«Diantre!», comme dirait Yves Michaud, on n'aura même pas eu le temps de s'ennuyer…
«Quelques jours après sa sortie contre le PQ, Lucien Bouchard reprend la parole pour réclamer un dégel des droits de scolarité à l'université.
Aux côtés de 16 personnalités – dont Joseph Facal et Monique Jérôme-Forget, Lucien Bouchard demande en contrepartie des programmes de soutien à l'accès aux études et l'engagement du gouvernement à maintenir son niveau de financement des universités. «Le Québec a mal à ses universités. Le mal n'est pas incurable, le rhume est chronique», a déclaré Lucien Bouchard.Plus de détails à venir.»
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Entendu Benoît Dutrizac poser cette question fort pertinente sur les ondes de 98.5 FM, à savoir si on réviserait aussi, mais à la baisse, les salaires impressionnants des doyens et de la brochette de cadres qui peuplent nos universités? Question de contribuer, eux aussi, à l'assainissement des finances publiques qu'ils disent tant souhaiter en autant, bien entendu, que ça ne touche que la classe moyenne, les travailleurs à petits salaires, les étudiants, etc., mais pas eux.
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Eh bien. Tenez donc. Sans surprise aucune, la Commission des jeunes de l'ADQ vient tout juste d'émettre un communiqué de presse exprimant son «enthousiasme» face à cette dernière proposition de M. Bouchard & cie, qu'il voit évidemment comme leur apportant une «caution morale»…
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Et pour ceux et celles désirant entendre également un point de vue différent du discours des Lucides, le collectif d'économistes «Économie autrement» tiendra une rencontre spéciale sur les finances publiques ce mercredi, 24 février, 19h00, au 1212 rue Panet à Montréal.
Voir: http://www.economieautrement.org/ (cliquez sur «événements»)
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Maintenant, pour ce qui est du fond de la question de la hausse des frais de scolarité, quelques observations:
– La proposition de M. Bouchard & cie peut sembler à certains intéressante à première vue. Ainsi, les universités deviendraient maîtresses de leur propre grille tarifaire, si on peut dire. Quoique le coup récent de McGill – facturant en toute impunité face au ministère de l'Éducation, des frais scandaleusement élevés de plus de 30 000$ pour leur MBA -, démontre que dans les faits, Québec est parfaitement capable de verser dans le laissez-faire le plus total.
– Ce groupe propose aussi, entre autres choses, de moduler les frais de scolarité selon la spécialité. Ex: des cours en histoire ou en science politique coûteraient beaucoup moins en frais de scolarité que des cours en médecine, en droit ou je ne sais quelle autre profession non seulement plus lucrative, mais aussi, par hasard, dont le pouvoir d'influence dans la société est nettement supérieur à la moyenne.
– Bien sûr, on augmenterait les sommes réservées aux bourses aux étudiants «moins fortunés»… Mais comme on peut soupçonner que les revenus pour se qualifier à de telles bourses seraient tellement bas dans les faits, que ces bourses pour les plus «pauvres», comme c'est le cas dans de nombreux États où les frais de cours sont élevés, risqueraient d'échapper à de nombreux enfants de classe moyenne qui, aux prises avec des frais nettement majorés, se trouveraient ainsi incapables d'étudier dans certains disciplines devenues plus «dispendieuses».
Conclusion: le risque est ici de recréer un système où les fils de familles mieux nanties – et aujourdhui, les filles aussi -, auraient de meilleurs chances et moyens de poursuivre des études en médecine et en droit, entre autres.
Et ce n'est pas parce qu'une fois terminées leurs études, on les laisserait rembourser leur plus grosse dette selon leurs revenus que cela changerait quoi que ce soit au fait très fondamental suivant: lorsqu'on est aux études et qu'on a moins ou pas assez d'argent pour payer les frais de scolarité LORSQU'ILS SONT DÛS, eh bien, on passe son tour…
Est-ce que quelqu'un dans les hautes sphères de La Belle Province se souvient encore de ce concept que l'on nommait autrefois l'«égalité des chances»?
Et est-ce que quelqu'un, là haut, se souvient encore que cette égalité des chances se doit de passer par une fiscalité plus équitable avant de poser des obstacles à l'accession pour les moins fortunés?
À cette enseigne, une déclaration récente et étonnante faite au Devoir par le recteur de l'Université Laval, Denis Brière, illustrait parfaitement bien cette amnésie et cet hyper individualisme dont souffrent certains des «patrons» de nos universités, alors qu'il déclarait que même s'il en coûtait 40 000$ par année pour étudier en médecine, il n'aurait aucune diminution dans le nombre d'étudiants…
En effet! La question, par contre, est de savoir de quel milieu socio-économique ces étudiants devraient-ils provenir pour avoir les moyens de couvrir de tels frais?
Et puis, dans les faits, qu'en est-il du sous-financement des universités, soit de ce plus ou moins 500$ millions qui leur manque?
Eh bien, ce 500$ millions, c'est en fait la valeur annuelle, et donc récurrente pour le Québec, d'un seul demi-point à peine de TPS (***).
D'où l'urgence de récupérer les points laissés vacants par Ottawa.
Et d'où l'erreur de ne pas l'avoir fait jusqu'ici.
Donc, nul besoin de risquer de restreindre l'accès à certaines spécialités pour des étudiants de classe moyenne ou moins fortunés au nom de la récupération de ces 500$ millions.
(***) La taxe de vente, contrairement aux tarifs, est une mesure progressive et non régressive, puisqu'elle touche la consommation de biens privés, et non publics, et suit donc la capacité de dépenser des particuliers….
Rappelons aussi que nos universités sont en général excellentes, puisque les étudiants d'ici sont facilement admis aux cycles supérieurs des meilleurs universités du monde.
Et maintenant, pour les questions qui tuent.
– Sait-on que beaucoup d'entreprises choisissent de s'établir au Canada plutôt qu'aux États-Unis parce que les frais médicaux et les frais de scolarité sont moins élevés que chez-eux?
– Sait-on que les coûts du système américain d'éducation sont tels que ce dernier ne parvient pas à générer suffisamment d'étudiants pour les cycles supérieurs?
– Et qu'en est-il de la gestion de nos universités ?
– Pourquoi y a-t-il autant de cadres et d'administrateurs? Pourquoi sont-ils souvent mieux payés que les professeurs, et encore bien plus que les chargés de cours? Et ce, souvent à formation égale et parfois même, à formation moindre?
Etc., etc., etc….
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@ Photo: Mathieu Bélanger, Reuters
Premièrement je ne sais pas pour vous mais cette photo de Lulu-Lucide est représentative de l’individu. Probablement que le photographe a mis un miroir devant Monsieur pour qu’il puisse se contempler, ce qui nous donne ce sourire de satisfaction.
Lulu-Lucide, le Gourou de la saine gestion du Québec est bien sûr pour le dégel des frais de scolarité ! Tout ce qui peut être récupéré comme somme d’argent sans JAMAIS toucher à ses petits amis de la finance est bienvenue. J’aimerais beaucoup l’entendre sur les négociations de secteur publique mais comme notre Narcisse national ambitionne peut-être un retour en politique il se garde bien de ne pas top brasser la cage.
Et nos merveilleux médias qui en donnent beaucoup plus que le client en demande sur les réflexions ouvertes de notre nouveau messie !!!!!
Soyez-sûr madame Legault que le point de vue des économistes du collectif » une économie différente » sera ridiculisé par la majorité des médias régulier . Ils se feront traiter d’irresponsables de la go-gauche mener par l’impitoyable clic du Plateau …Brrrrrrrrr …!
Lucien « La Belle-Mère » Bouchard prend un peu trop le goût de fourrer son grand nez dans l’administration de l’État. Si ses démangeaisons le font trop souffrir il devrait effectuer un retour immédiat en politique active. Je ne le dirai pas trop fort, de peur qu’il l’entende, car j’ai bien l’impression qu’il meurt d’envie d’entendre « Lucien… Revient! »
Oh non! Je ne formulerai pas une telle supplication. Lucien nous a mené à un cheveu de la souveraineté mais le reste de son oeuvre a mené temporairement le PQ au bord de l’abîme. Le Québec a-t-il besoin d’un autre homme tout aussi à droite que John James Charest, Stephen Harper ou Mario Dumont?
Avec ce panier de mesures, tout aussi antidémocratiques les unes que les autres, car elles ne tiennent pas compte de la fortune des payeurs de ces taxes proposées, la flicaille intellectuelle de la bourgeoisie, représentée par cette armée de soi disant lucides, tente de nous faire avaler ses propositions comme étant le seul remède possible pour faire face aux difficultés financières de l’État, lequel s’est pourtant mis lui-même dans cette position avec ce gouvernement, en abaissant les impôts à partir de fonds destinés à l’éducation et à la santé et en ne prenant pas des mesures significatives pour neutraliser les évasions fiscales ou la dilapidation des fonds publics par le système de la corruption organisée en matière de contrats publics.
S’il doit y avoir des payeurs, il faut que ce soit tous les citoyens, corporatifs ou non, au-dessus de tout soupçon ou non, qui passent à la caisse et qu’ils ne le fassent surtout pas à partir des impôts indirects qui prélèvent leur livre de chair sans égards à la fortune du patient.
M. Landry, héritier spirituel de M. René Lévesque, dixit M. Landry lui-même, a trouvé la solution au problème de l’éducation : la gratuité scolaire. On trouve cette approche dans de nombreux pays.
Je crois aussi à la gratuité scolaire, pour ceux qui ont le potentiel requis. On rembourse toute notre vie avec nos taxes et nos impôts, comme ils font dans les autres pays.
Sommes-nous démunis au point de ne pas nous permettre cette solution accessible aux autres pays?
C’est curieux qu’il ne soit pas sorti pour l’enquête sur la construction et pour dénoncer Charest qui est en train de détruire le Québec morceaux par morceaux et le trou noir que Charest nous prédisait au dernier référendum c’est aujourd’hui qu’ on est dedans.Apres nous avoir demandé des sacrifices quand il était P.M sa semble pas le déranger de voir Charest nous remettre dans le trou de 5a6millards.Esce que c’est Démarais qui paye pour les études de ses garçons?Qu’il retourne travailler pour ses amis Juif et Henri-Paul Rousseau.
À Monsieur Mitriou qui dit :
« Le Québec a-t-il besoin d’un autre homme tout aussi à droite que John James Charest, Stephen Harper ou Mario Dumont ? »
Vous avez tout compris Monsieur Mitriou.
Icitte.. T’au Kubec…
Y’a pus presque que rien que de d’ça : d’la drette..
..- D’la drette.? – En voulez-vous-tu ?
– En v’la !!!
– Viande à chien !!
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…C’est curieux qu’il (Lucien) ne soit pas sorti pour l’enquête sur la construction et pour dénoncer Charest qui est en train de détruire le Québec morceaux par morceaux…
Nous dit madame d’Aigle…
Bien..
Moi aussi je l’dis !
.
Et toutes ces bonnes gens n’ont surtout pas contribué au rhume des universités durant leur passage au pouvoir, non, surtout pas…
« Diantre! », Mme Legault, vous parliez de Guy Nantel, mais où est donc Oscar Wilde pour leur tirer le portrait à ces cochons de bourgeois !
Lucien Bouchard est bien rapide pour réclamer un dégel des frais de scolarité. Il a pris le goût à son nouveau rôle de belle-mère.
Il devrait réclamer haut et fort une enquête publique sur la corruption dans l’industrie de la construction et les firmes d’ingénierie: il verrait qu’il y a là de l’argent à récupérer pour les universités. D’ailleurs, le nez qu’il s’est mis dans l’affaire Busac devrait l’en avoir informé suffisamment.
Il s’empressait beaucoup moins à réclamer des éclaircissements dans la perte des 40 milliards de la Caisse de dépôt, se contentant de façon très suspecte du spectacle de HPR devant une Chambre de commerce dont toutes les tables avaient été achetées par les amis, dont la famille Desmarais.
Lucien ne renifle pas toujours là où ça pue vraiment.
Pourquoi détourne-t-il la tête?
Ce n’est pas curieux, c’est logique…..des amitiés ça se soigne…
Il temps au peuple quebecois de comprendre qu’il y a beaucoup trop de services qu’ils ne sont pas capables de payer. Pour l’instant vous pouvez compter sur l’argent de l’Alberta, mais ca ne vas pas durer. Il y a 3 solutions, soit que vous coupez dans les services, soit que vous devenez plus efficace, soit que vous augmentez les impots. Mais il risque d’avoir une fuite des capitaux car c’est deja ici au Quebec que les taux d’impositions sont les plus eleves.
La lucidité, je l’ai dans mon froc… ( prise#3)
http://www.youtube.com/watch?v=bg31LEKn_dg
Mme Legault a encore une fois mis le doigt sur le bobo : «l’égalité des chances». Peu importe qu’ils aient des enfants ou pas, tous les adultes sont responsables de tous les enfants. Tous les adultes doivent faire leur part pour que tous les enfants soient protégés, nourris, éduqués, aimés…
Le sang qui coule dans nos veines, on ne l’a pas inventé, on l’a reçu en héritage de nos ancêtres. Les mots qui circulent dans nos têtes, on les a aussi reçu de ceux et celles qui nous ont précédé. Les gens qui ne veulent pas faire leur part pour transmettre ce patrimoine commun ne méritent pas l’air qu’ils respirent.
Personnellement, je ne vois aucun lien entre la richesse d’une personne et sa valeur individuelle. Il y a des gens qui travaillent très fort pour presque rien, il y en a d’autres qui ont plein d’argent sans avoir jamais rien fait d’utile pour la société. Alors pour la survie de l’humanité, il est préférable de donner une chance égale à tous plutôt que de mettre tous nos oeufs dans le panier des enfants des riches.
J’ai bien peur qu’à elle seule la voix des étudiants et des moins bien nantis ne puisse se faire entendre comme elle se doit. Le patronat ainsi que les élites politiques semblent diriger le Québec vers un endroit qui ne plaît pas du tout à ma génération. Je vois difficilement comment il me serait possible de poursuivre mes études universitaires si le coût de ces dernières augmentait de façon aussi significative. Disons que le prix d’une session passe de 1500$ à 5000$, cela voudrait dire que je devrait me préparer d’ici 2012 à payer 7000$ de plus par année. Puis-je espérer que l’aide financière se bonifiera de la même façon? Parce que je reçois actuellement le strict minimum, 3000$ par année, en prêts seulement. Je vois donc bien mal comment il me serait possible de payer 7000$ de plus par année avec un salaire de 9,85 de l’heure. Je fais partie de cette classe moyenne, ni riche, ni pauvre, qui, malgré l’aide financière, doit travailler 35 heures par semaine pour payer les différents coûts de la vie et ce, en étant aux études à temps plein. Les voix que l’on entend présentement sont celles qui d’ici 20 ans, vivront aux crochets de la société au moment de leur retraite. Ce sera donc moi qui paierai pour les soins et les coûts reliés à leur retraite. Ce serait apprécié de me donner une petite pause avant de me surcharger, question que je puisse au moins finir mes études avant de devoir supporter le poids de la croissance démographique. On lance ces temps-ci beaucoup l’idée que ces idées « contribuent au débat public ». Il ne s’agit toutefois pas d’un réel débat si les seuls participants sont ceux de l’élite politique et du patronat. Je souhaiterais entendre davantage de voix comme la votre Mme Legault afin d’établir les assises d’un réel débat sur l’avenir du Québec et de ma génération. Entendre des voix tout aussi lucides, mais orientées différemment. Il est temps que certains intellectuels accompagnent les étudiants dans leur combat pour une pensée nouvelle et tout aussi valable, afin que ces derniers puissent bénéficier d’une meilleure crédibilité et d’une plus grande visibilité.
Il y a des valeurs sociales qu’on doit défendre à tout prix. L’accès à l’éducation ne se négocie pas. Plus ça va, plus je crois que tous les syndicats, les travailleurs, les étudiants et professeurs devraient déclencher une grande grève générale illimitée. On doit faire entendre haut et fort notre plus profond désaccord.
Tous nés pour un p’tit pain?
Sacré Lucide ! Encore un fois une déclaration pour nous faire réaliser à quel point nous ne sommes que des pas grand-choses qu’on vole litéralement les gouvernements,,, malgré les impots et les taxes que nous payons. En substance, ça revient à dire: NOUS SOMMES TOUS DES TROUs DE C… En tout cas, voilà une autre belle démonstration patente le « comment il est facile de tomber dans la facilité » ! Un peu à l’image des trois autres gugus qui nous ont dit la même chose (tdc) et qui nous proposent rien de moins que de ré-inventer la roue. Une « Révolution culturelle »! Rien de tel qu’un petit clin d’oeil sémantico-socialo-tous unis-dans-un-même-combat excepté moi ! Est-ce qu’en, « révolution culturelle » à la sauce néo-libérale ne signifierait pas « ré-ingénérie de l’état » et qui en latin signifie: « qui ne va nulle part. »
Les universités les ch…. d’universités, et pourquoi pas une commission d’enquête publique sur le financement et les dépenses, juste histoire de savoir ce qui ce passe dans ces tours dorées ?? Faites le tour et informez-vous quant à savoir combien de prof à temps plein ont des demies ou des quarts de charge ou des libérations d’enseignement rétribuées à plein salaire parce qu’il ont à gérer des projets de recherches subventionnés! Combien ça paye tout ça? Sûrement 20 à 30 fois le petit salaire d’un trou de c… (excusez mon langage grossier) Combien de prof travaillent également comme consultants privés en utilisant les installations des universités ? Pourquoi n’est-ce pas l’université qui sous-traitent en récupérant au passage son petit pourcentage ?
Pour en revenir à notre humoriste, j’ai lu le billet de Pierre Cloutier, « Le vrai visage de Lucien Bouchard » sur Vigile.net (19 février 2010) et c’est à vous donner des frissons dans le dos. Si j’étais un poil plus parano, je dirais que « Bouch », comme l’autre larron qui nous gouverne, font partie d’une obscure coallition fédéralo-capitaliste destinée à apauvrir le Québec pour lui faire apprécier les charmes du nationalisme canadien.
Faites-le détour, ça en dit long sur le personnage qu’à mon avis on a déïfié inutilement. Pour ce qui est de l’épithète des « lucides », je propose de les appeler plutôt « les facilistes ».
J’étouffe, j’enrage !!!
Malgré tout, une bonne journée
Et que dire de Mme Jérome-Forgette qui a eu le culot de sortir de sa retraite du Mexique pour appuyer les propos du Lucky Bouchard. Après le flop aussi monumental que nous avons connu à propos des finances publiques et des trous dans la sacoche, moi je serais demeuré humble et silencieux au fond de mon trou.
Y’en a qui sont pas gênés.
Il n’est pas rare ni surprenant que certains souverainistes changent de camp après des défaites comme les 2 NON aux référendums de 1980 et 1995.
Ça s’est aussi passé après la défaite de nos Patriotes de 1837/38. Certains nationalistes canadiens-français sont passé, comme réformistes, du côté de la fidélité à l’Angleterre, après que ses Patriotes aient été écrasés par elle pendant que d’autres, des annexionnistes comme Louis-Joseph Papineau, voulaient annexer le Canada du temps aux États-Unis.
Ainsi, des alliés du passé dans les revendications et même, la révolution, devenaient des adversaires constitutionnels, après la défaite.
Dans mon message précédent, faut lire ces Patriotes et non ses Patriotes.
@ Pierre Bellefeuille:
À quand remonte la dernière véritable mobilisation de masse des Québécois? Même la scandaleuse perte de 40 milliards à la CDPQ n’a pas su les faire sortir de leurs chaumières… J’en ai été assez choquée.
Je ne sais pas ce que ce peuple attend pour réagir. Il meurt à petits feux sans s’en rendre compte.
Il est peut-être déjà mort, qui sait?