Pour faire suite à mon billet «Argent & politique»:
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Le Devoir du 23 janvier fait état d'une étude produite par Tom Flanagan – politologue à l'Université de Calgary et un ancien proche conseiller de Stephen Harper – de même que par son étudiant David Coletto.
Ils se penchent de près sur l'engagement pris par le premier ministre de couper les subventions publiques aux partis politiques fédéraux si son gouvernement est réélu.
Un engagement qui, s'il venait à se réaliser, casserait sûrement les reins, financement parlant, du PLC, du NPD et du Bloc. Ce qui, par effet de domino, risquerait d'ouvrir la porte à une réforme visant à compenser ce manque à gagner en augmentant considérablement la limite des dons permis aux particuliers. De même qu'en permettant à nouveau aux entreprises de contribuer directement aux partis politiques.
(Si vous avez lu mon billet «Argent & politique», vous pouvez voir où tout cela peut mener et à quel point sur ce continent tout cela est dangereusement dans l'«air du temps», si je puis dire.)
Flanagan & Coletto ont beau suggérer que toute diminution ou disparition des subventions publiques aux partis se fasse par «consensus» entre les partis plutôt que de manière unilatérale par le PM, il reste que sous le PCC, s'il venait à remporter la prochaine élection, il faudrait s'attendre à une tentative musclée de la part de M. Harper pour tenter d'affaiblir ses adversaires côté tiroir caisse.
Cet aspect financier étant un élément important dans sa longue guerre d'attrition visant à conserver le pouvoir le plus longtemps possible. Qu'il soit majoritaire ou minoritaire.
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Voir étude: http://policyschool.ucalgary.ca/files/publicpolicy/Flanagan%20&%20Coletto%20ONLINE%203.pdf
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@ photo: http://mysystembox.com/pantinsnocturnes/images/valise.jpg
Aristote ramène le tout à l’essentiel: Qui controle l’État; et, au profit de qui ?
…………
L’argent et la politqie, le jugement de la Cour Suprême au États Unis:
(….)
« The one party corporate state is born and cooperation is complicity, and complicity is treason. »
http://www.opednews.com/articles/The-Arsenal-of-Kleptocracy-by-David-Glenn-Cox-100122-641.html
……………..
(….)
« Especially after the Supreme Court ruling allowing corporations to spend whatever they want to punish some politicans and reward others, it is hard to see a road back for American democracy »
http://www.opednews.com/articles/US-Democracy-s-End-of-the-by-Robert-Parry-100123-383.html
……………..
Ce qui était implicite est devenu explicite: Le pouvoir de l’argent domine la politique et tue la démocratie.
Bonjour à tous,
Et s’il y avait péril en la demeure comme le dit si bien l’expression consacrée ! Et surtout que l’opposition puisse oublier ses divergences de fond pour faire front commun afin que la représentation des idées divergentes soit encore possible dans le Canada car dans cet loi sur le financement des partis politiques promulguée par Monsieur Jean Chrétien est l’une des lois les plus progressistes en cette matière dans le monde entier ! Afin que le financement des partis politiques ne soit plus exclusivement que l’apanage des < groupes d'intérêts > qui favoriseront les Conservateurs à coup sûr et ce sera la fin du Canada socialiste que l’on connait ! Merci, de Erwan Basque.
@ M.Basque, le p’tit breton de Shawinigan.
C’est à se demander comment Jean Chrétien parvient à mener une vie de millionnaire et à se la couler douce à Toronto dans son gros condo, sûrement pas uniquement grâce à sa pension de vieillesse!
C’est René Lévesque qui fut l’instigateur d’une loi sur l’assainissement des partis politiques, que Jean Chrétien a copié puis renié bassement lors du référendum de 1995, en se défendant que la fin justifie les moyens.
Les fédéralistes étaient en guerre, disait Jean Pelletier. Le scandale des commandites et l’enquête Gomery sont un poids que traineront les libéraux pour encore un demi siècle, sans vouloir vous offenser.
M.G.
Comment peut-on à la fois « tenter d’affaiblir ses adversaires côté tiroir caisse » et se prétendre démocrate?
Il serait temps que tous ceux qui croient encore à la démocratie commencent à se demander ce qui se cache sous la coiffure blindée de Stephen Harper. C’est quoi ses projets à long terme, une fois qu’il aura neutralisé l’opposition? La dictature des pétrolières? La pétrocratie? La Bondieucratie?
@ Erwan Basque
« … et ce sera la fin du Canada socialiste que l’on connait ! »
Le Canada socialiste ???????
Merci, de Paolo Mitriou.
@Basque
« dans cet loi sur le financement des partis politiques promulguée par Monsieur Jean Chrétien est l’une des lois les plus progressistes en cette matière dans le monde entier ! »
C’est mal rédigé, mais on parvient à comprendre.
Pour une fois, je suis d’accord… en partie. Peut-être aurait-il été nécessaire de rendre à César… et de reconnaître que c’est l’infâme PQ de René Lévesque qui a pavé la voie à la réforme fédérale sous Jean Chrétien…!
= = =
Un parti fédéral qui tète les mamelles de la grande entreprise ne va pas mordre le sein qui le nourrit. Don’t bite the hand that feeds you, disent les Anglos. Une fois repu, et élu, ce Parti s’empressera de retourner l’ascenseur.
Les impôts corporatifs baisseront. Les lois jugées trop favorables aux consommateurs seront amendées au bénéfice de la grande entreprise. Et noyé sous une pluie de publicités électorales savamment trompeuses, le bon peuple se laissera séduire par ceux qui ont tellement à coeur de le soulager qu’ils soulageront d’abord son porte-feuille!
= = =
On peut lire dans L’ENCYCLOPÉDIE CANADIENNE:
« On a, dans une large mesure, mis fin au mystère entourant les fonds des partis politiques, établissant ainsi l’équité entre les concurrents politiques et freinant l’escalade des coûts jusqu’à un certain point. On a encouragé les dons provenant de la population, et les contributions de particuliers se sont multipliées, tant et si bien que même le Parti libéral et le Parti conservateur (qui ont toujours été les plus tributaires du milieu des affaires) recueillent aujourd’hui presque autant de fonds auprès des particuliers que des entreprises et des gens d’affaires
… En somme, la réforme étalée sur plus de 20 ans a eu pour effet de réduire considérablement l’influence financière des entreprises dans le processus électoral canadien. À moins que toutes les autorités législatives n’adoptent le modèle québécois, il ne reste plus qu’à contrôler plus à fond et de façon régulière les dépenses et les contributions au provincial. »
L’auteur, Khayyam Z. Paltiel, a prépoaré quatre études pour le compte de la Commission Royale d’enquête sur la réforme électorale et le financement des partis.
http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0006127
Un seul défaut: ce texte, qui traite du Reform Party, n’est visiblement pas à jour!
@Paolo
» @ Erwan Basque
« … et ce sera la fin du Canada socialiste que l’on connait ! »
Le Canada socialiste ???????
Merci, de Paolo Mitriou. »
Comment? Vous ne le saviez pas? Sur les blogues libertariens et minarchistes, Harper est décrit comme un « closet socialist »!
Une référence à tout hasard: Antagoniste.net.
Un modèle de Québec bashing… et de bashing tout court.
Aristote! Où vit-il ce drôle?
Comme quoi les problèmes d’aujourd’hui sont ceux d’hier.
Le dicton affirme que l’argent mêne le monde. Tant que l’on laissera les argentés contôler les élus, ce qui est le cas depuis de sciècles, nous, les petits, seront leurs victimes.
Il faut réduire au rang de rats d’égouts toutes ces personnes qui vivent uniquement pour faire de l’argent et encore de l’argent. Ce sont des parasites qui nous succent le sang.
S’il y a tellement de milliards de dollars dans les paradis fiscaux, gracieuseté de nos élus passés, c’est que les impôts ne sont pas suffisants. L’Etat doit siphoner le maximum d’argent des banquiers de toute sorte et leur laisser suffisamment d’argent pour vivre décemment, comme le travailleur moyen.
La richesse exagérée est un crime contre la société. On ne saurait tolérer pareil état de chose.
L’État doit posséder et gérer la richesse collective. Aucun citoyen ne doit posséder les moyens financiers de contôler l’État. C’est poutant ce qui se vit depuis des sciècles, depuis l’invention des grosses banques par ce M. Médicis, à Florence. Le prince de l’époque aurait dû lui enseigner les bonnes manières. Même les banquiers sont au service du bien commun. Mais on a laissé la bride sur le cou à ce M. de Médicis et ses semblables qui ont suivi. Depuis, nous sommes à la merci des banquiers.
C’est là le noeud du problème. Je favorise la solution du noeud gordien : tranchons! Mettons la main sur la richesse collective. Non à l’argent privé, oui à l’argent collectif, pour le bien de tous.
J’ai un petit côté socialiste. J’espère que ça ne se voit pas trop. 🙂
Bon dimanche!
Mes amis,
Ce qu’expose brillamment Mme Legault dépasse largement les considérations de type « Canada socialiste » ou l’honni plan B.
Elle tente – à nouveau – de nous mettre en garde. Ses prédictions ont une malheureuse tendance à se réaliser. Et je la lis depuis beaucoup, beaucoup plus longtemps que je blogue ici.
– – –
J’aimerais soumettre à l’extraordinaire intelligence de vos blogueurs le débat suivant : devrait-on financer à 100% les partis politiques, et comment?
Malgré toute la lucidité (non-non, ne jamais utiliser ce mot). Voyons : malgré tous les efforts éclairés de René Lévesque, les partis politiques du Québec se sont, le temps d’un peu plus d’une décennie, frayé un sentier hors route afin de contourner une voie que l’on croyait désormais inéluctable, pour ne pas dire « inéluctible ».
Tous les chemins mènent à la déroute!
Certains de nos concitoyens, si je puis dire, font preuve de tellement d’imagination, de brio et d’audace quand il s’agit de profit, du leur, que cette dernière « menace » de Mme Legault doit être considérée avec un sérieux auquel nous ne sommes peut-être pas habitués.
Nous éprouvons beaucoup de plaisir dans nos parlottes. Nous avons même de précieux souffre-douleur qui rendent notre exercice plus humain, et drôle aussi. Nous en profitons tous pour parfaire notre expression française. Cela est juste et bon.
Mais je dois me répéter ici :
Quand Mme Legault nous fait une telle mise en garde, c’est toujours-toujours très préoccupant.
Yves Poitras
Québec
À une époque ou les gens rejettent davantage la politique. Une époque beaucoup plus difficile pour le financement populaire des partis, celle là, R.Lévesque ne l’a pas vu venir. l’idée d’un financement public des partis selon les voix obtenues par chacun d’entre eux est l’expression de la démocratie par rapport au système des lobbies et du fric en guise de retour d’ascenseur des partis.
Harper et ses intentions, toutes faites pour saboter les chances de succès du PLC tout comme celles du Bloc que ce soit par l’abolition du financement public ou le dessein en augmentant les sièges au parlement dans l’Ouest et en Ontario de réduire le poids électoral du Québec et de facto des bloquistes.
Cet Harper là s’est fait élire en 2006 sous le label de la transparence démocratique mais depuis le premier coup de force de décembre 2008, le résultat d’un premier ministre frustré d’être élu une seconde fois minoritaire en octobre de la même année, depuis son caractère autocrate est apparu au grand jour pas seulement son petit côté centriste de pacotille pour faire mordre l’hameçon aux gentils électeurs libéraux de l’Ontario.
Qui -joue avec le feu finit par se brûler-, que ce proverbe populaire s’applique à Harper qui ne peut tenter d’être majoritaire s’il ne l’est pas à coups de prorogations répétées.
Le Canada ne sera jamais qu’une démocratie carencée, un pays artificiel qui en quelque sorte est le résultat d’une colonie britannique qui s’est refait son maquillage.
Bonjour Mme Legault.
Notre ami ERWAN à 12:30 heures n.a paas si tort que ça!
Bye
Bonsoir Mme Legault,
Le financement des Partis politiques doit être mixte afin de favoriser l’émergence et l’existence de partis d’opposition de quelqu’allégeance qu’ils soient, en autant qu’ils représentent un consensus quelconque.
Dans le fond, c’est ça notre démocratie! Moi Erwan, je ne voudrais pas que vous l’on vous censure même si vous êtes « FLAYÉ »
Bye
En assaisonnant un peu trop le PCC de Harper, n’adoucisons-nous un peu trop le brouet jusqu’à lui accorder une saveur quasi-humaine?
Cette adresse à déjouer nos institutions, que trop de gérants d’estrades médiatiques sermonnent « impartialement », question d’excuser un peu la moyenne de neuf points sur dix au bâtonniers qu’ils lui attribuent périodiquement, pour mieux applaudir sa performance à réaliser avec autant d’allégresse d’aussi spectaculaires courts circuits à notre démocratie. On lui concède d’emblée tout le podium, tellement il fait preuve d’excellence dans tous les pans de la manipulation.
Mais est-ce vraiment lui le « scoreur »?
J’en doute fort. Une telle performance provient-elle du firmament étiolé des personnes morales descendues de l’Olympe en émissaires célestes, telles des muses lui « inspirant » les meilleurs (coups de) coudes à SOUDER dans la fragile tuyauterie fuyante de nos institutions?
Je trouve cela dangereux de personnifier la bête de manière si débonnaire.
Ne craignez-vous pas que l’exercice de détournement de notre intelligence collective auquel nous assistons ne s’en trouve que par trop humanisée? Sympathique presque?
Ce ragoût brassé en Amérique du Nord, ce n’est pas de la petite cuisine touillée par un « p’tit gars » de l’Alberta.
Au commencement, nous en eûmes juste un brin peur. Puis, de grignotements en grignotements, le lion, n’ayant que faire de plus petit que lui, dévorera la « frog », si confortablement endormie qu’elle n’eût rien vu venir.
Yves Poitras
Québec
@M.Poitras.
On croirait lire notre ami Erwan!
Votre diatribe de 20:10 heures m’est totalement incompréhensible!
SVP allumez-nous!
Bye
La décision de la Cour suprême des USA, donnant le droit aux personnes morales d’exprimer leurs opinions sur la scène publique comme toute autre personne physique, fait partie d’un plan pour renverser la vapeur »Democrate » américaine et redonner à la droite et extrême droite du pays, le gouvernail.
J’ai de sérieuses raisons de penser qu’on a affaire aux manœuvres du Bilderberg Group of America sous l’influence de David Rockefeller, c.-à-d. aux pétrolières américaines, Exxon Mobil en tête et aux grandes banques, contre les plans de réduction de l’usage des énergies fossiles aux USA et la taxation des grandes banques, mis en place par la Présidence Obama. Aussi, les grandes banques américaines font face à plusieurs nouvelles règles pour limiter les dangers de la spéculation, pratique responsable de la crise financière de 2008.
Il m’apparaît clair que le développement des énergies vertes, de la voiture électrique et autres, représente une perspective de décroissance du marché de l’essence et de l’huile, ce qui constitue une proposition difficilement acceptable pour les mieux nantis, ceux dont l’évaluation des grandes fortunes dépend de la rentabilité du secteur pétrolier.
Enfin, il faut se rappeler pourquoi David Rockefeller a fondé le Bilderberg Group of America, tel qu’il nous le révélait lui-même dans une émission ‘‘Scully rencontre’’, émission des années 80 que j’ai visionné à Radio-Canada. C’est pour défendre ‘BEC ET ONGLES’ les acquis et intérêts des Multinationales américaines contre des orientations jugées défavorables prises par . . . . . le gouvernement des États-Unis et autres gouvernements (Canada).
Si quelqu’un connaissait déjà dans les années soixante et soixante-dix sinon avant, les conséquences désastreuses pour la planète de l’usage effréné des énergies fossiles et aussi de la ‘‘croissance exponentielle’’ de l’économie capitaliste, c’est bien lui, le fameux banquier machiavélique de la Chase Manhattan Bank, le WASP David Rockefeller.
Tant que les moyens choisis étaient dans les limites des pratiques démocratiques, même si la droite américaine faisait beaucoup usage de propagande inqualifiable, de désinformation et de démagogie, il était encore possible pour un Obama et le parti Démocrate d’aller chercher l’adhésion d’une majorité sensible à la ‘‘raison’’ tel qu’on a pu voir depuis 2006-2007.
La guerre, commencée depuis l’élection d’Obama, vient d’être officiellement déclarée avec cette décision de la Cour suprême qui a toute les apparences d’une manœuvre préméditée et téléguidée par le bureau du Président du Bilderberg Group of America.
Gwad bless AmericOIL, sous l’œil bienveillant du djeu WASP qui a livré le monde NATUREL et SAUVAGE aux faveurs indiscutables et inconditionnelles des prédateurs, le monde du capitalisme débridé, peu importe les conséquences sur les multitudes de gens laissés sans défense et voués aux plus grandes misères.
P.S. Qui sont les « êtres humains » du Groupe Bilderberg ? PEUT-ÊTRE Stephen Harper, Stockwell Day, Jim Prentice, la famille Bush au complet, la famille Desmarais, Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Sarah Palin, etc. (j’en soupçonne bien d’autres).
Il faut plafonner vers le bas, très bas, les dépenses électorales.
Il faut accorder des droits gratuits d’antennes, des droits gratuits de pages dans les imprimés, des droits gratuits de visibilité, d’audition de toute nature à tous les partis qui auront reçu 10 % des voix exprimées lors du dernier scrutin.
Il faut que toutes les sommes importantes, 1 000 $ +, accordées à un parti politique soient connues du publique. De même des donnateurs.
Il faut abolir tous les lobbies.
Il faut imposer la parution en comité parlementaire à tout groupe d’intérêts. Fini les dîners à 1 000 $ ou 5 000 $. Cela ralentirait les affaires, mais la fin du monde n’est pas au programme. Qui va piano va sano, n’est-ce pas.
M. Harper nous avait promis de la transparence, on veut la voir.
Les grands partis classiques préfèrent travailler à l’abri de l’éclairage. Les politiciens et les hommes d’affaires devraient travailler sous les feux des projecteurs.
La vrai démocratie exige la visibilité. On en est loin.
Le problème : les individus Alpha détestent rendre compte à des moins que rien, c’est-à-dire, nous. Là se trouve l’obstacle majeur. Les possédants, droit divin, sont convaincus qu’ils nont pas de comptes à rendre à des non-élus de Dieu. Les riches le sont par la grâce divine ; les pauvres le sont par volonté divine. On ne s’oppose pas à Dieu. Les choses sont bien comme elles sont.
En un mot comme en mille, l’argent, cet excrément du diable, en mène trop large. Il faut combattre l’argent et l’importance qu’on lui accorde.
Tant que l’on jouera le jeu selon les règles établies par les nantis, nous perdrons.
Suis-je optimiste? Non.
Nous sommes des animaux grégaires et comme tous ces animaux, nous avons des chefs. Des chefs de troupeaux qui dirigent, contrôlent. Notre espèce possède un troisième cerveau qui permet de finasser, d’emberlificoter, de tromper avec de belles paroles. Et la masse est équipée pour être bernée. En plus, on applaudi. Faut le faire.
Bonne nuit quand même.
La Commission tripartite a été créée par M. Rockfeller, la famille Rostchild et un troisième laron dont le nom m’échappe. Le Groupe Bilderberg est tout simplement un autre nom pour ces gens.
Ils étaient trois à l’origine. Maintenant on peut parler du groupe des 20 ou des 22 ou des 27. On a le choix.
C’est pourquoi, peut importe pour qui on vote, ici, au pays, les poltiques adoptées par nos élus favorisent toujours ces gens et leurs entreprises. Ce sont eux qui contrôlent et nos élus s’inclinent.
Nous, nous sommes des figurants dans une vaste commédie. Voilà pourquoi il importe peu que le parlement siège ou non. C’est sans importance.
N’est-ce pas rafraîchissant?
L’étude réalisée par Tom Flanagan ne démontre PAS que le PCC a avantage a persister dans son désir de mettre fin a la formule de subvention publique des partis politiques.
Celle-ci en appelle plutôt a une reforme plus complète basée sur une proposition consensuelle soutenue par la majorité des partis fédéraux officiels.
De plus, cette étude démontre que la réforme que Harper a en tête nuirait éventuellement au PCC lui-même.
En fait, je crois que cette étude, qui se veut la plus « impartiale » possible, essaie plutôt de faire comprendre au PM que le statu quo actuel est bien plus « payant » pour les Conservateurs puisque cette formule encourage fortement la multiplication et l’éclatement du vote progressiste au profit d’une droite unie sous une seule bannière politique.
D’autre part, la formule de financement actuelle n’est pas du tout parfaite.
Surtout lorsqu’on n’envisage PAS la mise en place d’une forme de scrutin proportionnel, que la multiplication des options politiques rend nécessaire depuis que la logique des deux partis a été érodée par la résistance du NPD, du BQ et, plus récemment, du PV.
Sans compter le fait que ce financement public sur-alimente les caisses électorales des deux plus gros partis et permet donc un état de « campagne électorale permanente », ponctuée d’offensives publicitaires qui sont loin d’encourager la baisse de la partisanerie, en plus de réduire la qualité (déjà basse) des débats politiques en Chambre. ET ce, sans parler du fait que cela étend encore plus massivement la desinformation et le sophisme (via des campagnes de salissage et des coups de sondes internes des partis de plus en plus fréquents auprès de la population). Ce qui favorise la fabrication du consentement ! Bel effet pervers de cette formule qui SEMBLE idéale…
Bref, je ne suis pas du tout convaincu qu’il y nécessairement une équation a faire entre des partis majeurs, surchauffés par les fonds publics, et une démocratie qui respire mieux ou qui est plus en santé.
Ce qui rend la démocratie vraiment dynamique et lui permet de servir l’intérêt public, c’est la qualité et la diversité de la joute parlementaire. Mais, avant tout, c’est le niveau d’implication des citoyens dans l’une ou l’autre des machines politiques.
Mais qui va se risquer a mesurer la paresse démocratique et comment ?
La servitude volontaire commence des qu’il y a abandon du pouvoir politique aux mains de gens qui ne sentent plus redevables de rien parce qu’ils n’ont plus de contacts ou de soutien direct de la population.
Réveillez-vous !
Anyway, un financement adéquat et d’origine publique de l’information journalistique me semble aussi primordial… Mais peu de citoyens se sont inquiétés des coupures imposés aux services d’information de la CBC/SRC par les conservateurs. Et pourtant, les journalistes sont « les chiens de garde » de la democratie, non ?
Autrement dit, laissez de côté vos théories de la conspiration (qui justifient votre démission politique) et réfléchissez/agissez d’une manière un peu plus globale a la représentativité des élus et aux moyens concrets mis en place pour les rendre responsables et redevables de leurs actions politiques auprès de nous, la population canadienne.
En résumé, maintenir cette forme de soutien artificiel de tous ces partis sur la scène fédérale me semble entretenir une cacophonie qui ne fera que donner une fausse impression de sécurité ou de vitalité démocratique a une population qui DOIT s’impliquer davantage en politique et lutter CONCRETEMENT contre son apathie.
Sinon, vous n’aurez qu’une démocratie de vitrine ou de salon dans laquelle les plus astucieux finiront par l’emporter en profitant des vices cachés du système au détriment d’une majorité tapageuse et perpétuellement divisée.
La crise structurelle de la politique canadienne continue en silence parce que le courage et l’audace de changer la situation actuelle ne vient pas a l’esprit de tous ces partis qui font dans le clientélisme chirurgical et les armes de persuasion massive…
Le pouvoir de la population
Par la population
Pour la population
Est-ce que tous ces partis représentent la diversité de la population canadienne ou une forme plus poussée et plus subtile de la division idéale permettant aux plus vicieux et aux plus retors de régner ?
@André Dallaire
a) bous avez raison de suggérer un financement mixte, ne serait-ce que pour favoriser la création et l’émergence de nouvelles formations politiques.
Il y a aussi les candidats indépendants; si le financement était basé UNIQUEMENT sur les performances au dernier scrutin et si les candidats ne pouvaient pas se financer autrement, jamais plus il ne pourrait y avoir de candidats indépendants.
Pour ma part, les partis – et surtout la ligne de parti – sont une plaie.
Et on ne devrait permettre à un parti d’imposer la « ligne de parti » que sur des points qui font partie du programme du parti.
=
On pourrait aussi imposer le financement public pour les partis, et imposer un financement local aux candidats. Par des individus et non psr des personnes morales. Et par des individus domiciliés dans le comté. Bien sûr, les candidats ne seraient pas autoriser à retourner un seul dollar au parti. Et inversement.
= = =
b) À 19h23, vous reprochez à Yves Poitras sa diatribe erwanesque de 20h10, pour son côté obscur. Hum… Yves est un poète!
20h10? Vraiment?
= = =
c) » Moi Erwan, je ne voudrais pas que vous l’on vous censure ».
Je vais le dire à l’envers: quand vous l’avez dans les pieds, vous l’avez pas dans la tête. Censure et modération sont aussi différentes l’une de l’autre que navet et pied de céleri…
@ M.Peace :
Hum! Un peu puriste de votre part, je m’en étais rendu compte!
# 24 janv. 2010, 18:34 (copie conforme)
Était-ce vraiment mon propos? ET, peut-être M.Poitras pourrait-il s’en offusquer lui-même, non!
Poète, poète et demi! Erwan est un poète….lui… je n’arrive toujours pas à situer d’où vient sa parlure.
Vous dites : « Censure et modération sont aussi différentes l’une de l’autre que navet et pied de céleri.. »
ET VOILA, vous l’avez en plein dans le mille : La censure ou pas la censure, c’est un absolu.
La « modération » est une ligne de conduite dictée par « le QUI » du moment. Sera-t-il musulman demain. Hum! Pensez-y un peu!!
Bye
M. Basque, votre dernier commentaire contient plusieurs bons points et le ton, plus acceptable.
L’idée de dépenser moins est une bonne idée, sauf pour les plus pauvres. C’est la simplicité volontaire pour les riches et la simplicité plus ou moins volontaire, en descendant dans les strates de revenus des individus.
Pour les millionnaires, faut pas qu’ils serrent trop leurs sous parce que, dépenser, dans les économies capitalistes, ça fait tourner l’économie, ce qui conserve les emplois des Québécois.
L’envie et la jalousie ne font pas augmenter les revenus mais nuisent principalement ceux qui y sont rendus !
Bonjour à tous,
Mais quelle horreur que la jalousie de certains ! Et la traîner dans la vie comme un boulet . Et merci, Monsieur Dallaire et si vous vous posiez la question que en vieillissant frustré d’une facon où d’une autre, beaucoup d’entre eux finassent et finissent leur vie en mythomane et point n’est besoin de fréquenter les salles de cinéma pour constater que la réalité depasse de loin leur fiction……Il arrive quelquefois que c’est ainsi qu’un gars vieillit dans l’acrimonie totale….Merci, de Erwan Basque.
Bonjour à tous,
Et dans l’étapisme si cher à certains, comment où plutôt tomber ( dans des effets de toge ) qui ne sont que sparages évidents pour en jeter plein la vue en se glorifiant dans la MYTHOMANIE d’une frustration antérieure ! Car ayant beaucoup d’amis qui portent eux la toge, en plus d’avoir dans un groupe d’adversaires de pétanque un procureur de la Couronne, je peux affirmer que tous les ( Disciples de Thémis ) que je connais sont d’une froide logique car en riant, dans les classes de Communication, om versait dans l’ironie en affirmant que la philosophie, le droit, la sociologie et les Communications étaient du domaine de la raison tandis que certains émotifs se retrouvaient en économie ! Merci, de Erwan Basque.
Bonjour à tous,
Et comme l’argent et la politique sont partis en fumée, je veux appuyer votre commentaire de samedi suite à ce sondage du Devoir sur le fait que 69% des Québécois étaient pour le retour de la peine de la peine de mort . Ayant la copie du Devoir de samedi, je n’ai pas encore pris le temps de lire cet article de la UNE. Et félicitation encore sur votre vision éclairée des choses et si je vous posais la question sur le pourquoi que vos deux animateurs fétiches de Québec étaient constamment mis au pas par le CRTC et qu’un autre comme eux et encore bien pire sévissait en faisant son pain et son beurre sur le dos des assistés sociaux et que le CRTC dans ce cas ne l’a jamais interpellé de mémoire ……Il doit bien avoir une raison et je vous pose humblement la question. Et merci de vos lucidités, Erwan Basque.
M. Basque, moi je l’aime, ne vous déplaise.
Sa poésie, car c’est lui le poëte, là! M’semble que c’est clair à mort. Donc son poème de 25 janv. 2010, 13:05 est TORDANT.
Attendez une minute. Faut que je relise cette affaire-là…
Si ce blogue décide, je sais pas comment, de museler M. Basque, alors je m’en vais. Promesse d’ivrogne, qui comme tous ses semblables, aime ça déguster, dans tous les sens que vous pourrez donner à cette affirmation.
Un conseil M. Basque, entre fous. Vous seriez plus facile à lire si vous espaciez un peu. Vous faites puérillo-étatsunien, en tout respect, cela va de soi, j’espère.
Je m’explique. Je suis une sorte de président du monde dans un jeu où la langue commune est l’anglais, bien évidemment. J’ai observé, au cours des années, des changements majeurs dans l’expression anglaise des jeunes.
C’est pas le français qui est menacé. Je le redis :
C’est pas le français qui est menacé. On en reparlera…
J’aimerais que vous acceptiez mon conseil, quand bien même il puisse être accusé, monsieur le juge (oups), de trouver sa source dans une, disons inimitié, probablement enraciné dans mon péquiste passé.
Quand on vous regarde. Je parle du coup d’oeil, il ne me semble pas que vous rendiez sa juste grâce à votre talent en commettant un tel anglicisme.
En anglais, je sais pas. Mais en français, on ne fait pas que lire. On voit et l’on chante. Vous manque que le visuel en fin de compte et merci de yves poitras québec
Je ne peux faire autrement que de rapprocher la récente décision de la Court Suprême des USA concernant le droit constitutionnel des personnes morales ( les compagnies de tous genres) de verser sans limite des sommes d’argent aux partis politiques de leurs choix.
En effet ça semble être le même objectif: reléguer aux oubliettes le simple citoyen et permettre aux fortunes extrêmes de contrôler toute la politique du pays. Le premier pas : extraire l’État du processus de financement des partis politiques.
Comme toujours dans ce domaine, les USA ont quelques pas d’avances sur le Canada. Mais si rien n’est fait nous y viendrons nous aussi.
Alors quelques remarques sont pertinentes concernant le nouveau tableau américain. Cette nation se targue d’être la meilleure et plus grande démocratie sur Terre. Mais maintenant, des entités extérieures aux USA, des compagnies, conglomérats (OPEP par exemple) pourront financer à coup de milliards de dollars les politiciens américains qui seront prompt à se vendre aux plus offrants. Ils s’achèteront ainsi le pouvoir de la nation la plus puissante et la plus guerrière de la planète.
Ainsi il n’est pas faux de prétendre que les USA perdront sous peu complètement leur indépendance politique tant intérieure qu’extérieure. Bien sur tout cela se fera dans un enrobage enrobant un autre enrobage le tout chapeauté par le sacrosaint principe de la liberté. Encore l’hypocrisie made in USA
Les USA seront alors, non pas une démocratie mais une «moneycratie». Et nos bons conservateurs canadiens regardent arriver ce train avec un beau grand sourire béat. C’est peut-être ca que prophétisait je ne sais plus quel Pape en déclarant «Pauvre Canada !» ( Tiré d’une vieille légende …)
Espérons que M. Harper est assez intelligent pour ne pas donner suite à son premier programme de coupures de subventions aux partis. Il risquerait de devenir l’arroseur arrosé.
Dieu merci, en politique, on peut corriger le tir et revenir à de meilleurs sentiments, après la constatation des dégats.
Monsieur Peace,
Vous dites : » « Ce que j’attends des médias, toutefois, c’est qu’ils cessent d’être les complices de ces errances qui constituent des actes criminels. »
Les errances selon QUI! Et c’est là que j’ai compris : vous êtes en croisade (vous l’avez admis vous-même plus tôt) et c’est vous qui allez dicter le tempo!
Auriez-vous une maîtrise en psychologie par hasard? en écrivant :
« mais plutôt cette réaction émotive et tout à fait irrationnelle de votre part. «
Monsieur Peace, en ce qui concerne la censure et liberté de presse, c’est en effet une obsession de ma part, ayant vécu et travaillé, i.e. pour de vrai pendant 26 ans! dans des pays où il n’y a aucune liberté de parole, de presse et, souvent même, de mouvement Laissez-moi vous dire que vos problèmes abitibiens sont relatifs; et, votre censure, sous le déguisement de « m o d é r a t i o n » on va la combattre, et ce, résolument. Pour les mêmes raisons, la corruption en est une autre, une obsession.
Ce que je soutiens, c’est que les blogueurs se policeront eux-mêmes; on n’a pas besoin des faux curés et des nouveaux prêcheurs.
Finalement, mon obsession vaut bien la vôtre, car vous avouez sans vergogne que vous vous instituez« redresseur de torts ». Je vous cite :
« Et en particulier, je m’efforce d’informer certains éléments perturbateurs (homophobes, islamophobes, judéophobes, xénophobes et tutti quanti) des conséquences pénales de leurs écrits. »
Vous voyez, ce n’est particulièrement à vous que j’en veux! J’en veux aux « DO-Gooders » qui nous assènent de leurs discours moralisateurs. En fait, c’est intéressant que l’on commence à voir ces ONG’s pour ce qu’elles sont; en effet, on commence à poser les bonnes questions sur leurs résultats des millions de $ reçus au cours des 10 dernières années.
En terminant, dites-vous : « Je vous lis depuis un certain temps et je m’attendais à plus d’intelligence de votre part. Je vous aurai surestimé. Cé pas grave… »
Je vous lis depuis le 5 mars 2009 et je vous revoie la balle.
Bye
Il n’y a de démocratie que dans la mesure où l’électeur peut exercer un choix.
Il n’y a de véritable choix que dans la mesure où on offre à l’électeur l’opportunité de bien connaître les options qui lui sont offertes et d’exercer son choix en toute connaissance de cause.
Pas de démocratie sans équilibre. Pas de démocratie sans équité.
Et on ne saurait parler d’équilibre et d’équité que dans la mesure où tous les Partis dits sérieux auront eu l’opportunité de faire connaître leur programme.
Faire connaître son programme, cela implique d’importants déboursés.
À compter du moment où le déséquilibre est trop important, il y a risque d’occulter toutes les options pour n’en retenir qu’une seule, celle du Parti qui aura su séduire la grande entreprise et recueilli l’essentiel des contributions privées pour ne laisser aux autres que la portion congrue.
= = =
D’où nécessité ABSOLUE d’un financement public au prorata du suffrage exprimé.
Mais puisque de nouveaux partis ont le droit de « décoller » et puisque des candidats indépendants ont le droit d’aspirer à être élus, il est nécessaire de prévoir un financement PRIVÉ (contributions par des INDIVIDUS).
Et de rendre alors étanche la caisse du candidat local et la caisse du Parti national.
La décision de la Cour Suprême sur le droit des corporations mène au fascisme:
(…)
The Court decided this case by a 5-4 margin. Dissenting in part were Justices Stevens, Ginsburg, Breyer, and Sotomayor. In his dissent, Justice Stevens wrote:
« The Court’s ruling threatens to undermine the integrity of elected institutions across the Nation. The path it has taken to reach its outcome will, I fear, do damage to this institution. »
Justice Stevens elaborates:
« In the context of election to public office, the distinction between corporate and human speakers is significant. Although they make enormous contributions to our society, corporations are not actually members of it. They cannot vote or run for office. Because they may be managed and controlled by nonresidents, their interests may conflict in fundamental respects with the interests of eligible voters. The financial resources, legal structure, and instrumental orientation of corporations raise legitimate concerns about their role in the electoral process. »
(…)
Et les conséquences:
Indeed.
So what we have now is not government of the people, by the people, and for the people. What we have now is government of the people, by the corporations, and for the corporations.
And that is exactly how Mussolini defined fascism.
According to Mussolini, « Fascism should more properly be called corporatism because it is the merger of state and corporate power. »
This, it seems, is what our Supreme Court has interpreted to be the law of the land.
http://www.opednews.com/articles/A-Giant-Leap-Towards-Fasci-by-Mary-Shaw-100125-403.html
Bonjour Mme Legault,
Ça fait un bout de temps que je ne vous ai pas salué.
Dans le débat du financement des partis politiques, il y aurait peut-être lieu de se poser les questions suivantes :
1- Est-ce qu’on a besoin d’une réforme de notre démocratie élective? À mon avis, ça commence là.
2- Est-ce que ça ne serait pas mieux de déterminer le ou un nouveau mode de scrutin avant d’en fixer le financement? À moins bien sûr de garder celui que l’on a. Alors, on parlera de cataplasme!
Monsieur Peace, vous dites avec raison d’ailleurs, que : « Faire connaître son programme, cela implique d’importants déboursés. » et faire des élections et tout le tintouin. Comment pourrait-on réduire les coûts en utilisant les nouvelles technologies moins coûteuses? On ne pourrait plus se servir de l’excuse qu’une élection, ça coûte trop cher!!!!
Ensuite, ça va nous prendre des bons avocats pour, cette fois, fermer les « loop-holes », les échappatoires.
Bye
(….)
…thanks to a reckless decision by Chief Justice John Roberts’s Supreme Court and the greed of the nation’s financial barons, we have reached a true populist moment in American politics.
The Supreme Court’s 5-to-4 decision last week giving American corporations the right to unlimited political spending was an astonishing display of judicial arrogance, overreach and unjustified activism.
Turning its back on a century of practice and decades of precedent, a narrow right-wing majority on the court decided to change the American political system by tilting it decisively in favor of corporate interests.
An unusually blunt headline in Friday’s print edition of The New York Times told the story succinctly: « Lobbies’ New Power: Cross Us, and Our Cash Will Bury You. »
(…)
The only proper response to this distortion of our political system by ideologically driven justices is a popular revolt. It would be a revolt of a sort deeply rooted in the American political tradition. The most vibrant reform alliances in our history have involved coalitions between populists (who stand up for the interests and values of average citizens) and progressives (who fight against corruption in government and for institutional changes to improve the workings of our democracy). It’s time for a new populist-progressive alliance. (…)
http://www.opednews.com/populum/linkframe.php?linkid=105655
@André Dallaire
Je vous cite: « Monsieur Peace, vous dites avec raison d’ailleurs, que : « Faire connaître son programme, cela implique d’importants déboursés. » et faire des élections et tout le tintouin. Comment pourrait-on réduire les coûts en utilisant les nouvelles technologies moins coûteuses? On ne pourrait plus se servir de l’excuse qu’une élection, ça coûte trop cher!!!! »
Hum… Avez-vous déjà mis les pieds dans la communauté algonquine de Kitsisakik (au milieu de nulle part, dans la réserve faunique La Vérendrye)? Pas d’eau courante, pas de desserte par téléphone, pas d’internet…
Voter par téléphone? L’idée est séduisante. Toutefois, à quelques km de chez moi, il se trouve encore plusieurs familles qui n’ont pas encore accès à une ligne téléphonique individuelle. Oubliez donc internet. Et oubliez la confidentialité du vote…
L’Internet à large bande n’est généralement disponible en milieu rural que par satellite. Auquel cas on ne peut pas vraiment parler de « haute vitesse ».
Cela dit, avez-vous une idée du coût de cet accès par satellite dans les régions isolées et pas assez densément peuplées pour que l’installation d’une « tour » soit rentable?
À trois km de chez moi, il n’y a plus de réseau câblé.
Internet par modem téléphonique? Tous les sites sont conçus pour un accès « haute vitesse ». Par modem téléphonique, les pages ne s’ouvrent pas toujours car le délai de connexion expire trop tôt.
Le Québec des villes et le Québec rural, monsieur Dallaire, c’est deux mondes bien différents, du moins au niveau des nouvelles technologies.
Je vous parle du Québec. Mais ce n’est probablement pas très différent ailleurs au Canada.
= = =
Faudrait peut-être songer à subventionner le déploiement de la technologie, avant de songer à imposer un mode de scrutin basé sur ces mêmes technologies…
Et ça ne se fera pas. Du moins, j’en ai bien peur.
La nécessité de barrer la route aux intentions des Conservateurs de Harper de ne plus financer les partis politiques, ou même de le faire avec l’assentiment des partis représentés à la Chambre, saute aux yeux. Au pire, soit l’intention de ne plus les financer à même les deniers de l’État, ce qui ouvrirait la porte à un financement à partir des contributions tous azimuts, cela constitue un retour en arrière du point de vue de la démocratie telle qu’elle s’exerce présentement par la voie des partis politiques avec représentation par leurs membres élus. En grossissant un peu le trait et en tenant compte que des contributions importantes pourraient provenir de souscripteurs institutionnels, au rang desquels les corporations seraient dans la position d’occuper la part du lion, nous reviendrions à cette époque où tous n’étaient pas égaux dans leur qualité de citoyens, les mieux nantis pouvant se prévaloir de pouvoirs que les autres n’avaient pas. Au mieux, l’assentiment des partis représentés en Chambre pourrait éventuellement déboucher sur des ententes qui minimiseraient les contributions disponibles pour les partis plus marginaux et qui maximiseraient celles offertes aux partis régnants. Ce serait alors le NPD et le Bloc qui pourraient en faire les frais au profit des conservateurs et des libéraux. Quant aux partis encore plus marginaux, leur place serait à toutes fins utiles réduite à néant.
Ces intentions des conservateurs en matière de financement des partis rejoignent étrangement les décisions de la Cour Suprême des États-Unis qui par ce jugement rejoint le même objectif, soit celui de donner plus de poids à ceux qui théoriquement et en pratique veulent des lois centrées sur des intérêts particuliers. La démocratie représentative s’en trouverait donc faussée à la base, puisque tous les partis désireux de le faire doivent avoir les moyens pour faire connaître avec une chance égale les contenus de leurs propositions aux citoyens qu’ils espèrent représenter, ce que les gros fournisseurs des caisses électorales biaisent à leur profit. Bien sur, sans des restrictions et des mesures rendant en même temps les pouvoir des lobbies transparents et balisés, l’équité du financement sen trouverait annulé, mais au moins, il y aurait un pas de fait dans la bonne direction avec cette équité.
Autre question qui risque de brûler de rémanence :
Les agissements d’Harper risquent-ils d’aider la cause souverainiste? Dans l’affirmative, l’indépendance s’imposerait-elle? Puis dans quelle mesure serait-elle salvatrice si les québécois continuent de déraper du même bord?
Nous avons de très bonnes idées ici. Sincèrement. De plus nous bénéficions d’un porte-voix inespéré pour de simples blogueurs.
Réalisons-nous seulement le pouvoir que nous avons?
Yves Poitras
Québec
@ Yves Poitras
Perso, je suis d’opinion que la plupart des Québécois sont fermement opposés à ce coup de force de Harper. Même notre si divertissant barde breton…
Plus Harper fera du Canada un pays au sein duquel même les Québécois fédéralistes ne se retrouveront plus, et plus la société québécoise sera distincte, et plus nous pourrons ramer tous ensemble vers la sortie.
Car… tiens, me v’là qui parle comme lui…
Car, dis-je, quelle est cette crainte d’Erwanabe Canédiune Basque? Troudeau lui a mis les « maux » dans la bouche: un Québec souverain sera fasciste!
Bin oui! CAR Adrien Arcand, Duplessis et le chanoine Groulx vont ressusciter des morts et promulguer un Québec qui tient son butin à deux mains (comme John James C tient le volant!), qui exclut les impurs qui ne sont pas à la fois blancs, catholiques et francophones. Et dont la police paradera au pas de l’oie en criant Heil! Québec et en tirant sur les Anglas.
Si Basque le dit… Il en semble tellement convaincu que c’en est pathétique.
Si c’est le Canada qui rompt le premier ses voeux de chasteté idéologique, que fera Erwan? Que feront ses amis de l’extrême-centre, dont le coeur est NPD et la tête libérule fédérule?
Un « tiens » ne vaut-il pas mieux que deux « tu l’auras »? Un Québec qui n’est pas fasciste ne vaut-il pas mieux qu’un Canada qui le sera devenu, de Harpitrerie en Harpitrerie?
Bonsoir à tous,
Heureusement qu’il y a le Bloc Québécois financé à 90% par Ottawa qui sert de défouloir collectif à une foule en colère ! Et que le financement continue et en l’augmentant si possible vu que le portefeuille des Nationalistes Québécois est quelque peu fermé sur le financement de ce parti que l’on juge nécessaire mais pas au point de garnir sa caisse électorale ! Et de toute évidence, c’est peu cher payé pour servir d’amortisseur et ainsi éviter de se défouler collectivement sur autre chose ! Car ce prix de consolation qu’est le Bloc Québécois quand la Cause fait du surplace et se ratatine comme peau de chagrin démontrera dans les années dures qui sont à venir son utilité car les rêves brisés de ceux qui les portent trouveront refuge dans ce parti devenu malheureusement pour certains un prix de consolation et rien d’autre …. Merci de Erwan Basque .
Bonsoir à tous,
Et concernant le fait que plus de Québécois soit 69% de tous seraient pour le retour de la peine de mort ! Ce point soulevé par Monsieur Poitras mérite d’être observé de plus près ! Et comme je l’affirme depuis des lustres, c’est bel et bien le Canada qui a tassé le Québec à gauche et non l’inverse ! Et encore souligner que l’abolition de la peine de mort relève du gouvernement libéral de Monsieur Pierre-Elliot Trudeau ! Et le Bill Omnibus aussi et une pléthore, une flopée d’autres mesures de gauche……..Et si collectivement pourquoi certains Nationalistes ne se poseraient pas la question sur le pourquoi Monsieur Pierre-Elliot Trudeau était < personna non grata > au Sud de la frontière Canadienne ! En y pensant bien, il y a peut-être un début de réponse car être < personna non grata> pour les Yankees veut dire que c’est peu être une qualité……Et merci de Erwan Basque.
Bonsoir à tous,
Et en bon Nationaliste Québécois de < gauche parait-il > , en se bouchant le nez et les oreilles et se fermant les yeux < ben durs> sur les élucubrations de ce Monsieur Gilles Proulx , médaillée de La Reconnaissance Francaise en 1986 pour son semblant de francais, et bien une médaille de pacotille en son honneur fait bien l’affaire ! Et toujours deux poids, deux mesures en trainant dans la boue ce Monsieur André Arthur qui n’était pas du bon bord avec une avalanche de poursuites devant le CRTC ! Que vous êtes donc de petits coquins, ma bande de sacripants toujours fidèles à vous-mêmes ! Et merci, de Erwan Basque.
Les fleurs, maintenant :
Non seulement, nous contribuons sporadiquement à inspirer Mme Legault, notre expression me semble devenir de plus en plus exaltante de richesse.
Ce sont bien les maîtres es communication qui contrôlent le monde. En tous cas, on leur fait appel (…) pour le soumettre.
Une sorte de pulsion cromagnonesque de créature bien mal amanchée, d’espèce en voie de rien pantoute hormis l’accident évolutionniste qui nous miracula de cette tout de même étrange faculté à communiquer. Question de survie.
De par sa nature, l’homme est social. Sans cet espèce de CQFD, ça ferait des lunes que je me serais évaporé, un soir de déprime comme tant d’autres.
L’être humain est d’une nature bienveillante. On doit notre survie à cette aptitude à communiquer qui nous a mené à former une civilisation.
Il me semble bien que force est de conclure que notre grand art de la communication, nous guidera vraisemblablement vers une meilleure cohésion sociale, excluant l’extinction, qui ne peut être une option. J’espère.
Ne croyant pas mon instinct si rantanplanesque que ça, à la longue… finalement la solution doit se trouver, je le flaire, dans l’urne magique de la communication.
Est-ce que je nous aide à faire un bout de chemin, là?
On commence par l’école? C’est mon projet. Mais il faut bien garder le fort en attendant nos cadets.
Je vous serais fort gré de bien vouloir continuer à si brillamment mélanger nos neurones. On sait jamais…
Yves Poitras
Québec
Peu importe votre couleur préférée. Peu importe le genre de musique que vous écoutez. Peu importe le type de plats que vous aimez. Peu importe ce que vous regardez à la télévision. Peu importe la longueur de vos cheveux. Peu importe le nombre de cylindres de votre voiture. Peu importe de quel côté de la ville vous allez pédaler. Peu importe que vous sachiez écrire de plus belles phrases que votre voisin. Peu importe que votre père soit plus fort que le père de votre voisin et votre mère plus belle que la conjointe du père de votre voisin. Peu importe tout ce que vous voudrez, une seule chose permet vraiment que vous puissiez le penser et le dire: le fait que nous vivions dans un pays démocratique.
Or, si Stephen Harper parvient à ses fins de couper les vivres aux formations politiques, ce pays démocratique qui permet à chacun de s’exprimer comme il le désire risque alors de basculer en un Pays de Noirceur. Et le temps presse car déjà de gros nuages sombres et menaçants se pointent à l’horizon.
Peu importe la solution que vous soyez en mesure d’imaginer pour que nous puissions éviter le pire, faites-la connaître. Il y a urgence ici, et plus nous aurons d’options à considérer pour empêcher qu’un pays démocratique ne devienne avant longtemps un pays beaucoup moins démocratique, mieux ce sera. Dites: nous vous écoutons tous.
Peu importe ce que vous avez à dire.
Conclusion: L’accroissement des richesse, réelles ou virtuelles, a mené à la monté en puissances des réseaux économiques (ordre marchand); en même temps que les cadres des États (nationale) s’estompaient par la mondialisation. La confrontation entre l’ordre marchand et l’État nation allait connaitre les termes d’une lente et inexorables dilution du politique (noble) dans l’économique. La finalité du système, c’est la fin de la démocratie, si jamais elle a existé.
Mais vous ne risquer pas de voir la médiacratie, gardienne du pouvoir de l’ordre marchand, sonner le réveil pour sortir le citoyens de ce coma dans lequel la bulle médiatique l’entretient. Et qui lui fait croire à l’illusion de la démocratie.
Il N’y a qu’une démocratie: L’adhésion volontaire et raisonné à l’État. Adhérez vous à cet État de Harper et Charest ?
OUI, et c’est sans hésitation que j’y adhère. Car sans état, point de civilisation.
Vous allez me répliquer : « Vous appelez ça la civilisation? », la réponse est OUI. Autrement, je serais anarchiste, et je ne le suis pas.
C’est à nous citoyens, de garder les rennes, des millions de mains sur le volant.
Je ne vois aucune autre solution, dans le cadre actuel. Et ce n’est sûrement pas le moment, que NON, de lâcher ce qui nous reste d’institutions valables.
@Yves Poitras
» Je ne vois aucune autre solution, dans le cadre actuel. Et ce n’est sûrement pas le moment, que NON, de lâcher ce qui nous reste d’institutions valables. »
Dans le cadre actuel…
Ce qui nous reste d’institutions valables…
Ce Canada bitumineux et odieux que le p’tit gars de Calgary est à ériger patiemment, est-ce encore une institution valable?
Ce « Pays de Noirceur » (l’expression est de Claude Perrier) que devient le Canada englué dans son « goudron albertain », le Québec pourra-t-il s’y reconnaître…
Car enfin, comme dirait notre Breton barde… Car enfin le Canada de Harper a 60 ans de retard sur le Québec de Duplessis, où régnait le fascisme ordinaire du sabre et du goupillon.
Car aujourd’hui s’installe le fascisme ordinaire du sable et du goudron…
Car que grouillent les grenouilles! Et au diable les nouilles…
Quelle désolation de lire ces trop brillantes personnes, cachées derrière le voile d’internet, déverser dans un anonymat peu flatteur leur fiel emmagasiné, mûri et suri depuis trop longtemps. Se faire des joutes oratoires peut être un plaisir pour un plaideur qui s’ennuie ou pour écorché de la vie publique.
Il est certainement navrant d’assister à un tel spectacle où seuls ceux qui ont une vaste expérience des discours ésotériques peuvent prétendre en saisir la substantifique matière.
«Ce qui se conçoit facilement s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément» disait-il.
Quant à moi qui ne suis pas un très grand habitué de ce blogue, je commence tout de même à reconnaître certains discours et leurs auteurs. Je ne veux pas les empêcher de s’exprimer, mais je ne suis pas obliger des lire.
« La bêtise est infiniment plus fascinante que l’intelligence. L’intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n’en a pas.» -Claude CHABROL
Désolant …. !
Bonjour à tous,
Et pour revenir sur le sujet principal de ce billet, soit l’argent et le politique, nous nous devons de faire savoir à ce gouvernement Conservateur de Monsieur Steven Harper de ne point toucher à cette loi sur le Financement des Partis Politiques instaurée par le Parti Libéral et Monsieur Jean Chrétien. Car pour que la représentation de toutes les idées puisse survivre dans le Canada d’Un Océan à l’Autre et c’est vital pour notre pays que les partis politiques en place aient l’argent nécessaire pour ce faire pour continuer de véhiculer les besoins et les idées de leurs commettants ! En incluant le Bloc Québécois en le financant à 90% car ses membres ne semblent pas trop enclins à délier les cordons de leur bourse en le financant de l’ordre de 10% seulement ! Mais par contre, certains jurent sur tous les toits de son utilité à Ottawa mais de là à faire un don, c’est autre chose !
En effet, le Québec étant un immense territoire en l’arpentant de long en large et pour le quadriller de facon efficace nécessite beaucoup d’argent . Et pour exercer cette démocratie toute Canadienne, nous nous devons d’avoir le coeur sur la main en déliant les cordons de la bourse même pour les adversaires afin qu’ils puissent faire la démonstration évidente que le Canada fonctionne et bien plus encore.
En outre, même si les députés du Bloc Québécois gagnent plus de $ 150,000.00 par année avec en plus un compte de dépenses personnelles et frais de transport que certains d’entre eux fracassent le seuil des $ 100,000.00 car les dépenses réclamées au Trésor Fédéral des députés du Bloc Québécois sont les plus élevées dans le Canada et les données sont compilées par le Ministère des Finances ! Avec le leader officiel payé plus de $ 200,000.00 en plus de son compte de dépenses de toujours plus de $ 100,000.00 et ce, dépensé dans la Belle Province !
De plus, le financement des partis politiques ne concernant pas les salaires mentionnés ci-dessus, Ottawa finance en plus le Bloc Québécois à la hauteur de 90% de sa Caisse électorale pour permettre de faire la démonstration que le Canada fonctionne bien et très bien de la sorte. Car les députés et leur chef doivent constamment quadriller le Québec de long en large et ainsi, de facon tranquille habituer les nationalistes québécois au fédéralisme canadien pour leur démontrer sans équivoque que le Canada n’est pas le Goulag après tout ! Car depuis 20 ans que le Bloc Québécois siège sur les banquettes du Parlement d’Ottawa et constatez le vous-mêmes car ils ont tous l’air bien portant et non pas avec des blessures de < guerre fraticide > comme certains aiment le croire. Et que la Fédération Canadienne n’est pas si pire que cela, après tout ! Car ce n’est pas trop cher payé pour ainsi démontrer la grande ouverture canadienne et sa générosité proverbiale.
Finalement, les Nationalistes québécois d’une facon tranquille s’habituent par la force des choses en voyant leur chef et les députés du Bloc Québécois vêtu par les grands couturiers et souvent en portant du < Versace > , du < Hugo Boss > et flirtant avec les < Gucci > que le Canada est bien plus que ce que certains < leaders patentés > veulent bien leur faire croire et qu’il faut absolument s’en séparer pour être dans un monde meilleur en accédant au < Concert des Nations > et que tout cela est écrit dans le Ciel en se targuant de ce déterminisme et en faisant avec un ABSOLU ……Et pour conclure, ne jamais oublier que le Nationalisme souvent rend la < BÊTE > semblable à l’homme et souvent la fait mourir dans d’atroces RÉACTIONS……Et merci, de Erwan Basque.
L’art de parler pour ne rien dire…
Notre Breton barde, fier descendant de l’homme de Croc-Mignon, écrit à 14h07:
» avec en plus un compte de dépenses personnelles et frais de transport que certains d’entre eux fracassent le seuil des $ 100,000.00 car les dépenses réclamées au Trésor Fédéral des députés du Bloc Québécois sont les plus élevées dans le Canada et les données sont compilées par le Ministère des Finances ! »
= = =
Arrrrgh! Qu’on les pende haut et court, ces maudits députés de l’infâmissime Bloc anti-bloke!
Le député bloquiste Yvon Lévesque représente un comté plus grand que les Provinces maritimes réunies. Plus grand que la province de Saskatchewan: Abitibi – Baie James – Nunavik – Eeyou. Les communautés de la baie d’Ungava (qui en font partie) sont plus rapprochées du Groenland qu’elles ne le sont du chef-lieu du comté (Val d’Or) !
D’autres parties du comté Abitibi – Baie James etc sont plus rapprochées de Bathurst, Nouveau-Brunswick qu’elles ne le sont de la métropole de leur comté, Val d’Or.
Ah oui, j’oubliais. Il n’y a pas de route entre Val d’Or et Kuujuak.
= = =
C’est pas comme les comtés urbains de Calgary, Vancouver, Toronto ou Montréal. où le député peut souvent traverser son comté en moins de 20 minutes… à pied!
Et après, notre bon barde s’étonnera que le député bloquiste de ce minuscule comté maintienne un bureau de comté à Val d’Or (dans le 819) et un autre à Chibougamau, dans le 418?
Heu, la distance entre les deux bureaux de comté est d’environ 400 km. Des pinottes, quoi!
Ouin, ils sont vraiment les champions des dépenses somptuaires, ces maudits députés du Bloc!
À la potence!
Bonjour Mme Legault,
Pour les blogueurs, sachez qu’étant avocat, avec maîtrise en plus, et, juge de surcroît, notre ami M.Peace est très versé dans la « dialectique ÉRISTIQUE » i.e. l’art de disputer, et ce de telle sorte que l’on ait toujours raison par tous les moyens possible (pour lui, per fas et nefas). Les arguments Ad Hominem qu’il s’évertue à utiliser ne reflète que la faiblesse de son argumentaire.
Pour réflexion, tiré de Schopenhauer, l’Art d’avoir toujours raison, éd. Mille et une nuits, 1998 pages 82 et 83 :
« A cet égard, Schopenhauer ne nourrit aucune illusion sur la vanité des hommes. S’ils étaient tous capables d’honnêteté intellectuelle en se préoccupant d’abord de la vérité, son traité n’aurait assurément aucune raison d’être. Mais le besoin constant d’avoir raison à bon compte, c’est `s dire sans beaucoup de scrupules et sans recherche de preuves tangibles, n’est rien d’autre, selon le philosophe, que l’expression de la « perversité du genre humain ». Il est donc naïf de penser que le désir de vérité subsisterait chez l’homme, seulement brimés par une logique défaillante ou une connaissance imparfaite des lois de la logique. Ce qui domine dans le dialogue, est d’une autre nature : la volonté de s’affirmer. De faire prévaloir ce que l’auteur nomme une « vanité » innée au détriment d’une vision exacte et relativement objective des choses. L’exercice du discours se fait dans des conditions parfaitement étrangères à toute préoccupation théorique et philosophique. La plupart des protagonistes n’hésitent pas à recourir à toutes les formes de MALHONNÊTETÉ INTELLECTUELLE ET DE MAUVAISE FOI. En présence d’interlocuteurs de ce genre, ceux-là mêmes avec lesquels nous sommes chaque jour confrontés, l’attitude logique n’est pas seulement dérisoire mais elle est surtout vouée à l’échec. L’exigence de la vérité apparaît dès lors comme le cadet des soucis de la plupart des hommes, particulièrement des politiques comme des hommes de communication (ajout personnel : Avocats!!! Politiciens !!! ) qui ignorent aujourd’hui jusqu’au nom de la sophistique » fin de citation.
Bye
Je conseille fortement à M. Peace de ne plus perdre son temps à lire et à répondre à M. zizanie, parce que trop de pression n’est pas bon pour le Québécois moyen qui se fait pomper par un genre Trudeau, Chrétien, Dion et Bush réunis « les bons de son côté et les méchants, de l’autre ». Un « one-track mind » total.
@André Labelle
Je suis comme vous , je trouve que la masturbation intellectuelle sur ce blogue prend beaucoup trop de place !
Pourquoi faire simple quand on peux faire compliquer n’est-ce pas !
Sur le sujet de ce blogue c’est l’évidence même que la démocratie est très » élastique » selon les manipulateurs qui en abusent !
Harper en est un et au Québec nous avons Charest qui aime bien la manipuler un ti-peu cette démocratie !
Merci M. Dallaire.
Schopenhauer, a bien étudié la question. N’a-t-on pas accusé ce drôle de pousser ses jeunes lecteurs au suicide? Les jeunes, si influençables…
Je ne suis pas optimiste non plus, mais je n’ai pas prévu me suicider avant d’avoir joué en bas de 100 au golf. Passe-temps favorisant la méditation, la paix de l’âme, découvert il y a moins de trois ans, grâce à des amis.
Pauvre Herr Harper, son ancien allié lui tire dans les pattes en lui mettant le nez dans son caca. Hi! Hi!
M. le saboteur des chemins de fer, à l’époque, Benoît Bouchard au Club des EX, a affirmé qu’il y avait de l’eau dans le gaz entre M. Flanagan et Harper. Je m’en réjouis. Ce n’est pas chrétien, mais je m’en réjouis quand même. Je ne suis pas chrétien. Ha!
Encore une fois merci M. Dallaire pour ce brillant éclairage d’un aspect de la nature humaine. Cela explique certaines choses.
Danke!
Messieurs, ce n’est pas parce qu’E.B a lancé une croisade sur ce site qu’il faut se laisser emporter et régulièrement ne pas respecter le sujet du blogue de Voix Publique. Normalement, J.Legault envoie un second article dans la journée de mardi. Dans quelques semaines, ce n’est pas seulement une nétiquette que nous trouverons mais un crash opéré par Voir contre la formule du blogue actuel. Dans Le Devoir aussi, dans un blogue ou deux en réaction des articles, l’orgueil s’est emparé de blogueurs et ils se relancent sans arrêt. Quoi qu’il en soit, la dégradation de cette page trouve son premier responsable chez E.B et Voir devra aussi considérer sa responsabilité première.
Le web est un mécanisme inter actif à forte charge impulsive ce n’est pour rien si certains se font installer un contrôle horaire qu’un proche surveille!
Il est vrai qu’il faut respecter la cohérence sur un sujet en s’échappant tout autour mais sans jamais s’éloigner.
Les forums de Voir ont été supprimés brutalement en 2000. Déconner oui mais pas tout le temps.
Je cherche à protéger notre liberté de parole ici pas la direction de Voir. Dernier mot. J.Legault précisément respecte généralement les intervenants alors accordons lui la réciproque.
Bonsoir M. Peace, je vais m’efforcer de répondre à vos questions du # 25 janv. 2010, 17:37, que je trouve néanmoins intéressantes.
Vous dites : Vous considérez acceptable que, au nom de cette vache sacrée qu’est la liberté d’expression, les organes de presse laissent publier sur leurs blogues
a) que les seuls immigrants que reçoit le Québec sont des déchets, de futurs parasites; les « bons » immigrants choisissent les USA ou le Rest of Canada…
Je réponds : ce commentaire n’est peut-être pas si faux que vous le pensez. Dans toutes mes années dans le monde arabe et sud-américain, je n’ai connu que très peu de mes connaissances et amis libanais, syriens, iraquiens, jordaniens, péruviens, etc. etc. etc…. ayant du fric et et/ou étant instruits qui ont considéré émigrer au Canada, encore moins en premier lieu. Les libanais chrétiens et francophones, beaucoup très éduqués et riches, eux ont préféré Montréal, Une très grande partie des autres émigrants que nous accueillons se rangent plutôt dans la catégorie de la des « réfugiés économiques ». Finalement, il y a les réfugiés politiques de tout partout que, avec raison d’ailleurs et avec compassion, nous devons accueillir et protéger (comme notre liberté d’expression).
b) que tous les musulmans sont des terroristes…
Je réponds :
Pour réflexion, je vous envoie au site très sérieux de « Jihad Watch » du 26 jan.2010 : “Moderate Muslim head of UK TV channel held on terror claims”
http://www.jihadwatch.org/
Autres lectures suggérées pour mieux comprendre :
The truth about Mohammad, Founder of the World’s most intolerant religion, par Robert Spencer. C’est récent, 2006
SURRENDER, Appeasind Islam, Sacrificing Freedom, par Bruce Bawer, 2009
Moderate Muslim head of UK TV channel held on terror claims
c) que les régions périphériques du Québec sont peuplées de sangsues qui viennent sucer le sang des pauvres Montréalais
Je réponds :
Je ne connais pas beaucoup et statistiquement la morphologie démographique de Mtl; mais j’ai l’impression que Mtl, à l’instar de Toronto, se « ghettoïse » le long de clivages ethniques, religieux, raciaux, et non le moindre, l’axe riches-pauvres.
d) que tous les autochtones sont des fraudeurs de l’aide sociale… que tous les Mohawks sont des trafiquants
Je réponds :
Question : Est-ce qu’une communauté bien définie ne devient pas complice dans la commission de crimes publiquement connus et commis dans et par des membres de la communauté.
En anglais: aid and abetting? Quelqu’un, sinon vous, pourra sûrement nous éclairer.
Voilà, Bye
Bonsoir à tous,
En extrapolant pour faire comprendre à certains que le financement des partis politiques sur la scène fédérale est plus que nécessaire, nous devrions tous en tant que Canadiens faire savoir aux Conservateurs qu’ils font fausse route s’ils arrivent à leur but avoué de démanteler cette loi que les Libéraux Fédéraux se permirent de voter pour que tous et chacun a droit au chapitre et aux mêmes avantages le plus possible. Car d’or et déjà, de toute évidence, aucune contribution ne viendra des hommes d’affaires et des puissantes compagnies pour aider le Bloc Québécois dans la représentation de ses commettants pour en être le porte-parole sur la scène fédérale.
En effet, considérant que les Nationalistes ne contribuent pas où presque au financement du Bloc Québécois même en le jugeant nécessaire, si le Bloc Québécois était condamné de parcourir le Québec avec seulement la contribution de ses membres qui se révèle être des grenailles, l’image du Canada serait ternie par le reflet de cette inégalité des forces en présence.
De plus, à l’exception de quelques circonscriptions acquises au Bloc Québécois dans Montréal et ses couronnes, le Bloc Québécois se retrouve dans les circonscriptions du Québec rural avec de longs déplacements même si en contre-parti le coût des locaux est de loin moins dispendieux dans la Beauce, à Matane ou à Baie-Comeau car souvent dix fois plus élevé dans la région métropolitaine.
Finalement, face à l’apathie de son membership qui ne veut ou qui ne peut pas délier les cordons de sa bourse, nous nous devons en tant que Canadiens de faire notre possible afin que le Bloc Québécois conserve son panache qui le caractérise auprès de sa clientèle car il ne faut surtout pas oublier qu’il siège à Ottawa dans la capitale Canadienne et qu’il se doit de continuer d’avoir fière allure car avec des moyens de fortune, l’image canadienne serait entachée par l’inégalité des chances. Et merci, de Erwan Basque.
@Basque
Vos commentaires sur le financement des partis politiques sont pertinents.
Mais pour le reste, ou bien vous êtes très mal informé, ou bien vous êtres un odieux démagogue.
Un exemple? Vous écrivez:
« à l’exception de quelques circonscriptions acquises au Bloc Québécois dans Montréal et ses couronnes, le Bloc Québécois se retrouve dans les circonscriptions du Québec rural avec de longs déplacements même si en contre-parti le coût des locaux est de loin moins dispendieux dans la Beauce, à Matane ou à Baie-Comeau car souvent dix fois plus élevé dans la région métropolitaine »
Le coût des locaux est moins élevé sur la rue Gamble, à Rouyn-Noranda, ou sur la 3e avenue, à Val d’Or, qu’il ne l’est sur le Boulevard René-Lévesque à Montréal.
Soit.
Mais dites-moi, Basque, combien de députés libéraux ont leur bureau sur Bay, Bloor ou Yonge, à Toronto? Et combien ont leur bureau sur les boulevards René Lévesque et Maisonneuve, au Complexe Desjardins ou au 1000 de la Gauchetière, à Montréal?
J’ai des p’tites nouvelles pour vous. Leurs bureaux de comté sont situés dans un environnement plus modeste.
Denis Coderre, député libéral de Bourassa, a ouvert son bureau de comté au 4975 Charleroi, Montréal-Nord. Édifice modeste, deux étages. Le local voisin du sien (numéro civique 4979) était vacant lors de la visite des gens de Google Street View. Les autres locataires identifiés: Carrefour Jeunesse-Emploi, Banque Nationale.
Je connais suffisamment ce secteur de Montréal-Nord pour savoir que le coût des loyers commerciaux y est plus bas que celui des édifices à bureau de la rue Gamble ou du Boulevard Québec, à Rouyn-Noranda, ou de la 3e avenue, à Val d’Or. Les bureaux des députés bloquistes Marc Lemay (Rouyn-Noranda) et Yvon Lévesque (Val d’Or) commandent un loyer sensiblement plus élevé que l’édifice qui accueille le bureau de comté du libéral Denis Coderre.
Je ne vous parlerai pas des autres; ces quelques exemples suffisent à démontrer que votre aveuglement vous fait (encore) dire n’importe quoi.
PS: quand ces deux comtés aujourd’hui bloquistes étaient représentés par des libéraux ou des conservateurs à Ottawa, la situation n’était guère différente.
Si vous vous demandez pourquoi, lors de son discours du «S tate of the Union », Barack Obama fut hier