouvoir accéder à tous les postes possibles.
Si les systèmes éducatifs publics du Québec souffrent de décrochage alors que le Québec subventionne le privé à la hauteur de 60%, il s’agit de tout faire y compris de faire les choix politiques et financiers de réhausser le niveau de les résultats de ce même système public. Quitte à se retirer progressivement du système privé. Tout est bien une question de choix politique, quand on voit par exemple les sommes faramineuses englouties dans l’armée par tous nos états, tout cela pour aller faire la guerre à l’autre bout du monde pour une cause qui dépasse largement chaque citoyen….
A quoi aspire t on comme société de demain ? Une société ignorante qui fait la guerre sans savoir pourquoi ou une société instruite en paix ?
Napoléon fut un dictateur sans cesse en soif d’augmenter son pouvoir, il interdit l’enseignement en France de l’histoire de la philosophie parce qu’il savait que l’enseignement de ces deux disciplines risquaient d’aider les gens à réfléchir et s’apercevoir qu’il était avant tout un tyran ! Edifiant tout autant que votre Duplessis. Les armées Napoléoniennes l' »aimaient » avant tout parce qu’il payait bien dans un siècle où le lot commun de tant de gens était la misère. Etre militaire, ça voulait dire déjà avoir à manger tous les jours, des chaussures ( des vraies et pas des sabots de bois !) dormir dans un lit ou au moins à l’abri , un bel uniforme prestigieux et une solde. La panacée pour des tas de petits gars. De là à dire qu’ils approuvaient ses guerres incessantes c’est toute une autre histoire.