Quel beau vendredi matin ce fut.
Quel privilège ce fut de partager une heure en ondes avec Jacques Parizeau, Janette Bertrand, Michel Tremblay et René-Daniel Dubois.
Je regardais ces trois institutions nationales que sont devenus Mme Bertrand, messieurs Parizeau et Tremblay, et j'avoue bien humblement que j'étais pas mal, pas mal impressionnée!
C'est d'ailleurs ce que ma collègue Nathalie Petrowski et moi-même avons eu comme immense plaisir ce matin à l'émission de Christiane Charette.
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2009-2010/
(Pour l'écouter, cliquez à droite de l'écran sur «Écoutez l'émission du 20 novembre, Première partie»)
************************************************************************************
Et sur une autre note, voici, tel que promis, ma chronique parue aujourd'hui dans The Gazette et portant sur le «spectacle» de mauvais goût auquel on assiste à l'Assemblée nationale en lieu et place de la commission d'enquête publique que le gouvernement Charest refuse encore et toujours de créer.
*************************************************************************************
J’ai écouté toute l’émission avec énormément d’attention. Que de clairvoyance dans le discours de M. Parizeau et le vôtre. Je refuse de penser que l’on puisse parler de l’indépendance du Québec comme d’un rendez-vous manqué ou une lubie de politicien en manque d’auditoire. M. Parizeau a bien raison de dire que tout ce qui englobe notre mode de vie est culturel et, que c’est avec cette culture que nous pourrions réussir à bien vivre dans cette amérique…
Jacques Parizeau :
«Pour un Québec socialement responsable»
En plus d’y être allé d’une forte charge, et à mon avis sans équivoque, contre la droite et les «déclinologes» des «lucides» Parizeau poursuivait aujourd’hui en complète cohérence, sa défense pour un Québec socialement responsable.
C’est donc avec une grande attention que j’ai écouté et suivi cette importante diffusion de l’émission de Christiane Charrette.
Une des choses qui m’a le plus touché est le dernier argument de Jacques Parizeau qui a dit et je le cite textuellement :
« …On a certains problèmes à l’heure actuelle qui ne pourront à mon sens se régler correctement que par la souveraineté du Québec.
Je veux dire par là… Corriger des choses comme ce qui vient de se passer dans la récession où… Haille !… La moitié! La moitié ! …des chômeurs au Québec… n’étaient pas couverts par l’assurance-chômage..!
– Ça-là…!
…Alors que le gouvernement fédéral a tapé dans les surplus d’assurance chômage pendant des années… On rentre dans une récession… et les gens sont pas couverts».
Un bien beau testament politique que celui-là…
____________________
Christian Montmarquette
Membre et militant de Québec Solidaire
Jacques Parizeau attaque la droite :
http://www.vigile.net/Jacques-Parizeau-attaque-la-droite
.
La peur fonctionne d’autant lorsqu’elle se nourrit d’identités collectives ou individuelles défigurées. Lorsque des sociétés ou des personnes sont incapables de se percevoir positivement de se reconnaître en tant qu’existants, il y a matière à terreur silencieuse.
L’identité canadienne française historique s’est tellement façonnée dans des circonstances malheureuses qu’effectivement les efforts contre les effets de la peur se déterminent comme longs ici au Québec.
Dans cet échange radio autour de J.Parizeau, ce qui a été dit sur la peur de la part de J.Legault est tout à fait pertinent.
Après la peur de l’indépendance à cause de l’économie avec des épisodes comme le coup de la Brinks ou la piasse à Lévesque. Les élites ont maintenant peur soit de renouveler le fédéralisme ou soit de tenter de réaliser la souveraineté une troisième fois.
Sociétés nationales cassés par l’histoire un peu comme ces familles brisés par des parents dévastateurs dont la peur laisse sa marque.
Que faire contre sinon que comprendre pour trouver la voie et comprendre pour retrouver un itinéraire et cela passe sur le plan politique par la souveraineté au Québec.
Qui peut douter de la sincérité de Jacques Parizeau envers son bout du monde, le Québec.
Monsieur Parizeau est un véritable flambeau qui nous aide à voir clair dans ce climat politique si terne et décourageant par son inertie. C’est lui le vrai lucide! (lucide-lumière).
La phrase qui m’a le plus frappée de M. Parizeau est lorsqu’il a dit qu’il n’y a pas économiquement de pays trop petit pour être indépendant et ajoute plus loin qu’un pays n’existe pas que par son économie mais aussi par sa culture. L’idée de M. Parizeau est bien synthétisée dans ces quelques paroles.
Les campagnes de peur et de séduction ont influencé le vote d’un grand nombre de québécois lors des référendums. Il est important pour les communicateurs de faire un lien entre les belles idées en faveur de l’indépendance ou la souveraineté, je ne sais trop la différence, et comment concrètement cela va améliorer notre vie de tous les jours.
Le bémol dans cette entrevue est lorsqu’il a relaté les circonstances qui ont mené à la signature de l’accord de libre-échange. Je suis surprise de savoir qu’il est en faveur de tels accords. La pratique a révélé que les É-U se sont servi de cet accord pour se faire aller la Loi du plus fort, ex : la saga du bois d’œuvre avec le Canada et la culture du maïs avec le Mexique…. enfin c’est lui l’économiste, mais j’ai un doute.
M. Parizeau passe le témoin aux suivants, à ceux et celles qui veulent être maîtres chez eux, toutes origines confondues, autant des points de vue politique, juridique, économique et culturel. Grand défi devant nous, mais pas impossible à relever si on veut vivre un jour dans une certaine harmonie sociale et en ayant en mémoire que la liberté n’est pas qu’une marque de yogourt comme l’a si bien dit Pierre Falardeau.
********************
Mme Bertrand, que j’appelle l’allumée et non l’illuminée, qui fonce toujours dans les sujets tabous ou troubles, nous surprend encore en écrivant un livre sur le suicide….. elle est toujours impressionnante, surprenante, énergisante, dans le mille. Comme dit Mme Legault, «elle fait partie de nous», parce qu’elle a influencé plusieurs d’entre nous dans notre sensibilité, nos pensées et notre conscience de nous-mêmes et des autres pour mieux vivre entre nous.
Mais je crois qu’elle avait plus d’impact par la parlure que par l’écriture, parce qu’elle faisait parler les gens «live». Elle a certainement contribué et contribue encore à mettre un peu d’humanité dans nos liens interpersonnels……longue vie à Mme Bertrand.
********************
Pour ce qui est des prestations de chômage, cette loi évolue d’aberration en aberration. C’est une loi qui est fondamentalement méprisante envers les travailleurs autant dans ses articles, que dans ses règlements, que dans sa jurisprudence.
J’ai appris dernièrement que des gens qui ont eu de bons salaires toute leur vie et qui partent avec un fonds de pension ont droit à un an de chômage à leur retraite. Tant mieux pour eux et je ne veux rien leur enlever. Mais pourquoi d’autre part cette loi laisse-t-elle pour compte les gens qui paient des cotisations mais pcqu’ils ne rencontrent pas les conditions pour avoir droit aux prestations n’en ont pas, alors que dans les faits, surtout en cette période de récession, ils sont beaucoup plus dans le besoin que dans le cas précité….??? Ya un bogue genre…
Lélite souverainiste a toujours eu peur d’appeler un chat un chat. Le Petiti Robert définit souveraineté comme étant un terme utilisé au Canada pour définir le séparatisme.
Si les leaders ont peur de clairement définir leur option et sentent le besoin de camoufler leurs intentions de faire sécession du Canada, comment peuvent-ils ensuite décrier la peur qui a motivé le bon peuple à voter contre eux ? Le peuple avait probablement plus peur de cette forme d’hypocrisie que de l’indépendance.
Au moins M. Parizeau n’a pas eu peur lui de dire ce qu’il voulait. Ça fait 40 ans qu’on entend des petites phrases supposément accrochantes , telles : »conditions gagnantes, 1000 jours avant la souveraineté, coffre à outils, conversations nationales » etc. C’est insipide et ça ne convainc personne qui n’est pas déjà convaincu. Vide de leadership, dites-vous ? Et comment.
M. Parizeau a le mérite d’être clair. Malheureusement pour lui il fut éclipsé par les vendeurs d’images.
Josée Legault, le thème de votre page c’est Voix publique, je me permet un propos hors sujet qui tout au moins servira un peu à secouer Le Devoir.com qui a pondu un nouveau site imbuvable. La démocratie ne peut se passer de ses citoyens, lecteurs de la presse.
Les lecteurs de Voir en même temps lecteurs du Devoir peuvent réagir selon leur perception.
Copie de ma lettre à la rédaction.
-Doute et déception
Matière à correction sérieuse pour le nouveau site.
-Les deux grands titres d’articles qui font l’actualité qui incitent à l’éveil politique
ne nous sautent pas aux yeux
-Le nombre d’articles gratuits disponible dans le nouveau Devoir.com semble en réduction.
-La mise en page demande des yeux capables de lire des caractères petits.
-Les réactions des lecteurs sont devenues aussi peu séduisantes à lire que celles de la Cyber presse, il ne manque
que le retour des horribles pseudos.
– Nette hiérarchie est faite entre les articles et les réactions. Demande des journalistes du journal contre la trop grande place prise par les réactions?
On sait que plusieurs journalistes de toute la presse écrite sont hostiles à la prise de la parole par les lecteurs.
– Si plusieurs réactions quotidiennement dans l’ancien site que l’on regrette nous lecteurs se sont déterminées comme simples, stupides ou peu articulées comme dans tout le web. Plusieurs réactions de lecteurs
(inscrits ou abonnés qu’importe) se sont avérées souvent complémentaires aux articles.
L’ancienne version a fait croire à la multiplicité des voix aussi inégales soient t’elles.
Maintenant on doute.
Vous vous êtes inspirés du site du Monde de Paris. Ceci dit la page des réactions est néanmoins plus fluide et lisible quoique trop courte pour chacun des interventions des lecteurs.
http://www.lemonde.fr/politique/reactions/2009/11/21/le-fils-d-albert-camus-refuse-le-transfert-de-son-pere-au-pantheon_1270456_823448.html
Témoignage intéressant de l’ancien journaliste de la première chaîne de Radio Canada sur Pierre Elliot Trudeau et le rapatriement de la constitution.
Raymond Archambault prend position pour la souveraineté et secondairement pour le PQ.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200911/21/01-923828-raymond-archambault-appuie-le-pq.php
(…) Devant les militants, il a rappelé l’une de ses premières affectations à la radio de Radio-Canada, Le 5 novembre 1981, à l’issue de la conférence constitutionnelle à Ottawa, le Québec allait se trouver isolé. La veille dans le chassé croisé des points de presse, M. Archambault se souvient bien clairement que Pierre Trudeau, après avoir quitté la meute des journalistes, avait soutenu en aparté à un collaborateur, «the chicken is in the basket», l’isolement du Québec était inévitable. «J’étais tout près de lui. Je m’en souviens très clairement. Cela fait encore mal» confie M. Archambault. (….)
Tant qu’à faire, le lien sur l’article sur le colloque du PQ sur la langue et la culture. Point d’interrogation sur la réelle fermeté du PQ?
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200911/21/01-923858-le-pqsouvre-a-la-loi-101-imposee-au-collegial.php
Du Vendredi mémorable au Dimanche qui sonne le réveil.
Le groupe MCN21 appel à la mobilisation pour une manif contre l’HydrOmerta demain à 17H30, devant le siège social de l’Hydro Québec. Il demande le renvois de M Vandal:
http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/environnement/14041-manif-hydromerta
Le communiqué de presse (L’avez vous vu dans les médias de masses ? ):
http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/October2009/09/c5588.html
J’y serai.
(…)Un peu plus tôt aujourd’hui, au CSSS Cavendish, l’infirmière donnait des instructions exclusivement en anglais au sujet de la vaccination et de ses effets secondaires. À ma demande, “serait-il possible d’avoir ces instructions en français”?, je ne suis fais répondre: “english is the language of the majority »… Pendant ce temps, le PQ se demande si la loi 101 gna gna gna gna… Quelle société…-
Un témoignage brut d’une banalité et d’un mépris réel.
http://carnetsdudevoir.com/index.php/motsetmaux/commentaires/colloque_pour_un_bagel_francais/
Témoignage tranquillement agressant sur un moment passé à Montréal de la part d’un intervenant de la page de Antoine Robitaille dans Le Devoir.
On doit réagir devant cette arrogance d’une minorité provinciale qui se prétend exclusivement majorité canadienne. Si dans les prochaines années, on joue cette partie contre les francos de Montréal, la tension sociale va monter rapidement. Non à l’humiliation présente et à venir.
Le thème de fond qui est le dénominateur commun de tous ces phénomènes: Élection de Charest et Tremblay, alors que la majorité francophone est contre, immigration,accommodements, Loi 104, 101, etc. C’est la perte de notre cohésion nationale.
La majorité francophone s’est dispersé dans différents partis politiques, tandis que que la minorité anglo allo vote comme une tribu de manière cohérente. Résultat on a perdu le contrôle de notre État, et on l’a livré à Charest et son puissant réseau d’intérêt qui le squatte à leur profits et au détriment du bien publique.
Pas compliqué, il y a urgence total à refaire notre cohésion nationale À cet égard il faut surveiller de près sur ce qui se passe à la réunion du PQ et de QS en fin de semaine.
Correction pour la manif: 17H00 au lieu de 17H30
http://www.mcn21.org/actualites/article/grand-rassemblement-devant-hydro
Bonjour Mne. Legault
Une citation du romancier Jean-Pierre Ostende,( La présence)
Ce qui distingue la démocratie des autres régimes c’est déjà la qualité de l’image.
J’ajouterais: Ce qui distingue la médiocratie des autres régimes de banane, c’est Jean Charest.
Fini la peur ?
« On a vécu longtemps dans la peur de disparaître […] La peur d’affirmer nos valeurs, la peur de raconter notre histoire, la peur d’imposer la prédominance du français, la peur de prendre les moyens de faire rayonner notre culture … Cette peur là, mes amis, on va la laisser aux libéraux de Jean Charest ! » — Pauline Marois, 22 novembre 2009
De retour de la manif.
La manifestation de MCN21 avait pour but de reprendre le combat pour la maitrise de de l’héritage de Jean Lesage et René Lévesque, mis à mal par les libéraux (ils ont bien changé). On a eu droit au discours de René Lévesque, projeté sur la façade du siège sociale d’Hydro Québec,. qui portait sur le rapport de force établit, à l’époque, par l’État du Québec avec les « Trusts » privés de l’électricité pour que l’on devienne Maitre chez nous. Un discours qui serait carrément révolutionnaire aujourd’hui hui.
Parmi les orateurs il y a eu M Gérald Larose, qui en 5 minutes nous a démontrer ce qu’est une stratégie d’État d’envergure en matière énergétique, en comparant ce que fait la Suède et ce que pourrait faire le Québec. Nous avons les moyens de notre politique, seul la direction politique pose un problème
MCN21 se propose d’animé un débat à l’échelle du Québec pour démontrer que nous avons les moyens de se doter d’une politique d’indépendance énergétique. Mais cette vision ce bute pour le moment au régime en place.
……………….
Parlant de Maitre chez nous, il semble que le NOUS commence à faire un retour au PQ.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200911/22/01-923977-le-pq-posera-des-gestes-audacieux-pour-relancer-le-debat-identitaire.php
S’i le PQ comprend qu’en mordant sur le NOUS et le courant tellurique de notre histoire, il se met en phase avec notre combat alors c’est que les temps changes.; mais n’anticipons pas.
Merci beaucoup, M. Bouchard, de ce témoignage révélateur. La Rhodésie est de retour au Québec. Merci M. Trudeau. Grâce à sa Charte canadienne, qui a priorité sur la Charte québécoise, les anglos méprisants ont compris qu’ils tenaient à nouveau le haut du pavé et qu’ils pouvaient nous mépriser dans l’enthousiasme. Et nous qui naÏvement croyons qu’il y a deux langues officielles au Canada… J’espère que vous avez porté plainte auprès de ses supérieurs.
En lisant Jean-François Lisée et Chantal Hébert, j’ai finalement compris pourquoi les divers chef du PQ se sont abstenus d’imposer la fréquentation des CEGEP français aux allophones. Le fameux article de 23 de la Charte canadienne, et la Constittution de 1867, qui accorde aux provinces la juridiction sur l’enseignement primaire et secondaire, rend vaine cette décision. Au-delà, c’est flou, donc en cas de litige, le fédéral gagne à tout coup. La tour de Pise de Duplessis.
Si le PQ impose la fréquentation des CEGEP aux allophones, ils iront devant les tribunaux, qui, une fois de plus, se prononceront en faveur des allophones. C’est une bataille perdue d’avance.
Pour la Loi 104, on doit tenter le tout pour le tout. Permettre la fréquentation des écoles anglaises, privées ou publiques, aux enfants de familles en transit au Québec, et l’interdire formellement à tout autre, sans exceptions, selon la Loi 101.
Sur le sujet de M. Charest et des PPP, que son gouvernement tient mordicus à imposer aux contribuables québécois, malgré le rapport du vérificateur, je propose que l’on accuse le ministère Charest de trahison, de haute trahison, de très haute trahison de l’intérêt publique.
Si il n’y a pas de procédure légale en place au Canada pour ce faire, je suggère que l’on cré un tribunal populaire à la Bertran Russel lors de la guerre du Viet-Nam. Un tribunal moral où le cabinet Charest serait jugé, devant les médias, preuves à l’appuie et condamné, moralement, à la honte la plus ignominieuse que l’on puisse imaginer.
Malheureusement pour nous, M. Charest est installé tellement profondément dans le mépris du peuple qu’il se tordrait de rire. Sera-t-il possible pour le gouvernement suivant, prenant pour acquis que le prochain gouvernement ne sera pas Libéral, de renverser la vapeur et de déclarer caduc, nul et non avenu le choix de ce gouvernement Libéral. Je présume qu’il y aurait des frais énormes de dédommagements pour les parasites amis de M. Charest. On se ruinerait donc à court terme pour ne pas être ruinés à long terme.
Quelle calamité que ce Charest sorti tout droit de l’enfer.
Le scénario que nous vivons est pire que le meilleur roman de Jean-Jacques Pelletier qui pourtant s’y connait en coups tordus. Comme quoi, la réalité dépasse souvent la fiction.
L’indépendance nous protégerait-elle de pareils chacals tels M. Charest et ses semblables?
@ M. Gingras: l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés dicte les critères d’accès à l’école anglaise au Québec et à l’école française au Canada anglais. Mais elle ne le fait que pour les niveaux primaire et secondaire. Elle ne dit mot sur les cégeps (un type d’institution qui n’existe qu’au Québec), ni sur le niveau universitaire.
Je regrette d’avoir manqué cette émission apparemment essentielle. Mais Christiane Charette me donne des poussées d’urticaire. Alors, je ne l’écoute jamais, ou presquement.
JSB
Tout à fait exact Mme Legault. Le CEGEP québécois est l’équivalent des niveaux de scolarité infra universitaire dans les autres provinces du Canada. En l’occurrence, il doit être considéré selon les mêmes paramètres que ceux qui définissent l’enseignement primaire et secondaire.
Mme Legaut, M. Audet. Salutations!
» l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés dicte les critères d’accès à l’école anglaise au Québec et à l’école française au Canada anglais. Mais elle ne le fait que pour les niveaux primaire et secondaire. Elle ne dit mot sur les cégeps (un type d’institution qui n’existe qu’au Québec), ni sur le niveau universitaire. »
C’est exactement ce que dit Chantal Hébert et Jean- François Lisée. Chantal Hébert dit ne faites pas ça, ne perdez pas votre temps; JFLisée dit pourquoi pas, puisque l’on en parle pas. Il y a un vide juridique.
Je crains que C. H. n’ait raison, basé sur les précédents jugements de la Cour suprême. Cette cour a la triste habitude de donner raison au fédéral en pareil scénario.
Je veux bien que le gouvernement du Québec impose la fréquentation des CEGEP de langue française aux allophones, je m’en réjouirais, mais je crains que notre amie Chantal Hébert n’ait raison, et je le déplore.
Il n’y a qu’une seule façon de le savoir, c’est tenter le diable. Nous verrons bien de quel côté la tour de Pise penchera cette fois. On en est pas à une claque en pleine face près. 🙂 On a déjà dégusté 🙁
Cordialement
Au NOM de la notion de SERVICE PUBLIC dans les MÉDIAS.
Transcription d’une plainte et du rejet d’une chaîne.
-Jean Lapierre est un spin doctor des Partis Libéral du Canada et du Québec. TVA le présente comme un analyste, or ses antennes libérales transparaissent régulièrement dans ses propos. Son dernier commentaire à LCN en rapport avec le colloque du PQ lorsqu’il mentionne avec mépris l’existence d’une supposée chapelle péquiste relève d’un propos partisan tout comme en complément son insensibilité à l’égard de la régression de l’usage du français dans la métropole ne le rend guère perspicace quant à ses analyses.
Si le journaliste Larocque n’est identifiable à aucun camp et que généralement ses commentaires politiques apparaissent équilibrés, ce n’est pas le même scénario avec Lapierre.
TVA-LCN a engagé Lapierre comme analyste il y a deux ans comme si Radio Canada aurait engagé Liza Frulla comme analyste politique, c’est Michel C.Auger, journaliste professionnel qui l’est analyste à Radio Canada et RDI. Madame Frulla est plutôt du type spin doctor libérale identifiée de façon similaire à Jean Pierre Charbonneau péquiste dans le Club des ex à RDI.
Je ne serais pas éternellement abonné à Vidéotron-Québécor si TVA- Québécor maintient l’emploi de Lapierre en tant qu’analyste parce que ce n’est ni plus ni moins qu’une supercherie et maintenant selon le choix d’un abonné du câble, c’est sans hésitation que dans les prochains jours, je vais faire disparaître de mon forfait de télévision, la chaîne LCN qui ne respecte pas l’éthique qui consiste d’engager des journalistes sans affiliation politique en tant qu’analystes. Il y a des limites à tolérer de telles absurdités informatives. Je n’ai pas besoin d’un analyste libéral à TVA-LCN pour me faire bourrer la tête politiquement, cet
-analyste- est peint en rouge foncé, il n’est pas crédible pour des centaines et des centaines de milliers de Québécois si ce n’est davantage.
Jean Lapierre devrait quitter ses fonctions d’analyste. Que TVA l’engage comme spin doctor d’un Club des ex maison, voilà qui serait honnête de la part de TVA.
Pierre Bouchard, citoyen et aussi CLIENT de QUÉBÉCOR.-
@ M. Audet. En effet. Donc, leur étendre l’application de la Loi 101 se défend fort bien, même en termes constitutionnels!…
@ M. Gingras: ce qui me frappe, c’est à quel point certains empruntent une attitude aussi défaitiste face à la Cour suprême. La Tour de Pise penche toujours du même bord, donc, pourquoi même tenter d’étendre la Loi 101 aux cégeps? Voyons donc.
Pourtant, la réalité est que le Québec, en tant que seule province francophone, n’a d’autre choix en matière de Loi 101 que de se livrer à une guérilla juridique constante avec les tribunaux… La loi 104 en est un exemple percutant.
@ C’est en effet le «prix à payer» pour le statut provincial du Québec. Car ne rien faire «en attendant le Grand Soir» donne le genre de résultats inquiétants que je décris dans mon billet «Et si c’était Toronto ou Calgary».
Monsieur Gingras et lecteurs de Voix Publique.
Quel la cour fédérale dite suprême soit débordé de réclamations contre les droits et besoins des Québécois (parce que francophones) qui appartiennent pourtant à la jurisprudence au moins naturelle d’une nation reconnue par le Ottawa mais sans fondation dans la constitution ouvre la porte à des actions politiques et à querelle d’interprétations.
La notion de désobéissance civile défendue par un Henry Davis Thoreau qui consiste à entrer en rébellion passive devant des autorités politiques et judiciaires est acte historique confirmé par les mouvements des Gandhi et des Luther King.
La condition fondamentale pour réaliser au Québec la désobéissance civile? Plus qu’un nouveau leader à la Bourgault, le réveil d’une nation, le désir d’une nation de vivre plutôt que de mourir.
Condition peut être difficile dans ce Québec éclaté, individualisé mais pas impossible devant la pression linguistique en progression à Montréal.
Les nouvelles générations principalement de Québécois entre 18 et 40 ans devront décider maintenant ou d’ici 5 à 8 ans si le Québec français et logiquement indépendant leur tient à cœur ou non.
Petit mot sur Françoise David de QS. Selon elle à Maisonneuve en direct, Il y a un problème linguistique à Montréal mais il faut faire attention, vérifier par des études ce qui se passe. Les études existent déjà dont celle d’un Charles Castonguay mais lorsqu’avec mépris sur le ton d’une mère supérieure elle parle de ces anecdotes sur l’usage du français à Montréal qui ne sont pas concluantes qu’elle prenne garde parce que ce sont celles ci qui illustrent des situations concrètes qui ne relèvent pas des limites strictes de froides statistiques.
Curieux que l’écoute de la parole de cette politicienne située à gauche qui prétend parler au nom du peuple.
Rien n’interdit de penser que QS ne peut prendre aussi le champ en termes d’intelligence politique. Peut être qu’avec son colloque non décisionnel, le PQ nous chante une berceuse ce qui ne veut pas dire que les responsables de QS ne nous chantent pas aussi de belles paroles creuses sur la souveraineté.
Il y a un lien sur Maisonneuve.
J’ai hâte que Québec solidaire commence à attaquer le PLQ et cesse d’attaquer le PQ.