Rien de pire pour l'intelligence que de devoir subir, collectivement, le tir groupé de ce que j'appellerais maintenant les «économistes à cravate».
Vous savez bien? Ceux qui, se défendant bec et ongles d'être «idéologiques», le sont pourtant clairement. Car de fait, ils penchent toujours à droite. Les Montmarquette, Fortin, Facal, l'Institut économique de Montréal, les Lucides, Cirano, et on en passe.
Depuis des années, ces économistes à cravate dénoncent ces pauvres inconscients que nous sommes, trempés jusqu'au cou, semble-t-il, dans une espèce de «culture de la gratuité» qui nous ferait croire, pauvres ignares, que les services publics, on ne sait trop comment ni pourquoi, seraient «gratuits»!
Donc, pour mieux nous «rééduquer», il faudrait, selon eux, prenant prétexte d'un déficit purement conjoncturel, hausser considérablement une pléthore de tarifs gouvernementaux.
Comme si de payer déjà des impôts, ou d'être trop pauvres pour le faire (!), c'est selon, ne suffirait pas à nous faire voir la «lumière» des Lucides de ce monde.
Et maintenant, comme je le prédisais d'ailleurs dès le mois d'août dans les pages de The Gazette, le gouvernement Charest entend, lui aussi, nous «rééduquer».
http://www.montrealgazette.com/news/Sacrifice+back+Quebec+political+agenda/1914612/story.html
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Prenant les contribuables pour des valises, des ministres disent même que l'important est de trouver la manière de «payer pour la santé». Les mêmes qui, en passant, ferment les yeux ou légifèrent carrément pour ouvrir de plus en plus grande la porte au privé en santé…
Cherchez l'erreur.
Pour mieux nous rééduquer, il semble donc qu'on devra payer plus cher encore pour l'hydro-électricité. Et tant qu'à y être, abolir carrément le bloc patrimonial.
Mais pourquoi arrêter là? Ajoutez dix coups de fouet par famille, et ce sera encore plus efficace!
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Et tant qu'à rééduquer, il paraît, du moins selon les économistes à cravate et le gouvernement, qu'en payant plus cher pour nous chauffer et nous éclairer, indépendamment de notre revenu, ça nous apprendra, irresponsables chroniques que nous sommes, à ÉCONOMISER l'électricité.
Pour la classe moyenne, les travailleurs à petits revenus et les pauvres, ce sera quoi alors? Descendre le chauffage l'hiver à 62 degrés? Se coucher avec un manteau? Arrêter de prendre une douche par jour par personne? Plastifier les fenêtres ET les murs intérieurs?…. C'est quand la dernière fois que Jean Charest ou Raymond Bachand ont dû s'acheter des plastiques pour leurs fenêtres chez Rona et les installer? Et qu'ils ont constaté que le vent passait quand même… On veut des dates.
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Ah, mais ils promettent des «mesures compensatoires» pour palier le tout. Si vous les croyez, vous êtes mûrs pour croire aussi au Père Noël.
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Et puis, que nous disent les économistes à cravate: même en Italie, on paye l'électricité moins cher qu'ici! Une vraie honte. Comme s'il y avait de gros hivers à Rome ou à Venise…
Se moquant de l'intelligence des gens, les économistes à cravate affirment même, la main sur le coeur, que le bloc patrimonial, dans les faits, «subventionnerait» les plus riches en leur permettant de consommer à moindre coût.
Pourtant, dans ce cas-là, la solution est simple.
Si on voulait vraiment cesser de «subventionner» les plus riches (et faudrait voir ce qu'être «riche» veut dire au Québec), on retirerait au moins les baisses d'impôts des derniers 15 ans qui les ont systématiquement favorisés pour plus de 10$ milliards.
On leur demanderait plus que 7$ par jour pour faire garder leurs gentils rejetons par l'État.
On leur demanderait les mêmes 20,000 à 25,000$ par année que coûtent aux parents les écoles vraiment privées, non subventionnées, de l'Ontario. Etc., etc, etc….
C'est pas comme si les idées manqueraient.
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Des fois, franchement, il y a de quoi à se demander dans quelle bulle vivent les économistes à cravate?
Une bulle proprement idéologique.
Et ce, même s'ils le nieront jusqu'à ce qu'ils aient réussi à réduire suffisamment à leurs yeux le rôle de l'État dans la redistribution de la richesse.
Pendant ce temps, les gouvernants s'apprêtent à pomper, les yeux fermés, 42 milliards de nos dollars dans des infrastructures SANS procéder au préalable à une enquête en profondeur sur les liens possibles entre l'industrie de la construction, certains syndicats et le crime organisé…
Et où sont les économistes à cravate pour dénoncer cela?
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Terminons sur quelques autres questions, comme ça :
– Si on augmente les tarifs de la population en général, va-t-on aussi le faire pour les blocs d'énergie vendus à des entreprises dans les contrats secrets?
– Quel sera l'impact de la perte de l'avantage comparatif dont le Québec jouit avec ses tarifs d'électricité plus bas à la population et aux entreprises en général ?
– Quel sera le coût en terme d'émission de carbone du ralentissement de la conversion du chauffage à l'électricité, une énergie propre, puisque ses coûts augmenteraient de manière notoire?
– Qui, ou quelles compagnies, auraient intérêt dans cette politique ?
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Et on aurait nationalisé l'hydro-électricité pour en finir là?
On croirait presque que plus les tarifs augmenteraient, plus ça rendrait Hydro-Québec un jour «vendable» /sic/ au privé…
Une vulgaire «théorie de complot de la go-gauche», vous dites?
Voyez plutôt ceci:
http://www.iedm.org/main/show_mediareleases_fr.php?mediareleases_id=187
À mon avis, cette rivalité «public» vs «privé» est frivole.
Nous sommes tous dans le même bateau, il n’est pas question de jeter personne par-dessus bord. Les gens du privé devraient faire leur travail sans dénigrer les gens du public et vice-versa.
Nous devons tous apprendre à voir plus loin que le bout de notre nez. Par exemple la suggestion de ramener les postes de péage sur les routes : ces centaines de millions, on ne les enlèvent pas tant aux automobilistes qu’aux petits commerces le long des routes. Sur le budget de la voirie, quelques centaines de millions, ça ne fait pas une grande différence, mais sur une économie locale, quelques centaines de millions ça fait toute la différence.
Le problème avec les «économistes à cravate», du genre de ceux qui sont cités au début de l’article de Mme Legault, c’est que ce qu’ils font à journée longue depuis des années ce n’est pas de l’économie, mais de l’écriture. Et ils compensent leur manque de connaissance du terrain par un recours excessif à l’idéologie.
La vie, c’est simple : on se lève, on déjeune, on va travailler, on revient à la maison pour souper et passer une soirée tranquille, puis on va se coucher et le lendemain, ça recommence. Qu’on soit dans le privé ou dans le public, c’est pareil. Qu’on soit patron ou employé, c’est pareil.
Oubliez les économistes à cravate et leurs idéologies désuètes, faites votre travail comme il faut. Et si vous n’aimez pas votre travail, donnez-vous la peine d’en trouver un autre, peu importe que ce soit dans le privé ou dans le public.
On a une meilleure économie quand le travail est bien fait. Les patrons et les politiciens ont un rôle à jouer, mais le gros de l’ouvrage ne l’oublions jamais, est fait par les travailleurs et les travailleuses.
Comment les patrons et les politiciens qui ne sont que quelques centaines de personnes peuvent contrôler des millions de travailleurs et travailleuses ? Peut-être en les divisant entre «privé» et «public» ? en les divisant par «région» ? en les divisant par «spécialisation» ? en les divisant de toutes les façons possibles et imaginables ?
Toutes ces divisions sont imaginaires. La réalité c’est que nous sommes tous étroitement liés les uns aux autres et interdépendants les uns des autres.
Faisons la paix et la solidarité pour que personne ne puisse plus abuser de quiconque.
Merci!
-un retraité forcé, sans revenu, très affecté par toutes hausses de tarifs.
quelqu’un affirmait à Désautel hier soir que si on retire les coûts de chauffage et de climatisation, on n’utilise pas plus d’électricité au Québec qu’à San Francisco, où le prix de l’électricité est pourtant beaucoup plus élevé… donc cette logique ne tiens pas la route…
Toutefois, oui, de l’aide pourrait être octroyé, mais pas nécessairement directement aux gens dans le besoin, parce que souvent, leurs dépenses importantes d’électricité provient du fait que leur logement est mal isolé… ce qui est la responsabilité des propriétaires… c’est fou, mais donner de l’argent à ces locataires les aiderait certes, mais ça devient une subvention indirecte pour les proprios qui laissent leurs taudits pourrir et gaspiller de l’électricité… non?
J’ai aussi entendu des gens dire que l’Alberta profitait grandement des sables bitumineux (impôt à taux fixe, pas de taxe de vente, etc.)…. c’est vraiment plus mal pour les Québécois de profiter du fait que l’électricité ne coûte pas cher à produire ici? Pourquoi c,est correct pour les Albertains de profiter d’une situation similaire?
ah dernière chose, j’aimerais que l’on cesse de comparer des pommes avec poires… si on veut comparer les coûts d’énergie, ou les impôts, ou les tarifications, regardons l’ensemble du portrait svp… plusieurs évoquent avec raison que l’on paie cher d’impôt et peut être pas assez cher de tarifs… et que les impôts servent à combler une partie de ce que les tarifs ne couvrent pas… alors, si on hausse les tarifs, on baisse les impôts? Et si on manque tant d’argent que ça, pourquoi avoir pris les sommes envoyées par Ottawa pour le désquilibre fiscal et les avoir converti en baisses d’impôt?
Ce qui me dépasse c’est que ce sont toujours c’est gens-là qui nous mènent, et parfois nous précipitent, dans les situations économiques désastreuses dans lesquelles on se retrouve de génération en génération et qui osent, en se fichant complètement de nous, dire qu’ils sont les seuls à proposer des solutions équitables et raisonnables pour nous en sortir!
Comment se fait-il qu’on se laisse mener comme les moutons de Panurge, de déficit en déficit, à la mer et que le bâton qu’ils nous tendent nous apparaît comme une main tendue qui veut nous sauver alors qu’il ne sert qu’à nous enfoncer?
C’est comme s’il y avait un ordre des choses qu’il est impossible de remettre en question et de renverser, je souhaite qu’après le vent de droite qui nous accable et nous fait chavirer on prendra le temps, comme société, de se poser des questions et de remettre en question certaines institutions et ceux qui nous gouvernent à travers elles.
AMEN Josée!
Serait-il temps que les Québécois sortent dans les rues et manifestent bruyamment contre ces hausses injustes ?
Je dois avouer qu’il y a beaucoup de place a l’amelioration. Une legere hause ne pourra qu’etre benefique. En valeur absolu ca va devavoriser les plus riches, car ce sont eux qui consomment le plus. Tandis que l’impact va etre minimal pour les pauvres puisqu’ils ne consomment pas de toute facon. De plus esperons que cela puisse avoir un impact sur les habitudes de consomations des quebecois. Il ne faut pas oublier que les quebecois sont les plus grands consommateurs d’energie au monde. Lorsque je suis venu au Quebec pour la premiere fois. J’etais totalement mystifier par les habitudes de consommations totalement barbares. Evidenment ce n’est plus aussi catastrophique, mais il faut que le peuple quebecois soit plus efficace et moins chialeux.
Mme Legault:
Il y a augmentation et augmentation… Une certaine augmentation du tarif patrimonial (2,79¢/kWh pour les premiers 165 TWh + pertes) dans la Loi de la Régie de l’énergie pourrait être acceptable. Le prix n’a pas changé depuis 2000.
Or, depuis cette époque, certaines choses ont changé. Depuis 2007, le gouvernement demande à Hydro-Québec de verser une contribution annuelle de plus de 600 millions à titre de redevance hydraulique; ces sommes sont versées au Fonds des générations. Il s’agit d’une bonne décision, parce que ce que les externalités négatives des barrages ont un coût social, qui doit être payé.
Ce coût social devrait être défrayé par les clients d’Hydro-Québec — TOUS les clients — en proportion de leur consommation et l’augmentation du tarif patrimonial serait une bonne manière de passer ces coûts, présentement assumés par Hydro-Québec Production. Par ailleurs, notre parc hydroélectrique est vieillissant — les premières centrales du complexe Manic-Outardes célébreront leur 50e anniversaire au cours des prochaines années — et des investissements seront requis pour assurer la pérennité de ces installations pour le prochain demi-siècle. Donc, une hausse du tarif patrimonial de 1¢/kWh pourrait se justifier.
Ceci étant dit, certains économistes (y compris Jean-Thomas Bernard de Laval et le ministre Gignac) dérapent en faisant la promotion d’une tarification au coût marginal, c’est-à-dire «le coût supplémentaire induit par la dernière unité produite» (Wikipédia). Le coût marginal d’Hydro-Québec Distribution est présentement de 10,3¢/kWh, somme payée aux producteurs du bloc de 2000 MW d’éoliennes. Compte tenu des coûts de transport et de distribution, le kWh passerait à environ 13,5¢/kWh, soit le double du prix actuel et les bénéfices d’Hydro-Québec quintupleraient pour s’établir à 15 milliards $.
Dans une situation de concurrence parfaite, cette approche pourrait être appropriée, mais le marché de l’électricité au Québec est un cas de monopole naturel et légal. Dans un tel cas d’«imperfection de marché», la règlementation doit concilier la recherche de rente du monopoleur à l’intérêt public. Et dans ce cas en particulier, il n’y a pas de doute que le monopoleur abuserait de sa position.
Reste la question de l’impact de l’augmentation de tarifs sur la demande. L’élasticité-prix de la demande est faible dans le secteur résidentiel (-0.10), ce qui signifie qu’une hausse de 1% des tarifs réduirait la consommation de 0,1%. C’est donc dire qu’une augmentation de 15% ne ferait que stabiliser l’augmentation naturelle de la demande provoquée par la croissance du nombre de ménages et n’aurait vraissemblablement pas d’impact significatif sur les émissions de GES, parce que les incitatifs à substituer le chauffage électrique par le gaz naturel serait insuffisants.
Des solutions, il y en aurait des tonnes si ce gouvernement n’était pas vendu corps et âme à l’idéologie néolibérale.
Voici un lien vers un article intitulé « Où trouver l’argent pour combler le déficit sans augmenter les impôts ni les tarifs ? » rédigé par Jacques B. Gélinas, auteur de deux excellents ouvrages sur la globalisation.
http://www.pressegauche.org/spip.php?article3855
Selon ce que dit l’article, notre or, nos diamants et d’autres métaux s’envolent au profit des grandes sociétés minières étrangères qui ne paient pas leur dû. C’est du vol institutionnalisé et la majorité des gens ne sont même pas au courant.
@M. Guindon..vous ne pouvez pas mettre l Alberta dans le meme bateau
puisque moi je paye mon essence 95.00 le litre hier et je paye
l ‘électricité .16 du KW.
La dette par tête québécoise est de $16,000.00 et des peanuts et celle des albertains est de moins de $1,700.00
Vous faites plein de choix de société qui coutent une fortune sans en avoir les moyens.
Faire payer aux québécois l électricité au prix du marché comme nous faisons pour notre essence mettrait 8 milliards dans les coffres du gouvernement.
C est faux de dire que les gens ne seraient pas plus prudents si c a coutait plus cher., ici tout le monde a un compteur d eau et je vous jure que les gens sont tres conscient de leur consommation, on arrose pas le jardin a tous les jours, on ne nettoie pas le driveway a grande eau et nous ne faison pas une « »petite brassée » a tous les jours.
Les thermostats s ajustent automatiquement de -5 degrés de 10.00 pm a 6.00 am.
Je ne pretends pas que nous sommes pas meilleurs que vous mais quand c a coute cher on ajuste notre consommation.
Si je me souviens bien, c’est Woody Allen qui disait: « Il faut aller chercher l’argent où elle se trouve: parmi les pauvres, ils n’en ont pas beaucoup mais ils sont nombreux!!! »
Tout ce débat revient toujours à la même constatation: veut-on être solidaire et accepter que les riches et les plus chanceux dans la vie doivent payer pour les pauvres. (du moins en partie)
Bonjour madame Legault,
Non plus l’opposition entre la gauche et la droite….
Mais un abîme entre notre ignorance crasse, (se nourrissant l’une de l’autre) et un système socio-économique planétaire qui se révèle catastrophique sous tous les plans.
Nous sommes donc acculés à l’utopie: c’est-à-dire que seul un changement radical, sous tous les plans, peut nous sortir de là. Et ce, envers et contre l’aveuglement des « brainwashés » du dit système…
Choisir l’utopie…c’est tout ce qui nous reste.
Tout nationaliser est beau sur papier mais regardez ce qui se passe au Vénézuela. Chavez est en train de ruiner le pays. Oui l essence a .12 mais apres avoir mis toutes les grandes sociétés dehors et mis ses amis en charge, c est le débacle dans bien des industries. Et mettre les étrangers a la porte faut payer pour les compenser des investissements déja faites et ou allez vous prendre tous ces milliards.
Chavez fait rafiner son pétrole aux USAs parce qu il n a pas les moyens de construire des rafineries, devenir commun iste c est bon pour les dirigeants pas pour le peuple.
Mme Legault, une chance qu’on vous a pour exprimer haut et fort notre indignation, sinon on exploserait ou vomirait de dégôut face à toute cette manipulation, tous ces faux arguments utilisés pour éviter à tout prix que ces nantis paient leur juste part d’impôt.
La première des manipulations: nous faire croire qu’il nous faut choisir seulement entre deux options: hausser les tarifs ou l’impôt! Comme s’il n’y avait pas plein d’autres avenues: « On pourrait faire 2 milliards d’économies, juste dans le secteur des médicaments, car la Régie de l’assurance maladie pourrait payer les médicaments à moindre coût. Du côté des mines, il y aurait 500 millions à un milliard par année à aller chercher si on pouvait toucher les redevances qui nous reviennent sans compter les redevances sur l’eau… » disait M. Khadir.
Bien entendu les soi-disant lucides présents à l’émission de Christiane Charrette ce matin pour vendre leur salade, se sont bien gardés de parler des mines et industries pharmaceutiques…Pourquoi n’ont-ils pas parlé d’une surtaxe pour les produits de luxe?
Quand on réclame des hausses d’impôt pour les bien nantis et les Cies, ils ne tardent pas à venir au secours de la sacro-sainte compétitivité, à s’écrier que les Cies vont s’enfuir ailleurs! Par le fait même, ils confirment que les Cies font du chantage, que nos gouvernements sont les otages de cette oligarchie. Dans le dictionnaire, cela correspond à la définition de « ploutocratie »!
N’est-on pas supposé de vivre dans une démocratie? Pourquoi ces soi-disant « lucides » ne dénoncent pas cet état de fait? Pourquoi ne réclament-ils pas que le G20 mettent ce point à leur ordre du jour: « Que peuvent faire les gouvernements en otage pour se libérer de leurs menottes? » Ça, c’est de la vraie lucidité!
Pour ma part, ce qui m’irrite le plus c’est le leitmotiv, que dire le mantra, que « seuls 40% des Québécois paient des impôts ».
Bien sûr, les Facal et Dubuc se gardent bien de préciser que, selon Stats Can, 40% des ménages au Canada possèdent plus de 89% de l’avoir net du pays. Sauf erreur, la situation doit être semblable à l’échelle québécoise.
Il est temps que quelqu’un de la gauche écrive un article à ce sujet, Madame Legault, ça ne vous tente pas ?
Les Libéraux du Québec nous font la leçon sur les économies d’énergies. Pourtant, au Québec, les gouvernements, peu importe les partis, se gardent bien de pratiquer ce qu’ils prêchent.
En Europe on a fait la guerre aux pertes et gaspillage d’énergies dans les édifices publiques et dans la consommation domestique. La nuit, l’éclairage est contrôlé par des détecteurs de mouvements. Pas de mouvements, pas d’éclairage. Après le passage de la personne, l’éclairage disparaît. Du côté domestique, les cuisinières ne chauffent que la partie de la casserole qui touche au rond. A côté de la casserole, c’est froid. Les chauffe-eau ne fonctionnent qu’au besoin, sur demande.
Le gouvernement préfère voir dépenser l’électricité car les coffres se remplissent.
Pour ce qui est des payages routiers, fasse le ciel que nous ne revoyons jamais ça, on a déjà donné. Cela dit, si on nous impose ce monstre, que ce soit au moins comme en France où on se sert de guérites électroniques qui lisent une puce à bord du véhicule. De cette façon, la circulation n’est pas ralentie. Le propriétaire du véhicule reçoit une facture à la fin de chaque mois. S’il ne paie pas, j’espère qu’on lui saisi son véhicule, ou qu’on lui met un sabot de Denver. 🙂
Quand à la hause de la taxe de vente, elle est inévitable, je le crains.
Au Québec, on vit au-dessus de nos moyens. C’est en train de nous rattraper. 🙁
La haussse de tout est une solution qui manque d’intelligence et d’imagination, sans parler du courage politique pour prendre le taureau par les cornes et du manque de vision. Nos politiciens sont sans envergures. Ça vole bas.
Pauvres de nous.
Quel est le politicien qui, malgré les menaces de mort contre lui et sa famille, mettra fin aux abris fiscaux à l’étranger. Là, il y en a de l’argent. Notre argent.
On attend toujours.
Il ne s’agit pas pour Charest, avec ses hausses de tarifs, de trouver des solutions vis-à-vis une conjoncture économique difficile, mais plutôt de profiter de la crise pour continuer d’affaiblir la sociale-démocratie. Ces « solutions » sont davantage un PLAN MUREMENT RÉFLÉCHI pour placer notre économie radicalement à droite.
Si ce n’était pas le cas, pourquoi n’aurait-il pas trouvé des solutions telles que la récupération des droits miniers que les compagnies minières ne paient pas depuis des années, l’augmentation du nombre de palliers d’imposition pour faire contribuer à un juste niveau les grands revenus, cesser les subventions aux écoles privées, etc…
Comme quoi, selon nos convictions sociales, les solutions peuvent diverger…
Josée Legault, vous êtes complètement dans le mille!
Il y en a pas assez comme vous sur la scène publique…
Il faudrait que TOUS les québécois lisent votre article pour »un peu » leur ouvrir les yeux sur les vrais enjeux de ces hausses de tarifs chez Hydro-Québec. Personnellement, je crois que Charest a promis de vendre Hydro-Québec à Desmarais (Power Corp.) et il le fera. Il se prépare à le lui donner sur un plateau d’argent. Au bout de l’exercice, nous les payeurs de taxes et d’impôts du Québec seront indéniablement plus pauvre…
Et même là, il y en a qui vont encore nous traiter de conspirationnistes! TOUTES les preuves sont devant nos yeux… Bien des gens continuent à dormir et force est à constater qu’il y en a beaucoup qui aiment cela…
C’est vraiment exaspérant…
@ Monsieur Gingras
Cette fois, vous êtes absolument impayable!
Vous écrivez en effet (votre dernier très court commentaire): « Quel est le politicien qui, malgré les menaces de mort contre lui et sa famille, mettra fin aux abris fiscaux à l’étranger. »
Hummm… Présenté de cette façon, on ne risque pas de se bousculer pour tenter de régler le problème de sitôt…
Au Québec il nous faudrait la moitié d’un Léopold Lauzon et la moitié d’un Lucide pour faire un bon ministre des finances !
Hélas la première moitié ne serait nullement compatible avec la deuxième !
Voila le drame !
Merveilleux. Ce texte est tout simplement merveilleux.
L’Économie, en en parlant à la majuscule, comme s’il s’agissait d’un être autonome, d’une réalité vivant au-dessus des citoyens, d’une essence dont l’esprit ne saurait être apprivoisé par tous ces ignorants que la nature a ignorés quand il s’est agit de distribuer la lucidité parmi les citoyens, est une fausseté. Il n’y a pas l’Économie d’une part, avec ses colonnes d’économistes patentés et ses comptables pour qui les impôts sont un piège à déjouer pourvu que l’on soit assez riche pour accéder à la catégorie de ceux qui n’en payent pas ou si peu, soit en tant que citoyen corporatif, soit en tant que citoyen au-dessus de tout soupçon, mais connaissant aussi bien l’un et l’autre ce que sont les vrais paradis sur terre et que la rumeur désigne parfois de paradis fiscaux dont la porte d’entrée est gardée jalousement par des avatars de ces économistes à cravate et parfois, de manière beaucoup plus intimidante, et les citoyens d’autre part.
Non, cette économie factice quand on la désigne idéalistement comme une entité abstraite, n’existe pas. Il n’y a en fait que des citoyens dans une économie, que ceux qui font que cette économie existe bel et bien, mais qui ne sont pas eux non plus des citoyens abstraits, mais des individus de chair et de sang la créant ici, là, maintenant et à chaque instant. Voilà ce qui enrage le simple citoyen quand des spécialistes de l’abstraction viennent leur prêcher la lucidité et que cette vertu par un curieux penchant n’a l’air que de s‘en prendre à ceux qui ont le moins le moyen de se la payer cette lucidité. À croire que ceux qui sont lucides et qui en ont les moyens se retrouvent toujours du même côté, celui de ceux qui profitent le mieux de la société et de ses avantages financiers.
Ne verra-t-on pas à cette occasion un commentateur ou un politicien pointer le doigt vers des citoyens incrédules pour leur dire qu’ils sont responsables d’une dette moyenne de $4 000 par citoyen, peu importe leur niveau de fortune, ce qui est supérieur aux avoirs de ceux qui n’ont même pas les moyens d’avoir une dette, eux qui savent pertinemment que l’on ne prête qu’aux riches, même temporaires et en sursis de faillite. Quant aux autres, il ne leur passera pas un instant par l’esprit que cette dette de $4 000 est beaucoup moindre que celle qu’ils doivent à des prêteurs privés et cela, pour des biens et services infiniment moins précieux que le sont la santé ou l’éducation. Ils oublieront même de penser qu’une bonne partie de cette dette de $4 000 est causée par leur contribution pour des services de transports et de communication, grâce auxquels d’autres peuvent tirer des profits aux frais de la Reine, sans oublier tous ces requins pour qui l’entretien des réseaux routiers est l’occasion de se concerter pour en tirer le maximum de profits, surtout si la qualité des services rendus est si mauvaise que leur tour reviendra vite, quitte à changer de nom si cela tarde un peu trop.
Alors, avant de parler de revue de programmes dans les limites étroites de vos colonnes de chiffres messieurs dames les lucides, dites-vous bien que nous ne sommes pas dupes.
@ M. Perrier
Heureux de voir que vous lisez toujours nos élucubrations. 🙂
Les menaces de morts sont bien réelles. C’est un ancien ministre provincial, du PQ je crois, qui en a fait état à la télé il y a quelques années. J’ai été tout aussi étonné que vous de cette information. On lui avait dailleurs accordé une protection policière pour la durée de son madat. Inutile de rappeler que les paradis fiscaux existent toujours…
Les gros méchants ne sont pas tous à 24 heures chono. Ils existent bien dans la vrai vie. 🙁
Cordialement.
Madame Legault,
Vivement l’augmentation des tarifs d’électricité! Le gaspillage de l’électricité en Amérique du Nord est désolant.
Comme vous le soulignez, une augmentation rapide des tarifs pourrait toutefois atteindre de façon disproportionnée notamment ceux vivant dans des logements de moins bonne qualité. À nous de mettre en place des programmes généreux d’incitatifs de rénovation des logements qui le nécessitent et d’aide supplémentaire aux familles ayant besoin du support de l’état.
Par ailleurs, la question que vous soulevez par rapport aux tarifs préférentiels des compagnies m’apparaît cruciale et DOIT être discutée sur la place publique. Si on augmente le prix pour les uns, on doit aussi le faire pour les autres…
Ceci étant dit, au niveau des ménages, la consommation per capita d’électricité au Canada (environ 16 000 kWh), versus celle de l’Allemagne (environ 6600 kWh) et de la Suisse (environ 7900 kWh) est certainement influencée par le prix beaucoup plus élevé de l’énergie (environ le double) dans ces deux derniers pays.
Pourtant, la qualité de vie n’y est pas moindre… On y fait seulement attention au quotidien à tous ces petits gestes qui font une différence : rares sont ceux qui utilisent la sécheuse, on ne surchauffe pas en hiver, les halls d’entrée demeurent frais, tout comme les boutiques ou les pièces non utilisées d’un appartement. Près de 30°C dans un appart… est-ce vraiment essentiel?
Vrai, il y fait moins froid. Mais cela n’explique pas tout. En Allemagne, lorsque les gens construisent un bâtiment, ils utilisent une isolation de meilleure qualité et ils bâtissent des surfaces plus raisonnables. Les spas privés chauffés à l’année sont aussi plus rares… Mais entre nous, est-ce nécessaire à votre qualité de vie?
Chaque Québécois pourrait facilement diminuer sa consommation d’électricité en repensant certaines habitudes. Avec l’argent supplémentaire qui garnirait les coffres de l’état si les tarifs d’électricité étaient augmentés, on pourrait s’offrir un financement plus stable à l’éducation et/ou au domaine de la santé et/ou des transports en commun modernes et/ou un investissement en culture? Ça, c’est une richesse collective, une qualité de vie à laquelle j’aspire.
Au plaisir,
Amélie Beaudet
Au Québec c’est à M.Yves Séguin, ancien ministre des finances au cabinet de M. Jean Charest, élu dans le comté de Outremont en 2003, que l’on doit la dernière tentative de régulation en matière d’évasion fiscale.
Malheureusement, celui-ci ayant fait l’objet de pression, il lâcha le morceau et en vint à démissionner le 25 mai 2005.
Monsieur Séguin n’a jamais voulu épiloguer sur les sources de ces pressions, mais il était évident qu’une refonte de la fiscalité ayant pour objectif d’enrayer l’évasion fiscale et/ou d’empêcher la comptabilité complaisante au Québec dérangeait…
L’ancien ministre Séguin avait confié à l’époque avoir reçu un appel à son domicile… On ignore naturellement le contenu de l’appel; mais j’ai toujours été personnellement troublé à l’idée qu’un ministre puisse recevoir « chez lui », un appel d’un quidam tentant de l’influencer…
En clair, si un citoyen désire appeler M. Raymond Bachand à son domicile, il s’y prends comment? On obtient quand même pas des numéros de téléphone de cet ordre là en faisant le 411…
Ces événements, pas si éloignés, sont les derniers où — répartition de la richesse et volonté politique — résonnèrent chez nos élus, autrement que dans les discours…
Ça nous a coûté cher collectivement ce coup de téléphone là…
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D’accord avec vous Monsieur Frédéric Pierre; nous devrons descendre dans les rues et dire « assez. » à ce mauvais gouvernement. Par ailleurs l’apposition de l’adjectif mauvais à ce gouvernement est plus affaire de bien commun que d’idéologie.
@Amélie Beaudet:
Je suis désolé de constater de lire dans vos propos des bien belles idées, mais qui ne sont aucunement logique.
La propagande actuelle est de nous faire sentir coupable de consommer normalement NOTRE électricité pour nos besoins essentiels courant. À ce que je sache, plus nous consommons, plus notre facture est salée… donc plus d’argent vont dans les coffres de l’état. Mais maintenant, on nous dit qu’il faut cesser de consommer normalement, au profit de l’ENVIRONNEMENT et parce qu’on (soit disant) GASPILLE cette énergie. Ensuite, on nous promet des hausses substancielles des tarifs d’électricité, afin d’engranger plus d’argent au gouvernement… Ne voyez-vous pas un DOUBLE DISCOURS? Que veut véritablement le gouvernement??? Plus d’argent? Ben alors, il faut continuer à consommer si ils veulent en avoir plus. Ce n’est pas à réduire notre consommation au minimum que les coffres vont se remplir substanciellement… même avec des hausses de tarifs pour compenser…
Si on nous disais enfin LA VÉRITÉ: Que toute cette campagne de propagande de RÉDUCTION (ou de rationnement) de consommation d’électricité à l’endroit des québécois ne vise qu’un seul but. De pouvoir vendre graduellement et de plus en plus de megawatts aux AMÉRICAINS. Ahhh! Là, vous parlez!
Je veux bien, mais cependant, je ne suis pas d’accord pour me rationner chez-moi dans ma propre maison pour donner le reste à un voisin qui n’en a rien à foutre de mon bien-être et qui en veut de plus en plus. Je n’ai pas envie de grelotter l’hiver, car je dois baisser ma consommation pendant que mon voisin, lui y va à fond la caisse…
Vendre nos surplus: Oui, mais pas à n’importe quelle condition et n’importe quel prix.
Actuellement, nous subissons clairement un détournement du mandat premier de notre société d’état à l’endroit de ses citoyens. À ce que je sache, Hydro-Québec fut créé pour subvenir à ses CITOYENS dans un but de bien commun.
En conclusion, pour qui nous bâtissons actuellement les méga nouveaux projets hydroélectriques? Hum? (en plus, avec nos taxes et impôts)
Si on nous force donc éventuellement à moins consommer, pourquoi alors tous ces nouveaux projets? Je crois bien que mon petit doigt connaît la réponse…
Intéressant ce que vous écrivez, Monsieur Quaker.
Surtout ceci: « Hydro-Québec fut créé pour subvenir à ses CITOYENS dans un but de bien commun. »
Mais, plus Hydro-Québec vendrait d’électricité à nos voisins américains, plus de revenus ne seraient-ils pas de la sorte générés pour, justement, notre « bien commun »?
Ce qui pourrait, dès lors, venir éponger quelques grosses factures du côté de la Santé et de l’Éducation, notamment.
(Et puis, la plupart ici ne se contentent pas de consommer, mais plutôt surconsomment, gaspillent nonchalamment. Possiblement que nos tarifs actuels, bien en deçà de ce qu’il en coûte partout ailleurs, y sont pour beaucoup dans cette insouciance.
À moins, bien sûr, que l’on préfère les très bas tarifs, qui incitent au gaspillage continu, et limitent ce qui pourrait être vendu pour financer d’autres besoins collectifs, et éventuellement nous obligent à construire à grands frais de nouveaux gros barrages pour subvenir à nos besoins en matière de gaspillage… pardon, d’électricité.
Est-ce ce que nous désirons réellement? Si oui, alors ne changeons rien car c’est déjà – et depuis longtemps – fort bien engagé… )
Mme Beaudet et M. Perrier:
Bien que je sois favorable à une augmentation modérée des tarifs, je n’embarque pas totalement dans votre argument sur le gaspillage de l’électricité dans le secteur résidentiel.
Par exemple, lorsqu’on compare la consommation d’énergie d’un ménage moyen québécois à un ménage ontarien, on constate que la famille ontarienne consommait en 2006 110,1 GJ par année, toutes sources confondues, alors que le ménage québécois ne consomme que 97,3 GJ, soit 13,5% de moins. Cela s’explique par deux facteurs:
1) la proportion de maisons unifamiliales en Ontario est de 56,5% alors qu’elle n’est que de 46% au Québec
2) la famille ontarienne moyenne choisira le gaz naturel pour se chauffer (60% de la consommation énergétique totale et 30% pour l’électricité) alors que nous choisissons l’électricité (65% de la consommation énergétique domestique), ce qui explique la moyenne de consommation de 17 000 kWh d’un ménage québécois moyen.
Parler de gaspillage généralisé est donc excessif. Mon ménage de 3 personnes ne consomme annuellement que 12 150 kWh pour un logement ancien de 850 pi² chauffé à l’électricité.
Ceci étant dit, on doit admettre que certains ménages ont des logements qui sont de taille excessive pour leurs besoins. Une maison de 3000 pieds carrés en banlieue pour un couple sans enfants est excessif. L’augmentation des coûts de l’énergie dans les prochaines années servira à passer le message de sobriété énergétique, ce qui est une bonne chose.
Bonjour Josée Legault
Je suis assez d’accord avec une majoration des tarifs de l’électricité, mais pas de façon universelle. Il me semble que nos dirigeant devrais cibler une autre cible que la classe moyenne comme toujours. La ponction pourrait être prise sur la déclaration d’impôt exemple ; une surtaxe pour l’électricité pourrait être prescrite lorsque le salaire excède un certain niveau ex.: 60000$ et 80000$ familiale tant du kw consommé durant l’année précédente. Ce serait déjà plus équitable, alors que l’on sait très bien que beaucoup gens, de la classe moyenne, ne peuvent se payer un logement energétiquement efficace . Cette méthode pourrait être appliqué de même pour les services de la santé ; tu consultes ton médecin supposons 5 fois dans une année, quand tu fais ta déclaration fiscale si ta rémunération annuelle dépasse exemple 60000$ alors tu paies 10$ pour chaque visites.
Il y a beaucoup trop d’iniquités dans notre société : comment ce fait-il que Henri-Paul Rousseau pourrait exercer son droit d’option sur des actions de Power Corp. et encaisser 5 millions dont seulement 50% imposable ? Il me semble que le système de « stock Option » s’apparente à un bonus et que les bonus en entreprise sont taxer en entier …. ? Je peux comprendre les gains en capitale sur la vente et achat d’actions en bourse soit taxer selon le risque encouru, mais dans les stocks options il n’y a aucun risque, aucun déboursé d’argent, il exerce son droit, vend et encaisse le profit, merci bonjour… 50% retiré de l’assiette fiscale de la province.
Et pourquoi ne pas baisser le plafond des reer ? Croyez-vous que beaucoup de gens de la classe moyenne peuvent cotiser 20000$ annuellement ?
Avec tout cela nous pourrions garder les tarifs Hydro bas, car voyez-vous ici c’est le Nord de l’Amérique et l’hiver il faut consommer de l’électricité ou du tout autre forme d’énergie.
Bonne journée madame Legault
Nous nous sommes donnés au Québec et dans beaucoup d’autres pays des programmes que nous n’avons pas su financer adéquatement. La dette publique est en voie de devenir incontrôlable. Il faut rectifier le tir. Il nous faut changer de paradigme. Droite-gauche; à cravate ou à carreaux , etc…sont des catégorisations qui nuisent au débat plutôt que de l’éclairer.
Nous devons nous libérer l’esprit de la mentalité de l’État-providence qui peut tout pour ses citoyens sans tenir compte des contribuables actuels et futurs. Nous avons un devoir envers les générations futures, celui de leur léguer une valeur nette collective plus élevée que celle que nous avons reçue. Un débat public serein et bien géré est nécessaire pour décider de ce que nous voulons comme bien public et sur la façon de payer pour ce bien, sans oublier d’identifier comment nous sortir de l’impasse présente. Se crier des noms ou se coincer dans des carcans idéologiques ne favorise pas le dialogue pourtant essentiel.
@ M. Boucher
Depuis que la SAQ ne fournit plus des sacs gratuitement et qu’elle charge pour les sacs réutilisables, comment-ce fait-il que j’ai vu de mes yeux et à maintes reprises des gens très bien vêtus avec des achats dispendieux, sortir des SAQ avec leurs bouteilles en mains sans sac ? N’importe quel économiste vous dira que la consommation est directement relié au prix. S’cusez, mais l’augmentation des prix du pétrole ont provoqué une mini ruée vers les transports en commun, un déclin substantiel dans la vente des grosses cylindrées. Ce n’est pas un hasard.
Lecture intéressante :
Tarifs d’électricité : privatisation en vue par Robin Philpot
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1782
Le lien en toute fin pointe vers l’Institut économique de Montréal. Plus à droite que ça tu meurs.
On a déjà privatisé Air Canada, Via Rail et j’en passe. Avant la privatisation, les néolibéraux avaient tous le même discours : ce sera bénéfique pour les gouvernements, la qualité des services sera augmentée, les coût n’augmenteront pas, ce sera plus rentable, etc. On a vu ce que ça a donné.
Pour s’en convaincre, il faudrait lire le livre de Léo-Paul Lauzon :
«Contes et comptes du Prof Lauzon. Le néolibéralisme dénoncé net, fret, sec!, 2001, 2004».
La privatisation d’Hydro Québec? NON, JAMAIS! CE SERAIT NOTRE PIRE ERREUR!
Les économistes font toujours la justification d’une économie pyramidale qui favorise le sommet d’une minorité de pharaons financiers au détriment d’une large bande de travailleurs peu fortunés. Ils réduisent l’économie à cette échelle pyramidale perçue indépassable. Ces économistes de l’injonction de la rentabilité ne ressemblent t’ils pas aux prêtres voués hier au respect des commandements divins?
Hypnotisés de mathématique comptable, les économistes se servent aujourd’hui de l’obligation de la raison raisonnante, d’une prescription supposée de rationalité pour commander leurs vues. Cette économie traversée par les rapports de force marquée par les liens troubles entre politiques, financiers et industriels n’a pourtant rien d’une belle machine huilée qui roulerait divinement selon les règles d’une raison éclairée.
C’est bien pourquoi les économistes qui ne portent pas la soutane mais le complet cravate sont dignes d’acteurs de jeu de rôle. Ces prêtres à cravates ne sont pas plus crédibles que les psychiatres parce que tous ces malins en se servant de Dieu ou de la rationalité se jouent de nous en ne cherchant que duperie.
Il a été prouvé que depuis leur apparition officielle au 19ème siècle, l’économie et la psychiatrie en tant que disciplines à prétention scientifique se sont avérés comme les disciplines les plus erronées sur le terrain pratique et historique. De la crise krach de 1929 plongeant dans la misère des millions de chômeurs au caractère répressif des asiles aliénant davantage les malades à coups d’électrochocs et de lobotomies. Ni économie ni psychiatrie n’ont de leçons à donner au monde. Les économistes d’aujourd’hui ne cassent rien après la crise du néolibéralisme d’août 2008 et les psychiatres d’aujourd’hui en tant que distributeurs de pilules antidépresseurs aux êtres souffrants ne cassent vraiment rien non plus.
Les économistes à cravate: des charlatants dirait ma grand-mère!
En deux mots. L’expérience humaine est faite d’improvisation depuis l’utilisation par l’homme des premières pierres pour en faire des outils. Ce qui détermine l’absence de vérités officielles fortes généralement de leur caractère autoritaire.
Il est permis de douter.
Nous savons tous et toutes
Faut lire ceci, ce qui réduit la crédibilité des élus libéraux au provincial comme au municipal de nous faire la morale.
Chef d’orchestre des compteurs d’eau à Montréal – BPR a envahi le monde municipal
http://www.ledevoir.com/2009/10/02/269792.html
Très douteux, cette affaire d’une éventuelle privatisation d’Hydro-Québec. Monsieur Philpot en parle plutôt vaguement et sans même avancer l’ombre d’un indice probant, se contentant essentiellement de dire que l’augmentation des tarifs serait le prélude à une privatisation.
Où est le rapport? À quelles manigances précises s’adonneraient-on actuellement? Pas un mot. Aucune explication ou piste que l’on pourrait suivre pour constater quoi que ce soit. Que de l’indignation et du blâme.
À ce compte, n’importe qui pourrait bien dire n’importe quoi, et ensuite protester vivement.
Et s’il s’avérait réellement que l’on cherchait à privatiser Hydro-Québec, je serais parmi les premiers à m’opposer fermement à pareille bêtise. Mais en ce moment, absolument rien ne pointe dans cette direction. Sauf Monsieur Philpot – mais sans un iota de quoi que ce soit venant appuyer ses dires.
@ M. Claude Perrier
Avez-vous bien lu le présent texte de Madame Josée Legault?
Il y a un lien d’inscrit à la fin de son texte. Tout est là (et même, ont-ils d’autres pires idées en gestation?):
http://www.iedm.org/main/show_mediareleases_fr.php?mediareleases_id=187
Leur plan est bien établi. Ils ne s’en cachent même pas. Ils le chantent même…
Économistes à cravate….plutôt bums à cravate.
L’économie néolibérale est une fausse science. Les gens qui en vivent sont des voleurs de haut niveau qui paient des firmes de lobby qui ont envahi les institutions parlementaires pour influencer les lois et dont le seul but est d’acquérir de l’argent à l’infini.
Leurs cerveaux sont tatoués de concepts tels efficacité, mises à pied préventives, profits +++ pis ça presse, évasions fiscales, impôts reportés, gains en capital non imposés, privatisations, concurrence, compétition, traités de libre échange, FMI, Banque Mondiale, OMC, l’offre et la demande, spéculation, bourse, etc…. Ils ont appris ça à l’université, c’est pourquoi ils portent des cravates. Pour nous donner l’impression qu’ils sont crédibles.
Les néolibéraux pratiquent bien cette déclaration de Friedrich Hayeck : Il existe une incompatibilité originelle entre le marché et la justice sociale, et que, bien sûr, l’attitude scientifique et rationnelle commandait de choisir le marché plutôt que la justice sociale.
L’économie, dans son sens d’origine, est la norme de conduite du bien-être de la communauté ou règles de la maison pour le droit à la vie, la dignité, la sécurité.
Vendre HQ au privé, réinstaller des péages sur les autoroutes, augmenter les tarifs d’électricité, d’éducation, de garderie, d’immatriculation, être dépossédés de nos ressources naturelles, etc….n’est pas pour le bien-être de la communauté mais bien donner la chance à quelques individus d’acquérir des fortunes exorbitantes. Et eux nous font croire, que voulez-vous, que c’est dans l’ordre de la nature….Des fois j’ai le goût de sacrer comme Falardeau.
@ Serge Gingras
On paie une armée….elle pourrait être utile pour une fois…nous libérer de la burka de la solution unique en protégeant les politiciens qui voteraient des lois sociales et fiscales pour les intérêts supérieurs de la majorité.
L’exclusivité d’un recours aux tarifs, envisagée par les tenants de la droite politique pour permettre aux finances publiques de se renflouer, est le signe évident d’un déficit de démocratie, qui creuse à chaque jour davantage l’exclusion de plus en plus de citoyens de la vie sociale dans nos démocraties dites libérales. Refusant du coup de prendre en considération les impacts financiers de leurs propositions sur des segments bien concrets de citoyens, ils condamnent par avance ceux pour qui ces augmentations sont proportionnellement plus lourdes, à supporter encore plus de poids sur leurs épaules. Dans ces scénarios pour aveugles consentants, le pire est celui relatif aux tarifs d’électricité. Une même augmentation est répercutée au prorata des capacités de payer de chacun, allant d’un poids certain à un poids quasi nul. Qui plus est, ces mêmes individus passent volontiers sous silence des tarifs, trop préférentiels pour être au-dessus de tout soupçon, aux industries grandes consommatrices d’électricité. Quant à ceux des politiciens et de leurs acolytes qui, non contents de promouvoir une hausse des taux d’électricité pour les citoyens, y verraient l’amorce d’une privatisation totale ou partielle d’Hydro-Québec, qu’ils réfléchissent bien avant d’agir, cela pourrait barder pour eux, et pas seulement dans les sondages. Qu’à la rigueur, ils augmentent les tarifs à l’exportation, passe encore. Ce serait après tout moins tordu que la décision de vendre à l’étranger des cigarettes à saveurs de bonbons pour encourager les jeunes à devenir accrocs au produit.
Par ailleurs, il n’est pas vrai que toutes les évasions fiscales sont imparables et qu’il faille s’en remettre à je ne sais quel Robin des bois populiste pour qu’enfin la lumière se pointe au bout du tunnel. Les Lacroix, Maddock et compagnie, des petits lilliputiens au pays des géants, il est vrai, ont quand même pu être démasqués sous la pression populaire. Ce qu’il faut, c’est une volonté politique, et celle-ci ne repose pas sur les épaules d’un seul homme, mais sur celle de tout un cabinet de gouvernement et derrière cela, sur celle de la volonté populaire les soutenant, elle qui n’a pas besoin de caisse occulte. Enfin, les calculs des impôts progressifs sur le revenu doivent être pris en compte dans ces équations visant à ramener l’équilibre budgétaire. Les cadeaux proportionnels à la fortune faits aux citoyens en remise d’impôts à même des transferts de fonds par le fédéral, et destinés au départ aux services de santé, doivent aussi enter dans cette équation.
J’ai vu construire toute une série de maisons dans mon voisinage et aucune n’a été construite avec le maximum d’isolant qui aurait permis le minimum de perte de chaleur.
Où je vis, nous avons dépensé des millions de $ pour refaire l’isolation de nos maisons. Elles sont maintenant fraîches en été, chaudes en hiver. On aurait pu isoler les nouvelles maisons avec la nouvelle technique, mais on s’en est bien gardé. Pourquoi? Comment peut-on permettre la construction de maisons de basses qualités dans un temps où on nous bassine avec l’économie d’énergie. Il y a là un double discours. De qui relève le Code du bâtiment? Est-ce provinciale ou municipale?
Encore une fois, on se moque de nous.
Ps : il s’agissait bien de M. Séguin qui avait reçu les menaces de morts, pas un péquiste. Merci Monsieur de l’avoir précisé. 🙂
y a pas uniquement des economistes en cravate mais aussi des gaugauches en cravates. Meme moi j’en met a l’occasion.
En ce qui me concerne, les économistes cravatés qui prônent des hausses de tarif tout azimut sont à peu près aussi crédibles que les diététistes qui apposent un « sceau santé » sur des Froot Loops. Dans les deux cas, c’est mauvais, pour ne pas dire indigeste.
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