Pas toi aussi, Bruno?
C'est complètement irréel.
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Bruno Roy – écrivain, poète, citoyen engagé, amant de la chanson et du Québec, homme de tête et de coeur, homme doux, souriant, aimable, généreux -, n'est plus.
Bruno Roy avait une plume magnifique. Un écrivain. Un vrai.
Bruno avait aussi un coeur grand comme la terre. C'est connu.
Son travail passionné et acharné pour tenter de redonner un peu de dignité aux Orphelins de Duplessis, dont il faisait partie lui-même, aura marqué le Québec. Dont ces élites politiques qui, jusqu'en 2001-2002, refusaient de faire ce que dois par peur d'indisposer le clergé ou par crainte que ça ne coûte trop cher…
Mais Bruno s'est battu. En public et en privé. Et il l'a toujours fait avec finesse, élégance, mais aussi avec une détermination, une clarté et une force de caractère peu communes.
Je me souviens de cette marche pour les Orphelins à Montréal, où nous avons marché côte à côte, pendant des heures à la pluie battante. Tout le long, trempé jusqu'à l'os, il avait le sourire tranquille des gens qui savent qu'ils font ce qu'ils doivent faire.
Pour moi, Bruno, c'était aussi le plaisir de se faire un gros câlin lorsqu'on se voyait et de discuter. Et on était toujours d'accord. Sur tout…
Dans mes propres moments difficiles, il aura toujours été accueillant et solidaire. Ça, je ne l'oublierai jamais. Jamais.
Un être exceptionnellement humaniste.
Tu vas me manquer. Tellement.
Mais depuis quelques mois, c'est trop de morts ici. Trop de morts.
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http://www.cyberpresse.ca/arts/livres/201001/06/01-936699-deces-de-lecrivain-bruno-roy.php
http://www.editionsxyz.com/auteur/11.html
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Et voilà un tout petit exemple parmi tant d'autres de la franchise et de la droiture de Bruno. Une entrevue à écouter et écouter:
http://archives.radio-canada.ca/societe/criminalite_justice/clips/11042/
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Plus les humains vieillissent, plus ils perdent des contemporains, amis, cousins, voisins et compagnons anciens, parce que le danger croît avec l’âge.
Mes condoléances. La mort, c’est, de la vie, la finale conséquence.
Je vous comprends tellement d’être triste. Je n’ai pas connu personnellement M. Roy, ni M.Falardeau.
Pas plus Nelly Arcan, ni Gilles Carle , non plus Lhasa. .. Mais leurs œuvres ont marqué ma vie. Leur mort me bouleverse profondément.
J’imagine sans peine le chagrin de ceux qui les ont connus!
Je me joins au commentaire de Marthe Ouellet et vous souhaite mes sincères condoléances Josée.
J’aime bien quand vous dites : «Et on était toujours d’accord. Sur tout…»
Imaginez si on était 7 millions comme ça…