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La langue de «chez-nous»?

@ Photo: http://bilan.usherbrooke.ca/voutes/voute3/glossaireparlerfrancaiscanada_1930.jpg

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Un livre que j'ai très, très, très hâte de lire: Main basse sur la langue, idéologie et interventionnisme linguistique au Québec de Lionel Meney, publié aux éditions Liber.

Voir cette entrevue avec l'auteur: http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/283613/l-entrevue-lionel-meney-ou-le-cauchemar-des-endogenistes

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Pour vous donner une toute petite idée du coeur du problème abordé par l'auteur, cet extrait de l'entrevue: «De travaux en travaux, les endogénistes répètent qu'il existe un «consensus» sur l'existence d'un «français standard québécois». M. Meney dit refuser cette «chape de plomb». «Affirmer qu'il y a consensus, c'est dénier à ceux qui ont une opinion différente la possibilité même de l'exprimer», dit-il. «Quand ils font des consultations ou organisent des colloques sur ce consensus, les endogénistes évitent soigneusement d'inviter ceux qui ne pensent pas comme eux», se plaint-il.»

Après tout, au Québec, incluant dans le merveilleux monde de la politique, des finances publiques et combien d'autres encore, nous n'en sommes quand même pas à un faux consensus près!

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J'avoue que le sujet «français standard québécois versus le français standard international» m'intéresse depuis très longtemps. (Le glossaire datant de 1930 photographié ci-haut montre aussi que cette question date de bien avant notre époque!)

Je vous avouerai toutefois que je partage encore et toujours le point de vue de Pierre Bourgault : «En 1979, Pierre Bourgault dénonçait le «pire des séparatismes». Lequel? Celui qui consiste à «vouloir à tout prix nous en tenir à la langue québécoise en tout temps et en tout lieu». Il ne reniait pas le «québécois correct» dont il est parfaitement normal de «faire usage entre nous». Mais il ajoutait que, comme Québécois, nous devons «viser à abattre nos frontières linguistiques pour nous permettre de communiquer avec tous les francophones du monde»

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Il n'est donc pas question ici de verser dans le «purisme» ou de nier nos racines et notre culture. Bien au contraire. Car défendre la nécessité de maîtriser le français standard international par souci de libération économique et culturelle, autant individuelle que collective, peut très bien se concilier avec le théâtre d'un Michel Tremblay, entre autres créateurs – un joyau de notre culture!

Bref, j'ai très, très, très hâte de lire ce livre…

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