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Retour de «désintox» médiatique…

 

Bonne année chers membres!

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Me voici donci de retour d'une de mes deux cures annuelles de «désintoxication» des médias et de l'actualité…

J'en fais une première l'été, de deux à trois semaines.

Et une plus brève dans le temps des Fêtes.

J'adore mon métier de journaliste et de chroniqueure politique. Mais j'avoue également avoir besoin de ces courtes périodes d'arrêt où journaux, télés et radios prennent le bord. Vraiment.

Question de sortir de la bulle médiatique. Ce qui fait le plus grand bien…

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À mon retour, je vois tout de même que les visites sur ce blogue n'ont eu cesse d'augmenter. Même en mon absence! Un gros merci!

À un point tel où les statistiques de ce blogue ne cessent de fracasser leurs records précédents.

Vous ais-je dit merci?

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Mais à mon retour, la mort de Lhasa de Sela m'a saisie.

http://www.ledevoir.com/culture/musique/280396/lhasa-de-sela-1972-2010-depart-premature-d-une-artiste-marquante

http://lhasadesela.com

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Pourtant, sa voix, chaude, ronde et pleine comme un film d'Almadovar, s'annonçait cette année plus vivante que jamais…

Morte à 37 ans, suite à un cancer du sein. 37 ans.

Un cancer qu'elle a combattu avec discrétion tout en continuant à travailler son art.

À un niveau plus personnel, Lhasa de Sela me faisait penser à ma grande amie Sophie, une belle artiste décédée, elle aussi, d'un cancer du sein dans la jeune trentaine. Mais il y a déjà de cela presque 12 ans.

Comme Lhasa, une artiste, une dessinatrice et une conceptrice originale, imaginative, tournée vers le coeur et le monde, dynamique et généreuse de ses talents. Mais une artiste en début de carrière lorsque le cancer l'a rattrapée. 

J'avais eu la joie de connaître Sophie à l'hôpital alors que nous suivions nos traitements pour la même maladie, autour du même âge. Ce qu'elle, par contre, faisait déjà depuis presque trois ans et ce, sans arrêt, sans repos. Pour Lhasa, ce fut 21 mois. Pour tant d'autres, aussi, le combat est dur et long. Dont dans cette trentaine qu'on ne croirait jamais pouvoir être bouleversée par un cancer.

Sophie était aussi bouddhiste. Et, voyez-vous, elle rêvait de visiter Lhasa…

Mais Lhasa au Tibet – cet endroit magique au nom duquel Lhasa de Sela avait été baptisée…

Enfin,  ceci pour dire que cette maladie – désolée pour le cliché -, vient parfois voler des vies qui, trop souvent, ne commencent qu'à se déployer.

Mais qui laisseront des traces indélibiles.

Toutes mes sympathies à son amoureux, sa famille, ses amis et ses collaborateurs.