C'est proprement fascinant cette fascination pour cette question qui semble être devenue existentielle dans La Belle Province : Lucien Bouchard est-il encore souverainiste?
On se croirait presque dans une réunion d'exégètes catholiques se demandant si la Vierge Marie l'était encore plus tard dans sa vie?
Mais de fait, cette question est un tantinet particulière dans la mesure où, après tout, on la pose à propos d'un homme dont une des principales caractéristiques est d'avoir communié à plusieurs autels politiques et constitutionnels tout au long de sa vie adulte et de sa carrière de politicien.
Impressionné par Trudeau et son French Power dans les années 60, il devient ensuite un sympathisant souverainiste lorsque René Lévesque fut élu premier ministre, puis un enthousiaste du «beau risque», lequel allait paver la voie éventuellement à la grande réconciliation, fort sincère d'ailleurs, de l'Accord du Lac Meech pour lequel M. Bouchard fut une inspiration de premier ordre pour Brian Mulroney.
Puis, choqué par son échec en 1990, il tourna le dos à son mentor fédéral, créa le Bloc québécois, etc., etc…
Vu ainsi, d'aucuns seraient tentés de conclure à un parcours confus, s'éclatant dans toutes les directions, selon les circonstances.
Certes, il y a un peu de vrai là-dedans. Mais c'est aussi le parcours de bien des francophones à ces époques-là.
Mais j'oserais avancer qu'à travers ce parcours d'apparence aussi peu linéaire, il existe malgré tout une ligne directrice passablement claire et passablement commune pour les Québécois francophones de sa génération: soit la pratique d'un nationalisme canadien-français, puis québécois, d'affirmation nationale, trempé dans la vision d'un Canada dont la nature idéale souhaitée serait binationale, faite de l'union de deux peuples fondateurs dont les droits et pouvoirs devraient être nettement plus égalitaires.
Que Lucien Bouchard, trempé dans ce type de nationalisme, en ait épousé la plupart des incarnations politiques depuis les années 1960, n'a donc rien de surprenant. Et il fut loin d'être le seul à le faire.
En fait, vu sous cet angle, le «souverainisme» devient une de ces incarnations parmi d'autres. Une incarnation ancrée dans certains moments précis de notre histoire récente. Et donc, pouvant en changer selon les circonstances.
Cette question existentielle qu'on pose sur Lucien Bouchard est une chose. Mais il importe surtout de la situer dans un parcours montrant une certaine cohérence malgré les apparences contraires. Autant sur la question nationale que sur celle de l'«identité».
La question n'est donc pas tant de savoir si M. Bouchard serait «encore» souverainiste, mais plutôt de tenter de suivre les diverses incarnations de sa véritable école de pensée politique, qui fut celle de nombreux «Canadiens français» devenus ensuite des «Québécois»: celle de l'affirmation nationale du Québec et de son autonomie.
Ou, si vous préférez, celle du rêve de trouver enfin un moyen de créer un «rapport de forces» avec le Canada dans le but de négocier, au minimum, un accroissement marqué des pouvoirs du Québec. Mais pas nécessairement l'indépendance.
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Ce rêve aura pris plusieurs formes au fil des décennies, dont le «souverainisme», pensé dans un cadre d'association formelle avec le Canada (école Lévesque), de même que l'indépendantisme (école Bourgault, D'Allemagne & Parizeau).
Mais attention. À cette enseigne, l'«indépendance» pure et dure à la Jacques Parizeau n'aura jamais vraiment fait partie du parcours ou de la vision de M. Bouchard.
En fait, lorsqu'on regarde son parcours sous l'angle d'un nationalisme fortement affirmationniste, mais pas nécessairement indépendantiste – un regard fort différent de la manière dont on appréhende habituellement le «phénomène» Lucien Bouchard -, on comprend d'autant mieux à quel point René Lévesque et lui se rejoignent et se recoupent dans ce même parcours. (*** Exception faite pour la période «French Power» des années 1960).
Ce n'est donc pas un hasard si M. Bouchard voue une si grande admiration à M.Lévesque. Il s'y retrouve probablement et ce, à bien des niveaux. La revendication souverainiste étant vue comme un outil d'affirmation et de négociation avec, et possiblement même dans une fédération canadienne refondée, et non comme une fin en soi.
Donc, revenons sur cette «cohérence» de M. Bouchard. Autant sur la question nationale que sur celle de l'«identité». Sa sortie de mardi soir en faisant parfaitement foi.
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I. Sur la question nationale:
Donc, M. Bouchard serait plus de l'école de pensée associationniste de René Lévesque cherchant à créér un «rapport de forces» avec le Canada, que de l'école indépendantiste de Jacques Parizeau.
Question de tenter de valider cette hypothèse, voyons ce que j'appellerais ses quatre principales incarnations politiques des années 1980 et 1990.
1) 1987-1990: il inspire à Brian Mulroney le désir sincère de réparer l'affront de 1982. Ce qui accoucha de l'Accord du Lac Meech et donc, d'une vision plus asymétrique du fédéralisme canadien visant à «accommoder» cinq des demandes dites traditionnelles du Québec, dont la reconnaissance de celui-ci comme «société distincte».
2) 1990-1993: Il fonde le Bloc québécois. À ses débuts, il le souhaite être une «coalition arc-en-ciel» de nationalistes et de fédéralistes déçus par l'échec de Meech (même Jean Lapierre y était), et non un parti ouvertement indépendantiste.
Tant et si bien qu'en 1991, il approche Gérald Larose et Claude Béland – ancien président des Caisses Desjardins -, pour leur demander de créer un nouveau parti provincial au Québec, question de concurrencer le PQ de Jacques Parizeau qu'il juge «trop militant». Voici comment M. Béland se souvenait des paroles de M. Bouchard:
"Monsieur Béland, il faut que vous donniez le grand coup! Il faut fonder un parti. (…) On peut créer une force de gens qui ne veulent pas s'embarquer dans le Parti québécois. Un peu des gens du Bloc, des démissionnaires du Parti libéral, comme Mario Dumont et Jean Allaire." Voir: Pierre Duchesne, Jacques Parizeau 1985-1995. Le Régent, Montréal, Québec Amérique, 2004, chap. 9: "Le deuxième parti", p. 191-198. (Claude Béland a refusé cette "offre".) |
3) 1994-1996: Happé en quelque sorte par la victoire prévisible du PQ à l'élection de 1994 et l'engagement de M. Parizeau à tenir un référendum dans les 8 à 10 mois d'un premier mandat, M. Bouchard «aligne» plus le Bloc sur le PQ.
Mais en 1995, avant le référendum, M. Bouchard rencontre M. Parizeau privément.
4) 1996-2001: Enfin, comme premier ministre du Québec, M. Bouchard a presque immédiatement mis la souveraineté «en veilleuse» pour se concentrer sur sa lutte au déficit, laquelle prendra plusieurs années. Puis, en 1998, il adoptera la formule des «conditions gagnantes» confirmant dans les faits cette mise en veilleuse.
Bref, il n'y a rien de surprenant à ce que M. Bouchard ait déclaré ce mardi soir que la souveraineté n'est plus qu'à l'«état de rêve» et qu'«on a autre chose à faire que d'attendre quelque chose qui vient pas vite. On a des problèmes très graves, des problèmes économiques, des problèmes d'éducation, des problèmes de santé, de finances publiques. Il faut qu'on se mette à la tâche. C'est ça, mon message.»
C'est précisément ce qu'il a fait de 1996 à 2001. Il s'est en effet occupé d'«autre chose».
Lorsque mardi soir, il demanda: «quel sera le tremplin de notre nouveau départ? Quel rêve inspirera le lancement de notre prochain chantier collectif?», l'ironie est que sa réponse – s'occuper des «vraies affaires» comme les finances publiques, l'éducation, la santé, etc,, est la même réponse qu'il donnait déjà en mars 1996…
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Résumons: M. Bouchard serait plutôt de l'école lévesquiste du «rapport de forces» que de l'école parizeauiste de la rupture et de l'indépendance.
En 1995, sa tentative de retourner aux deux référendums le confirmait une fois de plus. Et ce, à un moment crucial et révélateur.
Mardi soir, il a aussi répété à quelques reprises qu'«en politique, il faut gagner». Et que la promesse de deux référendums garantirait, selon lui, la victoire du premier à hauteur «d'au moins 60%» en rassurant la population (ce qui ne fut pourtant pas le cas en 1980…).
Mais la question devient alors: «gagner» quoi? Puisque, encore une fois, l'approche des deux référendums, parce que très risquée, est antinomique à l'obtention d'une indépendance pleine et entière. Demandez-le à Jacques Parizeau…
Mardi soir, M. Bouchard fut d'ailleurs extrêmement clair sur la notion de «rupture», justement chère à l'école indépendantiste des Parizeau & Bourgault: ««Vous savez, la rupture, là, au Québec, ça marche pas. Les Québécois, s'il y a une chose qu'ils détestent, dont ils ont peur, qu'ils rejettent par nature et par culture, c'est la rupture.»
Alors? Cohérent, Monsieur Bouchard? Tout à fait.
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'a pas contribué au résultat du référendum de 1995. Il l'a fait. C'est certain. C'est seulement que dans les faits, contrairement à M. Parizeau, il aurait préféré l'approche de 1980, plus ambivalente et ouvrant sur d'autres «possibles» que l'indépendance complète. Question, dit-il, de «gagner»… Mais «gagner» quoi? Ça, il ne l'aura jamais vraiment dit…
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II. L'identité:
Même cohérence côté «identité».
Mardi soir, il a reproché au PQ de manquer d'«ouverture», disant ne plus le «reconnaître comme le parti de René Lévesque.
Pis encore, il avançait que le PQ serait en train de «remplacer l'(ADQ) dans la niche du radicalisme».
Il disait aussi: «j'ai pas envie d'une police du voile»; «les questions sur la laïcité, c'est très exagéré»; et sur les écoles ultra-orthodoxes juives: «c'est marginal» «En quoi, ça me dérange, moi?»
Là encore, l'homme est cohérent. Du moins, depuis 1996 – l'année où le thème de l'«identité» prenait la forme de la question linguistique, alors que depuis deux ans, elle prend la forme d'un débat sur la «laïcité et les accommodements raisonnables».
Devenu premier ministre en 1996, il avait refusé d'entériner la décision prise par son parti lors de son congrès de novembre de renforcer la Loi 101 en invoquant la clause dérogatoire de la Charte canadienne des droits. S'il devait le faire, disait-il, il ne pourrait tout simplement plus se regarder «dans le miroir»!
Et s'il avait pourtant dit le contraire en 1988 lorsqu'il appuya la décision de Robert Bourassa d'invoquer la clause dérogatoire, il est évident que dans les années 90, M. Bouchard avait plutôt épousé la thèse voulant que le droit à l'affichage commercial en anglais soitt un «droit individuel» des anglophones -droit qu'il refusait dorénavant de «suspendre» avec cette même clause dérogatoire.
Même son aversion de l'époque pour la «police de la langue» semble se reproduire aujourd'hui dans ce qu'il appellait mardi soir la «police du voile» /sic/ qu'il ne veut pas voir au Québec ….
D'ailleurs, son discours ultra émotif du «miroir» en 1996 fait aussi penser à ce qu'il déclarait mardi soir sur les «discussions sur la laïcité et les signes religieux» avec une émotion tout aussi théâtrale: «je souffre vraiment de ça»!…
Quant à sa critique du PQ, voulant qu'il manque d'«ouverture» envers les non-francophones et le caractère de plus en plus multiethnique du Québec, c'est également ce qu'il en pensait déjà dans les années 90.
Et ce fut aussi précisément ce qui le motiva dans sa confrontation finale en décembre 2000 avec son parti sur la fameuse «affaire Michaud», laquelle fut un des prétextes ayant servi à sa démission le 11 janvier 2001…
Mais le fait est que M. Bouchard se méfiait profondément de ce parti lorsqu'il en a pris la direction en 1996, le croyant toujours, à tort, au bord de l'intolérance…
Et que ça ne semble pas avoir changé en 2010… C'est tout.
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@ Photo: http://media.canada.com/idl/ntnp/20070913/ntnp_20070913_a018_betrayalisthede_77910_mi0001.jpg
M. Bouchard donne ici, un bon coup de pouce à M. Charest.
M. Bouchard est et un admirateur de M. Rousseau, qu’il a chaudement félicité, après son discours « explicatif » à la Chambre de Commerce de Montréal, même après la déconfiture de notre Caisse de dépôts, signée Rousseau.
Je suis, pour la première fois depuis que je vous lis de façon quotidienne. Déçue de votre point de vue que je juge’ conservateur’ et explicatif. Si M. Bouchard peut se permettre de tenir des propos inflamatoires afin de miner les désirs d’un peuple de normaliser selon les termes de ce pays les habitudes, rites et valeurs des peuples de tout un monde sous prétexte qu’il est usuel que cette génération fondatrice change d’idée car elle a dû se soumettre à plusieurs changements de visions et de convictions alors qu’est-ce qui nous protègera contre une prochaine sortie hormonale lorsqu’il aura atteint un âge avancé et qu’il aura besoin de soins additionnels. Sera-t-il alors pour un changement radical des services de soins de santé afin que le privé puisse répondre mieux à ses besoins et laisser aux autres les services publics communautaires? Ah oui j’oubliais, il l’est. Je suis estomaquée du discours dévastateur de M. Bouchard qui nous a fait reculer de plusieurs décennies le travail nécessaire pour assennir les tendances prostectionnistes des groupes minoritaires de cette province. La religion dans les écoles, les droits et privilèges accordés à certains groupes et non pas à d’autres….Ah oui mais je vous entend, vous me dites raciste….C’est l’accusation la plus facile à porter et la plus difficile à réfuter. Pourtant au Québec nos avons été victimes de ces politiques restreignantes pendant des lustres et qu’avons-nous retenu?
Je retiens deux choses importantes; primo il est grand temps que les jeunes de moins de 40 ans se mèlent de notre politique,( J’en ai 52 et je suis fatiguée de voir la vieille garde s’en mettre plein les poches et se gargariser de rétoriques circulaires) et secundo, il faudraIt vraiment changer la plaque d »immatriculation de nos véhicules à ‘ Je me souviens…. de rien!’
M Rouuseau a reçu un « Standing ovation » à la Chambre de commerce des zélites du Québec inc (ou Québec sinks) après avoir annoncé les pertes de 40 milliards à la Caisse. M Bouchard et M P M Johnson (2 ex P M souverainistes ) Étaient du groupe des sinks.
Sur le papier commercial, M Rousseau a dis que » C’est un mystère de la vie que la Caisse en ait eu autant ». M Bouchard a conclu (à La Presse) quau avait été « transparent », On avait donc avec St Lucien un « mystère transparent. » Naturellement ce dernier, (comme la brigade à Gesca La Presse) ne voulait pas d’enquête publique. Car cette enquête aurait mener dans le cabinet ou il travail, c’est là qu’à prit naissance la petite compagnie Coventree, le plus gros émetteur de papier commercial non bancaire au Canada (16 milliards). Je me demande si son idole René Lévesque aurait été là pour applaudir à la démolition de cet héritage de la Révolution tranquille !
Entre l’intérêt supérieur du Québec et ceux de son réseau d’affaire au dessus duquel trône le Seigneur de Sagard, Paul Desmarais M Bouchard a fait son choix depuis longtemps.
Le question de savoir si quelqu’un fait son cocorico souverainiste ou non est sans importance. Pensez à Rousseau, Bachand, P M Johnson, Fauxglia etc. Ce qui compte en politique ce sont les actes et non la littérature.
Ce qui importe de savoir c’est si un politicien est au service du bien publique ou s’il est au service d’intérêts privées. Et M Bouchard a choisi son camps depuis longtemps. (Et dans le cas de l’Hydro Québec son camps était du coté des bonzes de la filière du GAZ. Une porte ouverte qui mène actuellement à la vandalisation de cet autre héritage de René Lévesques, son idole)
C’est Aristote qui nous ramène à l’essentiel: Qui contrôle l’État ? Au profit de qui ?
Mme Legault, je crois que dans votre rigueur de journaliste, vous faites un grand effort pour trouver une ligne de cohérence dans la démarche de M.Bouchard. Mais, justement , dans cette démarche, cet homme a profité de la désorientation du Parti Québécois sous Parizeau, après le référendum pour prendre le pouvoir. Il a fait la démonstration de ses capacités. Cette peur incontrôlée de la dette, au moment où M. Parizeau déclarait qu’il n’y a aucun mal à avoir une hypothèque. Cet homme n’a jamais eu de vision, et a toujours été derrière un homme fort. Il a quitté, de plus, en démoralisant tous les militants.
Ne le classez pas dans les hommes d’importance du Québec. Il les a fréquentés, a profité de leur aura, et en a gagné une à la loto lors de sa maladie. Et bizarrement, depuis qu’il n’a plus personne devant lui pour faire bonne figure, on le voit apparaître pour conforter le doute et l’appréhension, et qui cela sert-il? À ceux qui sont derrière, lui, spécialement l’homme de Sagard et sa clique. Nous, qui n’avons pas acheté notre réputation en la vendant au plus offrant, nous qui n’avons pas abandonné la lutte dans notre démarche citoyenne et de façon bénévole pour la cause du Québec, d’avoir cru en cet homme qui aurait du demeurer à son poste de directeur de chambre de commerce, ça nous fait une belle jambe.
Bouchard a peut-être fait preuve de cohérence face a sa vision d’un Québec » autonomiste » mais ce type m a toujours donné l’impression d’être un énorme opportuniste obsédé par le désir d’être Vizir a la place du Vizir. Le fait qu’il aurait souhaité créer un nouveau parti souverainiste et probablement en devenir le CHEF est assez clair en ce qui me concerne.
Je suis parfaitement d’accord que Bouchard était plus du camp de René Levesque que des Parizeau et des Bourgeault. Faudrait par contre rappeler à notre Lulu national que le référendum de 95 à la sauce Parizeau a connu beaucoup plus de succès que celui de 80 avec la recette Levesque. René Levesque que j’ai beaucoup aimé était par contre beaucoup plus canadien-français que québécois et son malaise avec la loi 101, avec des types comme Bourgault, avec l’indépendance plutôt que la souveraineté , est devenu avec le temps assez problématique dans le camp des souverainistes.
Ce que je trouve déplorable avec notre Lulu national c’est cette constante promiscuité avec les pires fédéralistes intransigeants du Québec. C’est de constater sa présence lors de l’exercice de déculpabilisation de Rousseau devant la Chambre de Commerce concernant sa contribution pour le moins médiocre comme grand patron de la Caisse de Dépôt et sa récupération par le clan Desmarais. J’ai parfois l’impression que le grand Lulu et le clan Desmarais marche la main dans la main. Notre grand Lucide en Chef me semble avoir TOUJOURS été plus proche de la bourgeoisie canadienne et québécoise que du commun des mortel et cela transpire beaucoup dans son manifeste pour un Québec Lucide .
M. Asselin, vous avez raison sur plusieurs points mais les Québécois étaient à environ 40 % de OUI dans les sondages en 1995, avant que M. Bouchard embarque avec M. Parizeau pour rallier les mous de l’option et avec M. Dumont, le tout a grimpé à 49,6 %.
Le 9 % de plus qu’un référendum de 1980 n’a rien à voir avec le fait que M. Parizeau serait plus proche de Bourgault et que M. Bouchard de M. Lévesque. Tous les sondages ont démontré que la souveraineté-association allait chercher plus de OUI que l’indépendance pure du Québec.
Pour comprendre les déclarations, de même que les comportements politiques de ce nouveau Guy Bertrand qu’est Lucien Bouchard, je pense qu’il faut regarder d’où il vient et où il aspire à se rendre. L’erreur de perspective pour saisir son cas consiste à se cantonner dans le cercle de la politique québécoise pour tenter de le définir comme tantôt souverainiste, tantôt fédéraliste renouvelé. Se camper dans ce cercle de référence nous fait passer à côté de ce à quoi il aspire vraiment
Certes, avec ses dernières déclarations, nous serions tentés de croire que le cercle des intimes des sommités financières du privé est ce qui dominerait ses projets premiers, et qu’une place dans le giron des poulains, dans les écuries des maîtres du cirque de cette équitation, qui consiste à parader devant le peuple environ une fois tous les quatre ans, quitte à y jouer un rôle de second plan durant un moment, serait son but avant de plonger au cœur de la politique provinciale. Pour ma part, je crois qu’il en va tout autrement et que l’écurie que vise ce Bertrand nouvelle manière, quitte à oublier de se présenter comme le héros disponible pour nettoyer les Écuries d’Augias du bourbier provincial, n’est pas le cirque provincial, mais celui du fédéral, car c’est le poste de Premier ministre du Canada auquel il aspire, et il se dit qu’il a d’autant plus de chances de réussite que son maître de cirque est celui qui a déjà de l’expérience en la matière, celui que d’aucuns nomment le maître de Sagard.
Ce nouveau poulain doit certainement représenter une valeur pour ce Maître des figurants de l’équitation. En effet, il ne présente plus ce travers, qu’il a du encaisser et soutenir quand il s’est agi de protéger ce poulain du nom peu prestigieux de PET, lequel consistait à faire monter les enchères de la péréquation à même les revenus des écuries, pour amadouer des descendants de bretons récalcitrants. Depuis, de nouveaux poulains ont réussi à trouver la pierre philosophale de cet art d’amadouer les rebelles en se contentant de mots, mêmes difficiles à prononcer comme celui de Nation, du moins dans le cas des Québécois quand il fallait en réserver les droits pour les Canadiens, et il appert que ce dernier poulain, du nom de Bouchard, serait celui à qui ce mot ferait le mieux en bouche. Il y aurait donc dans la manœuvre l’occasion de rêver de faire d’une pierre, deux coups : amadouer les Québécois et diminuer les coûts de cette opération autrefois assumée à même des revenus de péréquation prélevés à partir des impôts des pauvres riches.
En somme, ce manège relèverait davantage du complot « progressiste » des conservateurs fédéraux que de celui des libéraux conservateurs du Québec.
Lucien « Le Lucide » Bouchard ne voit pas l’utilité d’interdire le port de la burqa. Il n’a jamais vu une femme en personne au Québec porter la burqa. Tant mieux pour lui! Moi non plus d’ailleurs je n’ai jamais vu de femme porter la burqa mais j’ai toujours pensé qu’il valait mieux prévenir que guérir. Il n’est justement pas judicieux d’attendre que Lulu voit plein de burqas autour de lui pour agir. C’est beaucoup plus simple de l’interdire maintenant que de tenter de l’interdire quand on verra des burqas partout.
Lucien « Le Lucide » Bouchard croit que la souveraineté n’est pas une priorité pour l’instant et que l’accent doit être mis sur l’assainissement des finances publiques. Je crois qu’il faut assainir les finances publiques mais cela ne m’empêche pas de penser que la souveraineté est une priorité permanente et qu’on peut y penser et en parler maintenant. Il y a assez de place dans mon cerveau pour penser aux finances publiques ET à la souveraineté et à bien d’autres choses aussi. Ce serait assommant si le seul sujet d’actualité était l’assainissement des finances publiques pour les années à venir. De toute façon je ne vois pas pourquoi Lulu est tellement préoccupé. Le PLQ gouverne le Québec et la souveraineté ne fait pas partie de ses préoccupations. Il peut consacré toutes ses énergies aux finances publiques si c’est là son désir. Au cas où Lulu ne le saurait pas encore, il n’y aura probablement pas d’élections au Québec avant 3 longues années encore et advenant que le PQ revienne au pouvoir il lui faudra bien au moins un an pour organiser un référendum. Ça laisse au moins 4 longues années de tranquilité d’esprit pour Lulu. Pourquoi faire une telle montée de lait 4 ans avant que la souveraineté redevienne pertinente et réalisable? Lulu aurait dû se tourner la langue pendant encore un minimum de 4 ans avant de parler.
Il n’y a pas beaucoup de cohérence dans la pensée de Lulu.
C’est à croire que Léger Marketing aurait un nouvel actionnaire en Paul Desmarais !
Bon revenons au sujet !
Je suis entièrement d’accord avec le fait que notre grand Lulu national fait beaucoup plus canadien français que québécois. Notre Lucide est aussi devenu depuis son départ du PQ beaucoup plus près des fédéralistes québécois que des souverainistes. Cette promiscuité est assez visible chez notre grand gourou économique. Nous l’avons vu applaudir le responsable de la perte de quarante milliards de la Caisse de Dépôt Monsieur Rousseau lui-même récupéré par les clan Desmarais aussitôt sorti de sa position plus que gênante. Notre grand Lucide s’est bien gardé de critiquer le nouveau poulain du l’écurie Desmarais et encore moins remettre en question les quelques 100,000 $ de prime de départ de l’incompétent Rousseau. Bien sûr pour notre grand Lulu les responsables de l’endettement et de l’économie médiocre sont les travailleurs, les syndicats et les BS. Nous sommes des paresseux faudrait pas l’oublier quand même ! Serions-nous étonné si nous apercevions Lulu et Paul Desmarais lunchant au restaurant ensemble ? Moi non, mais ce serait certainement un restaurant que je ne pourrais me permettre et la majorité d’ entre nous aussi.
Je ne suis aucunement surpris d’apprendre que Bouchard voulait créer un nouveau parti et sûrement qu’il aurait tout fait pour en être le CHEF. Bouchard a claqué la porte des Conservateurs après Meech et est soudainement devenu un séparatiste mais au lieu de rejoindre le seul parti souverainiste le PQ il a crée le Bloc Québécois et comme par hasard en est devenu le CHEF et son ami Lapierre, la mémère fédéraste par excellence du Québec, collé aux basquets du grand Lulu. Dumont qui était un libéral a claqué la porte des Libéraux et crée son propre parti plutôt de se joindre au seul parti souverainiste crédible. Encore un autre dont le pouvoir et le titre de PM avait beaucoup plus d’attraits que le sort du Québec.
Les opportunistes ont tous quelques chose en commun, leur petite personne est toujours plus importante peu importe les causes qu’ils défendent !
Le problème pour les indépendantistes dont je suis est le leadership du seul parti souverainiste crédible. Madame Marois a fait beaucoup pour la cause et fut une bonne deuxième mais présentement elle ne fait pas le poids. Avec un gouvernement aussi incompétent que celui de Charest et depuis TROIS mandats le PQ est à peine en avance dans les intentions de vote et cela est très significatif pour moi. Vite un changement s’impose, madame Marois comme Bernard Landry sont d’excellents soldats mais pas nécessairement des leaders !
Cohérent Bouchard? Oui mais surtout opportuniste !
Oups ! Je croyais que mon premier commentaire avait disparu !
Pas grave , on s’exprime ou on ne s’exprime pas !!!!!
Oups ! Je croyais que mon premier commentaire avait été » flushé » en bon québécois .
Alors j’en ai deux pour le même prix …..on s’exprime ou ne s’exprime pas !
‘Lucien « Le Lucide » Bouchard ne voit pas l’utilité d’interdire le port de la burqa. Il n’a jamais vu une femme en personne au Québec porter la burqa. Tant mieux pour lui! Moi non plus d’ailleurs je n’ai jamais vu de femme porter la burqa’
@M. Mitriou
Venez voir dans Parc-Extension où j’enseigne. On en voit pas tous les jours, mais on en voit trop souvent. C’est toujours spécial d’avoir une maman venir chercher sont enfant de 5 ans avec une burqa. ‘Es-tu sûr que c’est ta maman mon petit ?’
La question n’est pas d’en voir ou de ne pas en voir. La question est d’aimer et de respecter les femmes. Si on n’aime pas les femmes, si on ne les respecte pas, on se satisfait de les voir bafouées, humiliées, diminuées, rabaissées. C’est ça la question.
Dans ces cultures, les femmes sont des êtres inférieurs, des objets vivants, la propriété et la responsabilité des hommes, les mâles de l’espèce. La femme est peu de chose, elle doit s’effacer devant le mâle, lui obéir sans rouspeter. Est-ce ce que l’on veut voir au Québec?
On a déjà donné et on dit non. Non! merci.
J’espère que ce soir, chez Marie-France Bazzo, M. Weinstock va se faire parler dans la face par Djemila Benjabib. Qu’elle va lui mettre le nez dans son caca. J’ai hâte de voir ça. 🙂
Bonjour à tous,
Et ce qui est le plus étonnant des répliques des Nationalistes Québécois face à ce billet de Madame Legault qui expose avec une froide cohérence les faits d’armes de Monsieur Lucien Bouchard et du cheminement intégral que le Parti Québécois offrit sur le plan politique, c’est de constater les vives réactions des Nationalistes ! Et comment ce simple mot < LUCIDITÉ > est à proscrire de leur vocabulaire, serait-ce la réponse sur tout ce mystère qui entoure les Nationalistes Québécois ? Et oui, clair comme de l’eau de ROCHE car avec de la LUCIDITÉ qui leur a toujours fait défaut, sachant fort bien qu’avec seulement une minute de lucidité, tout le château de cartes s’écroule et que ce ne fut qu’un RÊVE et rien d’autre……Merci, Erwan Basque.
« Lulu l’toupette disait Chartrand…»
«Lulu l’toupette..»,
…C’est ainsi que Michel Chartrand avait désigné son adversaire lorsqu’il s’était présenté contre lui dans la circonscription de Jonquière aux élections générales du Québec en 1998 ; Chartrand avait d’ailleurs à cette époque causé tout une commotion.
Cette appellation semble toujours lui aller comme un gant, car il ne faut pas en manquer «de toupet», pour venir nous faire les déclarations qu’il nous fait aujourd’hui !
Lucien Bouchard n’aura fait qu’un seul bon coup quand il avait appuyé le référendum de 1995 ; quoiqu’il n’ait même pas pris la peine de contester des résultats hautement mitigés, à cause de la fraude fédérale monumentale de plus de «$ 30 millions» durant la campagne référendaire ; à croire qu’il souhaitait la perdre, ou qu’il n’était là que pour ça ; un véritable agent double digne des Claude Morin de ce monde.
Mais pour le reste… Lucien Bouchard, cet autoritaire de droite, «Le Cheuff», comme l’appelait aussi Chartrand, ne nous aura véritablement légué de permanent que sa démolition des systèmes de santé et d’éducation.
– Ah ! ..Il est beau son bilan ! .. Y’a pas à dire !!
– Et nous voilà en train de l’écouter comme un pape ?
Lucien Bouchard est un homme rétrograde, néfaste et même dangereux pour la société Québécoise, de même que pour tout notre système social.
– Soyons vigilants.
– Ne lui accordons pas une importance et une crédibilité qu’il n’a pas.
Il a déjà fait beaucoup de tort au Québec avec sa secte des déclinologues extralucides …et il ne sort à chaque fois que pour recommencer.
Il ne travaille pas le bien être du peuple du Québec, mais pour un certain establishment financier dont il semble être le véritable pion.
De là, tout son comportement étrange et tordu.
C’est le genre de traître qui affirme être de votre côté et qui peut se retourner contre vous au moment fatidique.
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Christian Montmarquette
Michel Chartrand : éveilleur de conscience / Radio-Canada :
http://archives.radio-canada.ca/societe/syndicalisme/clips/17135/
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Bonjour à tous,
Et pourtant, si la cohérence était de mise dans la Belle Province! Monsieur Lucien Bouchard qui au yeux de plusieurs Nationalistes Québécois incarnait l’extrême-droite se place maintenant à gauche sur l’échiquier politique québécois face à l’ouverture à l’autre du Parti Québécois et même de Québec Solidaire car il est de première importance pour cet homme au parcours souvent contesté d’être capable de se < regarder dans son miroir > et il suit sa froide logique sur ce point. Merci, de Erwan Basque.
M. Montmarquette a raison de souligner cette occasion de l’élection provinciale en 1998, M. Bouchard avait gagné avec 60 % des votes comme chef du PQ et M. Chartrand, indépendant, avait obtenu presque 15 %. Un coup d’épée dans l’eau du Lac St-Jean.
Bonjour à tous,
En constatant la cohérence de cette illustration sur ce billet de ce Québec du terroir, avec nos fermiers du dimanche, il est ironique de constater encore que dans la représentation médiatique du terroir de ce Québec profond, les vaches dans le décor sont toujours des < Holstein > noires et blanches et ne sont jamais des < Ayrshire > au pelage roux et blanc qui est dichotomique avec le Ciel qui est bleu…..Mais ce n’est surtout pas la vache Arshire, ni Holstein, ni Jersey que l’on se plait à traire dans la Belle Province, car la vache à traire est comme disait Monsieur Jacques Parizeau < Canadienne > ! Et comme la vache Canadienne donne du bon lait…..suite à cette citation : < We have to milk the cow > que Monsieur Jacques Parizeau fit à un auditoire américain en disant que tant que nous serons dans la Fédération Canadienne, c’est ce qu’il y a de mieux à faire…..Merci, Erwan Basque.
Ma réaction aux propos de M. Bouchard.
Un rêve. Lucien Bouchard a qualifié le projet souverainiste de rêve. Il nous implore de travailler à autre chose car les défis auxquels le Québec est confronté sont trop urgents. Et il n’a pas tort : notre État vit une période de tourmentes et de chambardements qu’on ne peut pas nier.
Mais si Lucien Bouchard n’a pas tort, il défend néanmoins une thèse pour moi indéfendable.
Il n’y a pas si longtemps, aux Etats-Unis, un homme de Chicago a décidé de parler d’espoir. Son charisme soulevait les foules certes, mais le thème qu’il abordait durant chacun de ses discours en était un porteur d’avenir, inspirant pour nos voisins du sud ainsi que pour nous, sur les rives du Saint-Laurent et de ses affluents. Les jeunes ont observé ce politicien avec des yeux nouveaux. Des gens pourtant aucunement politisés ont adhéré à ce mouvement de changement, croyant que leur peuple méritait mieux que le gris politique ambiant. Des millions d’Américains ont opté pour la voie de l’espoir et Barack Obama a gagné.
Mais Lucien Bouchard, lui, croit que l’on doit renoncer à notre rêve. Que l’on m’explique : comment peut-on plaider la renonciation au rêve ? Comment peut-on aujourd’hui affirmer que le Québec a trop rêvé et qu’il nous faut s’occuper des vraies affaires ? Depuis 1995, on ne fait que ça gérer nos affaires. Nous avons vogué de débats en débats : déficit zéro, réingénérie de l’État, le privé en santé, le français à Montréal, les fusions municipales, la lutte à la pauvreté, la lutte au crime organisé, le remboursement de la dette, le financement de la culture, le mariage gai, les accommodements religieux, etc… Tous ces thèmes ont débattu par notre société. Alors, quand avons-nous rêvé depuis 15 ans ?
La réalité, c’est que nous suivons depuis 15 ans les recommandations de Lucien Bouchard : nous ne rêvons pas. On tient des débats desquels on retient essentiellement les limites du carré de sable de notre État fédéré. On a laissé tomber nos rêves collectifs pour ne s’occuper que de la gestion des affaires courantes. Autant à Québec, au fédéral ou dans nos villes, le taux de participation aux élections chutent invariablement et dramatiquement. Les Québécois ne rêvent pas depuis 15 ans, ils se défendent.
Au contraire de M. Bouchard aujourd’hui, j’ai besoin d’un rêve : celui de la liberté. Ce rêve qui nous permettrait de mettre un terme à cette ère où on tourne en rond, à en donner le vertige. D’ailleurs, notre ancien Premier ministre n’a jamais été aussi populaire qu’au moment où il incarnait l’espoir des Québécois.
Qu’on se le dise, je ne serai jamais de ceux qui renoncent à leurs rêves les plus précieux parce qu’un tel, fut-il Premier ministre, nous incitait à le faire.
Il apparaît que péquiste Gilles Bousquet fait une grande erreur volontaire et partisane de jugement pour tenter de dénigrer son adversaire de l’époque.
Ce ne fût pas un coup d’épée dans l’eau tant que ça comme il dit, puisque à candidature de Michel Chartrand a réussi à ébranler toute la crédibilité à la fois de Bouchard et même du PQ.
Pour une fois, un nationaliste notoire et crédible se présentait contre le PQ et rompait avec le silence morbide qui bâillonnait toute la gauche. – C’est ce que je dis quand j’affirme que cela avait provoqué toute une commotion. Cela a contribué à changer le cours de l’histoire politique du Québec.
Depuis ce temps-là, la gauche souverainiste n’a fait que progresser et les gens y voient beaucoup plus clair sur les soi-disant prétentions social-démocrates du PQ, alors que les péquistes sont constamment dirigé par des leaders de droite comme ces Bouchard, Landry, Marois, Boisclair etc.
Gilles Bousquet une perception politique partisane qui tend constamment à dénigrer ses adversaires politiques.
Il n’est pas nécessaire d’être élu pour faire de la politique.
Voyez simplement le dommage que votre ancien Cheuff vient de vous faire…
____________________
Christian Montmarquette
PS. Au Webmestre de Voix publique :
Veuillez noter que je ne fais que répondre ici aux attaques de Gilles Bousquet, à qui vous avez d’abord permis de m’interpeller en dialogue alors que ce n’est pas permis chez Voir.
Je vous demande de le remettre à l’ordre, car cela ne m’intéresse pas de dialoguer avec lui. De toute manières, cela ne tend qu’à dégénérer en conflits personnalisés ouverts et désagréables.
Merci de procéder.
«Corrections de mon dernier commentaire»
Il apparaît que le péquiste Gilles Bousquet fait une grande erreur volontaire et partisane de jugement pour tenter de dénigrer son adversaire de l’époque.
Ce ne fût pas un coup d’épée dans l’eau tant que ça comme il dit, puisque la candidature de Michel Chartrand avait réussi à ébranler toute la crédibilité à la fois de Bouchard et même du PQ.
Pour une fois, un nationaliste notoire et crédible se présentait contre le PQ et rompait avec le silence morbide qui bâillonnait toute la gauche. –
C’est ce que je dis quand j’affirme que cela avait provoqué toute une commotion. La candidature de Chartrand a même contribué à changer le cours de l’histoire politique du Québec.
Depuis ce temps-là, la gauche souverainiste n’a fait que progresser et les gens y voient beaucoup plus clair sur les soi-disant prétentions social-démocrates du PQ, alors que les péquistes ont été constamment dirigés par des leaders de droite comme ces Bouchard, Legault, Facal, Landry, Marois, Boisclair etc.
Gilles Bousquet a une perception politique très partisane.
Il n’est pas nécessaire d’être élu pour faire de la politique.
Voyez simplement le dommage que votre belle-mère vient de vous faire…
_____________________
Christian Montmarquette
PS. Au Webmestre de Voix publique :
Veuillez noter que je ne fais que répondre ici aux attaques de Gilles Bousquet, à qui vous avez d’abord permis de m’interpeller en dialogue alors que ce n’est pas permis chez Voir.
Je vous demande de le remettre à l’ordre, car cela ne m’intéresse pas de dialoguer avec lui. De toutes manières, cela ne tend qu’à dégénérer en conflits personnalisés ouverts et désagréables.
Merci de l’en avertir.
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Le projet souverainiste n’est ni à droite ni à gauche mais en avant !!!!
Marcel Leger
Chu tannée du débat gauche -droite au Québec et JAMAIS je ne voterai pour les trop à gauche et trop à droite , soit l’ADQ et QS . Débat stérile qui ne fait que diviser les francohpones de ce pays . QS traine dans les sondages au même niveau que le Parti Vert , l’ADQ est moribond et le PLQ est la voie des fédéralistes .
Bouchard le Lucide essai de nous manipuler avec la situation économique du Québec et son règne comme PM du Québec est assez ìnquiétant à ce niveau , inquiétant pour la classe moyenne et les plus déminis évidemment car les bien nantis et lui sont comme les deux doigts de la main.
QS eux rêvent d’une société ou les pauvres et les riches marcheront la main dans la main , ou les religieux et les athées se feront des mamours et que l’État Providence aura mainmise sur TOUT et TOUT le temps . En plus pour QS la souveraineté et la cause identitaire est très secondaire , rien qu’ a voir Madammme la Chef David se tortiller devant les intégristes religieux .
Mais gageons encore une fois que le Québec francophone se divisera de tout les côtés soit à gauche et à droite mais JAMAIS au centre en même temps pour favoriser un prochain mandat au PLQ.
À Messieurs Déry et Montmarquette,
Je suis entièrement en accord avec vos propos.
Si l’espèce humaine ne s’était contentée que de ce qui est, de la réalité « lucide » au quotidien, nous en serions encore à l’ère de la pierre taillée. Et je dirais que s’il fallait se contenter de ce qui est à la manière des néoconservateurs ou néolibéraux, on devrait être heureux d’être du bétail qui ne réfléchit point. Les propos de monsieur Bouchard, bien que cohérents, me semblent être une atteinte directe à l’intelligence des Québécois souhaitant une plus grande autonomie ou indépendance. C’est une question de dignité humaine.
Le discours « lucide » de monsieur Bouchard ne peut pas être plus déprimant et surtout dérisoire. Il est tout à fait légitime qu’un peuple recherche son autonomie, processus reconnu dans les textes de l’ONU dans les années 1940, je crois.
La lucidité de qui au juste? Tout dépend du côté où on se situe selon des valeurs qui souvent s’opposent en partie ou complètement. La lucidité de l’intérêt privé ne peut pas être complètement celle de l’intérêt public, les dernières trente années sont très révélatrices à ce niveau, partout dans le monde où se sont opposés le néolibéralisme sauvage et le socialisme ou ses variantes.
La novlangue avec ses simplifications outrancières enferme les gens dans des boucles sémantiques, une forme d’esclavage au niveau intellectuel, un prolongement de l’esclavage économique dans lequel trop de gens sont coincés partout sur notre planète. Ces boucles nient la nécessité même de la recherche du sens. Il n’y a rien de mieux que la novlangue, avec ses formules toutes faites pour vous empêcher de réfléchir. On n’a pas toujours le temps de répondre aux questions de méthodologie : quoi, quand, où, comment, pourquoi, qui? Il faut surtout questionner la « lucidité » de Lucien Bouchard.
Le rêve, c’est tout ce qui compte. C’est ce qui donne de l’espoir. Sur le plan politique, le désir de changement d’un ordre social ne relève pas d’une illusion, mais d’une tension permanente entre les intérêts privés et publics, et c’est un peu pour cette raison qu’on a l’impression que l’histoire se répète constamment en boucle, car les deux axes se sont toujours opposés. Selon le côté où on se situe, la tension peut être vécue d’une manière très différente, et les solutions pour soulager cette tension peuvent être aussi différentes. Selon le réseau d’influence dans lequel on évolue, on peut être considéré comme un traitre, tel que ce fut le cas pour Claude Morin à l’égard de René Lévesque, et merci à Monsieur Montmarquette de nous le rappeler. Dans le cas de Monsieur Bouchard, il m’apparaît que nous sommes très près de la traitrise par rapport au bien-fondé de la recherche de l’indépendance du Québec. Monsieur Bouchard ne m’apparaît aucunement servir les intérêts du Québec. Tout se résume au mot pouvoir, en termes d’influence et contrôle. L’influence de qui et le contrôle de qui au juste? Certains ont déjà nommé Desmarais et autres… Suivez l’argent!
Des nos jours, le rapport de force du privé sur le public me semble disproportionné, et ce, en raison de la collusion existant sur les divers conseils d’administration, de la concentration des médias aux mains d’intérêts privés, de la dislocation des politiques sociales, de la structure d’endettement permanent favorisant les grandes banques centrales privées, de la précarisation des bons emplois, etc. C’est le triste cadeau empoisonné de la mondialisation néolibérale qui ne tolère surtout pas l’idée de l’autonomie ou de l’indépendance de quelque peuple que ce soit. Face à des politiques sociales écartelées ou éventrées pratiquement à l´échelle mondiale, que peut-on faire pour soutenir l’idée d’indépendance sans se faire écraser par les machinations de l’appareil trop bien huilé que représente la nouvelle oligarchie économique mondiale? Est-ce une question lucide? Doit-on s’en foutre complètement? Comment reprendre le contrôle sur nos valeurs, notre économie locale, sur le développement de projets originaux pouvant créer des emplois, etc.?
Le rêve du privé a été accompli en partie : concentration des richesses et des pouvoirs, sans précédent dans toute l’histoire de l’humanité . Le déséquilibre est évident entre la richesse privée et la richesse collective. J’espère seulement que si le rêve d’un Québec indépendant se réalisait, qu’on puisse mieux équilibrer les rapports de force, ce serait déjà beaucoup. Mais là où il y a de l’homme, il y a de l’humainerie, peut importe le système dans lequel on évolue, on ne doit jamais perdre ça de vue.
Juste pour terminer, et pour ne pas saturer davantage ce fil de discussion : une société distincte ou une culture originale, ça se protège, et la recherche d’une indépendance politique dans le but de protéger cette culture pour assurer sa pérennité est tout à fait légitime, voir inaliénable en vertu des traités internationaux. Dans la pratique, ça se passe tout à fait autrement, plusieurs ont des intérêts à nous aliéner ce droit pour des raisons qu’on connait depuis longtemps. Une culture distincte est une richesse en soi, soumise à toutes sortes d’influences, elle évolue aussi dans le temps. Il n’existe pas de culture ou de race pure, car on est tous un peu métissés, on n’a pas besoin de chercher bien loin pour le comprendre.
En ce qui concerne notre identité, cette dernière s’est très bien adaptée à la réalité multiculturelle, nous sommes à l’opposé du « radicalisme ». Ce terme de radicalisme utilisé par Monsieur Bouchard m’a fait sursauter, car il nous piège dans une image de non-ouverture dans un contexte multiculturel. L’association entre le PQ, l’idée d’indépendance et de radicalisme est très perverse, car plusieurs pourraient injustement associer radicalisme et indépendance, ce qui serait très néfaste à tout projet souverainiste. Ce n’est pas du tout banal l’intervention de Bouchard, c’est un peut trop calculateur à mon goût. Un vrai gâchis de la part de ce Bouchard!
Pour que le projet souverainiste fonctionne, je crois que nous devrons largement rallier les gens autour de valeurs sociales, plus en accord avec la qualité de vie des gens à différents niveaux, toutes cultures confondues. La grande question est, comment y parvenir? Comment éviter qu’on devienne une république de bananes? Ça doit nécessairement provenir de la politique et de l’engagement social.
S.v.p. noter que je ne m’adresse pas à M. Montmarquette, avec qui se suis très poli, mais, quand je lis une inexactitude, je tente de la corriger.
M. Chartrand n’avait pas ébranlé le PQ de M. Bouchard du tout puisque le PQ a fait élire en 1998, 76 députés contre 48 pour le PLQ et seulement 1 pour l’ADQ.
Ce qui a ébranlé le PQ, c’est la suite de 2 choses : Les fusions forcées et le déficit 0 qui a placé trop de travailleurs de la santé en retraite. M. Chartrand n’avait rien à voir dans ça.
Pierre Bellefeuille.
Comment y parvenir. La solution est simple. Il faut changer de paradigme: Fini le Grand soir.
Le choix démocratique majoritaire ne mène pas nécessairement à un chargement de statut. Seul le rapport de force favorable entre l’État du Québec et l’État fédéral y mène. (géopolitique 101). Autrement dis nous serons souverain de facto avant de l’être de jure.
Il nous faut donc batir ce rapport de force favorable. Ce qui veut dire:
Reprendre le contrôle de notre État de la clique qui le saccage allègrement, pendant qu’on parle du Grand soir. Et lui donner plus de consistance pour augmenter sa potentialité, comme ce fut le cas avec la Révolution tranquille.
Il nous faut donc une deuxième Révolution tranquille.
Deux pièces maitresses de ce programme:
Une Constitution d’État (avec une clause de rupture) histoire de préciser les termes politiques et juridiques de notre État; incluant une charte de laicité, un code de citoyenneté et notre Charte des droit (pour baliser ainsi le problème des accommodements, entre autre).
Et une stratégie d’État d’envergure pour établir notre indépendance énergétique (telle que proposée par le collectif MCN21)
Ces deux mesures, pourrait préciser les assises du nouvel État du Québec. Et créer une dynamique, à partir d’une politique volontariste (assumer systématiquement les rapports de forces là ou ils sont favorables) qui mènerait à la rupture du cadre constitutionnel.
Une des proposition que le Québec pourrait faire à une majorité de provinces serait de renoncer à la péréquation en échange de l’élimination des dédoublement du système fédéral.
Au final vous auriez un État du Québec ayant fait un gain de potentialité qui rendrait la rupture inévitable. Ottawa ne serait pas chaud à cette perspective mais l’Alberta , et la majorité des provinces pourrait adhérer à ce plan.
Très simple. Ce qui nous manque ce sont des politiciens qui aient un minimum de doctrine dÉtat. Celle qui nous fait cruellement défaut présentement.
Bonjour à tous,
Et comme l’illustration, cette image bucolique du Québec qui est Nationaliste dans sa ruralité, nous nous devons de constater que si un < Oui > gagnant par miracle et intervention divine survenait, le Bonheur serait dans le PRÉ…..et rien de plus car la région Montréalaise ferait des pieds et des mains pour exiger en bonne et du forme la Partition du Québec et continuer de faire partie du Canada ne laissant que < La Vallée du Saint-Laurent> car les Premières Nations vont prendre le reste…….Merci, Erwan Basque.
Essentiellement, J.Legault, votre article apparaît convaincant dans les grandes lignes de nos connaissances et culture en tant que citoyens de la politique Québec Canada depuis 40 ou 45 ans. Si ce n’est qu’autour de nos connaissances et intuitions, certains pourraient prétendre que René Lévesque en s’engageant dans les réformes constitutionnelles et le beau risque après la défaite référendaire de 1980 se détermine davantage comme un souverainiste que comme un associationiste tandis que L.Bouchard en participant à la réforme constitutionnelle du Lac Meech avant d’être un acteur du référendum sur la souveraineté de 1995 lui apparaît franchement comme un fédéraliste fatigué qui s’est converti à la souveraineté par défaut.
Sans oublier que la période Trudeau de Bouchard le distingue nettement de Lévesque tout comme d’après Michel David, le rapport à la tradition catholique chez L. Bouchard le distingue probablement aussi de R.Lévesque qui acteur de la révolution tranquille de J.Lesage s’est plutôt éloigné du catholicisme et de ses curés et bonnes sœurs que d’en être un défenseur! Autre remarque. Les écrits de R.Lévesque dans le Journal de Montréal de 1970-1972 avant la période Claude Morin et référendaire du PQ de 1974-1980 font référence non à une possible souveraineté du Québec mais plutôt à l’indépendance du Québec. Lévesque qui a fondé le mouvement souveraineté association en 1968 n’en n’utilise pas moins le terme d’indépendance nationale qui est celui en vigueur durant les années soixante et soixante dix jusqu’en évidemment 1975-1976. Le défunt R.I.N dont l’abréviation signifiait Rassemblement pour l’indépendance nationale n’est pas sans influence sur le cheminement de René Lévesque malgré toute la modération à outrance qu’il a injecté dans l’idée d’un pays pour le Québec. R. Lévesque aurait pu rester un acteur important du Parti libéral provincial comme Paul.Guérin-Lajoie et en devenir le chef à la place de Robert Bourassa mais si il a en claqué la porte c’est aussi que parce que dans sa modération politique il n’en portait pas moins une bonne dose de radicalisme, radicalisme qui a habité aussi Lucien Bouchard quoi qu’il en prétendre lorsqu’il a quitté les conservateurs pour fonder le Bloc Québécois!
Une hypothèse. Les périodes d’effervescence politique rendent des individus naturellement prudents plus audacieux tandis que les périodes généralement plus conservatrices transforment les personnalités à tendance radicale ou réformiste en petits politiciens ou penseurs du centre idéologique selon la règle de la toute prudence. Dans une époque sans couleur politique, un Obama a tenté de se démarquer aux É.U, voyons le sort actuel qui lui est réservé par les notables du Sénat et de la Chambre des représentants tout comme par une certaine presse.
Ce qui est certain que ce soit pour les époques plus à gauche ou à droite c’est que les marchands de la peur et de la sécurité, les chantres de la mort sociale occupent la scène médiatique et nous demandent de se tenir tranquilles devant la télévision. Que serions nous ou pourrions nous êtres sans nos M.C.Auger, Daniel Lessard, Jean Lapierre, André Pratte, Alain Dubuc, Vincent Marrissal, Denise Bombardier, M.F.Bazzo, Richard Martineau et j’en oubli? Probablement que nous serions moins dépressifs.
Comment L.Bouchard alimente le pessimisme
Depuis la confédération, les Québécois se sont faits généralement manipulés par une petite élite politique de notables qui se sont offert une carrière personnelle sur leur dos tels les Jean Chrétien ou les John Charest. La carrière politique de ces notables n’a jamais été gêné par le statut minoritaire des francophones Québécois dans le Canada tout le problème est là.
Depuis 1998 et davantage encore en 2001, on se doutait que Lucien Bouchard n’était pas l’homme politique québécois d’envergure espéré. Maintenant à cette date du 18 février 2010 nous savons officiellement que L.Bouchard appartient essentiellement à cette classe de notables qui s’est joué des Canadiens français devenus Québécois depuis 143 ans. Et que le refrain provincial de ces politiciens chantonnant la normalité canadienne s’éteindra l’époque ou le Québec sera devenu la seconde Louisiane attendue par l’establishment nord américain anglophone.
Quant à la sensibilité catholique de L.Bouchard identifiée par M.David, elle rappelle comment le vieux conservatisme canadien français s’est partagé entre la religion et la politique sans jamais dégager une perspective d’avenir pour la société issue de l’ex Nouvelle France. Ce n’est pas un hasard si après tant de décennies de régimes Taschereau et Duplessis, le DÉSORMAIS de Paul Sauvé, prélude à la révolution tranquille a su résonner chez des milliers de Québécois d’alors. Il fallait à ce moment sortir de cette culture de notaires et de curés sans imagination qui condamnait le Québec à la stagnation.
Or aujourd’hui dans quelle confusion nous trouvons nous? Les gouvernements péquiste Bouchard et libéral Charest sont le produit de deux anciens ministres conservateurs du régime Mulroney. À croire qu’en 1996 et 2003, nous n’avons pas soupçonnés les conséquences d’élire premiers ministres du Québec ces deux individus qui avec le recul se déterminent plus proches des Duplessis et Taschereau que des Lesage, Parizeau et Lévesque. En considérant le choix électoral distinct d’inspiration conservatrice de certaines régions francophones du Québec qui a assuré le noyau de l’ADQ, le constat est fait que le Québec est riche en moyens pour s’assurer par lui-même de son propre génocide culturel!
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/283343/le-catho
Très bonne idée de M. Pomerleau, ce qui suit : « Une des propositions que le Québec pourrait faire à une majorité de provinces serait de renoncer à la péréquation en échange de l’élimination des dédoublements du système fédéral.»
Le seul problème est que le fédéral n’aimerait pas du tout l’idée parce qu’il n’aurait pratiquement plus rien pour dominer le Québec et le retenir dans la fédération actuelle.
Notre Cour suprême pourrait obliger le fédéral à négocier quand même cette idée avec le Québec, à condition qu’il ne fasse pas trop peur à trop de Québécois pour empêcher d’obtenir un solide OUI à un référendum sur cette proposition originale.
P.s. Vu que l’élimination de dédoublements gouvernementaux, ça fait perdre des jobs de fonctionnaires, qu’est-ce que nous ferions bien avec tous ces fonctionnaires fédéraux qui nous appartiendraient en trop ? Il ne faudrait pas les déménager dans notre belle Ville de Québec, vu que nos fonctionnaires provinciaux n’en veulent pas, c’est pour ça qu’ils ont tendance à voter fédéraliste pour qu’ils restent à Ottawa.
Bonjour,
La démarche vers la souveraineté du Québec répond-elle à un modèle genre interrupteur (on/off) où la souveraineté est acquise ou n’est pas acquise ?
Répond-elle plutôt à une logique de curseur, c’est-à-dire la souveraineté est plus ou moins acquise ?
Notre expérience des dernières décennies semble imposer le second point de vue.
Dans ce contexte, dans cette réalité, le Québec doit toujours veiller à maintenir un puissant rapport de force avec le ROC si nous ne voulons pas voir le curseur se déplacer vers MOINS de souveraineté.
Mais ce que nous pouvons aussi observer c’est que l’intensité de la volonté québécoise de modifier la position du curseur semble être inversement proportionnelle à la position du curseur vers la souveraineté. C’est-à-dire que moins nous nous percevons souverain, plus nous recherchons la souveraineté. L’inverse serait donc également vrai.
Donc à moins d’une situation de crise semblable à celle provoquée par Meech qui amènerait les Québécois à se prononcer pour la souveraineté, nous pouvons penser que plus nous avancerons vers la souveraineté, moins nous mettrons d’effort ou de détermination à vouloir la réaliser à 100 %.
Alors, quelles influence auront les déclarations de M. Bouchard sur la volonté des Québécois(es) de modifier la position du curseur ?
Merci pour l’excellent commentaire! Une chose est sûre au Québec, il est interdit de penser ou de remettre en question quoi que ce soit sous peine d’inquisition! On casse du sucre sur le dos de Lucien Bouchard… Ne manque plus qu’une motion de blâme à l’Assemblée Nationale… On a écarté René Lévesque plus subtilement à l’époque et aujourd’hui tous les péquistes se réclament de sa pensée! Sans mettre l’indépendance de côté, il serait peut-être bon de mettre l’accent sur l’éducation, l’économie et de s’assurer que nous soyons les meilleurs dans toutes les sphères avant de déclarer unilatéralement l’indépendance. Beaucoup de travail pour une société médiocre comme la nôtre… C’est cela qu’on ne veut pas voir…
M. Lepage nous prend pour des médiocres qui forment une société médiocre. Est-ce qu’il s’inclue dans cette société ou s’il se prend pour une exception ?
Une société médiocre ?????
L’indépendance n’est plus dans le décor depuis que Charest est au pouvoir et il en est à son TROISIÈME mandat !
Alors première question :
Avec les deux mains sur le volant note PM actuel n’a pas tellement bougé concernant l’économie , probablement que personne lui a monter la pédale d’accélération. Pensons aussi a la Caisse de Dépôt , aux magouilles de la constuction ect….
Deuxièment :
L’éducation sous le PLQ s’est-elle améliorée? Pantoute !
Troisièment :
Le problème identitaire , celui de la langue française et des accommodements raisonnables ont ils été pris au sérieux par notre PM et son parti ?
Pantoute !!!
Même que la Commission bidon mis sur pied pour couper l’herbe sous le pied de l’ ADQ en campagne électorale était digne d’une pièce de vaudeville présidé par deux hypocrites grassement payés .
Société médiocre Monsieur Lepage ?
Alors essayons la seule option qui nous reste , notre autonomie politique et culturelle !
Lucien Bouchard est devenu avec le temps le porte -parole des lobbys pro-privé qui souhaitent mettent la main sur tout ce qui bouge pour faire du cash et faudrait y penser deux fois avant de mettre un » Lucide » au pouvoir car cette lucidité me semble très suspect !
Oui, une société médiocre! Regardez autour de vous: Martineau, Claude Poirier, Mario Dumont, les Amateurs de Sports, le Banquier, le Canal V, Le Journal de Montréal ( et ses nombreux lecteurs encourageant des briseurs de grève… ) La Série Montréal-Québec, les flasheux de lumière, les quatre roues, les décrocheurs, les victimes du tout et de rien, les hystériques de la H1N1, les pleureuses du blanchon, les régions qui ont peur du voile, de la perte du jambon dans la soupe aux pois… On fait dur!
PS oui, des fois je suis médiocre… J’aurais pu en faire plus dans ma vie professionnelle… J’ai au moins le courage de le dire et de ne pas jouer à la victime…
Lulu. Lulu, Lulu, Lulu… Saint Lulu!
La plus grosse balloune politique de l’histoire récente du Québec, avec « Super Mario »…
La main sur le cœur, cet homme a défendu tour à tour, avec des trémolos dans la voix, le multiculturalisme trudeauiste, le « beau risque » du fédéralisme renouvelé post-référendaire en 1980, le fédéralisme asymétrique dans le cadre des accords du lac Meech, puis la souveraineté plus ou moins « associée » en fondant le Bloc québécois et, plus tard, en prenant la tête des forces du « oui » au référendum de 1995.
Et après la très, très courte victoire du « non », il s’est fait le fossoyeur de l’option indépendantiste au sein même du parti fondé par René Lévesque.
Nos grands-pères appelaient cela, avec mépris, un « vire-capot » : le genre d’homme qui n’est en politique que pour servir sa propre soif de pouvoir, et qui est prêt à renoncer à toutes ses convictions pour s’y maintenir.
En 1995, nous l’avons tous pris pour un grand tribun, une sorte de messie qui allait nous mener à la terre promise. Ce miraculé, qui venait tout juste d’échapper à une mort atroce et y avait même laissé une jambe, avait tout, en effet, de la figure messianique. Mais ce n’était qu’une coquille vide.
René Lévesque était un tribun. Pierre Bourgault, Jean Lesage, Claude Charron ont tous été de grands tribuns. Pierre Elliot Trudeau aussi, même si je le détestais à m’en confesser. Lucien Bouchard n’est pas un tribun : c’est un bonimenteur. Du genre qui pourrait faire fortune en vendant des appareils de chauffage sous les tropiques. Un brillant avocat, doué pour les effets de manche, capable de défendre avec une égale conviction le criminel et sa victime, le serpent et la mangouste. La seule ligne de force qui donne un peu de cohérence à l’ensemble de sa carrière, c’est qu’il a toujours penché nettement à droite, et qu’il a tiré la couverte du PQ de ce côté du lit pendant son court passage à la tête du parti.
En l’entendant traiter de « radicale » la très modérée Pauline Marois, j’ai failli m’étouffer de rire! Le Monsieur n’est pas content, parce que Madame aurait traité son frère d’« Elvis Gratton » – une accusation totalement dénuée de fondement. Quoi d’étonnant à cela? L’homme est coutumier de ces raccourcis intellectuels, lui qui a présidé ignominieusement à la crucifixion publique du malheureux Yves Michaud pour avoir tenu des propos tout à fait anodins, et qui a combattu durement les orphelins de Duplessis pour se porter à la défense des communautés religieuses dont il était, incidemment, l’un des avocats les plus zélés.
Il y a, dans la pensée de cet homme, des relents de duplessisme des plus malodorants; une sorte de nostalgie d’un Québec harnaché, asservi, dominé par la calotte et la charrue. « Travaillez, serrez-vous la ceinture et multipliez-vous », nous exhortait-il en substance dans le « manifeste des lucides », sorte de petit catéchisme à la fois néolibéral et passéiste dont il fut l’un des maîtres d’œuvre.
L’abbé Lulu. « Après-moi-le-déluge » Bouchard. Si lui n’a pas réussi à mener le Québec à l’indépendance, c’est que la chose est impossible; c’est entendu. Que d’humilité dans ce personnage!
En 1995, le référendum sur la souveraineté du Québec a été perdu par moins d’un point de pourcentage. C’est dire que près de la moitié de la population a voté en faveur de la « rupture » du lien fédéral. C’était il y a quinze ans; une poussière dans l’histoire d’un peuple. Et aujourd’hui, cette option n’aurait plus droit de cité? Les Québécois – TOUS les Québécois – ne voudraient plus en entendre parler?
Je ne sais pas si je vivrai assez vieux pour voir l’indépendance de mon pays; mais j’espère vivre au moins assez vieux pour voir tous ces fédéralistes – de longue date ou fraîchement convertis – s’étrangler avec leur triomphalisme imbécile et le mépris odieux qu’ils affichent envers les convictions d’une bonne moitié de la population du Québec. Et ce jour-là, j’espère seulement que Lulu sera trop vieux pour s’engager à nouveau – de peur de le voir mettre son immense talent de vendeur d’encyclopédies, cette fois, au service de l’« autre » camp… Je n’en serais pas autrement surpris.
Bonjour Mme. Legault,
Très lumineuse cet éclairage que vous portez ici sur notre ex messie.
J’imagine que vous vous rappelez aussi de « Forest Gump », dont la citation la plus connue réfère au contenu philosophique d’une boîte de chocolat.
Mais il y a autre chose de ce film qui me frappe aujourd’hui. C’est cette note qu’on lisait sur la cassette video ou la publicité (ma mémoire vaccille) » Forest Gump is America ». Pour souligner à quel point le personnage de cette fable épousait le destin de sa nation à son époque… dans son parcours, ses errements, ses valeurs profondes.
Je vous soumet que M. Bouchard, bien plus qu’un Elvis G. ressucité, me semble aujourd’hui davantage une incarnation locale de Forrest G. tant son humeur et ses idées ont coincidé avec le cheminement de l’option nationale du peuple québécois. À la façon d’un barromètre national peut-être.
Et si barromètre il est, peut-être faut-il comme pour le dit barromètre l’observer de temps à autre simplement pour connaître le temps qu’il fait, comme une fenêtre ouverte sur notre climat socio-politique actuel. (notre vieux-fonds-canado-franco-catho-unionisant assez déconecté de la réalité montréalaise actuelle) Et un peu comme pour la météo, se prémunir d’un parapluie ou d’une crème solaire selon l’observation. Tout cela pour dire que je crois humblement que cette coalition de gens et d’intérêts divers qui souhaite la souveraineté et l’indépendance sont précisément cela une « coalition ». Et que le moment ou le baromètre Bouchard adhérera à nouveau pleinement à ce projet, et bien ce jour là, à l’évidence, il fera beau, et on pourra faire avancer le projet de pays plus avant. De poser LA question. D’ici là, peut-être faudrait-il trouver des justifications pour que le barromètre témoigne d’un embellissement du temps qu’il fait, mais voilà, dur défi…
Des sociétés médiocres il y en a en masse !
The Price is Right , Ophra , les nombreuse télé-réalité amaricaine , Don Cherry , les soaps américain d’après-midi ou l’insignifiance n’a d’égale que la médiocrité , le ROC constamment branché amaricain , le racisme omniprésent dans plusieurs états américian , le sort des plus démunis dans le pays de l’Oncle Sam ou une grande partie de la population se fout éperduement que des millions d’individu ne puissent se faire soigner adéquatement , des banques et des indutries qui lapident des milliards que le gouvernement leur a donnés pour sortir de la crise financière qu’ils ont eux même créés ECT……….
Ce genre de société capitaliste à outrance ou le privé est Roi et Maître et dont nos lucides aimeraient beaucoup s’ inspirer hélas .
Voila le danger de prendre pour du cash tout ce que notre Lulu national nous dicte et je dis bien dicte comme dans le mot » dictature » ou dictature économque .
Lucien Bouchard avait le goût de ce VOIR à la Une des journaux.
Et aussi, peut-être avait-il un contrat qui consistait à « éloigner de la Une » les tracasseries du gouvernement Charest au sujet des accommodements pour les écoles juives…
Oui madame Legault, Lucien Bouchard a change d’opinions durant sa carriere. Pour les populistes comme vous, ce ne peut qu’etre un signe de malhonnetete. Mais pour ceux qui sont en constante reflexion, et non pas en croisade religieuse retrograde, ce n’est qu’un signe d’intelligence.
La capacite d’observer l’evolution de la societe et de s’y adapter represente une des qualites essentielles des hommes politiques de grande stature. Quand aux moralistes a la sauce communiste, comme Chavez, Castro, le petit navet nord corein, et notre petit Kadhir bien a nous, lanceur de chaussures, proposeur de nationalisation bancaire (sic!!), et bien eux, ils ne changeront jamais d’idee, soyez en certains. Se faire elever des statuts de bronze est plus important que de faire rouler la mecanique sociale, tout comme se vautrer dans son ego social-democrate est plus important, pour certains, que de regarder la realite en pleine face. Non, si vous n’avez pas atteint la reussite dans votre vie, ce n’est pas parceque vous y avez renonce par grandeur d’ame: c’est que vous n’avez aucun talent. C’est ca, la veritable source de la haine pour la capitalisme. Les laches preferent rabaisser les autres plutot que de tout donner pour se depasser.
Monsieur Lucien Bouchard est un homme d’opinion et de courage. Il n’a pas perdu espoir dans une solution politique de la situation du Quebec. Il a simplement perdu espoir dans les quebecois eux-memes, des couards qui meme s’ils en avaient un, pays, seraient incapable de le gerer. On ne peut meme pas diriger une ville, alors comment croyez vous etre capable de diriger un pays?
Et puis, qui sera a blamer lorsque le Canada ne sera plus? On s’y accrochera, c’est certain. Ce sera le nouveau message des geignards du colonialisme. Plus ca change, plus c’est pareil.
Lucien Bouchard est un hero. La haine que certains lui porte est directement equivalente a leurs frustrations personnelles devant l’echec navrant de leur propre vie.
Bien a vous,
DL
Ledyard, Connecticut.
(Oui j’habite au USA. Ce simple fait devrait vous sauver de troublantes reflexions et vous permettre d’aller directement a l’essentiel: un anti-americanisme primaire aussi rassurant dans le domaine des reflexions que de sortir un plat congele du frigo pou ne pas trop se casser la tete avec le souper!)
@ Webmestre de Voix publique.
Je ne demande pas à Gilles Bousquet d’être poli.
Je demande à Voix publique d’appliquer à Gilles Bousquet votre propre règle d’interdiction de commenter les commentaires à mon endroit.
Merci.
D.Lafrance. Ce n’est pas en récitant votre petit catéchisme républicain américain moralisateur, méprisant et culpabilisateur que vous serez crédible dans vos opinions. Le Québec est effectivement une société qui a été colonisée dont l’élan premier a été brisé c’est en le comprenant qu’on s’abstient de cracher sur soi et sur sa propre nation.
Vous vénérez une société qui oui s’est libéré qui en réinventant la république a procuré au monde occidental les moyens d’une autre vie que celle des autoritaires monarchies chrétiennes d’Europe. Toutefois la nation américaine a renoué aussi avec le vieux modèle de la république romaine antique impérialiste en créant cette fois dans le cadre moderne de nouvelles oligarchies industrielles et financières.
Alors.
Bien sûr Lucien Bouchard est un héros ! En fait tout les nationalistes qui finissent pas se ranger du côté des fédéralistes sont des héros ! Tout les économistes qui blament les plus petits et la classe moyenne pour les problèmes économqiue sont des génies de la finance évidemment ! Haaaa ! Les méchants communistes séparatisssssses !!!!
Mais des héros pour qui ?
Pour tout ceux et celles qui prétendent que se joindre à la masse ango-saxonne en regardant son propre peuple de haut est synonyme d’évolution . Bin oui fallait y prenser l’ évolution c’est la canadiannisation d’un peuple sans culture qui ne mérite pas de survivre !
C’est drôle ça me rappelle kékun Lord ….Dur….a oui …Durham !
Le poète (pouett pouett) a écrit:
» car la région Montréalaise ferait des pieds et des mains pour exiger en bonne et du forme la Partition du Québec et continuer de faire partie du Canada ne laissant que < La Vallée du Saint-Laurent> car les Premières Nations vont prendre le reste…….Merci, Erwan Basque. »
Je vais le répéter encore une fois, pour tous les pouett pouett qui s’inquiètent (ou se réjouissent) d’une partition éventuelle du Québec…
Le Québec is part of Canada en tant que founding member. Le Québec a adhéré au Canada. Je suis pas dupe, on lui a tordu un bras.
En droit, celui qui a le pouvoir de faire a le pouvoir de défaire. On m’a appris ça il y a plus de 40 ans et c’est encore vrai.
Montréal, ou l’Outaouais, ou les Eastern Townships n’ont pas adhéré au Québec. Ils n’ont pas fait; ils n’ont donc pas nécessairement le droit de défaire.
Si le West Island voulait se séparer d’un Qc indépendant pour retourner sous la jupe de la mère Tawa, on aurait un tit problème, chers pouett pouetts: car il y a des arrondissements majoritairement francophones, entourés d’anglophones, eux-mêmes (les West-Islanders) entourés de francophones. Francophones eux-mêmes entourés d’anglophones.
Je vois ça d’ici; St-Laurent se détache du Québec.
Oups! La Rue du Collège se sépare de St-Laurent…
Oups! Les habitants du XYZ rue du Collège exigent la partition de la rue et veulent être rattachés à Ville St-Laurent qui veut se joindre au Canada…
Oups! Les habitants de l’appartement 3 ne sont pas d’accord; ils veulent se détacher de l’immeuble et exigent d’être rattachés à la Rue du Collège et à devenir une enclave du Québec à l’intérieur d’un (Ville) St-Laurent rattaché au Canada mais enclavé dans un Québec indépendant…
L’adolescent rebelle de l’appartement 3 tient un référendum; les habitants de sa chambre à coucher (lui-même!) votent à 100% en faveur du rattachement au reste de l’immeuble, qui veut demeurer une enclave du Québec dans un quartier rattaché au Canada, lui-même détaché d’une Ville qui a demandé à faire partie du Québec…
Jusqu’où peut-on aller, très cher barde breton, dans les efforts de partition?
La réponse appartient au domaine du droit international: le Canada est divisible, le Québec ne l’est pas…
Mais puisque l’Abitibi ne faisait pas partie du Québec en 1867, vous pourrez toujours faire campagne à Matagami, pour demander son rattachement au Canada.
Mais oups! Petit problème pour vous. Le Québec OCCUPE son Nord (barrages, services de toutes sortes, dont la Cour itinérante). En droit international, cela suffit à souder l’intégralité du territoire québécois et à le rendre indivisible.
Si vous avez de meilleurs arguments de droit que les miens, faites les connaître, je vous prie.
Si vous n’en avez pas, jetez vos épouvantails à la poubelle.
Bonsoir à tous,
Avec cette évidence de la cohérence de Monsieur Lucien Bouchard, cela fait mal et même très mal au peu qui reste de rêveurs patentés ! Avec une question claire qui sera de mise sous la loupe de Hautes Instances Internationales qui, suite à la fraude intellectuelle de la question référendaire de 1995, avec cet oximore qui disait une chose et son contraire, pas besoin de dire que tu ne pourras à l’avenir briser un pays dans la confusion totale d’une astuce pour ratisser plus large en racolant le < mou> qui n’y vit que du feu !
Jamais avec une question claire ne surviendra un autre référendum et si jamais par bravade, des Nationalistes oseraient défier cette loi sur la clarté, soit le < Clarity Act >, les Hautes Instances Internationales comme au référendum récent du Monténégro avec la Commission de Venise dont le Canada est membre encadreront ce référendum et ce, depuis cette fraude, cette insulte à l’intelligence que fut le référendum de 1995, plus jamais personne ne tentera de fonder un nouveau pays dans la confusion et en jouant sur les émotions nationales !
Finalement, même avec un Oui gagnant à 55% et le Non se situant à 45%, seulement la force pourra s’exercer sur ceux qui veulent continuer de rester Canadiens, ayant l’argent de leur côté avec les Premières Nations qui ne veulent surtout pas de cette séparation. Et comme disait Jacques Brel : < Il ne faut pas jouer les riches quand on n'a pas le sou ! > . Allez-y et essayer donc pour voir que tenter de fonder un pays nouveau en brisant en 2010 le pays qui nous fait vivre et dans lequel on n’est surtout pas bafoué, essayez de le faire en sachant d’avance que vos chimères ne sont que balivernes pour tous, excepté pour vous, victimes éternelles de tout et de rien ! Merci, de Erwan Basque.
Notre semeur de zizanie n’a pas complètement tort sur tout.
Le danger de la partition de l’Ouest de Montréal est assez réel, même s’il y a des poches de francophones mais ces francophones sont généralement…fédéralistes. Israël, grand ami du Canada, approuve tout ce que ce pays fait endurer aux Palestiniens et qui créent un fromage suisse avec le territoire de la Palestine en s’y installant comme colons en la squattant. Il pourrait trouver ça normal au Québec itou.
Pour ce qui est de nos Premières Nations, principalement des Inuits et des Cris « anglophones », ils sont full-fédéralistes et votent NON à la souveraineté du Québec, presque à 100 % comme les Anglos et les Juifs.
Il est aussi vrai que le gros de la richesse québécoise est du côté fédéraliste. Desmarais-Power et presque tout le reste incluant le gros des médias québécois incluant Radio-Canada.
Fait que, ceux qui pensent que c’est la faute du PQ si la souveraineté ne vient pas plus vite, devraient penser un peu à la différence des forces économiques en présence. Nous serions un peu comme les Palestiniens et le ROC, les Israéliens…genre.
L’idée de base n’est pas de faire peur mais de nous préparer en conséquence. Exemple, en tentant de franciser et de mieux fraterniser avec nos Premières Nations pour ne pas qu’ils soient tentés de changer de…pays.
Bonjour à tous,
Étant arrivé dans le débat suite au centenaire du Devoir, voulant par cette occasion seulement exprimer son point de vue dans la cohérence, les reproches fusent de partout de la plupart des Nationalistes sur les aveux de Monsieur Lucien Bouchard. Il est surtout évident que cela fait très mal à beaucoup de Nationalistes d’être confronté à la logique, à la cohérence et à cette dramatique < lucidité > !
Effectivement, depuis la fondation en 1968 par Monsieur René Lévesque de ce concept de Souveraineté-Association et qui excluait les vrais indépendantistes, ceux d’entre eux qui avait une forme de lucidité ont pris le bord sachant fort bien que ce concept n’était pas l’indépendance mais bel et bien une fumisterie pour prendre le pouvoir, une sorte d’astuce qui se voulait avec équivoque un concept flou d’un Québec plus fort dans un Canada uni et rien d’autre.
Par ailleurs, les Nationalistes purs et durs qui adhérèrent au Parti Québécois en se bouchant le nez et se fermant les yeux dans leur for intérieur avaient déjà commencé à se mentir à eux-mêmes en faisant semblant de croire que l’on parlait alors d’indépendance, d’où cette lucidité qui faisait défaut en voulant à tout prix éluder l’implacable réalité.
De plus, le Parti Québécois en récupérant les rôles de victimisation des tenants de l’indépendance d’alors contre le reste du Canada qu’on décrivait comme la Rhodésie en sachant for bien que ce n’était pas le Goulag mais on continuait de plus belle à se mentir à soi-même en se foutant carrément de la réalité.
Finalement, après les deux expériences désastreuses des référendums perdus, dont le dernier dans la confusion totale en se moquant de la démocratie car il faut être deux pour danser le tango, les Hautes Instances Internationales sont aux aguets et la preuve est déjà établie avec le référendum qui eut lieu au Monténégro en 2006. Les 65 pays membres de la Commission de Venise, organisme supra-national se sont réunis à Venise pour encadrer d’une < facon très serrée > le référendum Monténégrin en choisissant la LOI sur la CLARTÉ de Monsieur Stéphane Dion pour encadrer le référendum du Monténégro. En plus, les Constitutionnalistes et les Juges de Cour Suprême des pays présents ont exigé en plus de la question courte et claire, une majorité de 55% et ce exigé par l’Union Européenne dont surtout la France. Et l’interdiction aux deux clans, soit le OUI et le NON de < jouer sur les émotions nationales > avant le référendum. Donc, par besoin de mentionner que Monsieur Stéphane Dion, si méprisé par les Nationalistes Québécois, a une énorme cote et prestige au niveau international et ce de la part des pays les plus puissants de la Planète qui ne laisseront pas se briser un pays du G.7. dans les années 2000, un pays dont la réputation de démocratie est une des plus élevée au niveau planétaire dans la confusion et dans les astuces….Et comme disait Monsieur Pierre-Elliot Trudeau, < C'est fini les folies ! >.
Car les chimères des Nationalistes portant sur l’oppression du Québec ne sont crues que par eux-mêmes en se comparant à des républiques de bananes qui ont accédé à leur indépendance dans une < volonté populaire évidente > car ils étaient opprimés et bafoués réellement, ce qui n’est surtout pas le cas du Québec et cela, ne l’oubliez surtout pas, la Communauté Internationale le sait très bien et n’a rien à foutre de vos mensonges et de vos chimères de Nationalistes Québécois ! Et pour terminer, dans tous les référendums qui eurent lieu les 50 dernières années pour permettre à ces pays d’accéder à leur indépendance par des majorités supérieures à 75% excepté le Monténégro à 55%, les questions posées étaient courtes et très claires car la question posée était d’un commun accord entre les deux parties concernées comme il se doit dans la démocratie, excepté ici…….Il faut être deux si on veut danser le TANGO, ne l’oubliez pas ! Merci, de Erwan Basque.
Quand on dit ce que le client veut entendre, tout va bien. C’est ce que faisait Lucien Bouchard, avec une redoutable habileté, avant le dernier référendum.
Mais, lorsque le propos devient ce que le client devrait absolument savoir, alors là le client se rebiffe.
Depuis qu’il s’affiche en tant que lucide, nous mettant en garde relativement aux sérieuses conséquences qu’il y aura forcément à négliger le moment présent pour plutôt nous réfugier dans un futur idyllique, à regarder l’horizon plus que là où nous posons les pieds, Lucien Bouchard n’a plus la cote.
Pourtant, tout souverainiste davantage sensé que rêveur devrait se rendre compte que des lucides, il en faut. Même si c’est pour se faire dire ce que nous ne voulons pas entendre.
Comme dit le proverbe, « qui veut voyager loin ménage sa monture ».
Or, notre monture collective est en très mauvais état et requiert notre attention immédiate. Le voyage attendra, car il y a urgence. Voilà ce que nous dit Lucien Bouchard.
Et voilà qui explique son actuelle répudiation.
Notre semeur de zizanie en admire un autre, M. Stéphane Dion qui serait admiré par la terre entière. Si les autres Nations veulent se l’arracher comme actif inestimable, nous allons-le-leur prêter avec grand plaisir.
Dixit Alain Cormier:
« Il y a, dans la pensée de cet homme, des relents de duplessisme des plus malodorants; une sorte de nostalgie d’un Québec harnaché, asservi, dominé par la calotte et la charrue. « Travaillez, serrez-vous la ceinture et multipliez-vous », nous exhortait-il en substance dans le « manifeste des lucides », sorte de petit catéchisme à la fois néolibéral et passéiste dont il fut l’un des maîtres d’œuvre. »
J’ai rarement vu portrait aussi brièvement et pourtant fort bien dépeint.
C’est tout à fait ça, Monsieur Cormier!
Bien sûr les blogueurs d’allégeance fédéraliste trouveront en Bouchard un allié. Cette sortie calculée de notre grand Lucide en Chef aura certainement un effet positif pour le clan fédéraliste. La stratégie semble être » diviser pour régner » et la possibilité de la création d’un troisième parti, de droite avec des souverainistes ??? comme Legault et Facal ainsi qu’un opportuniste (certainement pas souverainiste) comme Lulu-Lucide ne fera que diviser encore plus le clan souverainiste. Paul Desmarais serait très fier de ses soldats car je crois sincèrement que l’objectif derrière cette mascarade est en grande partie dirigé par les lobbys du privé pour mettre la main sur TOUT ce qui bouge au Québec. Et nous savons fort bien que le chef de ces lobbys est l’homme le plus influent au Canada, Desmarais. En mettant la main sur l’économie du Québec il serait désormais très difficile pour le mouvement souverainiste de faire des gains.
Dans son dernier livre Jacques Parizeau nous parle d’un futur pays du Québec avec une économie saine et responsable. D’un Québec souverain très viable en autant que nous soyons RESPONSABLE. Je trouve ses arguments aussi lucides, sinon plus que Lulu-Lucide et pourtant jamais il ne traite les citoyens de paresseux et fait reposer les problèmes économiques sur le dos des la classe moyenne et des plus démunis.
Dans ce même bouquin Parizeau en arrive à des conclusions semblables à celles du dernier sondage concernant l’appui à la souveraineté qui nous fait dire que les gens sont d’accord avec Lulu-Lucide ! Jacques Parizeau nous parle d’un sondage maison effectué par le Bloc ou les québécois francophones souhaitent majoritairement la souveraineté du Québec mais ne croient pas qu’elle se fera et que l’appui en la souveraineté demeure dans les 40 %.
Alors quand Lulu-Lucide se fait aller la trappe TOUT les médias en font le sujet du jour, que dis-je le sujet du mois. Pourtant quelques mois auparavant Jacques Parizeau sort un livre important concernant la souveraineté et les journalistes en parlent du bout des lèvres. Quand Pauline Marois indique que le PQ mettra le référendum en veilleuse à court terme ont la traite de façon méprisable mais quand Lulu- Lucide nous DICTE du haut de sa chaise haute que la souveraineté peut attendre les journalistes et le Québec se mettent à genoux devant la profondeur de la réflexion !
Bonyenne ! Soyons un peu plus lucide que les pseudo-lucides !
Comme beaucoup d’autres, j’y ai cru, surtout en 1995, quoique je croyais beaucoup plus en M. Parizeau, à qui Lulu, dans toute sa seigneurie, n’arrivait pas à faire la moindre ombre.
Et le voilà aujourd’hui… Avec son même maudit toupette, sans vision, condescendant, insensible, en même temps vendu à la droite libérale riche et moralisateur nous rappelant qu’on ne gagne pas assez d’argent, comme si on ne le savait pas.
Dire qu’il a failli diriger la première république du Québec; j’en ai des frissons dans le dos.
Quelle déception! Quelle amère et dégoutante déception.
Continuons tout de même.
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