@ Photo: Le Soleil
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Une initiative originale.
Dans le cadre de ses négos avec le gouvernement, la CSN annonçait aujourd'hui la création d'un nouveau «mode de pression» web:
«(…) la CSN fait appel au talent des Zapartistes et crée une web-télé syndicale unique. Le CanalZap.tv est une initiative humoristique pour traiter de l'actualité des négociations du secteur public avec mordant. Les Zapartistes nous entraînent deux fois par mois dans leurs aventures où ils démystifient les enjeux entourant cette négo, bousculent les idées reçues face à la fonction publique et posent un regard différent sur la contribution sociale des employé-es de l'État.» |
Communiqué de presse: http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/February2010/10/c8259.html
Site: http://www.canalzap.tv/
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Ce qui est intéressant, c'est qu'au-delà de la stricte question des négos, de la défense par la CSN des intérêts de ses membres ou à savoir si leurs demandes sont justifiées ou non, les Zapartistes semblent également prêts à s'attaquer à certaines des «vaches sacrées» de la droite, du genre «le privé fait souvent mieux que le public»…
(Car, par les temps qui courent, on parle beaucoup et souvent des «vaches sacrées» de la «gauche», mais jamais, ou si peu, de celles de la «droite»…)
Bref, c'est définitivement à surveiller et à suivre…
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Petite demande spéciale:
À quand un «canalzaplacorruption.tv» ?
Question, comme ça, de ne pas laisser sombrer dans l'oubli, au fil du temps, toute la question de la collusion, de la corruption et des dépassements de coûts scandaleux dans l'industrie de la construction pour la simple raison que M. Charest ne crééra JAMAIS cette fameuse commission d'enquête réclamée par l'opinion publique….
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@ Serait-ce là une des «vaches sacrées» oubliées en Inde par Jean Charest lors de son récent voyage officiel?… (Et merci au membre de VOIR, Mario Goyette, pour la référence…)
@ Photo: http://www.pondichery.com/french/vaches_sacrees/vache_sacree_2.jpg
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Bonjour à tous,
Sûrement, il sera intéressant de constater, de voir par quelle fenêtre, sous quel angle sera défendu la Cause syndicale de la CSN qui a pris de l’âge en vieillissant plus ou moins bien dans la défense des travailleurs qui paient leurs cotisations hebdomadaires en espérant un < retour sur l'investissement > et qui, comme dans la FTQ, se contentent de bonnes tapes dans le dos une ou deux fois par semaine pour se faire rassurer par les dirigeants syndicaux qui veulent ainsi justifier leur utilité en disant aux travailleurs < Lâchez pas, on va les avoir à l'usure > et cela finit toujours par des < grenailles > en disant que la situation économique est bien dure et que l’on a pas le choix en regardant bien la conjoncture……
Effectivement, comment ne pas se souvenir de cette ironie de Monsieur Yvon Deschamps qui disait dans un monologue que < Les syndicats, kossé que ca donne ? > en voulant souligner le lourd passé anti-syndical des Québécois d’avant les années 1960, qui comme les libéraux de l’époque voulaient plus de mesures sociales et de meilleures conditions de travail en se faisant qualifier de < communistes >, de rouge comme le communisme et tutti quanti….
En outre, la stratégie utilisée alors par les syndicats en voulant jouer sur les cordes < sensibles du Nationalisme Québécois > fut de s’afficher aussi comme nationaliste en espérant changer la grogne affiché à leur endroit en ferveur populaire car en s’affichant nationaliste pour gagner la ferveur populaire des travailleurs, en jouant sur ce populisme qui laissait dans la perception populaire que leur utilité était plus que nécessaire car en plus de défendre les droits des travailleurs, ils se faisaient en même temps les plus ardents défenseurs de la Cause Nationale.
Par ailleurs, ayant ainsi gagné la ferveur populiste en jouant sur les < cordes nationalistes >, ils poussèrent l’audace au début des années 1980 à demander au Parti Québécois qu’il intercède auprès du Gouvernement Fédéral afin que celui-ci ouvre la Charte des Banques Canadiennes afin qu’ils puissent eux aussi être des < Banquiers en Capital de Risques > en prêtant à des compagnies en difficultés financières à des taux plus élevés que les banques qui se refusaient d’assumer ce risque…….
Finalement, en étant considéré comme < un acquis qui est sur le bon bord > par le Parti Québécois qui n’avait surtout pas besoin de leur plaire car en leur permettant de devenir des en quelque sorte des < banquiers en capital de risques >, il s’en faisait des < alliés objectifs > pour la Cause Nationale et rien de plus, se permettant même de baisser les salaires de 20% au début des années 1980 et accordant de ridicules augmentations par la suite, les travailleurs québécois paient encore le prix de cette funeste alliance. Car dans un exemple patent, comment concevoir que si la CSN prête en capital de risque à une compagnie $ 25, 000,000.00 en voulant un taux de rendement sur son prêt, comment concilier une augmentation de salaire aux employés de la dite compagnie? Et bien non, en voulant maximiser le taux de rendement sur le prêt, les salaires se doivent d’être le plus bas possible et la productivité maximale. Et c’est ainsi que dans la Belle Province, tous se targuent d’avoir le plus haut de syndicalisation dans les Amériques, mais pourquoi avoir les salaires les salaires les plus bas au Canada ? Poser la question, c’est d’y répondre car les syndicats québécois sont avant tout des banquiers avant d’être un syndicat comme tel…. Et merci, Erwan Basque.
Bonjour Mne.Legault
De retour de son voyage en Inde, Jean Charest l’a sûrement constaté là-bas et pourrait vous le dire, nos vaches ne sont pas comparables aux leurs.
Les autocars et les trains s’arrêtent pour laisser passer une vache sacrée en Inde, alors que nos vaches sont piétinner sans vergogne en autant qu’elles donnent du lait et sont même parfois parodier (Ding et Dong).
Quoiqu’elles émettent des gaz à effet de serre en abondance dans les deux continents et qu’on doit se serrer la visse pour les nourrir, ici, elles servent le vice.
M. Charest a les deux mains sur le volant et une majorité en chambre. Que n’en profite-t-il pour abolir le droit de grève dans la fonction publique et parapublique?
Un droit de grève en situation de monopole est antisocial.
Quand à attaquer la droite, je ne crois pas que l’on s’est gêné. Moi-même je ne laisse pas ma place.
Si les compagnies privées faisaient si bien, comment expliquer la déconfiture de GM ou de Nortel? Et les entrepreneurs en construction, pourquoi coûtent-ils si cher, si ils sont de si tant bons gestionnaires?
Qu’on cesse de nous prendre pour des imbéciles. Les capitalistes ne sont pas forcément intelligents ou compétents. Exemple, la crise actuelle, provoquée par un capitalisme sauvage, sans retenue.
Je soutiens la fonction publique. Ancien fonctionnaire moi-même, je parle d’expérience.
Vive nous autres!
Bonsoir à tous,
Ici au Québec, la < vache sacrée > n’est ni Holstein, ni Arshire mais belle et bien < Canadienne > car, comme disait Monsieur Jacques Parizeau devant un auditoire américain il y a quelques années : < Tant que nous serons dans la Fédération Canadienne, « We have to milk the Cow » ! Ainsi, sans rire, nous continuons de recevoir la péréquation canadienne de cette < vache Canadienne > en lui tirant constamment dans les pattes et ainsi va cette société qui s’affirme distincte………Car et oui, bien évidemment……….Merci, Erwan Basque.
Qu’une centrale syndicale cherche à recourir à une de nos principales cordes sensibles, notamment l’humour, pour ajouter à ses moyens de pression, en « utilisant » de la sorte la population pour tenter de la rallier à l’égard d’une cause s’avérant à bien des égards peu défendable, et espérer ainsi forcer la main du gouvernement, démontre un véritable « front de boeuf »…*
Les centrales syndicales, comme cela semble être le cas de facto pour celles-ci depuis des décennies, sont vraiment celles qui se comportent comme de formidables vaches sacrées. Des vaches sacrées ne défendant principalement que leurs propres intérêts mais prétextant toujours agir en fonction de ceux de leurs membres.
L’époque où les syndicats jouaient un rôle social utile, préservant de pauvres travailleurs contre les abus de patrons malveillants, est depuis fort longtemps révolue.
Et si les employés de l’État sont généralement si mal considérés par plusieurs contribuables trop souvent obligés de se serrer la ceinture pour subventionner leurs salaires, avantages sociaux, rentes de retraite, et augmentations à chaque quelques temps, c’est surtout en raison de cette attitude arrogante des syndicats.
Parce que la plupart des employés de l’État sont de valeureux travailleurs, je n’en doute aucunement. Probablement un peu trop nombreux, par contre, ce qui a pour effet de multiplier les paperasses inutiles et irritantes que doivent conséquemment se taper les contribuables dès qu’ils ont affaire à un service gouvernemental.
Un bon ménage de ce côté serait certainement très bénéfique pour tous, autant les fonctionnaires qui verraient ainsi leur image s’améliorer sensiblement auprès de la population que pour les contribuables qui auraient moins à payer pour financer ces tas de complications administratives gouvernementales actuelles, des irritants dont tous se passeraient avec plaisir.
Donc, avec un tel ménage, tout le monde y trouverait largement son compte… sauf les syndicats. Parce que moins de membres signifie moins de cotisations, parce que moins de membres signifie aussi moins de pouvoir.
S’il est exact de dire qu’il y a des vaches sacrées du côté de la droite, et de la gauche, les plus nuisibles me semblent actuellement se trouver du côté syndical. Et on ne peut y toucher sans encourir le risque que l’on passe – aux yeux de certains militants convaincus – comme d’anti-travailleurs notoires… Ce qui s’avère toutefois exactement le contraire, considérant ce qu’il est advenu du comportement syndical depuis la belle époque où les syndicats défendaient vraiment les intérêts de leurs membres, et non essentiellement les leurs.
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*Front de boeuf: une expression qu’employait ma mère pour qualifier le comportement d’un protagoniste dans une affaire où celui-ci est dans son tort mais ne se gêne pas pour rajouter à ses prétentions…
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Enfin, il me semble que les Zapartistes risquent de perdre beaucoup de crédibilité en étant maintenant associés avec un seul côté de la médaille…
Vous dites :
«Les Zapartistes semblent également prêts à s’attaquer à certaines des «vaches sacrées» de la droite, du genre «le privé fait souvent mieux que le public».
Il faut connaître tout le bordel qui existait au Québec quand l’hydroélectricité appartenait à une multitude d’entreprises privées :
– Une totale cacophonie !
Personne n’avait le même tarif et le courrant coupait constamment.
Il faut aussi savoir que les contrats gouvernementaux en partenariat public-privé (PPP) sont beaucoup plus dispendieux.
«Le but premier des entreprises capitalistes n’est pas d’offrir le meilleur service possible, mais la maximisation des profits dans minimum de temps. » – Michel Chartrand
Intitution d’une société d’État d’automobiles électriques québécoises :
«Un moteur vert pour un Québec solidaire»
http://www.cmaq.net/node/22679
.
Bonjour à tous,
Et comme le billet s’y prête, avec encore un fou rire évident sur cette hypothèse de < zapper les vaches sacrées >, je me permets de douter de cette entreprise < cherchant la visibilité > en engageant pour ce faire des humoristes étant Nationalistes affichés de surcroit ! Comment ne pas être sceptique devant cette mise en marche d’une telle entreprise < de se redorer la pilule > en se servant d’humoristes qui sont à mon avis, dans le milieu du spectacle, les seuls avec < les amateurs de sport, bonsoir ! >, et oui, les humoristes sont les seuls qui font salles combles dans la Belle Province avec entre autre, le culte voué au Canadien de Montréal.
En effet, dans mon commentaire au tout début du billet, je soulignais avec une légère ironie le fait que les syndicats les plus puissants au Québec sont du < corporatisme déguisé > qui fit l’affaire du Parti Québécois qui comme dans le passé du Québec d’avant 1960 était axé sur le < Corporatisme > au lieu de penser < social >.
Par ailleurs, dans cette confusion totale qui sévit dans la Belle Province où syndicalisme et corporatisme peuvent en effet se confondre, il est quand même ironique de constater que la CSN en voulant se refaire une beauté se permet d’employer ces < comiques > que sont les Zapartistes !
En outre, considérant que certains d’entre eux franchissaient allègrement les lignes de piquetage lors d’une célèbre grève de la Société des Alcools il y a de cela quelques années ! Et bien oui, certains Zapartistes franchissaient allègrement les lignes de piquetage des grévistes car pour eux, l’alcool était < un service essentiel > .
Finalement, le prolétaire que je suis n’a jamais de sa vie franchi une < ligne de piquetage > , cette démarche étant sacrée à mes yeux dans le profond respect des travailleurs qui osent débrayer pour améliorer leur sort ! Et surtout d’avoir le 1er Mai en cette fête des Travailleurs le privilège de chanter l’Internationale ! Et oui, pour entonner l’Internationale, il faut surtout le mériter…….Merci, Erwan Basque.
À Erwan Basque :
Votre allusion à la grève de la SAQ me rappelle des souvenirs. Je connais plusieurs personnes qui étaient contre le fait de traverser un piquet de grève par principe; Certaines d’entre elles l’ont fait lors de cette grève ou ils ont fait acheter leur vin par d’autres pour se donner bonnes conscience.
C’est semblable au phénomène du « pas dans ma cour » Oui aux éoliennes mais pas près de mon chalet…
J’appelle cela avoir des convictions à temps partiel
En interdisant la grève dans la fonction publique, service essentiel s’il en est, on élimine les cas de conscience.
En Russie, Gorbachev avait réduit l’accessibilité à la vodka, pour raison de santé. Les Russes qui en ont bavé, qui en ont vu d’autres, sont descendus dans la rue par centaines de milliers pour protester violemment contre cette atteinte à leur droit fondamentale : se saouler la geule afin d’oublier qu’il vivait en Russie.
Gorbachev a dû faire machine arrière. L’alcool est un bien essentiel. Qu’on se le tienne pour dit.
L’argent n’a pas d’odeur. Sauf si les Zapartistes font du bénévolat. Alors là…
Bonsoir à tous,
En voulant ainsi < zapper les vaches sacrées qui font d'un droit de grève consacré partout excepté ici >, vous, Nationalistes de tout crin et de tout poil, seriez-vous les dignes descendants de ce Monsieur Maurice Duplessis que pour la forme, vous vous délectez de le honnir, mais que sur votre fond, vous en êtes des < fils spirituels dans votre totale et insignifiante vision des choses concernant le syndicalisme > ! Vous, les Nationalistes ignares et obtus, pourriez-vous concevoir que peut-être aussi les Zapartistes avaient eu ce besoin < évident et avoué de se livrer à l'alcool > pour oublier cet inéluctable évidence qu’ils habitent la < Belle Province > se livrant ainsi à cette libidineuse habitude……. Réfléchir est beaucoup mieux que de parler pour rien dire, vous ne pensez pas……Continuez ainsi, vous n’avez surtout pas besoin d’ennemis en vous regardant aller < le mâche-patates > qui est votre seule fonction vitale et rien de plus au dessus de l’insignifiance consacrée……..Merci, de Erwan Basque.