Pierre Falardeau est mort. Le cancer. Encore.
Je ne veux pas le croire. Colère et peine.
Ça se précipite. Trop de souvenirs, trop de moments mémorables, trop de regards complices échangés, trop de discussions enjouées et passionnées au fil des ans me reviennent au coeur et à la mémoire pour que je puisse vous en dire quoi que ce soit en ce moment.
Peut-être demain. Peut-être.
Quatre choses seulement pour le moment:
Comme tant de Québécois, je t'aime Pierre.
Toutes mes pensées et condoléances vont à ta conjointe et tes enfants, que tu adorais, de même qu'à tes amis fidèles.
Repose en paix.
Et, si tu le veux bien, tu prendras Gaston Miron dans tes bras de ma part…. Dis-lui que j'ai conservé sa lettre précieusement… Il comprendra.
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Mardi, 29.09.09: les informations pour les funérailles viennent d'être rendues publiques:
Bonjours Mne.Legault
Je me joins à vous pour exprimer ma gratitude à Pierre Falardeau; le son de sa voix ironnique, son regard souriant et ses mots crus accusateurs autant que rassembleurs resteront gravés longtemps dans notre mémoire.
Falardeau et Miron étaient étaient des irréductibles quand il s’agissait de la capacité d’un peuple, à assumer lui-même son propre avenir. Dans leurs écrits et leur prises de position, j’entendais souvent le discours étouffé de mon père, qui a connu le dur labeur sous le directives des patrons anglophones.
Quand le propos est sincère et déterminé, on ne peut qu’en apprécier l’évidence. Pour tout ce qui est de la question nationale et l’indépendance, la présence d’un guide est beaucoup plus importante que la clarté du chemin…
Falardeau était devenu un peu plus « paradoxal » pour continuer à vivre, mais jamais son authenticité n’a été altérée.
Bonjours Mne. Legault
Je me joins à vous pour exprimer ma gratitude à Pierre Falardeau; le son de sa voix grave ironique, son regard souriant mal rasé et ses mots crus accusateurs rassembleurs ont marqué notre époque exaltante de promesses non-tenues.
Au modérateur.
Pourriez-vous remplacer mon commentaire par le dernier, qui j’espère contiendra moins de fautes de français. Je m’en excuse sincèrement.
Ville de Québec le 26 septembre 2009, J’apprends la mort de Pierre Falardeau à la radio du matin. J’en suis profondément attristé. Le Québec perd un défenseur; une de nos trop rares personnalités qui se tenait encore debout pour affirmer ses convictions et hurler l’urgence d’agir. Il était celui qui nous rappelait qu’il est correct de s’impatienter lorsqu’il y a péril en la demeure, qu’on a droit à la colère quand nos droits sont menacés, qu’il y a parfois un temps pour s’affirmer sans nuance avec les mots qui frappent comme des coups de poing. L’annulation de l’humiliante reconstitution de la bataille des Plaines restera son testament sociopolitique. Aujourd’hui, je suis content d’avoir pris sa défense, le premier juillet dernier, lors de la manifestation du RRQ devant l’intolérable monument à Wolfe devant le Musée du Québec que 2 jeunes agents de sécurité, un gars et une fille, protégeaient. J’étais à l’écart des manifestants et assez près d’eux pour entendre leur conversation. Le gars se mit à débiter des injures à l’égard de Falardeau qui était pourtant absent de la manifestation. Je me disais qu’il répétait probablement ce qu’il avait entendu à sa radio poubelle. Il déclara subitement qu’il devait fermer sa télé lorsque Falardeau y passait car celle-ci devenait sale et crasseuse. C’en était trop, j’ai interpellé les agents, je leur ai demandé de se taire et leur ai déclaré qu’en tant qu’employés de l’état, ils devaient rester neutre. Cette image de jeunes québécois protégeant l’un des plus puissant symbole de notre colonisation et méprisant l’un de nos défenseurs les plus intègres m’a longtemps hanté et laissé inquiet sur notre avenir collectif.
Merci Pierre Falardeau pour ce que vous avez fait pour protéger notre langue mais aussi pour avoir continuellement dénoncé ces québécois de service qui tirent les ficelles, s’assurent de notre silence et veulent faire main basse sur les joyaux de notre patrimoine.
Mes condoléances à la famille, je suis certain que Pierre Falardeau était un homme aimant et un très bon père de famille.
Quant à l’homme public, c’est autre chose…. Falardeau était un démagogue et une grande gueule, dans la même classe que Bourgault; c’était aussi un fanatique et il croyait détenir la vérité absolue. De cette matière, l’intolérance est faite.
À Falardeau l’homme public (j’insiste), je dis: »Salut, pourriture »
Falardeau dérangeait. C’est bien. Vivement un autre fouteur de merde pour nous empêcher de sombrer dans l’indifférence et la complaisance. Il n’y en a jamais trop.
R. I. P.
Aie, Arnold Schwartz,
Ta farme tu ta yeule!
@Jos Guy
… »Aie, Arnold Schwartz, Ta farme tu ta yeule! »
Voilà, malheureusement, le triste héritage d’intolérance de Falardeau.
Pour ton éducation, tu devrais lire « l’élégie » faite par Falardeau sur la mort de Claude Ryan.
Bonjour Mme Legault,
C’est certain que la mort « prématurée » de Pierre Falardeau va réjouir le cœur, sinon l’âme, de nos « INTÉGRISTES », ceux qui souhaitent très ardemment notre intégration à ce merveilleux monde CIVILISATEUR, sinon anglais, du moins anglophone.
À bien y penser, ce n’était pas si fou sa patente d’ELVIS GRATTON; Montréal, les montréalais n’en sont-ils pas là?
Il y a plus chez Falardeau que sa grande gueule.
UN DE PLUS DE NOTRE GÉNÉRATION QUI Y CROIT ENCORE QUI S’EN VA!!! Triste en effet.
Bye
Une chose est certaine, Pierre Falardeau savait appeler un chat, un chat. Même qu’il avait plutôt tendance a appeler un chien sale, un chien sale, en public.
Ses prises de position n’etait pas toujours les plus productives ou les plus strategiques mais l’avenir nous dira s’il avait raison.
Et s’il avait raison d’etre aussi frondeur, le chant du Patriote lui donnera raison :: lorsqu’un patriote tombe, une centaine d’autres prennent « les armes » pour continuer le combat.
Sinon, c’est que la caricature la plus laide qu’il faisait de nous sera devenu à la longue, à l’usure, notre nouvelle manière d’être: un beau rêve éveillé de crétin quétaine suicidaire qui n’attire la sympathie que parce qu’il réussi magistralement son rôle de raté sympathique.
Oui, nous deviendrons une belle grande famille pauvre et dysfonctionnelle si nous ne sommes plus capables de vivre sans les services perpétuels d’un Photoshop médiatique ou intellectuel.
Pour en revenir a l’homme dévoué a un Art et une Cause : son amour de la Liberté était aussi puissant que son dégoût a l’égard de l’injustice.
Son ton catégorique et ses jugements sans appel était selon moi davantage le signe d’un homme essayant en vain de mettre un terme a l’ambivalence d’une nation qui refuse de naître, qu’un penchant réellement extrémiste, « raciste » ou vulgairement désobligeant.
En passant, la mort de Nelly Arcan et celle de Pierre Falrdeau, aussi rapprochée l’une de l’autre, me font penser que l’image médiatique est une très mauvaise fenêtre pour voir et percevoir distinctement la sensibilité ou la pertinence d’un artiste au moment ou il fabrique du sens a partir du chaos de nos vies.
Je me souviendrai toujours du court-métrage « Speak White » et de son film « Le party »… Tout en sachant bien qu’une oeuvre artistique ne résume pas toujours très bien la réalité complexe de la Vie. Et ce, même si elle surpasse bien souvent les limites de l’évolution lente et tragi-comique d’une société démocratique victime de son indécision chronique.
Cela dit, le cancer est une maladie dévastatrice et ce combat intime avec la souffrance physique a certainement été éprouvant pour ses proches.
Simplement pour cette raison : ceux-ci ont droit à mes plus sincères condoléances.
Pierre Falardeau avait bien des défauts, mais il a su faire preuve de qualités essentielles à mes yeux : le courage, la persévérance et l’espoir d’un monde à la fois plus fier et plus juste.
S’il n’était pas tendre envers ses adversaires, il ne faut pas oublier que ses principales critiques s’adressaient aussi directement aux Québécois apathiques, ambivalents et peureux. Le confort et l’indifférence étant nos plus dangereux défauts collectifs.
L’indépendance du Québec, la Liberté et le cinéma, tout cela est bien beau et bien noble.
Mais pour moi, Falardeau, en tant que « ti-cul de l’Est », est avant tout quelqu’un qui assumait ses forces et ses faiblesses en croyant fermement que la prise de parole courageuse était la plus grande vertu qui soit.
Et lorsqu’on met se désir d’affirmation intraitable au service de l’Espoir et la Liberté d’un peuple dont le seul pays semble l’hiver, l’hiver de force ; il est possible qu’un jour nous prenions notre véritable place dans le monde sans avoir a s’excuser constamment d’être ce que l’on est et d’avoir été ce que nous étions encore et toujours : des Résistants en Amérique du Nord Britannique..
M. Falardeau n’a peut-être pas aidé la cause de l’indépendance du Québec avec ses sorties vitrioliques mais il a toujours été intéressant et vrai sur le fond de sa pensée.
M. Schwartz, son pourfendeur ici, me semble être un Elvis Gratton, propriétaire d’un gros garage qui ne se posait pas trop de questions. Personage très bien écrit et décrit par M. Falardeau.
Tant
M. Falardeau n’a peut-être pas aidé la cause de l’indépendance du Québec avec ses sorties vitrioliques mais il a toujours été intéressant et vrai sur le fond de sa pensée.
M. Schwartz, son pourfendeur ici, me semble être un Elvis Gratton, propriétaire d’un gros garage qui ne se posait pas trop de questions. Personage très bien écrit et décrit par M. Falardeau.
Tant
M. Falardeau n’a peut-être pas aidé la cause de l’indépendance du Québec avec ses sorties vitrioliques mais il a toujours été intéressant et vrai sur le fond de sa pensée.
M. Schwartz, son pourfendeur ici, me semble être un Elvis Gratton, propriétaire d’un gros garage qui ne se posait pas trop de questions. Personage très bien écrit et décrit par M. Falardeau.
Tant
M. Falardeau n’a peut-être pas aidé la cause de l’indépendance du Québec avec ses sorties vitrioliques mais il a toujours été intéressant et vrai sur le fond de sa pensée.
M. Schwartz, son pourfendeur ici, me semble être un Elvis Gratton, propriétaire d’un gros garage qui ne se posait pas trop de questions. Personage très bien écrit et décrit par M. Falardeau.
Tant
M. Falardeau n’a peut-être pas aidé la cause de l’indépendance du Québec avec ses sorties vitrioliques mais il a toujours été intéressant et vrai sur le fond de sa pensée.
M. Schwartz, son pourfendeur ici, me semble être un Elvis Gratton, propriétaire d’un gros garage qui ne se posait pas trop de questions. Personage très bien écrit et décrit par M. Falardeau.
Tant
S’cusez pour les 5 remises involontaires de mon commentaire, pas terminé. Un doigt m’a accorché dans un piton…il semble.
Suite : qu’à y être, faudrait pas oublier l’Artiste de haut niveau et souligner que les Elvis Gratton, on les aime bien quand même..
Mes condoléances à Josée Legault qui l’a connu de près.
Mes condoléances aussi à sa famille, ses amis, ses collègues de travail, aux cinéphiles de Pierre Falardeau, à tous les gens d’ici ou d’ailleurs qui l’ont aimé.
Il était comme mon prof d’Histoire. Il va me manquer.
Hier Nelly Arcan, auourd’hui Pierre Falardeau…..en allez-vous pas tous en même temps!
Une leçon qu’il nous aura laissé en plus : Fumer n’est pas bon pour la santé même s’il y a des jeunes non-fumeurs qui meurent quand même.
On peut écrire sans se tromper qu’il fumait en tabarnak !
J’ai assisté l’année dernière à un commentaire public de Pierre Falardeau sur ses films documentaires projetés le soir sur un mur d’hochelaga maisonneuve quelque part autour de la rue Sainte Catherine. Ce soir là il a été égal à lui même franc et articulé parlant aux simples personnes qui se sont présentés nous informant de sa retraite du cinéma suite à la perte de sa productrice et les nouveaux problèmes rencontrés sur son dernier scénario portant sur un homme, un Québécois plongé dans la première guerre mondiale. Il a dit ce soir là il y a un an le 18 ou le 21 septembre 2008 qu’il en avait assez de se battre contre des fonctionnaires imbéciles toujours effrayés devant la réaction politique de leurs supérieurs. De devoir remuer mer et ciel pour réaliser un film avec les moyens disponibles tout en étant toujours confronté à la censure.
J’ai vu ce soir là un homme présent mais comme usé prématurément par la trop grande sincérité de ses convictions politiques confrontés au mur glacial d’un réel implacable. Un homme qui par ses propres paroles s’est demandé à 60 ans passées combien de temps lui restait t’il à vivre. La maladie avait t’elle montré ses premiers signes? Peut être pas mais ce qui apparaît presque évident c’est que le tabac n’est pas seul en cause dans la disparition trop rapide de P.Falardeau, l’accumulation des déchirures personnelles un peu comme pour une Nelly Arcan et des obstacles rencontrés n’ont certes pas aidés Pierre Falardeau dans son itinéraire de vie.
La lucidité haute et élevée qu’elle soit politique ou existentielle régulièrement ressentie et pensée au fil des heures se paie assez souvent par des vies mutilées ou plus courtes.
Courage pour la famille implorée et respect pour la mémoire d’un patriote qui n’a jamais sacrifié l’idéal de son pays au nom d’un universalisme théorique coupé de la réalité.
Correction : laissée à la place de laissé, vu que c’était UNE leçon. S’cusez.
C’était après la mort de Claude Ryan, nous étions dans une salle de réunion du quartier des affaires de Montréal lorsque notre patron, un homme tout petit au propre comme au figuré en avait profité pour planter Falardeau et condamner ses propos sur Claude Ryan… Je me disais qu’il avait droit à son opinion mais que si Falardeau avait manqué de tact, lui ne faisait pas mieux… Alors dans ce beau consensus corporatif j’ai lâché » je l’aime bien moi Falardeau, c’est un homme libre, qui manque parfois de tact, mais qui a quelque chose de très rare, soit le courage de ses opinions, ça en prends des gens comme lui… »… Naturellement, silence gêné, patati, patata et le petit boss a recommencé son pestacle…
Quelques années plus tard j’ai compris que j’étais aussi un homme libre et qu’il en coûte cher d’avoir le courage de ses opinions, mais je tenais mordicus à remercier Pierre Falardeau pour sa droiture et sa fierté d’être Québécois — une chose incidemment qui n’était pas étrangère à Nelly Arcan –.
Donc pour votre filmographie, votre érudition et votre verve parfois dérangeante mais jamais complaisante, merci.
Sympathies à vos parents, proches et amis.
Crisse que l’automne commence raide… Salut le Patriote!
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@ Monsieur Steve Boudrias,
Merci pour votre beau texte, le lire m’a apporté réconfort…
L’héritage de Pierre Falardeau, celui qui s’impose à notre mémoire quand l’homme a prononcé ses dernières paroles, est celui d’un combat et d’un amour sans bornes de la liberté sous toutes ses formes. Mais par-dessus tout, un amour d’une liberté qui n’était pas que formelle et qui n’impliquait pas seulement sa seule identité personnelle, mais une liberté qui savait que sa propre liberté passe par celle des autres, celle de ceux dont une quelconque oppression brime sa propre liberté.
Cet objectif qu’il avait fixé à sa vie lui aura fermé toutes les routes de la facilité. Il avait décidé qu’il assumerait tous les tenants et aboutissants le menant dans cette voie. Voilà pourquoi, il conciliait des valeurs l’identifiant à la recherche d’une définition universaliste de l’homme, celle que des philosophes de la trempe d’Henri Lefebvre lui montraient quand il s’attaquait aux racines de l’aliénation de l’homme contemporain par la consommation produite industriellement, sans qu’il y trouve son profit en tant qu’humain. Mais cette recherche d’un destin impliquant tous les hommes et universel, il ne la faisait pas en faisant fi des hommes d’ici tels qu’ils sont marqués par une histoire et une société singulière. Il avait donc le rare culot de concilier l’universalisme et le nationalisme. Ils sont très rares les hommes de cette trempe, autant ici que n’importe où dans le monde. Nous le regretterons donc beaucoup parce qu’il est d’une espèce rare.
Maudite race d’impuissants!!!
Réflexion sur l’hypothèse traumatique autour d’une double disparition. Ce qui ici exprime une hypothèse parmi d’autres plus ou moins discutable selon les règles des sciences humaines mais néanmoins sincère de ma part.
La vie humaine dans ce qu’elle à souvent de caractère impitoyable confronte des individus à l’effet de traumatismes vécus qui par la suite s’infiltrent dans la mémoire consciente et inconsciente forgeant ainsi des personnalités brillantes mais qui sont souvent torturées de l’intérieur. Il en est d’autant plus ainsi que le traumatisme qui laisse sa marque sur la personne en est un généralement de caractère humiliant. C’est l’humiliation qui oui incite à la résistance de l’être à le faire réagir par une combativité accrue mais c’est aussi l’imprégnation de l’humiliation dans l’esprit de l’être qui par usure peut finir par lui porter des coups fatals.
L’humiliation en tant que traumatisme se reconnaît une source collective qui dans ce cas atteint des sociétés ou qui de façon plus directe, brutale et souffrante atteint la santé psychologique de millions d’individus. Dans les parcours d’un certain type d’individus connus comme P.Falardeau et Nelly Arcan ou dans celui d’une masse de personnes inconnues la marque de l’humiliation peut vous transformer en une sorte de prophète politique ou de témoin littéraire ou encore vous plonger dans des ténèbres complètes. L’humiliation ne fait pas de compromis avec vous elle vous frappe au cœur, elle vous fait saigner de l’intérieur et surtout dans les situations les plus graves elle peut par ses effets vous transformer en mort vivant.
Mais le propre de l’humiliation c’est son essence profondément humaine, elle est faite de tous les rapports humains, de tous ces moments de domination, de rejet et de mépris qui se mettent en scène dans des milieux familiaux puis sociaux ou entre les nations en situation de guerre ou de subordination impérialiste.
En phrases plus simples, la trace de l’abus de pouvoir se trouve à peu près partout et c’est celui-ci qui créé les situations d’humiliation.
Le pouvoir par son usage abusif en politique, dans les sociétés, dans les milieux familiaux et dans l’intimité de la conversation c’est celui-ci qui dans l’humanité la transforme en masse occulte.
L’humiliation fille du pouvoir du dictat, du pouvoir de la dictature dans le sens large n’est jamais que résultat de ce que nous faisons dans l’intimité ou en relations internationales.
En partie par maladie physiologique ou plus directement par le suicide de personnes disparues, chacun de nous pouvons aussi tuer indirectement par nos actes, décisions ou par nos paroles.
La disparition prématurée de figures connues peut servir selon différentes échelles à comprendre qu’un phénomène traumatique d’humiliation existe et qu’il ne se résous pas toujours par de belles histoires de success story ou de résilience. Mais surtout de rappeler que les rapports humains en structurant des liens de pouvoir créent les conditions d’une résistance infinie qui est la seule condition d’un rapport au moins plus ou moins démocratique au monde sans trop laisser sur le chemin de l’existence de vies inutilement sacrifiées.
Mes jeunes enfants ne l’entendront pas parler comme j’ai eu à le faire….
Il aurait sans doute voulu que nous parlions tous comme des colons afin que les étrangers nous rejettent et ne nous envahissent pas. La meilleure façon pour que personne n’entre dans une maison c’est de la rendre répugnante et c’est exactement ce qu’il a fait toute sa vie.
Pour moi un colon comme lui qui défend une cause c’est identique au terrorisme: on n’atteint pas le but recherché et on décourage les gens dans son propre camp.
Bof.
Pierre Falardeau,
Être répugnant, intolérant, vulgaire et grossier, ta disparition tant souhaitée soulage, il était temps.
Choquer c’est facile, subventionné jusqu’aux oreilles en plus. Oser parler de manque de culture, quelle farce intolérable de ta part.
Les vidanges sont enfin ramassés.
Bonjour Josée, moi c’est toi que je prends dans mes bras pour te consoler d’une si grande perte pour nous tous mais pour toi en particulier. Mon petit William, te sert aussi fort fort.
Bisous
Nancy de la rue de Gaspé
Pierre Falardeau aura été un être franc, démesuré, fier, droit et pas hypocrite pour une cenne. Ce qui semble déranger tout nos canayen-français habitués à plier le dos et a vomir sur ceux et celles qui se tiennent droit et osent dire les choses comme elles sont même si parfois la démesure se pointe a l’horizon. J’imagine que c’est le même genre de canayen-français qui applaudissaient quand Delormier et ses amis ont été pendus à Montréal en 1839.
Falardeau nous laisse Elvis Gratton , cette caricature du canayen français colonisé et abrutis, race qui existe encore d’ailleurs. Falardeau nous laisse Octobre un film sur les événements d’Octobre, savez le genre de chose que nos Elvis Gratton sont incapable de ouèrrrre sans se culpabiliser a outrance et enfin le très beau film sur la pendaison des patriotes, 1839, un film sur l’injustice et la hargne d’un Colborne sanguinaire et raciste.
Falardeau est un des derniers guerriers de la cause indépendantistes du Québec. Les nouveaux souverainistes semblent tous et toutes sortie du moule des frileux qui ont toujours peur de déplaire a tout le monde et son père. Savez les même qui ont déchirés leur chemise suite aux propos véridique de Jacques Parizeau sur le vote ethnique et l’argent lors de la défaite du dernier référendum. Jacques Parizeau en est un autre de ces guerriers qui ne plient jamais le dos devant l’adversité. Parizeau qui se fera sûrement » blaster » par nos colonisés quand il nous quittera pour un monde meilleurs.
Ceux et celles qui nous diront que les guerriers de la trempe de Bourgeault et Falardeau n’ont pas fait avancer la cause je répondrai que les frileux et les indécis sont beaucoup plus responsables de la situation actuel de la cause indépendantiste que ces gens là !
Gerry Page
C’est drôle, a vous lire j’ai l’impression que vous profité de ce blogue pour nous démontrer comment vous avez une belle plume et un talent certain pour l’enflure verbale.
Vous savez la différence entre vous et Falardeau est minime. Falardeau ne passait pas par quatre chemins pour exprimer sa pensée tandis que vous, vous ne faite qu’enrober votre fiel dans du papier de soie.
Il y’a les m’as-tu-vu et les m’as-tu-lu !
Je vous retrouve facilement dans la deuxième catégorie !
Gerry Page, c’est vous le « charognard fossoyeur » et vous ne vous en rendez même pas compte… C’est cela être colonisé jusqu’à la moelle.
Vos propos haineux et irrespectueux démontrent plus de violence que tous ceux que vous accusez ont fait montre.
Attention à ne pas vous mordre la langue, le venin qui en découlerait vous tuerait sur le champ.
J’ai recherché dans l’histoire d’un pays qui nous ressemble, l’Écosse la Déclaration d’Arbroath faite et écrite en 1328 par des Écossais qui venaient de conquérir leur indépendance face à l’Angleterre. On pouvait lire ceci:
« Aussi longtemps qu’il restera cent hommes vivants dans ce pays, nous ne céderons jamais au joug de la domination anglaise, car ce n’est pas pour la gloire, la richesse ou les honneurs que nous combattons, mais pour la liberté, à laquelle aucun homme digne de ce nom ne renonce qu’avec sa vie ».
Ce texte est digne de figurer dans une anthologie des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes. Pierre Falardeau était un homme libre qui voulait que le pays dans lequel il vivait le soit aussi. Un jour, ce pays existera et nous rendrons hommage aux hommes qui n’ont jamais oublié le mot « liberté »
Repose en paix, Pierre Falardeau, d’autres continuent à chérir le mot « liberté ».
Gerry Page
Je suis heureux de vous donner la chance de vomir vos envolées oratoire sur ce blogue !
Voila pourquoi j’aimais Falardeau , un type qui aimait se faire les petits snobillards intellos de mes deux !
Gerry Page
Faut-il rappeler qu’il y a une différence entre bien écrire et se masturber !
Un très grand québécois vient de nous quitter suite à une longue souffrance. C’est nous maintenant qui en souffrirons. Nous venons de perdre une partie de nous, une partie de notre cerveau et de notre voix. L’armée des combattants s’affaiblit. L’armée des moutons applaudit. Y aura-t-il d’autres valeureux soldats pour prendre la relève? J’ai l’impression qu’il y en aura de moins en moins même si le combat devient de plus en plus pertinent.
Je n’ai pas envie d’en dire beaucoup plus. Le ton de certains commentaires sur cette page est profondément désolant, souvent même méprisant. Je n’arrive pas à comprendre comment on peut autant détester un simple citoyen qui s’exprime librement. Comme si c’était une tare de s’exprimer.
Je ne suis pas toujours tendre à l’endroit des politiciens, de ceux qui réglementent nos vies, qui contrôlent nos avoirs et qui décident unilatéralement de la part qu’ils prélèveront sur ceux-ci, de ce qu’ils nous laisseront. Je n’aime pas toujours ceux qui décident ce qui est bon ou mauvais pour nous. Rien ne m’oblige à aimer ceux qui me contrôlent, qui décident pour moi, qui amputent mes libertés. Aussi, j’ai le droit d’être triste quand un des miens nous quittent et de me réjouir quand un ennemi disparaît. J’ai le droit de m’exprimer publiquement et d’annoncer ma joie quand un de mes bourreaux meurt, quand une pourriture politique disparaît.
Mais merde! Pourquoi autant de haine et de mépris à l’égard d’un simple citoyen qui n’a aucun contrôle sur nos vies, quelqu’un comme nous tous qui est victime d’un pouvoir qu’il rejette? Personne n’était obligé d’être d’accord avec Pierre Falardeau. Personne n’était obligé de l’écouter. Il n’avait aucun pouvoir sur nos vies autre que celui qu’on voulait bien lui donner. On a le droit d’être d’accord ou non avec Pierre Falardeau mais il me semble qu’on n’a pas le droit de détester autant un individu simplement parce qu’on n’est pas d’accord avec lui, surtout s’il s’agit d’un individu qui n’a aucun pouvoir sur nous.
L’air devient de plus en plus irrespirable ici au Québec. Ça donne envie de se taire mais si on se tait c’est toute la marmite qui va finir par exploser.
J’ai hâte de voir maintenant si Warren Peace et Louise Teasdale seront aussi prompts à condamner certains propos dégueulasses apparaissant sur cette page comme ils l’ont fait il y a quelques jours à mon égard alors que mes propos, mêmes malheureux, ne visaient personne en particulier.
On ne peut plus parler maintenant sans se faire crucifier. Y a-t-il encore quelquechose que les afghans, les iraniens, les nord coréens et les birmans puissent nous envier?
Il me semble que Pierre Falardeau a assez donné sans rien nous prendre en retour pour qu’il puisse avoir le droit de mourir en paix.
@ Gerrry Page (avec 3 « r »)
Vous êtes une pourrriturrre. Même La Presse s’est excusé d’avoir publié le texte de Marc Cassivi dans son édition du 26 septembre. Ce texte se serait retrouvé là par erreur. C’est un vieux texte de Marc Cassivi, une critique virulente (peut-être justifiée par ailleurs) d’un commentaire de Pierre Falardeau à l’endroit de David Suzuki. Ce commentaire de Marc Cassivi revient malheureusement sur le tapis à un moment où Pierre Falardeau ne peut plus se défendre. C’est odieux mais c’est tellement le genre d’erreur que La Presse fait volontairement, à répétition, dans son torchon propagandiste.
@Paolo Mitriou et aux autres qui auraient envie peut-être de se taire.
Il faut continuer à dire, à dénoncer les injustices qui empêchent l’épanouissement de notre Liberté.
La Parole.est ce qu’il nous reste de plus précieux.
Si la disparition de Pierre Falardeau provoque autant de mépris, c’est qu’il pinçait les bonnes cordes.
Bien des jeunes se préparent actuellement à marcher dans ses traces, j’ai confiance en cette génération brillante et sensible.
M. Page, si vous pouviez limiter vos interventions à la démolitions des arguments de vos adversaires, comme on apprend à l’école des débats civilisés, cela rehausserait la qualité de ce forum.
Les attaques personnelles sont petites et blessent. Ce n’est pas chrétien.
Quand aux photes d’ortografes, si tous les ignorants de l’orthographe étaient interdits d’écran, il n’y aurait pas beaucoup de participants, mois le premier. 🙂
Sans rankune.
Avec ses qualités et ses défauts, qu’on l’aime ou pas… Il a été un homme vrai.
Continuons le combat !
Pierre Falardeau connaissait la Force des mots et la pertinence de l’action lorsque celle-ci est fondée sur de profondes convictions…
Le Québec perd un monument, une légende… ET je sais fort bien que Pierre Falardeau dirait peut-être quelque chose du genre : Tabar…n’importe quoi mais pas un monument… au lieu de pleurer ma mort faites donc l’indépendance du Québec… j’en veux pas de fleurs Tabar…
Au revoir et peut-être, à la prochaine fois… 😉
Vivre par l’épée et périr par l’épée.
Que ceux qui se sont servi de l’insulte souffrent d’en recevoir quelques coups aussi. Donnant-donnant, se venger, bonnet blanc, balanc bonnet,
Ceux qui pensent faire avancer leur cause avec des basses insultes se trompent lourdement. Ils ne réussissent qu’à peinturer leur adversiare dans son adverse coin. Il y restera plus longtemps.
Des arguments solides valent mieux que le lancer de roches.
Merci à Pierre Falardeau. S’il tournait parfois les coins ronds d’une réflexion, comme tout militant sur le terrain d’une grosse machine ne peut faire autrement, il me fit personnellement réfléchir plus d’une fois sur plus d’un enjeu socio-politique.
» Le paisible Canadien verra renaître le bonheur et la liberté sur le Saint-Laurent … » disait Chevalier de Lorimier peu de temps avant sa mort, mis en scène cinématographique par Falardeau.
Le fougueux Québécois fera ressusciter le bonheur et la liberté sur le Saint-Laurent, tout concourt à ce but…
» Je meurs sans remords, je ne désirais que le bien de mon pays dans l ‘insurrection et l ‘indépendance, mes vues et mes actions étaient sincères et n’ont été entachées d’aucun des crimes qui déshonorent l’humanité et qui ne sont que trop communs dans l’effervescence de passions déchaînées. Depuis 17 à 18 ans, j’ai pris une part active dans presque tous les mouvements populaires, et toujours avec conviction et sincérité. Mes efforts ont été pour indépendance de mes compatriotes … » disait encore le paisible Canadien mis en scène par notre fougeux Québécois.
La passion déchaînée n’était pas et n’a jamais été celle de Falardeau, au-delà de tout ce qu’il a pu dire ou ce qui s’est dit sur lui, mais celle d’un autre qui a déjà dit : BALAYONS LES CANADIENS DE LA SURFACE DE LA TERRE. Un mot génocidaire prononcé en 1838. Après une douzaine de pendus, le Canadien errant prit la route et le nom de French Canadian.
Il y a ceux qui comprennent ce que Falardeau comprenait et il y a ceux qui ne le comprenne toujours pas. Il y a aussi ceux qui comprennent trop bien comment une situation socio-historique demeure difficilement compréhensible pour certains.
Je viens de relire le texte de Falardeau suite à la mort de Ryan. C’est quoi le problème ? Il a dit que Claude Ryan, c’était pas la tête à Papineau. So what, on le savait déjà.
Si on compare les rôles qu’ont joué dans notre histoire Claude Ryan et Pierre Falardeau, c’est pas surprenant que ceux qui défendent encore l’un soient incapables de comprendre l’autre.
Pour ce qui est du déclin de l’option souverainiste, avant de jeter la pierre à Falardeau, il faudrait peut-être évaluer la responsabilité des péquistes mesquins et calculateurs qui se sont accrochés au pouvoir au lieu de nous libérer.
Le peuple suit quand le peuple mène.
Quand j’étais jeune, on occupait les rues parce qu’on faisait ce qu’on avait à faire, comme Falardeau disait ce qu’il avait à dire.
J’ai aucun problème avec le langage de Falardeau, avant je me tenais avec Denis Vanier qui lui aussi n’avait pas la langue dans sa poche et avec plein de monde qui regardent la vie droit dans les yeux.
Je suis né en 1952 et j’étais là quand Bob Dylan a chanté «If dogs run free, why don’t we». Et c’est ce qu’on a fait, vivre librement.
Quand je vois à quel point nos élites débiles ont gaché cet élan de libération si prometteur, je ne peux qu’applaudir chaque fois où Pierre Falardeau les a fait passer pour les bouffons qu’ils sont vraiment.
Serge Grenier, de la gagne des sanzalures
M. Serge Grenier écrit : «il faudrait peut-être évaluer la responsabilité des péquistes mesquins et calculateurs qui se sont accrochés au pouvoir au lieu de nous libérer.»
On ne peut pas libérer un peuple qui ne le veut pas à 60 et ensuite à 51 % malgré toutes les incitations faites par Messieurs Lévesque, Parizeau, Bouchard et Dumont et même Bourgault et Falardeau qui incitaient les Québécois à un autre niveau. Les fédéralistes québécois ont gagné les 2 fois.
Ça devrait être quoi la prochaine étape, quand, par qui et pourquoi, selon vous ?
Monsieur Page,
Je ne sais pas exactement d’où vous sortez, mais dois-je admettre, la nature, sinon la plume, de vos commentaires me fascine. Du pur « Voltairisme »! de même Falardeau…..non…..? Vitriolique, s’il se peut!
Falardeau vous dérange! Soit…. Auriez-vous une fixation sur M.Ryan? C’est sûr que Falardeau en a éraillé beaucoup au passage mais ce qui énervait le plus, c’était sa capacité de mettre le doigt sur le bobo, nos bobos, « pis ça » souvent, ça fait mal.
Vous, qui maitrisez si bien le verbe, devriez le savoir. Et, en bout de ligne, si Falardeau était irrévérent, il n’était pas aussi scatologique que vous!
Bye
M. Page, mes hommages.
Quel brio dans l’écriture! Nous avons, devant nous, un maître de la plume et de l’épée!
Il ne faut pas laisser dormir ce talent dans un quelconque bungalow. Toute la province pourrait profiter de votre plume.
Je n’avais pas lu quelque chose d’aussi drôle et d’aussi vrai depuis longtemps.
» Si on compare les rôles qu’ont joué dans notre histoire Claude Ryan et Pierre Falardeau, c’est pas surprenant que ceux qui défendent encore l’un soient incapables de comprendre l’autre. »
L' »insuccès » de Pierre Falardeau ? Son incompréhension face à la réelle identité de cet autre fédéraliste, cet autre Pierre, le Trudeau, celui qu’il méprisait lui aussi, à savoir qu’il était lui aussi FRÈRE CHASSEUR, au même titre que le CHEVALIER DE LORIMIER de son film sur 1839. Eh oui … L' »insuccès » de l’indépendantisme ? Son incapacité de dire tout haut cette information, notre problème devant le problème d’un ROC se retrouvant éventuellement tu-seul à côté de USA hégémoniques, la difficulté à départager collectivement nationalisme et indépendantisme.
Inversons donc la rhétorique : que les patriotes acharnés préconisent la Dépendance d’un Rest Of America envers le Québec et non plus l’Indépendance du Québec face à l’Amérique (oui les USA derrière le ROC ! on ne le répétera jamais assez) et laissent le citoyen moyen libre de vaquer à ses occupations tranquillement …
Personne n’est parfait et ne peut tout savoir. Falardeau a fait beaucoup et ne pouvait deviner le double jeu du Trudeau.
@ Gerry Page
Dans toute guerre ou dans toute bataille il y a des décideurs et des exécutants. Il peut aussi y avoir des citoyens libres qui appuient un camp ou l’autre. Selon toutes les règles établies et le gros bon sens les exécutants et les sympathisants ne sont pas blâmés pour les décisions et pour les gestes découlant des ordres reçus par les décideurs les plus hauts dans la hiérarchie. En fait ce sont toujours les plus hauts gradés qui sont blâmés et souvent accusés, à juste titre, pour tous les résultats découlant de leurs directives. Réfléchissez un peu et vous comprendrez la logique qui se cache derrière tout cela. Un enfant de 8 ans sait déjà normalement faire ce genre de distinction.
Vous dites, au sujet des âneries que vous pondez comme une diarrhée en pseudo réponse aux commentaires de Pierre Falardeau à l’endroit de Claude Ryan que: « C’est un très très juste retour des choses, ne vous en déplaise ! »
De toute évidence vous vous posez en juge concernant ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Je ne vous reconnaît pas ce droit ou ce pouvoir. Ne vous en déplaise Claude Ryan et Pierre Elliott Trudeau ont choisi librement de faire de la politique avec tout ce que cela implique. Ils ont également choisi librement de devenir les généraux du camp fédéraliste pour le combat référendaire de 1980. Ce n’est pas rien ça Monsieur Page. En choisissant de mener les troupes référendaires de 1980 ces deux hommes s’exposaient en toute connaissance de cause aux critiques les plus acerbes en provenance de partout. Les leaders du camp souverainiste s’exposaient aux mêmes types de critiques et ont accepté ces règles. Ils ont été arrosés de toutes les insanités possibles depuis la fondation du mouvement souverainiste jusqu’à nos jours et de toute évidence cela ne cessera pas demain. C’est ça les conséquences du choix de faire de la politique active.
Dans une démocratie les citoyens doivent normalement avoir le droit d’exprimer librement leurs opinions envers les dirigeants politiques tant que cela ne verse pas dans la diffamation. Dire qu’un politicien est une pourriture est tout à fait acceptable si c’est dit par un citoyen. L’inverse n’est pas acceptable. Un politicien ne peut pas dire qu’un citoyen est une pourriture. Ça peut sembler étrange mais c’est comme ça.
Vous accusez un simple sympathisant de la cause indépendantiste de tous les maux du monde sous prétexte que celui-ci a, à bon droit, accusé les généraux des troupes fédéralistes d’être, dans un cas, une pourriture et, dans l’autre, je ne sais quoi. Pourquoi vouloir vous obstiner à défendre un général d’une chose dont il savait lui-même ne pas pouvoir légitimement se défendre? Quel politicien a à faire la preuve qu’il n’est pas une pourriture? Quel citoyen a à faire la preuve qu’un politicien est une pourriture lorsqu’il l’en accuse?
Il y a des règles non écrites que vous ne semblez pas saisir. Les simples soldats et les sympathisants n’ont pas le même niveau de responsabilité que les hauts gradés qui mènent les opérations. Il y a une nuance majeure qui vous échappe.
Je ne sais pas réellement ce qu’il en est des règles qui s’imposent entre simples citoyens mais je comprends par ailleurs que si vous vous autorisez en tant que simple citoyen à traiter un autre simple citoyen de tous les maux du monde, tous les simples citoyens seront en droit de vous servir la même médecine. J’espère que vous comprenez où cela peut nous mener.
Maintenant si vous vous offusquez de ce qu’un simple citoyen comme Pierre Falardeau peut dire d’un politicien qui exerce un pouvoir réel, comme le général Claude Ryan à la tête des troupes fédéralistes, je crois que vous seriez moins frustré si vous viviez dans un État totalitaire.
Premièrement,
Je tiens à offrie mes condoléences à tous les proches de Pierre Falardeau.
Mais aussi cette bien maigre et bien tardive consolation..
Pierre Faladeau doit se retourner dans sa tombe…
L’ancienne représentante de la reine au Québec Lise Thibault accusée au criminel :
« Selon des documents déposés hier au palais de justice, Mme Thibault devra se présenter le 14 octobre dans un poste de police de la Sûreté du Québec (SQ) afin de se conformer aux procédures d’identification, soit la prise de photos et d’empreintes digitales. »
Lire la suite…
http://www.ledevoir.com/2009/09/26/268807.html
.
Premièrement je tiens à offrir mes condoléences aux proches de Pierre Falardeau.
Et à lui, cette bien maigre et bien tardive consolation…
» Faladeau doit se retourner dans sa tombe… »
Ironie du sort…
L’ancienne représentante de la reine au Québec Lise Thibault accusée au criminel :
« Selon des documents déposés hier au palais de justice, Mme Thibault devra se présenter le 14 octobre dans un poste de police de la Sûreté du Québec (SQ) afin de se conformer aux procédures d’identification, soit la prise de photos et d’empreintes digitales. »
Lire la suite…
http://www.ledevoir.com/2009/09/26/268807.html
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Si Monsieur Page serait souverainiste et un fan de Falardeau je ne crois pas que Monsieur Schwartz l’aurait enscensé autant n’est-ce pas !
Avoir une belle plume est une chose , s’en servir pour vomir est en une autre !
Question d’équilibre et de jugement je suppose .
@ Gilles Bousquet
Le camp du «Non» a faussé le 2e référendum en trichant, et par conséquent l’échec du «Oui» n’est pas une victoire du «Non». La suite ? Regardez les jeunes d’aujourd’hui et imaginez ce qu’ils feront demain.
@ Jean-Pierre Dubé
Ce que certaines personnes considèrent comme un succès, d’autre peuvent le voir comme une erreur. Pendant longtemps on a considéré que Vincent Lacroix avait du succès. Mais le vent a tourné et on se rend compte aujourd’hui que ce n’était qu’un feu de paille. Peut-être que Trudeau jouait un double jeu, mais avec Falardeau au moins on avait l’heure juste.
@Page et Schwartz
Facile de se mettre en valeur en profitant de la mort de gens qui avaient réellement quelque chose à dire…Malgré vos prouesses verbeuses vous n’êtes que de vulgaires chacals et si vous étiez des personnalités publiques je ne me gênerait pas pour vous entarter et aller chier sur vos tombes!
Mr. Schwartz, la Nelly Arcan que vous connaissiez personnellement (yeah! right!) adorait Pierre Falardeau alors par respect pour elle, taisez-vous à jamais!
Falardeau envolé pour de bon? Eh ben…
Oui, je suis de ceux qui disent « bon débarras ».
Mais le problème est qu’il est peut-être comme Obi-Wan Kenobi: dans la mort, il aura plus d’influence que de son vivant.
On verra…
« dans la mort, il aura plus d’influence que de son vivant. »
C’est bien ce qui s’annonce M.Bertrand et les autres qui ont l’écume à la bouche … pour votre plus grand malheur mais non pour celui des Québécois qui se tiennent debout.
Les librairies, les bibliothèques publiques sont envahies de personnes qui soit achètent, soit empruntent les oeuvres de Pierre Falardeau. Il fera des petits, croyez-moi !
« Quand un résistant tombe, dix autres se lèvent pour ramasser son arme »
Pierre Falardeau
Il nous aura laissé beaucoup d’armes. Ses écrits, son oeuvre cinématographique.
Tenez-vous le pour dit vous et vos semblables !
***Il fallait entendre Maisonneuve à R-C ce midi pour comprendre qui était Pierre Falardeau dans le coeur des gens. Une émission où le respect et l’intelligence du coeur dominaient. Merci, Josée Legault, pour votre participation appréciée à cette émission !
@ Mme Gautier,
Quand quelqu’un tombe, on ramasse ses armes, je suis d’accord. Mais c’est bon aussi pour les fédéralistes… Nous sommes nombreux, beaucoup plus que vous ne voudrez jamais l’admettre et nous vous tiendrons tête!! Et c’est pas des injures falardesques qui nous ferons plier!
Et pour finir, quand vous empruntez une citation, pouvez-vous récupérer la phrase entière? Ça fait hors-contexte sinon, et ça fait cheap.
M. Serge Grenier,
Même si Ottawa avait volé 100 000 votes au référendum de 1995 et que le OUI aurait remporté avec 50,5 %, il n’aurait pas été reconnu par eux…point, foi de Chrétien dans ses récentes mémoires.
Il se peut que la France ait été tentée de reconnaître la souveraineté du Québec avec une si petite majorité mais plus maintenant avec M. Sarkozy. Les États-Unis et leur alliés incluant l’Angleterre, auraient pris le part du ROC.
Que voulez-vous, on était piégé et on l’est encore plus à ce moment-ici…genre.
Cher compatriote Bertrand, quelles sont et où sont ces armes fédéralistes à ramasser ? Il faudrait pouvoir un peu mieux les identifier. Or, le mouvement fédéraliste a du trouble à le faire. Que faire ?
Mon cher Dubé, on a pas besoin de grand chose pour résister… Notre meilleure arme s’appelle le ‘gros bon sens’. Un Québec souverain ne balancera pas.
Ok. Du gros bon sens d’accord. Vous me rassurez. J’ai cru un moment à des armes et dynamites fédéralistes cachées … comme en Octobre 70. J’aurais trouver pénible de voir les Forces Armées et le Service de Renseignement Québécois d’un Gouvernement du Québec souverainiste faire la chasse à l’homme fédéraliste ! Mais bon, tant que vous et moi et d’autres fédés sont capables de parler sans se faire mettre un fusil sur la tempe, j’imagine que le climat démocratique est sain. Renforçons l’argumentaire fédéraliste. Les souverainistes sont vraiment trop nombreux et partout !
Ok allons-y, répétons ensemble quelque slogan accrocheur : le Canada uni a besoin d’un Québec fort pis les États-Unis d’Amérique ont besoin d’un Canada uni et d’un Québec fort.
@ Camarade Dubé
Un Québec fort oui! Parfaitement d’accord. Mais pas besoin de mettre la clé dans la porte pour ça…
Et pour la notion des souverainistes nombreux, le 40-60 s’explique comment?
Pour ma part, Pierre Falardeau est mort suite au décès de Claude Ryan. Les propos, qu’il a tenu à son égard, sans aucune considération pour sa famille, m’avaient estomaqué. L’intelligence devient secondaire à l’humanité quant à moi. Sans être un admirateur de M. Ryan, le manque de respect qu’il lui avait manifesté, m’avait enlevé toute considération à son égard.
Et pour la notion des souverainistes nombreux, le 40-60 s’explique comment?
…………………………
Il faut tourner la table de bord:
Il y a 70 % qui sont contre le Statu Quo. 65% pour un transfert massif de pouvoirs vers le Québec. C’est à partir de là qu’il faut agir et incarner cette volonté dans la politique de l’État ( et non dans la rhétorique du vide, genre ADQ).
Il faut proposer une Révolution tranquille, phase Deux.
Et de là poursuivre notre marche en donnant de la consistance à notre État: Constitution (avec une clause de rupture) et l’indépendance énergétique, etc.
Le Canada se définit sans le Québec actuellement et nous devons faire de même. Seule importe l’intérêt supérieur du Québec: Qui est contre ?
M. Jean-Claude Pomerleau,
D’accord avec vous, je ne suis pas contre votre commentaire sauf celui de la rhétorique du vide de l’ADQ. C’est quoi ça ?
L’ADQ a été fondé sur le rapport Allaire qui exigeait 22 compétences exclusives pour le Québec, ce qui ressemble à votre idée de transferts massifs de pouvoirs vers le Québec…me semble.
M. Serge Lefrançois, vous avez raison. Ça me fait penser à : J’irai cracher sur vos tombes.
Belle expression pour un titre de livre. Son auteur n’avait pas probablement pas osé cracher directement sur ceux qu’il haïssait tant.
@ M. Pomerleau
Vous écrivez:
« ll faut tourner la table de bord: »
Bin oui, je ne vous blame pas de chercher les conditions gagnantes. Mais ça ne change pas les chiffres…
« Il faut proposer une Révolution tranquille, phase Deux. »
Ça ressemble étrangement au ‘projet de société’. Pourriez-vous élaborer?
« Et de là poursuivre notre marche en donnant de la consistance à notre État: Constitution (avec une clause de rupture) et l’indépendance énergétique, etc. »
Cou donc, de l’étapisme? Mon dieu, du jamais vu!!!
Il n’y aura pas d’autres Falardeau. Il n’y a eu qu’un seul René Lévesque, un seul Pierre Bourgau et un seul Pierre Falardeau.
Cela dit, Québec sait faire, et une nouvelle grande gueule surgira de la masse et prendra le flambeau qui, pour le moment, git par terre.
Nous sommes mal en point mais nous ne sommes pas mort.
Tout n’est pas perdu.
Ramener la dispute autour des seules paroles de Pierre Falardeau à l’encontre de Claude Ryan est grossièrement réducteur. L’homme valait beaucoup mieux que ces paroles échappées à l’humeur. Comprenez que l’émotivité de ces paroles est le pendant direct de l’estime qu’il pouvait avoir secrètement pour un intellectuel qui avait courageusement appelé à voter pour le parti québécois, laissant ainsi ses réticences de côté parce que la situation politique du Québec, en homme intègre qu’il était, semblait lui commander ce choix. Sa participation subséquente à la coalition du Non contre le référendum et le poids moral que cet appui signifiait pour l’adversaire, a fait déborder la rancœur de Falardeau à son endroit. Cela ne l’excuse pas, mais cela l’explique.
Alors, que ceux qui sans tenir compte de ce contexte vomissent un venin perfide sur tout ce qui toucherait de près ou de loin à Pierre Falardeau et à son héritage relève de la démagogie et du calcul grossier. Par ailleurs, Pierre Falardeau n’était pas qu’un homme engagé politiquement. Il était aussi un artiste et sa production cinématographique ne peut pas être ramené au niveau de l’insulte. Pour toutes ces raisons, on peut comprendre qu’il y en ait qui aient des réserves sérieuses sur le personnage, mais on ne peut pour autant admettre que l’on crache sur l’homme et l’artiste.
Hé! Hé! Cette page de témoignages qui s’écrit sur le cadavre encore chaud de Pierre Falardeau est en train de virer à la foire d’empoigne… Au fond, c’est peut-être là le plus bel hommage qu’on pouvait lui rendre. Vrai que le bonhomme avait son franc-parler, et ses excès de langage me hérissaient aussi, parfois – même si, sur le fond, j’étais généralement d’accord avec lui. J’espère surtout qu’on se souviendra de l’homme courageux et intègre qu’il a été et, plus encore, de l’immense cinéaste qui nous lègue une œuvre gravement sous-estimée – à mon sens, « Le Party », « Octobre » et « 15 février 1839 » comptent parmi les quinze ou vingt meilleurs films jamais tournés au Québec.
Le pamphlétaire allait parfois trop loin, c’est vrai, mais je crois que c’était en toute connaissance de cause, pour appliquer un remède de cheval (et de joual) à la maladie du consensus mou qui sclérose notre malheureux pays. Et je mesure avec effroi toute la bravoure dont cet homme a fait preuve en s’exposant ainsi sur la place publique, en surmontant sa timidité naturelle d’intellectuel doux, cultivé et d’une immense gentillesse pour jouer le rôle de l’indispensable trublion que personne d’autre ne voulait – ou ne pouvait – assumer.
Quant à cette « vieille pourriture » de Claude Ryan, je me souviens de son odieux discours triomphaliste au triste soir du référendum de 1980 : il avait été en dessous de tout – au point de faire passer un autre discours malheureux, celui de Jacques Parizeau en 1995, pour un modèle de diplomatie. Bien sûr, dans ce pays dont la devise est « je m’oublie », tout le monde avait oublié cet incident, en 2004, quand la vieille face de carême, alias « la Main de Dieu », a finalement cassé sa pipe. Falardeau, lui, se souvenait de tout – et c’est pour raviver nos mémoires qu’il gueulait si fort, dans l’espoir d’être entendu par-delà le discours marchand qui nous hypnotise nuit et jour.
Aujourd’hui, je n’ai pas envie de dire à Monsieur Gerry Page ce que je pense de ses écrits, sinon pour le féliciter de maîtriser si bien la langue française et de rester fidèle à son idole. Oui, bravo, Monsieur Page : vous êtes bien un digne émule de Monsieur Claude Ryan, et je suis sûr qu’il vous applaudit à tout rompre du haut de son nuage. Maintenant, si vous pouviez nos laisser vivre notre deuil entre pouilleux puants indépendantistes… D’avance, merci.
Et mes plus profondes sympathies, bien sûr, aux parents et amis du cher disparu… tu nous manques déjà, Pierre. Merci d’avoir été.
L’ADQ n’a pas eu la volonté politique d’incarner son plan politique par des actes d’État (ex: La Constitution de l’État du Québec et refusée par M Dumont; il en est mort).
La Révolution tranquille s’est mis en place parce que des politiciens du Québec ont assumé un rapport de force avec Ottawa: Caisse de dépôt , Hydro Québec, etc.
Il faut agir à partir de notre État; à commencer par en préciser les termes politiques et juridiques: Constitution d’État.
Si cette Constitution, que le Québec se doterait après une vaste consultation, entrerait en conflit de légitimité avec celle qui nous fut imposé par Trudeau, alors le peuple tranchera. La proposition aurait le mérite d’être claire.
Pas compliqué: Faire et laisser braire.
Avec une attitude et une conviction, celle que Falardeau nous laisse en héritage, cela vaut mieux que l’héritage de Trudeau.
M. Alain Cormier écrit que : Cette page de témoignages qui s’écrit sur le cadavre encore chaud de Pierre Falardeau est en train de virer à la foire d’empoigne.»
Est-ce que la mémoire de M. Falardeau serait devenue un genre de Tullius Détritus, le semeur de zizanie dans un des albums d’Astérix le Gaulois, qui il parvient à mettre en furie les personnages les plus doux ?
Je t’insulte, tu m’insultes, on s’insulte et on se hait.
Bravo M. Jean-Claude Pomerleau, vous n’êtres pas un de nos rêveurs irréalistes qui tapent toujours sur le même clou rouillé qui ne percera jamais le mur fédéral ainsi.
Je crois que c’est la direction actuelle de Mm Marois et du PQ, mal perçue à tort par plusieurs indépendantistes purs et pressés de l’indépendance qui sont directement enlignés sur : Tout ou rien et tout de suite même si les souverainistes sont minoritaires.
Bon ben, c’est vraiment ce qu’on appelle cracher sur une tombe…
Le message que Pierre Falardeau nous laisse c’est la constance dans la lutte. Assumer les rapports de forces (ce que refuse de faire le PQ). L’annulation de la reconstitution de la Bataille des Plaines résulte de ce rapport de force, l’avènement du Moulin à parole c’est d’abord la victoire obtenue par Falardeau.
Imaginez un plan d’action qui commence maintenant c’est une manière de rendre homage à Falardeau: Lui il n’attendait pas le Grand soir pour agir.
On part de loins:
D’abord défendre notre État contre un puissant réseau d’intérêts qui le squatte à leurs profits au détriment du bien publique (J’étais à la manif de la Caisse avec lui).
En suite, reprendre le contrôle de notre État pour lui donner une consistance sans attendre la permission de personne.Seul l’État agit avec envergure (c’est la leçon de la Révolution tranquille).
Et sortir de l’annexion forcé de 1759 pour récupérer tous nos capacité d’agir. Peu importe le statut final.
M. Pomerleau, le PQ n’est pas au pouvoir, il ne peut donc pas assumer le rapport de force maintenant. Le PQ n’a pas encore été au pouvoir sous sa chef actuelle, Mme Marois.
Si le PQ ne va pas oû vous voulez aller, qui a plus de chances d’y aller alors, selon vous ?
Vous étiez à la manif de la Caisse ? Très bien mais, la Caisse, au moment de sa déconfiture, était gérée par Québécois qui a travaillé pour le OUI au référendum et c’est M. Parizeau qui en est à l’origine. La grosse perte là résulte seulement de grosses mauvaises décisions des dirigeants et de leurs revenus basés sur sa « performance », ce qui explique les trop gros risques encourus.
Pour ce qui est du Moulin à paroles, j’y ai assisté en me disant que c’était intéresant, stimulant et une bonne chose mais, que ça ne devrait pas augmenter, pour la peine, le nombre de souverainistes au Québec Toute cette histoire de reconstitution non reconstituée a peinturé plus de fédéralistes et de souverainistes mous dans le coin fédéraliste qu’autre chose…selon moi.
Insulter les fédéralistes n’a jamais fait augmenter le nombre de souverainisates…au contraire. Ça prend de solides arguments.
On a pas à attendre la prise du pouvoir pour prendre un posture qui convient pour défendre les intérêts supérieurs de l’État du Québec.
La Caisse est un exemple: Les pertes accrues sont dues au papier commerciale (PCAA). La Caisse s’est transformé en hedge found (Casino) suite au changement de la loi par Charest en 2004 (rendement d’abord); le volume du PCAA a augmenter en flèche par la suite. 2 entreprises de Toronto nous ont fait perdre 10 milliards au Québec: Coventree et DBRS; il n’y aurait jamais eu de marché des PCAA non bancaire sans eux.
Le PQ-Marois n’a pas été à la hauteur pour défendre nos intérêts (M Legault a été le seul à poser des questions, mais il a du quitter). Depuis personne ne fouille le dossier de ce qui est le pire désastre financier de notre histoire. Le Québec s’est fait flouer de 10 milliards !
Autre dossier qui porte sur des milliards: Charest a brader les droits d’explorations pétroliers et gaziers qui appartenaient à l’Hydro Québec à des petites entreprises, dont une appartient à un ex ministre libéral. On parle entre autre de 2 milliards de barils de pétrole. Encore là aucune posture qui convient de la part du PQ. Silence radio.
On a pas à attendre le pouvoir pour réagir au saccage de notre État.
Falardeau…dans la même classe que Bourgault, Vallières, Chartrand, Lauzon, ti-Poil, etc.
Tous ces « GRANDS » héros québécois ont la même caractéristique: ils n’étaient bons qu’à gueuler, à mendier, à exciter le peuple et à revendiquer. Il est grand temps de regarder les choses en face.
Et en bout de course, ils nous ont légué quoi au juste?? En tout cas, rien de concret, de grand, de beau, de durable et surtout, rien d’universel.
Ce choix de types de héros par les québécois est très symptomatique de notre état d’esprit colonisé: des choix d’impuissants. Il est grand temps de passer à autre chose.
@ Arnold Schwartz
Schwartz… dans la même classe que Krusty le Clown, Elvis Gratton, Biff Tannen, Denis Coderre, Mad Dog Vachon, Abdullah The Butcher, Eddie Creatchman, etc.
Et vous? Qu’allez-vous nous léguer au juste, à part votre bêtise?
Votre photo intitulée « Arnold et ses amis » est assez révélatrice. D’abord l’adjectif possessif que vous utilisez est trompeur. Quand on n’a qu’un seul ami il faut dire « son ami » et non « ses amis ». Et puis dans le cas de cette photo il faut enlever le « s » que vous avez mis à « amis ». Vous ne semblez pas avoir beaucoup d’amis et cela se comprend sans difficulté. De plus on pourrait penser que votre seul ami est un New Yorkais. Avez-vous des amis québécois? J’en doute. Et si vous en avez ils sont probablement aussi colonisés que vous.
J’ai toujours approuvé le fait que ce blogue ne fasse apparemment aucune censure. Je trouve merveilleux qu’on semble y respecter une totale liberté d’expression, contrairement à La Presse par exemple. Cela nous permet de constater à quel point il y a au Québec d’indécrottables malappris. Vous avez raison de parler de votre état d’esprit de colonisé. Il est grand temps que vous vous regardiez en face et que vous passiez à autre chose. À un moment donné il faut cesser de patauger dans sa m….
M. Pomerleau écrit : «par la suite. 2 entreprises de Toronto nous ont fait perdre 10 milliards au Québec »
Ces entreprises n’ont pas forcé notre Caisse à y investir là. Ils n’ont pas forcé notre Caisse à investir dans un aéroport de Londres non plus à la place de le faire au Québec. Nous avons perdu par notre faute locale, notre très grand faute, pas celle des autres. Ça c’est qui arrive quand on achète sans comprendre ou regarder la marchandise.
M. Legaut était membre du PQ quand il a critique les actions de la Caisse et il arrive un nouveau député péquiste nouvellement élu dans le comté de Rousseau qui devrait le remplacer avec d’autres députés « économiques » du PQ qui forment une solide équipe.
Même si Mme Marois parlait de ce déficit 24 heures par jour, elle ne ferait que faire bailler les Québécois et ça ne ramènerait pas les fonds perdus pendant que M. Charest est là encore pour 4 ans, plus ou moins.
On a beau gueuler la caravane va passer, faudrait juste mieux voter.
M. Schwartz, votre ti-poil avait un nom, M. Lévesque. Pourquoi aller au fond avec cette bassesse qui enlève toute crédibilité à votre « papier » et à vous-même itou !
Vous, le chanceux de ne pas être colonisé, c’est qui vos héros québécois ?
Les portes paroles de la Caisse de dépôt ont brandi la note AAA pour justifier le fait qu’il est placé 12,8 milliards dans le papier commercial (non bancaire). Or cette notation venait de DBRS situé à Toronto qui était en conflit d’intérêts. Sans cette notation il n’y aurait pas eu de marché institutionnel pour ces produits toxiques.Et le Québec aurait évité une perte perte de 10 milliards. Ces agences sont sous juridiction fédéral.
J’ai passé quelques à faire de la recherche pour comprendre la game;
Le role joué par DBRS:
http://www.vigile.net/Le-federal-protecteur-des-petits
Pour ceux qui pense que l’on s’éloigne du patriote Falardeau , je vous rappel que même malade il était à la manif de la Caisse.
M. Pomerleau, si ce sont les anglos de Toronto qui ont placé la cote AAA, comment ça se fait que les banques anglaises ne s’y sont pas fait prendre ? Parce qu’ils n’ont pas été pas caves cette fois. Ils l’ont déjà été dans le passé mais pas là.
Est-ce que cette fameuse ‘agence de quotation avait été quotée et est-ce qu’il y avait une autre agence pour le confirmer ?
Les banques émettent leur propre papier commercial, lequel est garantie par leurs actifs, ce qui vaut une notation AAA. Dans le cas de papier commercial émit par un promoteur privé on parle de papier commercial non- bancaire. Dans ce cas là la notation est déterminante pour qu’il y ait un marché. C’est là que le Québec s’est fait flouer par DBRS.
Les agences de notations US ont refusé de noter ces produits.
Pourquoi la Caisse a placé 8 % de son actif dans cette merde. Qui a fait quoi quand pour que ces 2 petites entreprises de Toronto instrumentalise la Caisse. Voilà ou une enquête publique serait utile.
La mort de Falardeau a vraiment fait apparaître une sacré bande d’Elvis Gratton. On peut même les imaginer.
Preuve qu’il ne faut pas lâcher. On ne peut pas accepter de leur laisser notre pays!
Le Québec a perdu un grand homme.
M. Pomerleau, là, on est d’accord à 100 %. Ce n’est pas l’opposition qui peut exiger ça. Elle peut le suggérer fortement sans plus parce que notre gouvernement très provincial Libéral a les 2 mains sur le volant…seul, depuis qu’il est majoritaire.
« Il y a 70 % qui sont contre le Statu Quo. 65% pour un transfert massif de pouvoirs vers le Québec. » J-C Pomerleau
Le programme du PQ présenté durant la dernière campagne référendaire faisait la promotion d’ une association avec le Canada qui devait inclure : libre circulation des biens et des personnes, passeport commun, armée commune, devise commune. Quand vous enlevez déléguez ces poivoirs, comment parler detransfert massif de pouvoirs au Québec ? Que reste-t-il à transférer ?
70 % contre le statu quo ? Je peux sonder la population et découvrir que 95 % sont pour la bièere gratuite, ça veut strictement rien dire. C’est à ceux qui veulent le changement de convaincre les autres à les suivre, pas le contraire. Depuis 40 ans du mouvement souverainiste et encore moins de 40% prêts à suivre. Je vous souhaite bon courage dans votre « lutte ».
Effectivement, le camp fédéraliste a perdu un allié précieux en Pierre Falardeau qui a lui seul convaincu beaucoup de gens que son message d’un Québec conquis et soumis était figé dans le passé et que le mouvement qu’il représentait l’était aussi. Il va nous manquer terriblement.
@ Rémy Fortin : Merci de remettre les pendules à l’heure! Il était question, ici, de la mort d’un homme, et nos commentaires étaient supposés avoir un quelconque rapport avec le bref et émouvant texte de Josée Legault ci-dessus. Outre les inévitables charognards qui s’empressent de vomir leur fiel sur la dépouille mortelle de Pierre Falardeau (ce à quoi le principal intéressé devait s’attendre de toute façon), d’autres, qui sympatisaient visiblement avec le personnage, se trompent de tribune en discutant stratégie politique et cotes de crédit. La nouvelle dont il est ici question, c’est : le cinéaste et polémiste Pierre Falardeau a succombé à un cancer la fin de semaine dernière à l’âge de soixante-deux ans. Point. À l’ordre, SVP! Un peu de rigueur — et de respect pour la douleur de Madame Legault et des proches du disparu.
Bravo Paolo Mitriou,
Je ne suis pas toujours d’accord avec vous, mais je me joins à vous pour pointer du doigt les colonisés qui viennent salir ce blogue, tels que Schwartz et ce vieux Gerry Page qui épand d’ailleurs son intolérable pédance sur tous les blogues…
@ Rémy Fortin : Merci de remettre les pendules à l’heure! Il était question, ici, de la mort d’un homme, et nos commentaires étaient supposés avoir un quelconque rapport avec le bref et émouvant texte de Josée Legault ci-dessus. Outre les inévitables charognards qui s’empressent de vomir leur fiel sur la dépouille mortelle de Pierre Falardeau (ce à quoi le principal intéressé devait s’attendre de toute façon), d’autres, qui sympathisaient visiblement avec le personnage, se trompent de tribune en discutant stratégie politique et cotes de crédit. La nouvelle dont il est ici question, c’est : le cinéaste et polémiste Pierre Falardeau a succombé à un cancer la fin de semaine dernière à l’âge de soixante-deux ans. Point. À l’ordre, SVP! Un peu de rigueur — et de respect pour la douleur de Madame Legault et des proches du disparu.
@ Rémy Fortin : Merci de remettre les pendules à l’heure! Il était question, ici, de la mort d’un homme, et nos commentaires étaient supposés avoir un quelconque rapport avec le bref et émouvant texte de Josée Legault ci-dessus. Outre les inévitables charognards qui s’empressent de vomir leur fiel sur la dépouille mortelle de Pierre Falardeau (ce à quoi le principal intéressé devait s’attendre de toute façon), d’autres, qui sympathisaient visiblement avec le personnage, se trompent de tribune en discutant stratégie politique et cotes de crédit. La nouvelle dont il est ici question, c’est : le cinéaste et polémiste Pierre Falardeau a succombé à un cancer la fin de semaine dernière à l’âge de soixante-deux ans. Point. À l’ordre, SVP! Un peu de rigueur — et de respect pour la douleur de Madame Legault et des proches du disparu.
Merci M. Lépine pour votre idée de bière gratuite. Maintenant, faudrait passer le mot au PQ : Dans un Québec souverain, la bière gratuite aux souverainistes, pour accompagner le hockey à la télé le samedi soir. Ça « fesserait » comme argument pour le OUI au prochain référendum.
En passant, faudrait bien, suite à la souveraineté du Québec, changer le nom de nos glorieux de CH « canadien habitant » à QH « Québécois habitant », à ne pas mêle avec la préparation H qui ne fait pas du bien au même endroit.
M. Alain Cormier nous rappelle à l’ordre. L’ordre est justement ce que n’aimait pas M. Falardeau. C’est lui qui, aux funérailles de M. Trudeau, voulait louer un avion avec une banderole sur laquelle serait écrit : «Mange de la marde» pour la bien faire voir, dans le ciel, à la cérémonie, ce que le locateur a refusé de faire.
Il n’y a pas que Trudeau qui faisait dans le scatologique. C’est pourquoi l’idée de la préparation H serait à l’ordre ici avec de propos si…directs.
Les funérailles publiques de Pierre Falardeau auront lieu ce samedi, le 3 octobre, à 11h. La cérémonie se déroulera en l’église Saint-Jean-Baptiste, sur la rue Henri-Julien, dans le quartier Villeray à Montréal.
Le public pourra aussi se recueillir devant son cercueil la veille entre 14h30 et 20h00, en l’église Saint-Pierre-Apôtre, sur la rue de la Visitation au centre-ville de Montréal.
La famille demande au public qui désire exprimer sa sympathie de le faire par le biais de dons à la Fondation québécoise du cancer.
Des dons à la fondation québécoise du cancer, voilà une excellente idée.
@ M. Bertrand
Par « souverainistes nombreux » j’entends des souverainistes ayant du poids dans les mass-media, un Guy A. Lepage et une Josée Legault notamment.
» La nouvelle dont il est ici question, c’est : le cinéaste et polémiste Pierre Falardeau a succombé à un cancer la fin de semaine dernière à l’âge de soixante-deux ans. Point. À l’ordre, SVP! Un peu de rigueur — et de respect pour la douleur de Madame Legault et des proches du disparu. »
Oui. Si je ne me trompe pas, Pierre n’a dit aucun mot sur son cancer dans ses dernières entrevues (i.e. Christiane Charette il y a quelques mois). Il est clair qu’il devait pourtant être au courant de son état de santé. Il aura préféré ne pas ébruiter l’affaire. Combats extérieur et intérieur …
Pour les détracteurs du Falardeau, rappelons que Falardeau était identifié à tort ou à travers comme l’un des principaux germes du CANCER SÉPARATISTE par notre clique fédéraliste. Qu’est-ce à dire chers collègues fédéralistes ? Tout simplement ceci : si vous ne voulez pas d’autres Falardeau icitte, vous allez gentiment surveiller les expressions utilisées pour parler des souverainistes/ indépendantistes/ nationalistes québécois. Autant demanderons-nous aux supporters de Falardeau de faire preuve de maîtrise de soi et contenance dans un débat.
Si les fédéralistes ne consentent pas à ménager leur mépris envers ce CANCER SÉPARATISTE ben le Jean Dubé et sa clique vont retourner dans le camp indépendantiste pis entraîner toute la tribu dans le CANCER SÉPARATISTE. Pis non M. Bertrand, sachez que l’appui à la souveraineté fluctue plutôt aisément dans le temps et qu’il est plutôt très facile de le faire remonter avec un peu de mépris à la Trudeau bien placé !
Un tit-poil sur la tête vaut plus que dix tit-proutt’ dans l’cul.
Un petit homme qui reva d’etre un grand homme. Bon debarras Falardeau.
@Paul Pieter Kruijmer
Mieux vaut être un petit homme qui rêve d’être un grand homme qu’un sale couillon qui se cache dans l’anonymat d’un blogue pour émettre ses opinions merdiques dont tous le monde se crisse…Prenez votre drapeau du Canada et carrez-vous le ou je pense…Et si, par hasard, vous deviez crever bientôt (puisque vous êtes surement un vieux fédéraliste amer)…Bon débarras!
@
Charles-Olivier Laplante
Je me cache dans l’anonymat. Ca va pas non, tu veux ma photo ou quoi conard. Je ne suis pas canadien comme toi, je suis europeen et j’habite a Montreal et je ne suis pas federaliste. Car j’en ai rien a foutre. Mais je crois a la liberte de parole. J’ai la liberte de dire ce que je pense sur Falardeau. Car liberte n’est pas une marque de yogourt. Vraiment original ton heros!
L’Europe a un riche héritage de réflexions autour de la liberté dans lequel une Amérique aurait parfois besoin de puiser.
Falardeau ne devait pas complètement ignorer ce qui s’est dit et se dit encore en Europe sur la liberté mais encore eût-il fallu que cela soit parfois plus explicite. Sa vulgarité et son mépris, s’ils ont aussi une explication psycho-socio-historique vraisemblable que semblent ignorer ses pires détracteurs, cachent bien une liberté qu’il préconisait.
Malgré tout, il est aussi possible d’identifier dans les discours de Falardeau, si on se donne la peine de les décortiquer, une certaine liberté face au concept de liberté …
» Un esprit libre prend des libertés même à l’égard de la liberté. » – George Bernard Shaw, dramaturge et critique d’origine irlandaise, prix Nobel de littérature en 1925
Que les fils spirituels de Falardeau raffinent un peu leur propos et ils toucheront encore davantage la cible que leur mentor a su le faire. Tu peux faire mieux Charles-Olivier.
Ce n’est pas possible de voir à quel point certaines personnes peuvent être injustement dures avec un simple citoyen. Je veux bien croire que Pierre Falardeau n’était pas tendre envers Pierre-Elliott Trudeau, Claude Ryan et autres politiciens du même acabit mais il y a une différence fondamentale entre ces deux personnages, Pierre Falardeau et moi-même. Les deux premiers en tant qu’hommes politiques avaient des comptes à rendre aux citoyens-électeurs et nous sommes tous parfaitement en droit de critiquer avec les mots qu’on désire l’ensemble ou une partie de leur oeuvre. Par contre Pierre Falardeau et tout autre simple citoyen n’ont de compte à rendre à personne et leur opinion doit être respectée (mais pas nécessairement partagée) par tous ceux qui se prétendent défenseurs de la démocratie et de la liberté d’expression. On ne peut pas respecter que les opinions avec lesquelles nous sommes d’accord.
Ce qui me chagrine ici, c’est que tout le monde s’empresse de faire le procès du polémiste en oubliant quel grand artiste il a été. Un artiste que des fonctionnaires obtus d’Ottawa, pour des raisons purement idéologiques, avaient pratiquement condamné au silence, faisant de lui, à la fin de sa vie, un homme amer et brisé.
Je l’ai dit, ses excès de langage me hérissaient parfois – et ses charges à fond de train contre les « Anglâs » étaient souvent, il faut bien l’admettre, à la limite du racisme. Ainsi, je n’ai jamais pu le suivre dans ses attaques virulentes à l’encontre de Leonard Cohen et de David Suzuki, notamment. Par contre, on ne me fera pas pleurer sur cette « vieille pourriture » de Claude Ryan, pas plus que sur le « mange de la marde » adressé à un Pierre Elliott Trudeau qui en avait pris l’initiative de longue date, affichant ainsi son mépris envers d’honnêtes travailleurs québécois qu’une entreprise colonialiste avait arbitrairement réduits à la mendicité.
Sa conscience aiguë et douloureuse de notre aliénation collective et, plus encore, les innombrables obstacles que des esprits médiocres se sont employés à dresser sur sa route – sans parler des attaques vicieuses de ses nombreux détracteurs qui se poursuivent au-delà de sa mort, jusque dans le présent blogue – l’ont amené à prendre certains raccourcis qui, surtout dans les dernières années, n’étaient pas toujours heureux. Mais à ce compte-là, s’il fallait crucifier sur la place publique tous ceux et celles dont les propos ont quelquefois dépassé la pensée, on verrait plus de croix que de lampadaires le long des rues.
Au fond, le cas de Pierre Falardeau n’est pas très différent de celui d’un autre grand créateur québécois – associé, celui-là, au camp fédéraliste – qui, dans les dernières années de sa vie, s’était lui-même piégé dans un personnage de Père Fouettard pourfendeur de l’indépendantisme, le contraignant à livrer aux médias sa dose régulière de déjections intellectuelles. Oserai-je le nommer? Je fais bien sûr allusion, ici, à ce très grand écrivain que fut, dans ses jeunes années, feu Mordecai Richler. (Ouille! Ça y est, je l’ai dit : me voilà catalogué « traître à ma patrie »!)
Si vous tenez tant à faire le procès de Pierre Falardeau, regardez au moins l’ensemble du portrait. On ne peut pas réduire un homme à quelques égarements, en laissant délibérément de côté tout ce qu’il a fait de bien par ailleurs. Oui, il est arrivé à ce brillant esprit qu’on avait par trop malmené de déraper à l’occasion, particulièrement dans les dernières années de sa trop courte existence. Mais il a eu sa large part de circonstances atténuantes… Et ceux qui ont eu la chance de le connaître personnellement savent que cet homme affable et généreux ne ressemblait en rien au personnage public qu’il s’était construit – ou, plus exactement, que les circonstances l’avaient forcé à endosser.
Pour toutes ces raisons, je réclame l’indulgence de la cour – et, par respect pour les proches de l’accusé, la suspension des débats, si possible, jusqu’au lendemain de ses funérailles qui auront lieu samedi prochain. Merci.
M. Alain Cormier écrit : «Sa conscience aiguë et douloureuse de notre aliénation collective»
Vous, M. Cornmier, est-ce que vous sentez cette aliénation dans votre vie ? Laquelle ? Est-ce qu’elle vient du fédéral, du provincial, du municipal %.
Notre dictionnaire décrit le mot aliéné comme suit : «vieilli. Malade mental dont l’état justifiait l’internement»
Bien d’accord avec vous M. Mitriou. Pierre n’était le représentant élu de personne, ni de vous, ni de moi, ni d’aucun souverainiste, ni d’aucun fédéraliste.
Si le mépris d’un Pierre valait bien celui d’un autre Pierre, les deux connaissaient aussi celui qu’évoquait un certain Lord dans un rapport !
Quand un citoyen suscite plus de commentaires négatifs qu’un politicien, quand un citoyen parle plus fort qu’un politicien, quand un citoyen se fait prendre pour un politicien … c’est qu’il est temps que la politique soit réinvestie de simples citoyens comme vous et moi capables de mériter des commentaires négatifs et d’y répondre mieux encore que les Pierre savaient le faire.
Si on se pile sur les pieds et on joue du coude à Québec ou Ottawa, tentons New York ou Washington…
» Sa conscience aiguë et douloureuse de notre aliénation collective »
Qu’est-ce que l’aliénation ? Qu’est-ce qu’une aliénation collective ? Expliquons mieux ces choses ou passons à l’action car sinon on se répète.
Rappelons que Pierre est né alors que le « Québécois » n’existait pas. Il n’y a pas de problème de mémoire collective, il y a un déficit symbolique et institutionnel d’une mémoire collective.
À Montréal, Lévesque a son boulevard, Trudeau son aéroport, Aquin son pavillon universitaire …
En continuant à écrire de bons billets, Legault aura sa statue…
Un petit homme qui reva d’etre un grand homme. Bon debarras Falardeau.
– Paul Pieter Kruijmer
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@ M. Paul Pieter Kruijmer
Deux ou trois petites choses en passant: entendu que nous vous reconnaissons le droit de dire ce que vous pensez et que vous participez au contenu de ce blog…Vous serait-il possible de peaufiner la manière… et d’éviter d’attaquer ou dénigrer: Notre langue ou notre « manière de parler » comme l’écrivait Daniel Bélanger… Notre mode de vie — lire nos habitudes de consommation –. Enfin, surtout éviter de dire ou écrire « bon débarras » au sujet de l’un des nôtres qui, malgré ses débordements, a toujours souhaité le meilleur pour ses concitoyens et ce non pas dans une perspective de gain personnel mais bien au nom du bien commun.
Si vous êtes nouveau chez nous il serait utile de savoir que de façon générale au Québec on nous apprends à ne pas trop casser de sucre sur le dos de ses hôtes, simple question de politesse dirons-nous. Si vous deviez continuer sur ce blog puis-je poliment vous demander de faire plus attention?
Ne dit-on pas que c’est le ton qui fait la chanson?
Dernier point monsieur Kruijmer, l’Europe est un continent au même titre que l’Amérique du nord, se dire européen c’est joli mais ça ne dit rien de votre nationalité…
Là-dessus bienvenue au Québec,
Les gros mots, le scatologique, les insultes et les menace de claques sur la gueule ne règlent pas choses, elles les empirent. Essayez ça avec votre voisin ou votre conjoint. La prochaine fois qu’il ou fera une chose qui vous déplait, criez-lui de manger d’la marde et de lui donner une claque su’a gueule. Si ça marche, ça veut dire que l’attitude de Falardeau et de Trudeau est la bonne et qu’il faudrait continuer dans ce sens pour faire triompher son point dans le futur mais si ça ne marche pas bien, faudrait abandonner cette façon de faire et la remplacer avec de bons arguments solides pour enfin dégager une majorité de son côté.
M. Avard écrit ce matin que M. Falardeau convainquait les convaincus seulement. Ça les conservait éveillés à la souveraineté du Québec mais ça en prend de nouveaux pour avancer.
Gilles, Gilles, Gilles … clame la foule ! Pas le Duceppe ni le Villeneuve mais le Bousquet ! Votre argumentaire est éveillé et solide. Une attitude gagnante comme la vôtre est sans doute une condition à quelque chose … même si un changement de statut politique impliquerait la perte de quelque chose.
Pour des explications pop-psychanalytiques sur l’argumentaire scatologique de Trudeau, il y a ce livre du « psy » François-Xavier Simard aux Intouchables paru en 2006.
« ALIÉNATION n.f. 1. DR. Transmission à autrui d’un bien ou d’un droit. Aliénation d’une propriété. 2. DR. Abandon ou perte d’un droit naturel. 3. PHILOS. État de l’individu dépossédé de lui-même par la soumission de son existence à un ordre de choses auquel il participe mais qui le domine. (Notion développée par Hegel dans le cadre de sa philosophie de l’esprit, puis par Marx dans celui de son analyse matérialiste de la société.) 4. Vieilli. Aliénation mentale, ou aliénation : nom donné aux troubles psychiatriques qui nécessitent l’hospitalisation permanente du malade.
« FOI n.f. (…) 5. Mauvaise foi : malhonnêteté de qqn qui affirme des choses qu’il sait fausses ou qui feint l’ignorance. Être de mauvaise foi. (…) »
Source : Le Petit Larousse illustré, édition 2007.
@ Alain Cormier
Ce n’est pas parce que l’écrivain « aliéné » Hubert Aquin écrivit son roman « Prochain Épisode » alors qu’il était à l’hôpital psychiatrique en 1964 qu’on va continuer à parler d’aliénation collective une quarantaine d’années plus tard …
» Oui, voilà le dénouement de l’histoire : puisque tout a une fin, j’irai retrouver la femme qui m’attend toujours à la terrasse de l’Hôtel d’Angleterre. C’est ce que je dirai dans la dernière phrase du roman. Et, quelques lignes plus bas, j’inscrirai en lettres majuscules le mot :
FIN »
Il n’y a plus d’alliénation collective ni de survivance compatriote et c’est un peu grâce au suicidé Aquin dont on ne comprend pas encore tout à fait l’oeuvre collectivement. Aquin a l’érudition indéniable (Hegel et Marx ne lui étaient évidemment pas étrangers) connaissait bien comme vous les définitions multiples du concept d’aliénation. Il les connaissait peut-être mieux que vous encore …
S’il y a encore quelques individus unilingues anglophones in America, ils ne devraient pas nous déranger tant que ça. Si c’est le cas alors connaissons mieux encore Balzac et Milton, Shakespeare et Molières, Hemingway et Aquin….
Mme Legault,
Depuis sa mort je revois toutes les entrevues possibles qu’il a donné. Mon Dieu qu’il va nous manquer. Un homme vivant, de cette trempe, il ne reste que M. Jacques Parizeau.
Un vrai, un intègre, mais le « politically correct » l’a tué, je pense. Il est difficile pour un homme de s’exprimer, d’avoir des coups de gueule et de se faire presque toujous rabrouer, pas sur le contenu, sur la facon de le dire. Avec l’âge ca use et retenir toujours ses propos ca mine l’intérieur, c’est pourquoi j’ai toujours pensé que le cancer était quelque chose qu’on était incapable d’exprimer à notre manière.
Même s’il n’aimait pas le fait qu’on dise de lui un « pur et dur », il en était un.
Ne sachant pas qu’il était malade, ca m’a surpris de ne pas le voir à Québec au moulin à paroles, Tout s’explique, mon Dieu que c’est dommage.
Il a mobilisé les jeunes dans les CEGEP et Universités, de ses propos. Il convainquait et instruisait. UN GRAND
M. Jean-Pierre du Dubé,
On voit ici que la mort d’un patriote est beaucoup plus commenté que d’autres sujets, même…économiques moins…sexés.
Au sujet des changements constitutionnels à venir, tous les Québécois devraient être conscients que le mal vient avec le bien et vice versa dans tous changements. Avis à celles et ceux qui voient tout en noir ou tout en blanc. Avis aux tenants du tout ou rien.
» FOI n.f. (…) 5. Mauvaise foi : malhonnêteté de qqn qui affirme des choses qu’il sait fausses ou qui feint l’ignorance. Être de mauvaise foi. (…) » (M. Cormier)
Ce n’est pas parce qu’on sait que le Canada est faux qu’il faut le dire. Ce n’est pas parce qu’on ne le dit pas qu’on feint l’ignorance.
Sinon, après avoir dit longtemps « la langue gardienne de la foi » pour parler d’un catholicisme face à un protestantisme, on dirait que certains disent aujourd’hui « la foi gardienne de la langue » pour parler du français face à l’anglais.
Moi je l’aime bien le camarade Falardeau !
Gerry Page, c’est qui ça une pétasse ? Fourrer avec ça c’est sur que tu pogne la syphilis !
Pour celles et ceux que le sujet intéresse :
Avec Falardeau dans les années 1970 par Pierre Dubuc
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1770
Falardeau et la question nationale par François Cyr
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1778
Pierre avait une belle plume. Je ne me sens pas à sa hauteur aujourd’hui après avoir écouté ses funérailles pour écrire quoique ce soit de mieux que ce qu’il a écrit lui-même. Alors je me permets de réécrire ici une partie d’une chronique qu’il a écrite dans le journal ICI. Le titre était L’ÉLOGE DE LA MARCHE
« (…) Moi, je n’ai rien à prouver, je marche pour le fun. Je marche bêtement pour retrouver mon humanité, mon côté cro-magnon. Sur deux jambes, on retrouve le rythme, la vitesse, le point de vue des hommes nés avant nous, avant le moteur, avant la télévision, avant l’ordinateur. À part de ça, la marche, c’est une affaire de pauvre. Ça coûte rien. On est dehors. Pas besoin de permis, ni de passe, ni de prix d’entrée, ni rien. Pas besoin de mettre du gaz, ni de renouveler ses assurances. Dans le bois, il n’y a pas de casse-pieds, de vedettes préfabriquées, de politiciens véreux, de journalistes archinuls, d’annonceurs insignifiants, de cabotineurs arrivistes, de chanteurs de pomme sur le retour, de cinéastes frachiés, de partisans à drapeau du Canadien. Dans le bois, on s’astine avec personne. Y’a juste des arbres, des animaux pis des oiseaux. On s’assoit par terre, on met du bois dans le feu, on se salit les mains. (…)
Loin de la foule, il y a dans la marche un côté zen qui me plaît bien, une démarche spirituelle sur les bords. Il y a quelques années, mon ami Jérôme, qui habite dans la Nièvre, avait fait tout le pèlerinage de Paris à St-Jacques de Compostelle. À l’époque, je comprenais pas très bien l’idée de marché pour Dieu. Moi, je marche pour Rien, pour Moi, pour le Plaisir. Maintenant, je comprends mieux l’intérêt du pèlerinage de Compostelle. Tu marches sur le même chemin que des millions d’humains ont foulé avant toi pendant des siècles. Tu marches avec les hommes et les femmes du Moyen-Âge. À pied, comme eux sur les mêmes routes. Avec la même foi, le même rêve et la même douleur.
Parlant d’humanité, quand Chavez a rencontré Obama au Sommet des Amériques, il a remis au président américain une copie en espagnol de « Les veines ouvertes de l’Amérique latine ». Un maître livre écrit par Eduardo Galeano, un Uruguayien de même pas 30 ans à l’époque. Un livre essentiel pour comprendre l’exploitation en Amérique latine. L’exploitation d’abord espagnole et portugaise, ensuite anglaise puis américaine. L’anglaise, ici, on connait bien. L’américaine aussi. Un livre qu’il faut lire absolument pour comprendre la longue marche des peuples vers la libération. Marcher, ça rend moins tarte. Comme lire. »
Adiós Pierre