La Cour suprême des États-Unis vient tout juste de rendre un jugement VRAIMENT inquiétant en levant les limites sur les dépenses électorales faites par les entreprises privées, les syndicats et organismes à but non lucratif sous prétexte que cela ferait partie de la liberté d'expression.
Traduction: Money talks! And it talks politics!
Dans un jugement serré, mais majoritaire, la Cour avance même que de contrôler ces sources de financement, c'est imposer une forme de censure et de contrôle de la pensée.
http://www.cnn.com/2010/POLITICS/01/21/campaign.finance.ruling/?hpt=T2
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Ce qui, dans l'immédiat, risque de changer la dynamique politique pour les élections américaines de mi-mandat plus tard cette année.
Mais surtout, à plus long terme, cela risque de devenir la loi de la jungle, si vous me passez l'expression.
Comme le faisait remarquer le président Obama cet après-midi, cela ouvre toute grande la porte à l'«achat» d'élections par des intérêts privés et des lobbys de toutes sortes tout en minimisant l'importance des dons faits par les particuliers. (Du moins, plus encore que ce n'est déjà le cas aux États-Unis. Ce qui n'est pas peu dire.)
Dixit Barack Obama: «The Supreme Court has given a green light to a new stampede of special interest money in our politics. It is a major victory for big oil, Wall Street banks, health insurance companies and the other powerful interests that marshal their power every day in Washington to drown out the voices of everyday Americans.»
Exemple: une grosse compagnie de ceci ou de cela pourrait inonder un candidat de publicités payées par elle pour s'opposer à un autre aux positions «dérangeantes» pour elle.
Même chose pour les groupes religieux. Et tutti quanti.
Bref, une décision rendue par des juges et pouvant mener à des comportements foncièrement anti-démocratiques. Et considérant que le président américain entend maintenant se tourner vers le Congrès pour tenter de faire adopter une loi plus contraignante, cela pourrait être très, très long comme processus. D'autant plus que la Cour suprême pourrait alors renverser ces contraintes, encore une fois.
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Sur le même sujet, ici, au Canada, ce que nous avons, c'est un premier ministre qui, en 2008, tentait de couper carrément tout financement public aux partis politiques fédéraux.Ce qui aurait ainsi ouvert la porte à une influence encore plus grande des lobbys dans le financement des partis. Quoique, évidemment, de manière différente et plus restreinte que celle qui découlera de la décision de la Cour suprême américaine.
(* Cette annonce de Stephen Harper était justement ce qui avait provoqué la création de la fameuse coalition PLC-NPD…)
Notez que le premier ministre canadien, il y a de cela quelques mois à peine, s'engageait encore à inclure cette «promesse» dans la prochaine plateforme électorale du PCC…
Bref, que ce soit cette décision extrême de la Cour suprême américaine, ou cette intention troublante de M. Harper, voilà d'autres preuves parmi d'autres que l'exercice de la démocratie n'est JAMAIS une chose acquise. Jamais.
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Et encore à une plus petite échelle, même le Directeur général des élections du Québec tenait récemment des audiences et un «jury citoyen» sur le financement des partis politiques. Un «jury citoyen» dont le «mandat» était de répondre aux questions suivantes:
«Faut-il ouvrir le financement des partis politiques aux contributions des compagnies ou de tout autre regroupement: oui ou non? Si oui, à quelles conditions? Si non, faudrait-il modifier les règles existantes?»
Faut croire que le sujet est malheureusment dans l'air du temps…
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Pourtant, en ces temps de baisse de participation civique et politique et de montée de l'influence des lobbys et des intérêts privés, ne serait-il pas plutôt temps d'examiner la possibilité d'un financement public plus étendu et plus équitable des partis politiques?
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Photo: http://thumbs.dreamstime.com/thumb_1/10966407168GX9q2.jpg
Il y a de cela plusieurs années, un écrivain politique Américain avait écrit un livre qui s’intitulait » Follow the Money « . On y voyait, au cours d’une campagne électorale précise, dans les années 60 je crois, que même les casinos de las Vegas contribuaient aux caisses électorales des deux partis.
Aux USA, on adore le veau d’or. On vient d’en avoir la preuve avec ce jugement renversant. Confondre une personne morale avec un électeur… Il faut le faire.
C’est ce même pays qui a admis que l’Eglise de Scientologie, entreprise à but lucratif, était véritablement une église comme une autre. 🙁 On obtient beaucoup de choses avec le chantage. (Lire le Monde diplomatique, années 1990, pour tous les détails) Au Québec aussi nos élus ont accordé ce statut à l’Eglise de scientologie…
Ce pays est corrompu par l’argent. Alors, même si le Président des USA dénonce ouvertement ce jugement, les carottes sont cuites pour la démocratie. Enfin, ce qui en restait encore dans ce pays d’hypocrites.
Quand à nous, on a qu’à bien se tenir si Herr Harper obtient une majorité.
La vita e bella!
On n’est pas sorti du bois, au contraire on s’y enfonce. Plus les insécurités et les difficultés de la vie augmentent, plus les gens sont poussés à voter pour les conservateurs, les partis de la droite qui prônent le retour aux règles simplistes, garantissant ainsi de ne rien changer à l’ordre des choses actuelles, de ne rien changer non plus à nos manières de vivre, même si elles sont abusives pour la planète entière.
La Démocratie se meurt, par manque de supporteur, par manque de dynamisme, disons-le, par »mollesse », par »embourgeoisement ».
Ainsi, de plus en plus de gens préfèrent s’en remettre aux promoteurs du Créationnisme qu’aux spécialistes des divers domaines des sciences. On aime mieux CROIRE que SAVOIR, tellement la réalité apparait déplaisante et contraignante. On aime mieux ses bébelles dans son confort privé que la vie extérieure, la vraie, le monde réel !!
Alors, on s’en remet aux démagogues et faussaires de l’arène politique actuelle, des vrais démolisseurs de la démocratie, de la justice sociale minimale enfin, des promoteurs de la dictature du capitalisme débridé !! Il faut donc accorder aux plus forts les avenus pour s’imposer de la façon la plus absolue, à l’aide de leurs argents.
Aucune religion ne prône la liberté donc, non plus le capitalisme !!
Ça va être un renforcement de la liberté d’expression américaine qui se résume à : Money talks.
Les juges américains étaient déjà pas mal fous, ils empirent maintenant, avec ce jugement…malheureusement.
Ouais.
Dans un parc public, où tentent de se refaire une nouvelle vie, des sortis de prison, des BS (comme moi), des malades mentaux (tiens, encore comme moi), des laissés pour contre, des exclus sociaux ; j’ai bien, et de toutes mes forces, essayé de leur faire comprendre à quel point nos institutions (ou ce qu’il en reste) représentent le seul […] garde-fou contre les « c’est toute des crosseurs anyway ».
« La politique c’est de la marde », « Je m’en crisse-tu moé? », « Tu penses pour vrai qu’y se calissent pas de nous autres? », etc…
À ma très grande surprise, j’ai su en convaincre quelques uns. POUR VRAI.
Pas des banlieusards aisés, qui barrent la porte de leur bungalow en vitesse pour très très vite rejoindre leur 4×4 (à deux pas) afin d’en verrouiller fébrilement la portière. OUF! Enfin en sécurité. Avec tous ces pauvres qui rôdent, on ne sait jamais… « Y’en a de plus en plus, vous savez? J’en ai vu un l’autre jour qui reluquait mes bagues en or serties d’émeraudes. »
« J’ai eu un peu peur pour mes doigts » . Figure!
Non, pas ceux-là. Je vous parle des plus mal pris du monde. Enfin, au Québec […]. Des gens qui habitent les lieux communs en attendant leur chèque. Qui fouillent nos poubelles pleines de surconsommation dégueuse, à la recherche de contenants consignés, suçant quelques piastres aux riches qui se confortent, le nez en l’air, calomniant cette racaille abaissée à picorer leurs restes, pour picoler un peu. Un brin de bonheur savouré et surtout partagé. Parce qu’un gars qui couche dehors en hiver ne refuse pas quelques gorgées de bière à un type malade de boisson. Jamais!
C’est quoi la civilisation au juste? Des institutions? Bien ça alors!
La route est si longue que je me sens très très vieux maintenant. Méchante Josée!
Yves Poitras
Québec
Depui 1886, une corporation a les mêmes droits constitutionnels qu’une personne au États Unis:
(…)
In 1886, . . . in the case of Santa Clara County v. Southern Pacific Railroad Company, the U.S. Supreme Court decided that a private corporation is a person and entitled to the legal rights and protections the Constitutions affords to any person. Because the Constitution makes no mention of corporations, it is a fairly clear case of the Court’s taking it upon itself to rewrite the Constitution.
Far more remarkable, however, is that the doctrine of corporate personhood, which subsequently became a cornerstone of corporate law, was introduced into this 1886 decision without argument. According to the official case record, Supreme Court Justice Morrison Remick Waite simply pronounced before the beginning of arguement in the case of Santa Clara County v. Southern Pacific Railroad Company th
http://www.ratical.org/corporations/SCvSPR1886.html
Jean Claude , j’ai adoré ton commentaire meme si parfois je me suis égaré. On se sent vieux aussi de laver nos entrées d’autos. avec des hoses pour aliénés.
On se sent aussi vieux d’etre oubliés. parceque ordinaire on n’est pas fait pour durer..si jamais tu comprends….pense au moins que t’as peut-etre existé, du moins pour toué…
Je va attendre l’été et j’va espérer le soleil parce que sans ca je va tellement trop te ressembler…
Je te paie une biere …pour moé tu boués
@gilles bousquet
» Les juges américains étaient déjà pas mal fous, ils empirent maintenant, avec ce jugement…malheureusement. »
Il faut pas exagérer, Gilles.
Aucun des 9 juges de la Cour Suprême des USA n’a siégé moins de 10 ans devant l’une ou l’autre des Cour d’appel régionales. Tous détiennent un doctorat en droit. Et au moment de leur nomination respective, tous faisaient partie de l’élite des juristes américains.
Tous. Aussi bien les plus conservateurs que les plus libéraux.
Il faut savoir par ailleurs que cette Cour, que vous croyez constituée d’imbéciles, a déjà rendu 3 décisions différentes contre W Bush, concernant la légalité de la détention sans procès à Guantanamo. La dernière en juin 2008: Boumediene c. W Bush,
Cette Cour Suprême était alors composée de 2 juges nommés sous Clinton, et de 7 juges nommés sous Reagan, Ford et Bush père et fils. Malgré leurs origines conservatrices, deux des juges républicains votent généralement dans le même sens que les deux juges nommés sous les démocrates. Et un troisième, le juge Kennedy, vote tantôt avec les uns, tantôt avec les autres.
Non, les juges ne sont pas fous. Ils sont liés par la Constitution, et le raisonnement des deux clans est, règle générale, d’une qualité irréprochable. Le problème, c’est que la Constitution a été rédigée à une époque où il n’était pas possible de prévoir que des lobbies puissants se formeraient… ou que les armes à feu pourraient tirer en rafale… ou que des preachers utiliseraient des réseaux privés de télé et/ou internet pour manipuler les foules et ensuite financer un parti qui agira contre leurs intérêts…
Alors chacun tire ses arguments de textes constitutionnels qui semblaient cohérents mais qui, à notre époque, comportent des trous ou semblent conduire à des conclusions différentes.
Tous ces juristes, vous l’aurez compris, ont aussi des opinions politiques et sociales.
Pour les uns, la véritable démocratie, c’est donner à tous les partis une chance égale de victoire, ce qui suppose un financement relativement égal. Exemple: la Loi référendaire du Québec, et ses comités du OUI et du NON, avec des budgets égaux.
Pour les autres, la véritable démocratie, c’est donner à tous les groupes ou individus le droit de donner à qui ils veulent et les montants qu’ils veulent, sans limite. Exemple: les investissements massifs du fédéral dans le camp du NON.
Deux conceptions opposées de la démocratie. La première donne priorité aux droits collectifs (financement égal(, l’autre, au droit de chaque individu, même si l’exercice de leur liberté de financer brime un principe d’égalité des chances…
= = =
Josée Legault a raison d’établir un parallèle avec le projet conservateur de limiter le financement public des partis politiques.
Le jour où ce projet deviendra réalité, les banques et les entreprises comme Wal_Mart pourront empissetter les consommateurs à volonté. Car bien sûr, elles vont s’assurer, par leurs contributions à la caisse électorale de leurs amis conservateurs, que ces derniers gardent le pouvoir pendant quelques siècles.
J’entends déjà nos commentateurs drettistes hurler que la vraie démocratie, c’est la loi du plus fort.
Bravo!
J’ai écrit que les juges étaient fous dans leurs jugements, pas imbéciles comme individus…nuance.
En fait, c’est la justice américaine au complet et les juges qui l’appliquent qui est folle, de temps en temps, genre : La personne qui a trouvé une mouche dans sa soupe au restaurant et qui s’en dit traumatisé pourrait recevoir, par jugement fou, quelques mllions de beaux dollars américains, en compensation.
Je crois que tous ces juges sont très très intelligents pour en être arrivés là mais, peuvent agir en fous. Ce genre de choses « tout le monde peut poursuivre tout le monde pour à peu près n’importe quoi », arrive tranquillement au Canada.
Justice, en même temps, de répression à la Bush et à la Harper avec plein de prisons pleines.
Rodrigue Tremblay dirige un observatoire sur les États Unis: The new american empire
Son commentaire sur le sujet de cette chronique est à lire absolument:
The United States of Corporate America:
From Democracy to Plutocracy
(…)
…. a Republican-appointed majority on the U.S. Supreme Court took it upon itself to profoundly change the U.S. Constitution and American democracy. Indeed, in what can be labeled a most reactionary decision, the Roberts U.S. Supreme Court, ruled that legal entities, such as corporations and labor unions, have the same purely personal rights to free speech as living individuals. Indeed, the First Amendment of the U.S. Constitution says “Congress shall make no law … abridging the freedom of speech.
The only problem with such a wide interpretation of the U.S. Bills of Rights (N.B.: The first ten amendments to the United States Constitution are known as the Bill of Rights) is that this runs contrary its letter and its spirit, since it clearly states later on that « the enumeration in the Constitution, of certain rights, shall not be construed to deny or disparage others retained by the people, and reserves all powers not granted to the federal government to the citizenry or States.” The words “people” and “citizenry” clearly refer here to living human beings, not to legal or artificial entities such as business corporations, labor unions, financial organizations or political lobbies.
(…)
Because of their decision, the five conservative members of the U. S. Supreme Court of today have become the new Fathers of the U. S. Constitution.
http://www.thenewamericanempire.com/tremblay=1121
………….
Rodrigue Tremblay (ex Ministre au Québec) est un observateur qui jette un regard critique, avec un ton qui tranche, sur la politique américaine. C’est pourquoi, malgré la pertinence de son propos, vous ne l’entendrez pas à la SRC.
Inscrivez vous à sa liste d’envois.
En 2007, Naomi Wolf a publié « The End of America », une analyse bien documentée démontrant comment Messrs.Bush et Chenay ont systématiquement abusé des pouvoirs administratifs dont ils jouissaient pour avancer la cause du « capitalisme sauvage ». Ils ont modifié des lois pour leur permettre de torturer les prisonniers, ou pour pouvoir arrêter des personnes « suspectes » et les incarcérer sans accusations, etc. et j’en passe. Elle fait, tout au long de son exposé, un parrallèle avec les gestes posés par Hitler, Mussolini et Pinochet pour obtenir un pouvoir absolu sur la population. Même l’armée Américaine a été mise à la disposition des Haliburton, Blackwater et autres marchands de guerre.
La décision de la Cour Américaine est un autre pas dans la même direction et un gain important pour les Républicains et les capitalistes radicaux.
Il y a, de plus en plus, un débalancement dans les rapports de force, au détriment de la démocratie. Ces faits sont très inquétants et on ne peut qu’espérer que le présidente Obama réussira à remettre à l’agenda politique, les principes de base d’un état démocratique.
Aux USA, les riches deviennent plus riches et les pauvres sont en plus grand nombre. Il est grand temps qu’un gouvernement choisisse de gouverner en faveur de la masse de la population plutôt que pour la minorité la plus riche.
Obama saura-t-il orienter ses efforts dans cette direction? C’est à espérer.
G.L. Vézina
Blainville
@Gilles Bousquet
» Je crois que tous ces juges sont très très intelligents pour en être arrivés là mais, peuvent agir en fous. Ce genre de choses « tout le monde peut poursuivre tout le monde pour à peu près n’importe quoi », arrive tranquillement au Canada. »
= = =
Non, Gilles. Comme je l’ai déjà écrit, chacun des 9 juges de la U.S. Supreme Court a rendu sa décision en fonction de ce qu’il/elle a pu trouver dans les textes constitutionnels. Et selon son âme et conscience. Le problème vient du fait que le pouvoir des lobbies n’avait pas été prévu ni dans la Constitution, ni dans les « Amendements » invoqués par la Cour, ni dans les Federalist Papers. Il est loin derrière, le 18e siècle!
= = =
« Tout le monde peut poursuivre tout le monde pour à peu près n’importe quoi » et ça s’en vient lentement au Canada?
Sauf tout le respect que je vous dois, Gilles, ce que vous décrivez là n’est pas la responsabilité des juges. C’est la responsabilité des « législateurs », ceux qui adoptent les Lois et les déclarent en vigueur.
Ce ne sont pas les juges qui autorisent X, Y ou Z à poursuivre A, B ou C.
Mais ce sont les juges qui, de tout temps, ont rejeté les recours futiles ou vexatoires.
Cela dit, au Québec, le Code de procédure civile a été modifié depuis quelques années, dans le but de donner aux juges des pouvoirs qu’ils peuvent exercer AVANT le procès. Le but: empêcher les poursuites vouées à l’échec de se rendre à procès.
De plus, de récents amendements au Code de procédure civile du Québec visent à éliminer les recours intentés par des « gros » pour fermer la gueule des « petits ». Si vous aviez poursuivi il y a 10 ans Les Aliments X après avoir avalé un boulon « oublié » dans une boite de conserve, Les Aliments X auraient pu à leur tour vous poursuivre pour dix millions de dollars, pour atteinte à la réputation. Et dans leur grande générosité, Les Aliments X vous auraient offert de régler les deux poursuites par une renonciation mutuelle.
Ce scénario n’est plus possible au Québec.
C’est la Loi qu’il fallait modifier. C’est fait…
De grâce, un peu de répit pour les juges; ils n’ont pas tous les torts que vous leur attribuez, Monsieur Bousquet! Ce sont les Lois (ce qui inclut les Constitutions, qu’il n’est pas facile d’amender et de mettre à jour) qui sont trop souvent désuètes.
Merci M.Peace pour toutes vos connaissances poussées du système américain mais, comme au Canada, les juges, en plus de tenir compte des lois, ont aussi à les interpréter. La preuve ici que ce n’était pas si clair que ça, ce jugement n’était pas unanime. Ces intelligences sur 2 pattes diffèrent dans leurs jugements.
M. Fontaine,
Vous adressiez-vous à moi? Vous avez écrit Jean-Claude.
Bonjour à tous,
Car la reconnaissance, si elle existait, pouvait venir enfin du Sauveur Suprême Monsieur Gilles Duceppe, le chef du Bloc Québécois qui fait la démonstration par l’absurde que le fédéralisme Canadien fonctionne si bien que toute la Caisse électorale du Bloc Québécois ainsi que tout l’argent nécessaire pour huiler la machine et payer les employés permanents vient des coffres d’Ottawa ! Car Ottawa finance le Bloc Québécois dans l’ordre de 90%, le reste venant du membership des Nationalistes qui contribue à sa facon le reste, soit 10% ! Pour ainsi constater que le Bloc Québécois aurait drôlement les flancs creux s’il se fiait sur les ressources venant de ses membres ! Avec les flans si creux qu’il n’aurait pas le panache et la désinvolture pour faire vibrer et planer ses ouailles ! Encore merci, Monsieur Jean Chrétien pour avoir mené à bon port cette loi sur le financement des partis politiques qui est la survie même du Bloc Québécois car, s’ils n’existaient pas, nous nous devrions de les inventer pour mettre de l’hilarité dans la morosité ambiante ! Et quel est ce génie maléfique qui en possède le brevet, allez savoir……Et merci, de Erwan Basque.
@Gilles Bousquet
Nous sommes sensiblement du même avis, à quelques nuances près.
Le problème des Juges, c’est qu’il leur faut remplir les trous…
Permettez-moi cet exemple:
= = =
Au Canada, le commerce est de juridiction fédérale (AANB, article 91) alors que les droits civils sont de juridiction provinciale (article 92). Qui donc aura juridiction sur la protection du consommateur (un droit civil de compétence provinciale) dans le cadre d’une transaction commerciale (le commerce relève du fédéral) ???
Les Tribunaux ont donné juridiction aux provinces mais ça n’aurait pas été une hérésie que de nier ce droit, sous prétexte que le commerce est de juridiction fédérale…
= = =
Aux USA, le 2e amendement (les 10 premiers ont été ratifiés en 1791) stipule: « Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé. »
Ce droit constitutionnel existe encore en 2010, même si nos voisins du Sud ne sont plus confrontés aux problèmes de 1791. Ils ne font plus la guerre aux Peaux-Rouges ni ne risquent de faire face à une attaque de la part des Dakotas ou des Sioux. Ils n’ont plus à craindre que les British Royalistes venus du Nord les attaquent sournoisement. Ni que leurs esclaves noirs ne cherchent à s’enfuir.
Mais le droit de porter une arme est « coulé dans le ciment » et fait maintenant partie du problème alors qu’il faisait (en 1791) partie de la solution.
= = =
C’est sur le premier amendement que repose la liberté de conscience et de parole.
Mais autoriser tout le monde à crier alors que certains peuvent se payer un mégaphone, c’est ça, la démocratie?
Bien sûr! Ceux qui n’ont pas de mégaphone peuvent toujours relier leur micro à des haut-parleurs de 5000 watt! Et si ça ne leur suffit pas, ils peuvent toujours acheter Fox-News et y débiter leurs insanités à travers les babines de Clown Beck ou de Sarah Praline.
Bonjour à tous,
Car au lieu d’avoir les flancs si creux faisant ainsi la preuve de leur indigence, le Bloc Québécois avec le Sauveur Suprême peut ainsi bomber le torse en ratissant, placardant et inondant le Québec de ses publicités qui dénoncent les < traîtres > d’Ottawa et comment les Québécois sont bafoués, méprisés et floués dans la Fédération Canadienne ! Imaginons ainsi tout le fric que l’on peut mettre de côté car plus besoin d’aller au cinéma ! Et merci, de Erwan Basque.
Selon Wikipédia et la plupart des dictionnaires…
Démocratie: « La démocratie désigne le régime politique, ou plus largement un corpus de principes philosophiques et politiques voire le phénomène social égalitaire, dans lequel le PEUPLE est souverain et détient le pouvoir collectivement. »
Lorsque la volonté des groupes organisés et des plus fortunés imprègne la majeure partie de la vie politique d’une société on parlera plutôt d’oligarchie ou de ploutocratie. Cela n’a plus rien à voir avec la démocratie. Même un juge le moindrement éclairé et objectif saurait faire cette différence.
Au Canada et au Québec ce sont quelques milliardaires possédant la très vaste majorité des médias d’information qui font et défont les gouvernements avec la complicité de journalistes (ou de pseudo journalistes) ou de quelques commentateurs politiques inféodés à leurs bienfaiteurs. C’est la triste réalité. La démocratie dans notre cas est une illusion savamment entretenue. En fait, j’ai plutôt l’impression de vivre dans une merdocratie, une « cratie » où les minorités imposent leurs volontés à la majorité. Mais cette majorité n’a qu’elle à blâmer à cause de sa propension idiote à se diviser et à se sous-diviser.
@ Erwan Basque
Je voudrais juste vous rappeler, parce que vous l’avez visiblement et volontairement oublié, que TOUS les partis politiques fédéraux sont financés par des fonds publics. Ce n’est pas le lot du seul Bloc Québécois comme vous semblez vouloir le faire croire. Les souverainistes paient encore des taxes et des impôts au fédéral et ne se plaignent pas que ceux-ci servent en partie à financer des partis fédéralistes. Ce n’est pas le Bloc Québécois qui a instituer cette pratique. Il en profite simplement au même titre que tous les autres partis.
Si Jean Chrétien a voté cette loi sur le financement des partis politiques ce n’est certainement pas pour faire plaisir aux gros méchants séparatissssssssses. Ça devait être plus vraisemblablement pour faciliter le financement de son propre que le système des commandites et le membership ne parvenaient plus à financer adéquatement.
Avec cette décision rendue par une instance publique qui se veut apolitique et au-dessus de tout soupçon, voilà que l’on nous offre une belle illustration de l’incohérence, fréquente en effet, des protagonistes du discours public. Alors que toute la jurisprudence qui s’est constituée en roi et maître du destin du monde avait placé au cœur de cet esprit et de ces lois la souveraineté absolue de l’individu, seul maître de sa destinée, voilà que c’est pour défendre le droit des citoyens corporatifs, par définition collectifs, que ce tribunal de dernière instance se porte à l’avant de la scène. Pourtant, si cet esprit des lois et de la Constitution qui les chapeautent avait prévalu, ce serait un financement des partis politiques redevable des seules contributions des particuliers que ce tribunal aurait dû privilégier et même, faire seul partenaire des souscriptions. Au demeurant, il aurait pu y adjoindre la possibilité que l’État, comme représentant des particuliers en tant qu’individus, puisse lui aussi contribuer à ce financement.
Mais voilà, comme dans bien d’autres circonstances mettant de l’avant un discours public, ce sont des intérêts faisant implicitement référence aux droits collectifs de certains en tant que fractions de la collectivité qui se pointent, malgré leurs airs de se considérer comme des intérêts singuliers parmi d’autres. Ils voudront même avoir l’air de ceux qui ne savent pas ce que l’idéologie veut dire, se pensant au-dessus de toute espèce de vision du monde, comme s’il était possible d’avoir un seul regard sur le monde sans que cet élément des perceptions se manifeste à coup sur. Mais cette respectabilité de pacotille n’impressionnera certainement pas le citoyen ordinaire, qui y verra une raison de plus de rester en retrait puisque les plus hautes instances juridiques le considèrent presque comme un non-lieu. Après cela, tous les beaux discours sur la démocratie formelle auront certainement un peu plus de plomb dans l’aile pour prendre leur envol. Merci.
Mince prix de consolation :
Un jugement de la Cour suprême des USA peut être renversé par un autre jugement de la Cour suprême. Il suffit d’attendre une nouvelle composition de cette cour.
Exemple. On cherche à renverser le jugement qui accordait le droit à l’avortement.
Autres juges, même dossier, autre jugement potentiel.
M. Obama devra nommer des juges plus démocrates.
Soyons patients.
M. Rodrigue Tremblay a fait une excellente analyse, en effet. Il est aussi vrai qu’on ne l’entend guère. Peut-être ne veut-il enseigner qu’à des étudiants… Allez savoir.
Bonsoir à tous,
Car et depuis une mèche, 44% des Québécois ne paient pas un sou d’impôt sur le revenu ! Et ces Québécois font partie intégrante du < bassin électoral > qui votent pour le Bloc Québécois et leur Sauveur Suprême soit Monsieur Gilles Duceppe ! En bon politicien, en bon stratège, Monsieur Jean Chrétien flairant la bonne affaire constatant que le Bloc Québécois éluda la possibilité de se dissoudre après les trois périodes et l’échec référendaire comme il se devait de le faire en reluquant plutôt vers les vertes prairies où il se cantonna pour être la bactérie dévoreuse de riches pensions d’Ottawa ! En financant le Bloc de cette facon, il s’en fit un allié objectif en divisant le vote des < BLEUS > de la belle Province car, et de tout temps, le Québec étant profondément Conservateur ! Ayant pu gouverner pour quelques mandats de la sorte, la stratégie comme un bomerang se retourna contre les libéraux en permettant maintenant de maintenir les < BLEUS > au pouvoir et c’est ce qui compte, pour les Nationalistes Québécois !
Car et malgré le Bloc Québécois, les Canadiens apprennent vite et à la dure, ramèneront le < Natural Governing Party > au pouvoir en faisant une croix sur le Québec car les 15 à 20 circonscriptions fédérales qui voteront pour les libéraux de Monsieur Michael Ignatieff suffisent amplement pour les ramener dans une victoire éclatante à la gouvernance Canadienne…..Ainsi, tranquillement comme la dite Révolution, les Québécois graduellement réaliseront que le déchirage de chemises du Bloc Québécois soit de déchirer sa chemise contre l’un pour la déchirer ensuite contre l’autre n’est rien qu’un simple baroud d’honneur, qu’un simple BOUCAN pour n’être qu’un prix de consolation à la mesure de Nationalistes Québécois qui en bons réactionnaires de droite ne votent pas pour quelque chose de mieux, mais votent aveuglement contre l’AUTRE, peut importe qui……Merci de Erwan Basque.
Bonsoir à tous,
Et à tous les Nationalistes Québécois qui furieux contre cet habile politicien que fût Monsieur Jean Chrétien qui leur parlait dans le populisme qui leur convient en parlant d’eux et en les nommant < séparatistes >, les Nationalistes Québécois furieux répétaient dans un immense cri du coeur : < On n'est pas des Séparatissses, on est des Souverainistes > continuant ainsi de cacher par astuce le mot fatidique de la séparation……Et merci de Erwan Basque.
Pour les citoyens américains qui croient que la corruption rampante à Washington est hors contrôle, il y a des mouvement visant la souveraineté de leur État,
La Cour Suprême des États Unis aura à se prononcer pour clarifier la porté du 10 e amendement (partage des pouvoirs): 40 États veulent savoir la porté de ce 10 amendement, Question de fond: Les États peuvent ils déclarer leur souveraineté.
Un mouvement qui propose l’Indépendance des États du Sud
(League of the South) tiendra un Sommet sur le 10 e amendement en Février:
Tenth Amendment Summit
February 25th & 26th
Atlanta, Georgia
Candidates from across the country who support a return to State Sovereignty are being invited to participate in this two-day event. The public and media are invited to attend the second day of the summit.
………………………….
Le site de ce mouvement souverainiste:
http://dixienet.org/New%20Site/index.shtml
………………..
Y en a de plus en plus qui en ont plein le casse de Washington. Savez vous combien d’État aux États Unis ont des mouvements souverainistes formellement enregistré.
M. Mitriou,
Merci. Vos pertinentes précisions alimentent fort bien cet échange.
– – –
En bon québécois, compréhensif et tout…
Je me berce à l’inconfortable conviction que les Claude Ryan, Trudeau, Chrétien et Dion, épousaient une étrange dévotion canadienne qui les a peut-être délivré de la suprême tentation. Force est de rappeler que l’ensorceleuse retraite garnie de nanas au Parc des Laurentides, veille à l’envoûtement. Le Devoir nous a cuisiné un si savoureux Sarkozy, davantage attiré par les nanas que les ni-ni, que Garnotte foudroya d’un seul trait d’esprit ce qu’il me restait de doute : le Parc des Laurentides pullule de nanas toutes nues, qui… fin des obscénités et Alléluia!
En forçant-très-très-fort-dans-ma-tête, un singulier acte de foi m’illumine et les « miracule » par le doute, malgré la tendance lourde de ma viscérale inimitié à leur égard. Je ferais même volontiers l’offrande d’une petite main de Dieu à celui l’a créée.
Et si Jean Chrétien voulait léguer une sorte d’héritage au canada, ne serait-ce que pour s’auto-béatifier? Tout de même plus déifiant que les médailles et statues du grand bâtisseur.
Et l’Irak?
J’implore votre charitable compassion de bons-québécois-compréhensifs-et-tout pour cette soudaine montée de compassion pour le canada.
Yves Poitras
Québec
( Merci de bien vouloir lire et tolérer les excès d’un gars qui – essaie – d’apprendre de toutes ses forces. Puis gênez-vous pas pour me critiquer, voire m’aider. Notre langue mérite bien quelques bon baisers français, tout québécois. )
…deux fois « compassion » dans la même phrase. Cette fois-ci, je me suis trop relu.
La mesure.
Serait-ce le secret?
Bonsoir à tous,
Car < la main de Dieu > naquit de la même source intarissable de haine qui frappait aussi sur < la gueule croche à......> et ne vous inquiétez pas, Monsieur Poitras, vous n’avez d’égal que vous-même et c’est peu dire en vous remerciant…..Merci de Erwan Basque.
@mathieu Poirier (modérateur?) et Josée Legault
Je cite ici les propos publiés à 18h43 par ce provoc qu’est Erwan Basque :
« Car et depuis une mèche, 44% des Québécois ne paient pas un sou d’impôt sur le revenu ! Et ces Québécois font partie intégrante du < bassin électoral > qui votent pour le Bloc Québécois et leur Sauveur Suprême soit Monsieur Gilles Duceppe ! »
Traduction libre :
a) 44% des Québécois sont des parasites
b) Ces parasites votent pour le Bloc Québécois
Existe-t-il un bouton, sur ce blogue, sur lequel on pourrait cliquer pour signaler des abus ou violations des règles d’une quelconque « nétiquette »?
À défaut d’avoir édicté vos propres règles à cet égard, faudrait bien appliquer les standards adoptés par le Conseil de presse!
Je veux bien m’abstenir de servir une taloche à Erwan Basque; encore faudrait-il que les plus méprisantes parmi ses divagations soient filtrées.
Les nationalistes ne sont tous prestataires de l’aide sociale; certains d’entre eux paient des impôts! Et tous les prestataires de l’aide sociale ne sont pas nécessairement nationalistes.
Ce genre d’amalgames sulfureux devrait être interdit ici.
Merci d’exercer votre devoir
Malgré que je comprenne ce qui motive Monsieur Peace à désirer un « bouton signalement d’abus », je suis tout à fait contre ce qui risquerait de très rapidement devenir une politique de censure sélective.
Sauf en cas d’insultes gratuites, c’est-à-dire ne s’appuyant sur aucun raisonnement justificatif (même un raisonnement lourdement boiteux), vaut mieux laisser les membres s’exprimer le plus librement possible.
À l’occasion, ce sera aux membres eux-mêmes de se répliquer, même assez vertement au besoin, lorsque certains abuseront de leur liberté d’expression pour enguirlander les autres.
Il y aura malheureusement toujours des dérapages. Mais ne cherchons pas à nous en préserver par ce qui serait un plus grand dérapage encore. Et puis, somme toute, cet espace s’avère généralement plutôt respectueux et harmonieux. Pas parfait, bien sûr. Mais fort correct et plaisant.
Ne gâchons pas la sauce en voulant la rendre plus goûteuse…
@ Claude Perrier
Vous me permettrez d’exprimer mon complet désaccord à votre commentaire de 07h02.
Il s’agit ici d’un problème d’ordre à la fois égal et éthique; ne vous en déplaise, je n’ai pas exprimé à 02h54 un simple caprice ou vœu pieux. Au contraire, je faisais référence à des normes éthiques précises, de même qu’à des dispositions du Code Criminel du Canada.
En premier lieu, je citerai des extraits de la décision rendue le 24 septembre 2007 par le Conseil de presse du Québec dans l’affaire Desmarteaux c. Benoit Rioux (décision D2006-09-17)
http://www.conseildepresse.qc.ca/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=33&Itemid=155&lang=fr&did=1582&limitstart=0
Extraits :
« Or, l’examen … a révélé à quelques endroits des propos soit irresponsables, soit injurieux ou racistes, et donc, contraires à l’éthique journalistique, ce que le Conseil ne peut que déplorer.
Le second aspect des griefs concernait les propos qui auraient été publiés sans intervention « ni du journaliste ni de Quebecor ». Dans ce cas, le Conseil a tenu compte de l’absence de principes déontologiques bien définis en regard de la fonction de « modérateur pour les blogues », notion qui n’apparaît pas actuellement dans le GUIDE DROITS ET RESPONSABILITÉS DE LA PRESSE.
À ce sujet, le Conseil estime d’ailleurs que, DÈS À PRÉSENT, LE PRINCIPE ÉNONCÉ PLUS HAUT SUR LA RESPONSABILITÉ DES MÉDIAS SUR CE QU’ILS PUBLIENT IMPLIQUE L’OBLIGATION MORALE OU ÉTHIQUE D’UN CERTAIN CONTRÔLE DE LEURS BLOGUES À CARACTÈRE JOURNALISTIQUE, ET DONC DE L’AFFECTATION DE PERSONNEL COMPÉTENT EN LA MATIÈRE À UNE FONCTION DE « MODÉRATEUR ».
…
Enfin, le Conseil aimerait mentionner qu’il a mis sur pied un groupe d’étude chargé d’approfondir la question des blogues sur le réseau Internet, de manière à mieux préciser les paramètres à caractère éthique et de mieux baliser cette nouvelle pratique journalistique dans l’avenir. »
Fin de la citation.
= = =
NOTE :
Le « Guide » auquel il est référé dans cette décision n’a fait l’objet d’aucune refonte ou révision depuis sa publication en 2003.
Les responsables de nos média internet semblent vouloir s’en tenir au « Guide », tout comme si la Décision DESMARTEAUX (ci-dessus) ne leur imposait pas depuis septembre 2007 des obligations qu’ils prennent plaisir à ignorer.
Pour ma part, je détiens une maîtrise en droit des médias et je suis sans doute plus « sensible » que le lecteur moyen aux obligations des organes de presse. D’où ma réaction.
Pire encore, l’amalgame que faisait Erwan Basque entre « pauvreté matérielle » et « vote acquis au Bloc Québécois » est d’autant plus condamnable que Basque assimile le nationalisme à une maladie mentale. Ce n’est pas rien…
Bref, dans l’optique de Basque, tous les pauvres sont atteints d’une maladie mentale (le nationalisme).
Suis-je donc le seul à constater le caractère abject de cet amalgame? Ou sont donc les Montmarquette et Mitriou qui, il y a quelques jours à peine, me vouaient aux géhennes pour cette soi-disant insensibilité que j’aurais manifestée à l’égard de la situation des démunis?
= = =
Mais si ce n’était que du Conseil de Presse du Québec, Voir.ca pourrait n’en point craindre les foudres; cet organisme créé par les médias pour policer les médias ne jouit d’aucun pouvoir coercitif. Nonobstant, ce n’est pas un motif pour refuser de se conformer à ses règles.
Mais il y a plus: la publication des propos que je dénonçais dans mon commentaire précédent enfreint également les dispositions de l’article 319 du Code Criminel du Canada.
Ce à quoi on sera tenté de rétorquer que ces propos ne sont pas un incitatif à la haine; « Il n’a pas dit qu’il faut les haïr, il s’est contenté de les mépriser! »
À ceux-là, je dirai de lire ce qui suit :
http://www.chrc-ccdp.ca/fr/timePortals/milestones/128mile.asp
Cette page est extraite du portail du Conseil Canadien des droits de la personne. J’aurais pu référer au texte intégral de la décision de la Cour Suprême mais il est beaucoup trop technique pour intéresser les non juristes… Mais si vous y tenez, le site de l’Institut Canadien d’information Juridique (CanLII) permet un accès gratuit à la décision.
= = =
En terminant, Monsieur Perrier, vous écrivez :
» À l’occasion, ce sera aux membres eux-mêmes de se répliquer, même assez vertement au besoin, lorsque certains abuseront de leur liberté d’expression pour enguirlander les autres.
Il y aura malheureusement toujours des dérapages. Mais ne cherchons pas à nous en préserver par ce qui serait un plus grand dérapage encore. Et puis, somme toute, cet espace s’avère généralement plutôt respectueux et harmonieux. Pas parfait, bien sûr. Mais fort correct et plaisant. »
Vous aurez lu trop rapidement. Injurier une classe de citoyens (démuni = nationaliste et nationaliste = malade mental), ce n’est pas enguirlander Warren Peace ou Claude Perrier.
I can take care of myself. Bien mieux que George Laraque! Quand Erwan Basque s’en prend spécifiquement à moi, je lui sers quelques baffes, ce pourquoi j’ai été formé.
Désolé, Claude. Mais quand un commentateur dérape comme c’est trop souvent le cas de M. Basque, Voir.ca a l’obligation d’intervenir.
= = =
Quant au service de signalement des abus langagiers, qu’il n’existe pas ici constitue à mon sens une grave lacune. Pour ma part, de tous les organes de presse auquel je soumets des commentaires, VOIR est le seul qui ne propose pas une « nétiquette » et qui ne donne pas à ses lecteurs le moyen de dénoncer les abus.
@Claude Perrier
Et j’ajouterai à mon dernier commentaire qu’il ne faut surtout pas confondre « censure idéologique » et filtrage des propos exprimant mépris, xénophobie ou injures ad hominem.
Patrick Lagacé a autorisé sur son blogue des propos tels que « vous êtes pas tannés de sucer notre sang », adressés aux Québécois des régions par un obscur montréaleux.
Inacceptable.
André Pratte a accepté su le blogue de l’édito (Cyberpresse, la semaine dernière) de publier un commentaire à l’effet qu’en matière d’immigration, le Québec n’accueuille que la scrap. Les « bons immigrants » s’installent ailleurs. Et il a refusé de publié, ou effacé après coup, au moins quatre commentaires (dont deux qui étaient de moi) dénonçant ces propos très méprisants à l’égard des néo-québécois.
Dans les deux ou trois derniers mois de son combat contre le cancer et alors qu’il était peut-être sous l’effet de la morphine, Michel Vastel a toléré que sur son blogue à l’Actualité, tous les Mohawks soient qualifiés collectivement de bandits, et que tous les autochtones soient qualifiés de violeurs d’enfants.
Dans tous les cas, j’ai échangé des courriels avec les blogueurs fautifs. Dans tous les cas, il y a eu refus de modérer des propos inacceptables. Et dans tous les cas, il y a eu censure politique des opinions divergentes.
Mais ce sont là deux choses différentes.
Ne soyez pas naïf, Claude, au point de croire que le bouton « abus » permettrait une censure politique que l’absence d’un tel bouton ne permet pas.
@ Warren Peace
Merci pour votre réponse bien étoffée.
Difficile de vous donner tort, surtout lorsque les cas d’abus dépassent largement les bornes. Mais là où je rechigne quelque peu, c’est à la pensée qu’il faille adopter ici ce qui serait presque un remède de cheval pour se prémunir de très rares dérapages – aussi détestables et inconvenants puissent-ils être, par ailleurs.
Circonscrire la liberté de tous parce que certains ne se plient pas d’eux-même à un sens de l’éthique m’est très ardu à accepter en guise de solution. Et puis, là où le bât blesse tout particulièrement, en ce qui me concerne, c’est que hormis les cas absolument évidents de propos méprisants, agressifs, et tout le bataclan que l’on pourra sortir pour qualifier ce qui pourrait être totalement inacceptable, hormis pareils cas donc, une censure sélective ouvrirait ici la porte à des jugements de valeur.
Ce qui pourrait constituer un sérieux dérapage, un remède potentiellement aussi néfaste que le mal que l’on aura voulu éradiquer.
Mais peut-être suis-je trop confiant que le bon sens finira bien toujours par prévaloir. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre… On ne gagne pas d’appuis à sa cause en tapant à répétition sur quiconque voit les choses autrement. Tôt ou tard, le plus sombre des imbéciles ne peut que s’en rendre compte!
Et puis, surtout, si le plus sombre des imbéciles s’avère encore plus sombre que ce qui peut être imaginable, cela n’est toujours pas une raison acceptable pour garder toute la classe en retenue (comme le faisait le directeur d’une école primaire que j’ai fréquentée au tout début des années soixante).
Mais vous êtes apparemment beaucoup plus qualifié que moi, Monsieur Peace, pour voir à dénouer l’imbroglio qui nuit à l’harmonie de cet espace où chacun peut s’exprimer. Et si votre apport permet éventuellement d’assainir l’endroit sans pour autant tout aseptiser au point où la fadeur en viendrait à remplacer la vivacité émanant actuellement des commentaires, je vous en saurai fort gré.
Et si on revenait au sujet de la chronique. Comment les américains peuvent faire face à l’abus de pouvoir et la corruption généralisée (Démocrate et Républicain du pareil au même).
Voici une autre proposition. Créer un autre parti politique avec les Sénateurs démocrates qui ont à coeur l’intérêt de la Nation:
(…)
Progressives in the Democratic Party are both joke and oxymoron.
It is time for any real progressives in House or Senate to admit the truth–that they are boxed in and effectively neutered by the Party leadership–and that if they really want to be defenders of the public interest and the progressive cause, they must give up their sinecures, cut themselves loose from the shackles of the Democratic Party, and form a new and independent national progressive party. They have a model: Bernie Sanders, the independent self-described socialist senator from Vermont.
http://www.opednews.com/articles/It-s-Time-for-Kucinich-Co-by-Dave-Lindorff-100121-196.html
La censure! Non, merci.
Je partage l’opinion de notre camarade de Clavier, M. Claude Perrier.
Tout comme notre camarade, je crains que le remède ne soit pire que le mal.
Le droit de parole est parfois irritant, mais nous devons protéger ce droit, gagné de hautes luttes, parfois sanglantes.
Il y a deux façons de combattre les irritants : le mépris du silence ; l’humour, l’ironie. On l’aura remarqué, je préfère cette dernière approche.
Il ne faut pas confondre irritation et appel à la violence. Je dénoncerais tout appel à la violence et voterais pour la censure de tels propos. Mais la mauvaise fois dans un débat, l’étroitesse d’esprit, ou voir même l’ignorance du sujet ne sont pas matière à censure.
Je comprends que l’on veuille faire taire certaines gens, mais dans cette affaire, je partage la position de Voltaire : le droit d’avoir tort.
Cordialement
« 62 % des Canadiens diraient oui à la peine de mort […] — et 69 % des Québécois — voudraient rétablir la peine de mort pour punir les meurtriers. » (Hélène Buzzetti 23 janvier 2010 Actualités en société, Le Devoir)
Rien d’autre que la potence pour M. Basque… puis la guillotine pour son détracteur, monsieur Paix.
– – –
M. le modérateur,
Veuillez accepter ma prière, vous suppliant de tolérer messieurs Basque et Peace, à la mesure et dans les limites discrétionnaires de votre vocation d’agent de la paix.
J’apprécierais que – les forces de l’Ordre – ne nous privent pas, à ce point, de nos plus inspirants éléments.
Merci d’exercer votre pouvoir discriminatoire avec diligence, intelligence et… pondération.
Yves Poitras
Québec
Excellent rappel à l’ordre, M. Pomerleau.
Un troisième parti. Il y a cependant un obstacle majeur à cette approche : le coût des campagnes électorales. Tant que le gouvernement ne décrètera pas un plafond des dépenses électorales ; tant que le gouvernement ne forcera pas les médias à accorder du temps d’antenne, de l’espace dans les imprimés, gratuitement, à tous les partis, les petits, les obscurs, les sans-grades n’auront aucune chance, ni de se faire entendre, ni d’être élus.
L’oligarchie apprécie le statut quo et fera tout en son pouvoir pour interdire l’entrée de la racaille au club sélect.
Les USA n’ont pas été une démocratie bien longtemps, si tant est qu’elle le fut déjà. J’ai les meilleurs raisons du monde d’en douter. Parler de démocratie en nos pays est mensonger. 1984 est plus près de la réalité que tout mensonge qu’on nous assène quotidiennment.
L’an dernier, le groupe des 20 avait l’occasion rêvée de prendre le contrôle de l’économie, de la gestion des nations. On a préféré nourir la bête en disant que sa conduite avait été irresponsable, criminelle.
Encore une fois, nous avons été trahits par les gens qui devaient prendre la défense de nos intérêts. Il y a eu de belles paroles, insignifiantes, et des gestes révélateurs, éloquents. On s’est fait avoir, encore une fois. Comme toujours.
Herr Harper, cet alliéné, a tellement bien compris le jeu qu’il ne se donne même plus la peine de faire semblant. Il va chez Tim Horton plutôt qu’à l’ONU ; à Copenhague, il affirme tout de go : » Notre position est, sera celle des USA. Quelle qu’elle soit. » Merci, mein herr, de cette honnêteté inhabituelle chez un chef d’état élu.
On peut toujours rêver à un monde meilleur…
Mme Legault,
« 62 % des Canadiens diraient oui à la peine de mort […] — et 69 % des Québécois — voudraient rétablir la peine de mort pour punir les meurtriers. » (Hélène Buzzetti 23 janvier 2010 Actualités en société, Le Devoir)
Y aurait-il un journaliste dans la salle d’audience?
Je soupçonne certains de vos collègues d’avoir manqué à leur Devoir. Beaucoup!
Voilà! Comme s’exclame si bien la ministre Beauchamp, chaque fois que son chef « répond » à une connerie par une aberration, d’un grand cru dont il n’a pu garder le secret.
Ah! vous réhabilitiez? J’en suis fort aise. Alors, punissez maintenant! Puis quand elles meurent, elles s’en vont… au paradis (Jean Leclerc).
Il y en a des vôtres qui n’ont manifestement pas fait ce que doit. Je vous fais grâce de l’Histoire, des démarches qui nous ont mené à l’abolir, la corde.
Sur corde raide, on y danse en rond, mais pas au bout!
Prière de ne laisser « filer » un iota de cette démente confusion qui ne nous ressemble en rien, à part peut-être une singulière aptitude […] à patiner, une fois la bise venue.
À l’ordre!!!
Yves Poitras
Québec
« Je comprends que l’on veuille faire taire certaines gens, mais dans cette affaire, je partage la position de Voltaire : le droit d’avoir tort. » – Serge Gingras
Messieurs Gingras et Perrier, c’est bien mal me connaître que de m’imaginer revêtu de la cape des censeurs staliniens! Je ne souhaite nullement faire taire Erwan Basque. Mais je ne saurais accepter qu’il puisse dire n’importe quoi.
La censure est un abus que j’ai dénoncé, que je dénonce et que je ne cesserai jamais de dénoncer. Confiner un intervenant à la liste noire, comme la pratique en a été établie notamment par le blogue de l’édito de Cyberpresse, me semble tout à fait contraire au Code publié par le Conseil de presse. Ce code tend à la diffusion d’opinions aussi diversifiées que possible, et je souscris entièrement à cet objectif.
Modération n’est pas censure. Contrairement à la censure, la modération ne s’attaque pas aux opinions, mais aux propos xénophobes, racistes, humiliants ou injurieux.
Quand Jean François « Jeff » Fillion affirmait en ondes que Sophie C est une pute, ça n’est pas là l’expression d’une opinion!
Quand Erwan Basque fait un amalgame entre NATIONALISME et MALADIE MENTALE, et un autre entre DÉMUNI et NATIONALISTE, cela ne constitue pas une opinion, mais une insulte. Et, à mon sens, une infraction à l’article 319 du Code criminel.
En publiant ce genre de propos sans les filtrer, je regrette de devoir le dire mais Voir.ca commet elle-même l’infraction. Je pose ici l’équivalent de ce que serait un diagnostic de tumeur de la part d’un oncologue.
En me blâmant, moi, vous blâmez le messager. C’est un peu comme si vous blâmiez votre médecin de vous apprendre que vous souffrez du diabète ou d’un cancer.
Autant la censure constitue-elle un abus que je vous encourage à dénoncer, autant l’absence totale de modération constitue-t-elle une autre forme d’abus, en ce sens qu’elle autorise la soi-disant liberté d’expression des uns à empiéter sur le droit des autres à leur dignité.
Quand ce triste bouffon assimile pauvreté matérielle à nationalisme et nationalisme à maladie mentale, c’est comme s’il qualifiait ici tous les démunis de psychopathes, de déments ou de schizophrènes! Ce en quoi il viole le droit des « pauvres » et le droit des nationalistes à leur dignité.
Je ne me reconnais, ni ne reconnais à personne, le droit d’affirmer que les Italo-Québécois sentent la charogne, que les Noirs sont moins intelligents et plus paresseux, que les Arabes sont tous des crypto-terroristes, que tous les gays sont des pédophiles ou que tous les Bretons sont aussi obtus que leur « ambassadeur » sur ce blogue, Erwan Basque!.
Ce genre de préjugés est abject, au même titre que les préjugés qu’entretient notre Breton aussi bien sur les démunis que sur les nationalistes.
= = =
Liberté d’opinion et liberté de déverser son fiel ne sont pas synonymes.
Erwan Basque peut bien émettre toutes les opinions qu’il veut. Non seulement je l’y encourage, mais je serais le premier à dénoncer Voir.ca si ce droit d’Erwan Basque n’était pas respecté.
Mais Erwan Basque DOIT également respecter le droit des autres à un respect minimal et à leur dignité, et s’il est incapable de s’auto-discipliner à cet égard, quelqu’un va devoir le faire pour lui.
Je vous signale à tous les deux que le seul fait d’avoir commenté plus de deux ou trois fois sous ce billet pourrait nous valoir, à tous les trois, une « suspension temporaire du droit d’accès à notre profil » ou, en termes plus clair, un « bannissement » temporaire de ce blogue (source: courriel reçu de Mathieu Poirier, webmestre, 15 janvier 2010).
Mathieu Poirier exige de nous tous un respect des autres participants; ça me va. Mais Mathieu Poirier ne ne traite aucunement des propos xénophobes ou visant à humilier les membres de groupes ciblés (quels qu’ils soient). Et ses bottines semblent bien vouloir suivre ses babines, en ce sens qu’on tolère ici les errances les plus immondes sous couvert de « liberté d’expression ».
= = =
La modération n’est PAS une option. Je rappelle que depuis la décision Desmarteaux, rendue en septembre 2007, le Conseil de presse fait obligation aux organes de presse d’affecter à la modération des propos outranciers les ressources suffisantes.
Il en va également de la réputation de Josée Legault. À cet égard, je me me permets de rappeler que suite à la publications de son billet du 14 janvier 2010 (un message d’Haîti…), Chantal Hébert a affiché pendant quelques heures le message suivant. À méditer…
» NOTE DE CHANTAL HÉBERT: Des commentaires tout à fait déplacés (et maintenant retirés) ont été publiés à la suite de ce billet. Je tiens non seulement à m’en dissocier complètement mais à promettre aux membres des familles, que les propos publiés plus tôt aujourd’hui ont naturellement perturbés, de faire ce que je peux pour que cela ne se reproduise plus, y compris renoncer, s’il le faut, à continuer d’animer ce blogue. »
Je répète: Y COMPRIS RENONCER À ANIMER CE BLOGUE !!!!!
Aussi pertinents soient les sujets traités, aussi séduisantes soient la langue de Josée Legault et ses opinions, pour ma part, je préfère cesser de fréquenter ce blogue plutôt que d’y être le témoin impuissant de cet acharnement maladif dont fait preuve, ici, un commentateur hors de contrôle.
I say what I mean and I mean what I say.
Désolé. Mais c’est comme ça.
» Messieurs Gingras et Perrier, c’est bien mal me connaître … »
Lire plutôt: « Messieurs Gingras et Poitras ». Mes excuses à M. Perrier.
Bonsoir à tous,
Et bien non, ce n’est pas moi, car c’est ma soeur < qui a brisé la machine à vapeur > ! Et merci, de Erwan Basque.
Injurier un locuteur n’est pas le propre d’un gentilhomme, on en convient.
Affirmer que les BS sont tous des séparatites est sans doute injurieux pour les deux partis, mais c’est une opinion.
C’est ridicule et sans fondement. On peut aisément en faire la démonstration. Ces accusations ridicules nuisent à son auteur. Lui enlève de la crédibilité. Je ne m’en formalise donc pas le moindrement.
M. Basque ri comme un bossu à voir nos réactions à ces facécies. Il s’amuse à nous provoquer.
Je ne prends pas M. Basque au sérieux lorsqu’il déraille. Il le fait souvent, car nos réactions sont trop vives.
Ignorez M. Basque ou jouez avec lui, mais ne le prennez pas au sérieux lorsqu’il profère des énormités.
M. Basque lit Le Monde diplomatique. On ne peut lire ce journal, intellectuellement exigeant, et écrire sérieusement ce qui vous met le feu à l’anatomie.
M. Basque vous provoque et vous mordez à l’hameçon. Vous faites son jeu.
Que vous le vouliez ou non, la modération que vous réclamez, et je vous comprends, est une forme de censure. A la très grande rigueur, on pourrait caviarder les passages offensants. Mais cela exige qu’un employé du Voir lise tous les textes, son pot de caviard à la main, et juge du mérite de chaque phrase. Je ne crois voir cela. Je ne désire surtout pas voir cela.
Je propose de ne pas réagir aux propos malhonnêtes. Le traitement du silence est intollérable à qui veut être entendu. Faire la sourde oreille lui fait les pieds. Ou ils changent de ton, ou ils changent de forum.
Censurer, modérer, caviarder, peut importe le nom, leur concèderait une certaine victoire que je me refuse à leur accorder. Je vous comprends, M. Peace, mais je ne suis pas d’accord.
Ce forum n’est pas un journal. Il est une place publique, un endroit où on échange des propos qui doivent demeurer civilisés. Si nous n’apprécions pas ce qui y est dit, parce que vulgaire, déplacés, non sincères, ou non intelligents, on l’ignore, comme je l’ai dit plus haut.
M. Basque ne répond pas à tout ce que nous lui lançons. On peut faire de même. Le silence est une arme redoutable.
Cordialement
@ Warren Peace
Excuses acceptées!
Et puis, votre comportement très correct lorsque vous vous rendez compte d’avoir « gaffé », et cela même bien involontairement, rejoint le mien.
Par ailleurs, nous n’avons pas toujours raison, et parfois nous en « beurrons » un peu trop épais. Avoir la probité de le reconnaître et de tâcher de faire amende honorable est, à mon avis du moins, le signe d’une personne de qualité.
Dommage que tous ne visent pas à se récuser, besoin étant, ou à – surtout – éviter d’avoir à le faire…
Enfin, espérons que la tempête se calmera d’elle-même et que tout ira bientôt pour le mieux dans le meilleur des mondes…
(Là, je viens d’en « beurrer » très épais! – mais « beurrer » positivement, avec optimisme…)
@ Monsieur Gingras
Comme à votre habitude, vous dites des choses très sensées.
Vous avez bien raison: n’accordons d’importance qu’à ce qui en a vraiment. Pour le reste, la vie est bien trop courte pour que l’on veuille y perdre du temps précieux…
Bonne fin de soirée.
@ Serge Gingras
Je souscrit à tout ce que comporte votre dernier commentaire.
Sous quelques réserves.
EST-CE UNE OPINION, de la part d’Erwan Basque?
Bien sûr que c’est une opinion. Mais c’est, avant tout, autre chose.
N’importe qui a le droit de formuler l’opinion que tous les Italiens sont membres de la mafia. N’importe qui a le droit d’en discuter pendant des heures, en sirotant une caisse de 12 avec son voisin.
Mais parce qu’il est légalement responsable de ce qu’il puble (incluant les opinions de ses lecteurs ou les commentaires sur ses bkogues), un organe de presse DOIT (ce n’est pas facultatif) s’interdire de publier une telle opinion.
Votre commentaire, monsieur Gingras, fait abstraction d’un élément essentiel: la notion d’ordre public!
Que Erwan le Breton et Warren le juriste se lancent les pires insultes sur un blogue, ça demeure du domaine privé. Si je devais insinuer sans la moindre preuve qu’Erwan est un pédophile, ça demeurerait du domaine privé mais les éditeurs de Voir.ca pourraient être poursuivis pour diffamation.
Ne serait-ce que pour ce seul motif, un organe de presse qui néglige d’exercer une modération minimale risque de payer cher ses économies de bout de chandelle.
= = =
Mais les injures proférées à l’égard d’un groupe (les démunis, les assistés sociaux, les gays, etc) appartiennent au domaine de l’ordre public. Et à ce titre, ces attaques doivent – je dis bien DOIVENT – obligatoirement être bannies.
= = =
Vous écrivez:
» A la très grande rigueur, on pourrait caviarder les passages offensants. Mais cela exige qu’un employé du Voir lise tous les textes, son pot de caviard à la main, et juge du mérite de chaque phrase. Je ne crois voir cela. Je ne désire surtout pas voir cela. »
Je comprends vos réticences; mieux, elles vous honorent,
Je vous rappelle néanmoins cette décision Desmarteaux, que j’ai citée plus tôt aujourd’hui (11h39):
» LE PRINCIPE ÉNONCÉ PLUS HAUT SUR LA RESPONSABILITÉ DES MÉDIAS SUR CE QU’ILS PUBLIENT IMPLIQUE L’OBLIGATION MORALE OU ÉTHIQUE D’UN CERTAIN CONTRÔLE DE LEURS BLOGUES À CARACTÈRE JOURNALISTIQUE, ET DONC DE L’AFFECTATION DE PERSONNEL COMPÉTENT EN LA MATIÈRE À UNE FONCTION DE «MODÉRATEUR» »
= = =
Ne concluez pas trop vide de mon affirmation à l’effet que le Conseil de Presse n’a aucun pouvoir coercitif. Ça demeure vrai. Tout comme il est vrai que le Conseil n’a jamais acquis le statut d’un Tribunal; il s’agit d’un organisme PRIVÉ.
Mais tout privé qu’il soit, dans l’hypothèse d’un recours, le CPQ n’en serait pas moins considéré par les Tribunaux de droit commun comme exprimant une norme minimale de conduite. En d’autres mots, si les éditeurs de « Voir » devaient faire l’objet d’une poursuite en dommages et atteinte à leur réputation et dignité (par exemple, dans le cadre d’un recours collectif intenté par les assistés sociaux), je suis d’opinion que le défaut de se conformer à cette norme ( refus d’affecter du personnel en nombre suffisant à la MODÉRATION) constituerait une preuve de négligence.
= = =
Je souscris à votre opinion sous quelques réserves, avais-je écrit.
Deux « toutes petites » réserves.
a) une opinion qui est porteuse d’incitation à la haine contre un groupe identifiable (les gays, les Carrés, les Triangulaires…) sort du domaine de l’opinion et devient une infraction au Code criminel
b) vous occultez complètement la notion d’ordre public, laquelle est pourtant au coeur de la question
Deux » toutes petites » réserves…
Monsieur Peace, plusieurs apprécient vos interventions. Vos commentaires sur les questions juridiques sont pertinent également et nous éclairent. Sur la question de l’incitation à la haine, le profane que je suis croit qu’il faut une incitation collective formelle à la ségrégation ou au meurtre de groupes humains afin que la justice puisse limiter la liberté d’expression.
Ce qui ne concernerait pas les propos quand même offensants et minables du bouffon dont vous parlez.
Ceci dit, il est vrai que les groupes de presse font ce qu’ils veulent en termes de nétiquette.
Et que la Cyber presse est un empire pour la censure ce qui démontre que Gesca est contre la liberté d’expression. À ma connaissance, monsieur Mitriou tout comme moi ont été victimes de la censure dans les blogues de Gesca dont cet énergumène de P.Lagaçé est l’un des portes étendards. C’est un sujet rabattu mais il faut le dire et le redire afin de dénoncer l’arbitraire chez Gesca. Aujourd’hui chez Le Bigot, Marrisal s’est énervé le poil des jambes parce que G.Duceppe aurait dit que Paradis, nouveau ministre conservateur aux ressources est un -Québécois de service-. Monsieur Marrisal se sentirait t’il concerné?
Le jugement de la Cour américaine cela ressemble à un acte politique républicain afin de saboter les intentions réformistes d’Obama. Et si cette constitution est passée date selon W.Peace aux É.U, il serait temps qu’un mouvement de la gauche libérale la remettre en question. En attendant, c’est un peu facile de jeter la pierre à Obama sans trop considérer sa volonté de restreindre le poids ou la grosseur des banques, sa tentative de réforme de la santé qui même réduite si véritablement adopté constituerait une amélioration.
La cible première contre l’hégémonie américaine malgré l’existence des démocrates de droite se trouve dans l’ABJECT PARTI RÉPUBLICAIN. La droite américaine la plus détestable est républicaine.
Je suis d’accord monsieur Peace pour une politique incitative et de suggestion d’une nétiquette dans Voir.ca comme dans les carnets de Radio Canada web. Mais certainement pas contrôlé comme dans ces carnets parce que c’est tout de même fantastique que 10 minutes après l’envoi des messages dans Voir, nous les retrouvons publiés et non sous enquête! Voir abolit la barrière symbolique de la prise de la parole sur le web. Comment peut t’on leur reprocher? Certains peuvent s’exprimer ici comme Y.Poitras en s’inspirant d’une forme d’anarchie à la J.Leloup.
Il faut ignorer les idéologues de l’abrutissement qui se cachent à eux même leur propre détestation d’eux mêmes.
Bonsoir à tous,
Car n’étant pas le pape et surtout pas le cardinal, je peux me permettre < Cette insoutenable légèreté de l'être > en ne fréquentant < que ces chemins non fréquentés > et merci pour Monsieur Gingras de l’avoir si bien percu ! Et un immense merci pour ce Monsieur Perrier qui très tôt le matin se permet d’être un Voltaire des temps modernes en s’insurgeant pour défendre le droit d’expression alors que tous médias interposés répètent la même rengaine que 44% des Québécois ne paient pas un sou car le seuil de revenu est trop bas ! Et que, allègrement, lors de la campagne électorale québécoise, soit la dernière, dans le discours dominant, tous les médias parlaient du Parti des riches, soit des Libéraux, du parti de la classe moyenne incarné par les Adéquistes et du Parti des Pauvres, soit le Parti Québécois ! Mais que diable, je ne l’ai pas inventé ! Je ne mangerai jamais du pain de celui qui me prête des intentions, qui suppute ce que je veux dire, qui pense à MA PLACE ! Et qui essaie d’en faire un baroud d’honneur en énoncant de vulgaires poncifs qui n’ont d’égal que l’insignifiance consacrée car revenant de ma marche au pas militaire de 30 kilomètres en ce jour ensoleillé par exception, je sens que j’ai des L et à gauche et à droite, cela fait des LL….Et un immense merci à ce merveilleux Monsieur Poitras qui lui ne joue pas au fin-finaud et surtout n’essaie pas de < finasser > comme une vieille peau de chagrin mais démontre sa finesse d’esprit qui est incomparable ! Et merci à tous, de Erwan Basque.
Bonsoir à tous,
Et sur le palmarès de l’actualité de Monsieur Joel Le Bigot , les deux commentateurs furent Madame Josée Boileau et Monsieur Antoine Robitaille du Journal Le Devoir et Monsieur Robitaille dénonca vertement les propos tenus par le Sauveur Suprême, ce Monsieur Gilles Duceppe à l’endroit de Monsieur Paradis qu’il considérait d’une gratuité sans borne …… et merci, pour votre monopole de la vertu ! Erwan Basque.
@pierre bouchard
Vos bons mots me réjouissent et je vous en remercie sincèrement.
Je me dois néanmoins de corriger cette impression fausse qui est vôtre. Vous affirmiez qu’une incitation formelle à la ségrégation ou au meurtre est nécessaire à un verdict de culpabilité.
Il n’en est rien. Voir le jugement Jean-Sébastien P, (décision rendue en 2007)
Suffit de cliquer ici:
et d’indiquer comme objet de la recherche un extrait de l’article 319 du Code criminel, disons » incite à la haine contre un groupe identifiable ».
Vous obtiendrez 36 résultats, dont celui-ci:
http://www.canlii.org/eliisa/search.do?language=fr&searchTitle=Chercher+dans+les+collections+de+CanLII&sortOrder=relevance&searchPage=eliisa/mainPageSearch.vm&text=+incite+%C3%A0+la+haine+contre+un+groupe+identifiable&id=&startDate=&endDate=&caselaw=courts
Je vous invite à lire la première de ces 36 décisions (Pressault). J’en cite un court extrait, qui établit la limite au droit de:diffuser impunément:
» [35] Ce n’est pas un crime de penser, ni même de communiquer des idées haineuses dans la mesure où cela est fait dans une conversation privée. On ne peut donc punir une personne pour cela. »
Mais quand ça va plus loin…
Au paragraphe 40 du jugement Pressault, le juge rappelle qu’un dénommé Mueller a été condamné a 16 mois d’emprisonnement pour avoir diffusé sur son site internet que les Juifs ont créé le virus du Sida dans le but de contrôler le monde. Ouf!
Au paragraphe 42, il relate le cas d’un certain Harding qui diffusait par téléphone des messages dénigrant les musulmans et qui distribuait des pamphlets au même effet, Ici, sentence légère, 3 mois à purger dans la communauté.
Encore là, personne n’avait incité au meurtre! Mais il n’est pas nécessaire d’aller aussi loin.
Je ne dis pas que Basque serait condamné à 10 ans. Je dis que tous les éléments de l’infraction sont réunis.
Puisse-t-il faire preuve de juste ce qu’il faut d’intelligence pour saisir au vol l’information qui passe, pendant qu’elle passe…
Vous me permettrez d’en douter,
» Je ne mangerai jamais du pain de CELUI [c’est moi, ça!] qui me prête des intentions, qui suppute ce que je veux dire, qui pense à MA PLACE !
[Je ne pense pas à sa place, je me contente de le citer] Et qui essaie d’en faire un baroud d’honneur en énoncant de vulgaires poncifs qui n’ont d’égal que l’insignifiance consacrée », a-t-il écrit en guise de réaction.
Baroud d’honneur? Vulgaires poncifs? Insignifiance?
Cause toujours. mon lapin breton… C’est gratissse, cette info. Tu devrais en profiter.
@ Pierre Bouchard
» Mais certainement pas contrôlé comme dans ces carnets [note: ceux de Radio-Canada.ca] parce que c’est tout de même fantastique que 10 minutes après l’envoi des messages dans Voir, nous les retrouvons publiés et non sous enquête!
= = =
Vous savez, Pierre, tout est possible, en matière de modération.
À un bout du spectre, le commentaire que vous auriez soumis à Mali Ilse Paquin (Cyberpresse vendredi à 15 h ne sera publié que lundi matin.
À l’autre extrémité, chez Richard Hétu, « si votre nom est bon »,, vous êtes publié dès que vous appuyez sur ENVOYER ». Si votre nom est « suspect » ou si vous truffez votre commentaire de certains mots (pas toujours très méchants), vous pourrez être publié 10 minutes ou 5 heures plus tard…
Plusieurs organes de presse lisent tout, systématiquement; le « service » peut donc être d’une lenteur désespérante, surtout quand l’unique modérateur ne rentre pas pour cause de maladie! L’Actualité en est le meilleur exemple.
D’autres groupes de presse ou diffuseurs soumettent tous les textes à un modérateur logiciel qui ne met que quelques minutes à réagir. Les plus consciencieux – ou les plus « riches » pourront effacer après publication, ce qui laisse supposer que des modérateurs se donnent la peine de lire les textes, sinon de tous les correspondants, sinon de ceux qui émanent des seuls auteurs connus pour leur côté provocateur.
= = =
Tout ça pour dire que non, une modération efficace n’est pas nécessairement synonyme de délais de publication accrus. Il suffit de développer une méthode de travail qui puisse réconcilier les impératifs de publication dans des délais très courts (modération logicielle) et les impératifs reliés aux obligations d’éradiquer la haine et le mépris.
Des propos haineux pourraient, à la rigueur, apparaître pendant quelque temps avant d’être retirés par le modérateur si besoin est.
Je vous réfère ici, faute d’un meilleur exemple, à ce billet publié par Chantal Hébert; les abus (dont je n’ai pas eu connaissance) semblent avoir été tels que Madame Hébert a cru nécessaire de menacer de cesser d’animer soin blogue.
Comment cela s’est-il passé? Je sais que Chantal ne lit PAS les commentaires; quelqu’un a donc dû adresser un courriel à la rédactrice en chef ou adresser un commentaire à « Admin » (la modératrice).
= = =
Bref, il serait possible de conserver le meilleur des deux mondes. Les agents provocateurs (ou trolls), comme notre bouffon Breton, pourraient attendre plus longtemps avant d’être publiés. Ou encore être publiés comme ils le sont maintenant, quitte à ce que le modérateur passe l’aspirateur une ou deux fois par jour et pratique la lipo-succion des matières trop manifestement adipeuses.
En cette matière, à chaque problème un éventail très étendu de solutions.
@Pierre B.
« suffit de cliquer ici » (2h41)
ICI, c’est ICI: (la liste des 36 décisions)
http://www.canlii.org/eliisa/search.do?language=fr&searchTitle=Chercher+dans+les+collections+de+CanLII&sortOrder=relevance&searchPage=eliisa/mainPageSearch.vm&text=+incite+%C3%A0+la+haine+contre+un+groupe+identifiable&id=&startDate=&endDate=&caselaw=courts
La page d’accueil est ici: http://www.canlii.org/
Désolé de l’oubli. Mais à cette heure-là, les yeux se ramassent dans le même trou!
S’il le faut…
Bien que je sois toujours réticent à une censure tous azimuts (laquelle pénaliserait les bons comme les moins bons éléments, en ralentissant tout, et en risquant qu’un certain désintérêt en vienne à se manifester à l’égard de cet espace d’échanges actuellement plein de vivacité et très généralement empreint de savoir-vivre, et ce malgré des opinions souvent opposées chez les divers intervenants), je dois me rendre aux arguments de Monsieur Peace: une certaine forme de modération s’avère probablement nécessaire.
Mais même sélective, cette modération devra être menée avec beaucoup de doigté, et – surtout – sans retarder la quasi-instantanéité de publication des commentaires.
Comme Monsieur Peace le suggère, le modérateur pourrait simplement passer l’aspirateur une ou deux fois par jour. Et extirper ce qui se révèle trop adipeux, le cas échéant.
Et puis, qui sait…
Peut-être bien qu’à force de continuellement passer à la liposuccion, les intervenants qui dérogent de par leurs propos à une minimale éthique finiront par trouver bien inutile de continuer de la sorte. Et que la tâche du modérateur deviendra sous peu moins exigeante puisque les interventions truffées de propos discutables se feront de plus en plus rares. Enfin, c’est ce qui peut être espéré…
Donc, va pour une forme de modération. Pas par envie, mais parce que la chose est nécessaire en raison de considérations juridiques, et parce que certains requièrent qu’on leur fixe certaines balises. Hélas.
Bonjour Mme Legault,
De grâce, ne cédez pas aux sirènes de la censure.
Vous, qui êtes démocrate, vous savez que la CENSURE, sous quelque forme que ce soit, tue la démocratie.
Et ça, ça fait longtemps que je le dis; combien de blogueurs ici auraient vécu dans des pays où il n’y a pas de liberté, d’expression, de mouvement, de religion étal…?
Nous, les blogueurs, réglerons nos problèmes nous-mêmes: on n’est pas des enfants qui, ENCORE!, auraient besoin de règlements, toujours plus de lois et de garde-fous??? imposés, de plus, par nos bien-pensants!
Les seuls ÉCARTS qui ne peuvent être tolérés sont les commentaires AD HOMINEM qui traduisent plus la faiblesse de ceux qui les utilisent qu’l’honnêteté intellectuelle et personnelle.
Que M.Basque divague sur tout et rien, grand bien lui fasse! Qu’il ne puisse écrire deux phrases qui se tiennent, soit! Et pis après???? qu’est-ce que ça m’enlève, à moi?
Je le trouve « entertaining », amusant, car chaque fois qu’il intervient, on ne sait pas de quelle boîte à surprise il va sortir.
Même des fois, il dit des choses « à propos » dans un langage bien coloré et cru s’il en est un.
Je ne vois vraiment pas on devrait instituer la CENSURE parce que certains blogueurs sont tannés de M.Erwan, dit le Breton!
NON, pas de censure, je préfère les « énormités » de Monsieur E.B.!
Bye
Bonjour à tous,
Car et surtout pas dans mes habitudes de faire appel à cette intelligence que l’on dit < populaire >, je veux me permettre pour la circonstance de revenir sur mon commentaire en date du 22 Janvier 2010 à 18.43 et 18.55 heure.En citant sans aucune attaque personnelle le fait établi du discours dominant que 44% des Québécois ne paient pas d’impôt car étant sous le seuil imposable . Que dans la campagne électorale québécoise de 2007 de mémoire, tous les médias confondus parlaient allègrement du Parti Libéral comme le parti des riches, du Parti de l’Action Démocratique incarnant le parti de la classe moyenne à l’époque et du Parti Québécois comme le parti des pauvres avant que certains d’entre eux se rendent finalement à l’évidence que ce n’était que des voeux pieux !
En effet, et souvent dans certains articles, qui n’a pas entendu dire que Madame Louise Harel avait pour sa circonscription de Hochalaga-Maisonneuve la seule promesse de HLM dans son programme.Et entendre affirmer que ce sont des attaques personnelles de ma part pour stigmatiser un certain groupe relève de la MAUVAISE FOI !
En outre, et comme le mentionnait si bien Monsieur Gingras, je ne réplique à peu près jamais à certains textes avec lesquels je suis en complet désaccord n’ayant pas une seule seconde à perdre en acharnement viscéral à chercher la mouche sur le coche, à citer ses propos hors contexte dans une mauvaise foi évidente pour le rouler dans la boue. Car cette liberté que je me donne, je la donne également à l’autre en respectant le message qu’il véhicule.
Cependant, même avec ce triste manège qui dure depuis 2 mois environ, je ne répliquais pas à certains en ne m’abaissant pas à leur insignifiance consommée d’attaquer personnellement un signataire en le citant hors contexte, en déformant les propos pour faire un procès d’intention.Car toujours en réaction comme de bons réactionnaires de droite n’ayant pas les arguments nécessaire pour en débattre sur le fond. Et toujours, je parlais de Madame Pauline Marois, de Monsieur Jacques Parizeau, de Monsieur Bernard Landry, de Monsieur Gilles Duceppe, de Monsieur Pierre-Elliot Trudeau, de Monsieur Jean Chrétien, etc……En étant conscient que certains utilisaient les Harpeur, Herr Harper, John James Charest, le bouffon à Charest, Jean Crétin, PET, le frisé à Charest, les fédérastes, la gueule croche etc……car ces viles attaques personnelles sont pour certains normales car ils sont de sales fédéralistes et personne ne se donne la peine de les remettre à l’ordre. Et dans tout cela, moi qui attaque une idée, un concept du politique et jamais l’individu, je passe pour un paria, un sale type qui nuit à la Cause Nationale en critiquant sur le fond, en déboulonnant certaines idées que je considère farfelues de par leur essence ! Et bien, c’est fini tout cela car je m’adresse à l’intelligence et à la probité de savoir débattre d’une idée.
Finalement, et pour revenir sur mon propos qu’un certain monsieur qualifiait d’attaques ciblées contre un groupe précis, je veux préciser que dans ma vie antérieure étant confronté au milieu des affaires, du droit commercial , des communications et des relations publiques, point n’est besoin de vous dire que je connais l’importance d’une VIRGULE dans un texte et je connais la rigidité du droit. Car en revenant à ce triste sire, je vous réfère tous à son commentaire en date du 23 Janvier 2010 à 2.54 heure. Et se permettant de faire de mes propos sa TRADUCTION LIBRE de dire ce que je n’avais pas dit et de me faire un procès d’intention car il me prête ces propos que:
1. 44% des Québécois sont des parasites.
2. Ces parasites votent pour le Bloc Québécois.
Et plus loin, ce genre d’amalgame sulfureux devrait être interdit ici…….Et plus loin, dans un autre commentaire, et je le cite : < Je ne dis pas que Basque serait condamné à 10 ans. Je dis que tous les éléments de l'infraction sont réunis >. Et en se faisant le défenseur de la veuve et de l’orphelin, en se drapant dans les oripeaux de la vertu, comme c’est son habitude de le faire depuis plusieurs semaines, il se fait sa propre TRADUCTION LIBRE de mes propos pour essayer de m’en faire porter l’odieux……afin que certains de ses laudateurs habituels le félicitent en disant : < Bravo Monsieur Peace d'avoir remis ce bouffon à sa place, ce Détritus Tellius, et Tutti Quanti......Car et depuis le début, je ne porte pas attention à certains mythomanes qui pompeusement s'érigent en redresseur de torts en étalant les locutions latines comme en étalant des décisions de jurisprudence pour se faire une belle jambe et rien de plus. Car ayant fréquenté de par mes occupations antérieures le milieu du droit commercial, je peux vous affirmer sa rigidité et l'importance d'une virgule. Merci de Erwan Basque.
@André Dallaire
Je vous cite:
« De grâce, ne cédez pas aux sirènes de la censure.
…
Nous, les blogueurs, réglerons nos problèmes nous-mêmes: on n’est pas des enfants qui, ENCORE!, auraient besoin de règlements, toujours plus de lois et de garde-fous??? imposés, de plus, par nos bien-pensants!
Les seuls ÉCARTS qui ne peuvent être tolérés sont les commentaires AD HOMINEM qui traduisent plus la faiblesse de ceux qui les utilisent qu’l’honnêteté intellectuelle et personnelle.
Que M.Basque divague sur tout et rien, grand bien lui fasse! Qu’il ne puisse écrire deux phrases qui se tiennent, soit! Et pis après???? qu’est-ce que ça m’enlève, à moi?
…
Je ne vois vraiment pas on devrait instituer la CENSURE parce que certains blogueurs sont tannés de M.Erwan, dit le Breton! »
= = =
Je ne demande pas d’ajouter aux lois et règlements. Le Code criminel existe déjà. Le Code civil existe déjà. Le Conseil de Presse a déjà balisé la responsabilité des médias et leur obligation de « modérer ».
La différence entre vous et moi, c’est que vous faites fi de ces normes déjà existantes, dont vous ignorez le contenu.
= = =
La censure me pue au nez. Mais je répète que CENSURE et MODÉRATION sont aussi distincts un de l’autre que ne le sont l’éthylisme pathologique et la consommation d’un vers de vin une fois tous les 3 mois.
= = =
Les seuls écarts que l’on ne doive tolérer, dites-vous, sont les attaques ad hominem.
E.B. qualifie le nationalisme de maladie mentale au même titre que l’alcoolisme. Il qualifie tous les sympathisants du Bloc de prestataires de l’aide sociale. Et inversement. Ce sont là des propos très méprisants à l’égard des démunis ET des nationalistes.
Si je comprends bien votre raisonnement, ces amalgames vous sont tout à fait acceptables.
Serait donc parfaitement approprié le fait d’affirmer ici, comme l’a fait autrefois le Doc Mailloux, que les Noirs sont moins intelligents que les Blancs?
Bin quoi, c’est pas une attaque ad hominem!
= = =
Que cet homme (au sujet duquel vous écrivez qu’il divague et qu’il est incapable d’aligner deux phrases qui se tiennent) exprime son dégoût du nationalisme, c’est son droit le plus strict et jamais je ne le lui nierai, même si je ne partage pas cette haine qu’il exprime.
Qu’il le fasse en vomissant son fiel sur les démunis, là, je ne marche plus.
Le jour où ce blogue bannira un commentateur, peu importe lequel, je serai le premier à monter aux barricades – au nom de la liberté d’expression -, tout comme je suis le premier à monter aux barricades pour défendre le droit des victimes de E.B. au respect de leur condition sociale et leur droit à la dignité.
Le droit de Monsieur Basque s’arrête là où commence celui de ceux sur lesquels il déverse son fiel.
= = =
« Je ne vois vraiment pas on devrait instituer la CENSURE parce que certains blogueurs sont tannés de M.Erwan, dit le Breton! » (André Dallaire)
Tanné d’Erwan Basque, moi?
Non. Je ne me lasserai jamais de lire les phrases sans queue ni tête de cet immense érudit qui dit s’abreuver au Monde Diplomatique.
Je suis las, hélas, de ses amalgames nauséabonds. Et je suis « tanné » le le voir se jeter comme un chacal sur les prestataires de l’aide sociale et autres démunis, qu’il considère surtout pauvres d’esprit, eux qui sont tous… nationalistes (le nationalisme est une maladie mentale – Évangile selon St-Erwan)…
= = =
Vous écrivez que « les seuls ÉCARTS qui ne peuvent être tolérés sont les commentaires AD HOMINEM ».
Et au cas d’attaques ad hominem, que proposez-vous? Si vous affirmez qu’ils ne sauraient être TOLÉRÉS, dois-je comprendre par là que ces propos devraient être effacés? Ou ne jamais être publiés?
Ou peut-être estimez-vous que ces propos INTOLÉRABLES vont s’effacer d’eux-mêmes? Ou par la seule force de la pensée? À moins que ce ne soit la main de Dieu (mes hommages à feu Claude Ryan)?
Soyez plus cohérent, Monsieur Dallaire. Si ce n’est pas TOLÉRABLE, alors il ne faut pas tolérer. Et si on ne doit pas tolérer, on ne peut pas davantage publier.
Oups! Revoilà le concept de modération, que vous confondez avec celui de la censure. Seriez-vous manichéen?
ÇA VA FAIRE, LÀ!
Mme Legault nous fait part de ses inquiétudes plus que justifiées en matière de démocratie.
Ne sommes-nous pas dans le vif du sujet, là? En nous querellant de la sorte, à savoir si untel ou l’autre a dépeint l’un de nous, ou un groupe intouchable comme les tapettes, en usant de propos non parlementaires, se pourrait-il que nous illuminions, par cette triste démonstration, le pathétique constat de ce nous méritons (en termes) de démocratie?
Paaaaaârdon. Le mot « tapette » aurait dû être remplacé par « %&ette » par un modérateur ordinaturisé, que l’on ne peut donc critiquer. Manquerions-nous de civisme au point de ne plus pouvoir « taper » une mouche, sur un espace de clavardage caviardé? (J’ai bien aimé cette savoureuse expression). Et quand j’écris « mouche », parlerais-je de quelqu’un en particulier? Qui?
– – –
Je suis un BS homosexuel, alcoolique, séparatiste et malade mental. Pire : j’appuie QS. Dûr dûr de faire pire, là!
Pourtant, je ne me suis jamais senti injurié par personne ici. MÊME PAS M. Basque. Il s’est exprimé, si bien qu’il a provoqué d’intéressants, quoique parfois houleux débats. L’intérêt délirant (arrrgh la phonétique) qu’on lui porte, il ne l’a pas volé. Nous lui avons fait offrande d’un inespéré vedettariat, à en venir fou. « Nous » qui? Les blogueurs de Mme Legault.
Je participe à un seul blogue, celui de Mme Legault. Pas à celui de Chantal Hébert, que je respecte et admire, ni à celui d’André Pratte! J’ai choisi Josée Legault. Mon premier espace d’expression virtuelle, et fort probablement le dernier.
Y aurait-il des raisons à cela? Bien tiens!
Ne sommes-nous pas sencés alimenter notre amie, puis accessoirement enseigner le civisme et aussi la tolérance à nos semblables, ici?
– – –
J’ai traité les haïtiens de nègres, ici. Oui oui messieurs les polices du verbe : ici. Je m’attendais à devoir m’expliquer, me justifier… pourtant nul ne l’a requis. M’a-t-on ignoré en tant qu’insignifiant raciste ou tout simplement compris? Aurais-je du être rayé du web pour avoir tenu de tels propos? J’ai VRAIMENT utilisé « nègres » pour désigner nos amis les plus mal pris de la terre. C’est gravissime, pourtant…
J’ai écrit que Boisclair était un fif. Aye aye aye!
M. Basque, cuilà, je ne l’ai qualifié « que » de source intarrisable d’inspiration. Quelle injustice!
– – –
Nous avons tous besoin les uns des autres. Jeff radioX compris, même si ça me fait de vastes plaies sur les bobos, rien que d’y penser. Quoique, le CRTC de… on y reviendra peut-être. Sûrement.
Mme Legault nous implore avec brio, depuis mille lurettes et travaux, d’apprendre à vivre en société.
Prière de remiser vos échafauds, vos guillotines et vos grands sabots.
Respectueusement et amicalement,
Yves Poitras
Québec
Bonjour à tous,
Et en prônant la liberté individuelle de l’individu en bon libéral que je suis au niveau fédéral, contre la tyrannie de la majorité et ce, je le répète < ad nauséam > , je n’ai surtout pas besoin de dire que je respecte le choix de l’individu et trouvez-moi un seul endroit où je me suis commis en méprisant par racisme une seule personne, car étant ouvert à la diversité tout azimut en ayant toujours eu un profond respect pour ceux que pour qui, je réclame encore plus de justice sociale en félicitant Monsieur Jean Charest de préférer faire un déficit plutôt que de couper sur l’aide aux plus démunis que je n’ai jamais ostracisé en tant que libéral de raison et Nouveau Parti Démocratique dans le coeur mais votant stratégiquement pour éviter le PIRE ! Et merci, de Erwan Basque.
Bien chers camarades,
Après avoir lu très attentivement tous les commentaires sur ce sujet, la censure ou la modération, je conclus que le statut quo est le moindre mal.
Tant qu’il n’y aura pas d’incitation à la haine, à la violence, je crois que les irritants sont un bien faible prix à payer pour jouir du droit si fragile, si précieux, de la parole.
Je suis d’accord que accuser un individu de pédophilie, ou de tout autre comportement socialement inacceptable, ne saurait être toléré et devrait être sévèrement sanctionné. Pesonnellement, j’aime bien le pal, pour les autres, mais ça, c’est une autre question. j’en discute avec mon psy. 🙂 Je plaisante.
Blague à part, je crois que tout compte fait, on s’en tire assez bien, comme l’ont soulignés certains avant moi.
La démocratie est souvent énervante, mais c’est le prix à payer, et je le paie volontier.
Je doute fort que les victimes de BS entreprennent un recours collectif parce qu’ils auraient été traité de séparatiss. 🙂
Cordialement
Je crois en effet que M. Duceppe a tiré trop tôt sur M. Paradis. Peut-être M. Paradis sera-t-il agressé par les Albertains pour manque d’enthousiasme à défendre ce qu’ils perçoivent comme leurs intérêts vitaux. Cela est peu probable, mais donnons lui une chance. Il sera toujours temps de le crucifier. Après tout, les Conservateurs sont là pour longtemps, minoritaires ou pas. 🙁
Quel pays!
W.Peace. Dans les cas d’activisme, de messages envoyés par téléphone, de pamphlets livrés pour dénigrer des groupes ou catégories précises de gens, vous avez raison de dire qu’il peut y avoir des condamnations sans qu’il y ait motifs de ségrégation formelle ou d’incitation à l’agression physique. Cela aussi comprend probable des sites personnels de web. Quant à votre autre exemple, vous devez considérer que les lobbys sionistes ont tous les moyens disponibles pour faire valoir leur cause devant les tribunaux. Que la simple mention qui peut être prouvée de négationnisme ou de révisionnisme de certains individus ou organisations envers la Shoa suffit pour qu’ils soient condamnés. Plusieurs causes ou allégations d’antisémitisme se retrouvent plus largement devant les tribunaux parce que la susceptibilité des organisations juives ou sioniste est considérable à un point tel que non fondés, ils perdent aussi plusieurs causes devant les tribunaux. Le cas Dieudonné par exemple.
Qu’un type, participant comme d’autres à un blogue tienne des propos offensants racistes peut lui valoir l’obligation morale de taire ses mauvais penchants, qu’une nétiquette publiée
sur le site rappelle. Mais sérieusement dans une société ou le CRTC a eu toute la difficulté du monde à faire fermer le micro de Jeff Filion à Québec cela s’est fait mais lentement.
S’il faut des moyens juridiques actifs pour faire disparaître des individus sur les forums cela devient compliqué. Le CRTC a toléré à Montréal les divagations et insultes d’un Gilles Proulx
sur les assistés sociaux jusqu’à son départ volontaire. Il aurait fallu que là comme pour Filion
le CRTC intervienne contre un tel étalage de préjugés mais il n’a rien fait. Dans le droit, ce que j’en sais, l’étalage de préjugés on ne touche pas à cela sous le prétexte qu’à ce niveau la liberté d’expression serait attaquée.
En gros, pour toute l’affaire en question. C’est à Voir de prendre ses décisions. Reste que d’envoyer des textes dans les blogues de l’Actualité et attendre 12 à 16 heures pour qu’ils apparaissent, hum!
Voir en conclusion serait dérangé surtout par le non respect du sujet. Ce qui signifie W.Peace que tous deux nous déplaisons à Voir.ca parce que nous sommes hors sujets!
Bonjour à tous,
Et merci sincère pour Monsieur Dallaire qui en étant un gars de Québec en a vu bien d’autres ! Encore merci, de Erwan Basque.
@ Warren Peace
« Où sont donc les Montmarquette et Mitriou qui, il y a quelques jours à peine, me vouaient aux géhennes pour cette soi-disant insensibilité que j’aurais manifestée à l’égard de la situation des démunis? »
Mitriou est malade et il se terre. C’est son droit.
Vous avez l’épiderme sensible Monsieur Peace. Je crois avoir fait les mises au point qui s’imposaient. C’est pourtant simple. J’approuve vos propos dans 99% des cas. Vous êtes un intervenant brillant et articulé et je vous respecte. Toutefois, je continue de croire que seul un pauvre peut se permettre d’affirmer qu’on puisse être pauvre et heureux. Il me semble que c’est très simple à comprendre. On ne peut pas s’exprimer au nom des autres.
Je m’excuse de ne pas avoir relevé le caractère abject de l’affirmation voulant que, selon Erwan Basque, les nationalistes soient des malades mentaux. Je n’avais tout simplement pas lus ces propos. D’ailleurs il m’arrive très souvent de survoler les propos de M. Erwan Basque. J’ai mieux à faire. Je trouve que tous les propos de cet intervenant sont abjects et provocateurs. Je ne vais donc pas perdre mon temps à les commenter tous.
Il faudra bien que vous finissiez par en revenir. Je ne peux pas toujours être entièrement d’accord avec vous et il m’arrive parfois de me mettre les pieds dans les plats en ne formulant pas adéquatement le fond de ma pensée. Et moi aussi j’ai le droit de parler parfois malhabilement, sous le coup de la colère. Si on touche si profondément ma sensibilité lorsqu’on parle de pauvreté c’est parce que je patauge dedans depuis 53 ans. Et si je suis si pauvre ce n’est pas parce que je manque d’instruction ou de talents. C’est en bonne partie parce que j’ai de la difficulté à me taire lorsque je vois des magouilles ou des injustices. Les pauvres qui sont en plus des « critiqueux » ont bien du mal à se faire des alliés et sans alliés ils restent souvent très pauvres, toute leur vie.
Peace to you Warren!
M. Mitriou,
Vous m’avez manqué. Prompt rétablissement… ou mes meilleurs voeux de courage et de bonheur.
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Mon conjoint est fou. Vraiment fou, et je l’aime de toute ma propre folie.
Je n’éprouve donc aucune difficulté à séparer le Basque de l’épais. J’essaie de saisir le sens de ses propos avec amour, humour, et avec toute la reconnaissance que l’on doit à cet homme qui se donne la peine de s’exprimer… et de lire cet espace d’expression avec peut-être plus d’amitié que plusieurs d’entre nous.
M. Basque PARTICIPE au blogue de Mme Legault, que ses propos nous déplaisent ou non.
Merci encore, M. Mitriou, pour vos interventions éclairées.
Yves Poitras
Québec
@ M.Peace. la modération est l’excuse des faibles. Chamberlain, ça ne vous dit rien!
Bye
Bonsoir à tous,
Et comme très souvent, les vieilles maximes ont traversées les époques en étant incontournables ! Car même avec de l’argent et de la politique, il sera toujours très ardu d’essayer de vendre un frigidaire à un Esquimau qui, dans son for intérieur considère bien sagement qu’il n’en a surtout pas besoin même si d’habiles vendeurs de commerce essaient de lui en prouver l’utilité ! Ainsi, cette vieille maxime bien de chez-nous : < C'est comme essayer de vendre un frigidaire à un Esquimau > ira sans aucun doute rejoindre les autres maximes au Panthéon de la gloire ! Et merci, de Erwan Basque.
@André Dallaire
« La modération est l’excuse des faibles! Chamberlain, ça ne vous dit rien? »
Et de un, laissez Chamberlain tranquille. Je ne suis pas en train de négocier avec un clown dont j’aurais peur…
Et de deux, je vous croyais BEAUCOUP plus articulé. C’est fou comme on peut se tromper en lisant votre prose.
Quand je parle de modération, je n’en ai rien à cirer des attaques ad hominem de Erwan Basque à mon endroit. Ce n’est pas de moi-même que je me préoccupe. Soyez sans crainte, ma modeste expérience de plaideur m’a appris à « prendre soin de moi-même »…
Sauf que les amalgames de ce socialiste de salon, NPD de coeur et libéral de tête, sont inacceptables. Et les modérateurs de ce blogue ont l’OBLIGATION ÉTHIQUE (règles du Conseil de Presse) et légale (Code criminel, article 319) de veiller à ce que personne n’exprime ici son mépris à l’égard de certains groupes ciblés.
Affirmer que le nationalisme est une maladie mentale, avant de compléter en affirmant que les nationalistes font partie des 44% de québécois qui ne paient pas d’impôts, c’est non seulement abject, mais c’est pas « ligit ».
Partout où je passe, monsieur Dallaire, je mène le même combat contre l’obscurantismme, la xénophobie, l’ostracisme, les propos haineux.
Mais à vrai dire, les attaques ad hominem (qui semblent retenir TOUTE votre attention), c’est vraiment le moindre de mes soucis existentiels. Personne ne me pile sur les pieds sans se faire arracher un orteil. La modération, excuse des faibles?
Commencez donc par me rappeler quelles auront été mes faiblesses… ou mes Chamberlaineries.
= = =
En terminant, je suis conscient que plus d’un chien porte le nom de Fido, Mais rassurez-moi, vous n’êtes pas CET André Dallaire criminalisé dont on parlait ici?: http://fr.wikipedia.org/wiki/André_Dallaire
Think! Quand on porte le nom d’un criminel notoire, il m’apparaît prudent d’accepter le principe d’une modération… modérée. Capice?
Bonsoir à tous,
Et si tout cela n’était pas en majeure partie de la faute de ce vieux général qui est venu foutre le bordel ici en ne se mêlant pas du tout de ses affaires ! Car et surtout pas un général ne doit se laisser aller à des émotions ! En voyant les paysans en liesse tout au long de ce < Chemin du Roy > , se laissant emporter par des émotions dont il aurait pu s’il avait été un bon stratège les garder pour lui ! Car aujourd’hui, tous et chacun constatent les retombées négatives de cette déclaration à l’emporte pièce en bon latin ! Car dans la vie, quand on prend une décision, on doit penser en se projetant sur sept générations comme dit ce vieux proverbe indien bien de chez-nous ! Quel gâchis quand on ne réfléchit pas avant de s’ouvrir le clapet……Merci, de Erwan Basque.
Bonsoir à tous,
Et si tout cela n’était pas en majeure partie de la faute de ce vieux général qui est venu foutre le bordel ici en ne se mêlant pas du tout de ses affaires ! Car et surtout pas un général ne doit se laisser aller à des émotions ! En voyant les paysans en liesse tout au long de ce < Chemin du Roy > , se laissant emporter par des émotions dont il aurait pu s’il avait été un bon stratège les garder pour lui ! Car aujourd’hui, tous et chacun constatent les retombées négatives de cette déclaration à l’emporte pièce en bon latin ! Car dans la vie, quand on prend une décision, on doit penser en se projetant sur sept générations comme dit ce vieux proverbe indien bien de chez-nous ! Quel gâchis quand on ne réfléchit pas avant de s’ouvrir le clapet……Merci, de Erwan Basque.
Le grand général de Gaulle, un des rares grands parmi les grands de l’Histoire de l’humanité, n’a rien à voir avec l’argent et la politique dont il est question ici.
AVIS AUX MEMBRES
SVP, veuillez cesser la publication de commentaires qui n’ont aucun lien avec le billet de Josée Legault. Madame Legault n’a pas à tolérer ces messages. Si vous désirez envoyer des commentaires à propos du site, veuillez écrire sur le blogue de l’équipe Internet, ou envoyer un courriel à [email protected].
Nous avons envoyé un courriel à certains membres de la communauté ces derniers temps mais il semble que ce n’était pas suffisant alors nous avons élaboré une nétiquette que nous implanterons cette semaine.
Le courriel en question demandait aux membres de limiter le nombre d’interventions sur un même billet, de demeurer courtois et de ne pas écrire de réactions qui n’aient aucun lien avec le billet initial. Bref, de respecter que le présent blogue est celui de Josée Legault, ET NON LE VÔTRE!
Quant à la nétiquette, il s’agit d’un code de conduite/éthique que les internautes devront respecter.
IL NE S’AGIT AUCUNEMENT DE CENSURE.
D’ici là, merci de ne pas soumettre, sur le présent blogue, des réactions qui ne soient pas en lien avec les sujets abordés par Josée Legault dans ses billets.
Triste moment pour les belles échanges. Honte au voir.
(je suis un lecteur assidu de TOUT les commentaires)
Patrick Bédard
Merci à l’Équipe Voir de mettre les choses au point.
Les dérapages trop fréquents, ces derniers temps, nuisaient effectivement au bon déroulement des commentaires pertinents de ce blogue.
Hélas, il est à craindre que les nouvelles balises annoncées restreignent en pratique la vivacité et la chaleur de cet espace. Nous verrons bien.
Attendons-nous à beaucoup moins d’achalandage, donc, ainsi qu’à des échanges – s’il y en a encore – assez mièvres.
Le prix à payer pour contenir les excès passés.
Dommage, parce que les billets de Madame Legault ont toujours eu l’heur de réveiller les intervenants, de les stimuler à s’exprimer. Mais toute bonne chose a probablement une fin…
Encore une petite chose à ajouter: qu’en dit Madame Legault elle-même de ce qui me semble risquer de sérieusement limiter l’intérêt et la participation des membres?
Parce que plusieurs échanges apparemment « hors propos » n’étaient bien souvent que des opinions suscitées par les billets. Et tout cela avait maintes fois l’utilité de jeter un éclairage sur les préoccupations de tout le monde.
En devant strictement se limiter à ne commenter que le sujet d’un billet donné, y trouverons-nous désormais toute la richesse des interventions passées, même lorsque celles-ci étaient ou semblaient être hors sujet?
Faudra voir…
M. Lépine, des souverainistes/séparatistes, il y en a dans toutes les strates de revenus au Québec. Ils votent pour le PQ, légèrement à gauche et Québec solidaire, carrément à gauche de la gauche du PQ.
M. Yvon Deschamps, millionnaire déclaré, a déclaré clairement qu’il vote pour ce parti. Il n’est pas le seul riche québécois à le faire.
Fait l’idée de tout placer les séparatistes dans la même poche « tous des pauvres qui ne paient pas d’impôt » ne reflète pas la réalité.
Bonjour à vous,
Et enfin, Monsieur Lépine, vous êtes de retour avec votre froide logique ! Je me suis inquiété profondément de votre silence pendant de longues semaines interminables . Ayant visité vos interventions antérieures des trois dernières années, je suis heureux que vous avez conservé votre panache. Et merci de vos coups de gueule, Monsieur Lépine. Erwan Basque.
M. Bousquet,
Je n’ai jamais dit que tous les séparatistes étaient de gauche, juste que ceux de gauche ont une tendannce beaucoup plus forte à voter pour les séparatistes.
Nommez-moi une centaine d’Yvon Deschamps, ce ne devrait pas être trop difficile sur une population de 8 M.
En fait, les gens d’affaires pour le OUI pourraient se rencontrer dans une cabine téléphonique tellement ils sont rares.
Quand plus de 40% de la population ne paie pas d’impôts, cette masse sera toujours contre la baisse des impôts , peu importe les circonstances.
D’accord avec M. Lépine qu’il y a plus de riches fédéralistes au Québec. Les riches ne veulent jamais prendre le risque de changer les conditions dans lesquelles ils le sont devenus sauf si ces conditions changent et menacent leurs avoirs.
Il y a plein de personnes âgées fédéralistes qui ne paient pas un sou d’impôt et qui croient que si le fédéral n’existaient pas, ils devraient mourir de faim ou être dépendants de la charité pour manger un peu.
D’accord avec M. Bousquet que les riches ne veulent pas risquer autant que les pauvres qui ont rien à perdre. Soit.
Mais je crois qu’il y a une raison plus fondamentale pourquoi les gens d’affaires sont beaucoup moins enclins à favoriser le séparatisme. C’est que l’espace économique actuel dans lequel leurs entreprises évoluent serait potentiellement réduit dans un Québec indépendant,« thats bad for business in any language« .
Aussi, le PQ et le mouvement souverainiste en général s’identifie avec le mouvement syndical, Gérald Larose, principal porte-parole, en est l’illustration. Gilles Duceppe, ancien militant syndical marxiste-léniniste en est un autre.
C’est sûr que toute autre chose étant égale par ailleurs, les personnes plus âgées sont moins friandes de changement que les plus jeunes. De là à exagérer le nombre de personnes qui pensent qu’il n’aurait plus de nourriture dans un Québec indépendant, il y a toute une marche à franchir.
M. Lépine, est-ce que le 40 % de Québécois qui ne paient pas d’impôts, comprends les conjoints à la maison, les jeunes étudiants et les vieux retraités itou ?
Est-ce que vous connaissez le pourcentage de citoyens qui ne paient pas d’impôts dans les autres provinces et aux États-Unis ?
Si vous vous demandez pourquoi, lors de son discours du «S tate of the Union », Barack Obama fut hier
M. Bousquet,
Ce que je comprends de cette statistique est que plus de 40 % des « contribuables« québécois, donc de ceux et celles qui doivent compléter un rapport d’impôt annuellement, c-à-d que le revenu imposable est inférieur au seuil des barèmes d’imposition.
« Le « jury citoyen » créé par le Directeur général des élections rejette l'idée de permettre aux
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