Cet après-midi, les députés Éric Caire et Marc Picard ont démissionné de l'ADQ. Et ils l'ont fait sans la moindre trace de rectitude politique. Donc, pas pour les très classiques «raisons familiales».
*******************************************************
Leurs raisons? «Style autoritaire» du nouveau chef Gilles Taillon; absence de neutralité du président du parti; disent ne plus «reconnaître» l'ADQ et ne plus y trouver leurs valeurs d'«intégrité et d'honnêteté».
Surtout, leur départ semble être la résultante d'un choc violent au niveau idéologique (*). Ou ce qu'Éric Caire nomme sa vision de «centre-droite», abandonnée, selon lui, par M. Taillon.
(Avouons, en passant, que de voir des députés quitter un parti pour cause de différents idéologiques irréconciliables est quelque chose qu'on ne voit plus vraiment, ou presque, au Québec….).
(*) On parle aussi d'un «conflit de personnalités» entre messieurs Caire & Taillon. Sûrement. Mais n'oublions pas non plus qu'un conflit de personnalité peut être aussi gravement exacerbé par un différend majeur au niveau idéologique à l'intérieur d'un même parti…
*********************************************************
Évidemment, ces messieurs doivent savoir qu'en ne laisssant à l'ADQ qu'un mini caucus de 4 députés, et en la privant du candidat au leadership qui avait obtenu presque 50% de ce vote, la pierre tombale de ce parti pourrait bien se magasiner plus rapidement encore que prévu.
*********************************************************
Un nouveau parti?
Dans les faits, ces messieurs auraient presque pu crier «l'ADQ est morte, vive l'ADQ!», puisque leur départ pourrait bien annoncer la naissance éventuelle d'un nouveau parti. Qui sait?
Car tout en affirmant qu'il n'entend pas prendre la direction d'un mouvement ou d'une coalition menant à la création d'un nouveau parti, Éric Caire a néanmoins appelé de tous ses voeux ceci:
«j'espère que les Lucides vont arrêter d'être des gérants d'estrade, qu'ils vont sauter sur la patinoire»!
Les Lucides? Les Lucien Bouchard, Claude Montmarquette & cie? Des gens de «centre-droite», dit-il?
Non. Pas vraiment.
De fait, les Lucides – qu'on soit pour ou contre leurs idées -, ne sont pas, contrairement à ce qu'en dit M. Caire, des gens de «centre-droite».
Ce sont clairement des idéologues de droite. La droite claire, nette et précise.
Tout comme l'est d'ailleurs ce «documentaire» qui a tant inspiré M. Caire depuis quelques années: L'illusion tranquille (1).
Dans leur volonté de «parler vrai», ce serait donc, disons, plus près de la réalité des choses, si messieurs Caire & Picard parlaient tout simplement de la «droite».
Parce que les mots ont tout de même un sens.
Et considérée dans notre contexte politique québécois et canadien, la vision de M. Caire ne niche pas vraiment au centre-droit.
Par contre, le PLQ, LUI, sous M. Charest, est plus ou moins de centre-droite.
Quant au PQ, depuis 1996, il se situe plutôt au centre. Et Québec Solidaire est de gauche.
Quant à l'ADQ, sous Gilles Taillon, elle serait plus ou moins de centre-droite.
Mais de toute façon, si ça continue comme ça, l'ADQ risque bientôt de n'être plus rien du tout…
(1) Voir «Le 110% de la politique»: http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2009/08/26/le-110-de-la-politique.aspx
******************************************************************
Voici le texte complet du communiqué émis cet après-midi:
«(Québec, le 5 novembre 2009) – Éric Caire, député de La Peltrie, et Marc Picard, député des Chutes-de-la-Chaudière, ont annoncé cet après-midi qu'ils quittaient le caucus adéquiste et l'Action démocratique du Québec. Messieurs Caire et Picard demeureront en fonction en tant que députés indépendants.
C'est après mûre réflexion, qu'Éric Caire et Marc Picard en sont arrivés à cette conclusion. « Au terme de la course à la chefferie, qui s'est soldée – comme vous le savez – par la victoire de monsieur Taillon, in extremis, nous étions évidemment très déçus. Néanmoins, notre choix de ne pas contester les résultats était motivé par un désir sincère de ne pas tout laisser tomber, simplement par dépit, et de bien évaluer quelle contribution nous souhaitions et pouvions apporter pour la suite des choses. D'où notre décision de laisser retomber la poussière et de prendre du recul pour quelque temps», d'affirmer les députés Caire et Picard.
Les deux députés indépendants auraient préféré rendre publique cette décision au début de la semaine prochaine, dans un contexte un peu plus serein. Toutefois, Éric Caire et Marc Picard considèrent que les révélations au sujet des gestes posés et des déclarations faites par le président de l'ADQ, dans le cadre de la course à la chefferie, sont à ce point troublantes qu'elles justifiaient d'en devancer l'annonce.
Les députés de La Peltrie et des Chutes-de-la-Chaudière soutiennent ne plus se reconnaître en l'ADQ de Gilles Taillon, autant sur le plan organisationnel que sur le plan idéologique. Ces derniers ont toutefois tenu à réitérer leur foi en un réel mouvement de centre-droit au Québec. « Il est trop tôt pour savoir ce que l'avenir nous réserve, sachant fort bien que six mois en politique, c'est une éternité. Nous savons toutefois une chose : les valeurs qui nous avaient amenés à l'ADQ et les convictions qui nous animent encore aujourd'hui, sur la manière dont le Québec doit être et devrait se développer, conservent toute leur pertinence. Et nous sommes des centaines de milliers de Québécois à les partager », soulignent messieurs Caire et Picard.
« Désormais, c'est à titre de députés indépendants que nous entendons diffuser ce message d'espoir parce que l'avenir dont on nous parle, c'est à nous qu'il appartient et c'est à nous d'en indiquer l'orientation », de poursuivre les deux hommes.
En conclusion, Éric Caire et Marc Picard ont tenu à remercier de nouveau leurs électeurs respectifs et à les assurer qu'ils continueront de se battre sans condition pour défendre leurs intérêts.»
********************************************************************
Enfin, une chronique qui distingue la gauche de la droite. Richard Martineau ne le sait pas, lui.
Était-ce Yves Schaëffner ou un autre rédacteur en chef de l’hebdomadaire Ici qui considérait le PLQ comme un parti de gauche?
Joseph Facal s’imagine encore social-démocrate. Sylvain Simard, du PQ, a dit qu’il n’y a plus de gauche ni de droite.
On a déjà assez de droite au Québec (au Canada, en Occident, dans le monde), pas besoin d’un nouveau parti. Surtout que ça divise à peine le vote de la droite. Au Québec, ça vole des centristes déçus du PQ plus que d’autre chose.
Vous êtes plutôt gentille de placer le PQ au centre. Ça ressemble de plus en plus au centre droit depuis que QS récupère les gauchistes très déçus qui faisaient un certain contre poids au PQ avant de partir. Vraiment, la démocratie est bien déprimante au Québec du 21ième siècle. Si au moins on avait un centre gauche efficace qui prenait le pouvoir de temps à autre pour permettre au balancier d’équilibrer les choses.
L’ADQ est morte, au suivant.
Cette double démission est aussi la marque de conflits de personnalités suite à la course au leadership.
Sur un angle plus sérieux, petit portrait socio-politique sur la division au Québec.
Le Québec serait coupé en trois ou plutôt en quatre présentement. C’est ce qu’il faut surtout relever.
Montréal en voie de nouvelle anglicisation et l’Outaouais pour des raisons autres sont pieds et poings liés majoritairement redevables au PLQ. La sensibilité identitaire québécoise dans le Montréal Ouest se retrouvant inexistante remplacé par l’identité canadienne. Tout comme la gauche qu’on y trouve est faible. Autre parti: U.M
Les régions francophones partout avec mention précisément du Saguenay puis du 450 Laurentides et Montérégie et de l’Est de Montréal, elles partagent les valeurs nationales québécoises et relativement considèrent l’importance de maintenir les acquis sociaux et sont en même temps ouvertes à la possibilité de la souveraineté et sont relativement sensibles au blocage culturel et électoral que l’on retrouve dans la métropole. Parti: PQ et à Montréal, V.M.
La grande région de Québec semble vouloir renouer d’une façon avec un vieux nationalisme conservateur dont l’autonomie serait le mot clé dont l’aspect moderne de celui ci consiste ni plus ni moins qu’à projeter le Québec dans une aventure hyper libérale faisant de la -belle province- tel que perçue par ces gens, un clone social des É.U de G.W.Bush.
Curieusement, la majeure partie des gens de Québec mettent en concurrence, l’identité culturelle et urbaine ( une sorte de patriotisme local) de la ville de Québec avec le sentiment national québécois. La vision de Montréal y est autant hostile à sa portion francophone réduite au club centralisateur d’une élite québécoise indifférente à sa capitale qu’à la portion anglophone simplement perçue comme incompréhensible ou inaudible. Parti: ADQ ou nouveau parti de -L’alliance de la droite québécoise- À voir et Équipe Lebeaume.
Un quatrième quart peut être considéré partiellement à ce stade de sa popularité. Une nouvelle gauche dont le centre se trouve au Plateau Mont- Royal francophone se met en place met de côté le problème national québécois en fait une affaire secondaire afin de privilégier les problèmes sociaux et l’environnement.
Curieusement, la perception de Montréal Ouest hostile au Québec français par ces socialistes et écologistes est de moindre importance que la comptabilité infinie des trahisons sociales et des échecs du PQ tout comme des carences du Bloc Québécois.
Si le PLQ se trouve une droite avec l’ADQ , le PQ se trouve une gauche avec Q.S. Mais le PLQ en souffre peu la plupart du temps de sa fragmentation électorale du fait du vote massif anglo allophones.
Ce camp de la gauche première et convaincue par ailleurs rejette autant le centre assimilé à la droite.
Et contrairement à 1980, mention des artistes qui se reconnaissent de moins en moins avec le PQ et qui pour l’instant se déterminent comme la première classe d’appui de cette gauche qui ne ressemble plus ou de moins en moins à la gauche nationaliste du passé qui a propulsé le PQ au pouvoir en 1976. Le Plateau se reconnaît dans une identité nationale québécoise pour la souveraineté mais résolument progressiste ouverte à certaines ruptures radicales. Partis: Q.S et P.M
Un petit portrait qui dessine en relief l’absence de cohésion nationale au Québec mais qui montre par son éclairage aussi la confusion politique et identitaire qui règne dans la capitale à travers la démission de Caire.
C’est ce qui fait que la disposition sociale est toujours bénéfique à Québec au maintien d’un parti de droite si Caire sait s’organiser en profitant de l’appui des radios poubelles ou de l’éminence grise de certains notables de la ville. Rien n’interdit alors la fondation avec succès de ce nouveau parti qui remplacerait l’ADQ depuis trop longtemps identifié à son cofondateur Dumont.
Aucune unité nationale et sociale n’existe au Québec, ce qui fait le jeu d’entrepreneurs véreux et de politiciens carriéristes qui profitent des meilleures conditions possible de laxisme social ce qui n’est pas sans faire penser aux pires années des régimes Duplessis et Taschereau des années trente aux années cinquante.
Le QUÉBEC va MAL. Reste à déterminer si il va TRÈS mal.
La droite représentée par Éric Caire n’est en rien attrayante. C’est la droite de l’anti-intellectualisme et de la démagogie de bas étage, bref d’un retour à l’obscurantisme. Qui veut de ça?
Je crois que ce monsieur a de sérieux problèmes de conceptualisation, et le voir briguer un poste où il pourrait théoriquement devenir premier ministre un jour, me fait littéralement frissonner.
On verra bien ce qu’il adviendra de l’ADQ après son départ fracassant. Sérieusement, je crois qu’elle ne s’en portera que mieux.
À moins que le tandem Taillon/Bonnardel ne réussisse à la faire disparaître complètement, ce qui pourrait bien plaire au patron de la belle Nathalie, qui doit déjà saliver à cette perspective.
Qui sait?
Mon premier texte monsieur Bousquet devrait vous intéresser. Madame Josée Legault aussi. Vous pourriez éventuellement J.L écrire un article sophistiqué contrairement à ce que j’ai tenté de faire dans ce blogue sur les tendances politiques au Québec, fin 2009.
Une sorte de bilan synthèse enrichie par plusieurs années d’expérience à plein temps sur le sujet de votre part.
Écrirez vous sans en faire une fixation évidemment un nouvel article sur la grippe A h1n1 et sa traduction politique (entres autres aspects) notamment sur le plan organisationnel?
Sans doute que les internautes sur Voir ont des choses à dire sur le sujet.
La droite ou la gauche ou le centre ne sont pas important ici, ce qui l’est, c’est notre grosse dette provinciale qui augmente à toutes les secondes depuis, pratiquement, que Duplessis est mort : Des centaines de milliers de millions de beaux dollars canadiens hors de contrôle. Quand les intérêts vont commencer à augmenter, notre provincial gouvernement sera en danger de cesser de verser de ses obligations, de sauter des paiements aux Québécois.
Le seul de nos partis provinciaux qui promettait d’y voir est l’ADQ « peut-être parce qu’il ne pensait pas prendre le pouvoir ». Quel parti va prendre la relève de promettre de payer cette dette si l’ADQ disparaît ? Qui va faire sauter les inutiles et dispendieuses et même nuisibles commissions scolaires ? Et les paradis fiscaux ? Misère ! .
M. Pierre Bouchard, votre texte m’a bien intéressé et je suis assez d’accord avec vos observations et vos conclusions mais les choses évoluent dans le temps, où est-ce qu’elles seront dans 4 ans ? Le présent est important mais le futur doit être préparé parce qu’il arrive tout le temps.
Je vous écrivais dans le texte précédent de Mme Legault « Préparez vos mouchoirs…» que la relève au PQ se pointe chez quelques individus, principalement en la personne de M. Aussant, député de PQ de Nicolet, suite au règne de Mme Marois qui tire assez bien son épingle du jeu actuellement..
Au sujet de la grippe, les Québécois jugeront par eux-mêmes de l’efficacité de notre très provincial PLQ.
Je prends note de M.Aussant, monsieur Bousquet. Nous ne connaissons pas beaucoup les nouveaux députés péquistes élus de décembre à moins de regarder les débats au parlement régulièrement.
Je comprends votre point de vue, ce nouveau parti imaginé de droite existera t’il ? l’ADQ va t’il disparaître complètement? Le PQ se laissera t’il gruger d’autres suffrages par Q.S voire le P.Vert? Nous n’en savons rien mais nous pouvons dégager des tendances.
Dans l’actualité, plusieurs points à considérer dont celui des médias. Rue Frontenac a fait basculer le vote francophone à Montréal. De la part de ces syndicalistes journalistes, ils ont bien coulé une politicienne Harel favorable à ces mêmes syndicats.
L’ironie de la politique, sa cruauté.
Un miracle pourrait peut-être faire en sorte que certains libéraux dégoûtés de Charest pourraient appuyer un nouveau parti fédéraliste de droite.
Mais je vous trouve bien généreuse de considérer le PQ comme un parti de centre..
Comment peut-on se considérer de centre ou « modéré », lorsqu’on a contribuer à la démolition du système de santé et d’éducation, en plus que de laisser crever dans la misère ses concitoyens et concitoyennes avec une pitance de 500$ par mois ? – En ce qui me concerne, c’est ici que je tire la ligne de ma moralité entre ce que signifie être de gauche, ou de droite.
Ne pensons qu’à François Legault dont le départ fût tellement déploré par la Chatelaine Pauline Marois, qui, lorsqu’il a quitté, a déclaré qu’il fallait remettre en question les « vaches sacrées » au Québec..
Bel héritage..
Si la santé et l’éducation ne sont pas des vaches sacrées…
C’est qu’il n’y a vraiment plus rien de sacré dans notre société.
«Quand j’ai rencontré Madame Marois…»
http://www.pressegauche.org/spip.php?article2938
.
.
M. Montmarquette n’est pas un visage à deux faces, il est carrément de la gauche et pour les pauvres, ce qui est louable jusqu’à un certain point mais tout ce qui n’est pas de la go-gauche, il trouve que c’est de droite, incluant le PQ qui est quand même responsable de tant de mesures sociales incluant les garderies.
On peut dire que les gens de droite veulent donner toutes nos taxes et impôts aux entreprises et ceux de gauches, tout aux pauvres pendant que la classe moyenne, du centre, peine à payer le tout en plus de nos gouvernements qui accumulent les déficits énormes qui vont écraser nos descendants de gauche, de droite et de centre.
Quand vient le temps de classer les partis politiques sur une échelle continue gauche-droite chacun y va de son interprétation fondée en grande partie sur une question de perception personnelle. Généralement ce classement s’appuie sur une perception des orientations personnelles du chef alors que ces étiquettes devraient plutôt s’appuyer sur les idéologies de fond véhiculées sur toute la durée de vie d’un parti. Ce classement est arbitraire et le mien vaut bien n’importe quel autre. En réalité il y a des éléments de toutes tendances dans tous les partis politiques. Bien sûr il y a des péquistes plus à droite que d’autres comme il y a des libéraux plus à gauche. Les gens sont rarement complètement de droite, de gauche ou de centre. La plupart d’entre eux sont plutôt quelque part n’importe où entre les trois parties de cette échelle. On peut y ajouter le centre-gauche, le centre-droite, le centre-gauche-gauche le centre-droite-droite et ainsi de suite, tout le monde se retrouvera quand même quelque part entre les 3, les 5, les 7 ou 127 positions définies. Il en va de même avec les partis politiques.
Le PQ s’est toujours défini comme un parti social-démocrate d’inspiration de type scandinave. Cela ne change pas avec la personnalité du chef puisque la personnalité des membres d’un parti ne change pas selon les tendances idéologiques du chef. Sinon le parti changerait constamment d’idéologie et de membres. Pour moi le PQ a toujours été et est toujours un parti social-démocrate, donc un parti de centre-gauche-gauche, en dépit de la conjoncture particulière qui l’a amené un peu plus à droite ou un peu plus à gauche, selon les événements et la conjoncture sociale ou économique lorsqu’il gouvernait.
Il en va de même avec le PLQ, un parti de centre-droite-droite, tantôt légèrement plus à gauche, tantôt légèrement plus à droite.
Dans mon esprit l’ADQ serait plutôt un parti d’extrême droite. Mais ce n’est pas aussi clair que cela. Jusqu’à tout récemment l’ADQ était plutôt le parti d’un seul homme, d’une girouette s’orientant différemment d’un jour à l’autre selon la direction du vent. La question droite-gauche ne se posait pas vraiment et c’est pour cela qu’il ne semblait pas y avoir de conflit idéologique entre les membres de l’ADQ. On suivait Mario Dumont peu importe la direction qu’il semblait prendre, jour après jour. Bien que Mario Dumont soit définitivement un homme de droite (ou d’extrême droite dans mon esprit) le culte de la personnalité dont il était le moteur faisait en sorte que bien de ses disciples (ou de ses moutons), naturellement plus à gauche (mais trop inconscients pour s’en rendre compte), suivaient aveuglément leur gourou. Ce n’est vraiment qu’avec la disparition de Super Mario que la question de l’identité idéologique de l’ADQ s’est posée avec, inévitablement, l’émergence des différends actuels. L’ADQ est un parti des petits fascistes et ceux qui ne le sont pas n’ont plus à y demeurer depuis que leur gourou s’est retiré momentanément de la vie politique.
Je ne souhaite pas que l’ADQ disparaisse pour ne pas que ses éléments d’extrême droite viennent contaminer le PQ ou le PLQ. Le Québec n’a pas besoin de députés adéquistes. Pour les mêmes raisons je souhaite que les dissidents adéquistes fondent un, deux, trois, quatre nouveaux partis pour absorber l’extrême droite et éviter qu’elle se concentre en un seul point qui pourrait éventuellement gouverner le Québec.
Quant à Québec Solitaire ce n’est pas tant un parti de gauche que de gogauche. Il y a une bonne poignée de gens sérieux dans ce parti mais il y a surtout des rêveurs, des excentriques, des idéalistes et des « granolas » indécrottables. Ça prend un parti pour tous ces beaux marginaux même si je préférerais qu’ils se joignent à la gauche péquiste où libérale. Ils auraient ainsi plus de chance de voir leurs idées cheminer lentement mais sûrement et être un jour appliquées par un gouvernement. Je comprends que QS voudrait bien amener la majorité des québécois dans son camp mais dans la réalité la vaste majorité des québécois sont au centre et c’est plutôt QS qui devra se rapprocher du centre afin de pouvoir gouverner un jour. Le pouvoir sera toujours plus près du centre et le PQ, comme le PLQ l’a compris depuis longtemps.
J’ai toujours déploré le fait que la gauche souverainiste avait trop tendance à se diviser inutilement. Je me réjouis toutefois de constater que c’est maintenant la droite fédéraliste qui commence enfin à se diviser. Pourvu que ça dure!
Salut,
Un dernier bonjour aux membres de la Clique à Legault. J’ai eu un réel plaisir à discuter avec tout le monde. Toute chose ayant néanmoins sa fin, ce message est le dernier de ma part. Au plaisir de se recroiser quelque part si Dieu le veut.
Au revoir
Jean P. Dubé
Montréal
PS Je considère mon compte sur Voir.ca comme fermé ou bloqué. Aux administrateurs du site de le rayer de la liste des membres s’ils le souhaitent.
Permettez moi pour une fois de remercier Monsieur Bousquet de m’accorder au moins de ne pas tenir un double langage.
Je me permettrai toutefois cet important et majeur correctif, puisque malheureusement la gauche est fort méconnue des gens qui en parlent sans l’avoir trop fréquentée.
La gauche n’a « ABSOLUMENT RIEN » contre la classe moyenne, c’est TRÈS mal nous connaître – nous la « PRONONS » !
Bien au contraire, nous nous battons contre sa disparition, pour devenir une société de plus en plus clivée en « DEUX CLASSES » : riches et pauvres.
Et si la classe moyenne était lucide, elle voterait à gauche, puisque nous luttons pour que de plus en plus la majorité des citoyens se situent dans cette classe.
Nous nous opposons » aux extrêmes » :
Les élites très riches et les personnes très pauvres ; un déséquilibre inacceptable dans une société équitable.
En plus que de lutter contre des entreprises socialement, fiscalement et écologiquement irresponsables – ne pensons qu’aux minières en Abitibi.
Yvon Deschamps avait tellement bien trouvé ce nom « d’Action démagogique » pour illustrer l’ADQ au spectacle des Parlementries…
Car il est faux que la classe moyenne serait défendue par un parti de droite tel que l’ADQ l’a prétendue. – La droite ne recherche que la concentration du capital entre les mains d’une poignée d’élus.
Je vais dire comme le Prof Lauzon…
On es-tu mieux avec une job à 3 millions ou avec 100 jobs à 30,000$ ?
Poser la question, c’est y répondre…
CM
Je suis assez en accord avec la dernière intervention de M. Montmarquette, la partie qui suggère de trouver des moyens pour réduire la différence entre les très pauvres et les très riches comme : Éliminer les Paradis fiscaux, les évasions exagérées d’impôt, les magouilles contracteurs-gouvernement « à tous les niveaux » et autres cadeaux aux quêteurs à cheval pour mieux aider les moins favorisés incluant des moyens pour les aider à s’aider quand c’est possible.
La limite de l’aide de l’État devrait être sa capacité à arriver sans déficits structurés « il emprunte déjà pour payer son épicerie ».
@ M. Dubé.
Merci pour vos contributions.
Comme vous le savez, je lis tous les commentaires des membres avec attention.
Et les apprécie énormément.
Josée
@ Jean-Pierre Dubé
Au plaisir de vous retrouver, à un moment ou l’autre, quelque part au détour de notre petite promenade ici-bas… Qui sait?
Entre-temps, faites bonne route!
Pour faire un clin d’oeil à un auteur que vous affectionner particulièrement monsieur Dubé; je vous dis à un « prochain épisode » peut-être…
Depuis l’époque des pharaons qui étaient des «dieux vivants», en passant par l’époque des rois de «droit divin», il y a une marche inexorable de l’humanité de la droite vers la gauche.
La conscience se démocratise. Resistance is futile !
Il y a une petite politique à court terme, où on parle de contrats d’asphalte. Et il y a une politique plus élevée, où on parle de droits et libertés.
Les mots «gauche» et «droite» ont beaucoup évolué récemment, et j’entends souvent des gens défendre la droite avec des arguments que je considère de gauche. Et quand j’écoute comme il faut, je me rend compte que dans leur esprit, la gauche c’est la dictature et la droite c’est la liberté. Alors que dans mon esprit, c’est le contraire : la gauche, ce sont les gens qui luttent pour la liberté; et la droite, c’est l’élite qui veut tout contrôler.
Enfin, bref, si quelqu’un arrivait à dépoussiérer le mot «gauche» des souvenirs des siècles passés et lui redonner un sens plus contemporain, soudainement le rapport de force changerait radicalement, car une bonne partie des gens qui se croient à droite, sont en fait beaucoup plus à gauche qu’ils n’oseraient se l’avouer.
Heee… on dirait que personne n’a lu ça ici «Éric Caire décline l’invitation de Pauline Marois» la presse aujourd’hui?
Le pq centre droit???? Moi j’ai vraiment décroché du pq quand Bloiclair a été élu. J’ai déchiré et rendu ma carte de membre. Physiquement j’entends! Maintenant je suis membre de Québec solidaire. Je me souviens d’une adéquiste qui disait, il y a quelques années, «il n’y a plus de gauche droite, nous sommes dans de nouveaux paradigmes». C’est TOUJOUS des gens de droite qui disent ça.
Gauche! Droite! Et quoi encore.
Pour éviter toute confusion, il serait approprié de parle de socialistes et de capitalistes.
Les socialistes veulent le partage de la richesse collective, c’est-à-dire, le PIB, le PNB et tous les comptes en banques dans les paradis fiscaux.
Les capitalistes, dans l’ensemble, aiment bien le statut quo. Il y a des capitalistes socialistes qui désirent le partage de la richesse collective y comrpis la leur. Ils ne sont pas légion. Ce sont les plus évolués.
Traditionellement, les gens de la gauche étaient révolutionaires; les gens de la droite, pépères, heureux du statut quo dont ils jouissaient : droits et privilèges.
Québec solidaire est de la gauche et révolutionnaires; le NPD, relativement socialiste; les autres partis pas révolutionnaires du tout. Près de l’oligarchie qui les arose.
Les communistes, en régénéressence. Le temps que ça aille pire encore. Ils ne sont pas morts, oh! que non. On est en train de leur préparer le terrain, comme au 19e sciècle. Ça va barder.
On perd rien pour attendre.
Je suis souverainiste , je suis aussi plus à gauche qu’à droite mais avec » modération » ……ce que je veux dire c’est que pour moi c’est la souveraineté d’abord et avec un pays à nous nous pourrons voter pour une société de notre choix .
Étant de centre gauche je ne me reconnais nulement avec QS et encore moins avec l’ ADQ !
J’ai été président de mon syndicat il y’a plusieurs années , j’ai aussi évolué à l’intérieur d’une centrale syndicale québécoise importante et je me souvien très des ML qui s’accapara
Je suis souverainiste , je suis aussi plus à gauche qu’à droite mais avec » modération » ……ce que je veux dire c’est que pour moi c’est la souveraineté d’abord et avec un pays à nous nous pourrons voter pour une société de notre choix .
Étant de centre gauche je ne me reconnais nulement avec QS et encore moins avec l’ ADQ !
J’ai été président de mon syndicat il y’a plusieurs années , j’ai aussi évolué à l’intérieur d’une centrale syndicale québécoise importante et je me souvien très des ML qui s’accapara
Je suis souverainiste , je suis aussi plus à gauche qu’à droite mais avec » modération » ……ce que je veux dire c’est que pour moi c’est la souveraineté d’abord et avec un pays à nous nous pourrons voter pour une société de notre choix .
Étant de centre gauche je ne me reconnais nulement avec QS et encore moins avec l’ ADQ !
J’ai été président de mon syndicat il y’a plusieurs années , j’ai aussi évolué à l’intérieur d’une centrale syndicale québécoise importante et je me souvien très des ML qui s’accapara
Je suis souverainiste , je suis aussi plus à gauche qu’à droite mais avec » modération » ……ce que je veux dire c’est que pour moi c’est la souveraineté d’abord et avec un pays à nous nous pourrons voter pour une société de notre choix .
Étant de centre gauche je ne me reconnais nulement avec QS et encore moins avec l’ ADQ !
J’ai été président de mon syndicat il y’a plusieurs années , j’ai aussi évolué à l’intérieur d’une centrale syndicale québécoise importante et je me souvien très des ML qui s’accapara
Je suis souverainiste , je suis aussi plus à gauche qu’à droite mais avec » modération » ……ce que je veux dire c’est que pour moi c’est la souveraineté d’abord et avec un pays à nous nous pourrons voter pour une société de notre choix .
Étant de centre gauche je ne me reconnais nulement avec QS et encore moins avec l’ ADQ !
J’ai été président de mon syndicat il y’a plusieurs années , j’ai aussi évolué à l’intérieur d’une centrale syndicale québécoise importante et je me souvien très des ML qui s’accapara
Je suis souverainiste , je suis aussi plus à gauche qu’à droite mais avec » modération » ……ce que je veux dire c’est que pour moi c’est la souveraineté d’abord et avec un pays à nous nous pourrons voter pour une société de notre choix .
Étant de centre gauche je ne me reconnais nulement avec QS et encore moins avec l’ ADQ !
J’ai été président de mon syndicat il y’a plusieurs années , j’ai aussi évolué à l’intérieur d’une centrale syndicale québécoise importante et je me souvien très des ML qui s’accapara
J’ai fait une erreur de frappe en écrivant mon commentaire alors je continue !
Ayant été syndiqué et impliqué dans mon syndicat pendant plusieurs années et ayant été actif dans une centrale syndicale importante du Québec j’ai eu comme plusieurs membres à » endurer » la propagande des ML qui s’accaparaient des micros dans toutes les assemblées importantes . Cette » go-gauche » que l’on retrouve encore chez QS me fatigue énorménent , une espèce de religion sociale où des pelleteux de nuages se gargarisent du bien commun en démonisant tout ce qui est en dehors de leur conviction socialiste .
J’aime beaucoup Léopold Lauzon , j’aime aussi Amir Kadhir mais je ne voudrais pour tout l’or du monde avoir un gouvernement de Québec Solidaire . Surtout avec la madame qui serait probablement Première Ministre les jours impairs où pairs selon une entente entre les deux têtes de ce drôle de parti .
Concernant la droite , alors là nous nous approchons de l’innommable surtout avec un Téphane Gendron comme leader d’un nouveau parti de droite . Cette grande girouette narcissique ferait du Québec une nation totalement mêlée …..du moins encore plus !!
Je suis de centre -gauche , je n’aime pas les extrêmes et les extrémistes et encore moins les fédéralistes enragés comme Charest et son PLQ !
Alors il ne me reste que le PQ même avec ses défauts !
Si il y a des députés adéquistes qui abandonnent le navire ce sera pour le PLQ. Delteil fait déjà la belle auprès de Charest. Caire et Picard sont indépendants et beaucoup plus proches du PLQ que du PQ si ils changeaient leur décision. Bonnardel est probablement tenté de rejoindre Normandeau sa blonde du moment au PLQ. Grondin n’a rien probable d’un péquiste, il est de Beauce!. Sylvie Roy rejoindrait le PQ selon des rumeurs? Les Appalaches, dernier fort adéquiste est plutôt hostile au PQ.
Le parti péquiste dans l’ombre de P.Marois est de centre, donc ouvert au centre droit. Dans le contexte politique actuel. Si le PQ tente des actions ce sera d’agir autour de ce qui reste de la loi 101 et si selon la tendance c’est avec prudence ce sera la marque d’un parti installé dans le système.
Le PQ de Marois tentera de rejoindre l’électorat de droite de la région de Québec. Cette probabilité risque d’orienter ses politiques de façon conservatrice. Le vote à Québec s’étant solidifié à droite depuis 2003 à l’exception du centre historique du Vieux Québec qui lui reste de centre gauche par un vote important pour le PQ et même pour Q.S.
Dans un cadre politique ou c’est le PQ selon le projet supposé du printemps dernier qui maintenant s’active pour un fédéralisme renouvelée en réclamant d’Ottawa les pouvoirs de la culture et des communications tandis que le PLQ maintient le statu quo du statut du Québec dans le Canada point à la ligne!
L’heure n’est pas à une très grande mobilisation politique au Québec si même souhaitée.
Bon, le PQ pratique dans les circonstances un réformisme national plutôt insatisfaisant quoique supérieur au PLQ.
Toutefois si du côté des pratiques sociales s’il s’éloigne d’une pensée social démocrate du maintient des acquis de la redistribution.
Il s’aliénera des électeurs du centre gauche ceux que l’on retrouve au Saguenay Lac St Jean mais aussi ceux de son quasi château fort actuel du 450. Car les classes moyennes du Saguenay et des Laurentides-Montérégie votent assez souvent pour un parti identifié comme de centre gauche!
Bref, le PQ de Marois dans les prochains mois ne peut s’en tenir à l’immobilisme constitutionnel du PLQ à défaut de souveraineté et joue gros par le choix d’un alignement social vers le centre marqué. Le PQ risque en s’alignant trop vers le centre de connaître d’autres pertes dans l’Est de Montréal au profit de Q.S.
Les stratèges du PQ ont lus les résultats du vote à Montréal?
Projet Montréal de Bergeron, l’équivalent de Q.S au municipal a fait une percée à Rosemont, prétendu forteresse péquiste détenu présentement par Louise Beaudoin. L’équipe Harel n’a pas gagné tous les postes à Rosemont.
Si on est lucide mais pas dans le sens du gang de Lucien, plusieurs citoyens québécois peuvent se percevoir à moitiés orphelins de parti.
Ceux qui sont souverainistes et de centre gauche. La question se pose, que fera Marois et son équipe du PQ?
Si il y a eu invitation du PQ à Éric Caire ce n’est pas clair maintenant, c’est alors un non sens parce que Caire est de droite pure et un sacré halluciné comme J.Legault a en fait mention.
La donne des cartes politiques n’est pas une réalité figée dans le béton. Les brassages des cartes politiques des dernières semaines sont là pour le prouver. Dans une certaine mesure, nous renouons actuellement avec l’époque ayant précédé la dernière grande donne, celle qui avait vu les éléments centristes du MSA incorporer les membres du RIN, potentiellement plus à gauche, ainsi que les membres du RN, certainement plus à droite. Depuis, ce glacis a fondu et les tendances de gauche se sont regroupées dans Québec solidaire pendant que celles de la droite se concentraient dans l’ADQ. Quant au parti libéral, qui avait regroupé, du temps de Lesage, ses tendances plutôt autonomistes et de centre gauche avec ses éléments conservateurs, il a vu sa texture s’homogénéiser, ses éléments de centre gauche et nationalistes le désertant pour le PQ et ses éléments les plus conservateurs rejoignant l’ADQ. Ce portrait vite brossé est évidemment une esquisse que plusieurs pourraient retoucher avec raison, mais il est surtout là pour illustrer mon propos de départ disant que tout change en politique et cela, parfois rapidement.
C’est ainsi que dans ma région, Québec, donnée pour adéquiste mur à mur, à l’exception du centre historique qui lui demeure péquiste, la donne s’est transformée beaucoup à la dernière élection, beaucoup de comtés adéquistes passant aux libéraux. Mais il faut souligner que dans plusieurs de ces comtés ayant changé d’allégeance à cette dernière élection, plusieurs de ceux-ci avaient été péquistes à au moins deux reprises avant cela. Pourtant, le parti québécois des victoires dans la région de Québec était alors plein d’allant et proposait des politiques osées et d’avant-garde. Alors, pourquoi faudrait-il tabler sur une mentalité donnée comme éternellement conservatrice dans la région de Québec et figer le PQ dans un centre se déplaçant toujours plus à droite sous prétexte de lucidité. Le pari à faire est peut-être moins risqué qu’il n’y paraît à première vue en tentant de renouer avec le dynamisme des années de succès au parti québécois et ce n’est certainement pas avec un conservatisme timoré donné comme un gage de lucidité qui le fera paraître attrayant, ici dans la région comme ailleurs.
Dans les deux partielles dévoilées ce soir, le Bloc y perdrait des plumes voire un siège celui de Montmagny. Un ancien maire est candidat pour les conservateurs dans ce compté. Cela c’est la stratégie du PC, proposer des locaux notables qui peuvent promettre des subventions fédérales conditionnelles si vous votez bien sûr du bon bord.
Si le PC remporte comme le veut une rumeur, la circonscription qui au provincial est l’équivalent de Rivière du Loup, on pourra dire qu’à tous les niveaux, le patronage, les intérêts partagés et bien rémunérés se portent très bien dans la province de Québec.
Etre fier c’est tout de même de ne pas accepter de se faire acheter surtout lorsqu’on sait que cet argent là c’est celui des contribuables de Montmagny-Kamouraska, du Québec (notre argent) qui au fédéral paie impôts et taxes.
Je dégage des tendances M.Audet en sachant que ça bouge en politique.
Mais en termes de valeurs, des idées, la politique à court terme ne bouge pas tant que ça.
Résident de Québec, vous pourriez nous expliquer ce qui s’est passé depuis 10 ans dans la capitale.
Moi je quitte ce soir. Demain ce serait intéressant de lire si il y aura eu débat.
Bonjour Madame Legault,
J’ai lu votre billet avec intêret et je partage votre opinion.
Je crois qu’Éric Caire est en bonne partie responsable de son échec à prendre la tête de l’ADQ car il a une vision tellement à droite de la politique qu’il a du effrayer certains membres de l’ADQ surtout dans les partisans de M. Lévesque. J’avoue que l’extrait du débat entre M. Caire et M. Lévesque dans votre autre billet quand il lui dit qu’il n’a pas à payer pour l’éducation de ses enfants (ceux de M. Lévesque) témoigne bien d’un individualisme à l’américaine et de son égocentrisme.
Je reconnais par contre à Eric Caire un certain courage à tenir un discours de droite dans le contexte économique actuel où le secteur financier, qu’on ne peut pas vraiment associer à la gauche, a quasiment ruiné des individus, des familles et des pays entiers (comme l’Islande) en plus de se pratiquer pour eux des politiques socialistes en prenant de l’argent des contribuables pour se renflouer et relancer le système de bonis effarants avec la complicité de gouvernements de droite (la même droite que celle de M. Caire).
Il faut vraiment du courage pour tenir un discours de droite comme M. Caire et je me désole de voir une certaine partie de la société voter pour ce genre de politiques quand on voit les dégats de ce genre de politiques de l’autres côté de la frontière (maisons saisies, familles ruinés, pertes de couvertures sociales, …).
@ En effet, c’est comme si rien de la crise actuelle ne s’était vraiment passé…
Ou, pis encore, qu’on ne réalisait toujours pas que les premiers à combattre le rôle de ‘État dans la «redistribution de la richesse» aux moins nantis sont également les premiers à exiger lors des mêmes crises qu’ils ont eux-mêmes précipitées, que l’État, et donc nous, «épongent» leurs propres pertes à coups de milliards de dollards en fonds publics…
Vous me voyez fort heureux de la tournure de cet échange. < - Enfin !! - Nous avons un débat gauche-droite au Québec ! J'ajoueterais au dernier et déterminant commentaire de Madame Legault quu nous dit que... "les premiers à combattre le rôle de 'État dans la «redistribution de la richesse» aux moins nantis sont également les premiers à exiger lors des mêmes crises qu'ils ont eux-mêmes précipitées, que l'État, et donc nous, «épongent» leurs propres pertes à coups de milliards de dollards en fonds publics..." Nous assistons comme plusieurs l'ont répété avant moi à : "La privatisation des profits et à la socialisation des pertes". ...et c'est pourquoi je me demande tellement comment fait la majorité des citoyens-ne pour voter et revoter enves les mêmes vieux partis politiques qui ont appliqué de telles politiques. Ma seule explication est qu'ils manquent d'éducation politique ou encore qu'ils retombent sans cesse bien naïvevement dans les même pièges que ces partis politiques leur tendent...
C’est pourquoi je me demande tellement comment fait la majorité des citoyens-ne pour voter et revoter enves les mêmes vieux partis politiques qui ont appliqué de telles politiques.
Ma seule explication est qu’ils manquent d’éducation politique ou encore qu’ils retombent sans cesse bien naïvevement dans les même pièges que ces partis politiques leur tendent…
M. Montmarquette,
Au provincial, il y a quatre partis politiques. Deux ont des chances de prendre le pouvoir (le PQ et le PLQ) et deux ont peu ou pas de chance de prendre le pouvoir. Pensez vous que Québec solidaire puisse former le gouvernement du Québec ?
Au fédéral, depuis 1867 et malgré la batterie de parti politique existants ou morts, seuls deux partis s’échangent le pouvoir en alternance. Quand ce ne sont pas les libéraux, ce sont les conservateurs et vice-versa. Quand un parti est dans le trouble, l’autre est élu par défaut jusqu’au prochain changement.
Les gens veulent quoi ? Ils veulent être au pouvoir, là où ca se décide et là où on dit qu’on va verser des millions pour le comté. Le BQ en a fait les frais hier dans le Bas Saint-Laurent. Il y a deux choses qui comptent en politique surtout dans les paliers de gouvernements les plus importants comme le fédéral: le pouvoir et l’argent. Voilà pourquoi ca vote les mêmes vieux partis politiques même si le candidat qui le représente est un idiot.
Ou, pis encore, qu’on ne réalisait toujours pas que les premiers à combattre le rôle de ‘État dans la «redistribution de la richesse» aux moins nantis sont également les premiers à exiger lors des mêmes crises qu’ils ont eux-mêmes précipitées, que l’État, et donc nous, «épongent» leurs propres pertes à coups de milliards de dollards en fonds publics…
C’est exactement ce qu’à fait Henry Paulson aux États-Unis en septembre 2008 avec son fameux plan de 700 milliards de dollards. Il était contre toute intervention de l’état mais a du se résoudre à prendre l’argent des contribuables pour financer des banques privées de Wall Street parce qu’il savait qu’il n’avait pas le choix de le faire malgré sa fameuse moralité financière qui dit que chacun est responsable de ses problèmes et que l’état n’a pas à vous sortir du bourbier.
Il s’est fait dire non par ses propres amis républicains au congrès. Après des tordages de bras, il a fini par faire plier une parti des élus américains. Mais voilà le monde tordu dans lequel nous vivons.
Dominique Pagot
Votre analyse concernant les vieux partis est assez nébuleuse !
Savez-vous pourquoi QS traine de la patte dans l’électorat ?
Savez-vous pourquoi l’ADQ est moribond ?
Je suis souverainiste et je ne crois nullement à QS pour faire du Québec un pays et encore moins à l’ADQ , les deux » nouveaux » parti ! Malgré ses défauts le PQ représente encore la seule alternative pour les souverainistes . Avoir de l’éducation politique c’est aussi ne pas voter pour un nouveau parti si ce parti semble déficient . Québec Solidaire ne rassemblera JAMAIS une majorité de citoyens pour faire du Québec un état socialiste . Le Québec est avant tout une nation de centre-gauche voilà tout .
Je ne crois pas que les nombreux ML ( marxiste-léniniste ) de QS ou les Téphane Gendron ( nouveau mentor de la droite ) de ce monde puissent nous éduquer politiquement parlant !
Peut-être que pour vous c’est différend !
M. Asselin,
Je lis votre propos et je suis tout à fait d’accord et c,est bien pour ca que dans un commentaire plus haut, je pose la question Pensez vous que Québec solidaire puisse former le gouvernement du Québec ? Car poser cette question, la réponse est évidente, c’est non. Comme le NPD ne formera jamais le gouvernement du Canada.
J’entends encore plusieurs affirmations gratuites, qui en fait, ne sont que des « opinions ».
Primo, la prise du pouvoir est bien loin d’être la seule manière de faire de la politique ; à moins bien sûr, d’être un parti sans principes, sans idéaux et complètement assujetti à l’électoralisme – un «girouettisme-dumontiste» qui a de plus littéralement coulé l’ADQ.
La véritable politique commence d’abord et avant tout par promouvoir, défendre et véhiculer des idées ; sinon, il n’y aurait jamais de changement.
Secondo, la politique est une chose souvent imprévisible.
– Qui aurait cru à une forte opposition adéquiste il y a seulement quelques années, qui se termine aujourd’hui par une véritable hécatombe du parti aujourd’hui ?
– Qui aurait cru dans les années 60 que les 5% du mouvement du RIN se transforme durant plus de 40 ans en parti politique majeur au Québec ?
Vous avez droit à vos opinions, mais ne prenez pas vos opinions pour des réalités.
Il ne suffit pas de plaquer des étiquettes que Québec Solidaire est socialiste, il faut le démontrer.
Dans votre grande intégrité intellectuelle..
Je vous demande votre «DÉFINITION» du mot «SOCIALISTE» et de «DÉMONTRER» que Québec Solidaire est bel et bien «SOCIALISTE».
Voici le programme, vous n’avez qu’à sortir ce qui est « socialiste » serait si négatif pour notre société :
Engagements 2008 de Québec solidaire :
http://www.quebecsolidaire.net/engagements_2008
.