«Le Parti libéral du Canada lance une nouvelle série de publicités dans les médias électroniques et écrits pour décrier le gouvernement conservateur de Stephen Harper. Les libéraux s'en prennent à la décision du premier ministre de fermer le Parlement jusqu'en mars prochain. Ils accusent Stephen Harper de privilégier ses propres intérêts au détriment de ceux des Canadiens.»
Extrait de:
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Et voici comment réagissait le gouvernement Harper par la voix de Steven Blaney, président du caucus conservateur au Québec. Parlant d'une campagne de «salissage», il ajoutait que «cette campagne est un gaspillage d'argent qui démontre que les libéraux avancent sans gouvernail».
Ah oui. Vraiment?
Venant d'un membre d'un gouvernement dont la marque de commerce comprend justement l'usage répété de publicités négatives contre les chefs libéraux Dion & Ignatieff, ça prend tout de même une solide dose d'audace pour faire une telle déclaration…
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Mais à mon humble avis, il est surtout intéressant de noter qu'avec cette série de publicités dites négatives, Michael Ignatieff répond à Stephen Harper avec une des armes préférées du premier ministre. Et certains diront peut-être «enfin»…
Car ce faisant, le chef libéral emprunte une tactique à laquelle Stéphane Dion, lui, s'était toujours refusé. Et ce, même s'il avait été lui-même LA cible de choix des publicités négatives conservatrices. Ce que plusieurs libéraux, privément, lui avaient justement reproché. Entre autres choses.
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Parlant d'«armes», voici justement de quelle manière Tom Flanagan – politologue et ancien proche conseiller de Harper – décrivait cette semaine dans le Globe & Mail, la guerre politique permanente que livre le PCC au PLC depuis l'arrivée de Harper. Dans le but, évidemment, de conserver le pouvoir.
Et si vous ne croyez toujours pas que c'est bel et bien ce à quoi nous assistons depuis 2006, voici la conclusion franche et directe de Tom Flanagan:
«Permanent campaign is the equivalent of the military concept of deterrence. In the words of the old Roman adage, if you want peace, prepare for war. It's not always pretty, but it works.»
Le mérite de la clarté….
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Mais, de toute façon, quitte à répéter ce que j'écrivais dans Voir la semaine dernière – «Casser le Parlement» – de même que dans ma chronique de The Gazette du 8 janvier, le fait est que tant et aussi longtemps que la droite canadienne demeurera unie sous Harper pendant que Iggy ne corrigera pas l'erreur magistrale qu'il a commise l'an dernier en faisant sauter tout projet de coalition ou d'alliance entre les partis d'oppostion, Stephen Harper peut espérer demeurer au pouvoir longtemps. Qu'il demeure minoritaire ou devienne majoritaire…
En d'autres termes – et pour rester dans les métaphores «guerrières» -, aussi longtemps que M. Ignatieff ne comprendra pas la nécessité de trouver une manière de rebâtir les ponts avec le NPD et le Bloc- ponts qu'il a lui-même dynamités -, le PLC aura beau lancer toute les campagnes de publicité négative possibles, ce ne sera en bout de piste que des coups d'épée dans l'eau…
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Pour visionner une des publicités:
http://www.youtube.com/watch?v=iRnnW80btl4&feature=channel
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Réponse de Stephen Harper pour justifier la fermeture du Parlement:
Messieurs, nous ne pouvons pas nous battre ici, c’est la salle de guerre.
Docteur Folamour- Stanley Kubrick.
Pas de nouveau projet de coalition d’Ignatief pour créer une pression en croissance sur le gouvernement Harper qui est minoritaire en attendant de le renverser, alors le PLC n’est pas plus crédible.
Ne parlons nous pas de deux scorpions libéraux et ici conservateurs certes alliancistes mais qui font feu tous deux contre le Québec.
Ignatief ne veut pas du Bloc comme support dans une coalition, la majorité des Québécois ne sont pas plus intéressés à un gouvernement fédéral libéral gouvernant seul.
Derrière la croix se tient le diable et Steven Blaney…
Cervantes, don Quichotte de la manche.
Si le comportement du premier ministre Stephen Harper est très discutable, la réaction libérale telle qu’illustrée par cette publicité de 31 secondes est d’une mièvrerie désespérante.
Un clip bien davantage puéril que dénotant d’une véritable indignation relativement à la manière arrogante de gouverner des Conservateurs.
Nul et moche.
Bonsoir à tous,
Car bien évidemment, car les proverbes ne sont pas là pour rien, et ainsi constater que : < Ce qui se concoit bien s'énonce clairement > et pour ce faire, se donner au moins la peine de visionner en différé l’excellente entrevue réalisée par le très fugace Monsieur Daniel Poulin avec Monsieur Steven Harper dans cette émission de Radio Canada soit : < Les coulisses du pouvoir > . Ainsi, nous pourrons constater l’immense frustration qui anime les Libéraux de Monsieur Michael Ignatieff qui, et sans qu’ils puissent rien faire d’autre que le constat évident qu’ils ont tiré dans leur propre filet en obligeant les Conservateurs à gouverner au centre de l’échiquier en imposant aux Conservateurs une gouvernance à la sauce libérale et à la sauce du NPD….
Car ainsi, et de cette facon, les Conservateurs minoritaires se dorent la pilule et d’autant plus le blason en se retapant une virginité que l’on ne pouvait espérer mieux au yeux du Canada qui, contrairement au Québec est beaucoup plus politisé….. Et à la guerre comme à la guerre, je me dois de féliciter mes amis les libéraux d’utiliser les mêmes armes que l’adversaire a toujours utilisé contre eux, c’est à dire la publicité négative qui était très mal percue dans les officines libérales auparavant et je ne peux que m’en réjouir car, et ce par malheur, nous en sommes rendu là avec cette démonisation des libéraux orchestrée par la < bactérie dévoreuse de pensions fédérales > qu’est le Bloc Québécois….. Et croyez bien que dans 100 ans, les Nationalistes Québécois en reparleront encore et ce, sur le même pied que la défaite des Plaines d’Abraham et du rapatriement de la Constitution de 1982……Car pour eux, comme chantait Boris Vian : < Faut que ca saigne > . Ainsi, aussi bien oublier le vote libéral au Québec car avec 15 à 20 circonscriptions suffira pour incarner la représentation libérale d’UN OCÉAN À L’AUTRE et je suis assuré que les Canadiens ne voulant pas d’élections pour y gaspiller 300 millions en perte de temps et d’énergies vitales car, ce n’est pas grave, laissons les Conservateurs gouverner sans dangers pour la Fédération car gouvernant avec un impératif libéral d’interventionnisme dans l’économie de la crise économique actuelle et qui n’est surtout pas finie ! Et la sagesse canadienne reviendra en force à la prochaine élection fédérale en portant au pouvoir le < Natural Governing Party > qui fit du Canada antérieur sa marque de commerce et sa notoriété comme pacifiste et les bras grand ouvert sur le monde excepté nos tristes Voisins du Sud…… Car les lecons de l’HISTOIRE CANADIENNE en font foi. Et merci, de Erwan Basque.
@Claude Perrier
» la réaction libérale telle qu’illustrée par cette publicité de 31 secondes est d’une mièvrerie désespérante… Un clip bien davantage puéril… Nul et moche »
Cette pub n’est ni mièvre ni moche.
La mocheté libérale, c’est le Comte Ignatieff qui l’incarne par sa répudiation d’une coalition qui avait le vent dans les voiles et par son incapacité à présenter une autre voie – une autre voix? – que la coalition.
L’homme – cet homme-là – se croyait un dieu, ce qui aura précipité sa descente aux enfers.
Intellectuel brillant, sans doute, mais complètement déconnecté. Et stratège médiocre.
Son adversaire (Harper) avait réagi à la formation de la Coalition comme un chien réagit sous l’effet de la frayeur: il a perdu sa contenance, perdu les pédales, et prononcé des discours enflammés contre les séparatiss et les socialiss…
Plutôt que de laisser Harper s’enfermer dans le carcan de son idéologie d’extrême droite, ce qui aurait eu pour effet de laisser l’extrême-centre aux Libéraux, cet imbécile d’Ignatieff répudie la Coalition à laquelle son prédécesseur avait adhéré, et donne ainsi raison à Harper d’avoir dénoncé cette « tentative honteuse des gauchistes et des séparatistes » de voler le pouvoir aux « Canadiens ordinaires ».
C’est comme si Iggy avait dit aux Canadiens: « Pfiou. Grâce à la clairvoyance de Stephen Harper, nous avons échappé de justesse à une tentative de coup d’état dirigée par les communistes du NPD et les révolutionnaires du Bloc Québécois.
Faut-il se surprendre que, un an plus tard, Harper en rajoute une couche?
= = =
Bref, ce n’est pas le clip qui est puéril. Et moche. C’est le chef libéral qui avait blâmé son prédécesseur Dion pour son manque de couilles et qui n’en a lui-même pas une de plus… C’est le chef libéral qui annonce à Stephen Harper que peu importe son agenda, peu importe son mépris à l’égard du système parlementaire, peu importe les décisions qu’il prendra, non, il ne risque pas d’être renversé.
Dans mon temps, on appelait ça: « donner un chèque en blanc »…
Et pas à n’importe qui!
= = =
Le bouffon breton, qui a décidément de la suite dans SON idée (au singulier) a déjà désigné un bouc émissaire: le Bloc Québécois!
Bien sûr.
Le nationalisme québécois est d’ailleurs responsable des ouragans, des tornades, du verglas, des tempêtes de neige, de la sécheresse qui sévit en Australie ou en Californie, de l’assassinat de John Lennon, de l’effondrement des tours jumelles du WTC et de la crise économique qui a embrasé le monde à l’automne 2008.
Pauvre Erwan, il n’y est pas pantoute. Blame it on the Bossa Nova!
Ce que je trouve intéressant avec ces publicités, c’est qu’elles dégagent autant d’enthousiasme que le chef libéral lorsqu’il parle!
Soyons bons joueurs, ça peut aller pour les publicités qui cherchent à discréditer l’autre. Mais pour ce qui est de Michael Ignatieff, me semble qu’un peu plus d’entrain pourrait l’aidé.
Je suis conscient que l’enthousiasme de l’aspirant est en partie miné par la barrière de la langue. Le français n’est évidemment pas sa langue maternelle. Mais lorsque tu souhaites que les électeurs votent pour toi, me semble que c’est ta responsabilité d’inspirer les autres.
Comme je le mentionne sur mon blogue, Micheal Ignatieff a un problème de communication et de vision.
http://g-m-l.blogspot.com/2010/01/ignatieff-un-plus-tard.html
Guy-Michel Lanthier, ing.
Conférencier et consultant en leadership
Si une coalition prenait le pouvoir cela mennerait à une crise de l’unité canadienne d’un type jamais vu encore puisque c’est une (Alberta) ou deux ( Saskatchewan) provinces qui menacerait le statut quo. Ignatieff a compris que le rapport de force n’était pas favorable à Ottawa mais bien aux provinces pétrolières qui montent en puissance.
D’où cette déclaration qui a une porté politique considérable, puisqu’elle enterre le Canada de Trudeau au sein même du PLC:
« Over the past several months, Michael Ignatieff has been surprisingly positive toward the Alberta oil sands. In a Vancouver pub this past January, the Liberal leader had this to say : “It [the oil sands] changes everything about our economic future. It changes everything about Canada’s importance in the world.” This is new talk for the Liberal party, and it parallels Prime Minister Harper’s stance on the issue – that energy is a key geopolitical tool for Canada. But Ignatieff has gone even further, framing the oil sands as fundamental to the future of Canadian federalism. “Energy policy in our country is a national unity issue,” the leader was quoted as saying at the same Vancouver meeting. Ignatieff’s explicit openness toward the oil sands stems from his desire to rebuild the Liberal Party in Western Canada and to escape the sour political legacy of Pierre Trudeau’s 1980 National Energy Program.
(http://greenpolicyprof.org/wordpress/?p=227)
………………
Conclusion: Tant qu’Ottawa sera contrôler par l’Alberta qui l’utilisera pour faire avancer ses intérêts énergétique, tout ira bien , mais dès que les réformistes perdront ce contrôle, la réaction sera drastique.
Et le Québec aura à cette occasion une chance de sortir de la cage à castor qu’est la Constitution de 1982.
Bonne et heureuse année 2010 à vous et vos lecteurs madame Legault.
Changement de propos, je suis en colère…
Que font la Caisse de dépôt et les fonds syndicaux ???
Que font ces imbéciles ???
J’entendais le Ministre des finances Gignac, L’État ne va pas commencer à s’occuper du raffinage…
Pourquoi ?? Ça dérengerait les plans de Desmarais ???
C’est drôle pourtant l’État s’occupe bien du nucléaire, de l’Hydro électricité, de l’Alcool, etc ??
Premièrement, Québec doit mettre la main sur les installations de Shell, pour notre indépendance énergétique, notre autonomie. On peut acheter des barils de pétroles n’importe-ou dans le monde, mais le raffiner c’est un peu plus compliqué…
Si non, on risquerait de tomber sous le contrôle des cartels internationaux du raffinage. Ils pourraient multiplier les prix à l’infini puisque nous sommes dépendants du pétrole pour le moment.
De plus,
On parle d’environ 500 emplois.
La vice-première Ministre Normandeau veut risquer la vie des Québécois dans la réfection de Gentilly 2 et y investir plus de 2 milliards et tout ça, dit-elle, est pour conserver 200 emplois ???
De surcroît, le nucléaire n’est pas rentable, présentement il ne fournit au Québec que 1% de notre consommation, le nucléaire entraînera de nombreux cancers, malformation des foetus et maladie étrange de peau. De plus, Est-ce que l’on peut voir les 200 Relevé-1 et T-4 2008 de ces 200 employés, ce n’est probablement même pas vrai…
Alors qu’il n’en couterait qu’environ 1 milliard pour acquérir cette raffinerie, rentable, et protéger 500 emplois.
Cependant, 500 emplois, elle crache là-dessus ?? C’est trop ???
Deux poids, deux mesures…
De surcroît, Montréal ne deviendra pas le dépotoir du bitumineux !!!
Combien Shell a fait de bénéfice net l’an passé ? Ils font peut-être ’’bin’’ pitié, cependant ça doit bien se chiffrer dans les millions. Millions qui pourraient être investis dans nos hôpitaux et dans l’éducation…
Nos gouvernements ne travaillent pas pour nous, croyez-moi !!
Mais le peuple n’a pas dit son dernier mot !
NOUS VAINVRONS !
SYLvie R. Tremblay, Jeanne du LYS
P.-S.- Votre titre Jean-James Bond Charest, m’a bien fait rire…
Si le pétrole est si important pour le Canada, comme l’affirme M. Ignatieff, que Ottawa augmente les redevances des pétrolières et inonde les coffres de l’état de beaux et merveilleux dollars. Les pétrolières, qui ne sont pas canadiennes, ne partiront pas avec les sables bitumineux dans leurs valises. Elles sont obligées de traiter les sables bitumineux là où ils sont, c’est-à-dire, au Canada. Un peu de colonne que diable.
Mieux encore, nationalisons, en tout ou en parti, l’industrie pétrolière. Mais ça, ça serait une vrai révolution. Tout cet argent qui renflouerait les coffres de l’état. Mais non. Surtout pas. Il faut laisser aux capitalistes étrangers la poule aux oeufs d’or. Nous, les concombres, on regarde passer la parade…
Et pour ce qui est de la coalition de l’an dernier, M. Ignatieff a raté une occasion historique de faire progresser le Canada. On a raté un tournant important dans notre histoire parce que Bay St craignait ce qu’il ne pouvait contrôler à 100 %. M. Dion résistait probablement à Bay St en appuyant la coalition. M. Ignatieff avait une meilleure écoute, comme on a vu.
Encore une fois, l’argent à saboté notre histoire. Le veau d’or coûte cher à la société.
Acheter la raffinerie de Shell… Ce serait un bon début.
Et Oui! Dehors le nucléaire. Un éléphant blanc dont on a pas besoin.
Le nucléaire à l’université, pour des recherches, si on a les moyens.
Le nucléaire au Québec me fait penser à la grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf. On connait l’histoire. Non, merci.
Bien dit Mme Tremblay. Nos politiciens élus sont bien à la solde des capitalistes indigènes et étrangers. Nous, on a qu’à se laisser tondre, béatement. Bèèèè!
Bonjour Mme Legault,
Eh oui!!! C’est avec les grosses subventions de Québec que POWER CORP, alias Desmarais, va acheter cette raffinerie (on va se mettre à genoux pour le supplier de nous sauver de notre propre turpitude) et qui, avec Gas Metro, va contrôler ces vastes segments du marché énergétique.
Bien sûr, ne pas oublier TOTAL !!!
La convergence serait totale avec une dénationalisation partielle d’Hydro-Québec et son réseau de distribution.
Voyez-vous venir Mister Charest….. avec ses gros sabots???
C’est sûr, il va les sauver les emplois mais à quel prix, ou, quel serait le bon prix pour nos amis « solidaristes » ?
Bye
La question ici, n’est pas tellement de sauver 500 emplois, avec ses dérivées, mais d’assurer une partie de notre alimentation en pétrole et ses produits dérivés.
Cela dit, il faut se méfier. Si Shell laisse tomber, ce n’est certe pas parce que tout baignait dans l’huile, n’est-ce pas.
Il ne faut pas acheter chat en poche. On risque les mauvaises surprises.
Et pourquoi le contribuable avancerait-il l’argent à des investisseurs privés, alors qu’on pourrait parfaitement de venir propriétaire, en tout ou en parti, et récolter les bénéfices, en tout ou en parti?
Si c’est bon pour l’un, c’est bon pour l’autre. N’est-il pas?
@ M. Warren Peace
Bien que je n’aie pas très bien compris le sens du commentaire que vous m’avez adressé, il m’a pourtant semblé que nous sommes assez d’accord sur le manque de leadership et de pertinence du chef libéral Michael Ignatieff.
C’est effectivement un intellectuel complètement déconnecté de la réalité, et rien de particulièrement utile pour nous ne peut en être espéré. Et il est un stratège tout à fait médiocre, comme vous le dites.
Mais je maintiens, cela étant, que cette publicité libérale est puérile et moche. À l’image même du mauvais stratège qu’est M. Ignatieff.
Et si je dis ainsi des âneries, vous me feriez un immense plaisir de me les signaler, en m’expliquant un peu pourquoi. Merci bien.
Bonjour à tous,
Car dans ce libre-échange que vous réclamiez à haut cris avec le < petit GARS DE BAIE-COMEAU > en voulant l’ALENA où vous vous êtes donnés pieds et poings liés au Yankees comme disait si bien Monsieur Ignacio Ramonet dans Le Monde Diplomatique ! Et bien, ce libre-échange qui veut le libre-marché en voulant strictement laisser aller les dites forces du marché sans aucun interventionnisme de l’État, vous les Péquistes, et bien : DANSEZ MAINTENANT, dansez, dansez jusqu’à votre épuisement car c’est tout ce que vous méritez ! Et merci de Erwan Basque.
Monsieur Basque,
Si vous faisiez un effort, même un tout petit effort, pour écrire vos commentaires de manière un peu moins nébuleuse, ce serait vraiment apprécié.
Plusieurs de vos interventions contiennent des éléments intéressants, même pertinents selon le cas, mais la difficulté de vous lire et de vraiment vous comprendre en limite sérieusement la portée.
Essayez s’il-vous-plaît d’être plus intelligible. Nous y gagnerons tous – et vous le premier.
Merci.
Le problème au fédéral en est un de chef avant tout. Harper est en poste strictement à cause du chef du PC qui est incapable de faire mieux que Stéphane Dion au niveau popularité. Le PLC semble aussi encore en pénitence pour ses années de magouilles et de malhonnêteté. Au Québec encore plus qu’ailleurs. De toute façon la majorité des québécois n’ont aucune confiance au fédéralisme canadien et le succès du Bloc le prouve à chaque élection depuis quelques décennies.
Si le PLC aurait à sa tête un » canadien français » prêt a TOUT pour se faire élire au parlement d’Ottawa , prêt à piler sur le tête du peuple québécois pour avoir la reconnaissance du ROC , Harper et ses conservateurs seraient réellement en danger . Pour le moment Ignatieff ne fait pas le poids et le PLC est encore poigné avec l’image d’un parti corrompu par la $$$$$$.
M. Perrier, le semeur de zizanie M. Basque, notre Tullius Détritus, ne pourrait pas être moins nébuleux, de peur de découvrir le manque de logique dans ses arguments de confrontation. Nous ne voyons pas sa logique, seulement que c’est choquant pour la majorité ici.
En tout cas, ces publicités en disent long sur le gars. Ignatieff utilise les mêmes armes car il est le duplicata rouge du bleu élevé dans l’Ouest et qui nous gouverne: un règne sans partage pour le POUVOIR (vous savez ce que je pense de cette vision mièvre des gouvernants) ! Ignatieff n’est justement pas du genre à vouloir le partager, le pouvoir: plutôt crever que d’en devoir une aux Bloquistes, c’est clair. De toute façon M. Ignatieff, si les Conservateurs n’entrent pas au Québec c’est bien grâce aux Bloquistes, mettez ça dans votre pipe et tant pis pour vous, quand vous vous réveillerez, il sera trop tard.
En passant amis lecteurs, Portez attention et remarquez la proportion des politiciens qui utilisent le « je » par rapport à ceux qui utilisent le « nous ». Ça permet de dégager les gros égo de la mêlée.
Pour ce qui est de la raffinerie, c’était pratiquement écrit dans le ciel; en la fermant, non seulement on perd des emplois mais on créera rapidement un phénomène de rareté si cher aux gobe-sous. Souvenez-vous l’année dernière, la hausse du prix (très probablement soufflé) était en partie due au manque de raffineur. Maintenant, suivez bien l’ascension de la taxe ascenseure dans les prochains mois. M. Charest en aura certainement une couple de drôles à nous pousser.
Bonsoir à tous,
Car et je m’explique :
!978…..Super-structure de Monsieur Jacques Parizeau voulant l’ALENA et le dollar américain.
1984…..Élection fédérale ayant pour enjeu le libre-échange avec les États-unis piloté par le petit gars de Baie-Comeau en se servant de la machine électorale du Parti Québécois qui offrit ses loyaux services aux Conservateurs Canadiens .
1984…..4 septembre les Conservateurs élus avec l’aide du Parti Québécois avec une majorité écrasante au Québec et la venue de Monsieur Ronald Reegan qui vint fêter cette victoire à Québec en chantant une chanson irlandaise avec Monsieur Brian Mulroney et Monsieur René Lévesque qui se tenaient bras dessus, bras dessous en chantant tous les trois : ( When Irish eyes are smiling……)
1984……Nomination de Monsieur Peter Murphy et Monsieur Simon Reisman comme négociateurs en chef soit du côté américain et l’autre du côté canadien.
1988…..Élection fédérale portant sur la ratification de l’entente sur le libre-échange gagnée avec 43% du suffrage exprimé alors que 57% des Canadiens votaient contre avec 37% du suffrage aux Libéraux et 20% du suffrage exprimé au Nouveau Parti Démocratique soit le NPD……alors que le balayage Conservateur sévit au Québec avec les Péquistes votant pour le petit gars de Baie-Comeau………
1988……Menace de Monsieur John Turner de tout déchirer de cette entente car non démocratique dû au simple fait que 57% des Canadiens ont voté contre ainsi que tous les syndicats canadiens et toute la gauche excepté dans la Société Distincte soit ici au Québec…….
!994…….Élection fédérale gagnée par les Libéraux de Monsieur Jean Chrétien en balayant le Canada d’un Océan à l’Autre excepté le Québec……
1994…..Avec le bon vouloir de déchirer cette entente, les Libéraux recoivent un avis de non-recevoir des négociateurs en chef car c’est signé et coulé dans le béton…..
!994…….En riposte à ce scénario, pour ne pas être captifs des Américains, Monsieur Jean Chrétien ouvre toute grande les portes du libre-échange avec la Chine, nos amis depuis les incessantes visites de Monsieur Pierre-Elliot Trudeau et percu comme une gifle par les Yankees.
!995…..Victoire du Non.
1995….Visite ici de Monsieur Ignatio Ramonet pour couvrir ce fait ……Monsieur Ignacio Ramonet est alors le directeur du Monde Diplomatique…..
1996….Une du Monde Diplomatique : Les Marchands de Brouillard………
Merci, Erwan Basque.
Bonsoir à tous,
Fatigué, oui peut-être car j’oubliais la citation de Monsieur Ignacio Ramonet dans cette Une qui veut dire page frontispice en voulant être clair : < Comment oser vous parler de Souveraineté aux Québécois en ayant été les principaux artisans du libre-échange avec les États-Unis alors que vous vous êtes donnés PIEDS ET POINGS LIÉS aux Américains ! > . Car dans ce libre-échange, où il faut laisser aller les forces du marché car ROI et Maître, l’interventionnisme de l’état qui veut nationaliser est non avenue……..
Et merci de Erwan Basque.
Bonsoir à tous,
Fatigué, oui peut-être car j’oubliais la citation de Monsieur Ignacio Ramonet dans cette Une qui veut dire page frontispice en voulant être clair : < Comment oser vous parler de Souveraineté aux Québécois en ayant été les principaux artisans du libre-échange avec les États-Unis alors que vous vous êtes donnés PIEDS ET POINGS LIÉS aux Américains ! > . Car dans ce libre-échange, où il faut laisser aller les forces du marché car ROI et Maître, l’interventionnisme de l’état qui veut nationaliser est non avenue……..
Et merci de Erwan Basque.
Bonsoir à tous,
Et suite à mon topo exprimé < ON THE FAST TRACK > à 18.23 en ce jour du 11 de Janvier 2010 rejoignait cette chronologie exprimée il y a de cela quelques minutes ……..car je ne suis surtout pas pédagogue car n’étant pas payé pour ce faire …….Merci, Erwan Basque.
M. Basque,
Je pense que la seule erreur que les Péquiss comme vous dites et les « pour » l’ALENA ont commise, c’est d’avoir cru que les Américains étaient honnêtes et de bonne foi..
Avec un chef libéral tel que Michael Ignatieff, chez qui transparaît quelque peu une attitude que l’on pourrait qualifier de hautaine, sans pour autant que celui-ci soit à la hauteur de sa fonction, nous risquons d’être coincé pour un bon moment encore avec Stephen Harper.
Ce message libéral anti-conservateur manque totalement de dynamisme, de « gnap », de cette qualité que l’on nomme « appeal » dans la langue de Shakespeare (comme dans « sex-appeal »).
N’y a-t-il donc aucun concepteur publicitaire compétent vers qui aurait pu se tourner le parti libéral? N’y a-t-il que des amateurs de catégorie D- qui veuillent associer leur nom au PLC aujourd’hui?
Ou est-ce tout simplement un message fade et endormant, choisi par Michael Ignatieff lui-même, parce qu’il lui aurait trouvé un côté familier, une grande ressemblance avec sa propre personnalité?
Stephen Harper, tout minoritaire qu’il soit, est probablement à faire des projets à long terme pour son gouvernement…
L’ALENA fut une erreur. On en convient. On s’est fait avoir sur le long terme. Nous allons verser des larmes de sang quand sonnera l’heure de nous effacer devant l’appétit insatiable des amerlocs pour nos richesses naturelles essentielles à notre survie mais qui nous passeront sous le nez en direction de la frontière : la part du lion.
Les Libéraux ne sont pas intéressés à renverser Herr Harper car ils ont les mêmes maîtres. Ils obéissent aux ordres qui sont de laisser Herr Harper en place.
Les vrais maîtres de nos sociétés sont satisfaits des performances du dictateur. Donc, on laisse aller.
Entre temps, on se berce d’illusions de démocratie.
J’ai le regret de vous dire que l’Alena n’a pas été une erreur. La prépondérance était une réalité avant cette entente et le demeure après.
Ce que l’Alena a permis c’est de désenclaver le Québec et le soustraire à une dépendance du commerce Est Ouest pour ouvrir l’axe naturel du commerce qu’est le Nord Sud.
Ce faisant nous avons créer un contexte qui sert mieux les intérêts de l’État du Québec. Reste à dégager des stratégie d’État pour mieux en tirer partie; ce qui est un débat tout à fait différent.
Bonjour à tous,
Car si j’écris : < La psychose causée par la grippe porcine à l'origine et nommée par la suite du qualificatif de AH1N1 a eu comme objectif premier de garnir les coffres de ces multinationales de l'industrie de la maladie, ce que sont les compagnies pharmaceutiques en faisant de cette psychose d'une pierre deux coups car, avec l'accord tacite des gouvernements pour s'en servir comme d'un levier dans un strict but de Protectionnisme....>
En effet, cet longue phrase écrite pour des échanges épistolaires avec des amis européens qui sont tous politisés et savent de facon pertinente la différence entre ce qui est à gauche et ce qui est de droite ! Cette phrase écrite dans un seul jet a le privilège d’être comprise par eux dans un seul jet car, étant familier avec la virgule et le point virgule et aussi les points d’exclamation et d’interrogation…… Avec en plus les points de suspension pour inviter à la nécessaire réflexion……
Et si certains d’entre vous ont été éduqués par les Jésuites qui clamaient en réclamant : Sujet, verbe, complément et un point. Encore une fois : Sujet, verbe, complément, un point et c’est tout……
Car eux, entre eux , dans leurs échanges épistolaires en utilisant le merveilleux de la Langue Francaise ne se réduisaient pas à ce triste scénario, à cette contrainte !
Finalement, car bien souvent, je constate avec tristesse des phrases de certains, une sans sujet, l’autre sans complément quand quelquefois, le VERBE y est manquant …….Faut-il en plus abolir et la virgule, et le point virgule pour se limiter au Point ? Grand bien vous fasse de Erwan Basque.
» Et bien, ce libre-échange qui veut le libre-marché en voulant strictement laisser aller les dites forces du marché sans aucun interventionnisme de l’État, vous les Péquistes, et bien : DANSEZ MAINTENANT, dansez, dansez jusqu’à votre épuisement car c’est tout ce que vous méritez ! » – Erouanus
Désolé. Ce n’est pas le PM du Québec, ni encore moins un sale Pékiss, qui a signé l’accord de libre-échange. C’est le p’tit gars de Be-Comeau, un irlando-quebecois (l’absence d’accents est voulue…)
Plus désolé encore: « dansez, car c’est tout ce que vous méritez »… Heu, même les pas-pékiss? Ce triste sort, pour peu qu’il soit si triste, est partagé par les Québécois de toutes tendances. Et aussi par les Albertains et les Ontariens, qui ne sont pas pékiss!
= = =
» 1984…..4 septembre les Conservateurs élus avec l’aide du Parti Québécois avec une majorité écrasante au Québec et la venue de Monsieur Ronald Reegan qui vint fêter cette victoire à Québec en chantant une chanson irlandaise avec Monsieur Brian Mulroney et Monsieur René Lévesque qui se tenaient bras dessus, bras dessous en chantant tous les trois : ( When Irish eyes are smiling……) »
Encore une simplification simpliste. En 84, le PC de Mulroney a raflé 211 des 282 sièges au Parlement. Un raz-de-marée dans toutes les régions du pays, même celles qui sont inaccessibles aux organisateurs pékiss.
Nul besoin des Pékiss pour obtenir en 84 un gouvernement majoritaire!
Pôv Erwan, toujours aussi perdu…
= = =
» Et si certains d’entre vous ont été éduqués par les Jésuites qui clamaient en réclamant : Sujet, verbe, complément et un point. Encore une fois : Sujet, verbe, complément, un point et c’est tout…… »
Eh bin non, moué, c’est les Clercs de St-Viateur…
Y a pas de verbe, dans cette dernière phrase; et pourtant elle se tient. Celles de Gaius Tullius Erwanus ne se tiennent pas, même quand elles comportent sujet, verbe, complément, virgules, points-virgule et points. C’est que les idées, il faut les organiser un peu…
= = =
» car je ne suis surtout pas pédagogue car n’étant pas payé pour ce faire »
Voilà un « pléonasme redondant »! Juxtaposer Erwan et pédagogue constituerait d’ailleurs un oxymoron…
Bonjour à tous,
L’ALENA, est-ce une erreur où pas ? Car il est de toute évidence malheureusement trop tard pour se poser la question ? Car sur papier, la logique d’être pour est défendable mais dans les faits et sur le long terme, c’est totalement une arnaque qui mystifia les Nationalistes Québécois en voulant de cette facon surréaliste sortir du GOULAG CANADIEN et certains futés se sont servis d’eux comme DINDON DE LA FARCE et je m’explique.
En effet, sur papier, la froide logique des choses sur le plan économique et rien de plus en fait un argument puissant ! Car auparavant, jusqu’en 1984, l’économie canadienne se voulait est-ouest pour éviter de tomber dans les griffes de ces puissants Yankees en évitant à tout prix le Nord-Sud pour se protéger de cette racaille sans foi ni loi.
En outre, autant sur le plan géographique que sur le plan climatique, la Colombie-Britannique est la province canadienne qui s’apparente le plus à l’État limitrophe américain du sud qu’est la Californie ! Comme les provinces centrales canadiennes ressemblent exactement à ces États américains au Sud de leurs frontières ! Et comme l’Ontario et son voisin du sud qu’est le Michigan avec des économies parallèles…….Et le Québec dans tout cela, à quoi ressemble le Québec au sud de ses frontières ? Et dans les faits, et si ce Nord-Sud tant voulu par les Nationalistes Québécois n’avait pas UN SUD SANS FIN……..
Par ailleurs, et c’est là que le bât risque de blesser et je m’explique ! Car avec votre souvenance qui fait souvent défaut, souvenez vous de votre tribun adoré, ce Monsieur Bernard Landry en bon latin de service a servi comme émissaire ou plutôt comme mercenaire pour vendre cette infecte salade de l’Alena aux AMIGOS du Mexique qui hésitaient alors de sauter dans le train de cette funeste entreprise de circulation des biens et des services mais pas des citoyens des pays concernés car seulement le < cash >a le droit de voyager et soyez en sûrs !
Finalement, et en Espagnol sur une chaine de télévision mexicaine s’adressant à la population mexicaine pour les convaincre d’adhérer à ce concept fumeux de libre-échange, Monsieur Bernard Landry déclara ce qui suit : < Vous, amigos en signant cette entente de l'Alena, vous allez être gagnant car vous en serez la main d'oeuvre avec beaucoup d'emplois à venir, les Américains fourniront leur technologie en nous fournirons les MATIÈRES PREMIÈRES, car dans ce marché de dupes pour vous tous, au Sud de votre Québec adoré se trouve les Yankees, au Sud des Yankees se trouve le Mexique avec sa main d'oeuvre et au SUD du MEXIQUE, IL Y A ENCORE LE SUD ......et sa main d'oeuvre bon marché car vous l'avez VOULU, vous l'avez EU.....Et merci de Erwan Basque.
@Claude Perrier – 18h11
» Bien que je n’aie pas très bien compris le sens du commentaire que vous m’avez adressé, il m’a pourtant semblé que nous sommes assez d’accord sur le manque de leadership et de pertinence du chef libéral Michael Ignatieff. »
Je situe simplement le problème en amont (Ignatieff) plutôt qu’en aval (la pub libérale).
Cette pub n’est moche ou nulle que dans la mesure où le Prince Ignatieff n’a pas de couilles, ET dans la mesure où Harper le sait sans couilles.
En toute autre circonstances, la prorogation à des fins si manifestement partisanes aurait pu libérer le Canada – et le Québec – des griffes du Reform Party!
Mais compte tenu de l’absence de volonté politique d’Iggy, sa pub, ce n’est rien d’autre qu’un exercice de style.
C’est tout ce que j’avais voulu exprimer.
Bonjour à tous,
Ayoye, tu m’fais mal,
A mon coeur d’ANIMAL,
L’IMMIGRÉ de l’intérieur,
Tu m’provoques des douleurs,
TU M’FAIS MAL AU COEUR !
Et merci Gerry en ce doux souvenir du Bistrot à JOJO, et tant pis si je me sers d’une de tes strophes pour enrayer la bêtise humaine….Et encore merci de Erwan Basque.
» la Colombie-Britannique est la province canadienne qui s’apparente le plus à l’État limitrophe américain du sud qu’est la Californie ! » – Erwan LePerdu
Heu…
Pas besoin d’avoir été éduqué chez les Jésuites pour savoir qu’entre la Colombie Britannique et la Californie, il y a d’abord l’État de Washington et juste au sud, l’Oregon…
« État limitrophe », mon petit Erwan, ça veut dire: « État contigu », ou encore « État avec lequel on partage une frontière commune… »
Pas fort en français. Par fort en politique. Pas fort en géographie.
Et si on essayait les recettes de tartes aux pommes?
Bonjour à tous,
Et bin oui, utilisant la Californie car le plus grand et ayant le plus d’impact dans la COMMUNICATION……Oh YES….
Merci de Erwan Basque…..
Erwan ne sait pas écrire…
Erwan ne connaît rien à la politique…
Erwan ne connaît rien à la géographie…
Et pire encore, il ignore ce qu’est l’honnêteté intellectuelle! Et quand il commet une erreur, au lieu de le reconnaître, il essaie de noyer le poisson.
Comme ci-après: » Et bin oui, utilisant la Californie car le plus grand et ayant le plus d’impact dans la COMMUNICATION……Oh YES…. »
On sait tout ça, Erwan. On sait que la Californie a plus d’impact que l’Oregon ou Washington State. On sait aussi qu’elle ne peut être comparée à la Colombie Britannique. ni par son profil ethnique (26% parlent espagnol à la maison) ni par son importance relative (le BC est la 3e province en importance, la Californie est bonne première), ni par son poids démographique (la Californie est plus peuplée que le Canada!).
Mais la question n’est pas là. Tu as parlé d’État LIMITROPHE, Buster. Or la Californie et le BC ne sont PAS limitrophes.
Un adulte aurait la décence de reconnaître qu’il a fait erreur. Mais pas un Erwan…
Bonjour à tous,
Mais il a du < Capucin > dans le corps ce petit car attendez que je sorte la < TAPETTE > à mouches………..Merci à tous de Erwan Basque.
Les libéraux n’ont aucune vision de l’avenir à proposer qui serait différente des conservateurs ou du Bloc ou du NPD. Quand on n’a pas de vision, on bataille avec les autres pour faire accroire qu’on est un bon batailleur.
Juste du vent et de la mock-democratie.
M. Pomerleau, j’ai beaucoup de respect pour vous. Je le dis sans ironie.
Cela dit, je vous trouve drôlement gonflé 🙂 d’affirmer que l’ALENA est bon pour nous alors que Môssieur Parizeau conclut que, tout compte fait, l’ALENA fut une erreur. Comme j’ai beaucoup de respect pour le jugement de M. Parizeau, je suis confondu.
Comme l’a dit un de nos participants à ce blogue, notre erreur a été de faire confiance aux Américains.
Pour la première fois, cette année nous souffrons d’un déficit commercial avec nos voisins du Sud. Jusqu’à cette année, nous étions gras dur, toujours gagnants.
Mais l’article 11 va nous clouer au pilori quand sonnera l’heure de vérité.
Cordialement.
M. Basque, je croyais que même avant l’ALENA, il y avait plus de commerce Nord-Sud que Est-Ouest. A part le pétrole, il était très difficile de commercer Est-Ouest au Canada. Le protectionisme provincial sévissait grandement et même encore il sévit.
Lors d’une fort agréable visite de l’Ouest du Canada, il y a deux ans, nous nous sommes laissés dire, par un viticulteur de la C.-B., qu’il lui était impossible de vendre son vin, fort bon, en Ontario car le lobby des viticulteurs ontariens interdisait qu’on leur fit concurence avec du bon vin canadien mais de l’Ouest.
L’ALENA ouvrait d’avantage de portes à nos commerçants que la confédération canadienne. Il a fallut une éternité pour avoir droit de boire au Québec, ou en Ontario, de la bière des Maritimes. 🙂
On croyait faire un bon coup en quémendant l’ALENA. On est tombé dans un piège à cons réclamé par nous mêmes. Nous avons été les artisants de notre propre malheur. 🙁
Le mieux est l’ennemi du bien. On aurait dû s’en souvenir.
Quand on mange à la table du diable…
Bonjour à tous,
Et encore une fois sans vouloir offusquer personne car ce n’est pas mon but, les échanges Nord-Sud sévissaient entre le Québec et les Yankees bien avant 1984 ! Car pour ne pas du tout avoir affaire avec le reste du Canada, souvenez vous bien du fer vendu à un sou la tonne par cette bande de joyeux lurons de l’Union Nationale de Monsieur Maurice Duplessis ! Et se souvenant des publicités du gouvernement québécois envoyées dans les grands quotidiens américains pour inviter toutes les compagnies américaines qui le désirent à venir s’installer ici en leur répétant ad nauséam que les syndicats au Québec, il n’y en a PAS !
En effet, pendant que le reste du Canada essayait de s’arranger ensemble avant 1984 avec l’économie EST-OUEST ou la Moosehead et Alexander Keith’s étaient consommées d’un Océan à l’Autre excepté bien sûr dans la belle province, ou les travailleurs canadiens se promenaient allègrement d’une province à l’autre et essayaient de consommer canadien pour éviter le plus possible d’avoir affaire au Sud. Et cette économie Est-Ouest en étant bien sûr illogique sur le plan économique et soyez en sûrs, en voulant faire < fi > de l’économique pour surtout se protéger de cette hégémonie américaine et de cet envahissement de nos tristes voisins du Sud en voulant protéger la souveraineté canadienne par le < PROTECTIONNISME CANADIEN > tant et tant décriés par les Yankees et, malheureusement les Nationalistes Québécois……
De plus, surtout se souvenir que quand même il n’y a pas si longtemps, les travailleurs québécois par dizaines de milliers travaillaient en Ontario et au Nouveau Brunswick , en Alberta et en Colombie-Britannique alors que les travailleurs de la construction qui de temps en temps voulaient de l’Ontario en ayant fait une soumission acceptée sur un contrat québécois n’avaient pas du tout le droit de venir ici car les manifestations de solidarité s’organisaient en force car < ils venaient voler nos JOBS > . Et, je crois même que cela existe encore !
Finalement, et pour conclure, car quelques fois, il faut bien se souvenir ! Souvenez-vous de FIRA ! Car FIRA était le plus gros département de la Chambre des Communes, je crois qui d’une facon implacable voulait empêcher les compagnies américaines de venir s’établir au Canada ! Et si elles acceptaient que la participation canadienne soit de 51% et plus, sinon : < YANKEES GO HOME > ! Est-ce clair ? Car dans la traduction en francais, FIRA veut dire et c’est peu dire: < AGENCE DE TAMISAGE DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS >. Et merci de Erwan Basque.
Bonsoir à tous,
Et encore pour plus de précisions, dès le lendemain de la victoire des Conservateurs du < p'tit Gars de Baie-Comeau pour les intimes que furent ses alliés du Parti Québécois qui pour l'occasion prêta toute la MACHINE ÉLECTORALE du Parti Québécois, et bien le lendemain du 4 septembre 1984, soit le 5 septembre 1984, Monsieur Brian Mulroney annonca que tout de go, il déréglementait les transports soit aériens et terrestres pour permettre la libre circulation des compagnie américaines en ce domaine sur le sol Canadien, Pétro Canada serait démantelé pour le vendre à des intérêts privés car ayant été étatisé par les Libéraux, il se chargerait de revoir le Pacte de l'Automobile qui exigeait que le nombre entier de voitures circulant au Canada soit fabriqué ICI dans son équivalence et surtout, sur le champ, il démantela le plus gros ministère à Ottawa , soit < l'Agence de tamisage des investissements étrangers > qui exigeait que toute compagnie américaine venant ici soit minoritaire car cela prenait absolument 51% de capital Canadien sinon Yankees GO HOME ! Car en démantelant FIRA, il disait à nos amis du Sud : < YANKEES COME HOME > car le même accueil que les Nationalistes Québécois disaient aux Américains depuis la valeureuse époque et bien avant de Monsieur Maurice Duplessis…..Et rappelez vous bien les combats épiques de Madame Sheila Copps qui interdisaient aux magazines et hebdomadaires d’entrer ici et surtout le plus important : < Pourquoi RADIO CANADA a été fondé dès le début du 20ème siècle avec la Radio pour donner un CONTENU CANADIEN à l'information pour se protéger comme pays des INVASIONS BARBARES dans l'information véhiculé par nos voisins américains ! Et merci de Erwan Basque.
Il me souvient pourtant qu’un des arguments des amateurs de l’ALENA était qu’il était plus facile de commercer Nord-Sud que de commercer Est-Ouest. Ce que vous avancez, M. Basque, est en contradiction flagrante avec ce qui se disait à l’époque.
Pour ce qui est de la politique des Conservateurs et de leur ouverture face à Corporate America, je ne peux que vous donner raison. On s’est montré naïvement généreux envers ces oiseaux de proies insatiables. Ils veulent tout. Le démantellement de la FIRA était un crime contre l’État.
Pour ce qui est des travailleurs ontariens, vous savez pertinemment qu’il s’agissait d’une question de qualifications, de certificats, de nombres d’heures d’expérience. Vous êtes de mauvaise fois dans ce dossier. Vous avez volontairement oublié les guerres dans le mondes de la construction au Québec à l’époque.
Bonjour à tous,
Car dans mon intervention, je disais bien que la logique économique a toujours été la logique Nord-SUD car c’est incontestable sur le strict plan économique et jamais personne a affirmé le contraire ! Mais contre la logique économique, le Canada se dressait en défenseur de l’économie Est-Ouest en voulant strictement protéger par le protectionnisme canadien la menace du Sud !
En effet, Monsieur Gingras , point n’est besoin de vous remémorer les centaines et les centaines de wagons sur les chemins de fer du Canadien National et du Canadien Pacifique qui se suivaient à la queue leu leu en ayant des voies parallèles pour laisser les autres centaines de wagons qui allaient dans le sens inverse….Et ce tiré par 5 locomotives diésel quelque fois dû à la longueur des convois ! Immense quantité de biens et marchandises transportées à un prix dérisoire !
De plus, en dérèglementant les transports aériens, routiers et ferroviaires le 5 septembre 1984, les Conservateurs voulaient se soumettre à l’économie du < JUST IN TIME > si chère aux Yankees en permettant à ceux-ci d’envahir les routes canadiennes avec leurs immenses flottes de camions, d’être les faucons que les Yankees furent dans les transports aériens et envahissant les voies ferrées canadiennes de leurs compagnies ferroviaires bien plus puissantes que le Canadien National et le Canadien Pacifique .Et cette puissance néfaste poussa les compagnies canadiennes à devenir des compétiteurs mineurs dans cette entreprise de Never Too Big……
Finalement, je vous accorde le fait que les travailleurs québécois avec des compétences souvent moindres travaillaient en Ontario et ce par des dizaines et des dizaines de milliers dans tous les domaines possibles alors que la FTQ et la CSN et les travailleurs québécois ne voulaient surtout pas de travailleurs Ontariens sur le sol de la Belle Province en soumettant le fallacieux prétexte qu’ils n’en avaient pas les compétences car seulement les travailleurs d’ici étaient compétents à leurs yeux…
Finalement, souvenez-vous de la triste manifestation des employés de la CSN et de la FTQ devant l’édifice de l’ancienne prison du 1,701 Parthenais alors que 4 travailleurs Ontariens y travaillaient dans la démolition pour la conversion en bureaux pour la Sûreté du Québec de cette ancienne prison car ces 4 travailleurs Ontariens avaient décroché un sous-contrat dans la démolition. Démolition, ai-je dis, ils en avaient surement les compétences mais PAS LE DROIT car ils volaient nos JOBS ! Et pour en ajouter, souvenez-vous de cette immense industrie du textile et du vêtement de toutes sortes qui était si florissantes au Québec et qui sans foi ni loi est parti au Sud car et je le répète pour le Québec, il y a le SUD, au SUD du SUD, le SUD y est infini……Et merci de Erwan Basque.
La FTQ, la CSN, ne sont-ce ty pas des organisations criminelles?
Qui a provoqué l’échec de la Rabasqua? La FTQ? Eh! oui. Qui a saccagé les installations de la Baie James? Un criminel de la FTQ, payé par la police de surcroit. Un agent informateur qui mangeait aux deux rateliers.
Je souhaite le commerce Est-Ouest. Bien sur. Mais ce sont les viticulteurs ontariens qui empêchent, par leur lobby, que le vin de la Colombie-Britannique ne soit vendu en Ontario, peut-être même au Québec. Donnant-donnant.
Le viticulteur de la C-B m’a affirrmé qu’il ne pouvait vendre son vin au Québec également. Connaissez-vous beaucoup de viticulteurs québécois? Je doute fort qu’ils représentent un lobby formidable.
Nous sommes allés avoir les Américains le chapeau à la main pour obtenir le libre échange. On espérait y trouver notre compte, on s’est fait régler notre compte. Pas pareil. On s’est fait posséder.
Corporate America ne fait pas de cadeaux. La part du lion est leur seul programme. Ce ne fut pas notre heure de gloire. 🙁
Alea jacta est et tutti quanti.
Bonjour à tous,
Et bien non, Monsieur Gingras……! Car la Moosehead brassée au Nouveau-Brunswick , la Alexander Keith’s en Nouvelle-Écosse, la Ex < coast to coast > , la Canadian aussi ainsi que toutes les autres marques canadiennes de bières étaient bues d’un Océan à l’Autre pour surtout éviter de boire dans le jargon < canadian > les bières américaines que l’on nomme avec dédain < The COLORADO'S PISS > soit en francais l’urine du Colorado ! Et bien avant le libre-échange, cette solidarité canadienne s’exercait avec fierté, excepté et < ben sûr > ici dans cette belle province………
Et je vous accorde qu’il y a un conflit larvé entre l’Ontario et la Colombie-Britannique sur le fait que LCBO, soit la SAQ de l’Ontario sous la pression des artisans de l’Ontario qui sont plus fragiles dans ce nouveau marché essaie de donner l’exclusivité des vins Ontariens au détriment des vins de la Colombie-Britannique qui sont déjà sur le marché depuis très longtemps si vous faites le constat que producteurs Ontariens débutent dans ce marché…..
Et souvenez-vous de cette hilarante publicité des brasseurs de la EX et de la CANADIAN alors que les Yankees suite au libre-échange tentaient dans leurs < Invasions Barbares > avec < leur COLORADO'S PISS > d’envahir les présentoirs et les frigos des Canadiens pour essayer de ravir le marché de la bière ! Car pendant que les Québécois faisaient < FLASHER > leurs lumières à l’unisson avec Monsieur Jean-Marc Parent excepté dans le West Island et l’Outaouais, les CANADIANS le poing fermé et brandi en l’air entonnaient la publicité en la récitant par COEUR : < My name is JOE and I am CANADIAN ! Et cette publicité des brasseurs de la Molson marqua cette époque et sévit au Canada durant un bon bout de temps ! Et pendant ce temps, à l'est de la rivière des Outaouais qui en bavait de Rage, les Québécois se tapaient des Bull Max, des COLT 45, de la Old Milwaukee alors qu'ils étaient des plus heureux en buvant des < FORTY'S> , soit des 40 onces de bière infecte . Et merci de Erwan Basque.