Une photo de «famille» profondément «émouvante», n'est-ce pas?
Mais une «famille» qui, par définition, ne se limite sûrement pas qu'au PLQ.
Parlons «syndicats» de la construction. Ou parlons de l'ancien bras droit du maire réélu de Montréal. Ce qui, semblerait-il, ne seraient que des exemples parmi d'autres.
Certains diraient même que ce genre de «famille» ne se limite habituellement pas non plus aux simples frontières d'une petite province…
La tentation de gros contrats publics aux prix scandaleusement gonflés oblige…
Puisque, de toute façon, ici comme ailleurs dans le monde, ce genre d'«entrepreneur» tend habituellement à «entreprendre» de tisser des «liens» avec toutes les «familles» politiques existantes. Ou presque.
Et c'est ce qui les rend justement aussi «intouchables»…
Quelqu'un dans la salle aurait-il dit «commission d'enquête publique»?….
Malheureusement, les «intouchables» étant ce qu'ils sont de par leur nature intemporelle et transnationale, il y a de meilleures chances qu'on trouve un remède contre le cancer que de voir la Grande-Allée et la Ville de Montréal accepter enfin de tenir une telle commission…
****************************************
Ce qui, parlant de «famille», me rappelle cette vieille blague polonaise d'avant la chute du mur de Berlin.
«Comment considérez-vous les Soviétiques? Comme des frères ou comme des amis?».
Réponse polonaise: «Comme des frères, bien sûr. Car on choisit ses amis, mais pas sa «famille»»!.
*****************************************
Bref, en quelque sorte, les Accurso de ce monde sont à certaines élites occidentales ce que les Soviétiques furent aux Polonais et à l'Europe de l'Est…
On choisit ses amis, mais sûrement pas sa «famille»….
« À mon avis, un de ces quatre, quelqu’un va se retrouver avec la moitié d’un cheval dans son lit… »
Capiche?
Juste un petit rappel:
Le portrait de famille: PLQ-St Léonard-FTQ, cela nous a donné en 1976 un stade olympique pas fini au coût de 1milliards 400 millions (en dollar actuelle surement plus que 5 milliards).
…………………..
Il y a de puissants réseaux d’intérêts qui squattent notre État. Ils sont aidé par une clique de colonisés, syndiqués, petits notables et tutti quanti qui vivent de la rente du statu quo. Cela va prendre un moyen coup de barre pour sortir ces cliques du pouvoir.
Si au moins nos chers fraudeurs-magouilleurs « chers dans le sens qu’ils nous coûtent cher » plaçaient leur argent au Québec à la place de la faire dans les Paradis fiscaux, ça serait moins…pire.
Si les chefs de » famiglia » sont aussi intelligents que je le crois, ils vont faire comme les tortues devant le danger, ils vont rentrer dans leur carapace et attendre que l’orage passe. Après, la vie va continuer comme avant. Il y aura toujours, dans notre société latine, des volontaires pour reprendre le flambeau de la corruption.
Laissez passer l’orage, voilà le mot d’ordre. Tout vient à point à qui sait attendre. Les mafieux sont patients et ratoureux. Ils sont de fins psychologues et connaissent le terrain.
Je ne crains pas les têtes de chevaux dans les lits. Il y a trop de victimes consentantes dans notre société pour inquiété la Mafia et autres criminels maisons organisés. Notre société est viciée. La malhonnêteté est trop tolérée, acceptée même.
C’est-y pas beau, ça?
Les commissions d’enquête publiques ne donnent rien. Encore du temps et de l’argent perdu… Une commission publique, pour ce genre de problème, c’est comme prendre un mégaphone et dire aux voleurs que la police est à l’extérieur et qu’elle s’en vient!
Une perte de temps monumentale! Ici,seules les enquêtes privées, peuvent donner des résultats. Elles deviennent publiques au moment où les coupables sont capturés.
Je ne sais plus à quoi m’en tenir au sujet d’une commission d’enquête publique.
D’un côté, je suis tellement frustré par toutes les magouilles qui se déroulent loin au-dessus de ma tête et qui finissent par nous couter cher à tous que j’ai envie de voir certains gens trainés devant un commissaire pour qu’on en vienne à bout dans cette histoire.
D’un autre côté, mon souvenir de la commission Gomery, dont on se sert tout le temps comme exemple à suivre, c’est une succession d’hommes en cravate aux souvenirs incomplets et douteux. Serait-on parvenu à quelque chose si Jean Brault n’avait pas finalement craché le morceau ? Les résultats qu’on a obtenus ainsi auraient-ils pu être obtenus par une simple enquête de police ?
Je penche toujours vers mon côté vengeur mais pour combien de temps encore ?…
Quelle famille!
Une photo tout à fait fascinante… Il est sidérant de constater le naturel des acteurs… Cette photo a été prise sans la moindre méfiance l’an dernier, dans la bonne humeur générale, tant ces fréquentations sont considérées comme allant de soi. Il ne s’en reprendra pas une pareille de si tôt…
Je vous encourage à continuer inlassablement à demander une enquête publique. Déjà, je note les débuts de fissures dans la belle unanimité qui régnait parmi les journalistes sur cette question (aujourd’hui, une journaliste (Lysiane Gagnon), reprenant l’argument du chef de la FTQ! ( les commissions d’enquête ne sont que des spectacles…) nous disait que d’en faire une serait coûteux!?! (comme si le statu quo n’était pas plus coûteux!)
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/lysiane-gagnon/200911/05/01-918564-un-autre-spectacle.php
On ne peut être qu’en profond désaccord avec les arguments de Mme Gagnon. Évoquer des économies de quelques millions alors que c’est là une rare occasion de faire la lumière sur les liens incesteux entre la classe politique et les industriels… Insoutenable! Ça rappelle l’argument de l’entrepreneur qui voulait faire des économies à la ville de Boisbriand en invitant les membres de l’opposition à ne pas e présenter pour faire « l’économie » d’une élection…
La force de la mafia réside dans sa discrétion. Mettre à jour les réseaux de relations et exposer les manipulateurs aux yeux de tous est la seule façon de les neutraliser… pour un temps.
La police, à titre de laquet de la classe politique, à déjà fait la preuve de son impuissance navrante puisqu’elle a été mise au courant à maintes reprises et depuis plusieurs années des agissements des « fabulous fourteen » sans poser le moindre geste.
Quels qu’en soient les coûts, il en coûtera infiniment moins cher de faire une commission d’enquête publique que de laisser aller les choses. Jamais dollar n’aura été dépensé avec plus d’utilité qu’en exposant les abus du système trilatéral (classe politique et hauts fonctionnaires, syndicats, grands industriels de la construction).
Pingback depuis Twitter Trackbacks for Pr??parez vos mouchoirs… – Voix publique [voir.ca] on Topsy.com
Une image vaut mille mots.
Le PLQ et le gouvernement québécois sous contrôle de ce réseau d’intérêts ne fera pas d’enquête publique parce que comme dit par un blogueur lu quelque part, il faudrait en fait mettre en tutelle et la ville de Montréal et le gouvernement du Québec lui même. Pas de point d’exclamation, ce n’est pas une blague, c’est ce qu’il faudrait faire.
Tout le projet des partenariats publics privés n’a jamais été qu’occulte et propice aux liens et aux échanges fondés sur bons services réciproques entre politiciens du gouvernement, des municipalités et les entreprises.
Le prochain sondage sur la popularité des partis au Québec devrait donner au PLQ 35% des suffrages ce qui est encore beaucoup puisque il y a contribution garantie du Montréal St Léonard-Anjou et de l’Ouest de l’île. Les 8% de l’ADQ et les 4 ou 5% de Q.S contribuant toujours comme à Montréal dimanche à la division du vote francophone nuisant au PQ comme alternance.
Le peuple québécois n’étant pas très alerte ni combatif, peu politisé.
C’est une solution qui relève autant de la raison que de l’irrationalité, il faut encourager la venue d’une nouvelle figure politique du type de Obama capable de soulever les foules et de remobiliser la société.
Les populations dans le monde occidental sont relativement infantilisées. À voir les gens faire la queue pour se faire donner un vaccin comme si à l’heure actuelle, 1,000 ou 7,700 personnes avaient succombées au Québec à la grippe A. Hum!
Les sociétés ont besoins de leaders forts pourvus d’un grand sens éthique.
C’est à peu près l’interrogation qu’a fait monsieur Perrier dans la page précédente et il a bien raison de s’inquiéter du manque de renouvellement de qualité de la classe politique. Ou trouve t’on aujourd’hui les René Lévesque, les Jean Lesage, les Jacques Parizeau, les Henri Bourassa, les André Laurendeau, les Robert Bourassa de l’époque du Lac Meech, les Pierre Bourgault, les Camille Laurin, les Lucien Bouchard de l’époque du Bloc et du référendum de 95, les Louis Joseph Papineau, les Louis H.Lafontaine, les Daniel Johnson père?
Ou trouve t’on en tant que cinéastes engagés dans le cinéma québécois, les Gilles Groulx, les Pierre Perreault, les Pierre Falardeau, les Denys Arcand, les Michel Brault et dans une certaine mesure les Gilles Carles?
C’est un propos bonapartiste que je tiens mais au Québec nous avons besoin de chefs vibrants et capable d’organiser une synthèse politique autour d’éléments fondamentaux en mesure de recréer dans le Québec francophone une nouvelle cohésion nationale celle dont parle J.C.Pomerleau.
L’ancien Canada français connaissait de formidables tribuns ou orateurs, qu’arrive-t-il ?
M. Pierre Bouchard écrit : «L’ancien Canada français connaissait de formidables tribuns ou orateurs, qu’arrive-t-il ?»
Il y en a plusieurs qui sont de jeunes loups comme députés du PQ actuellement qui ont du charisme avec de bons arguments pour la souveraineté et qui doivent prendre le temps de se faire les dents.
Un des plus prometteurs est M. Jean-Martin AUSSANT, député de Nicolet depuis seulement décembre 2008. Porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement économique, d’innovation et d’exportation Diplôme d’études collégiales en sciences, cégep de Trois-Rivières (1988)
Études en Business Economics, Aston Business School, Angleterre (1991-1992)
Baccalauréat en administration des affaires et études en actuariat, Université Laval (1988-1993)
Maîtrise en sciences économiques, Université de Montréal (1995)
Études au doctorat en analyse économique, Universitat Autònoma de Barcelona, Catalogne, Espagne (1995-1997)
Pour ses autres occupations du passé, trop long à énumérer ici, voir son curriculum sur le site Internet de l’Assemblée nationale.
Avez-vous déjà essayé de faire tomber un nid de guèpes avec un cure-dent…
Pas facile!
M. Laplante, principalement si on a le cure-dent entre les dents.
On peut difficilement blâmer la police dans ce dossier. L’Omerta n’existe pas qu’au cinéma.
Pour faire un procès, il faut des preuves, des témoins à charge. Si la crainte lie les lèvres de ceux qui savent, les enquêtes piétinent ou évoluent lentement. Les victimes doivent se manifester. Elles doivent être assurées d’une protection efficace de la police. Protection pour eux. Protection pour leurs proches. Ça prend beaucoup de policiers pour ce faire. Est-il temps de faire appel à l’armée et à ses corps d’élites pour couvrir tous les témoins potentiels? Faut-il proclamer la Loi des mesures de guerre pour lutter contre la mafia et ses complices? Sommes-nous rendus là?
Désolé, mais c’est pas des chefs qui manquent, c’est des indiens. Après l’élection, plusieurs ont dit : «La popupation a parlé». Hé bien, moi je pense que c’est la population qui a besoin de se faire parler. Quand elle est rendue à voter contre ses propres intérêts, comme le fait remarquer Mme Legault, c’est pas très fort.
C’est à chacun de s’éduquer, de comprendre ce qui se passe. On ne peut pas indéfiniment tout remettre sur le dos des autres, chacun doit faire sa part. Et actuellement, le gros problème, il est dans nos têtes. C’est par là qu’il faut commencer…