Pierre Vadeboncoeur était, et demeurera, un des grands penseurs du Québec. Point à la ligne.
Mais aussi un homme de coeur, d'humilité et d'humanisme.
Souhaitons que dans ce qu'il reste de cours d'histoire dans nos écoles, les plus jeunes sauront un jour connaître et s'inspirer de la patiente et méticuleuse pensée de Pierre Vadeboncoeur.
De même que de son amour pour les sans-voix, pour son peuple et ceux du monde.
Et que les moins jeunes s'en souviendront.
Toutes mes sympathies à sa famille aimante et aimée.
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http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2010/02/11/001-vadeboncoeur-mort.shtml
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Toutes mes sympathies à la familles et aux amis, Jolto.
Un autre valeureux guerrier qui s’éteint. Il en reste combien?
R. I. P.
Ses essais sur l’amour et ses nombreuses interventions sur la scène publique nous manqueront. Voilà quelqu’un qui embrassait plusieurs styles avec talent.
J-Félix Chénier
Bon encore un autre que je ne connaissais pas…..va falloir que je l’ajoute à ma liste qui est déjà longue comme ça. Moi qui à priori n’aime pas lire…..va falloir que je vive jusqu’à 120 ans pour me rattraper. En tout cas j’aime bien son nom de famille, ça m’encourage.
Bonsoir à tous,
Non pas par misogynie, mais avec une infinie tristesse qui m’habita le jour durant en apprenant ce matin la mort de ce particulier, cet être dont j’avoue être resté en plan suite à la lecture du dernier de ses ouvrages que je me permis de lire à la fin des années 1970, soit < Les Deux Royaumes > , je suis sur le choc de constater en lisant Le Devoir du vendredi 12 Février 2010 à la page A9 et ce tout à côté de cette insignifiance souvent consacrée qu’est Madame Lise Payette ce texte de cet immense penseur que fut Monsieur Pierre Vadeboncoeur qui signe ainsi un texte inédit sur < Fragments d'éternité > qui écrivit ce texte le 27 de Janvier 2010 soit environ deux semaines avant sa mort !
En effet, ce texte dans la démesure qui fut l’apanage de cet homme que malheureusement, je me suis éloigné après cette lecture de < Les Deux Royaumes > qui me laissa pantois suite à l’affirmation avoué de Monsieur Pierre Vadeboncoeur sur son agnosticisme et sa vision quasi surréaliste des choses qui l’habitait face au mystique, je me rends compte que j’en ai manqué comme on dit si bien < des bouts > en lisant ce texte posthume dans Le Devoir qui cite en exergue de Monsieur Vadeboncoeur : < L'homme est en contradiction avec la fatalité. (.....). Mortel, il se réclame obstinément de la vie, dans une partie perdue d'avance. Quoi dire de plus ! En outre, ayant suivi de loin ses interventions dans Cité Libre, cette revue fondée par son ami et non moins penseur que fut ce Monsieur Pierre-Elliot Trudeau, ces deux intellectuels de haute voltige étaient ensemble des alliés au début des années 1950 pour combattre l'obscurantisme du Nationalisme de l'Union Nationale et se faire les défenseurs des travailleurs avec Monsieur Gérard Pelletier, Monsieur Jean Marchand, Monsieur Michel Chartrand, Monsieur Jean-Louis Roux etc....Alors, dans un geste d'éclat sur le Mont Royal, Monsieur Pierre Vadeboncoeur se permit de déchirer tous ses livres de droit ainsi que ses titres d'avocat en bonne et due forme et de les jeter aux quatre vents ! Il résulta qu'il resta fidèle au prolétariat qui l'habitait et se concentra sur la défense des droits des travailleurs à la CSN du temps de Monsieur Jean Marchand et après de Monsieur Marcel Pépin. Contrairement à son ami Monsieur Pierre-Elliot Trudeau qui voulut changer les choses pour le mieux en investissant ce que l'on nomme le pouvoir politique au niveau fédéral, Monsieur Pierre Vadeboncoeur se rangea plutôt vers le Nationalisme Québécois dont il prit ses distances en le critiquant par après de la plus incisive facon en se tournant plutôt vers l'humanisme qui l'habitait, qui le possédait corps et âme confondus..... Finalement, en disant merci à Monsieur Pierre Vadeboncoeur que je m'oblige à relire dans le nouveau, je veux en terminant le citer à nouveau dans ce posthume écrit du 27 de Janvier 2010 car ce n'est pas si loin alors qu'il était encore du monde des vivants mais aujourd'hui : < L'homme est en contradiction avec la fatalité. C'est une ambition impossible, mais il l'oppose aux réalités sans défaillir. Mortel, il se réclame obstinément de la vie, dans une partie perdue d'avance.> Que dire de plus si ce n’est que la rage qui m’habite suite à cette mise en page du Devoir qui probablement par souci d’économie de fonds de tiroirs n’a pas su lui réserver une pleine page à lui tout seul en omettant de le placer sur la même page que des sempiternelles insignifiances de Madame Lise Payette qui se devrait de se tasser pour laisser la place à un vent de fraicheur au lieu de débiter ses habituelles âneries qui sont du < réchauffé > et que Le Devoir se le tienne pour dit avant de sombrer avec elle dans le ridicule consommé……Merci, Erwan Basque.
Je viens de faire un commentaire sur Les deux Royaumes, un essai meveilleux qu’il a publié en 1978. Un merveilleux essai toujours d’actualité. Pour ceux qui seraient intéressés de le lire, allez voir :
http://www.voir.ca/blogs/paul_proulx/archive/2010/02/13/192-l-enseigne-de-la-g-233-n-233-rosit-233.aspx