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Bon. Laissons à Régis Labeaume son Clotaire Rapaille.
Après tout, nous les Montréalais, sommes nettement plus «gênés» que «complexés» par l'état de notre ville bien aimée sous l'administration actuelle… Mais ça, c'est une autre histoire.
Et, de toute façon, on saura bien un jour, lorsqu'il aura rempli sa «mission» de lire dans l'esprit reptilien des citoyens de Québec, si les centaines de milliers de dollars qu'ils versent à M. Rapaille en auront, ou non, valu la chandelle…
Mais pour le moment, tout au moins, disons qu'il y a lieu de douter un brin…
Prenez sa conférence donnée ce mercredi matin à Québec devant un auditoire de publicistes et de relationnistes où il a «jasé» radio-poubelles, «amour de sa ville», «porteurs d'eau», «sado-masochisme» et tutti quanti.
(Extraits tirés de: http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2010/03/20100310-213810.html
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Prenons deux ou trois perles:
«Il y a un plaisir dans le masochisme, sinon pourquoi ça marcherait? Il y a un plaisir à entendre 'regardez, on est petits, on n'arrive pas vraiment, on est contre l'argent, on est contre la réussite, on est des porteurs d'eau'.»
Vraiment? Serions-nous encore à nous répéter ce cliché que les Québécois, incluant les gens de la Capitale, auraient encore peur de l'argent, de la réussite, et qu'ils se verraient encore comme des porteurs d'eau?
Terre à Clotaire Rapaille: nous sommes en 2010, pas en 1910.
Surtout à Québec où les partis les plus conservateurs et les plus tournés vers le marché et le privé y sont les plus populaires…
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Ou encore ceci:
«Si les Québécois n'ont pas encore opté pour l'indépendance, c'est qu'ils forment avec les Anglais « un couple sado-maso. Et vous allez durer comme ça pour toujours. Si vous vous séparez, c'est foutu, on ne peut plus jouer », dit le psychanalyste français Clotaire Rapaille, embauché par la ville de Québec pour améliorer ses efforts de promotion.
« Ne vous fâchez pas, mais vous êtes complètement névrosés; or, les névrosés sont ceux qui durent le plus. Imaginez un couple sado-maso : le sadique a besoin du maso, le maso a besoin du sadique.
Ils ne vont jamais aller jusqu'à se tuer, sinon ils ne pourraient plus jouer le lendemain matin », a lancé M. Rapaille en réponse à une question du public, mercredi matin, sortie qui lui a valu une salve d'applaudissements à la Société des communicateurs. Rapaille est en effet d'avis que « ça dure une éternité des couples comme ça, ce sont les meilleurs couples, ce sont les plus stables ».»
Bref, exit l'histoire, l'analyse et la science politique!
Et bonjour le retour de cet autre vieux cliché usé à l'os sur le «couple» dysfonctionnel Québec-Canada…
Et ça coûte combien encore pour ça?…
Mais lorsque Sigmund Rapaille dit que «le sadique a besoin du maso et le maso, du sadique. Ils ne vont jamais aller jusqu'à se tuer parce qu'ils ne pourront plus jouer le lendemain matin», on voit bien qu'il n'a pas vu les résultats très serrés du dernier référendum…
On voit aussi qu'il ne semble pas savoir que le présumé «sado» canadien-anglais – car on sait bien que dans ce vieux cliché du «couple» Québec-Canada, telle est la distribution habituelle des rôles -,, eh bien, dans les faits, depuis 1995, il ne veut justement PLUS JOUER parce qu'il est tout simplement passé à autre chose…
Mais on discute de cette manière, évidemment, si on accepte de jeter l'histoire et la science politique aux orties…
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Quant à sa fascination pour les radio-poubelles, on lui souhaite d'aller voir quelques bons spécialistes des médias (dont, entre autres, à l'Université Laval), plutôt que de tenter de psychanalyser ceux qui l'écoutent.
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Bref, bonne chance Québec…
On vous aime avec ou sans Clotaire…
Et, franchement, une chance qu'il ne vient pas «psychanalyser» ce que les Montréalais pensent de leur ville ces temps-ci…
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@ Clotaire Rapaille dans un touchant moment de simplicité volontaire…
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@ Photo: http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435×290/200911/12/123871-clotaire-rapaille-pose-compagnie-creations.jpg
@ Caricature: André-Philippe Côté, Le Soleil: http://photos.cyberpresse.ca/51-7795/
Il rapaille l’attention des médias et d’un peu tout le monde. Juste pour cette publicité là, il vient de gagner son salaire même s’il débite des affaires à ne pas savoir quoi en faire par Québec.
Tout un original drille. « à ne pas confondre avec drill » s.v.p.
Mes ancêtres Amérindiens, Acadiens et Français, les Canayens d’alors, croiraient réentendre Montcalm qui les regardaient de haut, le nez pincé, et qui fut responsable de la perte de la Bataille des Plaines d’Abraham aux mains des Britannos-Américains et des injustices dont nous sommes victimes depuis. La « victime masochiste? » dont il traite a voté oui à plus de 62% en 1995 et le « bourreau sadique? » a triché scandaleusement pour conserver son « jouet »…
Mme Legault, vous visez juste en disant que les Montréalais ont tout, ces temps-ci, pour se sentir plus « gênés » et « complexés » par l’État de leur ville. Et que les gens de Québec ont tout pour se préparer un formidable bond en avant (à Montréal aussi, on pourrait, et on devrait s’arranger pour. Mais c’est une autre histoire; et on a tout un travail à faire.)
Pour le reste… Suis-je la seule au Québec à trouver que Clotaire Rapaille peut facilement valoir chaque « cenne » que Québec y aura investi ? Il y a heureusement des commentaires comme celui de M. Bousquet pour me rassurer un peu:
http://marieclaudeducas.infopresse.com/2010/03/11/clotaire-rapaille-a-deja-gagne-ses-300-000/
Une bonne récapitulation de notre amie Josée.
Mais moi, ce qui m’inquiète le plus quand j’entends ces conneries de « Sigmund Rapaille »…
C’est que je me dis…
Mouais…
..Mais quelle espèce d’inculte et faux intellectuel doit être « Régis « Jung » Labeaume » pour se laisser emberlificoter dans de telles imbécilités…
Christian Montmarquette
`
Mme Legault,
Ne tirons pas trop sur le clown Rapaille, mais plutôt sur son commanditaire: l’intendant Labeaume, grand promoteur du Red Bull Crash Ice. Celui qui veut une ville performante, fonctionnant comme une entreprise privée, avec des citoyens-clients.
Qu’est Québec devenue?
Mais qui donc dira que le roi est nu?
Parce que le Monsieur n’apprécie pas qu’on lui pose des questions sur ses honoraires, le voilà qui se met à nous débiter cette logorrhée de lieux communs de la psychanalyse. Mais ce faisant, Clotaire Rapaille vient de se coucher lui-même sur le divan et de nous livrer son propre inconscient, ce qui lui fait une belle jambe, ou alors, il a compris qu’il devait trouver ce que certains dans son entourage lui auront suggéré à demi-mots de dire, ce qui n’est plus alors un discours de publiciste, mais une menée complètement politique. Dans un cas comme dans l’autre, il s’est gouré.
Si ce qu’il nous dit vient de lui, qu’il l’ait trouvé en lui ou qu’il croit l’avoir trouvé en nous, j’imagine mal ce que les continuateurs de son œuvre vont bien pouvoir en faire. Une réclame pour des rendez-vous dans la Capitale du sadomasochisme, avec des clips de ponrstars…Si au contraire, ce discours lui a été suggéré par l’entourage politique qui gravite autour de sa mission, alors il se mêle de ce qui ne le regarde pas du tout, il agit comme celui qui en France écoute lui aussi les avis d’un certain magna de la presse en nous donnant des leçons avec un mépris total.
Quel cirque ! Cette connerie ne méritait pas deux pages dans un quotidien, mais comme par hasard, ce genre de message derrière le message passe bien facilement dans un journal de cette belle chaîne de diffuseurs…
@coale4
Essaye pas Clotaire…on t’a reconnu!
Pour ce qui est des insultes non fondées adressées à madame Legeult, tu n’es pas vraiment subtil pour un faiseur d’image à la con!
Je savais que ça tournerait en affaire de « Q »!
Et puis on savait déjà qu’on avait un gros problème psychologique. Ça fait deux fois qu’on a la possibilité de devenir dominant mais on préfère rester dans notre rôle de dominé. Masos? Certainement! Sados? C’est beaucoup moins sûr. Pourtant le plaisir dans les jeux sado-masochistes c’est d’inverser continuellement les rôles, une chose que les québécois n’ont jamais tentée.
Curieux… Je suis tombé sur « applicants » et « erectly ».
Comment ça se traduit?
Hé merde!
Un autre inculte…..quand on est un commun mortel et qu’on ne connait rien d’un sujet, on a la décence de se la fermer et de s’instruire avant de donner une opinion.
Lui qui est «hors du commun», parait-il, devrait avoir l’éthique professionnelle de se la fermer aussi. De toute évidence, il ne connait pas notre Histoire et je doute qu’il en connaisse beaucoup plus sur l’inconscient collectif des urbains québécois. Il m’apparait être plus un manipulateur excentrique qui devrait en avoir conscience et utiliser son généreux gagne-pain pour se faire psychanalyser.
Je le pendrais par ses bijoux de famille avec une muselière jusqu’à ce que le sang lui sorte par les oreilles.
Note au maire Labeaume : Pour la moitié de ce que vous versez à ce Monsieur Rapaille, je suis prêt à vous écrire au moins 300 pages d’âneries tout aussi consternantes que celles que vous débite ce docte personnage. En me forçant un peu, je pense même pouvoir faire mieux que lui.
Un échantillon, au hasard : fatiguée de « paranoïer » toute seule face à une métropole qui ne lui a jamais opposé qu’une indifférence amusée, notre bonne vieille capitale cherche par tous les moyens à s’imposer comme objet de risée dans toutes les autres villes du Québec, et même du « Rest of Canada », afin de justifier — à rebours, en quelque sorte — son délire de persécution… Continuez, vous êtes bien parti!
Si mon offre vous intéresse, prière de répondre à ce blogue, qui transmettra.
On va le rebaptiser Sigmund Racaille….
Bonsoir à tous,
Mais quelle est cette effervescence de vouloir tirer tout de suite sur le messager ? Serait-ce un message que l’on ne veut pas entendre ? Mais tout cela n’est pas grave, ce sera cet éternel déni qui fait que l’image que l’on veut bien se donner n’est pas nécessairement l’image que les autres se font de nous. Dans un bel unanimisme, encore une fois, la théorie du complot contre les Québécois l’emportera….Merci, Erwan Basque.
De Thierry Ardisson à Clotaire Rapaille en passant par notre inénarrable barde breton « merci, Erwan Basque »; le Québec essuie bien trop souvent les critiques désobligeantes de cousins français dont la condescendance et le paternalisme tire sa source dans notre passé colonial.
Le Québec vit et meurt beaucoup trop dans le regard d’autrui: que ce regard soit anglo canadien, américain, français ou slovène…
J’ai hâte de voir Rapaille être imité à 3600 Secondes d’extase! A ce moment-là, cela risque d’être drôle.
Quel hurluberlu que cet enfirouapé.
M. Rapaille, n’essayez pas de comprendre ce qualificatif!!!!
Ouf!
@ Erwan Basque :
Mon pauvre ami, une fois de plus, votre profond mépris du mouvement indépendantiste québécois vous égare, et vous êtes complètement à côté de la plaque.
Si ce Monsieur Rapaille récolte une volée de bois vert, ce n’est pas parce qu’il se gausse si lourdement de nos vieilles chicanes constitutionnelles. C’est parce qu’il débloque à fond aux frais des contribuables.
Je vous rappelle que ce n’est pas pour psychanalyser LE Québec que cet individu a été engagé à grands frais, mais bien pour exercer ses talents de fumiste de choc sur la VILLE de Québec. Ce n’est pas la même chose.
Après les succès des fêtes du 400e anniversaire de la vieille capitale, le maire Labeaume était tellement auréolé de gloire qu’il s’est mis à se prendre pour une sorte de messie, et s’est donné pour mission de tout bouleverser dans son gros village. Au lieu de miser sur son principal atout – la vieille ville, admirablement conservée, qui en fait l’un des joyaux de l’Amérique du Nord – le bon maire s’est mis en tête de changer l’image de Québec, de la « moderniser », de la rendre « jeune » et « sexy »; bref, il a voulu faire passer sa sympathique Coccinelle « vintage » pour une Porsche Carrera turbo.
Ce changement d’image représentait évidemment un défi de taille, qui ne pouvait tenter qu’un personnage comme ce Clotaire Rapaille – une espèce de grande gueule chevaleresque comme seule une certaine intelligentsia française peut en produire. Un homme qui s’est rendu célèbre en appliquant la psychanalyse, cette pseudoscience à peine plus crédible que le créationnisme, à la publicité et au marketing. Un soi-disant « génie » dont le principal titre de gloire est d’avoir, pour le compte de la multinationale Nestlé, persuadé les Japonais, ces buveurs de thé, de se mettre au café en poudre.
Ce monsieur est peut-être un « crack » dans le champ de la pub, mais il n’a aucune compétence pour poser des diagnostics péremptoires sur la population d’une ville dont il ne sait absolument rien. Comme tous les « fils de pub », il est prêt à vendre n’importe quoi et son contraire aux honnêtes gogos, sans état d’âme, pourvu qu’on y mette le prix.
Le plus scandaleux, dans tout ça, ce ne sont pas les propos délirants de ce Lacan pour midinettes; c’est le fait que le maire Labeaume lui ait versé près de 300 000 dollars de l’argent des « payeurs de taxes » de Québec pour proférer des insanités. L’art de gaspiller un capital de sympathie en politique… J’ose espérer que ça lui coûtera quelques votes, la prochaine fois qu’il y aura des élections à l’hôtel de ville de la vieille capitale.
Quant à vous, Monsieur Basque, je vous invite à détacher votre regard de votre cher unifolié, de temps à autre : peut-être découvrirez-vous alors que même les plus « séparatistes » des Québécois peuvent avoir d’autres préoccupations que le sempiternel débat constitutionnel. Et continuez à bien nous faire rire, surtout : vous n’êtes pas moins loufoque que Clotaire Rapaille, mais vous avez sur lui l’avantage de délirer à titre gracieux. Merci, d’Alain Cormier. 😉
Notre faculté de jugement est plus aigue, plus proche de ce que véritablement nous sommes, dans ce qui est négatif – c’est à dire dans l’exercice de la critique, dans tout ce que nos fibres mêmes refusent avant toute intervention consciente de l’esprit. Il est plus facile de reconnaître une piquette ou un vin bouchonné que de distinguer les qualités d’un grand cru.
Blas de Roblès. Là où les tigres sont chez-eux.
Avec Andé Arthur au micro des ondes de la radio-poubelle de Québec au cours des vingt dernières années, pas surprenant que les égoûts débordent aujourd’hui.