Ce matin, la saga Sylvie Roy a connu une fin sage et plus qu'appropriée:
«Le président de l'Assemblée nationale, Yvon Vallières, a levé l'épée de Damoclès qui menaçait la députée adéquiste Sylvie Roy. M. Vallières a rejeté jeudi la requête du gouvernement Charest, qui souhaitait utiliser une procédure parlementaire exceptionnelle dans le but de forcer Mme Roy à démissionner.» http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200910/29/01-916322-la-procedure-contre-sylvie-roy-rejetee.php
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Cette opération troublante menée par Jacques Dupuis dans le but de tenter de museler une députée en la faisant démissionner trahit une arrogance certaine.
Toutefois, je crois aussi qu'elle trahit l'extrême nervosité du gouvernement Charest face à la colère populaire qui monte dans le dossier «collusion-corruption». D'autant plus que les citoyens n'en reviennent pas de voir leur gouvernement s'obstiner à refuser la mise sur pied d'une commission d'enquête publique.
Mais cette opération trahit également un manque flagrant de respect pour l'institution parlementaire et pour les droits et privilèges des députés. Et ça, c'est carrément inquiétant.
Bref, on dirait une tentative d'intimidation d'une élue, servie à une sauce duplessiste n'allant pas sans rappeler le légendaire «toé, tais-toé»!
À un point tel, d'ailleurs, que même une fois la décision rendue, le ministre Jacques Dupuis est allé encore plus loin en demandant carrément au président de «baliser» le sacro-saint privilège de l'immunité parlementaire des députés et de lui imposer des «limites»!
Incroyable, mais vrai.
Franchement, je n'aurais jamais cru vivre assez vieille pour entendre une chose pareille…
Heureusement pour la qualité de notre démocratie, ni le PQ, ni l'ADQ n'a approuvé une requête aussi dangereuse.
Alors, je vous le demande: si le gouvernement perd pied à ce point-là maintenant, que ferait-t-il s'il fallait dimanche que Gérald Tremblay perde la mairie de Montréal et que le premier ministre se retrouve face à un ou une maire qui se retournerait vers lui pour exiger haut et fort cette satanée commission d'enquête?…
Ou, qui sait, qui prendrait peut-être aussi l'initiative de rendre publique ce qu'il ou elle risque de découvrir en ouvrant les livres de l'Hôtel de ville…
Les Conservateurs, M. Harper, John James Charest et maintenant M. Dupuis et Cie ont une sainte horreur de la démocratie parlementaire : la démocratie si nécessaire mais pas nécessairement la démocratie. Surtout quand c’est embêtant. Quels imbéciles ignares.
Dieu merci, le président de la Chambre et ses conseillers ont plus de jarnigouane que les membres du gouvernement provincial. Il faut être rendu bien bas pour avoir élaboré pareil stratagème enfantin. Et on a voté pour ça, ces gens-là. Quelle époque.
M. Charest est très mal conseillé, ou il est complètement sonné. Il doit être au creux de la vague de sa maladie mentale. Vite un médecin…
Bonjour Mne.Legault
A défaut de nous passer de la boue dans un bas de soie, les libéraux utilisent le baîllon, dans l’indifférence du président de l’Assemblée nationale, Yvon (valium) Vallière qui nous fait bailler.
Il fallait entendre ce que j’ai entendu en même temps que tous ceux qui ont vu ce passage… Lorsque Madame Roy a demandé qu’on lui fasse des excuses, un bruit de fond s’est élevé : de gros rires gras et vulgaires, méprisants même en provenance des libéraux… Une autre insulte envers cette femme.
Non seulement des » imbéciles ignares « , Monsieur Gingras, mais aussi des rustres, des malotrus, des brutes épaisses, des gros colons et plus encore dans le même registre… Voilà l’image d’ensemble que j’ai eu des ministres et députés du PLQ.
Que se passera-t-il à la mairie dimanche ? ( ce qui les rend si nerveux, d’autant plus qu’il fera beau )
Un article intéressant à lire : Louise Harel, le bon choix, Pierre Dubuc
http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1861
Les débordements des libéraux dans l’affaire Sylvie Roy sont à peine concevables tant ils remettent en question ce qui fait l’essence même du parlementarisme démocratique. Encore un peu, nous aurions pu croire qu’Omar Bongo s’était réincarné en la personne de Gros Gorille Godiche, ou dans celle de ses suivants, quand ils sont allé jusqu’à menacer de demander l’exclusion de la chambre d’une députée pourtant élue démocratiquement. Pourtant, ce n’était même pas de sa part qu’ont été révélés les trois noms des ministres dans cette affaire, mais de celle du caporal en chef des lourdauds. J’ai bien peur pour eux que même des enfants du primaire auront deviné de quoi il retourne…
ASSEZ, ASSEZ DE CE GOUVERNEMENT LIBÉRAL CHAREST. SOUS L’EMPRISE DE LA COLÈRE, SAURONS-NOUS PARTOUT AU QUÉBEC BIENTÔT SUSCITER UNE PRESSION POPULAIRE CONTRE CE GOUVERNEMENT DE PROFITEURS ET DE MAGOUILLEURS QUI TRAHIT SA MISSION SOCIALE ET NATIONALE.
Combattre la loi 101 avec de l’argent public – Courchesne défend les commissions scolaires anglophones Robert Dutrisac
http://www.ledevoir.com/2009/10/29/274193.html
Le Parti Libéral du Québec est un parti anti national québécois. Le Parti Libéral travaille pour deux groupes. Le dit PLQ travaille d’abord pour les milieux d’affaires secondairement pour une population anglophone qui trouve le moyen de se renforcer par l’apport d’une partie importante des immigrants à Montréal. Ce gouvernement dont John James Charest est le premier ministre ne représente pas les Québécois de langue maternelle ou d’usage de la langue française. Ce gouvernement ne tient pas compte essentiellement du caractère précaire d’être francophone en Amérique du Nord. Une société francophone qui connaît d’importantes difficultés à franciser sa population immigrante.
Ce gouvernement est le résultat d’un vote massif du West Island en sa faveur, d’une abstention électorale historique en décembre 2008 et d’une division du vote francophone majoritaire qui empêche celui ci d’élire le parti qui lui serait le plus représentatif.
Dans ces conditions comment s’attendre à un gouvernement qu’il se présente comme une maison de verre. Impossible! Ce gouvernement représente à un point tel des intérêts étroits qu’il ne peut que s’opposer à sa population majoritaire que ce soit sur la collusion des entreprises devant les mairies ou le rejet par la cour fédérale de la loi 101 ou de ce qu’il en reste.
À quoi s’attendre d’un gouvernement pourvue statistiquement d’une si petite majorité parlementaire qui témoigne bel et bien légalement de sa faible représentativité. D’un gouvernement qui fait élire une partie de son conseil des ministres dans l’Ouest de Montréal cela en dit plutôt long sur qui il représente.
Un gouvernement dont les membres sont conscients eux même de leur faible légitimité populaire et qui pratique l’agitation pour faire diversion, un gouvernement libéral qui aura tenté d’expulser une député de l’opposition pour expression de sa dissidence. Une première depuis Duplessis ce qui en dit long sur la nature de ce gouvernement sans parler de ces manières de chantage et d’intimidation contre la député Roy.
Si ce gouvernement celui de Charest pratique l’intimidation maintenant contre les députés de l’opposition peut t’on parler encore d’un gouvernement ou d’une bande organisée de politiciens véreux?
Jacques Dupuis en lieutenant ou GORILLE d’un petit premier ministre Charest, maître des opérations de la sous gouvernance des institutions en voie de privatisation des acquis des Québécois depuis 45 ans.
Ce gouvernement libéral de John James Charest n’est pas mon gouvernement et je ne le considère pas comme tel. Ce gouvernement ne me représente pas en tant que Québécois, membre d’une nation existante mais minoritaire au Canada. Par l’élection mais davantage encore par les décisions et les actes, ce gouvernement ne me représente pas et ne me représentera pas davantage dans trois ans c’est sans issue et sans espoir.
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Jacques Dupuis a surement des raisons d’être nerveux. Imaginer le Ministre de la sécurité publique apparaissant dans le portrait de famille.
Je suis profondément écoeuré de ce gouvernement qui gouverne à coups de sondage sans se préoccuper du bien commun; c’est de son bien à lui qu’il s’occupe.
Et Jean Charest qui se sentait brillant de défendre les juges de la Cour suprême la semaine dernière… Ce politicen est une honte nationale!
Je lis «Le tricheur» de Jean-François Lisée au sujet de Robert Bourassa. C’est intéressant de voir cette fièvre nationaliste au Québec au début des années 1990 et de la comparer avec notre apathie actuelle.
M. Charest et ses malotrus du PLQ ont eu tort de vouloir sortir une députée, Mme Roy, pour une simple question mais nous ne pouvons pas plus sortir ce gouvernement que NOUS avons élu depuis moins d’un an…seulement. Faut juste souffrir de notre erreur, en attendant la prochaine élection dans 3 à 4 ans.
NOTRE Hydro-Québec vient de mettre du baume sur les plaies de notre « premier » Charest avec l’histoire de l’achat de la compagnie hydraulique du Nouveau-Brunswick.
Charest s’en sortira encore une fois . Premièrement Tremblay devrait normalement être réélu dans une ville ou les nombreux anglophones et allophones voteront d’abord CONTRE Louise Harel la méchante souverainiste quitte a remettre la corruption en marche pour encore un autre mandat .
Deuxièment les prochaines élections provinciale sont encore tellement loin que Charest sait très bien que le temps venu il pourra sortir sa bullshit pré-électorale en sachant fort bien que les francophones seront encore nombreux dans le groupe qui resteront à la maison à regarder la tivi au lieu d’aller voter .
Bonjour Mme Legault,
On avait, il n
Madame Legault :«Franchement, je n’aurais jamais cru vivre assez vieille pour entendre une chose pareille…» Moi non plus !
«si le gouvernement perd pied à ce point-là maintenant, que ferait-t-il s’il fallait dimanche que Gérald Tremblay perde la mairie de Montréal et que le premier ministre se retrouve face à un ou une maire qui se retournerait vers lui pour exiger haut et fort cette satanée commission d’enquête?…
Ou, qui sait, qui prendrait peut-être aussi l’initiative de rendre publique ce qu’il ou elle risque de découvrir en ouvrant les livres de l’Hôtel de ville…»
Les intentions de vote publiées ce matin : 34% Harel; 32% Bergeron; 30% Tremblay. Si les citoyens le veulent, la démocratie pourrait sortir gagnante de toute cette corruption.
M. Bousquet vous dites : M. Charest et ses malotrus du PLQ ont eu tort de vouloir sortir une députée, Mme Roy, pour une simple question mais nous ne pouvons pas plus sortir ce gouvernement que NOUS avons élu depuis moins d’un an…seulement. Faut juste souffrir de notre erreur, en attendant la prochaine élection dans 3 à 4 ans.
N’y aurait-il pas une « procédure parlementaire exceptionnelle » pour expulser M. Charest compte tenu de son funeste bilan à la gouvernance?
Mme Bourassa,
Malheureusement pas. Aux États-Unis, ils ont une procédure pour sortir leur président : l’enpeachment mais…pas au Québec. Too bad !
…l’histoire d’amour en le castor bricoleur Jean Charest et les Québécois se poursuit. Les sondages sont clair: jamais un gouvernement du Québec n’aura été aussi apprécié par la population avec des taux de satisfaction historique: du jamais vu! Avec une situation pareille, les chances de Pauline Marois de renverser ce gouvernement sont pratiquement inexistates, même à long terme.
Il y a de quoi s’interroger sérieusement sur notre motivation à faire du Québec une société progressiste. Comment ne pas sombrer dans le fatalisme?
M. Landry,
Un sondage Léger marketing de mai dernier » 5 mois après l’élection du PLQ Charest » indiquait les résultats suivants sur son gouvernement :
37 % sont satisfaits
58 % sont insatisfaits
Intentions de vote :
40 % PQ
40 % PLQ
8 % ADQ
5 % Québec solidaire
41 % voteraient OUI à la souveraineté ce qui était encore le cas en septembre dernier parce que 80 % de nos non-francophones voteraient NON à la question.
Fait que, ce n’est pas si décourageant pour les adversaires de M. Charest.