C'est incontournable et compréhensible. Les événements tragiques qui se déroulent à Haïti éclipsent presque tout le reste.
Mais faisons tout de même un tout petit tour de notre jardin politique:
*********************************************************************************
LE PARADIS EST-IL DANS LES SABLES BITUMINEUX?
Stephen Harper vient tout juste de remanier son conseil des ministres. En faisant passer le sympathique et affable Christian Paradis des Travaux publics aux Ressouces naturelles, le premier ministre vient de donner à un Québécois francophone la mission, entre autres, de défendre l'exploitation des sables bitumineux en Alberta – un sujet plutôt impopulaire au Québec.
Bref, c'est la bonne vieille méthode d'Ottawa – que le gouvernement soit libéral ou conservateur: on nomme un Québécois là où une confrontation politique existe, ou se dessine, avec le gouvernement et/ou les Québécois eux-mêmes.
Mais dans ce cas-ci, franchement, on se demande bien pourquoi diable M. Harper se donne tant de peine puisque le «chien» politique de son parti semble bel et bien mort dans la Belle Province…
À un point tel où ce matin, un sondage Léger-Marketing/Le Devoir indique un taux d'insatisfaction envers le gouvernement Harper venant d'atteindre un niveau record de 75% au Québec.
****************************************************************************
MONSIEUR CHAREST VEUT VOTRE BONHEUR
Ce jeudi 21 janvier, le gouvernement Charest tiendra à Lévis ce qu'il appelle une «rencontre économique» avec certains de ses «partenaires» socio-économiques.
Les Québécois ont beau se douter sérieusement, et avec raison, que pour éponger son déficit, le gouvernement ira éventuellement piger dans les poches de la classe moyenne et des travailleurs à faible revenu en haussant une brochette de tarifs gouvernementaux, on ne parlera pas vraiment de ce sujet.
Bref, on «jasera» économie. Le tout, en tentant même de faire croire que le gouvernement planifie pour les 20 prochaines années….
Et tant qu'à faire un exercice passablement inutile, en fait, des relations publiques, voici même ce qu'en dit Raymond Bachand, le ministre des Finances: «À travers ce débat budgétaire et des finances publiques, il faut donner une finalité à nos actions. La finalité, ce n'est pas équilibrer le budget. La finalité, c'est d'être heureux comme peuple, d'avoir une croissance économique».
Le gouvernement veut donc votre bonheur…
Mais le croyez-vous?
Pendant ce temps, il prépare son budget pour le mois de mars. Et il fera bien ce qu'il en voudra. Avec ou sans cette «rencontre économique».
******************************************************************************
LA CHUTE DE L'ADQ SE POURSUIT
Selon le même sondage Léger Marketing, sur la scène québécoise, l'ADQ vient de se faire doubler, si je puis dire, par Québec solidaire, lequel s'est glissé en troisième position dans les intentions de vote.
Évidemment, tout cela est dans la marge d'erreur.
Mais tout de même, la performance d'Amir Khadir et son discours plus progressiste semble vouloir se faire remarquer de plus en plus.
Quant au Parti libéral, il ne récolte plus que 30% des intentions de vote chez les francophones. Le PQ étant à 50%.
Par contre, certains disent que la visibilité des gouvernements Charest et Harper pendant la crise en Haïti pourrait les aider à remonter dans les sondages.
Ce qui reste à voir…
D'autant plus que l'impopularité au Québec du gouvernement Harper ne cesse de se démentir. Ce qui ressemble drôlement à une tendance lourde. Même dans plusieurs régions du Canada anglais, la décision de Stephen Harper de proroger le Parlement pour une seconde année de suite a mis une majorité d'électeurs en colère. Une colère qui pourrait durer plus longtemps qu'on en le croit.
Par contre, il est vrai que dans le cas du gouvernement Charest, des élections générales étant encore très éloignées, qui sait vraiment ce qui peut se passer au cours des trois prochaines années?…
Il reste néanmoins que du moment où l'Assemblée nationale siégera à nouveau en février, les questions lancinantes sur sa gouvernance de même que les allégations de corruption et de collution dans l'industrie de la construction reviendront.
Bref, c'est à suivre…
Haïti m’a rendu dingue. Ivre de rage. En furie contre cette république de bananes qu’est le Québec. Et parlez-moi pas du (…) de canada à la (…) avec sa (…) de (…) de gouverneure générale aussi noire qu’une reine anglaise descendant d’avion dans une colonie de misère. Sans parler de tous ces deniers publics que l’on vient (et que l’on va encore) de faire pleuvoir sur nos amies GM et les banques.
Des centaines de milliards gaspillés pour confort des fesses de nos insatiables baby boomers. Un bâchand pour qui, les deniers publics, ça ne compte plus. Pour toutes ces minières, ces routes […], ce « pôvre » parti libéral de (…) de qui l’on dit tant de mal, méchants que nous sommes!
Sans parler de Harper avec son Alberta et ses « efforts de guerre » qu’ils appellent, puis Grrrrrrrr!!!!!!!
On pourrait pas leur envoyer un petit milliard? Non? Ça changerait quoi en bout de ligne pour nous? On passerait à la une de tous les médias du monde en plus. Parce qu’il faut bien faire la piasse. On est québécois après tout.
Puis je ne me relis même pas. Trop débordé de colère noire, mais noire. « Violette » !
– – –
Tout ça pour vous remercier, Mme Legault, pour ce petit message d’espoir. S’il en est.
S’cusez le tempérament!
Grrrrrr Poitras
Québec
De ce sondage, émerge toujours que c’est le PQ qui contribue à la popularité de P.Marois et non l’inverse. Madame Marois devrait faire 32% de popularité et non 26%, ceci dit, avec une compagne électorale au moins correcte de sa part, avec le taux d’impopularité du gouvernement, le PQ l’emporterait probablement.
Ce qui est intriguant dans ce sondage Léger, généralement toujours plus fiable que le Crop de La Presse quant aux résultats électoraux c’est de voir en même temps Q.S dans les 7% sans empêcher le PQ de faire 41%. Une petite partie de la population immigrante à Montréal tenterait de voter Q.S ou surtout une partie des abstentionnistes à la fois retournerait au PQ ou une autre portion jetterait son dévolu à Q.S. Le problème des sondages maintenant est bien de circonscrire la proportion d’abstentionnistes, ceux qui le sont fermement de ceux qui ne le sont pas fermement.
Léger Marketing doit considérer les abstentionnistes dans ces données parce qu’ils prennent de plus en plus de place au Québec.
On se doute bien que les anciens électeurs adéquistes ne peuvent opter pour le PQ qu’en grimaçant puisque jamais assez à droite pour eux si ce n’est que le PQ tente de se rapprocher relativement de ces électeurs à Québec notamment au risque de favoriser la gauche de Q.S. Reste qu’essentiellement l’alternative pour les ex électeurs adéquistes se nomme le PLQ, or c’est le gouvernement impopulaire actuel. Trop tôt encore pour dire que le -chien est mort- pour l’ADQ, si jamais Delteil réussit à manifester un certain populisme très prisé chez les électeurs en régions. On sent bien dans ces données la part de floue qui peut exister et l’aveuglement politique qui persiste qui procure encore un gros 39% des voix au gouvernement actuel. Contribution importante d’une tradition libérale chez des francophones et surtout du vote en bloc non francophone.
On a pas besoin d’être devin pour savoir que le PQ va revenir au pouvoir au prochaines élections générales… Le contraire tiendrais du miracle. Mais tout ça va juste changer le mal de place. Le PQ va amener son lot de problèmes, et ça sera alors un autre groupe qui se plaignera. Et Québec Solitaire, je n’en parle même pas.
Je trouve dommage que Christian Paradis, mon député ou plutôt le député de mon comté et le député québécois le plus méprisant à l’endroit des souverainistes qu’il traite constamment comme des sous-citoyens, n’ait pas plutôt été muté au poste de ministre de la défense. Cela lui aurait certainement facilité la tâche afin qu’il puisse enfin réaliser l’un de ses plus importants engagements solennels lors des dernières élections fédérales, à savoir l’implantation d’une importante base militaire à Lac-Mégantic ou tout près. Depuis qu’il a été réélu Monsieur Paradis n’a jamais, à ma connaissance, reparler de cet engagement.
Comprenez-moi bien. Je ne tiens pas du tout à voir une base militaire canadienne dans mon voisinage mais avec un « gros » ministre comme député il me semble que ma région aurait droit à un cadeau de valeur équivalente. Monsieur Paradis pourrait-il convaincre une pétrolière d’ouvrir une raffinerie dans la région immédiate de Lac-Mégantic? Un autre cadeau empoisonné ou empoisonnant…
Peut-être que Monsieur Paradis pourrait ouvrir dans ma localité un Centre de Recherche d’Alternatives aux Polluants Archi et Ultra Dégueulasses (Le C.R.A.P.A.U.D.).
Mme Legault,
Ce que j’ai… failli vous communiquer, dans mon dernier message, c’est de la sympathie et de la reconnaissance envers votre vocation. Et un peu une sorte d’amitié, je pense. De complicité en fin de compte : chacun de nous, vos lecteurs, apprenons à mieux vous connaître à chacune de vos interventions publiques, que ce soit ici ou à Radio-canada.
Il y quelques années, j’ai pensé devenir journaliste. Pensais-je, mais voyez? Même si j’avais le talent, ça donne rien, je « pète mes plombs, ou mes câbles, si vous voulez. » dixit Maître Languirand. (Il a une page sur wikipedia en passant. J’en suis tout content! – Lise Bissonnette aussi, en passant).
Comment diable faites-vous pour ne pas devenir folle?
COMMENT?
L’industrie de l’armement, hârpeur, les abris fiscaux, la corruption partout-partout, les catastrophes économiques « que personne n’avait aucune-aucune chance de voir venir », la caisse de dépôt, la la vente de l’Hydro à une compagnie française détentrice d’actions de la POWER (je n’avais jamais remarqué à quel point c’était GROS avant que vous nous le prédisiez), gesca, tiens : les libéraux, la Marois, Agnès Maltais pas encore chez QS, les sables bitumineux, les biocarburants (qu’ils disent), les terroristes, les nègres, Le Devoir, OUF!
Ce doit être ça. Vous écrivez. Bien bravo, sachez que l’on apprécie beaucoup.
Yves Poitras
Québec
Plus besoin de base militaire là. Il n’y aura pas de méthaniers à protéger.
M. ou Mme la modérateure.
svp auriez vous l’extrême amabilité de retirer mon « s » à méthaniers, lors de ma dernière réponse à un blogueur?
Une faute par phrase, c’est pas bon du tout. Pour personne.
Merci beaucoup.
Des fissures dans le mur du ROC »
Bonne nouvelle, l’Alberta veut la fin de la péréquation, c’est à dire la fin de la Constitution de 1982 !
Pratte conclu que le Québec serait privé de près de 5 milliards par sa faute parce que trop ingrats vis à vis les donateurs (En fait il oublie de soustraire le cout des dédoublement, 3,5 MM) . Bref, on va découvrir qu’il n’y a rien à gagner de la politique de la mendicité qui tire donc à sa fin.
Les conditions objectives de l’implosion du cadre constitutionnel fédéraliste se mettent en place inexorablement, indépendamment de la volonté des acteurs politiques qui veulent un Canada fort et unis.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/editorialistes/andre-pratte/201001/19/01-940529-lalberta-se-choque.php
………………………..
…………………………….
La position de l’Alberta sur la péréquation s’inspire de l’Ontario : (Fairness in Confédération ; the Ontario Perspective)
http://www.aims.ca/equalization.asp?typeID=5&id=2021&fd=0&p=1
Terre Neuve, la Saskatchewan, la Colombie Britanique, vont ajouter leurs voix. Ce développement politique est majeur, car ce programme est le ciment qui retient le Québec dans le cadre constitutionnel. Sortir de cette politique de la mendicité est un puissant détonateur. Fini le combat contre le MUR du ROC, on va nous mettre dehors.
Au sujet de la péréquation et de l’Alberta, voici ce que j’ai écris en Avril 2009, et que Pratte découvre aujourd’hui hui :
Pour en finir avec la péréquation
(…)
« Dans ces circonstances d’une crise qui s’annonce plus longue que prévue (Banque du Canada et FMI), il devient de moins en moins tolérable pour ces 2 provinces (Alberta et Ontario) de contribuer plus qu’elles ne reçoivent de la fédération ; surtout si elles perçoivent que le grand gagnant du système est le Québec !
D’où la remise en question de la péréquation dont a fait écho The National Post. Avec laquelle proposition M Camil Bouchard est d’accord. Enfin une bonne nouvelle, le Parti Québécois vient de comprendre que le Québec n’a rien à gagner à pratiquer une politique de la mendicité envers Ottawa. A-t-il compris que la remise en question du programme de la péréquation, le ciment de la Constitutions canadienne, ouvre de nouvelles perspectives pour le Québec ; laissant entrevoir la fin du Canada de Trudeau et la possibilité de sortir enfin de la cage à castor canadienne dans la dynamique que cela créerait.
Une bonne raison pour en finir avec la péréquation. »
http://www.vigile.net/Pour-en-finir-avec-la-perequation
……………………………………..
Pour comprendre l’évolution du Canada j’utilise une grille géopolitique depuis quelques années, ce qui m’a permis de déceler des fissures dans le mur du ROC depuis un bon moment déjà :
http://www.vigile.net/Ouest-vs-Est-Des-fissures-dans-le
Et m’a permis de voir la fin du Canada de Trudeau.
http://www.vigile.net/La-fin-du-Canada-de-Trudeau
Et d’avoir une idée de la suite. La raison pour laquelle Charest s’attaque à Harper.Je peux vous dire qu’il n’agit pas seul et que l’attaque vient de l’intérieur du parti ! Un faction importante du Parti Conservateur (Ontario et Québec) veut reprendre le controle du parti des mains des réformistes de l’Alberta. Réussiront il , si oui avec quelles conséquences.
C’est dans cette éventualité que la monté en force de ce nouveau parti albertain ,le Wildrose Alliance, apparut de nulle part, prend tout son sens, l’Alberta se prépare au clash avec Ottawa.
Des fissures dans le mur du ROC.
Bonjour à tous
Par cette fenêtre d’un sondage ainsi constater la toute puissance des médias sur vous particulièrement les amateurs de sports BONSOIR ! Car les médias ayant faconné et forgé votre pensée de toute pièce par le discours dominant en vous fabriquant à leur image par < The Manufacturing Consent > et faisant la preuve que le médias est en fait le MESSAGE !
En effet, les médias vous connaissent tellement bien ici au Québec en étant tellement conscient de la puissance de leur message sur vous tous et en sachant fort bien jouer sur vos 36 cordes sensibles qu’ils peuvent se permettre dans une situation conjoncturelle donnée d’interroger 1,000 Québécois sur un point précis et ainsi dire HAUT ET FORT : < Voici ce que les Québécois pensent de telle situation au niveau politique ! Car, ce sont eux qui vous ont FABRIQUÉ ! Et ainsi dire avec un échantillon de 1,000 personnes : < Voici ce que 7,500,000 québécois pensent de tout ceci ! > Car point n’est besoin d’en interroger 7,500,000 sur le sujet car 1,000 québécois, < C'EST EN MASSE > pour être le reflet exact de leur état d’âme en parlant des 7,499.000 autres avec une marge d’erreur de plus ou moins 1 ou 2% , et ce 19 fois sur 20 !
De plus, le sondage étant un instantané d’une conjoncture avec ses aléas et devient plus probable dans une succession d’autres pour ainsi devenir structurel car avec des conjonctures différentes avec des aléas différents alors que la tendance se maintient……..
Finalement, en saluant encore bien bas ce fantastique Canadien de Marshall McLuhan et se souvenir de quelques unes de ses manifestations de l’esprit car voici :
1. Pour comprendre les médias, seuls les plus petits secrets ont besoin d’être protégés car les plus gros sont gardés par l’incrédulité publique…..
2.Le spécialiste, en effet, est une personne qui ne fait jamais de petites erreurs en se dirigeant vers la GRANDE….
3.L’imprimé a rendu possible l’unité politique par l’homogénéité pour la PREMIÈRE FOIS…….
4.Le Nationalisme n’existait pas en Occident avant la Renaissance alors que Gutenberg rendit possible de voir la LANGUE MATERNELLE en UNIFORME……
5.Le média est le message et c’est peu dire ! Et merci à tous, de Erwan Basque.
Bonsoir Madame Legault,
Votre article est intéressant et je partage une fois de plus votre opinion sur le côté à plat ventre des députés conservateurs du Québec. Il est bien clair que M. Harper veut faire des gains en Ontario, tous les analystes politiques semblent s’accorder sur ce point.
Quand à Haïti et aux tarifs gouvernementaux, ce qui me met le plus en furie intérieurement, c’est quand dans le même bulletin de nouvelles, vous entendez que les banques font des profits records et qu’elles vont verser à leurs dirigeants et traders pour 140 milliards de $ de bonus (aux États-Unis bien-sûr). Voilà ce qui sert de modèle à nos politiciens. Tout le monde écope sauf les banquiers.
Parlant d’économie puisque l’un des sujets. Publication d’un livre de Joseph Facal entres autres points autour du sujet des lucides. Tout ce qui faut donc pour créer de l’incompréhension. Les sondages à moitié formatés n’en disent pas moins que les Québécois ne pensent pas majoritairement comme des conservateurs américains ou canadiens sur le plan du marché. Reposez nous donc de votre libéralisme économique, monsieur Facal. Le PQ est condamné au centre gauche monsieur, il a été fondé au centre gauche pour l’indépendance en 1968 en rupture avec l’Union Nationale et avec le Parti libéral.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/281303/l-entrevue-joseph-facal-au-dela-des-lucides
Spéculation sur les bruits sourds
Le hors sujet devient populaire. Tant d’anarchie sur ce blogue prouve que le média n’est pas toujours le message. Les gens sont cons et pas si cons, ils savent que les médias veulent les éduquer, les formater en les informants dont ici Radio Canada est le champion au Québec dans une intention de lobotomie collective.
Certains gueulent contre les nations dont surtout la québécoise lorsqu’en fait la nation n’est jamais que le point d’encrage de l’individu contemporain libre des religions, de l’esclavage et des systèmes totalitaires. Certains font de l’eczéma pour si peu. Les tribus primitives d’avant Gutenberg semblent en exciter certains, on se demande pourquoi?
Nations ou tribus ou ceci ou cela. Les parasites de la communication c’est l’art de pointer du doigt ceci ou cela en tentant de créer une identité péjorative et morbide sur les cibles en question.
C’est du traitement de boucs émissaires dont il est question.
M. Michel Bertrand a l’air d’avoir le moral à terre et découragé de nos partis politiques québécois.
J’espère qu’il n’est pas rendu assez bas pour ne pas aller voter la prochaine fois, ce qui empêche de critiquer pendant 4 années.
Faut conserver l’espoir et encourager le parti politique qui nous semble le moins pire à s’améliorer en y adhérant et en y contribuant, comme nous le pouvons. Ça, c’est une bonne solution !
Bonsoir madame Legault,
J’ai pensé que peut-être cela vous intéresserait.
http://blogue.placementsquebec.com/2010/01/18/largent-dette-qui-ruine-tout-le-monde/
http://gillesbonafi.skyrock.com/2758587166-La-monnaie-electronique-un-verrouillage-definitif-du-systeme.html
Au plaisir,
Jeanne du Lys
—— Les propos de Raymond Bachand : « À travers ce débat budgétaire et des finances publiques, il faut donner une finalité à nos actions. La finalité, ce n’est pas équilibrer le budget. La finalité, c’est d’être heureux comme peuple, d’avoir une croissance économique ».
Il est tellement démagogique ce Monsieur Bachand! Il fait des affirmations sur un ton tout à fait décontracté, tout comme si ses propos étaient le bon sens même. Sa technique rhétorique est tout à fait similaire à celle du gouvernement Harper. C’est un ton détendu, mais tellement sournois!
Vers la fin de l’année 2009, Raymond Bachand, disait sur les ondes de la radio de Radio-Canada, et je le paraphrase ici : « il est normal qu’en situation de crise économique lorsqu’on perd son emploi qu’on doive emprunter pour nourrir sa famille ». Ces paroles s’ajoutant aux refus d’ouvrir des enquêtes publiques me font bondir de ma chaise. C’est inacceptable! La sécurité sociale ne doit pas être l’affaire des banques, jamais!
Quelle sécurité sociale pourra-t-on offrir à la population québécoise, si on continue à laisser les fonds publics être dilapidés de tous bords tous côtés?
Je trouve dégueulasses les propos de Monsieur Bachand, sachant très bien que beaucoup de bons d’emplois disparaissent pour très longtemps. C’est le comble du non-interventionnisme de l’État qui laisse aux crédits et aux banques la responsabilité d’assurer un niveau de vie décent aux gens. C’est un message très pervers.
Comment voulez-vous que les gens paient leurs dettes si les emplois disparaissent pour longtemps? Monsieur Bachand n’a certainement pas besoin d’emprunter pour payer ses épiceries.
Ce discours de l’endettement me semble très dangereux, et c’est justement celui-ci qu’il faut désarticuler complètement. La base saine d’une économie c’est la diversification, la création d’emplois et la production de biens et de savoirs exportables. De nos jours, on encourage l’industrie du pétrole, de la guerre et le crédit aux banques, et tout le reste prend le bord. C’est complètement inacceptable.
Ce sont ces mêmes ministres qui nous disent que s’endetter est normal en situation de crise, et qui n’ouvrent aucune enquête publique.
Les propos de Monsieur Bachand me semblent être le reflet de la droite néolibérale. Alors, si je pousse la logique de Monsieur Bachand on combinant ses propos, même si ça peut paraître tendancieux, je dis à la manière d’un sophisme : le bonheur c’est la croissance économique, donc être heureux c’est s’endetter. S’endetter!? Bien sûr, car nos systèmes économiques et la création de la richesse depuis plus de 30 ans sont basés sur un système très élaboré d’endettement à la fois local et international. On ne peut plus assurer les emplois, et encore moins assurer une production industrielle compétitive face à la Chine, etc.
De grâce Monsieur Bachand, il vous faudrait revoir votre cours de philosophie 101.
Le bonheur dans sons sens étymologique est relié à la capacité de saisir les bons moments au gré du jour. À mon sens, c’est un état d’esprit qui se cultive, et surtout, qui ne s’achète pas. Le bonheur ou être heureux, c’est un état d’être.
Je dis souvent que dans la vie, si on a la santé, on est chanceux, si en plus on fait un travail qu’on aime, on a une bénédiction de la vie, et si par-dessus tout ça on a l’amour, alors on a une vraie grâce du ciel.
Le discours de la croissance économique illimité, sans discernement, on a vu où ça peut mener aux États-Unis :
– tout près de 50 millions de personnes sans assurance médicale ;
– plus de 30 millions de personnes nécessitant des bons alimentaires chaque mois ;
– plus de 2,5 millions de personnes en prisons;
– plus d’un million de personnes ayant perdu leur domicile en 2009 ;
– etc.
On ne pourrait pas désincarner davantage la nature humaine que de réduire la possibilité d’être heureux qu’à la seule variable de la croissance économique. Quel discours arriéré!
Lorsque j’entends des paroles telles que celles tenues par Monsieur Bachand, je me dis que l’enfer et l’esclavage ne sont pas loin devant. Pourquoi? C’est très simple. Avec les crises des dernières décennies, on a poussé le système et les gens à la limite de ce qu’ils pouvaient produire : l’hyperproductivité au nom de la croissance économique pousse les gens à s’épuiser mentalement et moralement, par ce qu’ils sont coupés de leur affectivité, de la famille et de ceux qu’ils aiment, bossant les 50 à 60 heures de travail par semaine, ce qui en pousse plusieurs à l’épuisement professionnel, à la dépression, et parfois au suicide. La crise économique mondiale de 2009 est très révélatrice à ce niveau, elle a justifié un peu partout de grandes rationalisations dans plusieurs grandes entreprises, lesquelles favorisent une exploitation accrue des travailleurs ayant la chance de conserver leur emploi, mais cela se fait avec une baisse des conditions salariales, et en même temps on demande de travailler plus d’heures. C’est le même discours que l’élite néolibérale tient aux travailleurs depuis plus de 30 ans : toujours faire plus avec moins. Tans pis pour ceux qui tombent en chemin, car ils sont nombreux, mais voyez-vous, tout ce système d’hyper performance ou surproductivité, de surconsommation est conçu pour concentrer les profits dans les poches des 300 ou 500 familles les plus riches de notre planète, lesquelles gèrent environ 28 000 milliards de PIB mondial annuellement, soit la moitié du PIB mondiale. Ce système d’hyper performance favorise évidemment une élite néoféodale sur laquelle les gouvernements n’ont à peu près aucun contrôle, et ce même système parfaitement inique, créer ce qu’on pourrait appeler une forme d’eugénisme économique où seuls les plus forts survivent.
Monsieur Bachand, il n’est vraiment pas fort votre discours rhétorique. Vos relationnistes publics ou vos spécialistes des communications qui écrivent vos discours seraient certainement moins enchantés de travailler pour vous s’ils devaient emprunter pour payer leurs épiceries pour nourrir leur famille.
Beurk! Ras-le-bol et mal au cœur. C’est plus fort que moi, c’est vraiment viscéral! Je détesterais avoir à côtoyer des gens comme Monsieur Bachand.
M. Bousquet,
N’ayez craintes, voter est un devoir de citoyen. Jamais je ne laisserai quelqu’un d’autre décider à ma place.
Bonjour à tous,
Dans la crise économique actuelle, qui est et de loin, la plus sévère, la plus implacable de tous les temps, car des pans entiers de l’économie se sont effondrés en mille morceaux, que ferait le Parti Québécois dans la gouvernance de mieux que les Libéraux font actuellement ? C’est la question qu’il faut se poser au lieu de déchirer sa chemise, au lieu de vociférer en poussant les haut cris, en jouant l’indignation de vierges offensées par pure démagogie !
En effet, votant pour le Parti Vert depuis 1994 au Québec, ayant voté libéral la dernière fois pour Monsieur Robert Bourassa en 1989, je ne suis pas un danger pour votre Cause Nationale et je peux avec peut-être plus d’objectivité regarder la situation avec une perspective différente et avec moins d’aveuglement volontaire car ne faisant pas partie de l’un ou l’autre des deux clans !
En outre, Monsieur Raymond Bachand en faisant de cette déclaration un acte de foi qui disait que le bonheur des Québécois était le plus important dans la situation actuelle ne voulant surtout pas faire ce que le Parti Québécois fit dans une crise beaucoup moins grave en voulant le déficit ZÉRO à tout prix, en décapitant la fonction publique, en sabrant à grands coups de hache dans les mesures sociales et les droits acquis ! Car les libéraux de Monsieur Jean Charest veulent à tout prix protéger ce filet social et c’est tout cela que Monsieur Raymond Bachand voulait dire dans cette déclaration qui n’a d’ODIEUX que pour vos yeux de Nationalistes et Péquistes de droite !
Finalement, sur ce blogue où une multitude de Nationalistes sont présents, est-ce qu’il y en a un seul parmi vous qui peut faire la démonstration cohérente, articulée et argumentée sur le fond que le Parti Québécois dont Madame Pauline Marois en s’agitant avec démagogie refuse de lever les pans de son < flanc gauche > en affirmant haut et fort de vouloir protéger le filet social à tout prix malgré la conjoncture implacable des finances publiques québécoises ! Car les libéraux ont fait ce choix SOCIAL de continuer d’avoir un déficit tant qu’il ne se pointera pas à l’horizon une reprise soutenue….. Et je pose la question : < Est-ce qu'il y a un Péquiste dans la salle qui peut répondre à cette question ? Et merci, de Erwan Basque.
M. Basque,
Vous lire, c’est pour moi un peu pervers. À mes yeux, vous malaxez plaisir et réprobation de manière si singulière…
Vous votez donc PV. Mais c’est parfait! Ou presque…
Tous ici accueilleront votre choix d’écarter le PLQ d’emblée, pour une galaxie de raisons que nous connaissons tous que trop bien.
Puis le vote stratégique pour le PQ, franchement, moi aussi j’en ai plus que marre. Mais marre! J’en ai, disons, plein le culot des conditions gagnantes pour avoir une première FHHEMME première ministre. En entrevue à Bazzo, Louise Harel, après un courte hésitation, à une question de sa maligne intervieweure, a admis croire qu’on aurait une femme à la tête du gouvernement un jour. Mais de qui parlait-elle?
Le Parti Vert, je l’ai suivi. Je connais sa charte presque par coeur. Mais force est de constater qu’il n’est ni plus vert, ni plus prometteur que QS.
Par moment, lorsque j’en parle à des connaissances, ils semblent me dévisager comme si je leur faisais la promotion du parti de la Loi Naturelle. Vous vous rappelez?
Mais ils n’ont jamais fait élire de député ni ne participeront pas au prochain débat des chefs. Je sais, le parti de la loi naturelle était fédéral contrairement à QS, mais le mélange des genres était trop tentant ici.
J’aimerais en reparler avec vous. Entre gentilshommes, blogueurs chez notre amie Mme Legault.
Yves Poitras
Québec
(Désolé de ne m’être relu. Je dois y aller. Espérant que j’aie formulé mon idée dans un français raisonnable et surtout intelligible)
Merci Mme Trembaly.
Donc, il faut imposer à 100 % tout boni que les banquiers s’octroient. Ce qui devrait amener la disparition des dits bonnis.
Il faut imposer une rémunération des banquiers au prorata du salaire moyen dans la société où ils sévissent. Par exemple, dix fois plus que le salaire moyen, au maximum.
Si M. Obama prend des mesures concrètes pour contrôler les banquiers, il faut préparer des funérailles nationales. Il en va de même pour tout chef d’état qui voudrait en faire autant.
Nous ne sommes plus maître de notre destin. Pour le redevenir il faudra prendre les armes.
Un chausson aux pommes avec ça?
Encore une fois, merci pour ce long mais instructif vidéo.
Cordialement
Bonjour à tous,
Et si rectification s’imposait ! Car le Parti Vert ne s’est jamais affiché comme Fédéraliste même en ayant des assises dans tout le Canada qui sont et de loin beaucoup plus fortes avec énormément plus de suffrages dans le reste du Canada ! Car le Parti Vert ne s’affiche surtout pas nationaliste car refusant de s’enfermer dans ce carcan de droite et idéologique…. Et merci, de Erwan Basque.
Bonsoir à tous,
Et si,Monsieur Poitras avec votre belle éloquence et votre plume qui trahit le tout, pourquoi ne pas parler et convaincre vos amis les Péquistes qu’ils cessent enfin de se parler seulement entre Péquistes, à se raconter des histoires de Péquistes en enfin à ne consommer en information que de l’information pour Péquistes ! Car il faut bien un jour arriver sur le plancher des vaches et se confronter au autres car c’est là que le bât blesse car ils n’ont aucuns ARGUMENTS ! Et dites leur qu’ils cessent de s’abreuver strictement qu’au journal < La Nation > et qu’ils lâchent enfin < VIGILE > en se coulant de la sorte dans le béton…….Car venant d’un autre nationaliste du camp ennemi comme vous êtes car, je crois, de Québec Solidaire, je doute fort que vous soyez le bienvenu …Car hors du PQ, point de Salut……Et à bon entendeur, salut ! Et merci, de Erwan Basque.
Mais, M. Basque,
Je ne fais que cela.
À 18 ans, j’étais scrutateur pour le premier référendum. J’ai guibollé de porte en porte d’une résidence de personnes agées à l’autre, tentant de les convaincre d’écouter ce que leurs enfants essayaient en vain de leur expliquer. Certains qu’ils étaient de perdre leur pension de vieux.
J’ai milité activement pour le PQ, des années durand, jusqu’à la suprême nausée.
Je suivais Option citoyenne depuis un moment lorsque naquit Québec Solidaire, avec qui l’indépendance du Québec a cessé d’être une sorte de « vous allez le payer, ma gang de blôques » contre ceux qui ont fait de nous des nègres blancs. J’en ai plein le « casse » du discours des nationaleux, en boucle comme des avions heurtant un édifice prestigieux ou une « petite » Simard dont on a monstrueusement, il faut bien le dire, abusé.
Bien oui, le PQ a aussi beaucoup abusé, jusqu’au total ras-le-bol de ses plus fidèles membres.
QS veut participer à bâtir une nation à l’image de son peuple dont l’histoire prouve sans équivoque qu’elle est solidaire. N’est-ce pas l’économie sociale et solidaire qui nous a permis de mieux s’en sortir à chaque « crise »? C’est tout de même 10% de notre économie que ne dépend pas directement des marchés. C’est 10% moins de problèmes quand tout part à la dérive ; et c’est beaucoup-beaucoup.
Force est d’admettre, sans se flatter de péquiste nombril, qu’il se trouve ici une force à apprécier puis à développer.
Le PQ, quand bien même on lui devrait mers et monde, nous offre un spectacle si désolant qu’il est devenu son pire ennemi. C’est un bien triste constat, mais qui devrait amorcer, voire forcer un… déplacement des troupes vers une idéologie plus ouverte et moins revancharde. Au moins!
Mes amitiés à tous les blogueurs.
Yves Poitras
Québec
Aussi,
Qu’entendez-vous par « qui trahit le tout »?
M. Yves Poitras me fait penser au père de Maria Chapdeleine du roman du même nom de Louis Émond, dès qu’il avait travaillé fort à défricher une terre qui était prête à produire mais qu’il n’aimait plus, il la quittait pour aller à la conquête d’une nouvelle à défricher plus loin, dans le bois, à bâtir, à bûcher et à essoucher.
M. Poitras a l’âme d’un défricheur et d’un découvreur. C’est plus aventureux mais c’est pas mal plus forçant. Chacun ses préférences.
D’accord avec M. Poitras pour le bienfait de l’économie sociale. L’idéal serait d’en augmenter le pourcentage au Québec, de 10 % à 25 %, dans un premier temps.
Si on est prioritairement de gauche de la gauche, on a Québec solidaire mais si on est prioritairement souverainiste, on a le PQ qui fait très bien dans les sondages et qui est le seul parti capable de sortir le PLQ à la prochaine élection si chacun vote pour le candidat qui a plus de chances de sortir le candidat du PLQ dans son comté.
Bonjour à tous,
Avec respect, Monsieur Poitras, je voulu souligner le fait que vous êtes conscient de la qualité de vos interventions avec une plume superbe ! Et que cette plume superbe doit sûrement cacher à quelque part une élocution superbe car votre plume vous a trahi à ce niveau de votre humilité en faisant la démonstration manifeste de ce constat que je fis ! Et merci, de Erwan Basque.
Le Parti Québécois. Le Parti Québécois. Le Parti Québécois.
Le Parti Québécois nous a tant donné. Hormis bouchard-le-transgène conservateur, le PQ a brillamment contribué à émanciper notre peuple devenu nation, en plus de lui fournir de beaux modèles de personnalités. Personnages instruits, éduqués, spirituels à souhait, éloquents jusqu’à la démence, qui se sont vraiment donnés-pour-vrai. (Là, je ne suis pas certain. « donné » prend un « s » ou pas?. Prière de me répondre si vous connaissez la règle des pronominaux irréfléchis faisant leur gros possible)
De fabuleux enseignants.
J’aime le Parti Québécois et je l’aimerai toujours. Toujours. Je ne t’oublierai jamais, mon premier Amour!
Vu? Toute la loyauté d’un premier AMOUR.
Pourquoi ai-je le sentiment de ne point trahir le PQ en appuyant QS? Peut-être parce que c’est dans l’ordre des choses. Que c’est vilain de me lire écrire cela : l’ordre des choses. Beeuurk! Mais pourtant…
Reculons un peu, là, si vous le voulez.
(Passons Papineau et quelques autres)
– Alphonse Desjardins (LE plus grand de tous)
– Point de mire
– Lesage
– RIN (Ouais? Bourgault, il en penserait quoi du PQ ast-heure, surtout que, bon.)
– Octobre 70
– René Lévesque (L’étapisme)
– Parizeau (qui a su régler une fois pour toutes nos craintes de ne compter que des « pécus » dans nos poches advenant le pire : l’indépendance)
– Bouchard. Le sauveur-tombé-du-firmament-conservateur-fédéral) Nous (le PQ) ne nous en remettrons jamais. Jamais.
– Landry, le bon père. Tuteur et tout…
Puis :
– Boisclair. Tout prêt à charmer les québécoises « malgré » son orientation sexuelle, mais trop fif pour gérer adéquatement une banale histoire de poudre. Souffrance! (Je suis homosexuel. Ça peut servir, j’en conviens. Ça peut faire mal, je le sais aussi. Ça peut aussi rendre malade quand on en voit un aussi fif. J’l’ai dit!)
– La Marois. La future première FHEEEMME première ministre, à condition de créer les conditions gagnantes-ou-je-ne-sais-plus.
Difficile de ne pas y voir un peu de déconfiture.
Et tous ces québécois qui se sont vus si motivés ; gagnés d’une foi à en arracher nos clochers. Puis la désillusion.
C’est dur dur, là. Quoi de pire que la désillusion? Comment réparer une telle plaie en n’ayant de cesse qu’y planter de vieux couteaux rouillés?
Québec Solidaire nous offre un tremplin beaucoup plus dynamique, contemporain. Le PQ se fait trop vieux, pleins de rides, de tares dont il ne se remettra pas. Je passe le flambeau à sa fille : QS.
Quand je vote QS, en fait, je vote pour ce qu’a enfanté le PQ.
Puis parlez-moi pas du vote stratégique. On ne recouvrerons pas nos espoirs avec de la tactique. En plus, ça sonne « manigances ». Pathétique. Voyons, on ne rallumera aucune flamme avec des regrets.
J’ai dû faire mon deuil du PQ. Ce fut déchirant.
Soyez pas trop durs avec ceux qui cherchent une nouvelle voie. Ça veut pas dire qu’on est des lâcheux. Nous tentons de défricher. Ça vous rappelle rien?
Yves Poitras
(pas du tout de QS. Citoyen seulement)
Québec
(Cette fois-ci, encore, je ne me suis pas relu. Vraiment désolé)
Bonjour à tous,
Face au constat que le Parti libéral du Québec occupe le centre de l’échiquier politique en étant seul à le faire en débordant à gauche sur le plan social, la frange de ceux qui votaient pour le Parti Québécois en se bouchant le nez est maintenant devenue évanescente……De là vient le triste virage de la crispation identitaire que le Parti Québécois est malheureusement en train de prendre n’ayant plus comme alternative que la droite encore pire que l’Action Démocratique et deviendra évidente dans les années à venir n’ayant pour seule alternative que la droite ! Et à droite, ses preuves sont faites mais sur le flanc gauche a perdu toute crédibilité ! Ainsi, pour verser dans l’affirmation nationale comme l’Union Nationale de Monsieur Maurice Duplessis….les Péquistes brandiront le spectre de la langue en danger en axant aussi le discours sur la peur de voir des points de repère disparaître avec l’immigration en voulant à tout prix récupérer la clientèle de l’Action Démocratique car cette clientèle captive de ses < craintes > ne peut aller aux Libéraux qui ont la même ouverture que Québec Solidaire sur le dossier des < accomodements raisonnables >. Et merci, de Erwan Basque.
M. Poitras, plusieurs bons points dans vos derniers commentaires mais d’avoir écrit « La Marois » ne me semble pas respectueux d’un chef de parti souverainiste qui tente de faire avancer LA cause souverainiste de la façon la plus efficace possible.
Pour ce qui est du vote stratégique, ce n’est pas un scandale d’y adhérer. Nos anglos de l’Ouest montréalais le font en votant presqu’à 100 % pour le PLQ, ce qui a fait élire ce parti à plusieurs occasions. Si vous êtes prioritairement souverainiste ou indépendantiste ou séparatiste, si dans votre comté, c’est le candidat de Québec solidaire
Monsieur Basque a dit : « En outre, Monsieur Raymond Bachand en faisant de cette déclaration un acte de foi qui disait que le bonheur des Québécois était le plus important dans la situation actuelle ne voulant surtout pas faire ce que le Parti Québécois fit dans une crise beaucoup moins grave en voulant le déficit ZÉRO à tout prix, en décapitant la fonction publique, en sabrant à grands coups de hache dans les mesures sociales et les droits acquis ! Car les libéraux de Monsieur Jean Charest veulent à tout prix protéger ce filet social et c’est tout cela que Monsieur Raymond Bachand voulait dire dans cette déclaration qui n’a d’ODIEUX que pour vos yeux de Nationalistes et Péquistes de droite ! »
Vous reprenez à votre manière les propos de Monsieur Bachand et vous y ajoutez vos interprétations. Il faut aller un peu plus loin. C’est bien beau les actes de foi, mais il m’en faudrait bien davantage pour me convaincre. Bien sûr, en tant que peuple, soyons heureux de nous endetter davantage, soyons heureux de nous faire museler face aux différents scandales à la Caisse de dépôt et placement du Québec, face à la non-ouverture d’enquêtes publiques, soyons heureux de payer 30% à 40% de plus dans nos travaux routiers, soyons heureux de cette structure circulaire, autrement dit le cercle vicieux politique actuel où ce que le gouvernement paie en trop dans l’entretien des routes lui est retourné dans sa caisse électorale par ceux-là mêmes qui fraudent le système. Bla, bla-bla, heureux les creux. Vous n’avez pas toujours tors Monsieur Basque, mais là très franchement ce n’est pas très fort votre raisonnement.
Les décapitations de la fonction publique, le fait d’avoir sauvagement sabré dans les mesures sociales, et ce, au cours des années 1990, tout ça s’inscrit dans un contexte plus large ou on laissait planer la fausse menace d’une récession au Canada, de la part même de certains banquiers canadiens, lesquels prétendaient que notre économie n’allait pas bien, alors que Standard and Poors et Moody’s nous disaient tout le contraire. Ceci est bien documenté dans le livre la Stratégie du choc écrit par Naomi Klein. Alors, les gouvernements des provinces et aussi à Ottawa, ont coupé radicalement dans certains budgets. Avec la fausse menace de la crise, on a dit à tous les ministres qu’ils devaient rationaliser les finances publiques s’ils ne voulaient pas voir leurs cotes de crédit être dévaluées. Cela a poussé le fédéral sous Jean Chrétien à dilapider la caisse d’assurance emploi d’un montant de 44 milliards de dollars. Cela a aussi favorisé le déséquilibre fiscal, ce qui de toute évidence favorisait un gouvernement central fort à Ottawa et par le fait même affaiblissait les provinces. Voilà un peu plus de perspectives, Monsieur Basque.
À la fin, que ce soit le PQ, le parti démocratique, les libéraux ou autres, tous ont subi la pression des stratégies néolibérales issues d’institutions réputées dans le seul but de briser les structures sociales au profit du secteur privé, et cette situation se répètera dans les années à venir, toujours sous le prétexte de la crise 2009…
Vous parlez que les libéraux veulent protéger le filet social en disant, ce n’est certainement pas d’un filet social dont on parle, lorsque Monsieur Bachand a mentionné qu’il était normal de devoir emprunter pour nourrir sa famille en situation de crise. Il me semble que si on peut tenir de tels propos, alors on se moque bien du filet social.
Monsieur Basque, à force de tout si bien confondre à votre manière dans un but très évident qui n’échapperait pas à un élève de troisième année du secondaire, vous risquez de ne plus être lu ou pris au sérieux par personne. Les gens ici, sur voir.ca et à d’autres endroits sur le Web sont très bien informés, et ils peuvent facilement désarticuler une bonne partie de votre argumentation. On l’a compris, vous en avez gros contre le PQ, les séparatistes et autres. Est-il nécessaire de toujours appuyer sur la même pédale sans aucun discernement? Bien sûr, chacun a droit à son opinion, mais ne mêlez pas tout s’il vous plaît, car à la fin ça en devient indigeste, et ça risque de vous faire perdre toute crédibilité.
Je continue : Je me suis accroché sans avoir le temps de me corriger :
Si dans mon ou votre comté, le candidat de Québec solidaire qui, dans les derniers sondages avant une élection, a plus de chances de défaire celui du PLQ, faudrait voter pour elle ou lui. Même chose pour le candidat du PQ ou du PI ou même de l’ADQ, autrement, M. Charest va continuer de tenir la roue provinciale.
C’est bien méritoire d’être dans un parti politique minoritaire qui n’a pas de chances de prendre le pouvoir dans les prochaines années mais ce n’est pas très efficace pour arriver à des changements constitutionnels souhaités.
Dans mon texte précédant, une erreur est corrigée ici, j’ai simplement enlevé « en disant » après filet social.
Vous parlez que les libéraux veulent protéger le filet social, ce n’est certainement pas d’un filet social dont on parle, lorsque Monsieur Bachand a mentionné qu’il était normal de devoir emprunter pour nourrir sa famille en situation de crise. Il me semble que si on peut tenir de tels propos, alors on se moque bien du filet social.
Fini! N-i-ni le problème de langue.
Accueillons tous les haïtiens de la planète. Après une seule génération de BS (j’ai lu ça ici, que les nègres sont rien que des BS de plus à qui tendre notre main déjà beaucoup trop pleine d’offrandes à faire pleuvoir sur les mautadits pôvres. Désolé pour l’hyperbole), donc des « mamas » BS, qui font tout-tout plein de petits nègres instruits et catholiques. Et francophones, tiens donc!
Je ne suis pas catholique du tout, mais force est de constater que ça fait pas d’aussi mauvaises gens que cela. Puis on a une histoire à partager, et le clergé? A-t-on perdu tout souvenir?
hârpeur trouve qu’il y a déjà assez de nègres au canada? Rien de surprenant! Mais quand bien même le canada s’en contrefout de n’avoir cesse de perdre la face, j’espère, J’ESPÈRE que le Québec n’en perdra pas sa culotte. Sa petite culotte, mettons.
Utilisons la clause nonobstant. Le peut-on? Je l’ignore.
Mais, saperlipopette! (admirez la mesure), ne laissons pas nos… élus évacuer notre réciproque histoire, puis notre devenir seulement parce que nos meilleurs, d’entre tous les meilleurs, viennent d’une terre juste bonne à y installer une base militaire étatsunienne.
Relevons nos caleçons.
Yves Poitras
Québec
Cher M. Poitras,
Par amitié pour vous, on ne se connaît ni des lèvres ni des dents, je suis allé relire les règles sibyllines de l’accord du participe passé des verbes pronominaux réfléchis ou têtes en l’air. 🙂
Je vais vous épargner, ainsi qu’aux autres, cette leçon de grammaire risible, irritante, et vous fournir ma solution d’une simplicité croquignole : j’accorde dans ces scénarios\i avec le sujet. C’est juste dans 9 cas sur 10. Les puristes déchirent leur chemise et crient à la haute trahison, les autres s’en battent l’oeil.
Dans la vie il y a des sujets plus sérieux.
Vous avez une belle plume, en effet.
Cordialement
Grands dieux!
J’aurais trouvé cela plus croquignolet sans « s ». J’ai pas pris de chance. (sans « s » bien sûr, aye aye).
Vous, ne me connaissant ni de la yeule ni de ce qui me reste de dents, seriez fort avenant d’éviter toute Bombardiste comparaison en me permettant de vous avouer que vous avez titillé mon puritanisme un brin, en déclarant cette règle risible et irritante. Mais ça fait tellement mon affaire!
Parlant de plume, vous n’avez manifestement rien à envier de mon stylo.
Mille merci […]
Saluton! mia amiko.
Yves
M. Bousquet,
(Non, mais, j’en jase-tu un coup aujourd’hui?)
Votre énoncé mérite une réponse. Et là, je sens que ça va tourner en débat. Rien que du bon alors!
Je suis du compté de Taschereau. Mon amoureux qui s’est « ramassé » à l’Armée du Salut il y a de cela quelques années, m’a relaté la visite d’une dame qui ne cadrait manifestement pas dans le décor. « C’était une libérale, la (…), j’en suis sûr et je lui ai fait Grrrr » m’a-t-il débonnairement affirmé. J’ai sondé un peu. Je voyais mal Mme Courchesne dans le décor. (J’ai pris un exemple tout-à-fait par hasard, ou presque. Mon ami l’appelait la Ministre de la Cruauté lorsqu’elle était à la solidarité sociale).
Mais à l’Armée du Salut, c’était bien sûr Agnès Maltais qui s’y était présentée. Ma députée, celle pour qui nous avions tous deux voté.
Agnès Maltais, je L’ADORE. C’est invariablement elle qui « prend le tas » à la Michel Tremblay. C’est la SEULE péquiste qui mettait les scabs du très prestigieux Journal de Québec à la porte de ses prestations publiques. À part, bien sûr, QS.
Lors de la dernière élection, lui décrochant la lune, j’ai donné à mon beau Jacques le vote pour QS tandis que mien allait au PQ. On avait choisi, à deux, de séparer notre vote. Mon tout mignon est revenu en gambadant et en chantant. Le pas mignon du tout, l’enragé, le vieux raisonnable et ennuyant de moi est sorti de l’isoloir en furie, mais convaincu, disons, d’avoir agi pour le bien-être… commun. J’ai failli écrire « social ».
Les prochaines élections auront lieu à un moment où nos représentants auront eu tout le loisir de réfléchir à leur avenir, et accessoirement à celui du Québec.
Comprenez? Il n’est pas question que laisse entrevoir que je pourrais à nouveau porter mon choix, s’il en est un, pour le vote stratégique. Je préfère de loin menacer ma candidate préférée de lui retirer mon vote. Menace en l’air? Pas sûr.
L’avenir jouit de l’avantage, ou de la tare de l’incertitude.
Pas de scrutin la semaine prochaine, n’est-ce pas?
Fais ce que doit, et à bon entendeur, salut!
Yves Poitras
Québec (Saint-Sauveur)
Bonjour à tous,
Car et toujours le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide ! Et en voulant continuer de poursuivre dans la voie du déficit en continuant d’emprunter pour que < la famille québécoise > de ceux qui ont des difficultés puissent conserver leur filet social intact , Monsieur Raymond Bachand a manifestement fait le choix d’être un libéral en restant en lui-même l’ancien syndicaliste qu’il était dans sa vie antérieure ! Et ne pas oublier que 44% des Québécois ne paient pas un sou d’impôt sur le revenu en ayant un revenu imposable dont le seuil est trop bas ! Et si Monsieur Bellefeuille vous croyez fermement que votre opinion est la bonne et au dessus de tout soupcon , et bien, croyez y bien fort et je le respecte car cela relève de votre opinion ! Mais, de mon côté personnel, je me donne l’entière liberté de croire en ma perception du politique et cessez donc de donner de l’importance à mes propos qui sont une opinion sur 7,500,000 autres au Québec et ne vaut surtout pas moins que la votre qui est dans exactement dans la même équivalence soit une sur 7,500,000 autres et surtout pas plus ! Et merci, de Erwan Basque.
J’aime bien ce dernier commentaire de vous, Monsieur Basque!
Il y a des sujets que je maitrise assez bien, d’autres où je suis nul. Et lorsque je dis des sottises par rapport à un sujet que je maîtrise mal, on en trouve toujours quelques-uns étant mieux informés que moi sur les 7,500,00 qui ne manquent pas de remettre mes pendules à l’heure. C’est là toute la beauté du Web. L’information circule ici très librement et rapidement, les idées s’entrent choc, ce qui est très bien. J’ai tellement appris des autres sur le Web par rapport à différents sujets. Monsieur Basque, bien que je suis loin d’être toujours en accord avec vous, certes vous avez droit à votre opinion, et comme d’autres vous l’ont déjà mentionné, n’hésitez pas à citer vos sources.
Dans le cas de Monsieur Bachand, les racines syndicales ne sont pas nécessairement le gage d’une personne qui a vraiment à cœur des mesures sociales. Bien sûr, il faut une forme d’équilibre en tout, et le budget d’une province ou d’un pays n’est pas simple à administrer. Cela dit, j’ai hâte de revoir le jour où ce seront des valeurs de bases autres que la seule variable économique qui dicteront les politiques. Je maintiens qu’il est dangereux et réducteur d’associer la possibilité d’un peuple d’être heureux selon un facteur de croissance économique.
Le marché du travail a beaucoup changé ces 30 dernières années. Assurer des emplois stables et de bonnes conditions de travail (humaines) sera les défi majeur des années à venir. La compétition de la Chine, de l’Inde, du Brésil, de la Russie et du Mexique, pour ne nommer que quelques pays, fait très mal à nos économies ici même. Assurer des conditions viables à nos populations sera le grand défi des prochaines décennies, et ce, peu importe le gouvernement qui sera au pouvoir. Ces changements profonds nous forceront probablement à revoir nos valeurs et notre rapport à l’avoir, nous serons possiblement un peu moins confortables que nous l’étions il y a vingt ans.
C’est dans ce contexte que je dis que le discours de Monsieur Bachand ne tient pas la route, car le défi de la croissance économique dans le contexte mondial ne se fera pas sans heurts, loin de là : pour soutenir cette croissance économique face à la compétition, nos travailleurs devront donner toute l’énergie qu’ils ont, et souvent jusqu’à l’épuisement.
Ce qui se passe actuellement aux États-Unis est un exemple concret et malheureux de ce qu’un discours sur la croissance économique peut produire, si cette croissance ne se fait pas avec un minimun de mesures sociales.
L’évolution démographique peut aussi nous enseigner bien des choses sur les habitudes de vie, les habitudes de consommation, les changements au niveau du marché du travail, etc.
À titre de références :
– K. Foot, David. : Entre le boom et l’écho 2000 : comment mettre à profit la réalité démographique, Boréal, 1999
http://www.chass.utoronto.ca/~foot/pubs.html
– De Gaulejac, Vincent. La société Malade de la gestion, sous-titrée : idéologie gestionnaire, pouvoir managérial et harcèlement social, Seuil, 2005
On apprend dans le livre de Monsieur De Gaulejac, comment on abuse des travailleurs dans un contexte hyperproductivisme. Monsieur De Gaulejac est un sociologue éclairant.
– Joseph Stiglitz : http://en.wikipedia.org/wiki/Joseph_Stiglitz
Monsieur Stiglitz est économiste et est une référence majeure reconnue internationalement en ce qui a trait aux économies capitalistes et par rapport auxquelles il se fait très critique.
Plus que la croissance économique locale, ici et ailleurs, nous devrons apprendre à partager sur un mode plus large, apprendre à laisser aller un peu de nos privilèges pour diminuer à la fois la pression sur les ressources de notre planète, et aussi pour permettre à d’autres peuples de retrouver un peu de dignité humaine.
Bien sûr, nos propos quels qu’ils soient, seront toujours le mince reflet d’une réalité qui nous dépasse tous de loin. Et dans ce sens, loin de moi l’idée de détenir toute la vérité.
M. Poitras, merci pour votre intéressante histoire de votation stratégique de couple qui doit être assez rare au Québec.
Encourageons, à la place, le parti politique en qui nous avons confiance jusqu’à la prochaine élection mais votons chacun de notre côté pour le candidat qui a plus de chances de battre celui du PLQ même s’il ne fait pas parti de notre parti favori, autrement, un candidat du PLQ peut passer avec moins de 40% des votes trop divisés par l’opposition…me semble.
M. Basque,
Vous méritez abondamment plus que 1/7M d’attention ici.
Rassurez-vous.
Respectueusement. Malgré la pointe d’ironie, sachez que je suis sincère.
Vous êtes une source intarissable d’étonnement.
On ne peut que vous aimer.
Yves Poitras
Bonsoir à tous, de Monsieur Jacques Parizeau en voulant la mondialisation à tout prix par le libre-échange avec les Yankees en plus de vouloir prendre le dollar américain et ce de concert avec les républicains de droite des États-Unis ? En mettant toute la machine électorale du Parti Québécois au service du
Et pourquoi aujourd’hui s’insurger en faux contre cette mondialisation tout azimut alors que dès 1976, et surtout avec la
en 1984 pour le faire accéder au pouvoir et ensuite à l’élection de 1988 permettre ainsi de couler cette entente dans le béton alors que 57% des Canadiens votaient contre, soit 37% des suffrages exprimés aux libéraux alors que le NPD divisa le vote de gauche ayant obtenu 20% des suffrages pour permetttre aux Conservateurs de ratifier le libre-échange avec 43% du suffrage obtenu car les nationalistes québécois votèrent en bloc pour les Conservateurs du >p’tit gars de Baie-Comeau >……Et merci, de Erwan Basque.
Jacques Parizeau.
Monsieur Parizeau, qu’on l’appelle, avait comme objectif de démontrer à la face du monde mais surtout aux québécois que nous étions de si bons capitalistes, que la frayeur de mourir sans-le-sou à cause de l’indépendance serait remise à sa place, soit au rancart.
Assez réussi.
C’est le prix à payer lorsque l’on place la souveraineté du Québec au premier plan.
En bout de ligne, y a-t-on gagné ou perdu? Difficile à dire.
Ajoutez-y le déficit zéro puis comprenez pourquoi je l’ai abandonné le PQ. Était-ce ce qu’il faillait faire à ce moment-là?
Peut-être…
Yves Poitras
Québec