Bonne année chers membres!
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Me voici donci de retour d'une de mes deux cures annuelles de «désintoxication» des médias et de l'actualité…
J'en fais une première l'été, de deux à trois semaines.
Et une plus brève dans le temps des Fêtes.
J'adore mon métier de journaliste et de chroniqueure politique. Mais j'avoue également avoir besoin de ces courtes périodes d'arrêt où journaux, télés et radios prennent le bord. Vraiment.
Question de sortir de la bulle médiatique. Ce qui fait le plus grand bien…
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À mon retour, je vois tout de même que les visites sur ce blogue n'ont eu cesse d'augmenter. Même en mon absence! Un gros merci!
À un point tel où les statistiques de ce blogue ne cessent de fracasser leurs records précédents.
Vous ais-je dit merci?
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Mais à mon retour, la mort de Lhasa de Sela m'a saisie.
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Pourtant, sa voix, chaude, ronde et pleine comme un film d'Almadovar, s'annonçait cette année plus vivante que jamais…
Morte à 37 ans, suite à un cancer du sein. 37 ans.
Un cancer qu'elle a combattu avec discrétion tout en continuant à travailler son art.
À un niveau plus personnel, Lhasa de Sela me faisait penser à ma grande amie Sophie, une belle artiste décédée, elle aussi, d'un cancer du sein dans la jeune trentaine. Mais il y a déjà de cela presque 12 ans.
Comme Lhasa, une artiste, une dessinatrice et une conceptrice originale, imaginative, tournée vers le coeur et le monde, dynamique et généreuse de ses talents. Mais une artiste en début de carrière lorsque le cancer l'a rattrapée.
J'avais eu la joie de connaître Sophie à l'hôpital alors que nous suivions nos traitements pour la même maladie, autour du même âge. Ce qu'elle, par contre, faisait déjà depuis presque trois ans et ce, sans arrêt, sans repos. Pour Lhasa, ce fut 21 mois. Pour tant d'autres, aussi, le combat est dur et long. Dont dans cette trentaine qu'on ne croirait jamais pouvoir être bouleversée par un cancer.
Sophie était aussi bouddhiste. Et, voyez-vous, elle rêvait de visiter Lhasa…
Mais Lhasa au Tibet – cet endroit magique au nom duquel Lhasa de Sela avait été baptisée…
Enfin, ceci pour dire que cette maladie – désolée pour le cliché -, vient parfois voler des vies qui, trop souvent, ne commencent qu'à se déployer.
Mais qui laisseront des traces indélibiles.
Toutes mes sympathies à son amoureux, sa famille, ses amis et ses collaborateurs.
Bon retour Mme Legault,
Nous commencions justement à manquer d’inspiration.
Sauf quelques exceptions comme Trenet et Aznavour, plusieurs artistes de haut-niveau ont la fâcheuse habitude de mourir jeunes. Est-ce à cause de leur haut niveau de sensibilité ? God knows.
Que son âme d’artiste internationale repose en paix !
J’ai entendu Lasha de Sela pour la première fois à l’amphithéatre en plein air du Musée des Beaux Arts à Ottawa, un jour d’été. Elle n’était pas encore connue. Je la trouvais bien courageuse de s’offrir comme ça, à des inconnus.
Elle a eu raison de persévérer.
La vie est bien injuste. Nous venons de perdre un collègue. Il venait de prendre sa retraite il y a quelques mois à peine. Il avait 60 ans. Un cancer du cerveau. Trois mois et adieu l’ami, comme chantait Bécaud.
Chienne de vie.
J’ai été très surpris de la mort cette merveilleuse artiste qu’était Lhasa . Une chanteuse avec un grand C et une artiste avec un grand A .
Je travaille sur la route et j’ai écouté son premier et son deuxième disque avec une certaine tristesse mais au moins elle a fait ce qu’elle aimait le plus au monde et elle nous laisse beaucoup d’elle même !
Partir à 37 ans avec un talent pareil !
Heureux de votre retour Mme. Legaut et je crois qu’il était temps !
Lhasa était une immense artiste. Je l’ai découverte en décembre 2000 et n’ai cessé, depuis, de déguster cette voix chaleureuse avec un plaisir toujours renouvelé.
Cette jeune femme transpirait ses sentiments.
Comme c’est jeune, 37 ans. Et comme c’est injuste.
Elle nous aura laissé sa voix en héritage; je lui en suis reconnaissant.
Bon retour de « désyntox » médiatique, madame Legault ! Les vertus de la déconnexion du « beat » de l’information continue (à moins que ce ne soit répétitive ou décorative ?) a bien des mérites. Ne serait-ce que pour faire le point ou reprendre conscience de la raison fondamentale qui nous pousse à s’informer…
Bref, je suis un peu surpris que, suite à votre excellente chronique soulignant « la décennie de la peur », vous n’ayez pas profitez du retour des fêtes pour poursuivre sur la même lancée en évoquant la reprise du même phénomène, amplifié par la tentative d’attentat avortée, le jour même suivant les incidents de Noel.
Ce sera fort probablement pour une prochaine chronique, j’espère.
D’ailleurs, vous qui avez été à ce point charmé, comme plusieurs lecteurs sur ce blogue, par la conquête du pouvoir de Barack Obama, ne serait-ce pas pertinent de faire le point sur sa présidence et, au passage, se poser des questions sur le « profilage national » mis en place sous son administration Démocrate ?
Enfin, tout ça pour dire que ma peur à moi, c’est que LA peur du nouveau siècle soit encore omniprésente pour une autre décennie. Et ce, malgré le changement de gouvernance chez nos voisins du Sud. En d’autres termes, est-ce que la guerre asymétrique et mouvante en cours actuellement ne commence pas a devenir aussi persistante que l’a été le climat de guerre froide l’ayant précédée ?
p.s.: à Bazzo.tv, Bernard Landry a mentionné le capitalisme triomphant depuis la chute du Communisme/Socialisme pour expliquer l’arrivée de la dernière crise économique mondiale… ce qui m’a étonné, c’est que l’on aie pas mentionné à quel point le « clientélisme triomphant » n’était pas l’élément-clé venant à bout de la démocratie en elle-même après avoir « triomphée » du communisme ? autrement dit, si la faillite du communisme comme idéologie pouvait être perçue comme une évolution bénéfique, est-ce qu’on est pas en train de passer sous silence le fait que le Marché mondial de l’économie totale et globale n’est pas en train de provoquer la faillite des idéaux démocratiques de l’Occident ?
Quand on voit Stephen Harper proroguer le parlement canadien pour une deuxième fois en deux ans pour servir des intérêts purement stratégique et partisans, on peut se poser la question, non ?
Ça m’a fait beaucoup de peine de voir partir ainsi une des rares chanteuses que j’aime pour vrai.
Parce que je n’en aime tant que ça…
En toute sympathies donc pour les proches et ceux qui aimaient comme moi Lhasa de Sela.
Et sur l’autre thème…
( – Comme ça ! – On pète des scores ? – On veut des chiffres ! – Combien de visites ? )
Bon retour en douceur dans les médias Josée
P.S. : Comme je l’avais mentionné dans le blogue précédent.. Ça m’étonnerait que Voir nous serre finalement beaucoup la vis avec de nouvelles règles..
On ne change pas une formule gagnante qui fracasse des records de popularité..
Si j’étais Voir.. Quand il y a des problèmes.. je ferais des interventions pour inviter les participants-tes à plus : d’«AUTO-DISICPLINE» .. Plutôt que de censurer et risquer de perdre certains participants.
Christian Montmarquette
Excellente analyse politico-économique, M. Boudrias. La démocratie est malheureusement attaquée de toute part par la cupidité, l’avidité et la stupidité.
Si M. Reagan et Mme Tacher avaient été mieux renseignés, mieux éduqués de la chose publique et de l’économie, ils n’auraient pas cédé d’un pouce aux exigeances de ces messieurs, rapaces insatiables et sociopathes.
2010 nous en fera voir de toutes les couleurs. On ne sera pas déçus. 🙁
Pour ce qui est de Herr Harper, comme tous les Réformistes, parti d’extrème droite, il est fidèle à sa première stratégie : cacher les intentions réelles et les sortir d’une boîte à surprises. C’est ce qu’on a fait en Nouvelle-Zélande, c’est ce qu’on a fait aux USA, les Républicains, et c’est que les Réformistes nous servent, le sourire narquois aux lèvres.
On se moque de nous. Au diable le parlement. Foin de la démocratie.
Amen!
Attachez vos ceintures.
D’accord avec la suggestion de M. Montarquette…une autre fois.
Tout comme Monsieur Bousquet le dit, je suis moi aussi d’accord avec l’opinion de Monsieur Montmarquette à l’effet qu’on ne change pas une formule gagnante et rassembleuse.
Ainsi, Voir ne saurait trop contraindre la libre expression ici. Dans la mesure où chacun et chacune respectent les autres, malgré les divergences de pensée.
Parce qu’alors, il y a un gros risque que des participants quittent. Et même moi, qui pourtant essaie toujours de respecter tout le monde.
S’il faut serrer la vis, que ce soit alors de façon très sélective.
Bonjour à tous,
Et mes sympathies de tout coeur pour tous ceux que ce triste départ affecte de cette dame que fut Lhasa de Lesa et mes condoléances pour ses proches ainsi que pour tous ses amis et amies………
Mais , étant complètement coupé de la musique et de la chanson depuis une quinzaine d’années et ce dans le volontariat total afin d’éviter ce que je qualifie avec des < gants blancs > de pollution sonore et d’asservissement de l’être en étant bombardé de tous les sons possibles et impossibles afin d’occuper < L'ESPACE SILENCE > si nécessaire à la réflexion….. Et si vieillir était de faire un deuil à tous les jours de quelque chose pour gagner bien d’autre chose, soit la substantifique réflexion imposée seulement par le silence pour y cheminer en promeneur solitaire et faire face à la réalité intérieure en ne s’étourdissant pas pour éviter d’y faire face …..!
Ayant connu et aimé la Grande Musique soit la musique que l’on qualifie de classique, ayant aimé et connu toute la grande chanson francaise soit de Léo Ferré, de Georges Brassens, de Jacques Brel, de Ricet Barrier , de Maurice Fanon, de Yves Montand et de l’ultime Barbara en plus du Blues et du Jazz au tout début par solidarité avec les opprimés et avec respect de la Négritude et les Beatles, je suis passé de l’autre coté, soit du coté silence absolu…….Car peut-être à la recherche DU TEMPS PERDU, non pas celui de Marcel Proust dans cet immense oeuvre , mais bien du mien où quelquefois, je voulu m’étourdir ainsi dans un bruit qui pour moi aujourd’hui est devenu infernal et ce malheureusement ayant l’impression que depuis le départ des GRANDS, à peu près tout a été dit………Et merci de Erwan Basque.
Bonjour à tous,
En prouvant ainsi sa méconnaissance de cette artiste, je fis une faute en écrivant son nom qui est Lhasa de Sela et je m’en excuse…….Merci de Erwan Basque.
Je ne connais pas Maurice Fannon. Y a-t-il une de ses chansons qui tranche, qui traverse les époques? Ça manque à ma culture, de toute évidence.
Je me permets de vous rassurer sur la relève des grands compositeurs, auteurs, interprètes. La relève est bonne. Je mentionne Bernard Lavilliers, Thomas Phersen, et quelques autres, hommes et femmes. La chansonnette, comme l’appelait Brassens, se porte bien. C’est nous qui avons du plomb dans l’aîle. Hélas! 🙂
Cordialement
Maurice Fanon. Un seul » n « .
Désolé! 🙁
Bonjour à tous, qui clamait sa Théorie sur les Lâches et les Salauds qui disait : « Les uns qui se cacheront par esprit de sérieux ou par des excuses < déterministes > leur liberté totale, je les appellerai LÂCHES ; les autres qui essaieront de montrer que leur existence est nécessaire,alors qu’elle est la contingence même de l’apparition de l’homme sur la Terre, je les appellerai SALAUDS » et dans ce bouillamini de cet effervescence sévissait Maurice Fanon, cet anar qui en hommage à Léo Ferré écrivit : < Monsieur de Hurlevent > , , < Un soir de mai > et des centaines et des centaines de chansons ENGAGÉS sur une discographie digne de tous LES PLUS GRANDS ….. Et sur GOOGLE , vous cliquez sur Maurice Fanon……Merci de Erwan Basque.
Car dans l’effervescence de l’existentialisme du < petit castor > et des poètes maudits dont Maurice Fanon et Pia Colombo et de la grande Juliette Greco et ou grondaient les salves du
Merci M. Basque.
Cela me dit maintenant quelque chose. 🙂
Je vais voir de ce pas.