Ce soir, à l'émission Les années Derome sur les ondes de Radio-Canada, Lucien Bouchard a donné une rare entrevue où il abordait le «côté» politique de sa longue carrière d'avocat.
La période «Mulroney, puis la période «Bloc». Et, enfin, la période «référendum 1995». Mais très peu. en fait presque rien sur la période «premier ministre et chef du PQ», même si elle a duré cinq ans et a profondément transformé le PQ de l'intérieur et ce, à tous les niveaux…
********************************************************************
Mais tout de même, pour ceux et celles qui se posent encore LA question existentielle, à savoir si Monsieur Bouchard est «encore» souverainiste, cette réponse indirecte ce soir sous forme d'affirmation en disait pas mal long: «Je pense encore que Meech, c'était la solution. À l'époque là, je pense que c'était la solution.»
Pas «j'ai déjà pensé que Meech était la solution», mais plutôt «je pense encore que Meech, c'était la solution».
(En passant, l'ancien premier ministre, comme tout autre citoyen, est tout à fait libre de croire en ce qu'il veut. S'il n'est pas ou plus souverainiste, cela n'a aujourd'hui aucune importance. Cela relève de ses convictions personnelles. Ce qui compte, par contre, c'est de tenter de comprendre ce qu'il croyait et les gestes qu'il posait alors qu'il était en politique active.)
Ou encore ceci, lorsqu'il se rappelait de ce qui s'est passé après l'échec de Meech: «cela m'a confirmé (…) à quel point on avait raison, que Meech, c'était la solution (…). Pas la «souveraineté». Pas encore. Même après l'échec de Meech.
Quant à la défaite du 30 octobre 1995, les remarques de Monsieur Bouchard étaient tout aussi fascinantes. Sa réaction? Qu'il «faut dire: la population a décidé.» Comme, disait-il, René Lévesque l'avait fait en 1980. Bref, M. Bouchard n'achète pas du tout la thèse du «référendum volé» de 1995. Même si celui de 1980 avait été perdu clairement avec 40% des voix, alors que celui de 1995 avait été perdu par quelques dizaines de milliers de voix et des dépenses somptuaires, entre autres choses, faites par Ottawa.
Sur le sujet de cette fameuse question «existentielle» concernant M. Bouchard et de sa réponse indirecte de ce soir, à l'effet que Meech était LA solution, voici d'ailleurs ce que j'en écrivais dans The Gazette, en décembre 2004, dans une chronique intitulée «Lucien Bouchard haunts us still»:
«(…) As reported at the time in the Globe and Mail and brought up this year in Pierre Duchesne's third volume on Jacques Parizeau, there was a period when Bouchard thought of creating a third party (on the Quebec provincial front). From the time Meech faltered in the late 1980s to the early 1990s – even as Bouchard would build the Bloc Quebecois more as a nationalist coalition than a sovereignist party – he saw Parizeau as too hard- line and thought Robert Bourassa incapable of satisfying his soft nationalists who were in disarray.
Bouchard believed that a more middle-ground, provincial party could unite soft Liberal and PQ nationalists. As he joined the Belanger-Campeau commission – tellingly not as a sovereignist but as "nonaligned" – he approached Claude Beland, then president of Desjardins, to create this new party.
But post-Meech Lake Accord politics became rapidly polarized and the nationalist Bouchard became stuck in the sovereignist camp as this option was now the only alternative to the status quo and was supported by more than 60 percent of Quebecers.
Although he put on his Captain Sovereignty costume throughout the referendum campaign in 1995, he spent the previous months trying to water down and slow Parizeau's vision and strategy. When he succeeded Parizeau, Bouchard was in a position to impose his own watering down as leader and forego any promotion or action on sovereignty.
The fact is that Bouchard always was a traditional nationalist, who would gladly strike a more autonomist deal within Canada. Bouchard was and remains a Meech kind of a guy. Hence the war that's placed him against Parizeau's separatist vision for years.
In a 2002 documentary on the failure of Meech, Bouchard expressed the kind of heartfelt nostalgia no separatist would ever feel: "If Meech had passed, it would have been a great moment in the history of Canada and Brian Mulroney's name would have been associated with one of Canada's greatest successes." (…)»
**************************************************************************
*** Vendredi après-midi, j'ajouterai une citation récente venant d'un autre acteur politique de l'époque, laquelle ajoute un argument de plus soutenant l'hypothèse voulant que M. Bouchard, même en 1995, et même si sa contribution à la campagne référendaire fut majeure, aurait été encore plutôt de l'école confédérationniste qu'indépendantiste. Surtout dans l'éventualité d'une victoire serrée du Oui…
**************************************************************************
Il me semble clair que M. Bouchard n’était pas seul, M. René Lévesque était aussi de l’école confédérationiste : Souveraineté politique avec une association économique qui traduit très bien la définition de nos dictionnaires du mot confédération qui est : Une association d’États souverains. M. Parizeau était aussi de cet avis en 1980 et aussi en 1995 quand il a remplacé l’association par le partenariat avec monnaie commune.
Meech allait moins loin qu’une vraie confédération, ça ne nous sortait pas de la fédération actuelle avec une niaiserie comme la société distincte et le droit de veto qui donne le droit de bloquer et la nomination de 3 juges du Québec qui avait le droit simplement de les recommander. Il y avait la reconnaissance aussi de l’anglais et du français au Canada mais, ça, nous l’avions déjà. Une souris qui était pris, dans le temps, pour un éléphant… genre.
J’oubliais,
il y avait aussi l’obligation pour le fédéral de compenser de façon monétaire SES provinces quand elles refusaient un de ses programmes qui empiétait dans leurs domaines de responsabilités. Ça, c’était une amélioration pour le Québec mais pas assez pour changer nos vies.
Juste un petit rappel. Mon texte sur le démembrement de la Caisse en 3 temps (On entendre pas Bouchard là dessus) est édité ici:
http://www.vigile.net/Le-demembrement-en-trois-temps
………………………………………………………….
Si le Oui avait gagné, et Bouchard et Dumont aurait été dans un posture trop grande pour leurs véritables convictions. Ils auraient lâché Parizeau à la première occasion.
Bouchard a causé un tort considérable au PQ et à la cause. La création de Québec Solidaire lui est directement imputable. Dans l’affaire Michaud qui visait à discrédité son propre mouvement en accréditant la thèse du racisme de notre cause, il n’a pas hésité a violé l’esprit et la loi de notre institution la plus haute: Le parlement, pour faire condamné un citoyen en vilolanr grossièrement les règles de justice naturel, lui un avocat ne pouvait ignorer l’audieux
de cette manœuvre. Il a discrédité un l’Assemblée Nationale pour faire condamné un innocent.
Pourquoi, pour réduire les possibilités d’atteindre la souveraineté. Exactement comme son ami Paul Desmarais.
Un mois après son départ il se retrouve dans un bureau d’avocat, du coté d’un réseau de grosses gommes, pas tout à fait les amis du peuple.
M. Pomerleau, la théorie du complot à notre Caisse de dépôts, j’y croirai quand M. Parizeau déclarera qu’il y en a un, pas avant. Je crois, jusqu’à preuve du contraire, que les dirigeants et la direction de notre Caisse se sont simplement fait avoir, par leur ambition et par des beaux parleurs et des voleurs comme il en sort de partout et une agence de notation complice.
Je suis totalement d’accord que, pour le cas de M. Michaud, M. Bouchard avait totalement tort mais, je crois que, pour la souveraineté du Québec, il était très près de M. Parizeau et de M. Dumont qui a changé un peu d’idée depuis. Tous ces messieurs là incluant M. René Lévesque achetaient facilement la souveraineté ou un partenariat politique du Québec avec une union économique.
Faut pas blâmer M. Bouchard de s’être trouvé un job où il pouvait bien gagner sa vie. Ils ne doivent pas passer leur temps, dans ce cabinet d’avocats là, à taper sur les Québécois francophones…j’imagine.
Théorie du complot.Confirmation de M Parizeau.
M. Pierre Dubuc a publié le meilleur texte sur la Caisse selon M. Parizeau. Je le cite dans mon en conclusion de mon texte :
« Constatant les liens serrés entre la Caisse et Power Corporation – où a été repêché Henri-Paul Rousseau – Mario Pelletier se demande « s’il n’y a pas là un prélude à un éventuel démantèlement, au profit du secteur privé, et notamment des filiales tentaculaires de la Financière Power » car « il n’y a plus d’obstacle à ce que les fonds de retraite de la collectivité québécoise aboutissent entre les mains des gestionnaires de puissants intérêts privés ».
http://www.vigile.net/Caisse-de-depot-On-veut-de-vraies
…………………………
N’y aurait il une chance que ce scénario de démembrement de la Caisse puisse être avéré que cela justifierait que tout le monde monte sur le pont !
Hier un journaliste a fait écho à un cri de désespoir venant de l’intérieur de la Caisse qui confirme ce que j’évoque dans mon texte:
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2009/12/20091210-161617.html#texte
À moins que ce soit des parano eux aussi. Ces révélation sont gravissime pour ceux qui savent lire la séquences des évènement.
Hélas on a pas encore de journaliste décidé d’y consacrer une enquête de fond. Après tout il s’agit juste de 140 milliards.
……………….
Je travail sur un prochain texte: Les deux conditions pour que Toronto plante le Québec de 10 milliards avec le papier commercial. Autre complot vous dites; celui ci fait l’objet d’une plainte à la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario. Les fait allégués confirme mon texte publié en février 2008, concernant DBRS (agence de crédi) et Coventree ( qui fait l’objet la plainte).
…………………
Je suis pas un parano. C’est juste que j’ai grandis dans la ruelle et je porte un regard dure sur la vie: Charest a transformé le Québec en immense et l’Éta est devenue une-Marie-couche-toi-là pour ses pezamis.
Il est temps pour le Québec de sortir de sa bonnasserie suicidaire.
………………………..
M. Bouchard est très représentaif de la vaste majorité des Québécois : un Québec fort dans un Canada uni.
Il est évident qu’il défendait Meech d’avant le rapport Charest. Après le rapport Charest, Meech devenait insignifiant, indéfendable. C’est d’ailleurs ce qui a provoqué le départ de M. Bouchard. Il faut s’en souvenir. Déjà, à l’époque, M. Charest travaillait contre les intérêts du Québec. Ceux qui l’ont placé à la tête du PLQ savaient ce qu’Ils faisaient : il mettrait le Québec à sa place. Ce qu’il est en train de faire.
On nous a bien eu.
M. Gingras, un Québec fort dans un Canada uni c’est aussi comme une france forte dans une Europe unie. M.Lévesque avait trouvé la formule : Souverain politiquement et uni économiquement, ce qui s’appelait la SOUVERAINETÉ-ASSOCIATION.
Nous sommes quand même 80 % de Québécois francophones au Québec. C’est juste à nous de voter en plus grand nombre contre le PLQ et pour le PQ…simple.
Je ne crois pas qu’on puisse, même à la lumière d’une entrevue postérieure à la période du référendum de 1995, remettre en doute la sincérité ou la conviction de Lucien Bouchard dans le processus menant à l’accession du Québec à la pleine souveraineté POLITIQUE. Car pour la souveraineté totale et entière, on repassera étant donné notre interdépendance économique ET écologique aujourd’hui.
Toujours selon mon point de vue, Lucien Bouchard, de par son parcours politique et son cheminement via les différents partis politiques et parlements dans lesquels il s’est impliqué, je dirais même dévoué corps et âme, représente un énorme gage de crédibilité et mérite le respect.
Pas que je crois qu’on manque de respect à cet ancien homme politique aujourd’hui en questionnant son conservatisme économique ou son allégeance indéfectible envers la souveraineté, non ; mais il y a tout de même un sentiment de tristesse et d’injustice à VOIR ce type de reproches à peine voilés surgir à présent concernant ses années d’engagement politique très chargé (autant du côté fédéral que provincial).
Autrement dit, Lucien Bouchard a eu un parcours évolutif (certains diront « opportuniste » avec une pointe de mépris injustifiée), un parcours représentatif d’une évolution de la pensée politique québécoise.
On peut le comparer avec Jacques Parizeau si ça peut sembler pertinent pour certains mais on ne peut en rien comparer le pouvoir de conviction et le charisme des deux hommes politiques.
Et c’est là ou Lucien Bouchard devient extrêmement intéressant comme personnage politique (« personnage » car la politique est avant tout une savante « mise en scène » de nos défis collectifs), c’est parce qu’il n’était pas un politicien investi d’une mission particulière, d’un aura de messie ou d’un destin particulier. Ces convictions et ces choix politiques se sont fait à la lumière d’un parcours du combattant pour les intérêts supérieurs du Québec à la fois à Ottawa et à Québec.
Cela dit, c’est justement ce qui manque au mouvement souverainiste (et pourquoi pas au « mouvement » fédéraliste) : un politicien perçu par le public comme un homme ou une femme qui a demandé à être convaincu ou que l’exercice concrète du pouvoir à l’un ou l’autre des paliers de gouvernement que la meilleure solution pour L’ENSEMBLE de la population du Québec est la souverainté ou pas de ce territoire.
Bref, je ne veux pas insinuer que Lucien Bouchard était un homme politique parfait, constamment au diapason de la population du Québec. Mais force est de constater qu’il était un politicien d’exception de par son parcours honnête et, parfois, très coûteux au niveau personnel : amitié trahie ou perdue, famille délaissée, ingratitude de son propre camp et j’en passe… C’est probablement ce qui me pousse à apporter une nuance à cette entrée de blogue très peu généreuse à son endroit.
—
Par contre, n’ayant jamais été un apôtre de la déresponsabilisation de l’État et, par le fait même, de la fameuse et coûteuse « lutte au déficit zéro », il est en effet dommage que ces « années Bouchard » ne comprennent pas un volet concernant les années de pouvoir au niveau provincial de ce dernier. Ne serait-ce que pour rappeler la raison initiale (et d’origine fédérale) de ce geste… courageux ? téméraire ? de la part du chef du PQ à l’époque ou Paul Martin accumulait aisément du capital politique en empêchant le Canada de devenir la cible du FMI (en 1995 on comparait même l’état des finances publiques à celle de l’Argentine dans les journaux !) et ce, en coupant joyeusement les vivres aux provinces dans des secteurs névralgiques de leur budget de fonctionnement.
Enfin, tout ça pour dire que le fédéralisme est toujours aussi en crise que peut l’être le mouvement souverainiste dans le pays (que ce pays soit le Québec ou le Canada à vos yeux) et que les années à venir devront donneront peut-être raison à celui qui a mené le Québec le plus près de son indépendance par le biais de son pouvoir de persuasion et sa volonté inébranlable de créer un consensus social qui, curieusement, est de plus en plus absent de la scène politique provinciale depuis son absence.
Un jour, on sera plus juste envers les politiciens qui se lancent en politique pour mettre à l’épreuve leurs convictions politiques et qui décideront un jour d’en changer lors d’événements marquants de l’histoire de leur patrie d’origine ou d’adoption.
Mais lorsque ce jour arrivera, qui osera encore suivre cet homme ou cette femme au lieu de lui jeter la pierre en lui reprochant ridiculement de ne pas avoir eu la FOI en la Cause quasi religieuse ou ésotérique soutenue par les converits de la première heure. Des convertis qui n’ont de mérite que celui de prêcher dans le cercle fermé de leur propre petit réseau personnel et non pas l’audace d’aller CONVAINCRE les indécis ou les sceptiques que leur combat politique est juste et équitable.
En d’autres termes, y a-t-il encore de la place pour le doute au Québec maintenant que l’ADQ vient de se faire rabrouer sévèrement par l’électorat du Québec et que le Canada n’arrive plus à accorder sa confiance pleine et entière dans un gouvernement négligeant affreusement ses devoirs étatiques ?
Lorsqu’un ou une politien(ne) réussira à incarner un cheminement réflexif et actif, en plus d’incarner un renouveau politique souhaitable, on verra peut-être la lumière au bout… de deux tunnels simultanément.
Car l’histoire se répète, se répète, comme un écho qui répond à ceux et celles qui ont posées des questions précises à la population qu’ils ont essayé de mener vers le meilleur avenir possible.
Le parcours politique de Lucien Bouchard à propos de la question nationale m’apparait cohérent et correspond au parcours d’une grande proportion (la majorité ?) de Québécois, pour qui la souveraineté n’est pas une fin en soi, ni un objectif absolu…
Ces gens sont donc attachés au Canada, mais demeurent fidèles au Québec et à sa vision du fédéralisme canadien fortement malmenée depuis 1982 et essentiellement morte avec l’échec de Meech…
Quant à savoir si M. Bouchard est encore souverainiste (je crois qu’il l’était en 1995), il semble qu’il ait plutôt choisi de mettre ses priorités ailleurs,
c-à-d chez les « lucides ». Là-dessus, bien que les changements démographiques et leurs conséquences m’inquiètent, je ne suis pas en phase avec ses propositions… Et il ne semble pas en phase avec sa société non plus dans ce domaine…
Mais il me semble que ces temps-ci, LA PRIORITÉ devrait être de reprendre le contrôle de notre propre administration publique qui communique en anglais avec nos immigrants et de reprendre le contrôle (C’est ça la souveraineté !) de nos ministères qui construisent des programmes d’histoire débiles où la Conquête est présentée comme un passage vers la démocratie et où nos ressources naturelles sont laissées aux entreprises minières comme si nous étions encore une colonie-comptoir…
J-Félix Chénier
Bonjour à tous,
Et comme il faut à César ce qui est à César……… Un merci sincère pour le beau spectacle que vous nous avez offert à tous autant fédéralistes que nationalistes. Et merci surtout pour vos dons innés de plaideur implacable et de grandiloquence dont vous avez avec un brio presque surréaliste offert à tous en faisant monter la fièvre du OUI de 40% à 49.4% du 10 octobre 1995 au 30 octobre 1995 lors du Grand Soir, ce que tous les gens sensés nomment : L’EFFET BOUCHARD…….
En effet, à peu près tous les fédéralistes qui ont la raison comme leitmotiv savaient pertinemment que Monsieur Lucien Bouchard était d’abord et avant tout un fier Canadien qui voulait seulement un peu plus de pouvoir pour le Québec et ce à l’intérieur du cadre canadien. Une sorte de Meech plus ……
Et en étant le principal artisan de l’entente du 12 juin 1995 qui apportait tellement de MOU et de FLOU dans l’éventuelle question référendaire à poser que même les purs et les durs n’y verraient que du feu……Et en tant que leader qui exigeait cette entente au préalable en collaboration avec le stratège en chef soit Monsieur Jean-Francois Lisée……et Monsieur Mario Dumont qui vouait à Monsieur Lucien Bouchard une admiration sans bornes….
En effet, le référendum de 1995 était prévu pour le printemps 1995 par Monsieur Jacques Parizeau qui faisait des pieds et des mains pour faire monter la fièvre et nenni……Car en ce printemps de 1995, tous les sondages démontraient que le OUI stagnait encore à 40% comme en 1980 et ce malgré toutes les Commissions mises en place depuis une année pour exiter la fibre identitaire du Québécois. Commission des Âinés , Commission des Jeunes pour le OUI, les quelques artistes qui en font leur pain et leur beurre pour pouvoir manger, le Clergé etc….. rien n’y fit, alors le référendum fut de guerre lasse reporté à l’automne 1995……
Par ailleurs, il ne faut surtout pas oublier que Monsieur Lucien Bouchard était le négociateur en chef pour le Québec et ce, nommé par Monsieur Jacques Parizeau. Et le lendemain du OUI, il était évident que Monsieur Lucien Bouchard concrétiserait son rêve de Meech qui faisait un Québec FORT dans un CANADA UNI……Et rien de plus.
De plus, le 10 octobre de 1995, trois sondages dans la même journée donnait au OUI le même 40% qu’au référendum de 1980. Prises de panique, les forces du OUI exigèrent que Monsieur Jacques Parizeau se tasse pour laisser la place à ce splendide TRIBUN qu’était Monsieur Lucien Bouchard qui avait le mandat de galvaniser la morosité des nationalistes en la transformant en effervescence pour au moins dépasser la note de 1980, soit le 40%…… Et la magie opéra en transformant littéralement la frilosité vis-à-vis le OUI en fièvre montante qui faisant que jeunes ou vieux, dans le Québec profond comme dans les villes, les nationalistes se roulaient par terre, tombaient littéralement en transes, voulaient tout simplement toucher à ce personnage qui marchait sur les EAUX…..et rien de moins.
Finalement, dans toute cette construction de fins stratèges politiques, les grands perdants sont les nationalistes québécois qui furent ( LES DINDONS DE LA FARCE ) et qui en sont encore aujourd’hui à se demander: Mais que s’est-il donc passé ? Car ceux qui restent et qui en sont encore éberlués reviendront bientôt à la raison et constateront à la dure que pour avoir une réponse claire, il faut d’abord et avant tout poser une question claire……Et encore bravo Monsieur Lucien Bouchard pour votre éloquence et vos talents innés de PLAIDEUR. Merci à tous, Erwan Basque.
À M. Basque qui écrit : «Et le lendemain du OUI, il était évident que Monsieur Lucien Bouchard concrétiserait son rêve de Meech qui faisait un Québec FORT dans un CANADA UNI……Et rien de plus.»
Non-Monsieur, M. Bouchard prêchait pour un Québec souverain plus un partenariat avec le ROC. Rien à voir avec Meech qui était une rénovation minime de la fédération actuelle. Il a aidé à augmenter le pourcentage du OUI par sa forte personnalité et ses arguments percutants.
Lucien Bouchard a été de loin le meilleur vendeur de la souveraineté qu’ait connu le Québec. M. Parizeau s’en allait droit dans un mur avant que Bouchard entre dans la campagne référendaire. Malgré sa performance extraordinaire, il admet volontiers que le peuple a décidé et que c’est bien comme ça.
Qu’il ne souscrive pas à la thèse du référendum volé démontre sa qualité de leader et contraste tellement avec avec un Bernard Landry qui sombre régulièrement dans la démagogie gratuite, incapable d’accepter sa propre défaite référendaire, électorale et ultimement celle de son leadership du parti.
M. Bouchard a tout donné, a été le meilleur, a été de loin les plus aimé par les Québécois, mais les souverainistes vouent toujours un culte sans bornes à Jacques Parizeau et honnissent Lucien Bouchard. Pourquoi ?
Oubliez le coup de bélier du Québec pour sortir de la cage à castor canadienne, la cage va s’ouvrir d’elle même. C’est ce que craint Alain Dubuc dans La Presse aujourd’hui:
« Le fait que le premier ministre Jean Charest sera présent à Copenhague montre que tout ne va pas pour le mieux dans le royaume du Canada. On pourrait même dire que les enjeux environnementaux représentent la pire menace à la stabilité de la fédération canadienne depuis la crise québécoise. »
(….)
Les enjeux sont considérables. Les positions respectives semblent irréconciliables. Tous les éléments sont donc réunis pour une crise capable d’ébranler la fédération canadienne.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/alain-dubuc/200912/11/01-930038-le-quebec-et-copenhague.php
……………………………………..
Il confirme ce que je disais ici:
http://www.vigile.net/La-fin-du-Canada-de-Trudeau
Et si l’Alberta nous ouvrait la cage à castor ?
Paul Desmarais peut il quelque chose contre la « mitose » !
M. Lépine demande : «les souverainistes vouent toujours un culte sans bornes à Jacques Parizeau et honnissent Lucien Bouchard. Pourquoi ? »
Parce que M. Parizeau a travaillé avec sincérité et intelligence pour la souveraineté du Québec, mon stop, depuis 1976.
M. Bouchard s’est discrédité avec l’affaire Michaud, un défenseur solide de la langue française et un homme public respecté, en encourageant le vote à notre Assemblée nationale qui le blâmait comme antisémite et raciste, 2 totales faussetés. Ensuite, M. Bouchard s’est retiré et s’est bouché sur la souveraineté du Québec, probablement pour conserver son job d’avocat.
Autres questions M. Lépine ?
À M. Basque qui écrit : «pour avoir une réponse claire, il faut d’abord et avant tout poser une question claire……Et encore bravo Monsieur Lucien Bouchard pour votre éloquence et vos talents innés de PLAIDEUR. Merci à tous, Erwan Basque.»
M. Basque, la question que vous qualifiez de pas claire, il y a beaucoup de M. Bouchard et Dumont dedans. Vous félicitez M. Bouchard mais vous condamnez SA question…logique ?
M. Pomerleau a raison de souligner le fait rare et important : M. Dubuc, un fédéraliste de Cyberpresse s’inquiète du futur du Canada uni à cause de nos pollueurs de l’Ouest canadien.
Est-ce que nos provinces du sable bitumineux vont finir par se séparer si le fédéral voulait les restreindre ou si le Québec et l’ontario vont les endurer s’ils continuent de nous miner la réputation canadienne dans le monde entier comme champions pollueurs ? Bonnes questions.
Lucien Bouchard comme son frère sont de grands narcissiques qui aiment beaucoup les spots et les caméras !
Lucien Bouchard a TOUJOURS été un fédéraliste conservateur dans l’âme mais quand il a senti » l’ouverture » après l’échec de Meech il ne l’a pas laissé passé !
La différence entre Parizeau et Bouchard !
Un est un souverainiste honnête et sincère et l’autre un opportuniste de la pire espèce !
Merci M. Bousquet pour votre réponse.
Je comprends votre réaction à l’affaire Michaud, mais ce fut un incident somme toute relativement banal et sans conséquences dont l’effet ne c’est pas senti à plus d’un km de l’Assemblée nationale.
Sans Bouchard, Parizeau aurait eu à peine 40% de OUI et sa carrière se serait aquand-même arrêté au lendememain. Au moins Bouchard a donné de l’espoir au mouvement avec son 49,5%.
Les souverainistes aiment mieux Parizeau mais les Québécois aiment beaucoup mieux Bouchard. Les Canadiens hors Québec ont toujours craint Bouchard mais jamais Parizeau.
Le mouvement souverainiste est comme une religion, il exige une foi complète et totale. Ses tenants les plus populaires, les plus aptes à rapporter des résultats concrets, sont honnis pour manque de vigueur religieuse alors que ceux qui n’ont aucune chance de mener la barque à destination sont vénérés pour leur fidélité et leur foi. De plus , ils sont insultés lorsqu’on les accuse d’être trop idéalistes.
Bonjour,
Et Monsieur Gérard Bouchard qui était un fervent nationaliste avant la commission Bouchard-Taylor, effrayé par la cohorte de nationalistes chauvins qui ont paradé sous ses yeux en débitant des insignifiances et des propos xénophobes a vite compris que le Flerdelisé planté à côté de leur grange pouvait en soi être un vecteur de haine tellement puissant qu’il voulût tout de suite s’en dissocier pour redevenir avec panache le Canadien qu’il était dans sa prime jeunesse……Erwan Basque.
M. Lépine, l’affaire Michaud n’a pas été banal, ni pour M. Michaud, linsulté national, ni pour les souverainistes qui le tiennent en haute estime.
Vous écrivez : «Les souverainistes aiment mieux Parizeau mais les Québécois aiment beaucoup mieux Bouchard Z»
Faut pas faire la différence entre Québécois et souverainistes puisque, au moins 50 % des Québécois francophones sont souverainistes.
Vous pensez qu’il y a trop d’idéalistes au PQ mais il y en a qui sont très terre à terre en plus en voici un qui devrait ramer large au PQ…éventuellement, M. Aussant et, il y en a plusieurs autres aussi ferrés.
Je vous recommande d’écouter le site you tube suivant :
http://www.youtube.com/watch?v=UlwdOycPiDw
Venant tout juste de terminer la lecture du troisième tome de la biographie de Jacques Parizeau par Pierre Duchesne, lecture qui complète celle des deux premiers tomes de cette biographie qui nous permet non seulement de bien situer le combat d’un homme pour la souveraineté, celui de Jacques Parizeau, mais aussi de plonger au cœur même de ce que furent les lignes de force de notre évolution politique depuis les années cinquante jusqu’à l’orée du vingt et unième siècle, je ne puis que souligner la pertinence des propos de cet article de Josée Legault. Faite à partir de conversations avec les principaux acteurs de la scène politique, il en ressort clairement que les tendances qui s’affrontèrent dans le camp du Oui ne portaient pas seulement sur la question de savoir où il fallait mettre les virgules ou les traits d’union.
Il y avait bel et bien les souverainistes d’une part, soit ceux qui misaient avant tout sur la souveraineté, quitte à accepter que des négociations portant sur un partenariat strictement économique aient lieu et tout en gardant à l’esprit que si celles-ci devaient entraver l’exercice de la souveraineté politique de l’État du Québec, leurs résultats seraient ignorés par l’affirmation unilatérale de la souveraineté après une année de discussion, ce qui était la dernière position de repli de Parizeau et de son équipe, et les affirmationnistes d’autre part qui eux pensaient à un partenariat non pas seulement économique à la manière de Lévesque, mais aussi et surtout politique, avec à leur tête celui qui avait été désigné comme étant le négociateur en chef, soit Lucien Bouchard.
Bref, il y avait d’une part des souverainistes et d’autre part, des néofédéralistes. Inutile de préciser que ceux de la deuxième mouture étaient mieux vus des fédéralistes qui pensaient pouvoir continuer d’en discuter longtemps avec eux.
La volonté de fonder un autre parti qui arait pu se glisser entre les libéraux et les péquistes, en faisant appel à Jean Allaire et à Mario Dumont, était aussi l’arme secrète des affirmationnistes. Mais cela, c’était à l’époque où les propositions du Lac Meech ayant été refusées ou mises en veilleuse avec la nomination de Jean Charest comme capitaine, ceux-ci pouvaient toujours rêver de se faire reconnaître comme des modérés, des lucides. Hélas pour eux, la déconfiture de l’ADQ et de ses avatars rend maintenant cette position totalement intenable.
Très intéressant M. Audet mais quand vous écrivez : « Hélas pour eux, la déconfiture de l’ADQ et de ses avatars rend maintenant cette position totalement intenable. »
N’enterrez pas l’ADQ trop vite avec M. Deltell qui pourrait bien la faire rebondir, même si l’affaire semble assez difficile à faire avec les nombreuses blessures à l’ADQ, infligées de l’intérieur.
Marc Audet,
Très beau résumé, vous ajoutez à l’intelligence du débat.
…….
Pour revenir à Dubuc et ses craintes à l’effet que les tensions géopolitiques crée par les provinces pétrolières mettent l’unité du pays en danger. Cela commence à apparaitre clairement puisque le Globe and Mail fait exactement le même constat:
» This would inevitably favour more populous provinces such as Ontario and Quebec at the expense of Alberta and Saskatchewan. Such an unequal situation would be inconsistent with the objectives of national unity. »
http://www.vigile.net/With-willing-…
…………………….
Donc il y a des fissures dans le mur du ROC. Ces tensions peuvent elles s’exacerber jusqu’au point de rupture ? Imaginez l’écart si le Québec se donnait une politique d’indépendance énergétique d’envergure, ce que proposera le PQ à son prochain colloque.
Il est loin du pouvoir vous dites. Si le monde réalisait l’étendue des dommages profonds que le derby de démolition de Charest fait au Québec, il ne finirait pas son terme.
Et si les zombies se réveillaient de leurs hibernations au printemps; pas rassurant pour Dubuc et Desmarais.
Oui, peut être plus tard, Delteil de l’ADQ en résurrection et son pseudo autonomisme (parti non cliniquement mort) , Pauline Marois par son projet -d’autonomie souverainiste- et hier, le souverainiste ponctuel autonomiste Lucien Bouchard.
Le Québec français si l’on considère toujours ces exemples récents mentionnés ci haut semble avoir cru à travers ses élites au parlement de députés élus apporté éventuellement par les conquérants anglais dans la Nouvelle France conquise. Ce premier parlement dans les premières décennies du 19ème siècle était contrôlé par le gouverneur anglais et surveillé ce qui n’a pas empêché le Parti des Patriotes sous la direction de L.J.Papineau d’investir ce parlement, seul espace restant pour les Canadiens d’alors confronté à la possession de l’économie par les britanniques.
Après la défaite des Patriotes et de leur projet de république indépendante, le parlement devenu celui du Canada unie anti francophone est encore resté le seul espace disponible pour la réalisation personnelle de Canadiens en train de devenir des Canadiens-français avec trait d’union. Il y a eu l’entreprise de sauver les meubles au Canada français d’un certain Lafontaine par sa lutte pour le gouvernement responsable et le droit d’usage du français dans ce parlement.
C’est bref comme si l’investissement du parlement britannique par des parlementaires francophones très tôt dans l’histoire avait conditionné les élites d’ici à la pratique d’une collaboration avec les autorités coloniales anglaises. Collaboration qui commencé avec Lafontaine qui devait connaître ses meilleurs jours à partir de la confédération sous cadre britannique de 1867. Le meilleur exemple pouvant se trouver dans celui de Wilfrid Laurier, ancien premier ministre du Canada qui en fait a fait carrière bien avant P.Trudeau et J.Chrétien contre les siens.
Le futur du Québec est compromis sans doute par cet éternel carriérisme de Québécois qui par les parlements ou maintenant par les entreprises accordent priorité à leur intérêts personnels plutôt qu’à celui de la nation.
Qui sait, le Québec ressemble peut être à la Gaule dont les élites se sont fondus dans le modèle romain conquérant.
Des historiens ne prétendent t’ils pas que la conquête a été un gain pour les habitants de la Nouvelle France!
L.Bouchard serait de cette école inaugurée tristement par Louis H.Lafontaine.
Tentative ici en synthèse de comprendre la démission perpétuelle des élites.
Précision.
L’intégration des élites du Canada français devenu le Québec dans les parlements de type britannique n’a pas été uniforme. Il y a les réformistes du type L.H.Lafontaine, Robert Bourassa, il y a les radicaux comme Parizeau et Papineau et les collaborateurs purs comme Chrétien, Trudeau ou Charest. La dernière catégorie est dominante historiquement.
Bonsoir à tous,
Et quel sujet brûlant pour un soir d’hiver ! Car après une longue marche de réflexion et ce, en me tapant plusieurs expresso dans des haltes en des cafés coutumiers, je constate que beaucoup de nationalistes sont surpris et abasourdis d’avoir entendu avec Monsieur Bernard Derome l’entretien intimiste avec Monsieur Lucien Bouchard qui confirme en même temps la confusion de la plupart des nationalistes sur ce blogue. Et cela ne m’étonne guère…..
En effet, la très grande majorité des nationalistes n’ont aucuns arguments sur le fond pour justifier que le Québec indépendant serait beaucoup mieux que le Canada actuel…… Ils écoutent Monsieur Bernard Landry faire du Monsieur Yves Michaud et ils planent surfant souvent sur de grandes envolées oratoires qu’ils ne comprennent même pas en se disant bêtement que c’est donc beau un gars qui parle de même……Mais les Péquistes congédient tout le temps le vendeur pour la Cause qui n’était jamais à la hauteur de leurs attentes, excepté Monsieur Jacques Parizeau….. Et les chefs congédiés deviennent des renégats à leurs yeux et ils les roulent allègrement dans la boue……… Attention Madame Pauline Marois, car votre tour s’en vient……Car pas de problème avec le MOU, car ils sont malléables au point même de se contenter de l’affirmation nationale de l’ancien programme de l’ADQ.
Par ailleurs, ces mêmes nationalistes que la raison a oublié d’en faire des êtres de réflexion ne se posent même pas la cruciale question au lieu de congédier le vendeur: ( Serait-il possible que ce soit le produit qui ne trouve pas preneur ? ) Car dans cette vieille expression du terroir se trouve peut-être la réponse tant cherchée: ( Vendre ce concept vaseline de souveraineté à un Québécois, c’est comme d’essayer de vendre un frigidaire à un Esquimau…) Car ils n’en ont pas besoin étant heureux dans le confort du Canada.
Finalement, et d’étonnement en étonnement, un jour, en se mentant continuellement, en mentant à leur propre miroir et même en essayant de faire mentir l’histoire de laquelle ils se réclament continuellement; ils vont frapper le mur de la réalité et le Bloc Québécois sera un atout majeur en étant leur dévidoir collectif de leurs frustrations et sera l’amortisseur des rêves sans issus de leur Québec souverain, pour les faire passer en douceur au fédéralisme canadien…. Et ne demander surtout pas à un nationaliste québécois de réfléchir car il en est incapable…. Merci. Erwan Basque.
@ Monsieur Erwan Basque
» Et ne demander surtout pas à un nationaliste québécois de réfléchir car il en est incapable…. »
-Erwan Basque
Pour voir l’intelligence chez l’autre monsieur, il faut d’abord être capable de faire montre d’honnêteté-intellectuelle soi-même — un oxymore dans votre cas — et ainsi faire la démonstration de sa propre intelligence…
L’idée selon laquelle le Québec gagnerait à être souverain n’a rien de loufoque ou de fantaisiste; quoi que vous en pensiez.
Vous êtes en désaccord?
C’est tout à fait correct.
Mais de grâce à la place de vos railleries peut-être pourriez-vous plutôt tenter de me convaincre que l’ensemble confédéral actuel est mieux… Et ce, bien que depuis 1982, nous soyons locataires de ce pays mais non signataires du bail; et pour peu que l’idée d’une constitution et ce qu’elle représente en tant que symbole vous intéresse — sans nécessairement être constitutionnaliste — nul ne peut rester indifférent au statut quo actuel…
Quoi qu’il en soit, j’ai de mon côté la conviction que le Québec dispose de tous les moyens pour faire l’indépendance et que ce serait l’avenue souhaitable:
la ferons nous ou non, je l’ignore.
Ce que je sais par contre monsieur c’est que vos provocations et préjugés, sertis d’un écrin de mépris, n’apporte qu’assez peu d’intelligence au débat.
Vous savez cette intelligence que vous ne voyez pas chez ceux et celles ayant une opinion différente de la vôtre sur ce qui serait souhaitable pour le Québec; cette intelligence là monsieur, elle vous fait cruellement défaut…
bonne nuit,
Monsieur Basque n’est qu’un provocateur et même quand ses arguments sont démolis il revient à la charge toujours avec le même objectif , mépriser les nationalistes et les francophones en général !
En fait les seuls francophones québécois que Monsieur Basque semble apprécier sont du type Chrétien , Trudeau , Bouchard ou Dion !
Autrement dit les francophones fédéralistes !
» Et ne demander surtout pas à un nationaliste québécois de réfléchir car il en est incapable »
Voila une » réflexion » très intelligente n’est-ce pas !
Lord Durham sort de ce corps !!!!
»Ce que je sais par contre monsieur c’est que vos provocations et préjugés, sertis d’un écrin de mépris, n’apporte qu’assez peu d’intelligence au débat. » OC
Le mépris, la provocation, les idées reçues, le fanatisme, Monsieu,r on en trouve sur tous les blogues toutes tendances comprises.
Ici on a affaire à une journaliste qui s’est toujours affichée souverainiste et gauchiste et c’est très bien car c’est transparent.
Ce qui m’étonne c’est le peu de débat sérieux sur le projet souverainiste lui-même entre souverainistes, ce que dénonce M. Basque.
Dès qu’un non-croyant, que je suis aussi, ose se pointer et critique la sainte foi nationaliste, il ou elle se fait inévitablement affublé de tous les torts. Impossible de comprendre qu’un Québécois peut renoncer de bonne foi à la souveraineté par conviction et par amour de sa patrie sans qu’il ne soit à la solde de Paul Desmarais, ou qu’il souffre d’une débilité mentale qui l’empêche de comprendre, ou qu’il méprise ses concitoyens, sa langue et sa culture.
Quand M. Basque dénonce le peu d’arguments de fond pour justifier le projet souverainiste on lui répond par des insultes personnelles comme si la souveraineté n’avait pas besoin de bons arguments pour progresser dans l’opinion publique. Quand il dénonce le petit jeu politique au sein du mouvement souverainiste qui depuis 40 ans mange ses chefs les uns après les autres, on lui répond qu’il n’a pas d’arguments valides pour le fédéralisme. Triste.
M. Basque, M. Basque, M. Basque, vous avez quelques points qui demandent réflexion mais quand voue écrivez, à la fin d’un commentaire : «Et ne demander surtout pas à un nationaliste québécois de réfléchir car il en est incapable…. Merci. Erwan Basque.» vous venez de discréditer tout ce qui précède, complètement, parce qu’il y autant de Québécois intelligents souverainistes que fédéralistes qui réfléchissent correctement.
Est-ce que vous seriez un simple agent provocateur ?
« Quoi qu’il en soit, j’ai de mon côté la conviction que le Québec dispose de tous les moyens pour faire l’indépendance et que ce serait l’avenue souhaitable: » OC
C’est une évidence, mais ça ne prouve absolument rien. Parce que je peux m’acheter une mercedes n’a aucun rapport avec le besoin ni l’avantage d’en posséder une.
Au lieu de toujours répondre aux fédéralistes qu’ils doivent justifier leur option en défendant le « statu quo » indéfendable, d’insister que ceux qui croient que le lien canadien est bénéfique pour le Québec défendent bec et ongle sa forme constitutionnelle actuelle, ils auraient intérêt à soulever le débat d’un cran et de promouvoir l’indépendance du Québec comme un but ultime rassembleur et non une forme de gouvernance parmi tant d’autres.
Personellement je n’ai aucune envie de défendre le système politique dans lequel nous vivons afin de justier le lien canadien. Peut-il être amélioré, bien sûr que oui, a-t-il évolué depuis 1867, faudrait être aveugle pour le nier. Il est imparfait et d’une certaine façon indéfendable. Mais est-il moins imparfait que le projet souverainste ? Il semble que la majorité des Québécois en ont décidé ainsi. Les accuser d’imbécilité me semble la pire façon de les convaincre.
« M. Lépine, l’affaire Michaud n’a pas été banal, ni pour M. Michaud, linsulté national, ni pour les souverainistes qui le tiennent en haute estime. » GB
Je comprends tout à fait, pour les individus ce fut marquant, mais ce n’est toujours pas un fait marquant dans l’histoire du Québec comme fut l’affaire Dreyfus en France par exemple.
Bonjour à tous,
Et si un intellectuel qui se respecte et qui se doit de réfléchir sur un point précis, sur un débat d’idées, sur une Cause sociale etc.. se donnait pour avoir une perspective cohérente, logique et rationnelle la démarche intellectuelle par un esprit de synthèse en écoutant d’abord et avant tout le point de vue de l’autre partie concernée versus sa propre vision des choses, nous n’en serions pas là…..Et comme Monsieur Pierre-Elliot Trudeau le répétait à tout vent: ( LA RAISON AVANT LA PASSION ).
En effet, je me rappelle avec une certaine tristesse d’avoir maintes et maintes fois constaté dans les années 1970, 1980 et jusqu’en 1995 des auto-collants sur tous les poteaux et les lampadaires disponibles qui affichaient sans retenue et sans aucune gêne avec en filigrane le Fleurdelisé : ( Boycottons la Presse, Boycottons la Gazette etc…) car ces organes de communications affichaient un point de vue différent, donc à éviter et surtout à proscrire…..Car comment avoir un esprit de synthèse et une perspective si tu te fermes totalement à la vision de l’AUTRE ?
De plus, et ce qui explique totalement le vide absolu qui sévit dans l’argumentaire nationaliste, de tout temps et en tout lieu, ces petites ( boules d’émotions ) qu’ils sont se refusent d’entendre l’autre partie concernée pour voir seulement ce qui bon leur semble et d’entendre seulement ce qui fait l’affaire pour la Cause et comme Monsieur Mario Dumont disait si bien : ( Les nationalistes québécois ne veulent pas SAVOIR, ils veulent CROIRE ).
Finalement et de toute évidence, tu ne peux te prétendre un intellectuel en étant nationaliste…….Car le nationaliste a complètement perdu son objectivité, car avec aucun esprit critique. Le nationaliste québécois se vautre dans son propre marécage de par sa propre faute.Et si pour se prétendre un intellectuel n’exigeait pas une distance, d’être à l’extérieur de ce qu’on veut bien critiquer ! Et c’est que cette distance requise leur échappe car étant strictement émotifs en ayant aucun esprit de synthèse et d’analyse pour avoir de la perspective. Donc, le nationaliste ne peut aucunement se prendre pour un intellectuel car il voit tout au travers de sa grille sans esprit critique, donc sans perspective. Merci de Erwan Basque.
@ Monsieur David Lépine
-« Quand il dénonce le petit jeu politique au sein du mouvement souverainiste qui depuis 40 ans mange ses chefs les uns après les autres, on lui répond qu’il n’a pas d’arguments valides pour le fédéralisme. Triste. »-
-« Les accuser d’imbécilité me semble la pire façon de les
convaincre. »-
Puisque qu’en guise d’amorce à votre propos vous n’hésitez pas à reproduire des extraits d’une réplique que j’avais destinée à quelqu’un d’autre, permettez que je vous réponde.
Tout d’abord monsieur Lépine vous me me prêtez des intentions et interpréter de façon réductrice et malhonnête ce que j’ai écrit. Une simple relecture du texte vous le démontrera.
Je n’ai jamais écrit à monsieur Basque ou à quiconque qu’il n’a pas d’arguments valables pour le fédéralisme, mais je l’ai plutôt invité à me convaincre; et surtout à le faire dans le respect et sans raillerie. Dit autrement; j’ai réagi à la forme si vous préférez; qui, ne vous en déplaise, n’est pas moins importante que le fonds.
Votre parti-pris et votre attitude me surprennent d’autant plus que vous êtes souvent le premier à taxer les autres de procès d’intention…
Pour terminer, j’apprécierais que vous évitiez de me prêter des intentions et ou m’accusiez à tort d’insulter gratuitement les gens. N’appréciant pas l’insulte ou le mépris chez autrui je me trouverais mal placé d’en faire usage moi-même. Bien honnêtement, l’insulte je l’abhorre et je la perçois comme étant l’une des premières manifestations de l’intolérance…
Enfin, à mes yeux ce qui est surtout « Triste », c’est qu’indépendamment de nos divergences d’opinion, vous ne sembliez pas monsieur juger utile de faire montre de bonne foi.
salutations,
@OC
Je m’excuse auprès de vous, car en débutant un écrit en vous citant, je me suis laisser emporter avec une réponse générale aux souverainistes qui n’était pas du tout destinée à vous personnellement.. Sachez que je ne voulais pas du tout vous viser mais me relisant je vois pourquoi vous pouvez interpréter mes propos comme des accusations personnelles.
C’est de ma faute et je regrette vous avoir associé aux insultes gratuites qui trop souvent circulent ici.
cordialement,
@ Monsieur David Lépine
J’ai appris que dans la vie les gens ont rarement le courage et l’humilité de reconnaître leurs erreurs et j’ai noté que c’était encore plus rare sur un blog…
Aussi tenais-je à vous remercier de vos excuses.
cordialement,
Bonsoir à tous,
Et à vous, Péquistes de tout acabit car et de Paul Piché et de par son intermédiaire via cette chanson en quelques bribes : « Réjean Pesant disait tout le temps qu’il en avait pas pour longtemps, pauvre Réjean , car on est pas maîtres dans nos maisons, car vous y êtes……….) . Et ma compréhension de cette chanson veut me dire que la langue et le Québécois sont en danger parce que non souverain ? Car essaie pas , essaie pas essaie donc pas…….Car n’essaie donc pas dans tes chansons d’être aussi bon que Paul Piché , car Paul Piché était trop fort, bien trop fort pour t’essayer…….. Essaie pas , essaie pas, essaie pas, essaie donc pas…….. et sur ce, allez faire un beau DODO. Merci de Erwan Basque.
Et enfin, l’Objecteur Inconscient reprend conscience et bravo pour ce cheminement et bienvenue dans le club des Conscients. Merci et je vous pardonne, Erwan Basque.
Bien le bonsoir,
Et à tous les autres nationalistes autres que Péquistes soit de tout crin et de tout poil, souvenez-vous de cette belle chanson de mon ami le très fédéraliste Plume Latraverse qui disait :………….. Et si tous ensemble, on se faisait une petite chanson,
Une petite chanson qui nous ressemble,
Jamais contente comme de raison,
Une petite chanson, c’est pas de sa faute,
Une petite chanson, rien que pour nous-autres……..
Et c’est ainsi car jamais de notre propre faute, mais toujours de la faute des autres…….. D’un canadien errant banni de ses foyers……..Erwan Basque.
Mon cher M. Basque, Vous me coupez le souffle. Vous affirmez que l’on ne peut être à la fois intellectuel et nationaliste. C’est renversant.
Que faites-vous de MM Lévesque, Parizeau, Bourgault, Laurain, Morin, etc? Bref, toute l’équipe du premier cabinet Lévesque. Vous oubliez trop facilement que M. Trudeau était un nationaliste Canadien.
Cette accusation était du plus haut ridicule. Vous nous aviez habitué à plus de rigueur intellectuelle. C’était sans doute la passion qui vous animait à ce moment. Un moment de relachement. 🙂
Sachez que les nationalistes Québécois ont d’excellents arguments à offrir. Mais on ne peut forcer un cheval à boire, même si le maître sait qu’il serait plus sage qu’il bût. 🙂
Je lui est déjà dis que le nationalisme canadien était fondé sur le négationnisme de la réalité géopolitique de l’État nation du Québec. Ce négationisme se nourrie d’un racisme ambiant justement entretenu par ces « grands esprits » frustrer de se cogner sur la réalité, qu’il fantasme de voir disparaitre.
Faut pas perdre son temps. L’idéologie mène à une distorsion cognitive.
On ici affaire à deux radoteux qui reviennent avec leurs mimiques dérisoires qui n’ajoutent rien à l’intelligence du débat.
………………..
Bonjour à tous,
Car la ligne est à tracer entre un intellectuel et un idéologue qui peut avoir d’énormes connaissances et du bagout pour se servir de ses propres connaissances et devenir ainsi un idéologue qui vend son produit avec un seule facette de ce produit, soit celle qu’il veut te faire gober en faisant abstraction de bien montrer l’autre côté de la médaille, et cela n’est pas un intellectuel mais plutôt un idéologue sans rigueur intellectuelle. Merci à tous de Erwan Basque.
Thomas Jefferson, Benjamin Franklin, Ben Bella, Aimé Césaire, Bolivar, Sun Yat-sen, De Gaule, Gandhi, Nerhu, Churchill, Garibaldi, San Martin, Lumumba, Massadegh, Mandela……….Papineau……
Pour en finir avec les personnalités et l’évènementiel de surface en politique et revenir à l’essentiel. Voici un texte de M JRM Sauvé (historien et géographe, spécialiste de la géopolitique):
…………………..
…………………..
(Il faut) fonder toute notre action sur les principes de stratégie d’État.
La seule véritable force d’un État est sa discipline, non ses personnalités. selon Sun Tsu.
En face de ses vassaux et autres inféodés, un pouvoir impérial nomme des « personnalités » pour s’occuper des colons et autres soumis et obligés.
Dans la Rome impériale, on appelle ces représentants des « satrapes ». Ils font ce qu’on leur dit de faire et s’interdisent toute pensée ou action originale qui suggérerait une certaine indépendance par rapport au pouvoir central. Qui, dans un tel régime, ne veut pas perdre la tête et la voir exposée plantée sur une pique au coin d’une rue dans la ville ne doit absolument pas faire à sa tête, sous régime impérial.
« Belles personnalités qui savaient rester debout bien droit avec le verre de cocktail et répondre « bien oui » aux remarques insignifiantes qui leur était adressées.
C’ était tout ce que le pouvoir impérial de Londres suivi du pouvoir post-impérial d’Ottawa voulait comme représentant de l’ autorité réelle et officielle.
Le Parti Libéral du Québec est plein de personnalités de ce genre, qui conviennent à une société inféodée.
Si le Parti Québécois qui s’apprête à le remplacer est plein d’inoffensifs qui vont faire rire Ottawa et Bay Street à Toronto, alors nous devons y voir et vite avant qu’un tel malheur nous arrive.
Notre ligne de départ est géopolitique et par conséquent STATUTAIRE, CE QUI VEUT DIRE EN PRATIQUE:
1. Le Québec est notre foyer national. Point final.
Il est reconnu comme tel depuis Durham et ses « papers » de 1839, dans lesquels il dit et répète en parlant de nous: Un peuple, une nation.
Or, une nation est une société territoriale. Cette définition remonte à l’Exode, alors que de peuple, les Hébreux sont devenus une nation par le fait accompli de leur conquête de la Terre promise. Personne n’a fourni d’autre définition depuis. J’ai pris cette définition en Israêl il y a 40 ans. Elle se trouve dans les ouvages magistraux de Daniel Rops et André Chouraqui.
En nous reconnaissant peuple, société différenciée par la langue, l’histoire et la mentalité, puis nation, société qui a conquis son territoire par osmoses et symbioses sucessives, suvies d’achats consécutifs de sites, de propriétés et de domaines, le peuple est devenu nation. Que nulle littérature savantasse n’aille contredire cette définition que les Anglais eux-mêmes reconnaissent. Cf: Géopolitique et avenir du Québec,. Chapitre UN.
Nous avons été de nouveau reconnus nation avec la motion du Parlement d’Ottawa du 29 novembre 2006. Il n’y a pas à revenir.
2. Le Québec est l’ASSISE DE NOTRE ÉTAT, NATUREL ET OPTIMAL.
Cette assise a été reconnue par l’Acte de Québec de 1774, qui faisait de Québec la seule capitale des basses terres du Saint Lauent mais aussi de toutes les terres à l’ouest, dans toute l’étendue de l’Amérique Britannique du nord. Les tentatives successives pour déplacer le Parlement du Canada à Montréal puis à Kingston et à Ottawa n’enlèvent pas à Québec son statut de capitale d’État, en l’occurence de l’État du Québec . Cette capitale demeure la seule à être reconnue par nous.
La Loi 99 reconnaît de nouveau l’État du Québec.
Les arguments concrets qui appuient ces statuts sont des arguments statutaires, que ne connaissent guère beaucoup d’avocats et de juristes. Ce sont des arguments géopolitiques et non des arguments littéraires.
On aura beau invoquer 2000 bonnes raisons pour faire du Québec un pays alors que le pays est déjà là, seuls les arguments statutaires, en rapport avec le territoire et nos investissements à long terme comptent devant la communauté internationale.
Le STATUT EST L’ÉTAT DE CE QUI EST INVESTI. UN STATUT EST COMPLÈTEMENT DANS L’INVESTISSEMENT ET COMME NOUS AVONS INVESTI PENDANT 400ans pour mettre en valeur un territoire impossible à habiter sans aménagements continus, NOUS, pas la France, pas l’Angleterre ni les Loyalistes qui ont pris des régions déjà aménagées comme ils l’ont fait chez les Acadiens qui ont été dépouillés des 150 ans d’efforts qu’ils ont investi pour faire de l’Acadie un territoire vivable.
3. Ottawa est l’assise artificielle d’un État post-impérial, unitaire, inféodant et arbitraire, appelé à disparaître devant la multiplication des États naturels dans l’espace continental canadien et américain.
Ce travail à long terme, au prix élevé et au terme duquel nous avons contruit l’assise territiriale de notre nation et notre État, c’est NOUS qui l’avons fait. Comme nous avons aidé la France, l’Angleterre, les Loyalistes et Orangistes à construire les assises de leur propre État, alors nous ne devons rien à personne. Rien. Est-ce clair ?
Avec notre capital, nous avons investi pour aider la France a développer son commerce jusque dans les grands Lacs et au Missisissipi. Ensuite, NOUS avons aidé l’Angleterre à poursuivre les mêmes assises commerciales et à conserver l’Amérique Britannique du Nord contre les Yankees, alors qu’une propagande vicieuse cherche à prouver que NOUS étions tous avec les Yankees.
Si tel avait été le cas, l’Amérique Britannique du Nord n’existerait plus.
Voilà essentiellement les arguments STATUTAIRES que nous devons développer et avec lesquels nous devons nous convaincre et convaincre la communauté internationale.
Quant aux autres arguments, ce sont les ARGUMENTS PRINCIPES.
Les faire ressortir et les enseigner pour nous convaincre du sens, de la portée, de la signification et de la dynamique de notre action et de sa finalité: L’ACTE, voilà ce qui nous reste à faire.
Ce sont des questions de STATUTS ET DE PRINCIPES, non de belles personnalités comme dans les colonies et chez les peuples servilement inféodés et soumis.
JRMS
…………………
……….C’était pour répondre à ceux qui prétendent qu’on ne peut être à la fois intellectuel et patriote………..
Marc Audet, sociologue
@ Une image vaut mille mots.. **********************************************************************