Ce matin, La Presse faisait sa une avec cette histoire ahurissante d'accommodement déraisonnable concernant le port du niqab et des exigeances intégristes répétées par une femme d'origine égyptienne dans un cours de francisation donné au cégep de Saint-Laurent à Montréal.
Le tout ayant mené à son retrait, suite à diverses interventions duministère de l'Immigration.
(Le niqab étant ce voile intégral dans lequel des femmes sont enfermées pour cause d'intégrisme religieux et souvent politique.)
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Quelques questions et observations:
1- Comment se fait-il que pendant des mois, évidemment sûrement avec les meilleures des intentions et en toute bonne foi – sans jeu de mots -, on ait tout de même «accommodé» des demandes aussi abusives venant de cette personne que s'«isoler dans un coin de la classe pour faire les exercices de dialogues» et «faire un exposé oral au fond de la classe, parce qu'il y avait des hommes dans la salle»? On nous dit que c'est par souci d'intégrer et de voir «évoluer» la personne avec le temps. Peut-être que cela est en effet une manière de voir si, en quelques mois, cela est ou non possible.
Mais ce qu'on voit aussi, c'est que la tolérance peut aussi prendre des formes involontairement absurdes lorsque le ministère de l'Immigration «accompagne» le personnel de ces écoles, mais qu'il le fait au «cas par cas» et donc, en l'absence de balises claires qui ne viennent toujours pas du gouvernement Charest. Et surtout dans les cas touchant aux pratiques intégristes.
2- Comment se fait-il que la France ait réussi à bannir le port de tout signe religieux ostentatoires dans ses écoles – creuset prioritaire d'intégration et de francisation -, alors qu'ici, certains, dont un ancien premier ministre, confondent espaces privé et public, là où on ne doit évidemment pas bannir les voiles intégraux, et espace civique, là où on peut et doit le faire.
Ce qui, de surcroît, cesserait aussi de braquer les projecteurs sur les intégristes musulmans par rapport aux autres formes d'intégrismes.
Car si le gouvernement s'entête dans son inaction, ces femmes risquent de plus en plus d'être stigmatisées à tort par la société, et/ou de se voir instrumentalisées par des groupes intégristes se servant d'elles pour «tester» les limites de la «tolérance» sociale et politique ambiante.
3- Comment se fait-il que certains crééent encore plus de confusion en criant qu'on ne veut surtout pas d'une «police» du niqab ou de la burqa, alors que son interdiction, si jamais elle venait, toucherait de toute évidence l'espace civique, et non les espaces publics et privés?
4- Comment se fait-il que l'on clame l'«égalité homme-femme» comme valeur fondamentale tout en se réclamant d'une «tolérance» face à des pratiques moyen-âgeuses, lesquelles cachent surtout un contrôle intégriste exercé sur la vie, le corps et la sexualité des femmes?
Quant à l'argument voulant que ce ne soit qu'un «nombre» limité de femmes, le fait est que la question de l'égalité ne peut être à géométrie variable dépendant du «nombre» de femmes affectées par des pratiques oppressives.
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Évidemment, et c'est son «droit», la dame a porté plainte auprès de la Commission des droits de la personne pour cause de violation présumée de sa liberté de religion. Alors qu'on sait fort bien que derrière la plupart des intégrismes religieux se trouvent des systèmes de revendications de nature essentiellement politique.
Peut-être est-elle, elle aussi, de «bonne foi».
Mais il est également possible que quelqu'un et/ou un groupe est derrière elle dans cette militance intégriste ouverte qu'elle a menée dans cette classe, qu'elle poursuit à la Commission des droits et de la personne et qu'elle risque aussi d'amener devant les tribunaux en se réclamant des chartes de droits et libertés du Canada et du Québec et en se prévalant du vide législatif abyssal dans lequel nous baignons ici sur toutes ces questions.
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@ Photo: http://worldsikhnews.com/23%20July%202008/Image/niqab.jpg
Madame David et Monsieur Bouchard, comme très grands accueillants compréhensifs, qui ne sont pas contre le port, au Québec, de la burga ou du niqab devraient être d’accord avec la madame musulmane contre le CEGEP de St-Laurent.
Il m’apparaît clair que cette femme au niqab est l’envoyée d’un groupe intégriste. Toute son action est politique. C’est l’évidence même…. de la provocation… Mais comme on l’accommodait, plus rien n’allait. Elle aura donc poussé d’un cran la patience de ses professeurs, sous les bons conseils de son groupe intégriste, sachant très bien que cela ne serait pas accepté… Je suis certaine que les documents pour plainte étaient déjà prêts avant même qu’on ne la mette à la porte.
Il va être intéressant de voir nager les « casses de bain » Charest, Bouchard, David dans cette affaire. Assisterons-nous à un beau numéro de nage synchro ?
À suivre…
Bonjour Mne. Legault
Ce matin dans mon auto, en cherchant un poste-radio où l’on ne parlait pas de sport à toutes les stations (Radio-Canada inclus), je me suis passé la réflexion: Qu’attendent les médias (journaux, radio, télé) pour nous imposer carrément le sport à la Une et la politique économique en dernier avec les faits divers, après la colenne des décès?
Avec cette triste histoire de niqab insensée abracadabrante, qui va omnubiler toutes les conversations demain-matin au travail, je me suis dit; il ne manquait plus que ça!
Dans ce cas précis, le Cégep ne peut être accusé d’avoir été intransigeant, bien au contraire, puisque l’étudiante en question ne semble jamais avoir compris que le principe d’accommodement implique une certaine réciprocité et que le traitement particulier demandé ne doit pas être démesuré pour l’institution ou porter préjudice aux autres…
Or, ce cas aura une valeur pédagogique puisque la dame en question quitte le principe de la demande d’accommodement et bascule vite dans le militantisme politico-religieux en refusant systématiquement de répondre aux exigences du cours (exposés oraux, discussions en groupe, acceptation de la présence des hommes, etc.).
Espérons que ce cas puisse même mener à une règle claire: l’interdiction pure et simple du niqab (ou de la burqa) dans les salles de classe de nos institutions publiques. Il est impossible d’établir des rapports humains égalitaires et normaux si un des deux individus ne présente pas son visage à l’autre. Et dans un contexte scolaire, comment savoir si l’étudiante est bel et bien celle que l’on se doit d’évaluer ? D’autant plus que dans le cas qui nous préoccupe ici, l’étudiante était confrontée à un professeur féminin. Que serait-il advenu si son prof avait été un homme ? Le Cégep aurait-il consenti à lui proposer un autre prof ? Inacceptable !
Je me demande même si un tel cas ne devrait pas constituer un argument pour refuser la citoyenneté à cette dame (elle n’est pas encore citoyenne !). La France a récemment refusé la citoyenneté à une femme qui portait le niqab, sous prétexte que celle-ci refusait de s’intégrer à la nation française… Chose certaine, si elle veut porter son niqab, qu’elle le porte hors des salles de classe, sans quoi nous basculons dans une véritable foire aux accommodements déraisonnables.
@ Je vous comprends. Et pourtant, le problème est réel.
Lors de mon dernier voyage à Paris, j’ai été bouleversée de voir à quel point le nombre de femmes portant le niqab et la burqa avait augmenté, flanquées la plupart du temps par un mari habillé le plus librement possible.
Puis on cherche ses femmes du regard, on sourit, et elles baissent invariablement les yeux de crainte d’entrer en contact sans la permission du père, du frère ou du mari. C’est vraiment très dur à voir. Mais c’est sûrement beaucoup plus dur à vivre. Et on ne peut ignorer, je crois, toute la dimension politique derrière cette pratique. Le niqab et la burqa sont aussi des «drapeaux» de l’intégrisme. Ici, à Montréal,on peut déjà en croiser dans certains quartiers et dans les hôpitaux anglophones. Et c’est la même quête du regard et la même impossibilité de contact réel.
Quant à la politique économique, je crois qu’on n’y échappera pas cette semaine avec le budget fédéral et la campagne de relations publiques que poursuit le gouvernement Charest en vue du sien.
Ce sera d’ailleurs le sujet de ma chronique hebdomadaire, en ligne demain après-midi.
Les problèmes économiques prennent toute la place actuellement mais les autres problèmes comme les accomodements déraisonnables , le statut de la langue française à Montréal et la création du Constitution Québécoise ou d’une Charte identitaire québécoise sont aussi très importants pour notre avenir et seul le PQ a proposé quelques chose dans ce sens , proposition qui avait été ridiculisée par le PLQ et l’ ADQ .
Tant qu’a Madamme David et QS nous connaissons fort bien la marotte de ce parti qui leur sert de programme , le socialisme économique , pour le reste , la culture , la langue , l’autonomie politique du Québec et les accommodements raisonnables …who cares ! Faut comprendre que ce parti cherche des votes et semble aussi très frileux quand on aborde la laïcité !
Mais chose certaine tant que le Québec sera à l’intérieur du Canada la Charte des droits sera toujours là pour nous écoeurer…ce fameux testament empoisonné de Pet Trudeau !
J’ai décroché de la religion il y a un demi-siècle et je ne l’ai jamais regretté.
Je suis d’accord pour la liberté de conscience (ou d’inconscience). Mais je me dis : si ces personnes ne comprennent pas que leur religion est désuète, c’est quoi d’autre qu’elles ne comprennent pas ?
Alors je pense que les personnes qui croient dans les vieilles religions ne devraient jamais pouvoir occuper une fonction où la vie des autres peut dépendre de leur jugement. Si elles n’ont pas assez de jugement pour distinguer entre la réalité et la superstition, comment auraient-elles assez de jugement pour prendre la bonne décision dans une situation d’urgence ?
Tant que le peuple québécois acceptera de vivre sous les lois du peuple Canadian et sa « primauté de Dieu (des Dieux) », par Cour Suprême interposée, son Assemblée Nationale restera impuissante devant ce problème. La Loi 101 paralysée petit à petit par cette même Cour est un exemple patent.
1- Le « Hijab » (meme pas visage voilé, simple foulard sur la tete) n’est PAS authorisé à l’école en Turquie un pays pourtant *musulman*.
2- Les Accomodements « Raisonable » no sont PAS raisonable, ici on on ne separe pas les hommes et les femmes; dans des sections differentes dans les autobus, on ne reserve pas des acenseurs à l’usage exclusif des femmes ou des hommes, on n’exige pas d’etre servit par un homme ou une femme pas plus qu’on ne peut exiger d’etre servi par un « blanc » ou encore demander au « noirs » de se retourner pour pas que les « noirs » nous regarde pendant une presentation, ou demander d’etre exclus d’une classe parce qu’un etudiant est d’orientation homosexuelle. Les gens qui viennent ici, doivent d’adapter a la culture d’ici, ce que fait 99.9% des immigrant, on passe pour des cretins a « accomoder » des etrangers, si on doit accomoder s’est qu’ils ne sont pas integrer et ne veulent pas s’adapter, des milliers d’immigrant ne requiert absolument aucun accomodement, ils viennent de divers endrois mais c’est eux qui s’adapte. Il est innaceptable que l’on demande a des garcons de se deplacer ou a une fille de se retourner, cette histoire a ete beaucoup trop loin. De plus meme lorsqu’un accomodment parait « raisonable », ceci envoye le signal que les reglement ne s’applique qu’a ceux qui ne s’en deroge pas et cree des attentes de traitements de faveur pour les gens qui ne s’adapte pas, crée des attentes qui les poussera a faire d’autres demandes comme si elles étaient dues et normales!
De plus, dire qu’enlever le voile a une valeur pedagogique dans le but de justifier la decision d’interdire le hijab est ridicule, il implique que nous n’avons pas le droit de simplement dire Non a un comportement qui n’a simplement pas sa place dans notre culture, a moins de trouver une excuse, mais lorsqu’on invoque une raison bidon, ont invite le debat lorsqu’aucun debat ne devrait avoir lieu…
…devrait on demander à un quebecois d’origine haitienne de se retourner pour ne pas voir un eleve issue d’une famille de KKK du mississipi? et puis dire « l’eleve noir ca ne lui derangait pas de se retourner alors ca parait raisonable puisque ca ne derange personne dans ce cas ci ». NON! Meme si ca ne derange personne. Devrait on debatre de la valeur pedagogique pour justifier une position ferme contre une telle aberation? Non! Ca suffit.
Derrière ce niquab il y a probablement le clan des obscurantistes, ceux dont parle si bien Caroline Fourest dans son livre LA TENTATION OBSCURANTISTE (éditions Grasset).
Méfions-nous des États-Uniens et de leurs alliés. Mais méfions-nous aussi de tous ceux qui vivent et assument cette tentation obscurantiste. Entre deux ennemis, je ne choisis pas comme amis ceux qui semblent le plus me convenir. Je conserverai jusqu’à la mort mon sens critique, même si des millions de doutes vont parfois m’agresser.
JSB
La question que pose le billet est tout à fait adéquate, à savoir ce qui se cache derrière ce voile. Dans ce cas qui nous occupe, s’agit-il vraiment d’un comportement spontané, sans arrière pensée, innocent. Ou bien est-il question de la mise en application de stratégies islamistes avec le concours de ces femmes pour les mettre en avant et pour réclamer le respect des valeurs patriarcales, les seules qui intéressent vraiment ces commanditaires ? Il est important de faire cette distinction, car elle permet de discerner ceux qui prennent prétexte de la culture pour poser un geste politique en se cachant, en l’occurrence des islamistes hommes et voilés, de ceux qui ne font référence qu’à leur culture, aussi maladroitement que cela puisse être dans ce cas. Dans le premier cas de figure, celui du geste politique, il est évident que le dialogue ne peut buter que sur une impasse dans la mesure où il s’agit de faire des gains réactionnaires. Dans le second, il peut arriver que cela se dénoue tout autrement, par l’abandon de cette exigence vestimentaire, comme en témoignent des cas semblables s’étant produit ailleurs dans un autre contexte.
S’il n’y avait que pour cela que ces situations méritent de faire des distinctions, ce ne serait pas encore se déprendre de la naïveté, spontanée ou calculée, dans laquelle le multiculturalisme nous plonge, soutenu qu’il se croit par une Charte des droits fondamentaux dans laquelle il croit cependant de moins en moins, parce qu’il considère ces comportements atypiques du seul point de vue de la culture. Mais ce serait au moins un préalable pour distinguer les vrais tenants de la laïcité de ceux qui s’en revêtent uniquement pour faire triompher un autre intégrisme, le leur. Mais il n’y a pas que cet aspect éthique et politique à considérer. Souvent, les citoyens de culture ou de religion musulmane sont aussi des francophones et pour l’équilibre, voire même la progression de notre langue, nous avons besoin de leur apport. Se pourrait-il alors que derrière ces agissements d’une minorité qui veut tout sauf être invisible, il y ait le bras séculier de Frères prêts à mettre le feu aux poudres, dans le but de brouiller ces communautés avec des Québécois, de préférence francophones, en jouant les communautés anglophones et francophones l’une contre l’autre tout en souhaitant se ménager ainsi une place plus grande que ce qui est raisonnable d’obtenir dans un pays d’accueil qui lui aussi a sa culture et ses institutions ? Ciblons bien ce que l’on réprouve dans ces comportements politiques aux fins d’un prosélytisme intégriste, soit le refus de nous conformer à des modèles de société dépassés par l’histoire et les événements, de nous laisser enfermer dans des modèles qui rapetisse l’image de l’homme et de l’humanité à partir d’une réduction de celle de la femme, quitte à se mettre davantage à l’écoute de ceux et celles de ces communautés qui ont vraiment quelque chose à nous apporter de leur culture parce qu’elle n’est pas une négation de la nôtre.
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Excellent, Madame Legault! Entièrement en accord avec vous. Rien de plus à ajouter.
idem pour moi
M. Audet: « de nous laisser enfermer dans des modèles qui rapetisse l’image de l’homme et de l’humanité à partir d’une réduction de celle de la femme »
C’est bien dit ça c’est quasiment poétique.
Piège à cons par excellence.
En route vers la Cour suprème et une autre claque en pleine face. Kin toi!
C,est pas long moi …je me réfère a un tres vieux dicotn qui dis : » A Rome on vie comme les romains »…donc ppourquoi vouloir tout chambarder, qu’elle porte ce niqab che,z elle et celles qui veulent faire pareil, mais en dehors de ca qu’elles vivent comme nous …On est en 2,010 leurs père, leur mari , leur freres, s’habillent de jeans de bermudas de tee-shirt, d’espadrilles et elles font du chichi pour nous faire ch…je n’ose écrire le mot…
L St-P.
Qui est derrière ce niqab?
Impossible d’identifier qui que ce soit…
Alors, tout ce qu’on peut en déduire c’est que ce sont des gens qui ont des choses à cacher, des intégristes, des gens douteux parce qu’on ne peut les considérer qu’avec suspicion, comme tous ceux qui se dissimulent. Ce sont fort probablement des femmes soumises à des hommes contrôlants, des gens qui craignent la lumière du jour, comme les vampires, des anonymes, des gens recherchés par la police et désirant échapper à toutes les caméras de surveillance, des fugitifs, des espions, des voleurs qui ne veulent pas qu’on puisse les identifier. Que voulez-vous? Ce sont n’importe qui et n’importe quoi, comme tout ce qui n’est pas identifié. Ce sont des OVNI, des Objets Voilés Non Identifiés.
Ce qui m’étonne c’est que ces gens ne portent pas de grosses lunettes de soleil épaisses pour compléter leur anonymat. De qui se cachent-ils sapristi? De Dieu? Pour pouvoir pécher en paix sans être identifiés par Dieu? De combien de pétards, de beautés, de top modèles nous prive-t-on, dans cet univers qui manque cruellement de beau. Il faudrait tous se voiler, encore plus intégralement qu’eux, juste pour les faire suer. Ainsi, celles qui ne veulent être servies que par des femmes ne pourraient plus savoir qui est une femme et qui est un homme.
Mon Dieu que les stupidités religieuses sont troublantes. A-t-on vraiment évolué depuis le début des temps? Souvent j’en doute.
Je crois que Dieu a fait la femme belle pour être vue et non pas pour être cachée comme un vulgaire péché.
M. Bouchard, chez Christianne Charette, a très bien dit que le CEGET était allé trop loin dans les accomodements. Le CEGEP aurait dû dire non beaucoup plus tôt.
Une fois de plus des Québécois ont été bonnasses. Ce n’est pas une qualité, c’est un défaut, une faiblesse.
Ces fous de Dieu musulmans savent sur quels boutons appuyer pour nous ridiculiser et faire progresser leur programme de communautarisme et non intégration.
Moi je crois que Dieu n’a rien fait du tout. C’est nous qui avons fait Dieu (et non l’inverse) à une époque où nous n’étions pas encore assez intelligents pour trouver des réponses logiques à tous nos questionnements. Tant qu’il y aura des gens pour croire le contraire, pour croire aux fées, aux anges, aux fantômes, au Père Noël et autres absurdités, notre évolution sera fortement entravée. On n’apprendra rien sur l’apparition et l’évolution de l’univers et de la vie si on ne se pose pas de questions parce qu’on possède des réponses simplistes déjà toutes faites.
M. Gingras écrit : «M. Bouchard, chez Christianne Charette, a très bien dit que le CEGEP était allé trop loin dans les accomodements. Le CEGEP aurait dû dire non beaucoup plus tôt.»
Les frères bouchard n’étaient sont pas contre le port de la burga et du niqab au Québec et un des 2 a dit le contraire de sa pensée avec Mme Charette, probablement juste pour mieux critiquer.
M. Bouchard a en effet limité sa critique du nikab à un établissement scolaire.
Je déplore le fait qu’au Québec il y ait peu d’hommes publiques assez renseignés sur la signification de ces vêtements qui couvrent la chevelure pour s’en inquiéter, s’indigner.
Les femmes sont plus sensibles à cette agression et s’insurgent avec raison contre ces agressions inspirées par la haine et le mépris depuis 4 000 ans. Malheureusement, toutes les femmes ne sont pas aussi lucides.
Ce midi, à Maisonneuve à l’écoute, un porte parole d’une association Canada-islam, a été incapable de critiquer le port du nikab, car il y a un règlement, appelons-le comme ça, qui interdit à un musulman de critiquer un autre musulman devant un non-musulman. Entre eux, ils peuvent se critiquer, mais devant l’infidèle, nous, la solidarité est de mise. On ne critique pas un frère, ou une soeur. Depuis que je connais ce » règlement » je comprends le peu de coopération quand vient le temps d’appeler un chat un chat.
Cela dit, ce représentant a bien affirmé qu’un bon musulman s’adaptait et respectait les lois du pays hôte. Il ne cherche pas à imposer ses croyances à tout un chacun. Ça, c’est moi qui l’ajoute. 🙂
Il revient à nos élus de nous représenter et de s’affirmer. Les musulmans n’ont pas quitté leurs pays pour recréer ici ce qu’ils ont fuit. Il ne faut pas les trahir pour faire plaisir à des islamistes qui n’ont nulle intention de s’intégrer. Regardez les juifs assidims, ils sont ici depuis des lustres et ils vivent toujours en parallèle. Ils ne s’intégreront jamais car ils n’en ont nulle intention. C’est idem pour les islamistes : ils veulent vivre en parallèle, comme de la mauvaise herbe dans un beau jardin.
Non, merci!
J’aimerais remplacer le mot » intelligents » par instruits pour expliquer la croyance en Dieu(x). Je ne crois pas que ce soit le facteur déterminant qui explique cette croyance.
La question est très complexe. J’ai un faible pour le facteur génétique qui expliquerait en partie la croyance ou la non-croyance.
Je suis le seul athée d’une famille de huit. Je n’ai pas la prétention d’être plus intelligent que mes frères et soeurs, surtout avec les études qu’ils\elles ont faits.
Cela dit, les fous de Dieu sont remarquablement ignorants. L’Ayatola Homény affirmait que l’on pouvait brûler tous les livres car tout était dans le Coran : les questions et les réponses. Au moins, il n’a pas dit qu’il fallait brûler tous les livres. Dieu merci!
M. Gingras vous dites : «car il y a un règlement, appelons-le comme ça, qui interdit à un musulman de critiquer un autre musulman devant un non-musulman»
Je ne sais pas si dans leur religion le féminin est inclus dans le masculin. Sinon, on peut dire sur ce point qu’ils sont plus évolués que nous avec notre grammaire….
Djemila Benhabib est musulmane et à écrit le livre Ma vie à contre Coran. Elle donne souvent son opinion sur les tribunes publiques à des animateurs ou animatrices non musulman-e-s pour de fidèles auditeurs et auditrices…. infidèles.
J’ai aussi vu des émissions où étaient confrontées 2 musulmanes dont une était voilée et l’autre pas……les cotes d’écoute de ces émissions sont majoritairement non musulmanes.
Le règlement ou la ligne divine ne s’applique peut-être pas également aux hommes et aux femmes….mais il y a toujours la fatwa.
Je suis de la vieille école et le masculin embrasse le féminin, question de clareté, de simplicité, d’élégance.
Les gens de culture musulmane mais qui ne pratiquent pas cette religion critiqueront des musulmans. Djemila Benhabib est de culture musulmane, mais elle est athée, comme ses parents l’étaient. Elle critique donc sans vergogne et avec plaisir, pour notre plus grande joie.
Ce matin, chez Christiane Charette, Mme Legault nous a informé que cette islamiste audacieuse avait accordé une entrevue au Globe & Mail, où elle affirmait qu’elle n’avait jamais vécu dans une société aussi raciste que la société québécoise. Dans ce cas, elle a dû quitter l’Egypte avant que l’on ne se mette à assassiner les chrétiens, brûler leurs églises, et les battre comme plâtre après les avoir pourchassés dans la rue.
Une société raciste à ce point, comme l’est le Québec, ferait l’affaire de tous les chrétiens d’Egypte et du Moyen-Orient. La saison de la chasse aux chrétiens est ouverte depuis des années dans ces pays.
Qu’on ne vienne pas nous parler d’intolérance, de grâce.
« Dieu a fait la femme belle pour être vue et non pas pour être cachée » ?
Oui, mais, pourtant, par ailleurs… « Il faut qu’une personne soit cachée pour être aimée ; sitôt montré son visage, l’amour disparaît », lit-on dans un roman de l’un des plus grands écrivains de tous les temps. Et ‘la’ femme aime être aimée, semble-t-il… 😉
Enfin un(e) ministre qui s’affirme : pas de visage couvert à l’école. Point final.
Ça fait du bien à entendre.
Il était temps.