La période pré-budgétaire s'y prête!
Ce matin, lors de notre revue hebdomadaire de l'actualité à l'émission de Christiane Charette, la question des finances publiques fut un des principaux sujets dont nous avons discutés.
Dont, bien entendu, toute cette question des frais de scolarité.
Avec ma collègue Nathalie Petrowski, nous en avons débattu avec Pierre Fortin, un des quatre économistes-experts conseillant le ministre des Finances et un des signataires du manifeste des Lucides. Le comédien Alex Perron s'est également joint à nous.
Ce fut une discussion respectueuse, enlevante et franche avec une diversité de points de vue.
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2009-2010/chronique.asp?idChronique=104793
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En complément d'information:
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/02/23/portrait-de-famille-171-lucide-187.aspx
http://www.nytimes.com/2010/02/22/opinion/22krugman.html?em
Et à lire. Dans la foulée des dernières sorties de Lucien Bouchard, dans La Presse de ce matin, un article fascinant de René Lewandowski sur les liens entre avocats et politique. (Comme on ne peut pas tout lire et tout voir, merci à Marc Laurendeau d'en avoir souligné l'intérêt dans sa revue de presse à C'est bien meilleur le matin.) http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/dossiers/affaires-juridiques/201002/26/01-4255521-les-avocats-la-politique-et-la-reserve.php
Dans le Globe & Mail de ce matin, il y a également un article fort pertinent qui pose LA question: y aurait-il une réaction trop «alarmiste» face à certaines tendances économiques et démographiques, qui ne sont peut-être pas aussi dramatiques que le discours dominant le prétend au Canada?
http://www.theglobeandmail.com/news/national/budget/budgets-boomers-and-ticking-time-bombs/article1481980/
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Madame Legault j’ai écouté religieusement votre débat avec Pierre Fortin sur les ondes de RC ce matin. Je vous dis Bravo pour avoir réussi par vos arguments à déstabiliser le Lucide Fortin surtout vers la fin en lui mentionnant que l’agenda caché du discours de ces gens étaient d’appauvrir la classe moyenne et les plus démunis. Monsieur Fortin m’a beaucoup fait rire quand il a mentionné qu’il était perçu comme un économiste de gauche à l’extérieur du Québec ! Et Léopold Lauzon lui ? Serait-il un communiste enragé ?
C’est la première fois que je vous écoute à cette émission étant en vacance forcée à la suite d’une fracture. J’aime beaucoup, par contre je me demande ce que Nathalie Petrowsky fait dans le décor, surtout quand elle a pleuré sur le sort d’un couple de la classe moyenne qui ne gagne que 100,000 $ par année ! Snif-snif ! Vous étiez la seule sur ce plateau qui était de taille pour affronter un gars comme Fortin hélas !
Ce qu’il faut de plus en plus au Québec ce sont des gens connaissant qui mettront en doutes le discours de ces manipulateurs de la classe des Fortin et autres lucides. A quand un débat avec Léopold Lauzon et Fortin ?
Pierre Fortin est un représentant de ce que Marx appelait l’économie apologétique. Il serait assez facile de démonter ses arguments un à un, mais une émission comme celle de Christiane Charette laisse peu de place à un tel exercice et nous étions dans une confusion totale en raison du brouillage des vieilles oppositions droite-gauche, conservatisme-progressisme, etc. Les adversaires du discours des « lucides » devront pourtant dépasser ces clivages s’ils veulent penser autrement le devenir de notre société.
Malgré tout, je suis assez d’accord avec Réjean Asselin lorsqu’il souligne les arguments avancés par Mme Legault face à un Pierre Fortin vite dépourvu. Dans les circonstances, elle s’est montrée plus efficace que ne l’aurait été le caricatural Léo-Paul Lauzon, qui n’est pas un chouchou des médias pour rien.
Dommage par contre que le débat ait été écourté au profit de propos abrutis sur l’Affaire Johnny Weir. Dans ce dossier, je m’oppose à tous les intervenants et trouve cette infamie policière scandaleuse et fort représentative de cette nouvelle intolérance au nom de la tolérance dont le CQGL est un des symboles les plus affligeants.
Chère Josée,
Je prends deux secondes pour saluer hautement votre performance de ce matin à l’émission de Christiane Charette.
J’ajouterai ma voix à celles des autres pour vous dire qu’il y en a peu comme vous capables de confronter nos chers «déclinologues» avec une telle habileté et une telle vigueur.
Je me doute combien votre métier vous tiens à coeur,
Mais comme je vous l’ai déjà dit…
Je crois que le Québec a besoin de vous.
Après tout… On a bien le droit de rêver…
Pour compenser pour tous les éteignoirs* qui hantent nos sillons…
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Christian Montmarquette
Quelques articles intéressants :
= = =
«Le Parti québécois songe à mettre au rancart la notion d’État providence » – Métro Montréal
http://www.journalmetro.com/linfo/article/462704–le-parti-quebecois-se-propose-de-mettre-au-rancart-la-notion-d-etat-providence
= = =
Difficiles à suivre… «AVANCER EN ARRIÈRE» – Lise Payette
(*) « Au rythme d’un rêve par semaine, Lucien Bouchard va finir par éteindre le Québec au grand complet. »
(…) La semaine dernière: la souveraineté du Québec. Cette semaine: l’instruction. Il ne reste plus qu’à ramener la religion catholique dans les écoles et je sens que ça s’en vient. Il va falloir être super vigilant, car au rythme d’un rêve par semaine, Lucien Bouchard va finir par éteindre le Québec au grand complet (…)
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/283863/difficiles-a-suivre
= = =
«Lucien Bouchard est-il si loin de la direction péquiste ?» – Bernard Rioux
En aucune façon.
– N’est-ce pas Pauline Marois elle-même qui, il y a à peine une semaine, dénonçait les demandes excessives des syndicats dans les négociations du secteur public ?
– Cette même Pauline Marois est-elle vraiment opposée à l’augmentation des tarifs d’électricité ?
– Est-elle vraiment opposée au renforcement de la place des écoles privées en éducation ?
– Est-elle vraiment opposée à l’orientation que Bouchard a énoncée dans son manifeste pour un Québec lucide ?
Aucunement.
http://www.pressegauche.org/spip.php?article4341
= = =
.
A propos des alarmistes, ça risque de leurs exploser en pleine figure…
La clarté dans la confusion (prise#3)
http://www.dailymotion.com/video/xw62m_laventure-cest-laventure-3_creation
Faciste!
J’ai écouté cette émission. J’ai constaté qu’encore une fois nous étions dans un débat gauche / droite.
Monsieur Fortin dépeint une situation tout à fait réelle: l’État manque d’argent. Mais il s’est bien gardé d’expliquer pourquoi. Mon observation me montre que depuis quelques années nous subissons les coups de butoirs de la droite politique dont l’objectif est essentiellement de réduire au maximum la taille de l’État. et une des stratégies pour y arriver c’est de tarir le plus possible ses revenus. L’autre stratégie, plus machiavélique, qui ne fut pas évoquée dans l’émission c’est celle d’amener des organismes dépendantes de l’État à diminuer considérablement leur performance. La nouvelle nomination de Gérard Latulippe entre dans cette catégorie. Quand son organisation ne performera plus, ou on la fermera ou on l’oubliera. Son rôle sera devenu inutile.
Une fois débuté, ce processus «s’auto» alimente et aboutit nécessairement au rapetissement de tout l’appareil gouvernemental, laissant alors la place au financement des services essentiellement par l’individu.
À terme, on aura réussi à réduire au maximum le rôle de l’État. Et c’est bien là l’objectif principal de la droite partout dans le monde.
Il est évident que ni Charest, ancien conservateur fédéral, ni Harper à Ottawa veulent changer de cap. Ils sont en train de réussir ce que leur idéologie leur commande : diminuer au maximum le rôle de l’État.
Nous ne pouvons donc pas être surpris des gestes notamment posés ou pas posés selon le cas par Charest : diminution d’impôt, refus d’occuper le champ libre qu’a laissé Harper en réduisant la TPS. On aura remarqué qu’au cours de cette discussion quand Mme Legault a souligné ce point, M. Fortin ne lui a rien répondu sauf l’argument qui lui permettait de réclamer encore une fois le rapetissement du rôle de l’État. Mais rien sur la manière de donner à l’État les moyens d’intervenir.
Si on affame l’État c’est pour le sortir, s’en débarrasser. Ne l’oublions pas la philosophie de la droite est «Au plus fort la poche.» C’est le darwinisme social. Ne survivront que les plus fort, les plus riche. Voilà ce que recherche la droite. Même Obama aux USA n’arrive pas à s’extraire de ce paradigme. Il tente de le tempérer un peu, mais bien timidement avouons-le.
Mais je crois que Mme Legault n’a pas oser relever carrément cette vérité.
Quand M. Fortin déclare qu’un gouvernement en faillite peut difficilement aider, il a raison. Il faut alors lui faire remarquer que la faillite d’un gouvernement est encore plus probable quand on lui coupe les fonds et qu’on refuse de lui permettre de se doter des ressources nécessaires pour intervenir car de fait on ne veut plus que l’État intervienne. La droite est en train d’atteindre son objectif : réduire au maximum le rôle de l’État et laisser les mieux nantis prendre les rennes de la société.
À l’écouter on comprend que M. Fortin se dit de centre-droite. Mais j’ai bien peur qu’on instrumentalise sa position, son opinion et qu’on s’en serve comme carburant pour faire progresser la société vers l’objectif évoquer plus haut : réduire au maximum le rôle de l’État et laisser les mieux nantis prendre les rennes de la société.
@ Merci aux membres pour vos bons mots. Je les apprécie vraiment beaucoup.
Au fond, l’important, est qu’il y ait débats et «choc» des idées, comme on disait à une époque où on en vivait mur à mur! Ce qui est dangereux, c’est la pensée unique et donc, l’absence de débats.
Bref, tous les points de vue, exprimés respecteusement, sont ici les bienvenue!
@ M. Labelle. Votre observation sur l’émasculation des organismes gouvernementaux est tout à fait pertinente. Mais on ne peut tout soulever dans le cadre d’une discussion…
Par contre, sur la stratégie cherchant à «affamer» l’État, il me semble en avoir assez clairement parlé ce matin. J’en faisais également état ici:
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/02/24/un-march-233-de-dupes.aspx
Toutefois, j’avancerais, en toute humilité, que l’objectif de cette idéologie n’est pas nécessairement de détruire l’État, mais l’État providence.
La grande entreprise a besoin de l’État pour ses propres besoins – subventions, privilèges fiscaux, contrats, représentation de ses intérêts à l’étranger, etc… Ce qu’elle cherche à affaiblir, est l’État qui cherche – à ses yeux, bien évidemment -, à trop redistribuer la richesse collective, à trop protéger la main-d’oeuvre, à trop réglementer, à trop offrir de services publics qui empêchent une offre privée de services plus étendue, etc…
Mais je peux me tromper.
En lisant les commentaires, il m’est venu une question : si la droite parvenait à ses fins, quel serait le résultat ?
Et une sous-question : est-ce que les gens de droite eux-mêmes seraient contents du résultat ?
@ André Labelle qui nous dit…
«Si on affame l’État c’est pour le sortir, s’en débarrasser»
Et :
«L’autre stratégie, plus machiavélique (…) c’est celle d’amener des organismes dépendants de l’État à diminuer considérablement leur performance (…) Quand son organisation ne performera plus, on la fermera…»
Merci pour votre éloquente analyse Monsieur Labelle.
Vous avez tout compris.
Je n’aurais franchement pas pu dire mieux.
J’ajouterai simplement ceci :
«L’État c’est «nous» : Le peuple.
…Et il faut être bougrement naïf (pour ne pas dire autre chose) pour faire partie de la classe moyenne et du monde ordinaire et appuyer des politiques ou des partis politique de droite…
– C’est carrément se tirer dans l’pied.
Pour les amateurs comme moi de Léo-Paul Lauzon…
«Rions beaucoup avec le Parti québécois au pouvoir»
«La population souffre, mais la consolation c’est d’assainir les finances publiques.» -Bernard Landry /Le Devoir du 27 août 1997.
«L’attente d’une chirurgie cardiaque contribue à assainir les finances publiques» – Jean Rochon / La Presse, 11 juin 1997.
…En signe de solidarité, les malades cardiaques et les cancéreux devraient exiger que leurs traitements soient reportés, quitte à en mourir pour le bien de la patrie…
http://www.journalmetro.com/paroles/article/461576–rions-beaucou-avec-le-parti-quebecois-au-pouvoir?pageno=3
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Bravo Mme Josée Legault!
Vous avez très bien défendu la position social-démocrate ce matin à l’émission de Christiane Charette. Monsieur Fortin avait très peu d’arguments pour défendre sa position.
Comme d’autres, j’aimerais vous voir en politique pour défendre vos idées. Merci et continuez votre bon travail!
Les idéologues de la droite conservatrice et réactionnaire manquent singulièrement de vision à long terme. S’ils prenaient le temps de réfléchir à l’avenir de ceux qu’ils prétendent défendre, soit celle des possesseurs des moyens de subsistance pour cette immense classe sociale qui est celle des salariés, salariés les mieux rémunérés et ceux qui le sont le moins, mais qui tous doivent compter sur ce seul et unique salaire pour vivre, ils se rendraient compte que la classe sociale qu’ils représentent ne peut pas gouverner directement en tant que représentants élus. Tous les Popols de ce monde abattraient ainsi trop vite leurs cartes en agissant ainsi et tout le monde comprendrait qu’il y a quelque chose de tordu dans la représentation.
Non, toutes ces belles âmes ont besoin d’une classe à part et soi disant indépendante pour diriger le bateau en leur nom. C’est celle des fonctionnaires et des politiciens mandatés qui remplissent ce rôle, parfois en tentant de prendre leurs distances avec les vrais patrons, mais ils sont vite remis à l’ordre et ont tôt fait de se dire et de se déclarer irrémédiablement lucides, ce qui signifie qu’ils ont compris leur intérêt. Le dépérissement de l’État est donc une utopie et une impossibilité pratique dans le cadre de la société de maintenant, compte tenu de l’évolution des forces prodigieuses de production qu’il faut mettre en œuvre pour tenter de rentabiliser les énormes moyens financiers mis en œuvre.
Au contraire, cette société de maintenant a besoin de cette structure, bien que ses principaux profiteurs la honnissent, car elle est là pour amortir les chocs en temps de crise, en faisant payer les pots cassés par le peuple, au moyen d’un financement d’urgence à fonds perdus, comme la récente crise économique nous le montre, ou en quémandant des subventions de fonds publics pour tenter d’amoindrir les risques financiers. Cela, c’est sans compter les multiples services nécessaires pour entretenir et reproduire cette main-d’œuvre salariée, soit pour l’éduquer aux nécessités des technologies de l’heure, essayer de la garder en santé un minimum de temps pour qu’elle soit rentable, les familles ne sont plus assez nombreuses pour les laisser mourir, ou pour donner des miettes d’assistance aux mal foutus pour qu’ils ne gâtent pas trop la sauce de la paix sociale. Décidément, les grands de ce monde sont en train de confier à des myopes leurs propres affaires.
Mme Legault, je suis d’accord avec tout ce que vous dites et je suis bien conscient que les dictats de la radio mettent des limites qui peuvent être un peu frustrantes. ; )
Toutefois, je pense que les grandes entreprises s’accommodent fort bien des gouvernements locaux. Elles réussissent presque toujours à négocier des conditions qui leur sied. La Chine n’accueille-t-elle pas elle-même plusieurs grandes entreprises.
Les partisans de l’idéologie de droite n’appartiennent pas tous à la grande entreprise. Sans doute que l’inverse n’est pas entièrement la réalité non plus. Mais c’est certain que les grandes entreprises profitent bien de cette idéologie pour leurs propres intérêts : le profit maximum.
Effectivement la grande entreprise a besoin de l’État pour assurer la pérennité de ses profits en faisant assumer par d’autres, les citoyens, des dépenses qu’elle n’aura pas besoin d’assumer elle-même. Elle a donc besoin d’un État minimal. Mais ne soyons pas dupes. Combien de fois n’avons-nous pas dénoncer des entreprises multinationales qui se servaient d’un État délinquant comme caution afin de montrer patte blanche. J’en prends comme exemple le travail des enfants esclaves avalisé par plusieurs gouvernements.
Donc je crois que l’idéologie de droite si populaire dans la grande entreprise recherche à contrôler l’État, pas le faire disparaître.
@ Christian Montmarquette
Lorsque je ne réussi pas à faire comprendre quelque chose à quelqu’un, généralement je n’ai que moi à blâmer. Ainsi en est-il du peuple. Si ceux qui se veulent leaders ne sont pas suivis par le peuple, ils n’ont qu’eux-mêmes à blâmer.
@ Marc Audet
Bien que n’ayant pas vécu l’esclavage nous pouvons raisonnablement imaginer son fonctionnement et ses règles. Un bon maître ne devait pas faire mourir tous ses esclaves. Il les entretenait comme nous le faisons pour nos automobiles, notre machinerie, etc. C’est Albert Memmi qui disais, dans Portrait d’un colonisé, à peu près ceci : un bon colonisé est celui qui ne peut s’imaginer pouvoir se passer du colonisateur.
Ainsi les politiciens de droite aiment à faire croire au bon peuple que l’État n’est là que pour son propre asservissement. Et cet avec des bonbons comme des baisses d’impôts qu’ils lui instillent la pernicieuse idée qu’ils sont les seuls à se préoccuper de son bien. Et pour faire bonne mesure ils assureront les citoyens que le dégraissage de l’État ne portera sur les entités devenues inutiles. Mais ils se garderont bien de dire que si elles sont devenues inutiles c’est parce qu’on a bien veillé à lui couper les ailes depuis des années.
Oui mais, c’est nous, les Québécois qui ont élu à 3 reprises consécutives, le gouvernement Charest et, la dernière fois, de façon majoritaire. Si on se fie aux derniers sondages, M. Charest est encore considéré le plus apte à gouverner le Québec et M. Bouchard n’est pas loin derrière.
Fait que, l’extrême gauche québécoise a plein de solutions mais les Québécois, à tort ou à raison, n’en veulent pas. Peut-être qu’ils prennent pour exemple le bilan communiste, principe qui devait, sur papier, rendre l’homme heureux « incluant la femme » en égalisant les classes sociales mais ils ont échoué partout.
Ça prend du capitalisme à visage humain genre social démocrate mais ce principe peut être interprété à gauche ou à droite mais, pas trop. Les extrémistes, des 2 côtés peuvent être dangereux pour le citoyen moyen et le petit aussi qui s’en méfie.
M. Michel David, a « pondu » un excellent article dans Le Devoir.com, ce matin : « L’éloge de la richesse ». Suite à sa lecture, on pourrait conclure que le PQ recentre, sous Mme Marois, son programme pour mettre de l’avant, la création de la richesse au Québec et que le Québec se méfie de la gauche à gauche.
Je vous invite à en prendre connaissance…très intéressant en plus de démontrer la bonne direction que Mme Marois continue de donner au PQ.
Merci Madame Legault,
Une chance qu’il y a dans les médias, mais vous êtes très peu nombreux, des gens comme vous qui contrent les idées inspirées et exprimées quotidiennement et depuis des décennies, par les chantres des Institut Fraser, Dow etc ». Faut-il rire ou en pleurer, les esclaves (entendre la classe moyenne et les pauvres) réclament maintenant eux-mêmes leurs coups de fouets (augmentations des tarifs tous azimuts) pour avoir voulu une société plus humaines, plus solidaires et pour justes, enfin, pour avoir aspirer à une vie de gagnants.
Le bilan communiste, celui de ces dictatures dont l’implosion fut d’ailleurs commandée de l’intérieur même, est exécrable. Cela est d’une évidence telle que même Jourdain pourrait en témoigner s’il était toujours vivant. Il en est de même du fascisme d’ailleurs, ce dont Jourdain pourrait aussi témoigner facilement sans qu’il ait besoin de faire des vers.
Cela dit, il ne faut pas déliter son intelligence sous prétextes que des imbéciles ont presque toujours le dernier mot dans l’histoire des hommes et de leurs sociétés. Les dérives sont à mon avis à mettre au compte de ces personnages peu profonds de la gauche comme de la droite extrême.
Est-ce à dire pour autant qu’il y a des solutions toutes trouvées et éternelles dans leur principe comme dans leurs applications ? Non, il n’y en a pas. Est-ce à dire par contre qu’il faut s’empêcher de rechercher des solutions avec intelligence et opiniâtreté ? Non derechef. Est-ce à dire aussi qu’il faut s’abstenir de comprendre qui sont les acteurs derrière les cas de figure des formes de gouvernement que des partis ou des individus nous proposent ? Certes non.
Alors, il faudrait au moins convenir que refuser les solutions des uns et des autres ne signifie pas que l’on ait pour autant dans sa manche une solution de rechange toute faite. Et cela vaut pour tous et chacun.
@ Monsieur Labelle qui me dit..
«Lorsque je ne réussi pas à faire comprendre quelque chose à quelqu’un, généralement je n’ai que moi à blâmer. Ainsi en est-il du peuple. Si ceux qui se veulent leaders ne sont pas suivis par le peuple, ils n’ont qu’eux-mêmes à blâmer.»
À mon avis la gauche et la droite ne luttent pas à armes égales.
La gauche débute encore au Québec, alors que la droite détient non seulement le pouvoir politique, mais elle détient aussi le «pouvoir économique» et même, le pouvoir «médiatique».
Elle a même les moyens de payer pour s’annoncer.
Pour se faire comprendre, il faut toujours bien que le message se rende aux oreilles concernées. Or, les grands médias appartiennent eux aussi à la droite néolibérale, et qui plus, est, contribuent à l’abrutissement intellectuel des citoyens.
De plus, lors des élections générales, on a refusé à Québec Solidaire le droit de participer au Débat des chefs.
Québec Solidaire ne dispose pas d’autant d’attention médiatique que les autres, pour parvenir à faire passer son message et à se faire comprendre (même si ça commence à changer avec l’élection d’Amir).
Et il y a toute cette question d’éducation politique.
Plus un peuple est ignorant, plus il vote de manière crédule et contre ses propres intérêts, ou même, pas du tout.
– Pourquoi le Plateau Mont-Royal a-t-il voté pour Québec Solidaire et est-il même parvenu à faire élire Amir Khadir ?
– Simplement parce que c’est un quartier plus évolué que les autres, truffé d’artistes et qui correspond pratiquement au campus universitaire de l’UQÀM.
Avec toute cette droite partout présente et qui se renforce même au PQ, j’ai tout de même bon espoir que le petit peuple finira par comprendre de quel côté son pain est beurré…
Merci pour l’échange Monsieur Labelle,
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Christian Montmarquette
Référence :
«Le Parti québécois songe à mettre au rancart la notion d’État providence »
http://www.journalmetro.com/linfo/article/462704–le-parti-quebecois-se-propose-de-mettre-au-rancart-la-notion-d-etat-providence
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Alors, faudrait, selon la gauche, que les Québécois évolués du Plateau, qui ne sont pas pauvres, en général, montent le bon chemin au peuple québécois, pauvre et ignorant, selon elle ou son représentant ici qui lui fait beaucoup de publicité.
Il y a aussi le fait de : Qui s’assemble se ressemble en pensant que le Parti communiste fait partie de Québec solidaire qui l’a accepté genre SPQ libre au PQ.
Une pensée pour tous ceux qui se désolent d’un avenir qui semble relativement bouché.
« Le critère d’une intelligence de premier ordre est la faculté pour l’esprit d’envisager simultanément deux idées opposées tout en étant capable de fonctionner.
On devrait […]pouvoir reconnaître que les choses sont sans espoir et être néanmoins déterminé à faire en sorte qu’il en aille différemment. »
F. Scott Fitzgerald
The Crack-Up
Je ne suis pas la porte parole d’un parti et je n’ai pas de ligne de parti à défendre, contrairement à une certaine personne sur ce blogue. L’élection d’Amir Kadhir sur le Plateau a été une bonne chose pour la démocratie et il me semble être un type de bonne volonté et connaissant ses dossiers. Nous avons eu droit a de bonnes sorties se sa part au début mais il se fait très discret depuis quelques mois, surtout après avoir participé a l’enflure et la démesure de la pandémie de la grippe H1N1 et aux milliards de dollars que l’industrie pharmaceutique a récolté.
Comme l’ADQ le parti de Kahdir n’a jamais gouverné et n’a par conséquent jamais eu à prendre des décisions qui parfois se heurtent à la ligne de parti et à son idéologie. Facile de se présenter comme la solution idéale aux problèmes politique et économique quand tu es vierge.
Au Québec la gauche à gauche et la droite à droite ne sont pas la meilleure solution pour le bien-être de la collectivité. Nous sommes en Amérique du Nord entouré du Canada et du pays de l’Oncle Sam, le pays capitaliste par excellence et je ne vois pas un Québec socialiste mur à mur faire des miracles dans ce contexte.
J’avoue que le PQ semble se chercher beaucoup depuis une décennie. Mais ce parti a quand même réussi à livrer ce qu’il promettait soit DEUX référendums dont un pratiquement gagnant mais après deux défaites référendaire il est normal qu’il cherche à se positionner pour se remettre au pouvoir. Madame Marois semble en arracher avec son leadership et cette manipulation de la social-démocratie de sa part est symptomatique d’un manque de vigueur et de fermeté ..
Mais je continuerai a voter pour ce parti , un parti qui possède dans ses rangs les meilleurs éléments pour continuer le combat et peut-être nous amener à la souveraineté d’abord et ensuite vers un projet de société plus équitable pour la classe moyenne et les plus démunis .
Je préfère et de loin Pauline Marois à Madammmmme David de QS. Et je n’endosse aucunement ce préjugé que les gens du Plateau sont plus fins et plus intelligents que le reste des citoyens du Québec. Il est vrai que ce quartier compte le plus grand nombres de granolas au pied cube, granola comme Madammme David j’entends !
Faudrait aussi arrêter de nous dire que QS est un parti social-démocrate à des fins électorales quand un de ses porte-parole (que j’aime beaucoup d’ailleurs) Léopold Lauzon se dit socialiste et qui est un grand fan de Fidèle Castro et de Cuba .
À Réjean Asselin,
D’abord, nous ne sommes pas si discrets que ça. – Québec Solidaire est actuellement en pleine campagne «couragepolitique.org », à moins que vous soyez aussi ignorant de ce qui ce passe pour une personne qui cherche à nous faire la leçon.
Vous nous dites que…
«Vous n’êtes pas la porte parole d’un parti et je n’ai pas de ligne de parti à défendre, contrairement à une certaine personne sur ce blogue »
À mon humble avis, votre texte prouve carrément le contraire, sauf que vous, vous vous cachez derrière une soi-disant neutralité pour tenter de vous donner plus crédibilité.
D’autre part, Québec Solidaire ne prétend pas tenir la solution idéale, mais affirme qu’il détient la « version idéale» pour le monde «ordinaire» contrairement à d’autres qui veulent solutionner les problèmes à leur propre avantage.
Les deux solutions « fonctionnent ».. – Oh que oui !
– Mais qui paiera la note ?
-Le choix de QS est clair.
« Ceux qui on le plus la capacité de payer ».
– On est peut-être vierge…
Mais au moins, on est pas «cons».
Et qui parle d’un Québec socialiste ? – Sauf «VOUS» ?
– Une fois de plus, vous faites la preuve que vous n’êtes pas en analyse objective. – Vous êtes un militant.
– Ça ne me dérange pas tellement…
Mais l’hypocrisie, elle, par contre… J’apprécie moins…
Mais, disons que je n’en suis pas à mon premier militant crypto-péquiste.
Sa manière irrespectueuse de débattre et de libeller le nom de Françoise David : «Madammmmme David» démasque sa partisanerie.
De plus, du haut de sa connaissance infuse, Monsieur Asselin prétend que le débat «gauche-droite» «n’est pas la meilleure solution…».
Mais j’imagine qu’il a appris à écrire dans une école publique, qu’il se fait soigner dans le système public et qu’il se sert de l’électricité de l’Hydro-Québec ?
Faudrait arrêter de nous faire accroire que Québec Solidaire est communiste et qu’on nous démontre un peu ce qu’il y a de communiste dans son programme, son discours et ses statuts.
Christian Montmarquette
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Mme Legault, ne retournez pas en politique, vous allez perdre votre droit de parole, votre influence.
Joseph Facal l’a très bien expliqué chez Marie-France Bazzo. Lorsque l’on est membre d’un parti, on doit respecter la ligne du parti, même lorsque l’on est pas d’accord. C’est très frustrant.
M. Dorval, Conseil du patronat, jeudi soir, chez Marie-France Bazzo, a bien répété qu’il ne faut pas placer de balises, de contrôles, de règlements dans le chemin des capitalistes, des entrepreneurs, des hommes d’affaires, des banquiers et autres êtres ignobles et répugnants de ce genre. La bride sur le cou, c’est ce qu’ils apprécient.
Jeudi soir, on a rappelé, toujours chez Marie-France, que les crises sont provoquées par les trois » C » : cupidité, corruption, collusion. C’est M. Volpe, chargé d’expliquer la faillite d’Enron qui en a ainsi conclu. Mais M. Dorval, parlant au nom du patronat, a dit : pas de règlementation, SVP. Nous sommes assez grands pour marcher sans que l’on nous tienne la main. Ah! vraiment…
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Les gros mangeaient les petits, à l’âge des cavernes; les gros mangent les petits, encore aujourd’hui. On ne se refait pas. Seule la manière a changée. C’est moins brutal, d’accord, mais c’est toujours aussi efficace.
Si jamais nous parvenions à installer la justice dans notre société, nous serions renversés, comme Alliende l’a été par Henry Kissinger juste avant le plébicite qui risquait de lui donner raison. Les grands de ce monde ne peuvent se permettent de laisser des victimes, ne serait-ce qu’une seule, donner un mauvais exemple. L’ordre naturel des choses doit être respecté : les plus forts l’emportent, les plus faibles subissent.
Tout est bien ainsi. C’est comme ça dans le règne animal, et l’homme est un animal, comme les autres. Prétentieux, bête et méchant, soit, mais un animal tout de même. Qu’on se le dise. 🙂
Étant donné le déficit annoncé et les besoins criants dans les secteurs de la santé et de l’éducation au Québec, le gouvernement du Québec devrait profiter de la baisse récente de la taxe fédérale TPS pour augmenter d’autant la taxe québécoise TVQ, avant que le fédéral ne vienne les reprendre.
Par la même occasion, le gouvernement du Québec devrait aussi en profiter pour revoir la façon de gérer la perception de la taxe de vente. Comme dans plusieurs pays européens où le prix affiché comprend toutes les taxes, la TVQ devrait obligatoirement être intégrée dans le prix de vente affiché par le marchand. On éviterait ainsi la désagréable surprise de toujours voir un montant de facture plus élevé que le montant que l’on pensait payer au départ.
De plus, comme dans plusieurs pays européens, le commerçant devrait obligatoirement remettre au client un reçu papier de chaque transaction sur lequel apparaitrait le prix de base, la taxe retenue et le total à payer. Les caisses enregistreuses devraient être régulièrement vérifiées pour s’assurer que les taxes soient bien remises aux gouvernements et non gardées dans les poches des commerçants, comme il arrive souvent.
Des sommes colossales sont perdues pour notre gouvernement, et donc pour l’ensemble des contribuables honnêtes, à cause d’une mauvaise gestion de la perception des taxes à la consommation, sans parler de l’évasion fiscale sur les revenus non déclarés.
Quelqu’un a-t-il lu : Joseph Stiglitz, Quand le capitalisme perd la tête ?
Ou encore La face cachée des banques de Éric Laurent ? Et avant , du même auteur : La Face cachée du pétrole ?
Quant à moi, après ces lectures, je trouve un peu stériles ces échanges de vues sur qui est le plus à gauche ou le moins à droite.
Il existe une réalité mondiale où des individus milliardaires gérant des multinationales milliardaires utilisent leurs fortunes pour se payer des dirigeants gouvernementaux et des dictateurs qui favoriseront, par des décisions orientées, souvent secrètes ou du moins très discrètes, la pérennité de leurs processus d’enrichissement. (Ex.: la décision de la court suprême des USA à propos du financement des politiciens par les entreprises.)
Alors, question : Comment contrôler cette ploutocratie mondiale qui a, évidemment, des ramifications nationales ?
Je suis et je serai toujours souverainiste et en ce sens oui je suis militant et c’est en fonction de ce militantisme que je vote pour le seul parti souverainiste crédible au Québec. Jacques Parizeau dans son dernier livre nous démontre clarement que ce n’est qu’en faisant cette souveraineté que nous aurons de vrais pouvoir économique pour réaliser notre projet de société et non le contraire . Par conte je ne suis membre d’aucun parti et je totalement LIBRE de mes réflexions et de MA ligne de pensée contrairement aux gens qui qui ne carbure qu’a la propagande de parti .
Hypocrite moi ?
Comme n’importe quel humain il m’arrive de l’être mais ce n’est certainement pas une pratique courante chez-moi !
Je n’ai pas beaucoup de respect pour Madmmmme David ?
Absolument !
Je me souviendrai toujours du soir des dernières élections quand Madammmme s’est permis des commentaires lamentables concernant la débacle de l’ADQ . QS avait réussi a faire élire UN des leur et voilà Madammme qui prend le plancher et sans aucune retenue nous offre une partie d’elle même pas trop belle à voir . Imaginez vous un instant que QS aurait pris le pouvoir , l’arrogance et le mépris de Charest aurait été de la petite bière face à l’attitude de Madammmmme ! Aucune classe en ce qui me concerne ! Et que dire de sa position pour le moins contradictoire devant le non respect des femmes dans certaines communautés religieuses ? Franchement !!!!
Quand des gens osent nous dire que la souveraineté sera de « gauche ou ne sera pas » je hurle de rage face a une telle dictarure . Mais qui êtes vous pour vous servir d’un projet aussi important et qui au fond n’est réellement pas une priotité pour vous . Putasserie électorale ?
Je ne veux pas déborder du sujet de ce blogue mais je persiste a croire que l’avenir économique et culturel du Québec passe d’ABORD par son autonomie . Après la souveraineté nous aurons en masse de temps pour s’obstiner sur le sexe des anges !
Et voilà les gros mots avec les guerres de clochers bien entendu.
«On a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort» [Raymond Devos]
André Labelle.
Vous avez bien compris que la mondialisation signifie l’ordre marchand contre l’État nation.
Et les Charest de ce monde sont des pions serviles dans les mains de ces puissant réseaux d’intérêts. Que visent ils au Québec:
La main mise sur Hydro Québec:
http://www.vigile.net/Gare-a-l-arnaque-du-siecle
Et la Caisse de dépôt:
http://www.vigile.net/La-Caisse-Tripotage-politique-et
Et la gauche dans tout cela, elle divise le vote: Québec Solidaire de …. Charest
@ Serge Gingras et André Labelle,
Je vous trouve bien défaitistes…
Ce n’est pas parce que l’humanité s’est transportée à cheval durant des siècles, qu’il n’est pas venu un jour de pouvoir faire autrement.
» Alors, question : Comment contrôler cette ploutocratie mondiale qui a, évidemment, des ramifications nationales »
Par la diffusion d’infomations et l’organisation politique.
Internet a beaucoup aidé à la création de Québec Solidaire.
Autrefois, il n’y avait pas d’assurance maladie, pas d’éducation publique, pas de garderie publiques, pas de HLM, pas de coopératives d’habitations, pas d’assurance automobile collective etc.
Toutes ces choses on pourtant bel et bien changé.
» Il faut donc renforcer l’État, parce que l’État c’est : « NOUS ».
C’est pourquoi les entreprises squattent autant notre État afin de nous départir de ce qui nous appartient. – Et c’est pourquoi l’État tente de garder à distance les enreprises, en ne leur permettant pas de cotiser aux partis poliytiques.
Le PQ à ses débuts était assez révolutionnaire…
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Et il a pourtant pris le pouvoir et assez rapidement.
Le problème, c’est qu’il se renie lui-même.
La politique est un combat.
Et il est certain qu’on ne le gagnera pas si on se croise les bras et qu’on se dit battus d’avance.
Sans rancune..
– CM
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Monsieur Labelle..
Si c’est une guerre de clocher..
Je me demande pourquoi vous rajouter une cloche au clocher…
Quand à Monsieur Pomerleau…
Je trouve bien regrettable que sa solution consisterait à bâilloner le seul parti qui offre un véritable contre discours, tout une tendance et tout un segment de la population.
Je suis déçu je vous croyais plus démocrate.
De toute manière le PQ n’a qu’à s’en prendre à lui-même.
QS n’est pas responsable du virage à droite du PQ, pas plus qu’il n’est reponsable de son abandon de la question nationale.
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@ M. Christian Montmarquette
Est-ce défaitiste que d’être réaliste ? Je pense que non. D’ailleurs, je réitère ce que j’ai écrit à 10:38 : « Le critère d’une intelligence de premier ordre est la faculté pour l’esprit d’envisager simultanément deux idées opposées tout en étant capable de fonctionner.
On devrait […]pouvoir reconnaître que les choses sont sans espoir et être néanmoins déterminé à faire en sorte qu’il en aille différemment. »
F. Scott Fitzgerald
The Crack-Up
Cette citation que je trouve assez intéressante pour me l’approprier ne parle pas de défaitisme me semble-t-il.
Quant à rajouter une cloche au clocher je citerai un autre proverbe, Africain celui-là : «Tu lui montre la Lune et il regarde ton doit.»
Le danger dans un échange gauche/droite c’est que le dogmatisme s’installe. Alors, ceux qui ne sont ni de la gauche ni de la droite utilisent l’une comme l’autre pour agirent dans la réalité pour la seul fin de leur enrichissement personnel ou corporatif, les deux souvent coïncidant.
Alors une autre question : la concertation est-elle possible ?
Monsieur Labelle,
Avec le respect que je vous dois,
Vous me dites :
« Est-ce défaitiste que d’être réaliste ? »
À mon avis, vous errez pas mal quand vous dites ça.
Je vous sens de bonne foi, et vous répondrez que personne ne détient la réalité.
C’est ce que ces «lucides» tentent de nous faire croire, en commençant par leur nom, ils ne sont pas plus lucides ou réalistes que vous et moi.
» LES LUCIDES FONT UN CHOIX « PO-LI-TI-QUE.. »
…en essayant de nous faire accroire que c’est » LA SEULE » manière «réaliste».
TINA nous disait Margaret Thatcher :
TINA : » THERE IS NO ALTERNATIVE » (2)
Alors que comme Josée Legault nous l’expliquait à Christian Charrette vendredi dernier, les libéraux ont consenti 6 milliards en réduction d’impôts depuis 2003 !
Du cash, donc y’en a… – Oui, mais pour qui ?
Alors qu’on veut étrangler le petit monde avec des hausses d’électricité.
Finalement, ici tout est question de point de vue et surtout de parti pris.
Certains veulent l’amélioration de la société par le libéralisme ; c’est à dire, par la libéralisation du marché commercial, la déréglementation et le rapetissement de l’État. – Ça c’est la version des entreprises.
D’autres, se battent pour des programmes sociaux, une meilleure répartition de la richesse et donc, pour un renforcement de l’État pour le faire.
On peut bien vanter les mérites du libéralisme, mais il me semble que la folie de l’actuelle crise prouve le contraire et que l’autorégulation du marché est un véritable leurre. Le marché sans l’État, c’est le capitalisme sauvage.
Donc, l’État « DOIT» intervenir dans un monde sauvage, pour ne pas que tout aille au plus fort la poche et ne pas laisser trop de morts et d’éclopés sur le bord de la route.
Vous dites..
«Le danger dans un échange gauche/droite c’est que le dogmatisme s’installe. »
Voyez-vous Monsieur Labelle, c’est que nous n’en avons justement pas eu de «débat gauche/droite», à cause de l’omniprésence de la question nationale qui a occupé tout le débat politique depuis 40 ans au Québec. – D’où toute cette dérive à droite du Québec (1).
50% des jeunes du Québec ne connaissent même pas ce que signifie la gauche ou la droite.
Il me semble qu’il est à peu près temps qu’on en parle non ?
En fait, avec la venue de Québec Solidaire..
On « commence » à en parler !
Et sachons bien que, lorsqu’on évacue de la politique le débat «gauche-droite», c’est la droite qui prend tout le crachoir ; et on le voit avec tous les problèmes que les néolibéraux ont accumulés depuis 40 ans.
Sans cette fondamentale bataille «gauche-droite», on risque de se retrouver dans un dangereux discours monolithique et la pensée unique, pour ne pas carrément dire dans une dictature économique ; ce dans quoi nous sommes déjà beaucoup.
Quant à cette «querelle de clocher», ce n’est pas moi qui l’a provoquée, et sachez que je tente le plus possible d’éviter. Mais, il n’est pas question que je nous laisse insulter ou dire des faussetés sans rien dire.
Vous terminez en me demandant…
« La concertation est-elle possible ? »
Je vous répondrais que les intérêts de la gauche et de la droite sont généralement assez antagonistes.
Un peu comme ce qui se passe entre propriétaires et locataires, ou entre employeurs et employés.
Le proprio veut augmenter le loyer et faire le moins de travaux possibles et le locataire veut payer le moins cher possible et avoir du service.
Oui, il est possible de concerter…
Mais il y toujours des batailles à faire et du tirage de couvertures…
Si le locataire ne prend pas sa place et ne se défend pas…
On sait bien ce qui risque d’arriver…
Merci de votre intervention,
Je vous laisse moi-même avec une citation :
« Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens engagés et bien intentionnés puissent changer le monde… C’est historiquement la seule façon de le faire». – Margaret Mead
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Christian Montmarquette
Référence :
« Fédéralisme -Souverainisme » : Une dialectique aliénante
http://www.vigile.net/Federalisme-Souverainisme-Une
TINA – There Is No Alternative
http://fr.wikipedia.org/wiki/There_Is_No_Alternative
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@André Labelle
Bien que je n’en aie pas parler dans mon commentaire, vous commencez par parler d’esclavage. Je suppose que vous citez cet épisode de l’histoire à titre d’exemple, que vous le donnez à des fins pédagogiques. Puis, vous sautez plus loin, directement dans une phase qui à mon sens concernerait plutôt le futur de l’homme, si tant est que ce futur se matérialise un jour, où il n’y aurait plus d’autres subordonnés, employons ce mot pour les cœurs sensibles, que les outils, les machines, les automobiles. Je n’allais pas si loin. Enfin, vous citez Albert Memmi et son « Portrait du colonisé », livre fort intéressant que j’ai d’ailleurs déjà lu. Fort bien, mais là non plus je ne me contraignais à ce carcan dans le commentaire que vous commentez. Mais je rectifierais un peu votre citation quand même pour dire non pas un bon colonisé, mais un malheureux colonisé, bien que vous ne trahissiez pas l’esprit de cet essai en faisant remarquer, peut-être, que le colonisé est en fait prisonnier du complexe dont l’affuble le colonisateur, complexe qui le fait se croire inférieur à ce dernier et dont il tente de se déprendre en lui niant sa position de colonisateur. Si c’est cela être bon, je suis d’accord avec vous.
Par ailleurs, je ne crois pas qu’il faille considérer le rapetissement de l’État providence à sa portion congrue comme un phénomène mécanique, comme étant la résultante quasi automatique des stratégies réactionnaires des politiciens de la droite et de leurs acolytes intellectuels et tutti quanti. Ce qui m’incline à penser ainsi, c’est votre conclusion disant que ces coupures dans l’État et ses services seront finalement reconnues comme ayant été inutiles par la population. Je ne le crois pas. Malgré tous les efforts de ses thuriféraires, dont les photos de quelques-uns uns figurent en bonne place sur ce blogue et dont les cadres de quelques autres n’attendent plus que le portrait, la population dans sa vaste majorité se rendra compte assez tôt de cette supercherie. Si vous en doutez, demandez à des citoyens s’ils se souviennent encore de certaines coupures dans les services que d’aucuns auraient bien voulu définir comme superflus à l’époque ou à d’autres, s’ils ont oublié le fait que des coupures de leurs salaires les aient fait se considérer comme étant de simples rouages d’un État au-dessus de tout soupçon.
Enfin, je terminerai avec votre désir de ne pas voir le dogmatisme dominer les débats. Je me range sans réserves à cet avis. Je souhaite simplement rappeler que le centre est une notion toute relative qui n’existe pas en tant que telle, mais qu’elle est le lieu que définissent après coup ceux qui évitent ou renoncent à prendre part à des discussions dont les participants se rangent soit en faveur d’une mesure ou d’un programme, soit contre. Bien que le sens commun nous dise que le centre doit bien se trouver quelque part et qu’il est sans doute synonyme de bons sens pour beaucoup, il faut quand même remarquer que nous sommes toujours le centre pour quelqu’un ou de quelque chose, peu importe d’ailleurs où ce centre se trouve en fait.
À l’émission de Christiane Charrette, M. Fortin parle de la lucidité du gouvernement de voter une Loi anti-déficit. Lucide?
Disons un extra-terrestre qui arrive sur la terre. Il entend ça «Loi anti déficit». Il se dit : comme ils sont sages ces terriens de prendre la responsabilité sociale de faire une saine gestion de leurs finances pour ne pas qu’il y ait de déficit. Puis en nous écoutant d’un peu plus près, il apprend que la Loi n’est pas pour prévenir les déficits, mais bien que nous en avons un et qu’il faut trouver des moyens pour s’en sortir. E.T. n’en revenait pas.
Alors nos élus, pour la plupart universitaires instruits et expérimentés ont besoin d’une Loi pour les forcer à bien faire leur job…….je croyais qu’un libellé de définition de tâche accompagnée d’une conscience professionnelle suffisaient. Et s’ils ne respectent pas la Loi, ils vont en prison?
Je fais parti des québécois et probablement aussi des québécoises qui selon M. Fortin n’ont pas compris qu’équilibre fiscal est garant de progrès social et conservation de nos acquis sociaux. Si j’étais suédoise je l’aurais compris depuis longtemps et vous aussi.
C’est pourquoi M. Fortin défini à sa manière, la gauche, la droite, l’État, l’approche collective, la convergence, conservateur, progrès social….pour, ben c’t’affaire, conditionner l’opinion publique.
C’est ainsi que la convergence n’est pas que les médias nous gave de la solution unique. Non. Il y a convergence entre la gauche et la droite parce qu’il est social démocrate d’être en faveur de l’équilibre budgétaire.
Gauche et droite convergeons donc en faveur de l’équilibre budgétaire…… nous divergeons, par contre, quant aux moyens pour y parvenir.
M. Fortin nous parle de l’approche collective par l’augmentation des tarifs. C’est collectif tout le monde en paie. Mme Legault avance le concept de la fiscalité équitable……pour faire payer ceux qui ne contribuent pas à l’effort collectif et qui en ont amplement les moyens.
Dans leur rapport, les experts économistes nous démontrent scientifiquement que la hausse des impôts est néfaste pour la croissance économique. Ils escamotent ainsi volontairement l’ouverture à des solutions qui mettraient à contribution les très biens nantis de la société, autant individus qu’entreprises pour équilibrer les revenus et les dépenses.
Par exemple fixer par une Loi un impôt minimum aux entreprises qui font des profits record de trimestres en trimestres; que tous les revenus soient imposables à 100%, comme l’est déjà le salaire des travailleurs standards; un impôt progressif; diminuer le plafond des REER, etc…..
Par ailleurs, il ouvre grande la porte au privé en disant qu’il est en faveur de préserver nos acquis sociaux mais que nous devrons trouver des moyens de les gérer pour que ça nous coûte moins cher……en économisant dit-il…..sur quoi? La main d’œuvre? Les salaires? Les avantages sociaux? Les régimes de retraite? En privatisant?……ces moyens seront vraiment à l’avantage des contribuables? Vont soulager la colonne des dépenses du gouvernement? ……Les enveloppes brunes c’est de l’histoire ancienne…..?
Mme Petrowski donne en exemple la Norvège où tous les frais d’éducation sont gratuits jusqu’à l’université. M. Fortin lui répond que la Norvège est assise sur des milliards de barils de pétrole, c’est pourquoi les soins de santé et les frais de scolarité sont gratuits….. Le Canada aussi est assis sur des milliards de barils de pétrole. Nous avons presqu’autant de pétrole que l’Arabie saoudite.
La différence entre la Norvège, l’Arabie saoudite et le Canada est que la Norvège et l’Arabie saoudite ont eu la lucidité de nationaliser le pétrole. C’est un bien collectif. Ils en sont propriétaires. Ils en retirent des profits comptabilisés dans la colonne des revenus.
Le Canada fut jadis propriétaire de son pétrole…..il a été privatisé tour à tour par nos politiciens favoris que sont les conservateurs et libéraux…….sous influence c’t’ivident.
Au Québec, les ressources naturelles ne manquent pas non plus…..mais à part Hydro (pour combien de temps?), elles ne nous appartiennent pas…..aucune recommandation à ce sujet dans le rapport.
M. Fortin nous confirme que ce n’est pas un hasard que le rapport des «experts» (en illusions) sorte un mois avant le budget provincial. C’est dans le but avoué d’en influencer les principales orientations.
Leur approche est apparemment une révolution culturelle…..ah bon…..me semble pour moi que c’est du déjà vu. Révolution civile….ça me stimulerait!
L’extra-terrestre? Il est reparti sur sa planète en se disant je reviendrai dans 1 million d’années.
Merci Madame Bourassa.
Très bon résumé.
Et vous avez tout à fait raison de dire..
» Gauche et droite convergeons donc en faveur de l’équilibre budgétaire…… nous divergeons, par contre, quant aux moyens pour y parvenir. »
Bien des gens commencent à comprendre qu’il n’y a pas qu’une seule manière de faire, (de droite avec les lucides), mais que nous sommes devant « un véritable choix politique ».
On tente de faire croire que ces moyens « lucides » seraient plus efficaces, parce que plus austères pour la masse des gens ordinaires ; mais heureusement cela commence à se répandre dans la société que ce n’est que pour épargner les plus nantis de la société.
À lire… (Même si le titre n’est pas représentatif)
» Gaétan Barrette et Québec Solidaire, même combat ! »
– Jean-François Lisé
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/gaetan-barrette-et-quebec-solidaire-meme-combat/2227/
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La paille et la poutre de M. Montmarquette qui me rapprochait de m’adresser à lui pendant qu’ici, il s’adresse spécifiquement à plusieurs personnes à qui il répond en long et en large avec beaucoup de références sur les bienfaits à venir de Québec solidaire contre les dangers du PQ.
@ Gilles Bousquet,
Il n’y a ni paille ni poutre.
J’ai pris contact avec Voir, et nous avons droit à l’échange avec d’autres membres.
Ce qui me tappe sur les nerfs, ce n’est pas les échanges,
c’est d’échanger avec vous.
Merci.