Dès qu'on est le moindrement superstitieux, on tend à craindre les vendredi 13…
Mais avec une journée d'automne aussi belle et ensoleillée, la superstition prend le bord!
De mon côté, avec ma collègue Nathalie Petrowski, ce vendredi 13, a bien débuté, avec notre revue hebdomadaire de l'actualité à l'émission de Christiane Charette.
Avec Dany Laferrière, Régine Laurent & Bernard Landry, nous avons discuté, évidemment, du naufrage de l'ADQ.
Mais également du nouveau pétit catéchisme de la citoyenneté du gouvernement fédéral pour les nouveaux arrivants; du sérieux problème de leadership du ministre de la Santé et, avec Dany, de l'exil, autant extérieur qu'intérieur.
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2009-2010/chronique.asp?idChronique=95989
*********************************************************************
Le tout, bien sûr, en attendant le très attendu nouveau livre de Jacques Parizeau: «La souveraineté du Québec. Hier, aujourd'hui et demain» (Les éditions Michel Brûlé). Le livre sera disponible dès ce lundi 16 novembre.
**********************************************************************
J'ai hâte…. Je l'avoue….
Pourquoi?
Parce que «Monsieur» est d'une redoutable intelligence des choses.
Parce que la constance, la détermination et la cohérence qui le caractérisent sont devenues chez la classe politique actuelle des denrées aussi rares que les icebergs en Floride.
Pour sa clarté. La vraie. Pas celle de Stéphane Dion…
Parce qu'il est un homme droit.
Parce qu'il est un homme honnête.
Parce que la discussion, incluant les désaccords, ne lui font pas peur.
Parce qu'il aura été un des très, très rares premiers ministres québécois à ne pas avoir courbé l'échine devant Paul Desmarais.
Parce qu'il demeure un des économistes les plus brillants de son temps.
Parce qu'il est un pédagogue exceptionnel.
Parce qu'il adore échanger avec les jeunes. Ce qui veut dire qu'il ne fait pas que parler, il écoute aussi…
Parce que contrairement à certains clichés, il renouvelle et met à jour continuellement ses connaissances et ses idées.
Parce qu'il n'a pas de «cassette»…
Parce que le Canada anglais l'a craint.
Parce qu'avec ou sans «charisme», il est un homme raffiné, cultivé, galant, doté d'un sens de l'humour redoutable et d'un charme fou.
Mais surtout, parce qu'au-delà de tout – et que l'on épouse ou non sa cause politique – il possède ce qu'il y a de plus précieux en politique: le sens de l'État et du bien commun…
Et cela, même ses adversaires les plus coriaces et ses critiques les plus acerbes ne peuvent le nier.
Bref, son nouveau livre promet d'alimenter les débats. Mais surtout, il promet d'alimenter cette petite chose qui nous échappe de plus en plus dans un monde où tout bouge à la vitesse de l'éclair: la RÉFLEXION.
************************************************************
«Monsieur» sera aussi à Tout le monde en parle le 15 novembre, une date presque mythique pour son parti puisque le PQ remporta le pouvoir pour la première fois il y a de cela déjà 33 ans…
D’accord sur tout la ligne sauf pour : «Parce qu’il aura probablement été le seul premier ministre québécois à ne pas avoir courbé l’échine devant Paul Desmarais. »
Je ne vois pas quand M. Lévesque, un autre Premier ministre québécois, aurait courbé l’échine devant Paul Desmarais ou devant qui que ce soit.
Est-ce que M. Parizeau notre De Gaulle québécois, rien de moins, va sortir, dans ce livre, une nouvelle idée ou recette sur la façon d’arriver à une plus grande ou une totale souveraineté pour le Québec ?
Une nuance qui se prend bien. Merci.
Je corrige…
Jacques Parizeau a été le premier ministre péquiste le plus déterminé à faire la souveraineté du Québec sans faux fuyant et sans sacrifier à un catholicisme social à la C. Ryan dans le (sens large) rendant la lutte politique nulle et non avenue sous le prétexte qu’elle pourrait déraper et troubler l’harmonie sociale. L.Bouchard et surtout R.Lévesque ne se sont pas dégagés suffisamment d’un champ politique imprégné par un siècle de tradition religieuse encourageant l’immobilisme, la prudence, une capacité d’obéissance aux valeurs du moment, l’obsession d’un principe de précaution charrié en politique qui confine à un bon degré d’impuissance.
À croire que le PQ historique de 1970 à 1988, puis de 1996 à 2001 s’est fait un devoir d’agir dans ses actions et par ses principes à travers cette voie de la vertu qui lave plus blanc que blanc et qui l’a rendu voué à être vaincu par ses adversaires fédéralistes beaucoup moins scrupuleux et même parfois à faire leur jeu comme au moment de la honteuse affaire Michaud.
J.Parizeau, justement ce en accord avec mes propos n’est pas un saint comme le décrit avec un enthousiasme excessif, J.Legault!
C’est oui un homme intègre, convaincu de ses idées et qui pense que l’action politique doit servir à améliorer la situation du peuple mais cela il l’a fait justement sans hypocrisie et parfois avec cette ironie qui en agace plusieurs mais qui témoigne que les faux habits de la bienséance creuse ne sont pas faits pour lui. À croire que Jacques Parizeau a lu La Bruyère et ait compris que de vouloir séduire, plaire et rassurer à peu près tout le monde vous rendait faux et peu crédible.
L’erreur de Parizeau n’a pas été de parler du vote ethnique et de l’argent, le soir du référendum de 1995. Il a fait alors un diagnostic avec peut être une tonalité trop émotive mais ce n’est pas si important lorsqu’on sait que les idéologues de la vertu fédéraliste n’ont jamais été que des fieffés hypocrites dont J.J.Charest, eux qui ont pratiqué toutes les tricheries possibles pour gagner leur non malveillant.
L’erreur de J.Parizeau parce qu’il a (en fait une grosse) a été de démissionner le lendemain du référendum en tant que premier ministre, il a alors procuré le pouvoir à un Lucien Bouchard davantage conservateur dans ses décisions que souverainiste.
@ M. Bouchard: vous écrivez: «J.Parizeau, justement ce en accord avec mes propos n’est pas un saint comme le décrit avec un enthousiasme excessif, J.Legault!»
D’accord avec vous! Je ne voulais pas le faire passer pour un saint. Qui l’est sur cette terre? Seulement que, à mon humble avis, J.P. est de la trempe intellectuelle d’un de Gaulle (prenant aussi pour acquis que le Général n’était pas non plus sans défaut).
Puis vous concluez: «L’erreur de J.Parizeau parce qu’il a (en fait une grosse) a été de démissionner le lendemain du référendum en tant que premier ministre, il a alors procuré le pouvoir à un Lucien Bouchard davantage conservateur dans ses décisions que souverainiste.»
Encore une fois, je ne peux qu’opiner du bonnet. D’ailleurs, plusieurs années plus tard, il a admis, pour la première fois, que s’il «avait su» ce qui suivrait son départ, il ne serait probablement pas parti. Mais comment savoir?
Quant au fameux discours du 30 octobre, c’est là un des désaccords que vous avons. Et ce serait très long d’expliquer pourquoi…
M. Bouchard,
M. Parizeau a démissionné, suite au référendum perdu de 1995 parce qu’il n’a pas été retenu par celui qui croyait lui succéder, M. Landry qui l’a même réprimandé pour sa déclaration de l’argent et des votes ethniques. Est-ce que vous sous en souvenez M. Bouchard ? .
M. Parizeau est le principal artisan de la montée du Québec inc. francophone. Si ce n’était que pour ça, il mériterait toute notre admiration et notre respect.
Je suis d’accord avec vous Monsieur Bouchard , jamais Parizeau aurait du démissionner après le dernier référendum mais son entourage , les faux-prêtres du PQ avec Lucien Bouchard comme chef de file , les nombreux culpabilisés francophones de naissance et une presse complétement hystérique ont fait que Jacques Parizeau n’avait pas tellement le choix .
Un peuple colonisé c’est tellement facile à culpabiliser que la déclaration de Parizeau concernant le vote ethnique et l’argent ( qui n’était que la vérité ) a fait peur à ce peuple déjà à genoux par le résultat du vote un ti-peu volé par l’adversaire !
Je ne vois pas à l’horizon un autre politicien d’envergure comme Parizeau , que ce soit au PQ , au PLQ ( laissons l’ADQ de côté) au PLC , au PC et chez QS !
Autre point !
Les adversaires du PQ qui aimaient beaucoup parler des chicanes internes du parti devraient regarder du côté de l’ADQ et du PLC pour se régaler un peu ! Souvenons-nous des adéquistes qui bavaient de plaisir quand Boisclair à été défait et que Super Mario est devenu chef de l’opposition ! A ce moment là nos fédéralistes prédisaient la fin du PQ et du mouvement souverainiste !
Présentement nous assistons à la fin du mouvement » autonomiste » …mouvement insipide , incolore et hypocrite !
Je corrige au sujet de la déclaration de M Parizeau, il a bien dis « L’argent et LES votes ethniques. » Il a aussi dis « Si vous le voulez bien on va se parler entre NOUS ». Or ce nous évoque la cohésion nationale que NOUS avons perdu puisque la majorité francophone s’est dispersé politiquement si bien que ce NOUS a perdu le controle de son État, avec les résultats que l’on connais: Il y a péril en la demeure.
Bienvenue chez NOUS M Parizeau.
J’ai apprécié vos remarques, J.Legault. La comparaison faite par G.Bousquet et vous comme quoi Parizeau est notre De Gaulle est intéressante. Si ce n’est que J.Parizeau n’a jamais connu les mêmes moyens pour ses actions que C.De Gaulle, je pense évidemment à la période ou le général à été président de La France, un pays souverain.
Dans l’idée de mon premier commentaire, j’ajouterais la mémoire de Camille Laurin en tant qu’exemple d’un politicien ferme qui a fait avancer le Québec sans trop de compromis et de concessions. Je crois de ce qui a été dit qu’il a convaincu R.Lévesque de la nécessité de la loi 101, un Lévesque toujours trop préoccupé sur les droits de la minorité anglophone et qui a hésité en 1977.
Messieurs Bousquet et Asselin, je n’ai rien à redire sur vos commentaires. J’ai écouté B.Landry à Christiane Charrette, toujours sympathique mais à l’entendre, il veut brusquer mais pas trop sur les sujets dont il parle.
Il faut mettre des gants blancs dans la société mais pas au point de ne plus sentir ses mains. Pierre Falardeau lui n’avait pas de tels problèmes mais du tout!
Ps: J.Legault, vous avez bien fait d’affirmer malgré l’indifférence de vos interlocuteurs sur ce point que le fond de l’affaire de l’ADQ dans les dernières heures, c’est le rapport du parti dirigé par M.Dumont avec le Parti Conservateur dans les dernières années.
Les médias télés et radios seront toujours faillibles sur le traitement complet de l’information. Rien à faire.
Je suis en accord avec Monsieur Bouchard qui dit :
« L’erreur de J.Parizeau parce qu’il a (en fait une grosse) a été de démissionner le lendemain du référendum en tant que premier ministre, il a alors procuré le pouvoir à un Lucien Bouchard davantage conservateur dans ses décisions que souverainiste ».
C’est comme si une certaine mentalité aristocratique ou bourgeoise que l’on retrouve chez plusieurs leaders péquiste qui faisait en sorte que lorsqu’on ne gagne pas haut la main, on démissionne, on plaque.
On l’a vue chez Bernard Landry, comme cette fois-là chez Parizeau.
Il y a là quelque chose qui relève à mon sens de l’orgueil et de l’amertume. On pourrait facilement l’imaginer chez Pauline Marois.
Mais, j’apprécie tout de même Parizeau pour certaines choses, et tout particulièrement pour son argumentaire en faveur de la nationalisation des banques la dernière fois où il est apparu à Tout le monde en parle.
Étonnamment (ou doit-on s’en étonner) peu de ses admirateurs relatent cette déclaration pourtant aussi déterminante qu’époustoufalente.
Comme si les admirateurs et admiratrices de Jacques Parizeau igoraient complètement son aspect radicalement « socialiste » ; lui qui est pourtant un économiste émérite et dont c’est le métier.
Jamais un péquiste n’a répondu à cette question.
On se contente de dire et de redire et de répéter ad nauseam, que l’indépendance n’est ni de gauche, ni de droite. Que le Québec se dirige au centre. Alors qu’une des postions majeures d’un de ses leaders les plus crédibles et les plus estimés, est en fait une position de la gauche plutôt radicale ne pensez-vous pas ?
Et s’il ne s’agissait que de cela !
Lors de la fondation de Québec Solidaire, Jacques Parizeau avait lui-même déclaré qu’il remettait sérieusement en question la question de l’accord du libre échange qu’il avait lui-même défendue du temps du gouvernement Mulroney . Encore une fois, une question absolument fondamentale défendue par la gauche polique depuis des années.
Si vous voulez mon humble avis, ce n’est pas l’indépendance avec tout ce que cela comporte de nationalisme économique qui est en mal, mais le PQ qui ne ressemble plus à rien d’autre qu’un parti sans colonne vertébrale, aussi incapable de se positionner clairement indépendantiste que social-démocrate et en faveur du peuple, des gens ordinaires et des travailleurs.
Et c’est préciséement cet abandon et ce manque de courage politique, qui donne aujourd’hui toute sa pertience et toute sa justification à l’existence de Québec Solidaire. .
.
@ M. Pomerleau
Pour une très rare fois, probablement la première, je suis en désacord avec vous. Jacques Parizeau a bien dit : » des votes ethniques » et non pas les votes ethniques, comme on le lui a reproché, à tort.
Je crois qu’il a démissioné parce qu’il s’est senti trahit par les Québécois qui n’ont pas voté massivement » Oui » à son référemdum.
Si tous les francophones et francophiles avaient voté Oui, le résultat aurait été respectable, même par les plus ardents adversaires.
Mais on ne refait pas l’histoire.
M. Montmarquette écrit : «Comme si les admirateurs et admiratrices de Jacques Parizeau igoraient complètement son aspect radicalement « socialiste » ; lui qui est pourtant un économiste émérite et dont c’est le métier. »
Si M. Parizeau était radicalement « socialiste », il serait membre de Québec solidaire avec vous, pas membre du PQ. M. Parizeau est social-démocrate…point.
Ce que je voulais corriger c’est la fait que l’on parle du vote ethnique, alors que M Parizeau a utilisé le pluriel, des votes ou les votes ethniques, cela revient un peu au même sur le fond. C’est cette nuance que je voulait faire.
Si Parizeau n’avait pas démissionné il y aurait eu moins de chance que Québec Solidaire eut vu le jour. Il se méfiait comme de la peste d’un étalement des forces souverainistes dans différents partis. C’est pourquoi il soignait sa gauche.
M Bouchard n’avait pas ce sens de l’État, cette intelligence politique. C’est pourquoi l’idéologue en lui a pris le dessus et l’a amener à braquer le mouvement de gauche contre le PQ: L’histoire tient à un dix cents.
Lors de la grande marche du Pain et des rose, Mme David s’est vu offrir une augmentation d’un dix cents de l’heure au salaire minimum comme mesure pour combattre la pauvreté. C’était la goute qui a fait éclater la coalistion PQ- gauche. Depuis ce dix cents nous coute cher, des milliards avec Charest au pouvoir.
Comment restauré cette coalition PQ-gauche. J’ai rencontré M Khadir, une petite heure de discussion cette semaine. La seule possibilité qui existe, compte tenue que nous sommes dans un système parlementaire uninominale à un tour qui est le notre, c’est que le PQ réserve certains comtés à QS et que les deux parti se lie sur des grands thèmes: Constitution républicaine (immédiatement à la prise de pouvoir assortie d’une clause de rupture) et indépendance énergétique.
M Khadir m’a apparu réaliste et donc parlable mais, pour le moment, le PQ ne semble pas près à cet « accomodement » au nom de l’intérêt supérieur de l’État.
Je me demande comment M Parizeau réagirait face à cette problématique de la dispersion du vote qui donne le pouvoir à Charest, élue alors que la majorité francophone ont voté contre lui. Bref que le NOUS est exclu du contrôle de son État.
Comment refaire notre cohésion nationale quand les partis politiques sont chacun dans leur cubicule idéologique. La réponse: La politique n’est pas réductible au parti elle est d’abord une dynamique et un mouvement.C’est celui lui là qu’il faut mobiliser (structurer). Et c’est là que la dynamique de la gauche (verte) peut jouer un rôle si elle prend conscience que leur programme politique n’a de sens que si il peut s’incarner dans l’État.Donc la présence au pouvoir.
C’est à ce large mouvement que Fernand Daoust lance son appel à une mobilisation générale face à l’urgence de la situation.
À lire: http://www.vigile.net/Des-mobilisations-urgentes-et
M. Pomerleau écrit : «Je me demande comment M Parizeau réagirait face à cette problématique »
Comme M. Parizeau n’est pas mort. faudrait écrire, à la place : Je me demande ce que pense M. Parizeau de cette problématique. « Il va probablement en faire mention dans son livre qui va paraître lundi ».
Il faudrait cesser de faire porter l’odieux du départ de Jacques Parizeau sur les épaules de Bernard Landry ou autres péquistes peut-être un peu ambitieux. Il faudrait également arrêter de véhiculer des âneries comme celle voulant que Jacques Parizeau n’avait pas le choix de partir suite à ses « malheureuses » déclarations du 30 octobre 1995. Le fait est que Jacques Parizeau, qui est un grand garçon, a simplement dit ce qu’il pensait (et ce qu’il pense toujours) sciemment et volontairement, probablement dans le but d’administrer un électro-choc amplement mérité aux québécois. Même si tous les fédéralistes du pays ont vraisemblablement souhaité ou réclamé sont départ, aucun péquiste sérieux n’en a fait autant. Monsieur Parizeau est parti simplement parce qu’il a toujours eu l’intention de partir advenant un autre échec référendaire. Je pense que c’était très clair dans l’esprit de tout le monde que Jacques Parizeau n’était pas un deux de pique qui pouvait se contenter de gouverner une province de mollassons. Les hommes de cette envergure ont mieux à faire.
Les québécois ont également laissé tomber un Bernard Landry qui récoltait pourtant un taux de satisfaction de plus de 60% en tant que premier ministre quand les électeurs ont préféré confier le pouvoir à un John James Charest profondément incompétent. Les québécois voulaient alors du changement pour du changement.
On s’est également acharné sur Pauline « la péteuse » Marois ainsi que sur André « le fif qui sniffe » Boisclair. Pourtant Parizeau, Landry, Marois et Boisclair valent chacun facilement 100 Charest, 360 Dumont, 555 Taillon et 999 Deltell. Les chefs péquistes on les aime quand ils ne sont plus chefs et on leur lance allègrement des tomates quand ils dirigent le parti.
@Paolo Mitriou
Je continue a croire que des Parizeau il n’y en n’a plus au Québec , même à la tête du PQ !
Jamais Parizeau aurait flirté avec Eric Caire comme Pauline l’a fait dernièrement !
Parce que le Canada anglais l’a craint.
Oh Boy Josee. Il y a au moins 26 million de Canadiens dit « Anglais« qui attenden cet livre avec une peur substantiel.
La seule chose que Jacques Parizeau a fait ,vraiment fait, est clarifier le vocabulaire politique.Il y a nous, d`origine francaise ,religion catholique et les autres.
Merci
Jacques
Il est malheureux que M. Parizeau soit trop vieux pour reprendre le collier. Il a beaucoup donné et mérite le repos légitime du guerrier épuisé. J’ai hâte de lire son livre. Dieu sait quel pavé il lancera dans la mare. Je soupçonne que les dirigeants du PQ ne l’apprécieront pas. 🙂
M. Parizeau était un homme d’état, une denrée rare depuis son départ. Maintenant, nous avons des boutiquiers. Notre avenir serait-il dernière nous? Le suicide collectif à 60 % de 1980 nous suit. C’était le moment ou jamais, et à 60 % nous avons choisi jamais, je le crains. Quelle belle réussite. 🙁
Monsieur Bousquet se cache derrière les mots..
Êtes vous en accord ou en désaccord avec Jacques Parizeau lorsqu’il se dit en faveur de la nationalisation des banques ???
Par contre, je suis parfaitement d’accord avec ce que dit Monsieur Pomerleau et dénonce depuis des lunes pour y avoir assisté moi-même le refus de parlementer du Parti québécois.
Car c’est toujours le PQ qui n’a jamais rien voulu savoir d’aucune négociations signe de ce nom au sujet de quelqu’alliance que ce soit avec Québec Solidaire.
Et c’est donc surtout au PQ que nous devons sans doute la victoire de Charest dans Sherbrooke.
Mais, ils faut les avoir vu de près ces dirigeants péquistes pour connaître leur arrogance… Et je les ai vus, moi, dans Mercier…
Ils ne plierons que sous le poids des intentions de votes pour Québec Solidaire, puisqu’ils ne nous laissent que la voie électorale pour nous faire entendre.
Mais, il est TRÈS réducteur de croire que la venue au monde de Québec Solidaire est seulement, ou surtout, liée a l’augmentation de 10 cennes de l’heure de Lucien Bouchard…
Le PQ a malheureusement fait plein d’autres saloperies a se reprocher et dont il n’a rien a envier au Parti libéral lui-même..
Ici encore, c’est toute une vielle culture arrogante, désuète et poussiéreuse qu’il faut remettre en question et pas seulement 10 cennes de l’heure.
Autant d’un point de vu social, écologique que national, les raisons d’être de Québec Solidaire n’auront jamais été aussi pertinentes.
M. Mitriou écrit : «Il faudrait cesser de faire porter l’odieux du départ de Jacques Parizeau sur les épaules de Bernard Landry ou autres péquistes peut-être un peu ambitieux.»
Non, non, on dit simplement que ça faisait l’affaire à M. Landry que M. Parizeau parte et ce dernier l’a bien compris. Je crois que M. Parizeau serait parti même si les vierges offensées du PQ, au sujet des votes ethniques te de l’argent, avaient insisté pour lui demander de rester à la place de lui montrer la porte en lui adressant des acerbes reproches.
Pas de doute, Mme Legault, j’abonde à vos propos. Vous décrivez très bien le MONSIEUR.
Jacques Parizeau est encore un grand leader d’opinion du mouvement souverainiste dans le sens large du terme. Parmi les 3 premières personnalités, membre du PQ, qui fait que le projet souverainiste est toujours vivant.
Toutefois, même si l’on veut analyser, interpréter, essayer de comprendre, la sémantique de tout ce qu’il a dit à ce jour, et dira dans le futur. On pourra toujours se poser la question, sur ce qu’il a fait ou dit, sur ce qu’il n’aurait pas du faire ou dire, il y aura toujours un incontournable qu’on aime ca ou non, qu’on le veuilles ou non:
La politique est un art de gestion de l’image projetée. Le charisme d’un individu est rendu quasiment plus important que tout autre chose en politique, même du message. Les faiseurs d’images et les conseillers en communications sont des personnes prioritaires pour les politiciens. Qu’on le veuilles ou non. Il faut que l’image qu’il projette en soit un de rassembleur de tous les spectres des tendances d’un extrême à l’autre, mais surtout dans l’état actuel des choses des segments de la population du Québec qui sont mous, fatigués, indécis, indifférent qui représente LA DIFFÉRENCE entre une défaite cuisante, mortelle ou une fière et une glorieuse victoire faisant naitre le pays que NOUS voulons
Quel était ou est actuellement l’image projetée de MONSIEUR?
Je ne veux pas répondre à cette question, parce ce n’est plus utile d’y répondre. M. Parizeau a été, depuis son départ de la politique active, un soleil brillant et lumineux pour certain et pour d’autres totalement le contraire. Personnellement, je réitère ce que j’ai toujours dit: Jacques Parizeau est et a été fondamentale dans le mouvement pour l’accession du Québec au rang de pays.
Mais il y aura toujours un fait Idéalement, nous revons tous qu’un leader Souverainiste se démarque des autres et qu’il ait les qualités, l’intellect, la personnalité, le charisme
La rupture du PQ avec la gauche N’est pas réductible au dix cents en question, qui n’est qu’une illustration du point de rupture.
……
M Parizeau a t il fait peur aux libéraux fédéraux, plus encore il les a fait paniquer et les a piégé dans l’histoire. Car enfin le Plan B est un plan de perdant. La preuve, la base libéral au Québec s’est estompé et la PLC a perdu son statut de parti de la gouvernance naturel (ce n’est pas rien). Et cela on le doit au gambit Jacques Parizeau.
Dans la dernière semaine du Referendum, Chrétien, voyant les sondages, s’est mis à pleurer, il se savait perdant et la tricherie n’y change rien, le PLC a intérioriser ce constat qu’il avait perdu : Le Plan B est un plan de perdant.
Leur défaite mène à la fin du Canada de Trudeau. Mais personne ne l’a remarqué.
Ceux qui pensent le politique devraient savoir que le temps est une variable que l’on ne peut ni écarter, ni acheter. Ce que le temps nous révèle c’est que M Parizeau a gagné contre les libéraux.
……………..
Maintenant, cela nous laisse avec les Conservateurs. En quoi peuvent ils servir notre cause ?
En réduisant la potentialité de l’État centralisateur (arbitraire et de convénience) pour augmenter celle des État naturels (provinces). La baisse de la TPS de 2 points va tout à fait dans ce sens.
Stay tune there s more to come…Si les Conservateurs deviennent majoritaire.
Pourquoi cela est essentiel. Parce qu’en définitive le changement de statut (constitutionnel) ne résultera que d’un rapport de force favorable (au Québec) et non de l’arithmétique démocratique.
C’est pourquoi ces transferts de potentialités entre l’État central et le Québec sont si important.
……..
Pas de doute, Mme Legault, j’abonde à vos propos. Vous décrivez très bien le MONSIEUR.
Jacques Parizeau est encore un grand leader d’opinion du mouvement souverainiste dans le sens large du terme. Il est parmi les 3 premières personnalités, qui ont été membre du PQ et Premier Ministre, qui fait que le projet souverainiste est toujours vivant.
Toutefois, toutes les nuances que l’on veux apporter dans l’analyse, l’interprétation, la compréhension, de la sémantique de ses paroles utilisées par M. Parizeau à ce jour, et dira dans le futur, il y aura toujours un incontournable qu’on aime ca ou pas, qu’on le veuilles ou non:
La politique est un art de la gestion de l’image projetée.
Le charisme d’un individu est rendu quasiment plus important que tout autre chose en politique, même du message. Les faiseurs d’images et les conseillers en communications sont des personnes prioritaires pour les politiciens d’aujourd’hui.
Qu’on le veuilles ou non, Il faut que l’image qu’il projette en soit une de rassembleur de tous les spectres des tendances (Intrinsèque à son parti) d’un extrême à l’autre, mais premièrement et en priorité dans l’état actuel des choses des segments de la population du Québec, le rassembleur, le séducteur, des mous, fatigués, indécis, indifférent qui représente LA DIFFÉRENCE entre une défaite cuisante, mortelle ou une fière et une glorieuse victoire faisant naitre le pays que NOUS voulons. Voilà le chef que nous recherchons
Quel était ou est actuellement l’image projetée de MONSIEUR? Je ne veux pas répondre à cette question, parce ce n’est plus utile d’y répondre. M. Parizeau restera Jacques Parizeau. ( très bien décrit par Mme Legault)
M. Parizeau a été, depuis son départ de la politique active, un soleil brillant, lumineux pour certain et pour d’autres totalement le contraire. Personnellement, je réitère ce que j’ai toujours dit: Jacques Parizeau est et a été fondamentale dans le mouvement pour l’accession du Québec au rang de pays.
Mais il y aura toujours un fait: Parizeau n’est plus chef.
Idéalement, nous rêvons tous qu’un leader souverainiste se démarque des autres et qu’il ait les qualités de rassembleur, l’intellect, la personnalité, le charisme. l’image projetée rassemblé des 3 meilleurs leaders que le PQ a eu comme chef.
Les fédéralistes mous, fatigués, de centre-gauche, les indécis, les indifférents et les souverainistes de toutes tendances n’attendent que ca.
Merci M. Parizeau…je me doute bien que pour vous, le combat n’est pas fini…et c’est tant mieux pour NOUS, les souverainistes déjà convaincus.
Venez visiter mon blogue http://lumenlumen.blogspot.com/
Je ferai certainement un billet sur la sortie du livre de M. Parizeau
M. Montmarquette écrit : «Monsieur Bousquet se cache derrière les mots..
Êtes vous en accord ou en désaccord avec Jacques Parizeau lorsqu’il se dit en faveur de la nationalisation des banques ??? »
Nationaliser les banques n’est pas une action d’extrême gauche, pas plus à gauche que de nationaliser l’Hydro-Québec…genre.
Je n’ai rien contre cette idée. Pourquoi pas si on peut se le permettre…économiquement. Les nationaliser toutes coûterait les 2 bras et les 2 jambes de la province et, probablement plus encore.
Nous pourrions peut-être profiter de ce genre de nationalisation pour émettre notre propre monnaie.
Réponse au billet de Josée Legault – 2e partie
l’image projetée rassemblé des 3 meilleurs leaders que le PQ a eu comme chef.
Les fédéralistes mous, fatigués, de centre-gauche, les indécis, les indifférents et les souverainistes de toutes tendances n’attendent que ca.
Merci M. Parizeau…je me doute bien que pour vous, le combat n’est pas fini…et c’est tant mieux pour les souverainistes déjà convaincus.
Venez visiter mon blogue http://lumenlumen.blogspot.com/ merci
Pingback depuis Twitter Trackbacks for En attendant Jacques Parizeau… – Voix publique [voir.ca] on Topsy.com
Si Lucien Bouchard ne s’était pas mèlé de la campagne référendaire de 1995, Jacques Parizeau s’en allait directement dans un mur et aurait peut-être même pas atteint le 40% .
C’est facile aujourd’hui de critiquer M. Bouchard comme étant trop frileux envers les « purs et durs » mais sans lui le mouvement se serait marginalisé en 1995. Oui M. Parizeau a toujours eu le mérite d’être clair dans ses propos et constant dans son message. Ni Landry et encore moins Marois ou le malheureux Boisclair n’était à la hauteur de M. Parizeau.
Par contre, le comparer à De Gaulle est un peu fort. M. Parizeau a certainement contribué à l’affranchissement économique des Canadiens français, mais De Gaulle a fait beaucoup plus pour la France.
En attendant le vote ehtnique.
@ En guise d’information: quant au rôle de M. Landry dans la démission de M. Parizeau, voir le chapitre 22 – L’abdication – dans le livre de Pierre Duchesne: «Jacques Parizeau. 1985-1995. Tome III. Le Régent», paru en 2004.
Le récit détaillé que Duchesne fait de ces circonstances est rigoureux et documenté.
D’ailleurs, au risque de me répéter, la lecture complète de ce tome est un «must» pour quiconque s’intéresse sérieusement à cette période où les événements déterminants quant à la question nationale furent multiples et complexes.
Je suis assez d’accord avec M. Lépine pour dire que M. Bouchard a aidé le camp du OUI mais pas de l’ordre de 9 %, peut-être de 5 %, selon les sondages, avant et après sa nomination comme négociateur, ce qui est déjà, quand même, beaucoup,
Pour ce qui est de M. Parizeau, il a été la caution économique et financière de M. Lévesque et du PQ. Ces 2 hommes se complétaient très bien. Sans M. Parizeau, M. Lévesque et son PQ auraient collé au fond et seraient passés à côté du pouvoir en 1976.
Parizeau serait notre De Gaulle et Charest, notre Sarkozy…genre.
@gilles bousquet
Charest notre Sarkozy. J’aimerais tellement que ce soit vrais.
La fameuse allocution faite par M. Jacques Parizeau à l’annonce de la victoire du « non » au référendum de 1995 posait moins, selon moi, un problème de fond que d’à propos; autrement dit, aussi juste eurent été ses propos, le moment me semblait mal choisi.
Ensuite, à mon avis, le silence et la lâcheté manifestée par nos intellectuels et par ceux et celles qui partageaient son idéal d’un Québec souverain et qui l’ont laissés, malgré tout, se faire traîner dans la boue: l’amenant à démissionner et poussant même Monsieur Parizeau à un séjour en France qui prit des allures d’exil.
Des 49,42% de personnes ayant dit oui le 30 octobre 1995 combien ont pris le parti de défendre monsieur Parizeau?
Combien au sein même de son parti ont pris sa défense?
Ce manque de vigueur est revenu nous hanter en 2003 au cours du débat opposant Bernard Landry à Jean Charest lorsque ce dernier a tenté de coller une déclaration faite, un peu plus tôt, par Monsieur Parizeau; une déclaration de laquelle Monsieur Landry devait se dissocier pour ne pas passer pour « intolérant » aux yeux des électeurs…
Ç’eût été un bon moment pour rétablir certains faits, mais non, le bon Monsieur Landry plutôt que de répliquer énergiquement s’est tout doucement dégonflé… au grand plaisir de celui qui allait devenir premier ministre…
C’est dans cet esprit Monsieur Parizeau, objectivement, méritait et mérite encore plus de soutien qu’on ne lui en a donné; et s’il se réjouissait que l’on se soient dit « oui » à 60%, en référence au vote francophone du 30 octobre 1995, j’ai toujours eu l’impression qu’il a du éprouver une frustration certaine à voir le « non » l’emporter dans la capitale nationale.
Une autre manifestation troublante, à mon avis, de notre manque de courage collectif s’il en est une: ou à tout le moins de la primauté au sein de la société Québécoise du confort individuel sur le collectivisme, et ce, quoi qu’on en dise.
Voilà qui n’aura pas manqué, selon moi, d’alimenter la déception de monsieur Parizeau et qui aurait pu porter un sérieux coup à son idéal…
Pourtant, le voilà de retour avec un livre au titre « ô combien évocateur » à un moment où nous en avons bien besoin…
Merci Monsieur Jacques Parizeau.
Moi je suis une ethnie venant du nord ouest de l’europe. Pour m’avoir insulte de la sorte, jamais je voterais oui.
@
Objecteur Conscient
Par rapport a son allocuction en 1995, il a reussi a tuer le mouvement separiste en moins de 10 secondes.
Merci Monsieur Jacques Parizeau
M. Kruijmer,
M. Parizeau n’a pas insulté les ethnies. Il a seulement confirmé qu’ils avaient voté très majoritairement pour le camp du NON. Il a dit « DES ETHNIES » par, LES ETHNIES. Est-ce que vous saisissez LA différence ?
Est-ce que vous pensez que M. Parizeau avait dit une fausseté là ?
Alors, vous allez mourir insulté ? Votre cordon du pardon ne me semble pas très long.
S.v.p. « dépompez » un peu, ça va vous faire le plus grand bien.
@ Monsieur Paul Pieter Kruijmer,
Sachez que si je devais aller m’établir aux Pays-Bas mettons, et que je devais ensuite me prononcer sur un éventuel référendum relatif à l’avenir de ma société d’accueil. Je m’en abstiendrais, dans la mesure où les enjeux pourraient par leur complexité m’échapper d’abord, mais surtout par disons « pudeur », une « petite gêne » propre à celui ou celle qui sait qu’il ne luit appartient probablement pas de déterminer, dans un sens ou dans l’autre, quel sera l’avenir de sa société d’accueil.
Pareil choix ne devant idéalement se faire qu’après mûre réflexion et une bonne connaissance des faits et finalement après un certain temps passé au sein de la dite société d’accueil.
Et si jamais je me trouvais dans pareille situation, si jamais j’émigrais, j’éviterais de colporter des préjugés ou de railler celles et ceux qui constituent cette nouvelle société qui m’accueille. Me rappelant que ce serait une bien curieuse façon de manifester ma gratitude et mon ouverture envers mes nouveaux concitoyens et me souvenant aussi que nul n’aime être insulté…
à bon entendeur,
@objecteur conscient
La Hollande elle est deja assez petite. Alors la separation oubliez ca. Et moi!ma societe d’accueil c’est le Canada et non le Quebec. Et non je ne vais pas me garder une petite gene. C’est loser comme expression en passant.
M. Kruijmer. Si vous n’avez rien d’autre à faire que d’exprimer votre dégoût, rien ne vous retient, vous pouvez partir pour l’Ontario, la France, les É.U, la Chine.
Si je suis démagogue en m’exprimant ainsi, je ne le suis pas plus en rapport avec la somme de vos interventions. Nous n’avons que faire d’intervenants qui ne se comportent que comme des parasites sur ce blogue. À ce que je sache, aucun camp de concentration d’extermination des immigrants n’opère et n’a opéré au Québec. C’est un fait que la population allophone vote entre 60 et 70% pour les mêmes partis au fédéral, au provincial, au municipal ou dans un référendum sur la souveraineté. Pourquoi? Par déni de la culture francophone considéré comme sans importance dans le Canada.
Le déni du peuple québécois qui comprend ses citoyens plus nationalistes ne saurait être acceptable de la part de provocateurs tels que vous.
Votre société d’accueil c’est le Québec réel qui est plus qu’une province, le cadre légal canadien ne correspond pas à la réalité de notre nation francophone.
Le refus des immigrants de s’intégrer à la majorité francophone du Québec est un acte hostile qui doit être pris en compte et combattu par des mesures législatives importantes.
M. Bouchard, vous n’allez pas réussir à gagner M. Kruijmer à votre cause en lui suggérant de déménager en Ontario même s’il est une cause presque perdue. Aucune cause n’est totalement perdue sauf pour les anglophones qui ne voteront jamais pour devenir minoritaires dans le Québec quand ils sont majoritaires dans le Canada. Sont pas fous.
« La Hollande elle est deja assez petite. Alors la separation oubliez ca. »
Paul Pieter Kruijmer
La Hollande trop petite pour la séparation?
Je l’ignore. Moi je référais aux Pays-Bas et vous répliquez avec la Hollande comme le ferait l’un de ses habitants: ce qui tends à démontrer que vous êtes bien des Pays-Bas après tout…
Délaissant l’abstrait du nord-ouest de l’Europe, vous voilà probablement Hollandais… Anecdotique peut-être, mais il est intéressant de lire vos propos sur l’ethnicité et de les situer dans une perspective Hollandaise, Néerlandaise voire même Afrikaners: dans la mesure où ce sont ces derniers qui instituèrent l’apartheid en Afrique du Sud en 1948. Pour paraphraser Richard Desjardins « ça renvoie à une certaine conception des choses »…
Bref, peut-être en connaissez-vous, en effet, un peu plus que nous sur la question de l’ethnie et sur l’application du concept de séparation.
Quelles que soit vos motivations monsieur, votre absence d’arguments et vos railleries en disent long sur vos limites…
Il me vient à l’esprit face à cette question de l’immigration au Québec comme dans tout le monde occidental que ce n’est pas un phénomène dans un seul sens. Il n’est pas vrai que seul l’indigène, qu’il soit Français de France, Britannique, Italien, Québécois, Canadien puisse être un xénophobe ou un raciste. Rien n’interdit que des immigrants puissent se déterminer comme racistes ou intolérants envers leur société d’accueil.
Un immigrant peut être un raciste!
Nos comportements politiquement corrects nous font oublier certaines évidences. L’humanité dans sa diversité reste humaine qu’elle provienne de Amsterdam, Moscou, Alger ou Québec.
@
Objecteur Conscient
Les ethnies je sais qu’ils y a n’a mieux que d’autres. Pour le concept de la separation je ne sais pas grans chose.
«Si ma mémoire est bonne…»
Si ma mémoire est bonne… Parizeau a bien dit :
« ..Au fond.. On a été battu par quoi ?
L’argent… et le vote ethnique… Essentiellement.. »
Et ce vote a été massif : à 98 % en faveur du « non » pour ce vote ethnique.
Mais, moi, ce n’est pas ça qui me met en rogne.
Ce ne sont pas les immigrants… dont on peu comprendre qu’ils soient mêlés, sinon craintifs dans cette histoire.. Les immigrants ne viennent-ils pas dans l’espoir de se « stabiliser » au Québec.. On peut comprendre qu’ils soient réfractaire à une » possible » déstabilisation.
Non, moi ce qui me fout en rogne, ce sont 60% d’électeurs de la beulle reugion de Keubec qui ont voté : « NON ».
Eux ont beaucoup moins d’excuses si vous voulez mon humble avis et c’est en ce sens que ce fût-là une lamentable erreur de Parizeau malgré l’estime que j’ai pour lui Nous avions à les convaincre, pas à nous les mettre à dos.
Il a agit de manière à tenter de faire porter l’odieux à des gens qui le méritaient beaucoup moins que notre propre gang de colonisés francophones qui étaient beaucoup plus au courrant de l’histoire.
Jacques Parizeau aurait mieux fait de lire le discours que lui avait préparé Jean-François Lizé ce soir là, plutôt que d’improviser sur l’amertume de sa défaite. Il n’avait la touche d’un René Lévesque pour sentir son monde, improviser et récupérer la situation…
Lévesque avait su transformer la défaite de ’80 en message d’espoir et de continuité : « Si je vous ai bien entendus.. Vous êtes en train de me dire à la prochaine fois..»
Moi je dis qu’au fond nous avons été battu par quoi ?
Un manque total d’investissements concrets et stables dans construction de l’opinion publique en faveur de l’indépendance.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le PQ n’a jamais investi tant que ça dans l’idée de l’indépendance durant toutes ces périodes où il détenait le pouvoir et à mon sens, c’est qu’il en est incapable, puisque beaucoup trop à droite pour avoir quelque chose d’intéressant à mettre sur la table avec la proposition d’indépendance. – Les bougeois sont des pingres.. Ce n’est pas une grosse nouvelle ça…
– Pas de ministère de l’indépendance. – Pas de cours spécifiques d’histoire. – Pas d’argent gouvernemental dans la promotion et l’organisation à long terme des préparatifs à un référendum. Et surtout : pas de projet de société.
Non, on s’est contenté : «D’ATTENDRE».
– Attendre quoi ? Des mises en veilleuses ? – Des conditions gagnantes. ? – Une crise..? – Une insulte de Harper..? . Ou pourquoi pas… – La visite de la Reine.. ? .
Franchement… Ce n’est pas sérieux…
Construire un appui stable à un nouveau pays est un travail sérieux qui demande une mobilisation de tous les jours et de «CONVAINCRE» l’électorat et avec des «MOTIFS» sérieusement AVANTAGEUX de le faire. Ce principal motif étant un «VÉRITABLE» projet de société emballant pour le Québec et tout son monde.
Alors…
« ..Au fond… Nous avons été battu par quoi..?
Notre propre bêtise… et le vote d’icitte… Essentiellement.. »
.
En 1995, le oui l’a emporté dans la région de Québec par une faible marge autour de 52 ou 53% des suffrages. Il est faux de prétendre que 60% des gens de la capitale ont votés non.
http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/tableaux/referendum-1995-8481.php
Il y a un nationalisme autonomiste plutôt traditionnel dans la capitale qui explique les difficultés du oui en 95 et en même temps pourquoi paradoxalement ce oui a franchi au moins la barre des 50% par l’effet de l’union politique des trois chefs de partis du PQ (Parizeau), du Bloc (Bouchard) et de l’ADQ (Dumont). Cela n’a pas été suffisant mais sans cette union et la force à ce moment du duo Parizeau-Bouchard, Chrétien aurait triomphé haut la main.
Le message étant C.M qu’en politique la fragmentation encourage la main mise du pouvoir et de l’ordre existant par le parti de système. Et que l’union de tous les partis de l’opposition est la recette pour faire changer les choses ou même pour faire la souveraineté. Il en faut de la convergence politique pour sortir d’un cul de sac politique.
Wikipedia: « C’est vrai, c’est vrai qu’on a été battus, au fond, par quoi ? Par l’argent puis des votes ethniques, essentiellement. Alors, ça veut dire que, la prochaine fois, au lieu d’être 60 ou 61 % à voter « Oui », on sera 63 ou 64 % et ça suffira. » — Jacques Parizeau (discours du 30 octobre 1995)
…………………….
Donc après avoir constaté que l’appel à voté sur les bases d’appartenances à un groupe ethnique (Grec, Italiens, etc) avait fonctionné, M Parizeau a pensé à faire un appel au NOUS pour compensé le manque à gagner des appuis. Simple non.
……………………..
Ce qui manque le plus au mouvement souverainiste c’est une doctrine d’État. L’enjeu n’est pas le pays, que l’on obtiendrait à la suite d’une décision démocratique. Le pays n’est pas devant nous, il est sous nos pieds et tout autour de nous; cela fait 400 ans que l’on s’investi pour le bâtir. Le problème c’est le contrôle effectif de ce pays qui est le notre et qui nous échappe parce que notre État a été annexé en 1759. L’enjeu c’est l’État. Sortir l’État canadien et redonner à notre État le pouvoir souverain sur notre territoire. Ce changement de statut ne résultera que d’un rapport de force favorable avec l’autre État qui nous a annexé.
…………………
Comment y arrivé : En reprenant le contrôle de notre demie État (de toute urgence) et en lui donnant de plus en plus de consistance (potentialité) jusqu’à la rupture du cadre constitutionnel. Un Constitution d’État (avec une clause de rupture) et l’indépendance énergétique, entre autre vont dans ce sens.
…………………
La souveraineté, il ne s’agit pas d’en parler, il s’agit de la faire.
M. Montmarquette, selon les circonstances, encense et se réclame de M. Parizeau ou, comme ici, le critique vertement.
Le but ultime de M. Montmarquette est de discréditer le PQ en faveur de son parti favori, Québec solidaire parce qu’il croit fermement que le bonheur est à la gauche de la gauche.
À M. Pomerleau qui écrit : «La souveraineté, il ne s’agit pas d’en parler, il s’agit de la faire.»
Vous l’avez écrit que l’État du Québec, on l’a en dessous des pieds mais, j’ajoute que la souveraineté ne se fera pas tant qu’il manquera une bonne majorité solide de Québécois prêts à voter OUI à un référendum.
Améliorer la province pour en faire un genre d’État du Québec c’est bien mais le sortir du Canada c’est impossible si les Québécois ne le veulent pas très majoritairement.
Que voulez-vous, à ce moment-ici, comme disais M. Chrétien, toujours vivant en Ontario, on ne va pas accepter une courte victoire du OUI à la séparation du Québec.
Si les quebecois ne veulent pas ce separer, c’est surtout a cause de l’incertitude. Par exemple ils ne sont pas pret a accepter a ce que la valeur de leur maison tombe de 50%. Ensuite l’inconnu, beaucoup de politiciens parlent de separations, mais personne parle de ce qu’ils veulent faire si le referendum passe. Que va t’il ce passer au niveau des lois les ambassades les douannes et j’en passe.
« Une autre manifestation troublante, à mon avis, de notre manque de courage collectif s’il en est une: ou à tout le moins de la primauté au sein de la société Québécoise du confort individuel sur le collectivisme, et ce, quoi qu’on en dise. »
Objecteur Conscient
Le courage est une vertue individuelle, tout comme toutes les autres vertues d’ailleurs. Votre erreur cher objecteur c’est de prendre votre opinion politique pour une vertue et de croire que celle des autres serait un défaut. Deux poids deux mesures.
@ Monsieur David Lépine
Je ne pose pas en vertueux et je n’aime pas beaucoup les poseurs Monsieur Lépine. Ce que je dis est ce que je dis et n’engage que moi.
Peut-être pourriez-vous éviter de faire dire aux gens ce qu’il ne disent pas… Pour quelqu’un qui crie au procès d’intention ou presque à chaque fois que lui est opposé un argument et/ou point de vue divergent du sien, il me semble que vous êtes en train de faire exactement ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse.
Honnêtement, j’estime faire une lecture assez fidèle de la situation, un constat qui n’est pas sans rappeller le « Confort de l’indifférence » de Denys Arcand et « Elvis Gratton » deux films ayant fait suite au référendum de 1980 et qui concluaient aussi à l’idée, au sein de notre société, de la primauté du confort. Je m’en désole mais ne prétends à aucune vertu pour autant: mon propos rejoint aussi en cela certains commentaires faits par Robert Lévesque alors qu’il écrivait pour l’hebdo ICI. Enfin, et quoi qu’il en soit j’exprime une opinion, la mienne… en m’efforcant d’afficher du respect pour celles d’autrui et ce bien qu’elles soient différentes ou opposées aux miennes, peut-être pourriez-vous tenter d’en faire autant?
Permettez-moi de conclure avec cette citation qui contredit quelque peu votre perception du courage:
» le courage (…) n’est pas une vertu, mais une qualité heureuse commune aux scélérats et aux grands hommes « , c’est de Voltaire et ça provient de – Essais sur les moeurs et l’esprit des nations, 1756 -.
Sur ce bonne nuit,
À la lecture des commentaires je suis surpris qu’à chaque fois qu’on parle de Jacques Parizeau on évoque sa fameuse remarque « L’argent et les votes ethniques » et on s’accroche sur les « Votes ethniques » tout en passant sous silence « L’argent ».
Pour une fois qu’un politicien disait la vérité sans détour, nos bien pensants de la rectitude politique insistent pour souligner cette remarque sans cesse. Mais enfin, cet homme était un des meilleurs premier ministres et un brillant économiste, qu’on soit d’accord ou non avec son option, ses façons de faire et sa franchise avait le mérite d’être très claire; cherchez en d’autres politiciens avec la même clarté dans ses propos.
Aux risques de m’attirer les foudres des bien pensants, j’ajouterai que même si je fais partie des « Ethnies » je serais très favorable à modifier les règles de vote pour le prochain référendum en limitant le droit de vote qu’au québécois de souche. Ce que monsieur Kruijmer dit est très vrai, l’allégeance d’un immigrant est d’abord au Canada et sans oublier qu’un immigrant récent ( 3 – 10 ans de résidence au pays ) vivant dans son ghetto votera nécessairement sans connaître les enjeux. Après tout, l’avenir d’un pays ne doit pas être subordonné aux désires des gens de passage qui se font influencer par les campagnes de peur, mais ça c’est une autre discussion.
À M. Salva qui écrit : «je serais très favorable à modifier les règles de vote pour le prochain référendum en limitant le droit de vote qu’au québécois de souche.»
Ça serait bien mais ça ne passerait pas en démocratie. Au dernier référendum de 1995, le fédéral a même réduit le temps d’attente de nos immigrés pour devenir citoyens canadiens afin de les faire voter NON à la question sur la souveraineté-partenariat du Québec avec le Canada.
D’ou la nécessité de refaire notre cohésion nationale en établissant une alliance entre les partis. Ce que j’ai proposé à M Khadir ces sont deux grands thèmes pour établir un programme commun: Une Constitution républicaine, dans le cadre constitutionnel actuel avec une clause de rupture; et, une stratégie d’État d’envergure visant l’indépendance énergétique. M Khadir s’est montré ouvert à la discussion.
……………………
Le but donné de la consistance à notre État afin d’établir un rapport de force favorable avec l’ État canadien. Seul ce rapport de force favorable peut garantir la rupture du cadre constitutionnel. À cet égard le referendum ne ferait que reconnaitre de jure une situation de facto (de fait).
……………………..
Si on veut une vraie democratie, toutes les provinces devraient avoir le droit de vote pour le prochain referendum.
J’ai lu la trentaine de derniers commentaires.
Je constate que on est encore dans l’étude sémantique des propos de MONSIEUR d’une déclaration d’il y a presque maintenant 15 ans. On est également dans la méthodologie sur la manière d’accéder à la Souveraineté.
Je pose la question suivante: Peut on rejouer le passé? Non . Peut on mettre la charrue avant les boeuf? non.
Je suis pour que nous faisions un bilan aujourd’hui de la situation de la Souveraineté. Mais n’oublier jamais que nos échanges sur le sujet doivent être dans un vision d’amener les fédéralistes mous, fatigués, les indécis, les souverainistes fatigués, mou et ceux que ne sortent plus voter à voter pour le PQ. Parce tous nos paroles seront de peu de valeur si le PQ demeure dans l’opposition. Gagnons la prochaine élection, préparons nous, mais de grâce arrêter de parler de ce que Parizeau a dit, il y a 200 ans… ça ressemble a du radotage…
Venez visiter mon blogue à http://lumenlumen.blogspot.com/
Paul Pieter Kruijmer nous dit :
« Charest notre Sarkozy. J’aimerais tellement que ce soit vrais. »
Présentement 60% des Français au bas mot vous le laisserait volontiers. En passant, si vous aviez choisi la France comme terre d’immigration, vous auriez fort bien pu vous retrouver dans les charters de la honte , comme l’un des ces Afghans qu’au mépris de tous les accords internationaux, Eric Besson le vaillant ministre de l’immigration et de l’identité nationale , a expulsé à Kaboul, prétendant qu’en leur donnant 2000 euros , il était évident que ces hommes ne risquaient pas leur vie dans un pays en guerre, que pour la plupart ils ont tenté de fuir à pied à travers toute l’Europe. Ce qui est tout de même un comble quand par ailleurs la france envoie des troupes armées qui ne vont pas participer à des camps de vacances dans ce pays pour autant qu’on le sache.
La nouvelle écrivaine qui vient de recevoir son Prix Goncourt a déclaré qu’elle vit à Berlin depuis 2007 parce que elle trouve la france de Hortefeux et Besson monstrueuse. Comme je la comprend. Expulser 30 000 immigrés par an, en dépit de toute considération pour chacune des personnes en question offusque les syndicats de la magistrature et de la police en France, qui protestent contre la politique du chiffre de notre nouveau Petit Caporal en la personne de Nicolas Sarkozy!. Si notre pays avait appliqué la même politique il y a 60 ans, il serait aujourd’hui Hongrois et pas Français. Etrange qu’il ait semblé l’oublier si facilement.
On parle beaucoup du passé mais aujourd’hui, la très grande menace c’est Stephen Harper avec une possible majorité parlementaire (dès l’hiver 2010) contre laquelle ni Jacques Parizeau ni son livre n’y pourront grand chose.
À mon avis, l’heure est extrêmement grave. Les plans politiques Harperiens non clairement annoncés, mais quand même bien connus, ont le potentiel de mettre par terre la Social-démocratie québécoise en particulier, menaçant notre système d’éducation publique, notre système de garderie publique ainsi que celui de l’assurance-maladie, voire même la propriété publique d’Hydro-Québec.
C’est la péréquation, élément stabilisateur du financement de nos programmes sociaux, qu’Harper menace de réduire pour plaire aux Albertains. Les énormes dépenses faites pour relancer l’économie, générant des déficits à répétition, seront des arguments puissants (et providentiels, l’œuvre du djeu protestant) en faveur de la privatisation des services fédéraux et de coupures dans l’assurance-chômage, la culture, la justice et la santé.
C’est en abusant des plus vulnérables des nôtres qu’Harper veut favoriser les riches et dominants, leurs donner les clés du trésor fédéral et le droit au capitalisme sauvage.
Harper a l’intention de transformer le Canada en 51ème État américain à la faveur des Multinationales, des inégalité sociales, de la criminalité affreuse, de la militarisation, de la société de consommation outrancière, etc..
Il faut empêcher Harper d’obtenir la majorité parlementaire !! Il en va du bien-être de centaines de milliers de familles québécoises, faites très majoritairement de femmes et d’enfants, menacées d’appauvrissement aux multiples conséquences individuelles et sociales désastreuses.
Et c’est de cela que M. Parizeau devrait parler dans son livre, soit de comment arrêter Harper !
Je remercie Monsieur Bouchard de m’avoir corrigé sur la question du vote de la région de Québec et je m’en excuse aussi auprès des gens de Québec. Il était tard, j’étais fatigué et j’en avais gros sur la patate comme on dit…
Mais il demeure que le vote francophone n’a pas été suffisamment massif pour contrecarrer le vote fédéraliste. Et à mon avis, ce n’est pas avec des arguments comme «Nous allons avoir 5 années de turbulences» que nous convaincrons l’électorat ; et surtout pas des mous, des craintifs et des hésitants… C’est-à-dire »justement ceux qu’il faut rassurer pour augmenter la «marge décisive» d’appuis ; ce qui à mon avis renforce l’impérative nécessité de Québec Solidaire.
Comme je vous dis, si nous voulons être sérieux dans notre démarche, il va falloir mettre de la viande autour de l’os et que ça serve à quelque chose pour le monde ordinaire de faire l’indépendance ; que cela corresponde à un «avancement» et non à de la «turbulence »pour le monde ordinaire.
Comme il faudrait que ça serve à quelque chose d’élire un soi-disant gouvernement indépendantiste qui se gratte le coco en se demandant se qu’il pourrait bien faire à chaque foutu de mandat. – C’est en ce sens que le PQ est déconnecté, non dynamique et surtout d’un manque total d’imagination.
À Paul Pieter Kruijmer…
…qui prétend que le reste du Canada devrait avoir le droit de vote sur la question, sachez que le droit à l’autodétermination des peuples est un droit international reconnu par l’ONU.
Or, même un «régressif conservateur» comme Harper reconnaît lui-même le Québec forme une nation.
D’autre part, il n’y a eu «AUCUN RÉFÉRENDUM » pour faire entrer le Québec dans la fédération canadienne. Et c’est pourquoi il serait même légitime de faire l’indépendance par un simple vote majoritaire de l’Assemblée nationale qui dispose du pouvoir pour le faire.
Surtout que lors du dernier processus référendaire le gouvernement fédéral a investi frauduleusement $ 30 millions dans la campagne, alors que la campagne québécoise n’avait le droit d’y investir que 10 millions en tout et partout pour les parapluies du «non» et du «oui» au complet.
Vous comprendrez que dans ces circonstances abusives, les fédéraux ne sont pas de loyaux adversaires et que le Québec serait tout à fait justifié d’utiliser un autre moyen pour accéder à sa destinée autant historique que culturelle.
«Il n’y a eu nul besoin d’un référendum pour faire entrer le Québec dans la confédération canadienne, pourquoi en faudrait-il un pour un sortir…
Selon leurs propres exigences fédérales ou même internationales…
J’irais jusqu’à dire… Qu’on est même pas d’dans… »
Pour en terminer, je dirais que l’indépendance est un problème «politique» essentiellement politique. Il s’agit de savoir ce que l’on veut et de prendre les moyens pour y parvenir… En tout cas, les fédéraux eux, ne se sont jamais gênés pour le faire…
«Il n’y a que trois façons de réaliser l’indépendance : par la violence, par un vote au Parlement ou par un référendum » – Jacques Parizeau
«L’indépendance pourra se faire par un vote de l’Assemblée nationale»:
http://www.vigile.net/L-independance-pourra-se-faire-par
«L’erreur fondamentale du PQ»:
http://www.vigile.net/L-erreur-fondamentale-du-PQ
.
@ Quelques observations en vrac suite à vos nombreuses observations…
@ Wow… Si la simple de la sortie d’un livre de M. Parizeau peut provoquer autant d’échanges et de débats, imaginons ce que sera lorsqu’il sera disponible dès lundi… Ce qui, évidemment, témoigne surtout de la force avec laquelle a marqué la dynamique politique au Québec et au pays. Et ce qui explique combien chacune de ses sorties commande encore autant d’attention… même par anticipation.
@ Sur la fameuse remarque du 30 octobre 1995 au soir sur l’argent et des votes ethniques, il est en effet dommage, M. Salva, qu’on s’attarde aussi peu à sa composante «argent». Surtout avec tout ce qu’ont révélé ensuite le scandale des commandites et les mémoires posthumes de Jean Pelletier, l’ancien chef de cabinet de Jean Chrétien.
Mais de s’accrocher autant les pieds sur sa composante «des votes ethniques» 14 ans plus tard témoigne aussi de la tentation à toujours vouloir réduire l’option souverainiste à une manifestation exacerbée de xénophobie.
@ La remarque de M. Paradis sur le gouvernement Harper appelle le «principe de réalité». Ce qui soulève une inquiétude fondée. À savoir si les péquistes qui siègent actuellement ont conscience ou non qu’au-delà de la question nationale, aussi importante soit-elle, cette «contingence» est aussi d’une importance capitale puisqu’elle touche également et directement le Québec.
Oups. Laissez-moi corriger les fautes d’inattention de ce passage:
@ Wow… Si la simple sortie d’un livre de M. Parizeau peut provoquer autant d’échanges et de débats, imaginons ce que ce sera lorsqu’il sera disponible dès lundi… Ce qui, évidemment, témoigne surtout de la force avec laquelle il aura marqué la dynamique politique au Québec et au pays. Ce qui, à son tour, explique combien chacune de ses sorties commande encore autant d’attention… même par anticipation.
Vous dites..
» Wow… Si la simple sortie d’un livre de M. Parizeau peut provoquer autant d’échanges et de débats, imaginons ce que ce sera lorsqu’il sera disponible dès lundi.. »
En tous cas, cela nous démontre que la véritable politique et le véritable leadership dépassent largement les pourtours étriqués de la politique partidaire.
Il ne s’agit pas que de vendre 5000 cartes de membres dans son parti pour devenir comme par magie une inspiration pour un futur pays et inspirer le respect. Il s’agit de savoir » EN QUI » le Québec se reconnait-il véritablement encore aujourd’hui… Et qui fait autorité morale.
Allez donc savoir.. Avec les insipides qui nous dirigent aujourd’hui, Jacques Parizeau dispose peut-être à lui seul, plus de poids politique que le PQ au grand complet…
En tous cas, en légitimant, par sa déclaration, l’accession du Québec à l’indépendance par un simple vote du parlement, il nous aura laissé un legs non négligeable. Cela doit sûrement mettre le PQ dans l’eau chaude même si c’est sans doute le meilleur service qu’il pouvait rendre à un parti d’endormis… Surtout qu’à un troisième mandat libéral, et avec la déconfiture de l’ADQ, il faudrait vraiment que le PQ ait les deux pieds dans la même bottines pour rater le coche… Mais, on ne sait jamais… car avec eux, plus rien ne m’étonne… ils sont bien capables de rater n’importe quoi…même quand ils ont le pouvoir en main…
.
Il est évident que c’est le 40 % de Québécois francophones qui a voté Non qui a causé la perte de ce référendum.
Chose bizarre, en Macédoine, il y a eu un référendum sur la séparation de cette province, dans les années 90, et l’ensemble de la population, composé de cinq groupes ethniques, a réussi à voter Oui à 95 %… Chercher l’erreur. Ici, 80 % de la population, la francophone, a réussi à se diviser lamentablement.
Pour ce qui est de la nationalisation des banques, je ne crois pas que Corporate America permettrait une telle chose : un mauvais exemple à combattre, par tous les moyens. Cela dit, j’aimerais voir la nationalisation de la plus petite des banques au Québec. Avec cette banque, nous pourrions siphoner une immense quantité de clients en abolissant les frais banquaires, par exemple, plus d’autres mesures favorables aux dépositaires. Il faut savoir cependant que en France, entre les deux guerres, un banquier avait créé une banque sympathique aux clients en se contentant de minces taux d’intérêts pour lui et de généreux retour sur les placements pour les dépositaires. On l’a assassiné. Je me demande bien pourquoi.
Dans l’Outaouais québécois, il y a des dizaines milliers de fonctionnaires retraités qui reçoivent une pension du RRQ, avec les mêmes conditions de paiement que en Ontario. Question terre à terre : comment cette question sera-t-elle gérée par le nouveau Québec? Dans un pays civilisé, les acquis seraient maintenus. Cela dit, lors de la cission de la Tchécoslovaquie, les ententes de principes, généreuses pour la minorité économiquement la plus faible, furent gaillardemnet trahies par la partie la plus forte, et les plus faibles se sont retrouvés,malgré les promesses, avec une coquille vide, sans valeur. Il n’y a pas de garantie contre la bêtise humaine, contre la haine de l’autre, contre le mépris, contre le racisme.
A moins d’avoir des atous extrèmement puissants, respectables, nous risquons de nous faire plumer comme des pigeons par les racistes de l’autre côté. Ces gens-là, ne respectent que la force, comme tous les humains.
Tout est dans la manière. Il nous faudrait la protection d’une instance internationale avec des griffes et des dents pour garder dans le rang les méchants d’en face. Une mise en tutelle du pays jusqu’à la fin des procédures…
En 1870, la Nouvell-Ecosse, à l’Assemblée légistlative, a voté son retrait de la Confédération. Londres a dit non merci. La Nouvelle-Ecosse fait toujours partie de la Confédération.
Pour rendre légitime la cession du Québec par un vote de l’Assemblée nationale, il faudrait que la chose ait fait l’objet de la campagne électorale, comme la nationalisation de l’électricité en 1962; que la participation au vote soit admirable, supérieur à 90 % de l’électorat; et, que la majorité du PQ soit supérieur à 66 %. Moins que cela, le ROC décrétera que cette décision est irrecevable.
Ne rêvons pas. 50 % plus un ne sera pas respectable. Jean Chrétien l’a très bien dit. Il faut une vague de fond indiscutable, point final. Pas de la dentelle. Un coup de poing massue qui met fin au débat par sa puissance démocratique. Vox populi vox dei, disait les Romains. Le peuple a parlé : Affaire classée. 🙂
Abolition de la loi 104 par les juges fédéraux qui fragilise le français à Montréal. Réduction du poids politique du Québec à la chambre des communes par l’addition de plusieurs dizaines de sièges dans l’Ouest et en Ontario, bénédiction de Harper qui dans son manuel pour l’immigration réduit la nation québécoise à un bloc régional Ontario-Québec. Mainmise du pouvoir par les libéraux à Québec et dans l’administration municipale de Montréal malgré l’existence dans les deux cas d’une supposée forte opposition très divisée qui n’impressionne pas. Concertation-collusion plus poussée entre ce pouvoir politique et économique dont la mafia italienne est l’une des composantes. Concentration de la presse toujours forte sous Power Corporation et Québécor. Médias télévisés sous orientation fédérale (Radio-Canada) ou débilitante (TVA et V).
Si ca va bien au Québec faudra en convaincre plusieurs.
Le rôle de Jacques Parizeau parmi bien d’autres figures est de rappeler qu’il y a un pays du Québec à faire parce qu’il est synonyme de liberté et de reconnaissance mais aussi parce qu’il est le seul moyen de maintenir l’existence des FRANCO D’AMÉRIQUE dans ce continent du nord et de la neige.
Serge Gingras. Les jeunes Québécois seront principalement responsables dans les prochaines années s’ils acceptent que le poids des Québécois dans la province de Québec se rétrécisse et s’ils acceptent que le Québec devienne une seconde Acadie très minoritaire.
Un résultat au référendum pour le oui c’est 50% plus 1 comme cela a été moins que cela en 95 pour le non! Encore pour conclure qu’un peuple naturellement conscient et intelligent devrait opter pour l’indépendance dans les 65%, 70% et davantage il est vrai.
On s’est bien compris Mme Legault. Les commentaires de M. Pierre Bouchard s’ajoutent aux miens pour signifier que les possibilités de se faire écraser sont troublantes au point de penser sérieusement qu’un gouvernement majoritaire Harperien signifiera la fin définitive d’un rêve.
Même pire, les risques de voir pour plusieurs mandats une main Conservatrice contrôlant par le Sénat, les Cours en plus de la Chambre des Communes me font dire que le Canada en entier risque de se transformer au point d’être méconnaissable, et tout particulièrement le Québec.
Je ne sais pas ce que le livre de M. Parizeau peut apporter d’utile s’il ne permet pas d’empêcher le Québec d’aller plus à droite, là où les étrangers dominent dans tous les domaines, là où la démocratie est synonyme d’hypocrisie, là où les cultures sont effacées en faveur des abêtissantes Hollywood et Walt Disney.
M. Serge Gingras,
Totalement d’accord avec votre analyse de la situation même si M. Pierre Bouchard croit que 50 % plus 1, c’est assez pour faire plier le fédéral.
Si le vote qui a fait pencher la balance pour le OUI est un peu mou de l’option, ça ne prendrait pas une grosse peur pour le faire changer de camp…genre.
Ce n’est pas toujours la démocratie qui gagne dans nos démocraties mais, la loi du plus fort qui est souvent celle du pays reconnu internationalement. Avec 50 % plus 1, qui nous reconnaîtrait ? Le ROC ? Les États-Unis ? Sarkozy ? L’Angleterre ? Qui ?
Nos entreprises, en grande majorité fédéralistes enverraient leurs taxes et impôts à quel gouvernement, en cas de dispute entre les deux ?
Monsieur Robert Paradis, votre contribution parmi d’autres est apprécié celle aussi de monsieur Kruijmer en considérant -pour le souverainiste que je suis- qu’en tant qu’immigrant, il s’exprime en français. Le critère fondamental pour l’immigrant non francophone au Québec c’est l’apprentissage du français en Europe ou au Québec. La connaissance de notre culture cela vient après
Sur le 50% plus un, on peut percevoir dans la position des auteurs du blogue les impressions de confiance ou de crainte devant un changement plus important. Mais la vie c’est un plongeon dans l’inconnu depuis la naissance. Nous ne vivons plus dans une civilisation qui fait vivre des rites de passage aux adolescents leur permettant d’apprivoiser les situations d’adversité ou difficiles. Ce qu’on appelle la capacité chez les individus de rencontrer des épreuves et d’en venir à bout.
Une hypothèse: je ne m’exclus pas fondamentalement dans le raisonnement. Comment réapprendre à vivre dans cette civilisation libérale intégriste avec fierté et courage.
Peur de la souveraineté, peur du ciel et des anges, peur de l’intimidation, peur de la grippe h1, du vaccin et alouette!!
50% + 1 Un chiffre qui ne marchera jamais. Imagine le nombres de conflits qu’il va y avoir ici. Une moitier va contente et l’autre fustre. Il risque d’avoir des histoires comme la Georgie. Que vont faire les politiciens lorsque la minorite anglophone du ouest island va vouloir ce separer. Afin que ce soit civilement vivable ca va prendre un minimum de 70%.
M,. Bouchard, et « la peur de faire peur » mais la peur est aussi considéré comme le commencement de la sagesse.
M. Paul Pieter Kruijmer n’est pas loin de la réalité dans sa dernière intervention, sauf pour le 70 % de OUI qui pourrait être acceptable à 60 %…genre.
Je me suis permis ces quelques extraits de l’article de Robert Dutrisac du Devoir de ce matin, sur le nouveau livre de Jacques Parizeau qui vont exactement dans le sens des arguments que je défends depuis longtemps.
En tous cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que Jacques Parizeau ne ménage pas la droite et les «Lucides» ! Pas plus qu’il ne semble ménager le PQ sur son manque de dynamisme et de préparation de l’indépendance.
Tout ceci ne fait que confirmer ce que je défends depuis longtemps : « L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas » et que ce soit Québec Solidaire ou le PQ qui le dise peu importe, puisque que ce n’est certainement pas avec de déprimants, appauvraissants et arrogants politicards de droite que nous parviendrons à convaincre l’électorat des bienfaits de l’indépendance. Merci à Jacques Parizeau, pour une fois, il n’y aura pas que moi qui le dit.
« Parizeau prépare le troisième référendum » :
(…) Jacques Parizeau exhorte les leaders souverainistes, dont il constate le manque de détermination, à préparer sans attendre le troisième référendum sur la souveraineté(…)
(…) L’ouvrage de Jacques Parizeau est aussi un traité d’économie politique. Il s’en prend aux «lucides», qu’il surnomme les «déclinologues »(…)
(…) Selon M. Parizeau, «il est tellement important que le mouvement souverainiste élabore les programmes de gouvernement d’un Québec indépendant avant même de prendre le pouvoir». L’ancien chef péquiste signale qu’il a commencé dès 1988 à préparer le référendum de 1995 (…)
(…) Plus la mondialisation s’intensifiera, plus la souveraineté des États sera nécessaire aux citoyens qui y verront une essentielle protection dans un contexte où plus de pouvoirs seront délégués à des organismes internationaux, entrevoit Jacques Parizeau (…)
(…) L’État du Québec redevient petit à petit la province de Québec». Un gouvernement souverainiste «plonge tout à coup dans une sorte de jansénisme financier», poursuit l’objectif du déficit zéro et devient «l’obligé» d’Ottawa (…)
Source :
http://www.ledevoir.com/2009/11/16/277426.html
«L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas » :
http://www.vigile.net/L-independance-sera-de-gauche-ou
.
Voici, qu’après l’avoir durement critiqué dans une intervention précédente, M. Montmarquette pense être, plus haut, une sorte d’alter ego de M. Parizeau. Même combat de gauche.
Dans le Journal de Montréal de ce matin, à la page 25, un reportage de M. Mathieu Turbide, M. Parizeau mentionne que nos 2 partis indépendantistes sont de centre gauche. On peut penser qu’il parle du PQ et de Québec solidaire en oubliant le PI, ce qui n’est pas gentil pour ce dernier parti.
J’invite M. Montmarquette à commenter s’il pense que M. Parizeau fait erreur de penser ça. Pour ma part, c’est vrai pour le PQ mais je perçois Québec solidaire beaucoup plus à gauche, juste avant les communistes.
Qualifier de : «déprimants, appauvrissants et arrogants politicards de droite » c’est de placer toute la droite dans le même sac ce qui est un gros manque de nuances. Il y a du bon et du moins bon dans toutes les options.Pas les méchants d’un bord et les bons de l’autre comme le font aussi W. Bush et Harper.
Dans son nouveau livre, M. Parizeau ne préconise pas une élection référendaire « probablement mais un référendum parce qu’une élection référendaire n’a pas de sens pratique ». Il suggère de le préparer, ce qui est loin d’être une mauvaise idée.
@Gilles Bousquet
Je ne donne jamais le bon dieu sans confession à personne en politique, et pas plus à Jacques Parizeau qu’à quiconque d’autre. À mon sens, il est largement préférable de conserver son sens critique.
Je dis ce que je pense lorsque je suis en accord ET en désaccord.
Si vous êtes tellement certain de votre coup que Québec Solidaire aussi près des communistes que ça… Sortez-nous donc les éléments programmatiques qui vous fatiguent, et expliquez-nous donc pouquoi, plutôt que de ressasser des étiquettes sans arguments.
Engagements 2008 de Québec Solidaire :
http://www.quebecsolidaire.net/engagements_2008
.
Je viens d’allumer, je crois. Les 2 partis indépendantistes dont fait mention M. Parizeau semblent être : Le PQ et le Bloc, pas Québec solidaire. Ça expliquerait le centre-gauche et non pas la gauche solide de Québec solidaire.
M. Montmarquette, Québec solidaire a vu le jour parce que ses fondateurs pensaient qu’ils ne seraient pas à l’aise dans le PQ parce que le PQ et le Bloc étaient trop à droite.
Juste le fait de penser que le PQ est à droite est un signe d’extrême gauche, rien de moins. Pas besoin de fouiller plus loin
Vous ne répondez pas à la question Monsieur Bousquet.
Vous qui venez de déclarer être en faveur de la nationalisation d’une banque et donc plus à gauche que QS lui-même :
Sortez-nous donc les éléments programmatiques qui sont si près du communisme dans le programme de Québec Solidaire.
.
M. Montmarquette, sortez-nous donc ce qui est à droite dans le programme du PQ.
C’est « VOUS », Monsieur Bousquet, qui venez d’avancer que Québec Solidaire était un parti presque communiste.
Je vous demande de nous démontrer et de justifier ce que vous venez tout juste de dire, et vous répondez à une question par une question.
Était-ce donc là une position sans fondement ou une affirmation gratuite ?
M. Montmarquette, c’est votre parti, Québec solidaire, qui accuse le PQ d’être à droite et c’est le Parti communiste qui fait partie de Québec solidaire, pas du PQ.
@Gilles Bousquet
Vous êtes donc sans arguments.
Évidemment, puisqu’il n’y a « RIEN » de «communiste», ni dans le programme, ni dans les statuts, ni dans la façon de faire de Québec Solidaire.
Vous en êtes réduit à l’évocation de quelques membres, alors que je vous demande de nous expliquer ce qu’il a de «presque communiste» dans le programme de Québec Solidaire.
Gilles Duceppe, «Le Chef» lui, a été membre « Ligue communiste marxiste-léniniste».
– Alors, je vous le demande :
– Est-ce que cela fait du Bloc québécois un parti marxiste-léniniste ???
Je le répète, vous êtes sans arguments et faites continuellement des affirmations gratuites.
Incapable de démontrer ce que vous avancez, vous vous contentez de diffuser les mêmes ragots sans preuves, ni démonstration ; une véritable insulte à l’intelligence.
Même si vous continuez de vous défiler et tous et toutes en seront au moins témoins ici.
C’est l’avantage du blogue de Josée Legault et dula véritable débat démocratique.
Ici, on ne coupe pas les répliques des points de vues que ne font pas son affaire.
Merci à Voir et à Josée Legault.
CQFD
Ce qui m’a toujours fasciné dans l’idée que le 50% + 1 ne suffisaient pas à un référendum sur la souveraineté: c’est l’argument de la paix sociale. Selon lequel une victoire disons, très très mince du Oui serait ingérable, en ce qu’elle risquerait de provoquer des tensions, voire même des manifestations de violence…
Bien que ce raisonnement ne soit pas invraisemblable, il me semble important de souligner que le 30 octobre 1995 quand au décompte final 50,58% des Québécois ont choisis le Non — une victoire très, très mince –; ceux qui déçus voyaient leur rêve couler à pic — les 49,42% ayant dit Oui –; eh bien ils ont avalé leur pilule, ils ont respecté le choix de la majorité et ils et elles se sont ralliés… Il n’y a pas eu de vandalisme, de bagarres ou de manifestations de violence que je sache?
Les gens ce soir-là se sont peut-être dits qu’un pays qui se dirait Oui ou Non à 50,58% c’était bien peu… Mais malgré la déception, je le répète, il n’y a pas eu de violence.
Advenant une très très mince victoire du Oui à un troisième référendum — celui-là tenu en présence de représentants onusiens (pour éviter les fling-flang en tout genre et légitimer encore davantage le processus) –; pourquoi la réaction de ceux et celles subissant la défaite serait-elle moins digne que celle des gens défaits en 1995?
Pourquoi, présume-t-on de leur incapacité à se rallier et à accepter le choix de la majorité?
Cela étant dit je crois pour ma part qu’un Oui majoritaire à 55% serait tout à fait acceptable… n’importe quoi sauf 50,58% genre…