Comme le sujet s'étire, mais tire néanmoins à sa fin, du moins, pour cette dernière sortie de Lucien Bouchard, permettez-moi, si le coeur vous en dit, question de persister dans le labyrinthe bouchardiste, de proposer ma chronique parue ce matin dans The Gazette.
J'y avance, entre autres choses, qu'à force d'admonester les Québécois en leur disant qu'ils ne travaillent pas assez, qu'ils ne sont pas assez tolérants, que seules les solutions de droite sont les bonnes et, maintenant, que les souverainistes devraient passer à un autre appel, M. Bouchard n'est pas une «belle-mère» politique, mais qu'il est plutôt en voie de devenir une mère supérieure ultraconservatrice et grincheuse.
http://www.montrealgazette.com/news/Bouchard+risks+losing+credibility/2584439/story.html
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Avec la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne et le comédien Emmanuel Bilodeau, nous en avons évidemment discuté à notre revue hebdomadaire de l'actualité à l'émission de Christiane Charette. Mais aussi des Jeux de Vancouver, de la saga des écoles ultra-orthodoxes et du calendrier scolaire et autres sujets.
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2009-2010/chronique.asp?idChronique=104219
*** En conclusion sur la «semaine» Lucien Bouchard, cette observation succulente du blogueur Renart Léveillé: «Après avoir lu ce paragraphe dans Le Devoir, je prends avec un grain de sel la sortie de Lucien Bouchard. S'il n'est pas capable de faire le lien entre le port du voile et l'égalité entre les hommes et les femmes, je ne vois pas pourquoi je devrais le prendre au sérieux quand il affirme que la «souveraineté n'est pas réalisable».» http://www.renartleveille.com/faire-confiance-a-lucien-bouchard
(Voir aussi la «caricature» de M. Bouchard qu'il en fait en page d'accueil.)
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Et, maintenant, s'il vous reste encore un tant soit peu de résistance et de patience…. voici la lettre ouverte aux Québécois que le chef libéral fédéral, Michael Ignatieff, fait paraître aujourd'hui sur le site du PLC: http://www.liberal.ca/fr/newsroom/media-releases/17550_lettre-ouverte-de-michael-ignatieff–partageons-nos-reves–et-nos-actions
Un extrait: «M. Bouchard a eu le courage de dire ce que plusieurs pensent tout bas. Plutôt que d'attendre passivement un soi-disant « grand soir », il est primordial pour les Québécois de participer activement aux changements qui se préparent pour le Canada. Ils doivent s'impliquer dans la définition de ce Canada de demain. Il n'existe aucune contradiction entre se sentir fier d'être canadien et fier d'être québécois. Il n'y a donc aucune raison d'hésiter à vouloir façonner le pays à notre image.»
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@ Photos : Globe and Mail
Abracadabra !
– Vous croyiez voir un libéral provincial et un souverariniste péquiste ?
– Et hop !!!
– Vous vous retrouvez subitement devant deux fédéralistes conservateurs !
– Un vrai tour de passe passe !
Finita la commedia !
Applaudisements…
Rideau.
– Bon…
– On vas-tu voir un meilleur show maintenant.. ?
.
@ Une belle ouverture me permettant, si je puis dire, de vous dire tout le bien que je pense du nouveau spectacle – un vrai – de l’humoriste Guy Nantel au théâtre Saint-Denis à Montréal.
Guy Nantel est un des très rares au Québec à faire dans l’humour social et politique et à le faire de manière aussi raffinée et hilarante à la fois.
Le spectacle intitulé «La réforme Nantel» est savoureux, extrêmement drôle et porte même à réflexion. Si vous avez la chance de pouvoir y aller (je crois qu’il y aura des supplémentaires ce printemps, mais c’est à vérifier).
Après la semaine surréaliste que nous venons de passer ici, ces deux heures de pur plaisir furent une méga dose d’oxygène pour le cerveau…
Un extrait: «M. Bouchard a eu le courage de dire ce que plusieurs pensent tout bas. Plutôt que d’attendre passivement un soi-disant « grand soir », il est primordial pour les Québécois de participer activement aux changements qui se préparent pour le Canada. Ils doivent s’impliquer dans la définition de ce Canada de demain. Il n’existe aucune contradiction entre se sentir fier d’être canadien et fier d’être québécois. Il n’y a donc aucune raison d’hésiter à vouloir façonner le pays à notre image.»
Ignatief en sophiste dit ces paroles de couleuvre ci- haut.
Ce qu’il faut plutôt lire en fait.
M. Bouchard a eu le courage de dire ce que plusieurs pensent tout bas. Plutôt que d’attendre passivement un soi-disant « grand soir », il est primordial pour les Québécois qu’ils renoncent à eux mêmes en s’intégrant dans le Canada uni de demain. Il n’existe aucune perte dans le fait de s’assimiler au Canada anglais synonyme de progrès, d’ouverture à l’autre et de libertés. Il n’y a donc aucune raison d’hésiter de maintenir durablement le modèle culturel et politique britannique au Canada donc l’institution du Gouverneur Général.
En politique, il s’agit de décoder, de traduire les véritables idées du sophiste qui n’a jamais su se mettre à la place de l’autre qu’il prétend abusivement comprendre.
En complément, M.Ignatief en toute sincérité -si nous dialoguons-, si vous formiez une coalition gouvernementale entre votre parti et le Parti Conservateur, si vous montriez la vraie couleur de vos attitudes politiques, nous ne pourrions plus vous accuser d’hypocrisie.
-Parce que tout comme Harper, vous avez soutenu la guerre en Irak en 2003, à partir donc de quelle cohérence parlez vous?
Bon voila qu’un chef du PLC fait des mamours à notre grand Lulu-Lucide . Que c’est beau l’harmonie quand même !
C’est assez révélateur de voir tout les individus qui font partie de l’entourage de notre Grand Lucide . Dumont , Charest , Desmarais , Rousseau le nouveau petit chien-chien de Po-Pol et quelques grand fédéralistes qui ont signés le Manifeste pour un Québec Lucide . Facal et Legault semble encore tenir à la souveraineté mais pour combien de temps ? La contamination des forces du marché et du néolibéralisme est beaucoup plus dangereuse que la grippe H1N1 , faudra que nos ex-péquistes se méfient !
Qu’ont en commun ces deux individus de la caricature ? C’est que l’un comme l’autre aspirait à devenir Premier ministre canadien, mais qu’ils se sont rabattus sur un prix de consolation, soit se contenter de la politique provinciale. Le premier des deux aspirants, celui aux cheveux bouclés, s’est pour sa part dit qu’à l’époque où il aurait pu devenir chef du parti conservateur, ses chances de devenir Premier ministre étaient fort minces, compte tenu de la faiblesse évidente de son parti face à ceux de ses adversaires. Le second, celui à la chevelure revêche, qui se voyait en Sir George-Étienne Cartier, s’est fait le même raisonnement, non pas tant parce que son parti tirait de l’arrière comme dans le cas du premier, mais parce qu’il aurait voulu y laisser une marque distinctive, à l’image de cet émule. Dans son cas, c’est le Canada qui n’était pas prêt et qui ne le serait jamais, pouvait-il constater au sortit des pourparlers du lac Meech. Alors, pour lui aussi la politique provinciale devenait un pis aller.
Alors, quel est maintenant leur dénominateur commun en dehors de la rencontre des événements circonstanciels les ayant mené là où ils finirent par se trouver ? C’est leur arrivisme, même de seconde main.
Bonjour à tous,
Et pourtant, Monsieur Michael Ignatieff ne demande surtout pas aux Nationalistes Québécois de voter pour le Parti Libéral du Canada car cela fait des lustres que le < Natural Governing Party> a appris en s’en passer en faisant une loi progressiste sur le Financement des Partis Politiques ! Sachant de bonne foi que le vote des Nationalistes Québécois est essentiellement Conservateur, en contribuant à faire financer le Bloc Québécois par le reste du Canada à 90% pour qu’ils n’aient pas l’air trop indigents car les Nationalistes Québécois n’ont qu’à voter < BLEU > pour ce parti Conservateur un peu plus pastel que bleu royal et le tour est joué !
Finalement, en votant aveuglément pour le Bloc et ce, sans avoir à fouiller dans ses goussets pour ce faire, les Nationalistes Québécois diront merci de cette facon au Parti Libéral du Canada qui n’a besoin que de sa représentation actuelle, soit 15 à 20 circonscriptions pour être reporté au pouvoir. À l’impossible nul n’est tenu, ne jamais l’oublier car les réactionnaires Nationalistes ne votent pas pour quelque chose de meilleur, mais votent CONTRE l’autre ! Donc voter BLEU pour vous en nous appuyant Nous les Libéraux en divisant le vote Conservateur…..Merci, de Erwan Basque.
Le vrai visage de Lucien Bouchard (Par Me Pierre Cloutier):
http://www.vigile.net/Le-vrai-visage-de-Lucien-Bouchard
Monsieur Pomerleau,
Merci pour le lien vers le commentaire de Me Pierre Cloutier. Ouf! C’est pire que tout ce que je pensais à propos de ce boubou à cravate.
En ce qui concerne Iggy, il a manqué la superbe opportunité d’un gouvernement de coalition à Ottawa. Les Québécois ne lui pardonneront jamais. Quoi qu’il en soit, aussi longtemps que le Bloc sera à Ottawa, on aura fort probablement une suite de gouvernements minoritaires conservateurs ou libéraux. On constate bien jusqu’à quel point le Bloc joue un rôle fondamental à Ottawa. Iggy serait mieux de retourner enseigner aux États-Unis.
Qui embrasse trop, mal étreint, M.Bouchard.
Rappellons-nous que tout ça a débuté après la St-Valentin.
Musique: Pris en flagrant délit de tendresse.
http://www.youtube.com/watch?v=lrsbqzUDwJE&feature=related
La sortie de M Bouchard a le mérite de rendre explicite, ce qui était implicite: Tant que le projet souverainiste sera mené par des politiciens qui mangent dans la mains de Paul Desmarais, il demeurera en fait sur la voie de garage.
Il faut donc s’intéresser aux politiciens souverainistes qui ont leurs entrées dans le cercle Desmarais. En les identifiant tôt, on se réserve moins de mauvaises surprises.
Le Globe and Mail a consacré un long reportage pour désigner les 25 personnalisés les plus influentes au Canada. Devinez qui est le premier sur la liste: Paul Desmarais.
Au sujet de M Lucien Bouchard il déclare, entre autre :
“Desmarais befriended Lucien Bouchard when the latter was still a federalist and serving as Canada’s ambassador in Paris, a post to which he was appointed by Desmarais’ closest political soulmate, Brian Mulroney. But Desmarais remained pals with Bouchard even after he betrayed Mulroney, founded the Bloc Québécois and almost won the 1995 referendum. Desmarais always doubted Bouchard was a true separatist…”
(il commenta aussi sur Pierre Marc Johnson et André Boisclair).
http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/article917085.ece
…………………………
Le but de la sortie de M Bouchard. Tester la proposition d’un nouveau parti politique. Bref:
Diviser pour saigner
Faire apparaitre un nouveau parti politique au Québec n’a pour but que de diviser le vote francophone; et ainsi permettre au PLQ de se maintenir au pouvoir et continuer à saigner le Québec : Diviser pour saigner
Ce n’est pas anodin que ce soit La Presse de Paul Dsmarais qui paie le sondage pour voir la réaction de la population à cette proposition d’un nouveau parti politique:
(….)
Si jamais Lucien Bouchard s’aventurait à fonder un nouveau parti politique, il pourrait compter sur 31% de l’électorat, contre 24% pour le PQ de Pauline Marois et 28% pour le PLQ de Jean Charest.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201002/20/01-953593-les-quebecois-daccord-avec-lucien-bouchard.php
JCPomerleau
Monsieur Bouchard a joué aussi tacitement sur la peur en mettant en parallèle l’indépendance et les problèmes économiques plus importants à régler. C’est un peu comme si on nous disait de manière détournée et pas vraiment subtile que l’indépendance du Québec serait non viable économiquement. Hum!
Je pense tout le contraire, le Québec est grand, possède plusieurs universités, a toute la main-d’œuvre nécessaire et les savoir-faire, nous avons des richesses naturelles et hydroélectriques, etc. Le Québec pourrait être économiquement viable, mais le « Power-Cop » de Desmarais et compagnie s’arrangerait pour miner nos chances de succès, car ils ont décidé de notre enclos, nous sommes du bétail.
Je ne sais pas qui sont les endormis qui conseillent le somnambule chef du PLC, mais qui qu’ils soient n’a aucune importance. Ils peuvent donc être grands et sveltes ou, au contraire, grassouillets et nabots, cela importe peu.
Parce que les stratégies que pourraient élaborer ces conseillers se buteront toujours à un handicap majeur qui fera tout dérailler: le patron flotte dans un état second, étant même apparemment inconscient de son état de demi-veille permanent.
Stéphane Dion lui-même était davantage à sa place comme chef libéral que ne l’est Michael Ignatieff… Et quand on songe à quel point Stéphane Dion détonait dans ses fonctions de chef politique, cela en dit long sur les qualifications de son successeur.
Donc, une lettre ouverte aux Québécois de la part de Michael Ignatieff?
Après tout, pourquoi pas… Si ça peut l’occuper et l’amuser un peu en attendant qu’on lui indique éventuellement le chemin de la sortie – et que ses pauvres conseillers (quelque soit leur allure) puissent enfin se creuser les méninges pour un nouveau patron qui, espérons-le, sera un peu plus dynamique et apte que ses prédécesseurs.
@ JCPormerleau,
..Si jamais le vote se divisait trop, il faudra en venir soit – comme je le prône – à l’indépendance par une simple déclaration de l’Assemblée nationale ou, par une action d’initiative citoyenne.
Ceci dit, je n’ai jamais compris pourquoi il fallait nécessairement tout faire la même journée dans un « référendum-marketing », et qu’on ne pouvait pas cumuler les signatures sur plusieurs semaines, voir plusieurs mois ou même une année entière. – Il me semble que comme ça, on finirait bien par l’obtenir ce foutu appui de 50% + 1 des citoyens du Québec !
– CM
L’indépendance pourra se faire par un vote de l’Assemblée nationale :
http://www.vigile.net/L-independance-pourra-se-faire-par
L’erreur fondamentale du PQ :
Le référendum : Une stratégie perdante :
http://www.vigile.net/L-erreur-fondamentale-du-PQ
.
L’indépendance se fait de facto et est ensuite entériné de jure. L’erreur ,est de vouloir faire l’inverse. J’ai expliqué dans un autre poste de quoi il s’agit: Un changement de paradigme.
Je le reprend ici (je m’excuse pour la répétition auprès de ceux qui l’on déjà lue)
………………..
Comment y parvenir. La solution est simple. Il faut changer de paradigme: Fini le Grand soir.
Le choix démocratique majoritaire ne mène pas nécessairement à un chargement de statut. Seul le rapport de force favorable entre l’État du Québec et l’État fédéral y mène. (géopolitique 101). Autrement dis nous serons souverain de facto avant de l’être de jure.
Il nous faut donc batir ce rapport de force favorable. Ce qui veut dire:
Reprendre le contrôle de notre État de la clique qui le saccage allègrement, pendant qu’on parle du Grand soir. Et lui donner plus de consistance pour augmenter sa potentialité, comme ce fut le cas avec la Révolution tranquille.
Il nous faut donc une deuxième Révolution tranquille.
Deux pièces maitresses de ce programme:
Une Constitution d’État (avec une clause de rupture) histoire de préciser les termes politiques et juridiques de notre État; incluant une charte de laicité, un code de citoyenneté et notre Charte des droit (pour baliser ainsi le problème des accommodements, entre autre).
Et une stratégie d’État d’envergure pour établir notre indépendance énergétique (telle que proposée par le collectif MCN21)
Ces deux mesures, pourrait préciser les assises du nouvel État du Québec. Et créer une dynamique, à partir d’une politique volontariste (assumer systématiquement les rapports de forces là ou ils sont favorables) qui mènerait à la rupture du cadre constitutionnel.
Une des proposition que le Québec pourrait faire à une majorité de provinces serait de renoncer à la péréquation en échange de l’élimination des dédoublement du système fédéral.
Au final vous auriez un État du Québec ayant fait un gain de potentialité qui rendrait la rupture inévitable. Ottawa ne serait pas chaud à cette perspective mais l’Alberta , et la majorité des provinces pourrait adhérer à ce plan.
Très simple. Ce qui nous manque ce sont des politiciens qui aient un minimum de doctrine dÉtat. Celle qui nous fait cruellement
Bonjour à tous,
Avec Monsieur Lucien Bouchard avec sa lucidité retrouvée qui est maintenant plus près du pragmatisme de Monsieur Michael Ignatieff que des < marchands de brouillard > que sont les irréductibles fabulateurs nationalistes du Québec, attendez donc pour voir ! Dans les années 1960, nos deux compatriotes furent des admirateurs de Monsieur Pierre-Elliot Trudeau dans sa froide logique de < La Raison avant la Passion >…….Ainsi, et comme Monsieur Pierre-Elliot Trudeau dans un passé pas si lointain, Monsieur Lucien Bouchard et Monsieur Michael Ignatieff dans un énoncé commun vous diront à vous les Nationalistes Québécois que : < C'est fini les folies ! >. Emballez ce qui vous restes de rêves et allez faire un < beau dodo >……..Merci, Erwan Basque.
Lucien Bouchard en tant qu’hypothèque.
D’abord, quelques phrases sur ce sondage fait en trois jours dans La Presse, la nouvelle des propos fumistes de Bouchard étant rapportée à la télé, radio et web mercredi, interprété dans les journaux papiers jeudi. C’est la preuve qu’un sondage si positif envers L.Bouchard et fait si rapidement aujourd’hui samedi qu’il y a anguille sous roche.
À croire qu’il y aurait eu concertation entre Power Corporation et notre éminent Lucien, l’affairiste des 9 dernières années pour préparer ce coup d’affaissement envers la dignité de la nation québécoise s’attaquant par ricochet au Parti Québécois et à Pauline Marois. On n’est pas membre de plusieurs conseils d’administration sans connaître des liens troubles avec les grands dirigeants d’entreprises et magnats de la finance dont Paul Desmarais. Ce n’est pas une question de complot simpliste mais de rapports incestueux entre anciens politiciens diplômés de droit et gens d’affaires.
Critères qui concernent directement Lucien Bouchard depuis 2001 et qui reste par son itinéraire un mystère sur le plan politique s’étant enthousiasmé d’abord pour le french power de Trudeau avant de devenir un admirateur de René Lévesque puis de devenir un acteur dans le -beau risque- conservateur de Mulroney pour rencontrer étrangement ensuite une période radicale de souverainiste de 1990 à 1996. Pour finir par la suite par se transformer en premier ministre conservateur du Québec sous le label emprunté péquiste pour finalement démissionner de son poste avec fracas.
Cet homme qui s’est enthousiasmé d’abord avec naïveté pour le Pierre Trudeau de 1968 et sa loi des langues officielles tout comme plus tard pour une réforme du fédéralisme sous Mulroney peut très bien précisément depuis 2000 avoir succombé à une prétendue vertu de réalisme politique, le faisant redevenir ce que au fond de lui même il a toujours été un fédéraliste. Quant à sa sensibilité sociale, là il aura été constant se déterminant comme de centre droit. On peut néanmoins lui reprocher d’avoir kidnappé le PQ en tant que pm et d’en avoir évacué sa dimension sociale démocrate sous son règne.
Tout cela pour dire qu’avec un tel cheminement erratique en (risquant le pléonasme) fait d’hésitations, de tels retournements sur le plan national, il ne faut pas accorder au final tant d’attention aux paroles de ce Bouchard qui par sa sensibilité politique régionale et conservatrice sur le plan économique aurait pu à une autre époque et par le hasard de la naissance avoir été le lieutenant de Maurice Duplessis!
Qu’aujourd’hui, L.Bouchard se soit rapproché de Power Corporation ne devrait pas tant surprendre considérant que sa période radicale 90-96 n’aura été qu’un épisode dans son parcours. Avec le recul cela se perçoit et avec encore plus de recul ce sera tout à fait clair. L’ironie étant que Bouchard bénéficie des mêmes sondages Gesca que son ancien adversaire Charest et que maintenant les deux anciens ministres de Mulroney sont redevenus complices.
L’histoire retiendra que la crédibilité et la cohérence politique ne trouvera qu’un nom celui de Jacques Parizeau et que ce dernier se sera peut être révélé supérieur aux noms illustres des Louis Joseph Papineau et René Lévesque.
Lucien Bouchard, expression type du Québécois qui parfois se rappelle de son passé aventureux de coureur des bois mais qui en fait dans son bungalow frissonne sur les conditions de son hypothèque?
Toute vérité n’est pas bonne à dire, et les brasseurs de cages risquent toujours d’être mal vus par leurs résidants…
Il aura suffi que l’ex-politicien charismatique de la veille du dernier référendum, celui qui avait su galvaniser les troupes souverainistes et les mener dangereusement proche du but, se lève et donne l’heure juste pour qu’on lui prête conséquemment les pires acoquinements.
Et c’est ainsi qu’on a entrepris de déboulonner sa statue: Lucien Bouchard a eu un parcours politique trouble et opportuniste, et n’a toujours été qu’un fédéraliste conservateur, se plaît-on à nous marteler à présent.
En somme, parce qu’il dit aujourd’hui ce que les troupes préfèrent ne pas entendre, on s’en prend à sa crédibilité, autant sa crédibilité d’hier que celle du moment.
Vaut apparemment mieux ne pas faire preuve de trop de lucidité par ici… Sinon, il y a un fort risque d’être très mal vu. Parce que la lucidité, ce n’est pas très rassembleur, n’est-ce pas?
Il n’y a pas de différence d’appréciation du contexte entre Mme Marois et M Bouchard sur les perspectives d’un Référendum. Toutes deux ne le voit pas apparaitre à l’horizon. Et c’est une bonne nouvelle car nous ne sommes pas des référendiste. Le sondage nous confirme que le peuple a rejeteé (d’instinct) depuis un bon moment déjà cette démarche; les élites sont en décalage horaire, mais finalement elles s’ajustent au CHANGEMENT DE PARADIGME !
La sortie de M Bouchard s’inscrit dans ce nouveau contexte. L’idée d’un nouveau parti politique qui rallierait transfuges du PLQ (condition pour que M Legault embarque, selon la rumeur) aurait le mérite de faire tombé immédiatement le gouvernement Charest qui saigne présentement notre État. Un grand soulagement qu’en apparence, parce que ce nouveau parti, dirigé en sous mains par M Bouchard et le réseau Desmarais, ne serait pas une alternative qui nous débarrasserait de ces réseau qui saigne l’État.
Bref continuons à brasser les cartes. Et si Duceppe venait remplacer Mme Marois dépassé par les évènements. Le temps presse, avant d’arriver au bout de notre sang.
Certains parlent de la souveraineté comme d’un risque lorsqu’en fait un État bénéficiant des moyens requis pour assurer l’épanouissement de la nation ne peut que par la création du pays procurer cette fierté collective qui nous fait défaut et qui est l’une des causes relevant de l’inconscient qui peut expliquer le décrochage scolaire chez les jeunes francophones par rapport à leur équivalent, les jeunes anglophones qui eux au Québec l’ont ce sentiment du pays canadien. Nos jeunes ne l’ont pas ce sentiment du pays québécois, il n’existe pas. Il existe seulement en tant que pays vécu dans le cadre d’une province aux pouvoirs limités et dénué de reconnaissance internationale.
Des intellectuels comme les réalisateurs Pierre Perreault et P.Falardeau, l’historien Yvan Lamonde ont identifiés le péril d’un problème identitaire québécois. Pierre Falardeau avec son personnage d’Elvis a fait quoi sinon que d’en parler de cette plus que vraisemblable aliénation culturelle. Le personnage d’Elvis qui se proclame: -Québécois Canadien français francophone-, le vidéo permettant de mieux voir cette auto définition absurde.
L.Bouchard fait fi de la réalité culturelle et historique du Québec après l’avoir reconnu, il s’écrase maintenant. Il ne mérite pas d’être félicité.
Personne n’a parlé que le fédéralisme libéral provincial est radical, le PLQ ne propose plus la réparation du statut du Québec dans la constitution canadienne et de fait le Canada. Le PLQ ne serait pas radical selon les médias parce qu’il proposerait le statut quo. Attention. Le statu quo par exemple différemment pour les É.U ou Haïti peut être l’annonce d’une catastrophe. Catastrophe économique pour l’Amérique U.S, catastrophe naturelle et sociale pour Haïti. Le Québec ne connaît pas lui l’indépendance qui lui procurerait des moyens d’expressions, de mise en valeur collective et de libertés accrues. Pire l’incertitude linguistique ne garantit pas le maintien d’un Québec majoritairement de langue française dans la province même d’ici 40 à 70 ans, Montréal s’avérant le coeur du problème.
Lucien Bouchard dit que le PQ est radical à l’heure ou Pauline Marois se fait traiter de bourgeoise que ses visées de souveraineté progressive ne satisfont pas un certain type de souverainistes plus pressés. Pendant que le PLQ fait de la pure gestion et incompétente du Québec en plus et qu’il s’est radicalisé dans son refus des intérêts nationaux québécois.
Un intervenant ici qui défend l’idée d’un gouvernement québécois responsable qui agit point par point pour améliorer la situation politique des Québécois sait que le pire est l’inaction. Dans l’opinion, nous reconnaissons les gens résignés des gens qui sont résistants. Or, les résignés n’ont pas à se faire assommer par les chantres de la fatalité que sont par exemple les frères Gérard et Lucien Bouchard.
Marrissal parle d’un troisième parti comme en fait état J.C.Pomerleau mais aussi du vide politique du PLQ. Concession de sa part à un minimum d’objectivité journalistique. Si quand même on ose parler du néant libéral de Charest dans La Presse.. M.Perrier.
http://www.youtube.com/watch?v=lZS7sOOpELI
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/vincent-marissal/201002/20/01-953610-combler-le-vide.php
Les déclarations de Lucien Bouchard sont complètement déplacées et non pertinentes. C’est quoi cette idée saugrenue de reprocher au Parti Québécois, un parti d’abord et avant tout souverainiste, de parler de souveraineté, de « prioriser » cette idée? Si un parti souverainiste doit cesser de parler de souveraineté, aussi bien lui demander carrément de se saborder. Demande-t-on au Parti Vert de mettre son discours écologique de côté pour se concentrer sur le problème des finances publiques? Demande-t-on à Québec Solidaire, un parti socialiste, de cesser de parler d’un partage des richesses plus équitable pour consacrer son discours à l’assainissement des finances publiques?
Pourquoi ne peut-on pas parler de finances publiques et de souveraineté dans une même journée? Est-ce que tous les citoyens doivent se préoccuper uniquement des finances publiques, 24 heures sur 24, 7 jours par semaine, 365 jours par année, jusqu’à ce que le problème semble être réglé? J’attends d’un gouvernement responsable et compétent qu’il puisse mener de front plusieurs dossiers à la fois, qu’il puisse s’occuper des finances publiques et de la place de la nation québécoise sur la planète.
Et puis, c’est quoi cette supposée « urgence » des propos de Lucien Bouchard? Pourquoi nous sort-il ces idées à ce moment-ci? La souveraineté du Québec ne pointe pas à l’horizon. Tout le monde sait qu’il n’y aura pas d’élections avant 3 ans, qu’il n’y aura pas de référendum avant au moins 4 ans et que le gouvernement actuel est profondément fédéraliste. C’est ce gouvernement qui a le contrôle complet de l’agenda politique et des priorités de l’État. Ce gouvernement n’a qu’à mettre ses priorités du côté des finances publiques et ne pas se préoccuper de l’option souverainiste. Ce n’est pas l’opposition qui impose l’agenda politique du gouvernement. Pourquoi vouloir bâillonner l’opposition quand le gouvernement est en plein contrôle de ses priorités et qu’il est majoritaire? Une tendance totalitaire peut-être?
Selon moi la sortie de Lucien Bouchard avait pour but de détourner l’attention médiatique des préoccupations des québécois sur la place du Québec dans le cirque olympique et sur les pressions publiques pour une commission d’enquête sur les malversations dans l’industrie de la construction.
Que 57% des québécois donnent raison à Lucien Bouchard et ne désirent pas un autre référendum n’a rien d’étonnant. C’est la proportion exacte des québécois qui diraient non maintenant à une question portant sur la souveraineté. Ces gens-là ne veulent pas d’un référendum parce qu’ils ont peur de le perdre. Il suffirait que seulement 7% des québécois passent du camp fédéraliste au camp souverainiste pour que ce dernier ait des chances de gagner un référendum. Ça fait peur aux fédéralistes, bien sûr. Jean Charest va certainement brandir ce 57% dans les prochains jours, oubliant les plus récents sondages qui confirment un taux d’insatisfaction envers son gouvernement de plus de 60% et le fait que plus de 80% des québécois réclament une enquête publique sur l’industrie de la construction.
Concernant la question des accommodements raisonnables, 75% des québécois trouvent le gouvernement Charest trop accommodant. Enlever ceux qui bénéficient de ces accommodements et c’est probablement 100% de ceux qui restent qui s’y opposent. Sauf Lucien Bouchard, bien entendu. Il n’en voit pas l’utilité, affirmant n’avoir jamais vu, en personne, une femme porter la burqa dans son entourage. Faut-il attendre que Lucien Bouchard voit des burqas partout pour légiférer ou ne vaut-il pas mieux justement interdire le port de cet habit de camouflage avant qu’il soit trop répandu?
Il faudrait voir également à accorder une place à la majorité francophone québécoise dans le gouvernement québécois. Cette majorité est tenue à l’écart du pouvoir depuis 7 ans. C’est complètement absurde et contre productif pour le Québec. Actuellement c’est un regroupement de minorités qui nous gouverne. Ça n’a aucun bon sens.
Il y a certainement des raisons cachées pour que Lucien Bouchard fasse une si virulente sortie contre la souveraineté alors qu’elle n’est même pas présente dans un proche horizon. Je soupçonne Jean Charest de vouloir bientôt tenter sa chance du côté fédéral. Il rêve depuis toujours de devenir maître du Canada. Il doit en avoir assez d’être simple premier ministre du petit Québec. Peut-être que Lucien Bouchard songe à un retour en politique, à la direction du gouvernement québécois, sous la bannière du PLQ cette fois-ci. Après tout c’est Popol qui contrôle la politique québécoise et Lucien Bouchard est devenu un ami de Popol depuis qu’il a déserté la direction du Parti Québécois. Deux hommes de paille, profondément conservateurs, à la gouvernance du Canada et du Québec est une perspective qui doit réjouir profondément le Popol en question.
Bonjour à tous,
En constatant toutes les extrapolations, toutes les hypothèses, toutes les fabrications imaginaires, tout le pelletage d’avenues et de possibilités par en avant des Nationalistes Québécois,il est pertinent de constater que les déclarations de Monsieur Lucien Bouchard ont fait mal, et même très mal à la Cause Nationale qui est portée par le Parti Québécois dirigé par Madame Pauline Marois. Avec la pléthore de < pseudo scandales > gonflés par les médias pour étourdir la masse de bien pensants, dans l’exagération totale et l’hyperbole, après 7 années de pouvoir aux Libéraux de Monsieur Jean Charest et bientôt 3 autres années de plus à la fin du mandat, la Cause Nationale ne lève pas tout simplement !
En effet, dans l’imaginaire des Québécois, les questions référendaires de 1980 et de 1995 sont restées et sondages après sondages, les résultats obtenus de ces coups de sonde sont tout simplement négatifs même avec ces questions < molles > qui ne reviendront jamais dans le décor si un hypothétique référendum arrivait dans la semaine des quatre jeudis….Car aussi bien se faire tout de suite à l’idée que si référendum il y a, la question sera très < claire > et elle sera dictée d’un commun accord entre les deux parties concernées, soit Ottawa et Québec.
En outre, il serait beaucoup plus sage et réaliste d’envisager que, au lieu de continuer sur la < vieille cassette > qui porte son lot d’astuces, les Nationalistes qui se refusent de voir la réalité en pleine face tomberont de haut soit tôt ou tard,car cela dépend surtout de leur capacité d’encaissement et aussi de cette habitude ancrée en eux du < déni > qui les porte et sans ce déni, tout s’écroule et ils le savent bien et comme disait si bien Monsieur Mario Dumont : Qu’ils ne veulent surtout pas savoir, mais croire…….
Finalement, aussi bien se convaincre tout de suite que les questions posées lors des deux référendums précédents ne reviendront plus jamais dans le décor car la Loi sur la Clarté de Monsieur Stéphane Dion votée pour encadrer et fournir un cadre juridique à un hypothétique référendum à venir au Québec a déjà servi pour baliser le référendum de 2006 au Monténégro et a en quelque sorte établi pour la Communauté Internationale une forme de < jurisprudence > sur tous les référendums sur les < sécessions > à venir au niveau planétaire…..Et surtout ne pas oublier que l’aura de Monsieur Stéphane Dion sur la Commission de Venise est omniprésent et que cet habit fait sur mesure pour encadrer les dérapages des Nationalistes Québécois par les astuces et toutes les entourloupettes passées a déjà servi pour le Monténégro et que dans le 21ème siècle, la Communauté Internationale ne laissera pas se briser un pays du G7 dans la confusion avec toutes les séquelles qui pourraient en résulter……Et s’il a déjà servi si bien le référendum Monténégrin, ne pensez surtout pas que cet habit sur mesure < dans la clarté > ne servira pas à l’usage auquel il était destiné……Et soyez clair, c’est tout ce qui importera désormais ! Merci, de Erwan Basque.
En tout cas, en fin de course une évidence s’impose: le masque est enfin tombé.
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