Ce soir, Radio-Canada et RDI diffusaient une version longue de l'entrevue qu'avait accordée Lucien Bouchard à Bernard Derome, il y a de cela quelques huit mois.
Je vous passe les détails puisqu'on commence à en avoir vraiment beaucoup depuis quelques temps sur les pensées de l'ex-premier ministre…
À part peut-être deux petits éléments.
Primo: ses observations sur ce qu'il voit comme une trop grande présence des politiciens dans les médias (ce qui ne s'applique de toute évidence plus pour lui aux «ex»). Et ce qui, selon lui, tendrait à «banaliser» les politiciens.
Quant à leur présence accrue dans les émissions de divertissement – même s'il respecte ce genre d'émissions -, il affrme qu'il n'y serait jamais allé. Et il observe même qu'à force d'y aller, les politiciens «deviennent des acteurs, ils deviennent des petites vedettes, des faits divers, des objets de curiosité». Difficle d'être en désaccord là-dessus.
À noter toutefois, ce lapsus fascinant de M. Bouchard parlant des politiciens et des médias: «on devrait être là, ils devraient être là moins souvent»…
Secundo: sur le manifeste des «Lucides» de 2005: «je sentais bien que il y a des gens qui penseraient voici, c'est l'amorce d'une plateforme politique, et autour de ça, ils vont construire un programme et là, il y a l'idée de former un parti ou de s'unir avec le parti de Mario Dumont pour englober tout cela. Mais ce n'était pas le but.»
Mais même sans intention présumée de propulser les Lucides en politique active, c'est ici tout de même une belle confirmation – pour ceux qui en douteraient encore (!)-, que le vrai foyer idéologique des Lucides, son foyer naturel, c'est en effet l'ADQ. (Le même parti que M. Bouchard décrivait pourtant tout récemment comme «radical» sur la question identitaire puisqu'il accusait alors le PQ de vouloir occuper la «niche» radicaliste de l'ADQ…
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Cela étant dit, le sacro-saint «devoir de réserve» qu'il avait observé depuis 2001, mis à part l'aventure des Lucides, semble être chose du passé.
On pense évidemment à ses sorties fracassantes toutes récentes sur la souveraineté non réalisable, sur le «radicalisme» du PQ sur la question identitaire et sur une augmentation substantielle des frais de scolarité. (Et ce, sans oublier les Lucides en 2005 et son admonestation publique en 2006 sur les Québécois qui ne travailleraient pas assez).
Mais voilà aussi que ce soir, Bernard Derome, en toute fin d'émission, annonçait également ceci:
«sur sa foi en la souveraineté, Monsieur Bouchard compte s'en expliquer éventuellement dans des mémoires portant sur les dix dernières années de sa vie politique. Sur sa conception de la laïcité et des accommodements raisonnables, Monsieur Bouchard me dit qu'il développera sa pensée dans un texte à paraître plus tard dans les journaux. Et quant à sa position sur le dégel des droits de scolarité universitaire, il s'agit pour lui, et là, je le cite, «de la rencontre de la réalité avec le déni» /sic/ (…) et il ajoute que si rien n'est fait, bien des gens seront déçus. Attendons la suite.»
Ne manque plus maintenant à M. Bouchard qu'à se trouver un bon gérant de tournée…
Ou, tant qu'à y être, à lancer une nouvelle chaîne spécialisée – Télé-Lucien – dédiée à éduquer – non, plutôt à «rééduquer» les Québécois en les rendant plus «lucides». À moins qu'on ne la nomme, tout simplement, Télé-Lucides…
C'est Jean Charest et le milieu des affaires qui seraient contents.
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Et comme quoi, Chapleau avait tout à fait raison:
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@ Caricature: http://photos.cyberpresse.ca/caricatures#enVedette/0/recherche/Rechercher un album/0/onglets/51/0/album/7704/191817/
Pour ce qui est de travailler plus, nous savons que les PDG ont des revenus qui dépassent des 100aines de X ceux de leurs employés moyens; ce que veut « Luci(en)de », c’est que les revenus de ces PDG atteignent des milliers de fois ceux de leurs employés moyens, que chacun ait son petit royaume comme au Moyen-Âge, à l’époque où la démocrtatie était un rêve.
Au secours !!!!!
«Adolphe Bouchard» ou le retour du duplessisme
Lucien Bouchard est parfaitement contradictoire quand il reproche aux autres leur surexposition médiatique, lui qui est le premier à s’en servir.
– Finalement, à quoi y joue celui-là ???
– Hein ?
– Il prépare le terrain pour qui, ou pour quoi ?
– Pour donner l’air à Charest d’être modéré ?
– Je le regardais hier soir avec tout le dégoût qu’il m’inspire…
– Le genre de petit dictateur Wrah ! Wrah ! Wrah !
Le poing en l’air,
Le toupette sévère.
Le ton autoritaire.
J’entendais presque dans les chaumières la réplique d’Elvis Gratton au dicteur nain de Santa-Banana :
– Aille !!!
– Lui s’t’un homme !!!!
– Il l’a l’affaire !!!!!
C’est à mon avis ce qui s’passe avec «Lulu l’toupette».
On ne sait trop pourquoi, mais une certaine classe de citoyen apprécie ce genre de stéréotype dictatorial en confondant l’autoritarisme et la volonté de régler les problèmes intelligemment.
Lucien Bouchard, à l’instar de l’ADQ, avive les pires bas instincts duplessistes et rétrogrades du Québec.
Mais qui va donc finir par remettre à sa place cet Adolphe Hitler en puissance, qui prétendait régler tous les maux du Québec en s’attaquant à l’aide sociale, à la santé, à l’éducation et maintenant à la démocratisation de nos universités ?
Qu’Adolphe Bouchard retourne donc au Parti conservateur avec Her Harper… Ils ont peut-être des personnalités différentes, mais ils sont du même acabit.
– Au secours !!!!!
Christian Montmarquette
.
Coudonc… C’est le rendez-vous avec Lucien tous les mardis? À défaut d’une sortie cette semaine, Radio-Canne prends le relais. C’est comme avec les Olympiques : ils n’avaient pas le droit de diffusion mais ils vont quand même. À défaut de filmer les jeux, ils vont promouvoir la nation Canadienne!
C’est dans ces moments que je doute fort de l’objectivité de notre diffuseur public. Vivement une salle de nouvelle à Télé-Québec.
J’apprécie que l’action de M. Bouchard soit évalué à sa juste valeur. Il ressemble à un avocat qui lirait des livres d’histoires et se levant de son siège lancerait: » Je veux être comme lui, je veux faire des beaux discours, je veux être aimé comme…, je veux être un acteur, voilà. L’on m’a confié un rôle, celui de remplacer M. Parizeau, mais..,.mais.. les chiffres.. m’ont fait peur. Moi, mes honoraires me permettent de toujours payer ma carte de crédit, je ne connais pas ça, des dettes. Wall Street, eux ils sont bons là-dedans. Ils l’ont prouvé….. Ce n’était pas moi qui alimentait leur chiffrier boursier en électricité, ce sont les chiffres qui voulaient contrôler mon Hydro-Québec. Ils voulaient me le prendre, parce que je leur devais des chiffres. Moi de toute façon, le courant, l’électricité, je n’en ai jamais vu. Chez moi, ça fonctionne tout seul, c’t’affaire là. J’ai vu la dette avant de voir mes actifs, avions-nous des mines, nous. Ben, on en a une , mais y’a une ville dessus, de l’uranium, oui mais y’a une ville à côté, de l’eau.. on n’é pas pour vider le Lac St-Jean, tabarouettte.
Je n’ai pas su redonner au Québécois la ferveur du Pays, voyez-vous, j’étais porté par les Québécois. Moi, je n’ai jamais vraiment été convaincu, moi, c »était Meech. Mon grand ami, le vendeur de tank, celui qui dirigeait L’Iron Ore, avant, mon Brian, il a arrêté de m’aimé….
J’apprécie que l’action de M. Bouchard soit évalué à sa juste valeur. Il ressemble à un avocat qui lirait des livres d’histoires et se levant de son siège lancerait: » Je veux être comme lui, je veux faire des beaux discours, je veux être aimé comme…, je veux être un acteur, voilà. L’on m’a confié un rôle, celui de remplacer M. Parizeau, mais..,.mais.. les chiffres.. m’ont fait peur. Moi, mes honoraires me permettent de toujours payer ma carte de crédit, je ne connais pas ça, des dettes. Wall Street, eux ils sont bons là-dedans. Ils l’ont prouvé….. Ce n’était pas moi qui alimentait leur chiffrier boursier en électricité, ce sont les chiffres qui voulaient contrôler mon Hydro-Québec. Ils voulaient me le prendre, parce que je leur devais des chiffres. Moi de toute façon, le courant, l’électricité, je n’en ai jamais vu. Chez moi, ça fonctionne tout seul, c’t’affaire là. J’ai vu la dette avant de voir mes actifs, avions-nous des mines, nous. Ben, on en a une , mais y’a une ville dessus, de l’uranium, oui mais y’a une ville à côté, de l’eau.. on n’é pas pour vider le Lac St-Jean, tabarouettte.
Je n’ai pas su redonner au Québécois la ferveur du Pays, voyez-vous, j’étais porté par les Québécois. Moi, je n’ai jamais vraiment été convaincu, moi, c »était Meech. Mon grand ami, le vendeur de tank, celui qui dirigeait L’Iron Ore, avant, mon Brian, il a arrêté de m’aimé….
Les admirateurs inconditionnels de Lucien Bouchard voudront bien me pardonner, j’ose l’espérer. Mais cela fait au moins vingt ans que l’on parle du CHARISME et du CHARME de Lucien. Je sais très bien qu’aux yeux de certaines personnes, Bouchard est un «leader charismatique». Mais en ce qui me concerne (dois-je avoir honte?) j’ai toujours regardé Lucien Bouchard avec méfiance et même avec dégoût. Je ne lui ai jamais trouvé le moindre charisme. Il m’a toujours irrité et je me suis toujours méfié de cet homme qui, sans la moindre gêne, a mangé à tous les râteliers.
Lorsqu’il a été gravement malade, j’ai souhaité sa guérison car aucun être humain ne mérite de telles souffrances.
Mais lorsqu’il est allé mieux, j’ai retrouvé ce politicien fanfaron et intolérant qui me répugne profondément. Je me souviens d’une petite anecdote qui s’est déroulée au Lac-Saint-Jean. Bouchard prenait un «bain de foule» et un type a refusé de lui serrer la main. Bouchard, irrité, a exigé qu’on lui dise qui était ce type insensible à son charme. Il y a Sarkozy, en France, qui a des comportements similaires.
Cela étant dit je trouve qu’un débat est essentiel en ce qui concerne les finances publiques, la laïcité et l’éventuelle indépendance du Québec. Toutefois, en ce qui me concerne, le citoyen Bouchard n’a rien à m’apporter, à moi personnellement, lorsqu’il est question de s’engager de manière pugnace dans ces trois débats et dans les autres.
J’aimerais bien que quelqu’un, un jour, m’explique «les grandes qualités» que l’on attribue à Lucien Bouchard.
JSB
La fortune politique est survenu au moment ou Mario Dumont a pincer le gros nerf du NOUS avec les accommodements. Il avait la chance de faire beaucoup de millage quand Mme Marois a proposé un p^ojet de loi pour doter le Québec de sa propre Constitution. Il a mis une semaine pour sortir et dire NON a un proposition qui était pourtant la pièce maitresse de son programme d’autonomie de l’État du Québec.
Qui l’a influencer ? A t il lâcher le NOUS sous l’influence de M Bouchard ?
En ce qui me concerne, je n’attendrai pas les mémoires de Lucien Bouchard sur les dix dernières années de sa vie politique pour me faire une idée sur le « personnage »: Je ne veux plus rien savoir de ses états d’âme et de ses bla- bla-bla à propos de tout et de rien! Et pendant qu’il nous fait ainsi la leçon et la morale, l’Orchestre symphonique de Montréal, dont il est le président du conseil d’administration, « lançait récemment un disque mettant en vedette les Concertos pour piano et orchestre no 4 et no 5 de Beethoven. Or, très mauvaise surprise, le livret est en allemand et en anglais, mais pas en français. » ( Les derniers guillemets sont un extrait tiré d’une opinion de madame Lise Vinet, parue le 2 mars 2010 dans le Devoir, à l’item « Lettres », sous le titre « Et le français? »).
Quand j’ai voté pour le oui en 1995, jamais je n’aurais imaginé qu’un jour des propos de Lucien Bouchard deviendraient, par l’utilisation qu’ils en feraient, une espèce d’équivalent des camions de la Brincks pour les fédéralistes et leurs fers de lance, « La Presse » et « Radio-Canada » et leurs alliés anglopnones « The Gazette », « The National Post » et tous les autres!
Quant à nous indépendantistes, nous avons beau cherché et cherché, nous ne trouverons rien dans les propos de monieur Bouchard, depuis qu’il est censé avoir quitté la politique, qui pourrait servir notre cause. Avons-nous besoin de plus pour nous faire une idée exacte de la situation?
Point Godwin à Christian Montmarquette!
(aller voir sur Wiki si vous ne connaissez pas le point Godwin).
Mais en y pensant bien , je pense qu’on peut prendre Duplessie au Québec à la place d’Hitler….
Les arguments insultants inutilement comme appeler M. Bouchard «Lulu l’toupette», petit dictateur Wrah ! Wrah ! Wrah ! cet Adolphe Hitler ça fait primaire, c,est pas fort. Ça fait école primaire comme arguments, genre : Mon père est plus fort que le tien.
Je dois dire que je ne regrette pas tellement mes propos envers Lulu, quand on sait qu’il voulait couper 100$ par mois sur un chèque de 500$ à l’aide sociale.
Tout ça, pendant qu’il diminuait les impôts de 4.5 milliards !
Autrement dit, son cr.. de « déficit zéro » s’est fait sur les plus pauvres du Québec.
Belle réalisation…
Lucide ne voulait pas éliminer la pauvreté..
Il voulait éliminer » les « pauvres ».
– Wow ! – Quel homme !!!
– Je suis ébloue !!!!!
C’est tellement plus facile de varger sur les plus faibles,…
.
Il n’y a pas beaucoup de pauvres qui sont partis pour l’Ontario, où ils auraient pensé être mieux traités, pendant que M. Bouchard était « premier » du Québec. M. Harris a pris le pouvoir en Ontario en 1995 jusqu’en 2002 pour remplacer M. Bob Rae, «premier » du NPDO néo-démocrate qui, avec ses idées de gauche avait détruit l’économie de l’Ontario avec d’énormes déficits qui semblent plaire aux gauchistes.
Vivre au dessus de ses moyens, même pour une province, ne fait pas d’enfants forts mais d’autres pauvres. Se payer des services pour faire payer ses descendants ne semble pas rebuter nos syndicats non plus en autant que ça donne des augmentations à notre démesurée fonction publique.
Y a-t-il une place de Premier ministre disponible quelque part chère ?
Lucien Bouchard, qui est un clown lyrique, m’a inspiré un petit poème:
Le Brésil a Lula
Le Québec a Lulu
Notre Lulu est prélat
Leur Lula est élu
Lula, lui, il l’a
Lulu, lui, l’a plus
Hourrah pour Lula!
Haro sur Lulu!
@Julien Beauregard
« Vivement une salle de nouvelle à Télé-Québec »
Voilà une réflexion que je me suis faite à plusieurs reprises, jusqu’à ce que l’on m’informe qu’un reglement du CRTC commandé par le gouvernement fédéral interdit à Télé-Québec de produire un bulletin d’information quotidien. Ainsi, au Québec, seuls le gouvernement canadien et des entreprises privées (la plupart étrangères: GESCA, Chorus, CNN…) ont le droit d’informer la population Québécoise des enjeux qui la concerne.
Voilà un fait capital qu’il est nécessaire de comprendre lorsqu’on analyse la situation socio-politique du Québec: la liberté d’expression y est accordée à tous sauf à l’État du Québec.
Etonnamment, aucun parti politique Québécois ne fait de cette aberration un enjeu électoral, préférant se complaire dans d’évasifs rêves d’indépendance ou de social-démocratie, alors qu’aucune de ces dernières n’est possible si le peuple concerné est privé de la liberté d’expression de sa culture nationale.
Revoyez les principaux débats publics qui ont eu lieu au Québec au cours des dernières années (les accomodements raisonnables, privatisation du système de santé, etc.) à la lumière de ces faits cruciaux et vous comprendrez à qui profite le crime… En particulier, vous comprendrez la place que tient lulu le lucide dans nos enjeux nationaux.