@ Lorsqu'une image vaut mille mots..
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Ce mardi 16 février, à Québec, neuf ans après sa démission comme premier ministre, Lucien Bouchard est sorti de son «devoir de réserve» avec fougue et clarté.
Ses propos ont été durs, mais pour une fois depuis son départ de la politique active, le vrai Lucien Bouchard se faisait entendre sur autre chose que les «Lucides».
Bref, pour ou contre, ça valait certes le détour.
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Comme je ne pouvais malheureusement pas être à Québec ce soir et que je viens tout juste d'écouter l'enregistrement in extensio de cette soirée, je reviendrai sur le contenu ce mercredi.
Bien sûr, sa déclaration que l'on dit «fracassante» sur le PQ et Pauline Marois est d'intérêt. C'est évident. Mais il a dit bien plus que cela.
Bien sûr, la «joute» politique – à savoir avec quel plaisir le premier ministre actuel dégustera cette sortie de son ancien collègue du gouvernement Mulroney – l'est aussi.
Mais dans les faits, toute sortie d'un ancien chef du PQ, ou presque, ne peut que réjouir le chef libéral du jour. Car si un ancien chef du PQ «sort», c'est la plupart du temps, mais pas toujours, pour critiquer un de ses successeurs. M. Bouchard le sait fort bien, ayant lui-même vécu ce genre de choses à plusieurs reprises…
Avouons tout de même que les mots employés ce soir par M. Bouchard à propos du PQ et de Mme Marois furent d'une dureté redoutable… Comme disent les Chinois: he took no prisoners!
Et que pour Pauline Marois, parce qu'elle est en fait une fidèle de Lucien Bouchard depuis des lustres, ce coup doit être particulièrement dur à encaisser. Personnellement et politiquement.
Quoiqu'on l'imagine aussi facilement en train de se dire qu'elle n'aurait jamais cru vivre assez longtemps pour se faire dire qu'elle versait dans le «radicalisme»!
Un petit secret: le cliché veut que les «militants» péquistes soient ceux qui seraient les plus «durs» pour leurs chefs alors que dans la réalité des choses, pour qui connaît un peu ce parti, c'est que ce sont les chefs, anciens ou non, qui sont souvent les plus durs entre eux. Parfois à tort et parfois à raison. C'est selon le point de vue…
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Mais en attendant, pour ceux que cela intéresserait, je vous laisse avec mes deux billets que je postais sur mon blogue les 11 et 13 décembre derniers sur l'entrevue qu'il accordait alors à Bernard Derome.
Pour le moment, je me contenterai de souligner le fait que ses propos de ce soir, sur lesquels je reviendrai ce mercredi, confirment passablement quelques unes des hypothèses que j'avançais dans ces billets, ainsi que certains passages-clé du troisième tome du journaliste Pierre Duchesne sur Jacques Parizeau.
Dont cette tentative de Monsieur Bouchard en 1995 de «convaincre» Monsieur Parizeau de retourner à la stratégie étapiste de 1980 avec la tenue de deux référendums – tentative que M. Bouchard a confirmé publiquement ce soir. Et dont je parlais dans mon billet du 13 décembre.
Sur la question nationale, et bien d'autres encore, disons tout de même – et ça tient de l'euphémisme -, que cette dernière sortie de M. Bouchard est sans aucun doute l'antithèse même du dernier livre de M. Parizeau, «La souveraineté du Québec: hier, aujourd'hui et demain».
Et à cet égard, il était assez fascinant d'avoir eu ce soir sur la même tribune Monsieur Bouchard et Madame Diane Wilhelmy, sous-ministre respectée sous Robert Bourassa et baptisée «Maman Meech».
Comme M. Bouchard était, si l'on peut dire, l'inspiration de Brian Mulroney pour ce qui devait mener à l'Accord du Lac Meech, nous avions donc ce soir, d'une certaine manière, la rencontre de «maman» et de «papa» Meech.
Les historiens apprécieront sûrement beaucoup un jour…
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http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2009/12/11/les-ann-233-es-bouchard.aspx
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2009/12/13/ann-233-es-bouchard-ii.aspx
Et voici ce qu'en rapporte Le Devoir de mercredi matin:
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/283286/la-souverainete-n-est-pas-realisable-dit-bouchard
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@ Photo: John Kenney, The Gazette.
«Rêve abandonné ou leaders éteignoirs ? »
Lucide Bouchard nous dit dans le Devoir :
(…) ce rêve libérateur, ce n’est pas celui de la souveraineté. «À vue de nez, non. Pauline Marois ne veut pas faire de référendum. Elle sait que ce n’est pas le temps. Le monde n’en veut pas à court terme; ça veut dire plusieurs années» (…)
Je vous réponds :
Mais comment voulez-vous qu’un peuple abusé comme celui du Québec se tienne debout, quand ses propres leaders n’ont pas de colonne !
Tout le PQ a agit depuis 40 ans comme de véritables éteignoirs de l’indépendance ; en commençant par être incapables même de prononcer le mot : «INDÉPENDANCE» !
Rien d’étonnant qu’une idée qui n’est même pas défendue par ses principaux porte-parole ait peine à se développer !
Tous ces péquistes de bas étage, n’ont fait qu’instrumentaliser la question nationale à des fins électorales.
Rien à voir avec une véritable détermination politique !
Et surtout, rien à voir avec le «COMBAT» politique !
Pire encore…
Bouchard avait reléguée l’indépendance dans un pur attentisme passif, en affirmant qu’il fallait « attendre » les «conditions gagnantes» au lieu « d’agir », de défendre et de promouvoir l’indépendance au quotidien, et d’élaborer de nouvelles stratégies pour mener le Québec sa victoire.
Et aujourd’hui, c’est l’artisan de notre défaite qui a le culot de venir nous dire qu’il faut abandonner la bataille !
Dehors les éteignoirs !!
– Ah ! Ça ira ! Ça ira ! Ça ira !
– Les éteignoirs à la lanterne !
– Ah ! Ça ira ! Ça ira ! Ça ira !
– Les éteignoirs…
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Christian Montmarquette
Références :
L’erreur fondamentale du PQ
Le référendum : Une stratégie perdante
http://www.vigile.net/L-erreur-fondamentale-du-PQ
« L’indépendance pourra se faire par un vote de l’Assemblée nationale » :
http://www.vigile.net/L-independance-pourra-se-faire-par
« L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas»
http://www.vigile.net/L-independance-sera-de-gauche-ou
« La souveraineté n’est pas réalisable, dit Bouchard » :
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/283286/la-souverainete-n-est-pas-realisable-dit-bouchard
.
M. Bouchard comme Mme David de Québec solidaire n’est pas contre le port, dans les lieux publics, de la burga au Québec et au Canada. Vêtement pratique, s’il en est un, pour notre climat avec son moustiquaire dans la face, contre les moustiques en été et qui exempte de porter des tuques en hiver. Aussi très bon le jour de la votation.
Vous avez oublié l’Alloween, M. Bousquet. 🙂
M. Bouchard, le frère de l’autre, l’ainé, dérape pas à peu près. M. Jean-Fraçois Lisée, ce matin, à Radio-Canada, a eu la grandeur d’âme de suggérer que M. Bouchard, le cadet, s’était trompé de vêtement. Il voulait sans doute dire le nikab, vêtement qui laisse une mince fente pour des yeux magnifiques. Toute une correction. 🙁
Pauvre famille du Saguenay. Deux membres imminents qui pédalent dans la semoule. Ça nous avance, ça. Le Québec, qui est le coin du monde qui a la plus grande ouverture à l’autre, de mémoire d’homme, devrait se faire hara-kiri pour plaire à des extrémistes religieux fanatiques qui ont nulle intention de s’intégrer à notre généreuse societé.
J’ignore qui contrôle ces drôles, la famille Bouchard, mais ils font du bon boulot. Les marionettes répondent au quart de tour.
Nous en avons soupé des accomodements raisonables. Nous voulons du respect. Mais pour ça, il faudrait que nos élus connaisent le mot et sa signification.
Un peu de colonne ne ferait pas de tort. La vertébrale s’entend. 🙂
Cyberpresse écrit : « À ses yeux, l’indépendance n’est donc pas la solution aux problèmes graves qui confrontent la province : santé, éducation, finances publiques. »
Ce n’est pas ce que Lucien Bouchard a déclaré. Je ne suis pas d’accord avec les propos de monsieur Bouchard et encore moins avec les mots que vous lui mettez en bouche. Il a déclaré : « Dans l’immédiat au Québec, on a autre chose à faire que d’attendre quelque chose qui ne vient pas vite. On a des problèmes très graves, des problèmes économiques, des problèmes d’éducation, des problèmes de santé, de finances publiques, il faut qu’on se mette à la tâche. »
Il a donc dit qu’il fallait s’occuper prioritairement de nos problèmes économiques, des problèmes d’éducation, des problèmes de santé, de finances publiques et n’a jamais affirmé, comme vous l’écrivez que « … l’indépendance n’est donc pas la solution aux problèmes graves qui confrontent la province… ».
Heureusement, les propos de Lucien Bouchard n’auront d’incidence que sur ceux qui se contentent de débattre au Québec, enfin, il n’aura aucun impact sur les Québécois travaillant activement à la naissance du pays du Québec.
Je ne souhaite pas du tout le retour de Lucien Bouchard en politique; il nous a fait assez de mal en la quittant comme il l’a fait. Non, qu’il reste où il est et qu’il serve ses nouveaux maîtres.
Comme je l’ai écrit l’an dernier dans mon « [url=http://www.youtube.com/watch?v=cgGHOOP7Dxc]Manifeste pour un Québec fier ![/url] » :
« Oui, Lucien, nous avons été lucides, plus que tu ne l’as jamais été.
Les patriotes ont fait preuve de la plus belle lucidité,
Mais eux, Lucien, ils ont aussi démontré
Un véritable courage politique.
Ils avaient compris l’importance de la patrie,
Ils ont donné leur vie pour elle,
Ils étaient courageux et fiers !
Ils avaient une confiance inébranlable dans le peuple québécois.
C’est pas de la lucidité ça, Lucien ?
Le peuple, lui, est lucide,
C’est la classe politique qui ne l’est pas… ».
Ite, monsieur Bouchard, vestra missa est.
[url=http://partipris.blogspot.com]Michel Laurence[/url]
Propos de Lucien Bouchard :
« Dans l’immédiat au Québec, on a autre chose à faire que d’attendre quelque chose qui ne vient pas vite. On a des problèmes très graves, des problèmes économiques, des problèmes d’éducation, des problèmes de santé, de finances publiques, il faut qu’on se mette à la tâche. »
Alors, on a des problèmes de finances publiques! Ah oui! Euphémisme et mascarade de la réalité! On doit surtout parler d’un très grave problème de corruption publique, là où on refuse toute enquête publique sur les 40 milliards de pertes à la Caisse de dépôt et placement du Québec, sur les contrats mafieux dans la construction et l’entretien des routes, etc.
Et si on commençait par récupérer l’argent là où on devrait aller le chercher, dans les contrats frauduleux nous coûtant des centaines de millions annuellement, on aurait possiblement un peu moins de problèmes économiques, moins de problèmes pour financer l’éducation et la santé, ainsi que des projets de développement variés.
Christian Montmarquette a entièrement raison sur plusieurs autres points.
Je reviens sur des propos qu’il a déjà mentionnés ailleurs en le paraphrasant : c’est actuellement le parti québécois qui devrait mobiliser toute la population face à la non-ouverture d’enquêtes publiques. Et j’ajouterai, si on ne peut plus se fier à aucun parti politique pour l’ouverture de ces enquêtes, qui nous donnera cet appui?
Monsieur Montmarquette, je vous pose une question ici : quel genre de pression assez persuasive pourrait-on mettre sur le PQ pour qu’enfin on les organise ces manifestations monstre, qu’on ne lâche surtout pas le morceau concernant les différentes enquêtes publiques. Si on veut vraiment devenir un peuple indépendant, il nous faudra compter sur l’intégrité du parti politique qui prendra cette responsabilité, laquelle me semble passer obligatoirement par une justice économique sociale, tout le contraire de ce que nous connaissons depuis trop d’années, une véritable spoliation sociale et culturelle.
Lucien Bouchard a droit à son opinion mais son opinion n’est qu’une opinion et non parole d’évangile. Il ne faudrait jamais oublier que Lucien Bouchard provient de la même famille politique et idéologique que Jean Charest. Il n’est donc pas étonnant qu’il soit encore près des positions de ce dernier.
Le Parti Québécois n’est pas aussi radical que veut bien le faire croire Lucien Bouchard. Le PQ est tout simplement pragmatique et lucide. Ce parti n’a pas radicalement changé au départ de Lucien Bouchard. Au contraire, la plupart des souverainistes ne cessent de critiquer l’apparente mollesse de la direction actuelle.
Dire que la souveraineté n’est pas réalisable, surtout lorsque cette affirmation provient d’un homme qui est passé à un poil de la réaliser, n’est pas une déclaration crédible.
Lucien Bouchard est tombé dans le discours creux et simpliste des fédéralistes qui ne cessent de tenter de faire croire qu’on ne peut pas à la fois se préoccuper de questions identitaires, de questions constitutionnelles et de questions économiques. Un gouvernement responsable et compétent peut en même temps mâcher de la gomme et marcher. On peut à la fois s’occuper des questions économiques et faire la promotion de la souveraineté. Le gouvernement Charest a une obsession envers les questions économiques. L’économie d’abord, oui! Il ne faut pas pour autant oublier tout le reste. Si Jean Charest et son gouvernement sont incapables de s’occuper d’économie tout en protégeant et en faisant avancer les intérêts et les valeurs de la nation québécoise, c’est simplement parce que ce gouvernement n’est pas assez responsable et compétent. Il ne faut surtout pas que tous les partis commencent à ressembler au PLQ, un parti qui exprime souvent ses frustrations envers le gouvernement central mais qui, au delà des jérémiades, ne fait jamais rien pour que les choses changent.
Dire que la souveraineté n’est pas réalisable c’est oublier que la très mince majorité fédéraliste de 1995 est décédée depuis longtemps.
@ Gilles Bousquet
Je ne vous connaissais pas un tel talent d’humoriste.
Je ne suis pas contre le port de la burqa. Pas plus que du monokini ou du « zérokini » sur la place publique. Je suis contre les exceptions pour des raisons religieuses. Les lois sont les mêmes pour tout le monde. Si on autorise le port de la burqa pour les unes on doit l’autoriser pour tout le monde. J’ai suggéré récemment de réserver (pour commencer) une journée où tous les québécois et toutes les québécoises porteraient la burqa. Je crois bien qu’à la fin d’une telle journée il y aurait, pour différentes raisons, une quasi unanimité pour interdire le port de cette prison textile. On constaterait rapidement qu’une telle pratique n’a tout simplement pas d’allure. J’ai pouffé de rire récemment en entendant dans un bulletin de nouvelles que des voleurs avaient dévalisé une banque en portant la burqa. Pourquoi pas? Ça donne des idées. À tous les avantages que vous énumérez j’ajouterais le plaisir de déjouer toutes les caméras de sécurité du monde et la joie de berner les policiers. Tout le monde pourrait enfin se défouler en vociférant impunément des insanités à tous ceux qui, quotidiennement, nous font suer. La burqa c’est l’anonymat autorisé. Imaginez! Pouvoir dire tout haut que John James Charest est nul sans crainte de représailles.
Mais quel ÉGO qu’a ce Lucide Bouchard !?
Ca monte à la tete d’etre une ancienne éminence grise du Québec !?
Ou, avait-il une pointe de flèche à retourner à mme Marois à cause d’une simple expression d’ Elvis Gratton Bouchard ! IL a l’épiderme sensible !
Est-il frustré de ne plus avoir les les guides du parti !? IL n’entend pas à rire,il devrait prendre des vacances, en plus il a les moyens !
Mais je crois qu’il n’a pas de lecon à donner à mme Marois après ces dernières frasques de gestion de son ancien parti et en plus de la manière qu’il est parti au lieu de continuer de se relever les manches en parlant du dernier référendum !?
OU encore est-ce de la pure comédie du PQ pour remonter, recommencer à parler de la souveraineté à travers tous les problèmes que la classe politique n’est pas capable de règler puisque les partis qu’on a, sont vendus depuis longtemps, cé un fait ! (construction,béton-asphalte, santé, pharmaceutique, financement, éducation, imigration, justice, ETC….
ET SI on faisait des enquetes publiques pour toutes affaires douteuses alors je crois que le Québec serait sous tutelle publique !!?
Mais qu’est-ce que le peuple attend pour reprendre leur gestion gouvernementale en main !!! ???????????666
Monsieur de Bellesfeuille,
Le PQ est de très mauvaise foi ence qui concerne cette enquête publique, puisqu’il y fort à croire qu’ils se ferait prendre les deux mains dans le sac si jamais une enquête avait lieu. Ils ne font donc que sauver les apprences.
En ce qui concerne les moyens à prendre pour contraindre l’État à agir. Il demeure que l’Autorité du peuple mériterait une bien meilleure organisation.`
J’écris un texte actuellement sur le sujet dont je vous laisse ces quelques lignes afin de tenter de répondre partiellement à votre question, en m’excusant toutefois auprès de Voir qu’elles ne soient pas directement liées au sujet principal.
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L’autorité du peuple» : Un pouvoir nécessaire et sous utilisé
«Tout citoyen responsable ne peut rester indifférent et laisser un gouvernement devenir un chien fou capable de faire n’importe quoi, sans qu’aucune intervention ne soit possible et qu’aucune autorité autre que des élections générales aux 5 ans ne puissent jamais venir le stopper ou le sanctionner en cours de route.»
-Enquête publique dans la construction :
– Que faut-il faire ?
Un des graves problèmes politiques qui mine actuellement le Québec, est sûrement que nous ne faisons pas suffisamment «fonctionner notre démocratie» afin de mieux équilibrer le rapport de forces entre la partie citoyenne et la partie gouvernementale.
Mais les citoyens ont bien tort de s’éloigner et de mépriser la politique, car tenir les sangles du pouvoir plus serrés pourrait hautement contribuer à les protéger des abus gouvernementaux, et à assainir les mœurs de notre classe politique et conséquemment, les finances publiques.
Il appartiendrait donc aux citoyens eux-mêmes de se constituer en force organisée, afin de combattre les abus de leurs propres dirigeants politiques, lorsque de certaines questions déterminantes et consensuelles isolent et désavouent majoritairement le gouvernement ; comme c’est actuellement le cas pour cette demande d’enquête publique sur la corruption dans la construction et que l’État s’entête à refuser.
«Voter aux 5 ans : Une démocratie insuffisante et désuète»
Plus le peuple est absent, démobilisé et docile, et plus cela ouvre la porte à des gouvernements outranciers et à des abus tant politiques qu’économiques : contrats, passe droit, entorses à l’éthique, enveloppes brunes, financement occulte etc.
Quand un gouvernement abuse et qu’on en arrive à un consensus tel qu’il s’en dégage actuellement un face à cette enquête publique, il devrait relever d’une instance citoyenne de reprendre le contrôle sur ses dirigeants par autorité du peuple.
Il nous faut donc trouver de nouvelles pratiques pour tenter redonner plus de pouvoir concret et direct au bas de la pyramide, afin de contrôler nos affaires d’une manière beaucoup plus serrée et beaucoup plus efficace que l’on ne l’a fait jusqu’ici, étant donné l’indifférence gouvernemental face à l’opinion publique.
Car c’est précisément le déséquilibre du rapport de force en entre les citoyens et l’État, qui fait en sorte que les gouvernements dérapent, se sentent si peu redevables et ont l’impression d’avoir un chèque en blanc à chaque nouvelles élections, et conséquemment abusent de leur pouvoir et agissent en monarques intouchables ou en dictateurs arrogants, plutôt qu’en démocrates responsables redevables devants les citoyens.
En fait, ne faudrait-il pas carrément en venir à développer une instance permanente qui se ferait le représentant direct des intérêts des citoyens et le chien de garde de toutes les directions gouvernementales ?
Car si nous ne le faisons pas, nous en paierons de toute manière hautement le prix.
Léon Trotsky affirmait :
«En politique tout est affaire de direction».
Ce qui est beaucoup vrai.
Mais je vous dis aujourd’hui qu’il est devenu nécessaire de revoir cette maxime.
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Christian Montmarquette
Références :
« La Révolution démocratique » :
http://www.vigile.net/LaRevolution-democratique
– Destitution du gouvernement Charest :
«Les organisations politiques, syndicales et populaires doivent initier une mobilisation générale afin de destituer le gouvernement et provoquer de nouvelles élections.»
http://www.vigile.net/Les-organisations-populaires
.
Résurgence fulgurante de la bactérie mangeuse de chef.
L’égo est un mauvais conseiller : il a amené M. Bouchard à déboulonner lui-même sa propre statue.
Lucien Bouchard jouit d’un grand charisme. Il a été très bon pour gérer le quotidien ou les crises comme celle du verglas; cependant sa vision des choses à long terme, et sa malvision des conséquences de certaines décisions m’apparaissent chez lui lacunaires. Qu’on pense ici au marasme dans lequel il a plongé le monde médical, infirmier et hospitalier avec son programme exagéré de mises à la retraite des personnels médicaux, infirmiers et hospitaliers. Son angélisme quant au futur de l’identité québécoise face à une immigration qui s’intègre peu au Québec francophone et à ses valeurs nous laisse songeurs. Sa sortie coléreuse me déçoit profondément.
Les problèmes à court terme ne doivent pas occulter ceux à long terme, … qui durent plus longtemps.
Je ne suis membre d’aucun parti mais en tant que souverainiste je vote (depuis 1976) et je continuerai de voter pour le PQ étant donné qu’aucun autre parti souverainiste sérieux pointe à l’horizon et ne me parlai pas de Québec Solidaire un tierce parti qui ne sera JAMAIS au pouvoir et ne fera jamais l’indépendance du Québec.
Pendant toutes ces années il y a eu une période ou j’ai voté pour le PQ en me bouchant le nez Cette période fut celle du Grand Lucide en chef Bouchard. Si Lucien Bouchard serait une guitare il sonnerait faux continuellement et aucun luthier aussi bon qu’il soit ne pourrait réparer cet instrument.
Dans son dernier livre, Jacques Parizeau nous parle un peu de l’obsession maladive du déficit zéro de notre Iznogood national quand il devint Vizir à la place du Vizir. Il nous parle aussi de l’inaction volontaire de sa part suivant le résultat de référendum gagné par tricherie du gouvernernement fédéral. Bouchard est un des péquistes qui ont déchirés leurs chemises sur la place publique quand Jacques Parizeau a dit la VÉRITÉ concernant le vote ethnique et l’argent. Ce même Bouchard qui avait accusé Monsieur Michaud d’antisémite faussement.
Ce n’est pas un secret de polichinelle que Bouchard et Dumont sont de bons amis.Le premier à certainement contaminé le deuxième en le rendant aussi girouette que lui-même. Bouchard est une primadonna incapable de travailler en équipe, il a quitté les Conservateurs en maudit, il quitté le PQ en maudit et aujourd’hui il est encore en maudit. Faudra un jour qu’il devienne plus mature et arrête de faire des crises d’hystérie à toutes les fois que les gens ne pensent pas comme lui !
Concernant son frère je comprend fort bien que la majorité des francophones québécois soient incapable de le blairer compte tenu de son attitude méprisante envers les québécois de souche lors de sa Commission digne du burlesque .
Le vrai pouvoir au vrai peuple, c’est contre nature.
Toute société animale ou insecte est dirigée par un petit groupe qui détient le pouvoir. La masse suit. C’est la nature.
L’animal humain est tordu à souhait. Il a réussi à donner l’impression de la démocratie. On en parle beaucoup. En fait, c’est une illusion, du cinéma. Le vrai pouvoir est entre les mains de gens d’argent : les banquiers, les financiers, les hommes d’affaires et autres gens de cet accabit.
Nous nous berçons d’illusions, sauf quelques esprits éclairés, comme il y en a ici, sur ce forum, entre autre. Pour les masses, la désillusion à suivi l’illusion, d’où le désintéressement lors des élections. Qui peut les blâmer?
Les gens sentent qu’on les trompent, ils ne s’y trompent pas. Ils n’en saisissent pas les mécanismes, mais ils perçoivent qu’on les trompent.
J’ai voté pour des candidats qui n’avaient aucune chance d’être élus, pour protester, mais aux prochaines élections, je voterai pour le PQ, comme la dernière fois, c’était la première, pour lancer un message d’espoir, malgré ce que je viens d’écrire.
Si le PQ est élu, même minoritaire, je serais surpris qu’il y ait une commission d’enquête publique sur la coruption endémique au Québec. Imaginez-vous, que même ici, à Aylmer sur le lac, on a réussi à faire disparaître, tout d’un coup, un bulletin de vote qui causait l’égalité des candidats dans notre quartier lors des élections municipales. Donc, le candidat » gagnant » l’emporte par une voix. Une semaine plus tôt, c’était l’égalité. Sept jours plus tard, un bulletin s’est volatilisé. On ne le trouve plus. Etrange n’est-ce pas?
Eh! oui, c’est comme ça au Québec, terre de miracles en tout genre…
Notre société est rongée par un cancer de malhonnêteté congénitale. La province de Québec est le paradis des fraudeurs en tout genre. RE : La Facture d’hier soir. Seul au Québec trouve-t-on ce genre de criminels. Dans les autres provinces il y a des lois, des mécanismes qui les empêchent d’exister. Mais pas au Québec. Au Québec, on aime les criminels. Il ne faut pas les brimer, ils risqueraient de faire une dépression, il faudrait les soigner et cela augmenterait les frais de l’assurance-maladie.
Quand Lucien Bouchard veut faire plaisir au Canada anglais d’Halifax à Vancouver
La sortie de Lucien Bouchard prouve hors de tout doute l’analyse de Josée Legault ces dernières années sur le conservatisme constitutionnel de l’ancien ministre conservateur devenu premier ministre péquiste de façon surréaliste si l’on considère son bilan inégal de gouvernement entre 1996 et 2001. Si depuis, John Charest a fait bien pire en termes de gouvernance, le problème que rencontre L.Bouchard par la teneur de ses propos c’est d’être incapable d’évaluer la performance tout court et médiocre du gouvernement libéral provincial entre 2003 et 2010.
L’ancien fondateur du Bloc et premier ministre est incapable de s’apercevoir que Bernard Landry n’est plus pm et que J.Charest a affaibli le Québec depuis 7 ans.
Sept ans de gouvernement libéral, M.Bouchard c’est plutôt long! Seriez vous devenu aveugle ou quoi pour vous en prendre seulement au P.Q sans considérer Charest ni Harper.
Vous prenez position pour les positions de votre frère en oubliant que les accommodements sont le produit du multiculturalisme canadien depuis la constitution de 1982. Vous dites que la souveraineté est caduque peut être pour de bon en oubliant votre passivité devant les politiques agressives de Jean Chrétien entre 1996 et 2000. Vous avez peut être tenté la fusion municipale du West Island avec le Montréal francophone mais cette politique a été maladroite et mal évaluée en l’étendant pour la faire passer à Westmount dans tout le Québec français.
Attention, monsieur Lucien Bouchard, votre première sortie sur l’actualité est non seulement dangereusement décalée depuis votre départ il y a 9 ans mais comme c’est répété un peu partout, votre intervention est maladroite, brouillonne, confuse et contradictoire.
Quelles intérêts sert M Bouchard ?
Entre les intérêts supérieurs du Québec et ceux d’un puissant réseau d’intérêt privées qui squatte notre État, M Bouchard a depuis longtemps fait son choix.
Sa sortie pour démolir le PQ est une commande qui laisse présager un grand jeux : L’apparition d’un autre parti politique qui aurait sa bénidiction et qui viendrait encore diluer davantage notre cohésion nationale , ultime plan pour sauver les libéraux ; ce qui permettrait à son ami Paul Desmarais de maintenir son verrou sur le Québec, avec les conséquences que l’on sait. J’espère seulement que M Legault ne se prêtera pas à ce jeux.
Il est temps que Gilles Duceppe (et un noyau dure du Bloc) vienne prendre la suite de Mme Marois, dépassé par les évènements.
JCPomerleau
M.Gingras. Si vous permettez. Il y a des politiciens intègres et j’ajouterais honnêtes qui existent si même ils acceptent les règles d’une société capitaliste et remettent rarement en question les limites de la démocratie élective puis ici la médiocrité du parlementarisme britannique. René Lévesque sans qu’il est été un révolutionnaire plutôt un réformiste démocrate était un de ceux la et un plus peut t’on ajouter.
Aujourd’hui, les députés péquistes Curzi et Drainville que nous connaissons mieux ne ressemblent pas à de la graine de Dupuis, Charest ou Courchesne.
Quant aux frères Bouchard, c’est un (Bouchard de souche qui le dit) ils sont la marque peut être d’un catholicisme qui a tenté de faire des anciens Canadiens français des chrétiens plus authentiques que le pape! Manière de dire que cet instinct québécois politiquement correct qui consiste à plaire à -son père à sa mère et à tout le monde-, de faire des changements politiques sans que cela dérange personne et là le PQ s’est comporté tout à fait comme un parti plus blanc que neige à un point tel que les libéraux fédéraux et provinciaux se sont joués du PQ.
Que seul le Bloc Québécois a su défensivement faire mal aux libéraux fédéraux pas le PQ et réussir à stopper leur offensive post référendaire avec commandites et partition au menu.
On se souviendra ainsi probable surtout de L.Bouchard pour sa contribution à la fondation du Bloc et au référendum de 95 mais par après pour les patriotes, L.Bouchard s’est avéré timoré et inactif et devenant avec l’affaire Michaud, le champion d’une attitude politiquement correcte synonyme d’impuissance politique.
Si les Québécois ne sont certes pas des saints pour terminer, il n’en reste pas moins qu’en tant que peuple entouré d’un océan culturel autre tout comme les Israéliens. Nous sommes nous Québécois aux antipodes des Israéliens en termes d’affirmation nationale. Le peuple d’Israël fait dans l’excès d’affirmation nationale. Le peuple Québécois semble t’il tente lui plutôt de s’oublier. Ce que des intellectuels comme Pierre Perreault et Pierre Falardeau ont perçus. Dans le cas de Falardeau, il en est devenu malade prématurément.
Les frères Bouchard devraient comprendre qu’on ne fait pas -d’omelettes sans casser des oeufs-. L’omelette c’est l’indépendance nécessaire du Québec.
NON! Nous Québécois selon notre inconscient culturel profond: -Nous ne pouvons êtres plus catholiques que le pape-!
Il faut mettre les points sur les i. La vertu n’est rien sans la force, cette FORCE qui la propulse.
Bonjour Mne. Legault
A voir Michael Ignatieff réagir avec autant de satisfaction des propos de M.Bouchard les qualifiant du seul moment de sa vie où il a été d’accord avec lui, on se serait cru au Manitoba, quand Sharon Carstairs est sauté dans les bras d’Élijah Harper qui venait de torpiller les discussions de l’accord du Lac Meech ou était-ce Jean Chrétien dans les bras de Clydes Wells?
http://archives.radio-canada.ca/politique/national/clips/6434/
J.C.Pomerleau. Affaiblir le champ de bataille fédéral afin que le Bloc renforce le PQ de Marois est peut être une possibilité incontournable sans être la meilleure. Quant à ce nouveau parti de médiocre centre, centre droit qui remplacerait l’ADQ, la rumeur serait véhiculée de Québec..
La sortie intempestive de Lucien Bouchard ne sera finalement qu’un coup d’épée dans l’eau et en conséquence, il est peu probable que l’on s’en inquiète outre mesure au PQ, malgré ce que souhaitent les fédéralistes aux abois ou les fractionnaires de l’ombre. La raison première en étant qu’il ne peut plus compter sur les cartes sur lesquelles il pouvait prendre appui pour tenter de remporter la mise tout en se réservant bien d’abattre son jeu. Ces cartes, elles avaient en propre leur couleur bleu pâle trempée à l’encre de L’ADQ et d’une fraction trop accommodante du PQ. C’est le fil conducteur qu’il est possible de suivre en lisant la biographie de la vie de Jacques Parizeau par Pierre Dufresne. Mais depuis, les cartes du côté adéquiste ont été abattues sans remporter une quelconque mise et ceux de la fraction péquiste se font plus discrets sur leurs atouts. Par contre, la vigueur inattendue de QS autour de la table des joueurs, lesquels peuvent prétendre avoir autant de cartes dans leur jeu que ceux de l’ADQ, va obliger le PQ à regarder un peu plus dans cette direction et à se souvenir que la social-démocratie est un atout tout aussi important pour lui que celui de l’affirmation nationale.
C’est probablement le constat implicite qu’à fait le tribun dépassé d’un triumvirat défunt pour tenter ainsi de se positionner politiquement de manière différente de celle de sa première manière, en tentant de se faire voir comme un champion de l’ouverture à gauche du PQ alors qu’il était jadis porteur de son ouverture à droite et que l’ADQ l’avait dans sa mire pour l’inviter à joindre ses rangs. Ce retournement de veste ne passera certainement pas inaperçu malgré les effets de toge du tribun à la voix maintenant chevrotante pour de bon.
Pierre Bouchard.
Sur le front fédéral les jeux sont fait: Que se soit Harper ou Ignatieff Ottawa va demeurer sous le contrôle de l’Alberta. Ce qui veut dire que le Canada va continuer à se distancer du Québec. C’est le processus de division naturel des cellules qui va se poursuivre, la mitose en biologie. Donc que le Bloc dégarnisse le front pour venir renforcer celui du Québec ne changera pas grand chose.
La bataille s’est déplacer au Québec. La population en a plein le casse de Charest et de sa clique qui squatte l’État. Il est à prévoire que ce mécontentement va se cimenter. D’ou la manoeurvre de Bouchard pour venir nous planter un parti qui va jouer suffisment sur l’affirmation nationale pour arracher des votes au PQ et grader les libéraux au pouvoir.
Il a déjà fait cette manoeuvre pour faire perdre son aille gauche au PQ qui a mener à la création de Québec Solidaire …. de Charest. C’est ce travail de sape qu’il faut contrer en priorité absolue. J’espère que M Facal et M Legault ne vont pas se faire prendre à ce piège. Pour se faire il faut tasser Mme Marois et réinventer le PQ, si cela est possible.
M Duceppe est le seul qui a la carrure pour le faire et qui n’est pas compromis avec le réseau d’intérêt fédéraliste qui saccage notre État présentement.
Le temps presse.
J.C.Pomerleau, M.Audet et tous les lecteurs de Voir.
Madame Marois a certainement besoin d’aide d’autant plus si elle reste cheffe dans ce contexte politique contemporain ou plus personne ou presque ne veut se présenter à la chefferie d’un parti politique. Conséquences du cynisme et de l’individualisme actuel. La relève pour appuyer les Paquette et Paillé au Bloc, il en faudra si des gens du parti dont Duceppe vont à Québec. J.F.Lisée pourrait quitter l’université et le domaine de l’opinion pour se lancer en politique lui qui jadis s’est attaqué à la tiédeur politique d’un Robert Bourassa?
Nous verrons prochainement si les François Legault et Joseph Facal sont des hommes de droite ou des patriotes.
Bonsoir Mme Legault,
Venant d’un ex-conservative ça ne m’émeut pas et quand on n’a rien d’autre à suggérer que de remonter les tarifs des services publics plutôt que d’affronter la vraie source du mal qui est notre fiscalité mal foutue, c’est que de façon générale, on a un bien petit jardin.
Quant à ce cher M. Teflon notre Prime (un autre ex), le commentaire qu’il répète à l’endroit de Mme Marois est bien à l’image de celui qui parle; premier niveau, sans profondeur, insipide, faible, facile, mesquin, partisan et jemenfoutiste.
Chassez le naturel comme on dit …
Bonsoir à tous,
En se rendant à l’évidence, ce qu’il doit être dur d’être une source de dérision comme sont les Nationalistes Québécois et ce, depuis la fondation du Mouvement Souveraineté-Association en 1968 par Monsieur René Lévesque ! Car ils ne peuvent le voir ni constater dans quelle turpitude ils sont plongés car ils ne se confrontent à personne se contentant d’échanger seulement entre eux sur le Pourquoi et le Comment n’ayant aucuns arguments sur le fond pour étayer leur option. En refusant de se rendre à l’évidence que même avec de la vaseline, leur projet ne passe pas la rampe car un non-sens ! En ayant répudié Monsieur Jean-Herman Guay, cet éminent professeur de Sciences Politiques de l’Université de Sherbrooke lorsque celui-ci fut invité dans un congrès du Parti Québécois il y a 5 ou 6 ans en tant que spécialiste de la politique québécoise qui affirma tout de go à la bande de Péquistes médusés et défaits : < Emballez vos rêves car cela ne restera qu'un rêve ! > Et on le chassa du Congrès en se disant que jamais plus on invitera quelqu’un pour se faire dire ce que l’on ne veut pas entendre ! Et surtout n’affichez pas trop votre masochisme évident car vous faites peur et surtout pitié et pensez donc un instant si < les groupes ethniques ont le goût > d’être avec vous n’étant pas venu ici pour la chicane et le mépris véhiculé par une immense partie d’entre vous…….Triste assez pour aller vers des cieux plus cléments comme dans le reste du Canada ! Merci de Erwan Basque.
Bonsoir à tous,
Car il faut bien se rendre à l’évidence même avec la stature, avec l’éloquence, avec le charisme de Monsieur Lucien Bouchard, même avec une question référendaire qui était une fraude intellectuelle de par son oximore, imaginons seulement une question claire ! Avec la loi sur la < clarté de la question >, il ne reste qu’aux Nationalistes Québécois que le Frère André qui en s’informant bien auprès des spécialistes en Sciences Politiques, à des Constitutionnalistes ou Politicologues si dans les 50 pays ayant accédé à leur indépendance s’il n’avait pas un Saint authentifié par le Pape ou le Saint-Siège qui fut < canonisé > et qui intercéda auprès de l’Autorité Suprême ! Vous avez délaissé la prière, vous en payez le prix, vous les Nationalistes…..Merci, Erwan Basque.
Une clarification demandée au semeur de zizanie : Si les nationalistes se mettaient à la prière, est-ce qu’ils augmenteraient leurs chances de réaliser ainsi, la souveraineté du Québec ?
Bonsoir à tous,
Et surtout pour bien comprendre pourquoi Monsieur Lucien Bouchard est l’antithèse de Monsieur Jacques Parizeau, la photo illustrant le billet comme on dit si bien dans le jargon vaut mille mots ! Ayant écouté sur Radio Canada une entrevue avec Monsieur Lucien Bouchard sur la Première Chaine intitulée pour la circonstance < J'avais 20 ans > , Monsieur Lucien Bouchard se raconta et parla avec éloquence de sa prime jeunesse avec son père, camionneur de métier, et comment en étant tout jeune, il l’aidait à vaquer aux besoins de la famille en travaillant avec lui et son frère pour aider à s’en sortir car le but de son père était de faire en sorte que tous ses enfants avaient un accès aux études supérieures, voire universitaires ! Et pour rendre à César ce qui appartient à César, il y arriva par la force de sa persévérance tout comme son frère Monsieur Gérard Bouchard……
Effectivement, constatant l’extrême différence entre Monsieur Jacques Parizeau qui aimait bien se faire nommer Monsieur pour ainsi garder une distance face à la plèble dont il se voulait le chef, Monsieur Lucien Bouchard était un de ces personnages avec qui tous et chacun auraient pu prendre une bière à la taverne du coin dans la simplicité. Avec son charisme évident et sa chaleur humaine, Monsieur Lucien Bouchard faisait un immense
statut d’aristocrate plutôt mal fagoté.
En outre, comment ne pas se souvenir de ce Monsieur Jacques Parizeau qui < ne traversait pas l'écran > car ayant toujours les bras croisés sur le plexus qui sans être obligé d’en faire un dessin démontrait dans son < body language > ou en francais dans son < non verbal > qu’il ne croyait même pas dans ce qui lui sortait de la bouche car le corps < parlait > et affirmait le contraire des mots lancées comme une cassette sans y croire vraiment…..Et l’Histoire le dira que Monsieur Jacques Parizeau dans son émotivité s’est tout simplement laissé < embarqué > dans une histoire qui n’était surtout pas la sienne poussé pour ce faire par le délire de la plupart des Nationalistes qui le voulaient corps et âme dans leur besoin viscéral de < Sauveur National >. Je compatis avec lui car c’est infiniment triste d’être obligé de < vendre une salade à laquelle on ne croit même pas >. Dur de dire tout ceci mais moi personnellement, je serais < parti sur une host.... de < brosse > en étant dans ses souliers .
Finalement, et comme la photo vaut mille mots, Monsieur Jacques Parizeau serre la main de celui qui le regarde droit dans les yeux avec une main de fer contrairement à la sienne qui semble du bout des doigts et moite de surcroit……Pas étonnant qu’au niveau médiatique, Monsieur Jacques Parizeau ne passait pas la rampe car le non-verbal dit tout sans qu’un seul mot ne sorte de la bouche…..Merci, de Erwan Basque.
Bonsoir à tous,
En m’excusant qu’il manque un paragraphe essentiel dans mon propos qui précède les mots < d'une phrase mal fagotée car à ma décharge, j'expérimentais un nouvel ordinateur acheté hier et pour ne pas le nommer dans ma frustration d'avoir oblitéré un paragraphe entier soit un H.P. trop sensible au toucher comme ce Monsieur Jacques Parizeau....Une fois n'est pas coutume et je m'en excuse infiniment......Merci, Erwan Basque.